— Le temps est venu de mettre fin aux accords de libre échange par l’Union européenne et d’interdire l’entrée en Europe de produits fabriqués selon des normes contraires à celles de l’UE.
Le temps est venu de s’affranchir du dogme du libre-échange à tout prix. Le temps est venu non pas de s’opposer, par principe, à la mondialisation mais de la réguler. Et de passer ainsi d’un libre-échange débridé à un juste échange qui permettra de réduire les inégalités et d’endiguer la crise écologique. Entre ceux qui croient que nous devons nous refermer sur nous-mêmes, et ceux qui continuent de penser que plus il y aura d’échanges mieux l’économie se portera, nous pensons qu’il existe une troisième voie. Le temps est venu de la faire entendre.
Cette voie c’est celle d’une mondialisation régulée, où les dérégulations mises en place par l’OMC ou les accords de libre-échange comme le CETA sont remises en cause. Le temps est venu de sanctionner commercialement tous les Etats qui ne voudraient pas tenir leurs objectifs de réduction de gaz à effet de serre et de protection de la biodiversité.
En particulier, il faut désormais que les denrées agricoles qui entrent en UE respectent les règles de production européenne. Quand un pesticide est interdit en Europe, on doit interdire l’importation de denrées produites avec ces mêmes pesticides.