Entretien avec Karim Lahiani du collectif La voie est libre.
Contre l'A69, un projet de bifurcation écologique à grande échelle - Par Elsa Gautier , publié le 22 décembre 2023
À gauche, la future A69. À droite, le contre-projet du collectif La voie est libre.
Sur le tracé du projet contesté d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, 366 hectares doivent être artificialisés. Contre la fatalité du bitume, le collectif d’opposants La voie est libre a travaillé à imaginer un autre futur pour ces terres. Leur feuille de route, intitulée « Une autre voie », propose une expérience de bifurcation écologique à grande échelle... Entretien avec le paysagiste et urbaniste Karim Lahiani, cheville ouvrière du projet.
Pouvez-vous raconter le virage professionnel et militant qui vous a conduit à mettre vos compétences d’urbaniste et de paysagiste au service de la lutte contre l’A69 ?
Après mes études, j’ai travaillé quelques années dans une agence de paysage et, peu à peu, j’ai acquis un regard plus critique sur nos pratiques d’aménagement. Je me suis rendu compte que, sous couvert de développement durable, le paysagiste était en quelque sorte la caution verte des promoteurs immobiliers. J’avais l’impression que nous maquillions l’écocide. Donc, il y a un an et demi, j’ai décidé de monter mon propre atelier, que je veux engager dans une écologie profonde.
Ce qui manque à nos métiers, c’est en fait une repolitisation. Si on prend un peu de recul historique, on voit que par le passé, les architectes, les paysagistes, les urbanistes portaient des utopies pour la société. Avec la société industrielle, il y a eu les hygiénistes, les utopies sociales. Puis au XXe siècle, la charte d’Athènes1, le modernisme. Les architectes, les paysagistes étaient aux avant-gardes de la société. Or, depuis quarante-cinquante ans, nous ne sommes plus dans ce rapport à notre métier. Nous avons perdu notre sens utopique, qui pourtant est absolument primordial. Car c’est en proposant un autre avenir que l’on peut faire changer les imaginaires, et plus tard les décisions. Par ailleurs, j’ai des origines tarnaises et toulousaines. La route nationale...
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Lorsque les deux Boeing 767 frappent les tours jumelles du World Trade Center, personne n'imagine qu'elles puissent s'effondrer. L'incroyable s'est pourtant produit quelques dizaines de minutes plus tard. En cause, la conception très particulière des deux tours.
PS: merci à Thierry Perrain pour le modèle de Manhattan.
"Une nouvelle ère", plus écologique et sans énergies fossiles, s'ouvrira après la pandémie de coronavirus, estime l'architecte ...
Connu / TG le 16/06/23 à 09:16
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La maison en A - Film complet - english subtitles - Elle construit elle-même sa maison en A.
Un film de Morgane Launay
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Le triangle de La maison en A - Partie 1 • Le triangle - Out...
Redressement de la structure • Bonus La Maison e...
🎥 🎥 🎥 Le film de la maison en A 🎬 🎬 🎬
C’est l’histoire d’Elizabeth Faure, bâtisseuse, qui a décidé de réaliser son rêve : construire elle-même sa maison. Mais avec le minimum d’argent, soit 40 000 euros pour 180 m2 de surface habitable. Elizabeth Faure a 65 ans lorsqu’elle se lance dans ce projet fou, c’était en 2013, près de la commune de Lusignac en Dordogne. La Maison en A, long métrage réalisé par Morgane Launay, raconte son histoire. « J’ai eu envie filmer cette mission impossible : une femme soixantenaire et sans argent qui construit quasiment seule sa maison en forme de A. Cette super-héroïne prouve que tout est possible », explique la réalisatrice.
Le défi d’une vie
Derrière cet ambitieux projet, le but d’Elizabeth Faure est de prouver que « même les pauvres peuvent construire eux-mêmes leur maison… Pour l’estime de soi, c’est quand même vachement mieux », lâche-t-elle. Celle qui se décrit comme une « vieille hippie baba-cool » a mûri ce défi depuis des années, en fait depuis son école d’architecture. C’est en voyant un reportage sur les cabanes pour SDF de 15m2 construite par Emmaüs qu’elle se dit qu’elle peut « faire beaucoup mieux ». À l’époque, elle dessine des plans pour bâtir des maisons de 25m2 pour 6 000 euros. Mais son projet n’a intéressé personne. Alors elle s’est dit que pour montrer que c’était possible, elle allait le faire elle-même.
Émilie Kovacs / Les Nouveaux Enjeux. Juillet 2016
💚 💚 💚 Tout est possible. 💚 💚 💚
C'est ce concept que j'ai voulu prouver, éprouver, explorer en suivant l'aventure extraordinaire d'Elizabeth.
« La maison en A » , c'est la construction d'une maison en solitaire par une femme de 65 ans avec un budget riquiqui. C'est aussi un film, une belle aventure humaine pour laquelle j'ai planté ma tente sur un chantier pendant 8 mois. Un film pour lequel j'ai consacré presque cinq belles années entre l'écriture, le tournage, le montage et la tournée de diffusion.
Malgré beaucoup d'efforts pour trouver des partenaires qui s'associeraient à la construction de ce projet ambitieux, le destin s'est entêté à rapprocher nos deux aventures en solitaire. Elizabeth a construit sa maison seule tout comme j'ai dû construire ce film seule. Cela n'a pas été facile tous les jours, de garder la force et l'endurance pour aller jusqu'au bout, mais la magnifique réponse du public et la joie d'avoir réussi m'ont prouvé que ça valait le coup de se battre.
Et comme toute aventure a une fin, après 35 diffusions un peu partout en France et quelques embardées un peu plus lointaines, j'ai décidé de donner à ce film un nouveau départ en le faisant voyager librement à travers vous, son public. Je constate aujourd'hui, deux ans après l'avoir mis en ligne que c'était le meilleur choix, puisque la réponse de la communauté internet est encore plus impactante, et qu'elle va permettre à beaucoup de personnes de se construire leur propre habitat. C'est un grande victoire pour ce film, et pour le rêve de départ d'Elizabeth.
Crédit :
Un film de Morgane Launay
Un projet d’Elizabeth Faure
Images additionnelles et prises de vue aériennes : Etienne Rallion
Son additionnel : Etienne Vaudrey
Musique : Nkahra - / @nkahraofficial
Mix film : Cédric Le doré
Site web de la réalisatrice - photographe : http://www.morganimage.com
https://www.instagram.com/_morganelau...
