Pour lutter contre les effets du réchauffement, les 17 pays de la bande sahélienne vont bénéficier d’un « programme prioritaire » décidé lors de l’Accord de Paris.
Lire aussi Au Sénégal, la « Venise africaine » lutte contre l’avancée inexorable de l’Océan https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/02/03/au-senegal-la-venise-africaine-menacee-par-la-montee-des-eaux_5251429_3212.html
La région du Sahel, qui abrite plus de 500 millions d’habitants pour une superficie d’environ 10 millions de km2 est extrêmement vulnérable aux changements climatiques, « ce qui fragilise à la fois les conditions de vie des populations et les écosystèmes », selon un document distribué aux médias.
Ainsi, l’Afrique subsaharienne connaît un taux important de dégradation. L’érosion côtière est « de plus en plus accentuée » avec « un à deux mètres par an au Sénégal et à Djibouti » et « vingt à trente mètres par an dans le golfe de Guinée », selon le même document.
Lire aussi Au Burkina Faso, la dégradation de la situation sécuritaire gagne du terrain https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/02/18/au-burkina-faso-la-degradation-de-la-situation-securitaire-gagne-du-terrain_5424915_3212.html
Les 17 Etats de la région du Sahel sont le Cap-Vert, le Sénégal, la Gambie, la Mauritanie, le Mali, la Guinée-Conakry, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Bénin, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad, le Soudan, l’Erythrée, l’Ethiopie et Djibouti.
Outre, la pauvreté et les effets du changement climatique, près de la moitié de ces pays sont confrontés à des activités djihadistes.