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Gilets jaunes : les 8 porte-parole poursuivent finalement l'aventure
Par Alexandra Saviana
Publié le 26/11/2018 à 19:48, modifié le 27/11/2018 à 19:33
Après l'annonce, ce lundi 26 novembre, de la nomination de huit "communicants officiels" du mouvement des gilets jaunes, le profil de l'un d'entre eux, un ex-journaliste syndiqué, a posé problème. Ce mardi, les gilets jaunes nous ont rappelés pour nous dire que son cas avait été résolu.
Jason Herbert continue l'aventure !Mise à jour, mardi 27 novembre
Après réflexion, les gilets jaunes nous ont rappelés ce mardi soir pour nous indiquer que la participation de Jason Herbert à la délégation ne serait finalement pas remise en question. Plaidant un problème de communication entre les membres, l'un des huit porte-parole désignés, Maxime Nicolle, nous a assuré que le Charentais resterait bien "communicant officiel". Concernant son appartenance syndicale qui faisait tiquer lundi, comme nous vous l'expliquions dans l'article ci-dessous, le cas a été résolu en s'appuyant sur le communiqué publié par le mouvement, selon lequel "le soutien des syndicats est accepté à l'unique condition qu'il ne serve par les intérêts d'une branche d'activité qu'ils représentent, mais seulement des citoyens". "Or, poursuit Maxime Nicolle, Jason nous a expliqué qu'il n'afficherait pas ses convictions syndicales, il a donc été décidé qu'il restait". Une première médiation efficace.
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"nous avons découvert qu'il y a une personne sur les huit qui aurait apparemment caché qu'elle était syndiquée". Et de promettre : "Si c'est vérifié, la personne sera sortie de la délégation (…), elle ne pourra pas rester".
Cette personne, c'est Jason Herbert, un Charentais de 25 ans, ex-journaliste, aujourd’hui chargé de communication et… membre du Conseil national des journalistes de la CFDT-Journalistes. Difficile, pourtant, de dire que son engagement syndical était "caché" : une simple recherche sur Internet permet de trouver un article du site de la CFDT qui lui est consacré, indiquant qu'il y est "inscrit depuis le 29 mars 2017". Une recherche un peu plus approfondie nous apprend encore qu'il est devenu en début d'année l'un des plus jeunes conseillers prud'homaux de France.
Un engagement qui suffit à rendre le jeune homme suspect aux yeux de certains gilets jaunes… "On veut à tout prix préserver la neutralité du mouvement. Il n'y a que comme ça que l'on pourra garder notre crédibilité auprès de gens qui se battent tous les jours pour leur survie", plaide Maxime Nicolle. Gloups.
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par Alexandra Saviana
@alex_svn
Journaliste société
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