Proche de Nicolas Hulot, le député Matthieu Oprhelin dénonce le "trop grand écart" entre les promesses écologiques figurant au programme de La République en Marche pour les européennes et les actes du gouvernement. En l'état, "je ne peux pas décemment voter pour la liste En Marche", déclare le député du Maine-et-Loire.
Infrastructures, ferroviaire, place de la voiture, trajets du quotidien… Le projet de loi d'orientation des mobilités en discussion à l'Assemblée nationale doit dessiner l'avenir des transports. Et aussi permettre de répondre à l'urgence climatique. Mais, pour Matthieu Orphelin, "le compte n'y est pas". "Le gouvernement tient une sorte de double discours", déclare ce député proche de Nicolas Hulot, qui a quitté le groupe LREM à l'Assemblée en février. L'élu du Maine-et-Loire en conclut qu'il ne peut voter pour son ancien camp la semaine prochaine aux élections européennes.
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Sans alignement entre les promesses et les actes, je ne peux pas décemment voter pour la liste En Marche. Pour que je revoie ma position, il faudrait que le gouvernement corrige sa copie [...]"