Le journal de bord du programme d‘accompagnement Coop’Ter
... « Archi Possible doit maintenant se réveiller au niveau des offres ! »
... conclusions de l’état des lieux basé sur les échanges individualisés subjectifs ... et l’analyse du modèle économique d’Archi Possible (nourrie par une séance de travail en groupe en novembre dernier avec Franck Mathieu (autoconstructeur), Christelle Auzias (Terra Originalis), Marie-Christine Blondiaux (autoconstructrice) et Elisabeth Dick (Archivalo).
... d’enjeux dans la "sphère de l’Habiter", croisant des questions d’environnement, de développement économique et de lien social tels que : agir sur la santé et la qualité de vie, prévenir les situations de précarité (énergétique ou autres), renforcer l’offre de logements du territoire et d’adaptation du logement, contribuer à l’attractivité du territoire, à l’embellissement des zones péri-urbaines, développer des filières locales de matériaux bio sourcés, valoriser les métiers du bâtiment…
Sans oublier le développement de l’entraide par le « faire ensemble », le bien vivre chez soi (et avec les autres), le développement du pouvoir d’agir des citoyens qui sont d’ores et déjà au cœur de la mission d’Archi Possible.
...
Aujourd’hui, nous entrons dans une phase plus opérationnelle qui vise à soutenir le développement de la coopération : en d’autres mots, il est proposé de partir du programme d'accompagnement d’Archi Possible, le "Super Stage », qui se déroule sur 9 mois et de le « muscler » au regard des besoins identifiés et des compétences mobilisables par les acteurs prêts à s’engager dans la coopération.
Ainsi, il s’agit de perfectionner une solution produite sur le territoire pour les besoins et avec les habitants, indépendante de la grande distribution et des solutions formatées, soucieuse d’utiliser, développer, mais aussi préserver les ressources économiques et humaines du territoire.
... trois chantiers complémentaires :
- Chantier 1 : inventer des solutions de financement pour les auto-rénovateurs et auto-constructeurs : prêts, peut-être aides financières ou en nature … c’est aujourd’hui l’un des grands enjeux qui permettrait à de nombreux projets de se concrétiser.
- Chantier 2 : produire des diagnostics et avis pertinents et qualitatifs en amont des travaux.
- Chantier 3 : développer et tester une méthode d’organisation pratique et collective des travaux d’auto-rénovateurs et auto-constructeurs : aide à la planification et développement du coaching, mise en place et suivi de « programmes d’entraide supervisés ». L’expérience américaine est à cet égard une source inspirante pour Archi Possible, qui est allé enquêter, avec la FedAc, aux Etats-Unis cet été et où l’on découvre que dans 46 États, des opérateurs locaux mobilisent des fonds fédéraux pour accompagner des ménages qui autoconstruisent ou auto-réhabilitent leur logement. C’est donc archi possible !
Bientôt trois premiers ateliers de co-construction
Depuis début janvier 2023, ... rencontré l’ALEC Ouest Essonne, l’ALEC Sud, la Communauté de Paris Saclay, le Parc Naturel de la Haute Vallée de Chevreuse, le Département de l’Essonne, les élus des communes de Pussay, de Limours et des Molières… Des abonnés pro et partenaires historiques d’Archi Possible.
... identifier et mobiliser de nouveaux acteurs prêts à se lancer dans la construction d’une offre intégrée. Notamment des acteurs du secteur bancaire qui seraient prêts à contribuer pour apporter aussi leur expertise.
... vendredi 2 juin - après-midi: atelier « inventer des solutions de financement pour les auto-rénovateurs et auto-constructeurs » : un système de prêts ? Un fonds spécial pour les autorénovateurs ? Des aides en nature ? … Un enjeu énorme !
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L'usine Cycle Terre fabrique des blocs de terre crue. Elle est basée à Sevran, en Seine-Saint-Denis - Schnepp Renou
Si la terre crue a été délaissée peu à peu, au fil des ans, au profit du béton dans la construction, ce matériau ancestral est remis au goût du jour. Il est de plus en plus utilisé. Pourquoi ?
Parce qu’il répond aux enjeux environnementaux. Parce qu’il est 100 % naturel. Écologique, recyclable, durable. En phase avec nouvelle réglementation environnementale, la RE 2020. On voit sortir des sols, de plus en plus de constructions en terre crue. Bâtiments pour des logements, des écoles, des bureaux. C’est vrai que l’utilisation de la terre crue ne date pas d’hier : plutôt depuis des millénaires - muraille de Chine, villes impériales au Maroc, quelques centre villes, des maisons... en France, le béton est passé par là. On a dessiné béton, on a construit béton... Et pourtant, dans la construction, la terre crue a des qualités indéniables. Elodie Wallers, architecte, spécialiste de la terre crue :
« La terre crue apporte un confort d’été. C’est-à-dire qu’elle a la capacité d’avoir un déphasage thermique, donc elle n’est pas isolante. Elle a une inertie thermique, elle vient capturer de la chaleur pour la restituer ensuite. »
Elle régule l’humidité de l’air ambiant, pas de résonance acoustique, une très bonne résistance au feu... et elle est aussi esthétique voire sensuelle, à la vue et au toucher, la terre crue a de nombreux atouts.
La terre crue qui pourrait représenter une solution d’avenir pour la construction. Une initiative récente a été mise en place en région parisienne ?
C’est une première. Une usine fabrique des blocs de terre crue. L’usine s’appelle Cycle terre. Elle est basée à Sevran, en Seine-Saint-Denis. La matière première constituée de gravier, de sable, vient du chantier du futur métro du Grand Paris.
Le développeur urbain Quartus, (qui est impliqué avec de nombreux partenaires dans Cycle Terre) croit fortement au développement – en filière courte - de ce matériau pour bâtir autrement. Géraldine Ajax directrice de la marque Quartus :
« C’est aussi un projet qui répond au désir de trouver des solutions nouvelles aux enjeux climatiques et de bien-être. On est tous conscient qu’il faut construire différemment. Nous, notre rôle c’est d’apporter des solutions et de ne pas être dans le constat des enjeux de réchauffement climatiques. De ce point de vue là, la fabrique Cycle Terre répond à cet enjeu de pouvoir proposer de nouvelles solutions. »
Qu’est-ce qui est produit dans cette usine Cycle Terre ?
Des blocs de terre comprimés de 10 kilos qui ressemblent à de grosses briques. Pour faire des murs dans des logements, des bureaux, des collèges, des équipements publics. On peut mixer avec du bois, du chanvre, de la paille. A l’usine Cycle Terre, l’objectif est de produire 600.000 blocs chaque année. Et recycler jusqu’à 10 000 tonnes de terres par an. Fabriquer du mortier, de l’enduit. Pour bâtir des milliers de logements en Ile-de-France. Il y a aussi des commandes pour la future Arena de Paris (Porte de la Chapelle). Des projets à Rosny-sous-Bois, Montfermeil, Meulan, Tremblay... ce modèle de filière locale pourrait être dupliqué.
Quels sont les freins, les désavantages ?
C’est son coût. Environ 30 % plus cher à produire que le béton. A cause du prix de sa main d’œuvre. Son savoir-faire s’est perdu depuis des dizaines de décennies. Pour relancer la filière, il y a des centres dédiés comme en région lyonnaise qui forme, des artisans, des maçons mais également des architectes à apprendre ces techniques. Il faudrait multiplier ce type de centre. Voir aussi amaco
Il faudrait produire à grande échelle ?
On pourrait déjà transformer en ressources ce qui est considéré comme des déchets. En réemployant des terres de chantiers au lieu de les stocker, on pourrait construire des millions de mètres carrés. Les enjeux sont à la fois politiques, économiques. Reste donc à impulser un dynamique, accélérer le développement de la filière et donc produire ce matériau à grande échelle.
A ce moment, on pourrait envisager, qu’il est possible – aussi - de faire la ville de demain, avec les matériaux d’hier.
Clés : Société Arts – Divertissements Arts visuels Architecture Urbanisme Logement - Habitation
L'équipe Olivier Marin Production et Journaliste
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► Colloque International d'architecture 2022, L'usure du Monde. Par la Société française des architectes. Avec le soutien du mécénat de La Caisse des dépots. En partenariat avec le CNRS (GDRI, "Savoirs artistiques et traités d'art"). En savoir + : https://sfarchi.org/conferences/ La reproduction comme la diffusion du contenu des conférences, tant dans leur version écrite que vidéo, sont strictement interdites sauf autorisation écrite préalable de la Société française des architectes.
Playlist mise en avant
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Colloque 2022 _ L'usure du monde
Société francaise des architectes
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science & santé 64 min 2021 tous publics Vidéo sous-titré
diffusé le dim. 05.12.21 à 21h01 disponible jusqu'au 03.02.22 - réalisé par : Frédéric Biamonti, Alain Duval
Le 14 août 2018, le pont Morandi à Gênes s'est effondré faisant 43 morts. Comme le soulignait un rapport du Sénat alarmant et un peu tombé dans l'oubli, partout le béton présente des signes inquiétants de fragilité : des petits ponts de campagne jusqu'à d'immenses réalisations qui font la fierté comme le viaduc de l'île de Ré. Les lanceurs d'alerte se multiplient : élus, professionnels du BTP et ingénieurs dévoilent, qu'à la manière d'une épidémie, tous les types d'ouvrages semblent concernés. Des balcons s'effondrent mystérieusement, des immeubles se désagrègent et même le béton le plus moderne, celui renforcé par des câbles en acier, n'est pas épargné. Alors comment expliquer un tel phénomène qui concerne un matériau à la réputation de solidité éternelle ?
Twitt: https://twitter.com/lemondeenface/status/1467513844205424642 => https://twitter.com/JulienDelalande/status/1468104444462129154
"
Julien Delalande @JulienDelalande En réponse à @lemondeenface @melanietaravant et @France5tv
#NadiaSollogoub @UC_Senat #LanceurDalerte /#EntretienOuvragesBéton : situation >>alarmante présentée / documentaire #LenversDubéton est-elle toujours d'actualité ? L'État etc ont-ils pris lrs resp ?
Des preuves en ligne svp
#Béton #LMEF #Ponts #Viaducs #Maintenance #Surveillance
7:25 AM · 7 déc. 2021·- 0 - 0 - 0
"
Tr.: ... 25 000 ponts en France selon le rapport du sénat ... Nadia Sollogoub, sénatrice de la Nièvre ... on sait qu'ils ont tous le même problème, qu'ils tombent tous malades en même temps, et on ne fait rien ... les bords sont en train de s'effriter, des stalactites laiteuses qui pendent indiquent que le matériau se dégrade à l'intérieur même du pont. Des fers sensés renforcer le béton ne sont plus protégés et rouillent à l'air libre. Enfin, de l'humidité suinte de partout. L'ouvrage semble gorgé d'eau ... il y a 23 ans un pont en île-de-france, connu que des initiés. Christian Tridon, président du STRESS - Syndicat des entrepreneurs de réparation des structures) viaduc de Saint-Cloud à Paris, construit avec du béton précontraint. Mais en 1998, le viaduc donne des signes de fragilité inquiétants et c'est totalement par hasard qu'on s'en aperçoit. Des joueurs de boule, enclenchent l'éclairage qui ne fonctionne pas. Les spécialistes se rendent compte de la rupture d'un cable de précontrainte. Ça a été un tsunami : préfet, ministre, panique. Les ingénieurs n'avaient jamais vu ça. C'est la première fois qu'on se posait la question de la solidité du béton. La série noire ne faisait que commencer. En 2017, nouvelle alerte. Viaduc autoroutier ... construit à la fin des années 90, montre des signes de faiblesse dus à un défaut d'étanchéité et une mauvaise composition du béton selon la Sanef qui exploite l'ouvrage. En 2018, le pont de l'Île de Ré ... Un de ses cables lâche, le même qu'à Gênes. Heureusement, les autres tiennent. Les autorités décident ENFIN de renforcer la surveillance des ouvrages d'art car de telles fragilités après seulement 20 ans d'existence posent des pb de durée de vie. C'est tout notre mode de construction qui est remis en cause, celui du béton que l'on retrouve colosse aux pieds d'argile. ... met en lumière notre dépendance au béton. ... a un côté magique, remplace tous les matérieux, simplifie la construction. Olivier Boesch, architecte, ya ce côté château de carte ... mélange instable d'éléments disparates ... sable léger, gravier lourd et solide, le ciment vient les amalgamer, mélange sensible qui peut se déliter. Il faut donc mettre au point le béton le plus compact possible. ... Béton armé, l'acier résiste aux sollicitations en traction ... apparence trompeuses, il vit ... 00:24:04 terminer ACT
DÉBAT >1:04:00 Cyrille Simonnet, historien, architecte ... c'est une manufacture, pas une industrie, ... Olivier Boesch, architecte, on a oublié l'entretien et la surveillance ... au pont de Normandie ya pas un cable en trop ... les barrages, centrales nucléaires sont bien surveillés, les ponts et autres, non ... garantie décénale ... Fr Relance a annoncé 30 M€? ... ya un laisser-aller pour le suivi ... balcons terrifiant ! ... depuis l'accident de Gênes, c'est encore en cours (analyses des morceaux, procès) ... ouvrages conçus pour être suivis ? ... image d'épinal béton indestructible ... Hervé Kempf, rédacteur en chef de Reporterre, béton matériau du 20ème siècle être grand, puissant, a-t-on besoin de tout ça au-delà de la technique ? arrêter de détruire ... point central de l'empreinte carbone : le ciment, 3ème émetteur mondial de co2 ... le secteur en pleine transition va réduire de 80% ses émissions Crédible ? faisons leur confiance mais vérifions ... vision linéaire à court terme ... le pb est l'excès, changer de paradigme, la circularité ... des entreprises, faites pour gagner de l'argent, du béton malgré nous ... / bois matériau qui pousse comment utiliser à bon escient chaque matériau ...
Les Rendez-vous majeurs donnent la parole à François MASSÉ, Responsable de l'unité Quantification des Risques et Evaluation des Barrières de l’Ineris, pilote avec l’ANSSI du débat T2
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Chaque progrès s’accompagne de nouveaux risques. Le développement des systèmes d’information et leur entrée dans la gestion des éléments de contrôle et de sécurité constitue un bénéfice évident en termes d’efficacité, de suivi et de performance. Mais un nouveau danger en découle : la cyber-attaque de sites à risques.
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D’où viennent ces failles ?
Aujourd’hui, les systèmes de contrôle industriels sont connectés. Il s’agit d’une évolution majeure et positive, mais aussi d’une possible source de vulnérabilités. Il y a quelques années, ces systèmes reposaient sur des protocoles peu connus et peu susceptibles d’être attaqués. Désormais, ils utilisent des protocoles standards et offrent des vulnérabilités similaires à celles de systèmes informatiques. Par ailleurs, les installations industrielles sont de plus en plus dépendantes de ces technologies pour leur fonctionnement et leur sécurité.
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on ne s’intéresse plus uniquement aux éléments de terrain (automates, capteurs, actionneurs), mais on doit prendre en compte les éléments avec lesquels ils interagissent (systèmes informatiques avec lesquels ils communiquent mais aussi différents intervenants en conception, exploitation et maintenance), et cela aussi bien sur les couches matérielles que logicielles. C’est en effet par le biais de ces interactions que vont émerger des vulnérabilités potentiellement exploitables par un attaquant malveillant.
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les grands types d’attaques existantes ?
1 - Les attaques non ciblées de type Malware
2 - Les attaques ciblées avec des visées pécuniaires (Big Game Hunting)
3 - Les attaques visant des infrastructures critiques
4 - Les attaques visant à provoquer des dommages matériels et humains ... on peut citer l’attaque sur une station de potabilisation en Floride (2021) ou celle visant des automates de sécurité Triconex (Trisis, 2017)
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Ndlr : pas malin d'avoir abandonné l'architecture en couches pyramidale des années 1990 qui assurait une isolation hérarchique et fonctionnelle donc une sécurité intrinsèque ?! Dit autrement, les automaticiens ont laissé les informaticiens "prendre la main" ???!!! ACT
Sciences - Technologies et innovations - 97 min Version française
L'intelligence artificielle va-t-elle remplacer l'humanité ? Ce documentaire prend la mesure de l'emprise des algorithmes sur nos vies. Il donne la parole à ceux qui débattent de l'IA (sociologues, avocats des droits de l'homme, scientifiques ou journalistes d'investigation) et à ceux qui l'inventent, comme Jürgen Schmidhuber et Ilya Sutskever, à la posture ambivalente.
"La création d'une intelligence artificielle serait le plus grand événement de l'histoire de l'humanité. Mais il pourrait être aussi le dernier", disait Stephen Hawking. Le célèbre cosmologiste avait prévu la croissance infinie de l'informatique mais partageait avec certains pionniers la crainte qu'elle ne devienne incontrôlable. Aujourd'hui, l'IA promet d'aider à guérir des maladies, de faire face aux changements climatiques ou de combattre la pauvreté. Mais elle menace aussi d'influer insidieusement sur nos comportements, de mettre à mal l'idée même de sphère privée ou d'aider les dictatures à asseoir leur pouvoir. En proie à une surveillance algorithmique, notre identité peut dorénavant se réduire… à des données.
Toute-puissance
L'IA sera vite dépassée. On parle aujourd'hui d'une intelligence artificielle générale (IAG), capable de s'adapter et d’apprendre seule, qui égalerait, voire dépasserait les capacités humaines. De quoi allécher les firmes qui font commerce des données numériques (les célèbres Gafam). Le documentaire dresse l'état des lieux de l'IA en donnant la parole à ceux qui en débattent (sociologues, avocats des droits de l'homme, scientifiques ou journalistes d'investigation) mais aussi à ceux qui l'inventent, comme Jürgen Schmidhuber et Ilya Sutskever, deux grands chercheurs et initiateurs, à la posture ambivalente : conscients de la toute-puissance de leur création mais déterminés à poursuivre leurs travaux.
Réalisation : Tonje Hessen Schei Pays : Norvège Année : 2019
Tr.: ... LSTM ...
Ndlr : LSTM ? -> de la famille des réseaux de neurones récurrents "Un réseau Long short-term memory (LSTM), en français réseau récurrent à mémoire court et long terme ou plus explicitement réseau de neurones récurrents à mémoire court-terme et long terme, est l'architecture de réseau de neurones récurrents la plus utilisée en pratique qui permet de répondre au problème de disparition de gradient." selon https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_de_neurones_r%C3%A9currents
Atlansun Soleil avec visage @Atlansun · 9 juil. Réveil
L'#architecture et le #solaire peuvent être complémentaires. A nous, acteurs de la filière de le démontrer ! La @maisonarchiPDL
lance un appel à candidature, jusqu'au 15 septembre :
Citer le Tweet
Simon Ducasse @simon_ducasse · 8 juil. Haut-parleur d'extérieur
Appel à tous les acteurs du solaire en @paysdelaloire. Il est important de montrer que le #PV et le #SolaireThermique riment avec intégration architecturale.
A nous de nous mobiliser jusqu'au 15 septembre pour présenter des projets dans le PARI porté par @maisonarchiPDL twitter.com/LRossez/status… - 0 - 0 - 2
Jonathan Le Lous a retweeté Stephane Bureau @SBUCloud · 20h
Quels sont les grands Axes Stratégiques de #RedHat ? Nicolas Barcet explique la longue évolution avec l’émergence du #Cloud , des #Containers , #kubernetes & #Openshift
.#Social4UTV #HPE @B_Moussouni @sebi2706 @jeanphilevy @YadaYac
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Tr : ... développement multiplateformes pour les entreprises, regroupement de serveurs
Titre : Émission Libre à vous ! diffusée mardi 28 avril 2020 sur radio Cause Commune
Intervenant·e·s : Véronique Bonnet - Julien Négros - Cyrille Béraud - Christophe Villemer - Frédéric Couchet - François Poulain - Étienne Gonnu - William de Cause Commune à la régie
Lieu : Radio Cause Commune
Date : 28 avril 2020
Durée : 1 h 30 min
Écouter ou enregistrer le podcast https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/emissions/20200428/LAV-20200428_CauseCommune_LAV-64/01%20-%20Master/rec_20200428-152956.mp3
Sommaire
- Chronique « Partager est bon » de Véronique Bonnet, professeur de philosophie et vice-présidente de l'April, sur l'importance d'utiliser la dénomination GNU/Linux (à partir du texte « Qu’y a-t-il dans un nom ? » de Richard Stallman)
- Échange avec Julien Négros pour prendre des nouvelles d’Enercoop
- Le logiciel libre Jami
- Entretien avec François Poulain, trésorier de l'April et artisan du logiciel libre chez Cliss XXI
- Annonces
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Jami c’est quand même juste les composants de base : c’est GnuTLS, c’est Ffmpeg, c’est PJSIP et d’innombrables sous-librairies qui sont gérées par la communauté. Donc c’est vraiment un projet qui est très large, qui utilise tous les composants libres principaux.
...
console Android TV Nvidia qui supporte des caméras, c’est probablement la seule solution qui permet de faire de la vidéo de salon, familiale.
...
Cyrille Béraud, président de Savoir-faire Linux, Christophe Villemer, vice-président de Savoir-faire Linux. savoirfairelinux.com et jami.net
...
Thèmes associés Sciences architecture coronavirus santé
Peste, choléra, tuberculose… les épidémies ont contribué à façonner nos villes. Pendant des siècles, l’un des enjeux majeurs de l’architecture et de la conception des villes a été de permettre la circulation de l’air, jugé coupable de porter avec lui les mauvaises odeurs la peste, le choléra ou la tuberculose.
Le boulevard Saint Germain à Paris lors des travaux haussmanniens en 1887 (gravure) Haussmann a changé la physionomie de Paris, son but était de faire disparaître le choléra. © Getty / Apic
Nous en parlons avec Philippe Rahm, architecte suisse, diplômé de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne en 1993.
Il est l'auteur de Le jardin météorologique et autres constructions climatiques (ed. B2).
Hippocrate disait « si on est malade tout seul, c’est qu’on a mangé quelque chose de mauvais. Mais si on est malades à plusieurs c’est que l’air n’est pas bon. Donc il faut changer l’air, le faire circuler ».
Pour tous les médecins du Moyen-Âge, la corruption de l’atmosphère est la cause première de la peste, comme l’affirme par exemple Aldobrandini à Sienne ou Ibn Khatimah à Grenade.
En 1853 Napoléon III et Haussmann font le projet d’assainir Paris grâce à des réalisations architecturales et d’urbanisme mieux adaptées aux contraintes de l’hygiène publique.
Ainsi les transformations urbaines à Paris sont essentiellement dues au choléra.
En l’absence de compréhension des mécanismes épidémiques du cholera qui se propage en réalité dans l’eau, et ignorant l’existence des bactéries, c’est l’air que l’on rend responsable jusqu’en 1883 de la maladie. Mais c’est en fait grâce aux travaux d’Haussmann en sous-sol avec la construction des égouts, la gestion de l’eau potable et des eaux usées que les grandes épidémies de choléra ont disparu dans la capitale.
Pour aller plus loin :
- AOC media : Coronavirus ou le retour à la normale https://aoc.media/opinion/2020/03/09/coronavirus-ou-le-retour-a-la-normale/
- Le Monde : Peste, choléra, tuberculose… les épidémies ont modelé nos villeshttps://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2020/03/30/comment-les-epidemies-ont-modele-nos-villes_6034868_4811534.html
Ndlr: intuition de l'air vicié
37 ans Permis B REZE (44400) France
Freelance Ouvert aux opportunités
Connu / "Simon Louvet, l’un des initiateurs de Transiscope" https://transiscope.org/premiere-journee-de-formation-reussie/
indépendan(c)(t)(e)(s)-freelance
Le projet nous a permis de développer des innovations technologiques majeure en open source
Le bus sémantique : cet outils d’agrégation permet une réactualisation automatique des données pour chaque initiative (agenda, annuaire, situation géographique…) dès la source mise à jour en les transformant en web sémantique¹
GoGoCartoJs : est une application web gratuite et open source pour visualiser des données sous forme cartographique. Elle est optimisée pour de large jeux de données, et propose un système de filtres avancé. N’hésitez pas à consulter la documentation pour la réutiliser !
SemViz : SemViz est une architecture d’interfaces web sur navigateur qui permet de faciliter la conception et la réalisation de celles-ci. L’objectif est de pouvoir obtenir l’interface en déclarant uniquement les composants de visualisation et les sources de donnée sémantiques.
6 Mois Pour La Bascule a retweeté
AkuoCoop @AkuoCoop 20 mars
"Une coquille protectrice couverte de tuiles solaires conçues par Akuo Energy..."
Découvrez en images le Pavillon de la France à l'Exposition universelle de 2020 à Dubaï http://www.lefigaro.fr/culture/2019/03/19/03004-20190319ARTFIG00045-decouvrez-en-images-le-pavillon-de-la-france-a-l-exposition-universelle-de-2020-a-dubai.php … via @Figaro_Culture
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Talents ...
L’ingénieur logiciel se considère comme un «architecte culturel» et a pour objectif de «niveler le terrain de jeu» entre la Silicon Valley et les jeunes communautés de couleurs. ... Né et élevé à Harbor City, en Californie, avec des parents ghanéens
...
Après avoir créé sa propre musique et assemblé les instruments sonores et instrumentaux en seulement 3 jours pour former un album complet, le technologue créatif travaille à la rédaction d’un livre sur les initiateurs récents, dont Kanye West; Robi Reed, un directeur de casting; et Edward Enninful, l'éditeur de British Vogue.
Avec la volonté d'utiliser tous ses réseaux pour habiliter les jeunes américains à avoir un impact positif sur leurs communautés, le génie non conventionnel de la technologie est déjà sur le point de devenir un leader pour la prochaine génération d'influenceurs et d'entrepreneurs.
46 min - Disponible du 16/08/2018 au 14/10/2018
Pour ce best of, nous vous proposons de revoir le meilleur des témoignages et débats de ces derniers mois ! Au programme, le témoignages du co-fondateur et directeur général de Blue Frontiers, Marc Collins - les problématiques liées au climat, le racisme, et la relation entre la Chine et le continent africain.
Découvrez ou redécouvrez l’un de nos invités marquants de l’émission de ces derniers mois : Marc Collins, co-fondateur et directeur général de Blue Frontiers. Il nous parlera des îles flottantes qui peuvent nous sauver de la montée des eaux.
Nous reviendrons ensuite sur des débats qui ont marqué l’actualité ces dernières semaines : les problématiques liées au climat, le racisme, et la relation entre la Chine et le continent africain.
Victor Dekyvère et Marie Bonnisseau clôtureront cette émission !
Présentation : Renaud Dély - Pays : France - Année : 2018
Transcription :
0:34 Renaud Dely / Crise climatique qui s'aggrave et derrière les discours volontaristes entendus dans les conférences internationales, très peu de changements concrets. Nos démocraties sont-elles incapables de prendre les décisions impopulaires qui s'imposent. Faut-il restreindre nos libertés pour sauver la planète ?
Place à un entrepreneur un peu fou qui veut installer des îles flottantes dans le Pacifique pour sauver les populations menacées par la montée des eaux :
Bonsoir Marc Collins. Vous êtes cofondateur et directeur général de Blue Frontiers. Et vous êtes né à Hawaï, vous avez été ministre du tourisme en Polynésie française, vous vivez toujours à Tahiti d'ailleurs,
Qu'est-ce que vous avez vu des conséquences du réchauffement climatique et de la montée des eaux sur ces îles du Pacifique ? Comment est-ce que concrètement, vous en percevez les conséquences ?
Marc C
Là où j'habite - l'île principale de Tahiti - je navigue entre là et New-York la plupart du temps, c'est surtout mon frère et ma famille qui habitent dans les atolls. C'est eux qui le perçoivent, on le voit de puis dix à quinze ans, c'est assez flagrant pour eux. Ils savent où était la ligne du rivage et où elle est aujourd'hui. On le voit au niveau des tempêtes qui sont de plus en plus fortes. Donc c'est une évidence en Polynésie pour ceux qui habitent sur les atolls. Malheureusement, ce n'est pas le cas pour tout le monde. Les autres ne s'en rendent même pas compte.
RD
On le mesure donc très concrètement, ce qui vous a amené d'avoir ce projet un peu fou mais ambitieux dont on va débattre dans un instant.
Votre empreinte digitale signé Marc-Antoine de Poret ?
...
lancer une expérience dans les îles Tuamotu d'îles flottantes destinées à terme à se positionner dans les eaux internationales.
...
Étude menée par le CNRS montre que 30% des îles de Polynésie française vont être touchées, voire submergées.
Meilleur moyen de lutter contre le réchauffement climatique ? Ou est-ce à l'inverse un constat d'échec car le niveau des eaux monte. Les COP sont inefficaces ?
MC
4:42
Ça dépend à qui vous posez la question. Je fais plus confiance aux glaciologues. C'est eux qui aujourd'hui peuvent estimer la vitesse à laquelle l'augmentation du niveau de la mer est en train de s'effectuer. Et il va beaucoup plus vite. Donc justement, c'est ce que montre ces images. Le gros souci, par exemple, l'étude du CNRS est basée sur celle de l'IPCC où on ne parlait pas encore de la fonte de l'antartique. Depuis, on a une science beaucoup plus précise, on a des modèles sur la fonte de l'antartique. Et la réalité est beaucoup plus difficile. Pour les Tuamoto. En Polynésie, on a pas mal d'îles qui sont des atolls bas, on parle de 2050. Mais pas la submersion. Attention !
Beaucoup de gens confondent : 'l'eau, elle monte pas si vite, je ne comprends pas. C'est le vent qui crée des vagues et parce que le niveau d'eau est plus haut, ça vient polluer les nappes phréatiques. Donc si on n'a plus d'eau sur ces petites îles, on n'a plus de vie. Ya plus de cocotiers, ya plus de culture, et on est obligés de partir. Donc les premiers réfugiés climatiques dans le pacifique ont commençé. Déjà aujourd'hui...
Claude Askolovitch
Ces réfugiés climatiques vont vers les plus grandes îles. À un moment donné, les îles flottantes que vous êtes en train de concevoir, pourront accueillir les populations de réfugiés ? Comment est-ce que ça va fonctionner ? Quelle est la technologie de cette arche de noé ?
MC
Elle commence à exister dans pas mal de pays. Eh, on va dire que les Hollandais ont démarré, la France a une grande base installée d'industriels qui sont très bons en infrastructures, en plateformes flottantes. Mais ça fait une dizaine d'années que de nombreux pays se posent la question. Pas seulement lié au réchauffement climatique, à la montée des eaux, mais vraiment, je vais vous donner un exemple : les éoliennes en mer du nord. Comment on met une éolienne ? avec des plateformes flottantes. Donc la technologie existe aujourd'hui. Absolument.
RD
Donc ça veut dire que concrètement, c'est à échéance de 2050...
MC
J'espère avant !
Notre objectif, c'est 2020, 2021 pour le premier pilote. Ce qu'on essaye de faire en Polynésie, c'est LE PREMIER PILOTE AU MONDE.
CA
On parlait tout à l'heure dans notre sujet d'îles de la taille d'un terrain de football. Ça ne va pas accueillir les populations d'atolls...
MC
Absolument.
CA
À terme, vous imaginez quoi ?
MC
C'est d'avoir une filière industrielle pour pouvoir les produire en très grande quantité. Et pas que pour la Polynésie. Mais pour exporter sur toute la planète.
Mme ???
Donc 200 - 300 personnes, c'est une expérimentation.
MC
C'est la partie scientifique les 200/300, c'est des scientifiques. On travaille avec l'université de Californie à Berkeley qui veut déjà un tiers de la surface que pour la recherche. C'est de la recherche fondamentale pendant une vingtaine d'années.
RD
Mais à terme, c'est d'en produire pour plusieurs dizaines de milliers de personnes ?
MC
Des millions de personnes.
RD
Donc ya une dimension un peu utopique, très ambitieuse dans votre projet, mais ya aussi une dimension philosophique, Caroline.
Caroline Broué
Oui, une dimension philosophique ET politique derrière, qui repose sur un mouvement créé dans les années 60 qui est le mouvement des libertariens. Issus à la fois de la droite du Parti Républicain ET de la gauche contestataire, un drôle de mélange. Mais qui porte une philosophie qui repose sur deux piliers essentiels : d'abord la liberté, la défense des libertés économiques. Et puis la défense des libertés individuelles. C'est pas un mouvement marginal. Il croît, il continue d'irriguer toute la pensée américaine et en particulier celle des Républicains. Et qui - en témoigne d'ailleurs l'importance de leur égérie qui est une philosophe et romancienne américaine d'origine russe - Ayn Rand - dont le livre principal "La Greffe" vient d'être traduit en français, est à la fois le livre préféré de Donald Trump et - d'après une étude de 1991 - le deuxième livre vendu et lu après la bible. Donc c'est dire quand même son importance. Ce qu'on peut dire de Ayn Rand, c'est qu'elle portait des idées comme celle que je vais citer :
"chaque homme existe pour lui-même. Il ne doit pas se sacrifier pour autrui, ni sacrifier les autres pour lui. Et c'est des idées que défend le systédéi ?? attitude dont vous êtes l'ambassadeur, il me semble, Marc Collins, puisque son confondateur souhaite que chacun - sur ces îles flottantes - crée ses propres règles de gouvernement. Alors, ça veut dire quoi édicter ses propres valeurs ? Est-ce que ça veut dire qu'on fait fi, qu'on s'affranchit des systèmes politiques traditionnels tels qu'on les connaît depuis toujours ?
MC
Ya deux phases dans notre projet. Je vais être parfaitement transparent sur ça. Blue Frontiers, la société que je représente est une société de droit privé donc à but lucratif fondée à Singapour par cinq cofondateurs. Et sur cette question du libertarianisme, on n'a pas de réunions où on se pose la question de gouvernance. POurquoi ?
Parce qu'avant de parler de gouvernance, de quel type de société on veut construire, il faut qu'il y ait une plateforme sur laquelle on puisse le faire. Donc au départ, vous avez tout à fait raison. En 2008, a été fondé le système ??? id??? institute. Et c'est vrai qu'à la tête, yavait deux jeunes de Stanford ??? Peter tigh ?? et Patric Freedman ??? Donc oui, ya une dizaine d'années, yavait une certaine philosophie à l'institut. Aujourd'hui, on ne parle pas de l'institut, on parle vraiment de Blue Frontiers qui veut d'abord construire la plateforme.
RD
Vous parlez d'abord business donc. Ça coûte combien ?
MC
Oui, non seulement vous ... on est en France, dans le territoire de la polynésie française, on ne parle pas parce que parler de libertarisme, c'est en haute mer. On est dans les 60 millions d'euros. C'est les estimations de nos ingénieurs Hollandais. On doit pouvoir faire la première plateforme.
CA
Celle de 200 à 300 personnes.
MC
Voilà
300 personnes, car on a besoin de tester toutes ces différentes technologies.
CA
à un moment donné, quand il s'agira d'accueillir de nouveaux réfugiés, de créer de nouveaux continents, qui décidera de qui a le droit de monter sur ces nouvelles plateformes ? Yaura une instance étatique, c'est vous qui déciderez ? Qui sera sauvé, qui montera sur vos plateformes ?
MC
Ce qui nous intéresse, c'est d'être la première société au monde qui aura la technologie pour après que ça soit les Nations Unies et leur département réfugiés ?? Nous on n'est pas là pour dire qui peut, qui a droit ou non.
CA
On parlait de votre famille tout à l'heure qui expérimente ce risque de voir la nappe phréatique polluée. À un moment donné, qui autorisera votre famille à quitter l'atolls qui est menacé pour aller sur une île ? Est-ce que c'est pas une question que vous devez vous poser ?
MC
On se la pose. Pour le cas du projet pilote, 300 personnes, même à ce niveau là ça se pose ! QUi sont les 300 personnes ? En polynésie, ce qu'on a après beaucoup de discussions avec la population, les jeunes, on a fini par dire "il faut absolument qu'un quart de la population soit des ingénieurs polynésiens. Ça ne sert à rien d'avoir un projet innovant où les polynésiens eux-mêmes ne s'impliquent pas.
RD
Yaura un coût pour s'installer quand même.
MC
C'est à conditions égales pour tout le monde, tout à fait.
RD
Merci.
11:28
RD
C'est dingue ce projets... Vous avez vu ça ?
... le réchauffement climatique a été au cœur des débats cet été. Beaucoup s'alarment de la multiplication des incendies, des épisodes caniculaires. Alors, face à l'urgence, faut-il IMPOSER des mesures coercitives pour changer nos comportements ?
Laure Daucy
Est-il déjà trop tard ? Est-il encore possible de stopper le réchauffement climatique ou est-ce qu'il est inexorable ?
Lucile Schmid, coprésidente de la Fondation Verte européenne
Il est inexorable, mais la question est "jusqu'où est-ce qu'on peut aller et donc le sujet, c'est comment limiter ce réchauffement climatique à 2°C - 2,5 °C
RD
2°C c'était l'objectif de l'accord de Paris à la COP21.
Laure D
OUi, en décembre 2015, et on sait que déjà à l'époque, la somme des contributions nationales qui avaient été faites par l'ensemble des États aboutissait à un réchauffement climatique de l'ordre de 3°C à 4,5°C.
Donc on voit bien - et par ailleurs on voit que depuis cet accord, les Etats Unis s'en sont retirés, et que ceux qui continent à en être partie prenantes n'appliquent guère les politiques, enfin n'ont par renforcé leur contribution nationale.
RD
Alors si ya nécessité de limiter ce réchauffement climatique LC, c'est d'abord parce qu'on a un certain nombre de chiffres qui démontre que il a tendance à s'accélérer ces dernières années, Claude, c'est votre chiffre du jour.
CA
Oui, 3, comme les 3 dernières années que nous venons de vivre qui ont été les plus chaudes de l'histoire de l'humanité. Et, François-Marie Bréon, on a compris on y est, à quoi va ressembler notre pays dans 25 ans ?
François-Marie Bréon, chercheur climatologue
Ha ben dans 25 ans, un été comme celui qu'on est en train d'avoir nous paraîtra tout à fait normal, voire peut-être même un petit peu frais. Et à ces échéances là, même un été de 2003, l'été de la canicule, beaucoup plus sérieuse que celle qu'on est en train de vivre, on est peut-être mieux préparés maintenant, donc si ça revenait, peut-être qu'on n'aurait pas 15000 morts, mais en tout cas, c'était quand même très désagréable à vivre, aussi bien pour les humains que pour la biodiversité, il ne faut pas l'oublier. Et donc, des étés de ce type là, on en aura d'autres.
Guillaume Sainteny, Consultant spécialiste des questions environnementales
Ya deux politiques qu'il faut bien distinguer, la politique d'atténuation qui consiste à limiter les cause du changement climatique, et la politique d'adaptation. Comme de toute façon aura un changement climatique dont on ne connaît pas encore l'ampleur, il faut d'ores et déjà s'adapter. Hors pendant très longtemps, on a négligé le volet adaptation par rapport au volet atténuation parce qu'on a cru pouvoir maîtriser le phénomène.
FMB
Ya une vraie prise de conscience. On a gagné sur le terrain médiatique. Les gens maintenant sont bien persuadés que ya le changement climatique et que c'est dû aux activités humaines. Je pense que ...
CA
Pardonnez-moi, mais on a un président des États Unis qui a expliqué pendant la campagne que le réchauffement climatique était une invention des chinois pour tromper ??? l'économie américaine.
FMB
Non, c'est pas vrai, il n'a pas dit ça. Il a dit au moment où il est sorti de l'accord de Paris "oui, ya changement climatique, mais ya pas de raisons que ce soit les États Unis qui fassent le plus d'efforts." Il dit que ya des choses qui sont plus importantes et que l'emploi des américains, c'est quelque chose qui est plus important que le changement climatique. Mais je crois que le problème, il est là. C'est que en fait, on tape sur Trump parce qu'il a dit des choses comme ça, mais je pense qu'on agit comme ça nous... C'est-à-dire que nous, on considère que l'économie de la France, c'est plus important. C'est-à-dire que ya des choses qui sont quand même plus importantes que de lutter contre le changement climatique.
RD
Vous évoquez la situation économique de la France, à ce sujet, ya des ministres, une secrétaire d'État auprès de Nicolas Hulot qu'on a vu déjà abondamment depuis plusieurs années d'intervalle, qui s'alarment, qui s'inquiètent.
CA
Oui, elle s'appelle Brune Pourson, elle est secrétaire d'État à la transition écologique - vous savez que Nicolas Hulot avait avant d'être ministre, un discours presque de gauche - eh bien, entendez Brune Pourson chez nos confrères de RTL, il y a au moins une ministre anticapitaliste au gouvernement.
Brune Poirson, Secrétaire d'État à la transition écologique
Cette économie sur laquelle il repose, le système capitaliste, comme aujourd'hui, on extrait toujours plus de ressources de la planète pour produire toujours plus de produits qui finalement vont finissent eux-même généralement au fond d'un trou, eh bien ce n'est plus le modèle économique qui convient.
CA
Guillaume Sainteny, pour sortir de la crise écologique et pour sauver l'humanité, il faut sortir du capitalisme ?
GS
La critique a été faite par la secrétaire d'état, ça ne me paraissait pas tellement une critique du capitalisme, mais plutôt une critique du consumérisme et de l'économie matérialiste. Eh, dans les années 70, yavait une chose qui était très présente dans la critique écologiste qui était l'interrogation sur les besoins. Eh est-ce qu'on a vraiment besoin de tout ce qu'on nous propose, est-ce qu'ya pas des choses superflues, etc. Et aujourd'hui, ce qui me frappe du coup, c'est que la critique écologique est toujours là, mais cette interrogation sur les besoins a disparu. On ne se pose plus tellement la question de l'auto-limitation des besoins.
CA
Est-ce que l'opinion publique dans un cadre démocratique, l'opinion citoyenne Guillaume Sainteny, va un jour réclamer de ses gouvernements ce que vous disiez, un fléchage des subventions vers les énergies propres, ou un fléchage des aides vers le train et pas vers l'automobile, à quel moment on va arrêter de se payer de mots, et on va arrêter de faire croire des gouvernements qui sont en train de changer des choses à la COP21 et qui ne pratiquent pas les bonnes ??? Et nous, on en parle sur un plateau, mais ya pas de demande de politique environnementale dans les élections.
GS
C'est vrai, je suis assez d'accord. C'est-à-dire que ya une prise de conscience je pense, tout à fait comme ça a été dit tout à l'heure. En revanche, je pense qu'il y a toujours une assez faible culture de la façon dont les choses sont reliées entre elles, c'est-à-dire les gens n'ont pas forcément conscience de ce qu'il faudrait changer - du lien par exemple entre la politique énergétique et le climat aujourd'hui, la politique agricole, etc. Donc ça, je prends un exemple très simple : l'histoire des limitations de vitesse à 80 km/h. L'argument de la diminution des consommations d'énergie et donc des émissions de CO2 aurait pu être très facilement brandi par le gouvernement, il ne l'a pas été.
RD
C'est la sécurité routière !
GS
17:56
Oui, hors ya des cobénéfices en matière de climat et de pollution de l'air aussi. Ça n'a pas du tout été mis en évidence, alors que pourtant, s'aurait été un renfort pour le gouvernement. Et moi, j'ai constaté autour de moi quand même des gens qui travaillent dans des parcs naturels régionaux - et qui donc sont des ruraux et donc qui circulent beaucoup en voiture - étaient contre cette mesure parce qu'ils on dit "mais nous, dans la vie quotidienne - ce sont des gens très sensibles à l'environnement - mais dans leur vie quotidienne, ça les bloque.
RD
Ils voient pas forcément le lien directement. On va passer aux moyens de s'adapter que vous évoquiez tout à l'heure. Cet enjeu là, Lucie Schmid, parce qu'il y a quand même des moyens, Laure, de s'adapter au réchauffement climatique inexorable mais qu'on peut limiter, et parmi ces moyens, ces outils potentiels, peut-être que les arbres peuvent nous aider ?
Laure Daussy
Oui, parmi les quelques pistes possibles, aurait les murs végétaux pour faire baisser la température dans les villes. Alors, les murs végétaux, vous savez ce que c'est, c'est un peu comme si on prenant un lopin de terre pour le mettre à la verticale avec plein de plantes dessus. Donc là, on a par exemple, l’œuvre du botaniste Patrick Blanc ?? Alors, il devrait se développer de plus en plus parce que les scientifiques estiment que ça fait baisser la température d'à peu près 3°C, donc c'est déjà ça.
Certains vont plus loin encore et il pourrait y avoir dans de futures habitations et les villes du futur, eh bien, eh des murs végétaux qui recouvriraient toutes les habitations. Et il n'y aurait pas seulement des plantes, mais aussi des arbres, des potagers, même des éoliennes. Bref, ce serait des villes autonomes qui permettraient aux habitants de manger avec ce qu'ils cultiveraient sur leurs propres habitations.
Alors, quelques immeubles de ce type existent déjà. C'est le cas à Taïwan, l'immeuble est en construction, il va être couvert de 25000 arbres. Et puis même bientôt en France, l'architecte Vincent Caillot?? a proposé à la ville d'Angers ce projet d'arboricole, une sorte d'arbre habité.
Alors, est-ce que la solution n'est pas là en fait, face au réchauffement climatique, de prendre les devants et de s'y adapter, finalement ?
Lucie S
Oui eh, c'est très bien cette adaptation, et c'est bien que la nature fasse sa place et que ça soit lié à l'architecture. Après, je n'ai pas l'impression qu'aujourd'hui le problème qu'on a c'est qu'on construit des mondes parallèles. C'est-à-dire que vous avez ce qenre d'immeuble, et à côté de ça, vous avez par exemple en Ile de france, ça va être la construction du Grand Paris. Vous avez une promotion immobilière assez débridée et une artificialisation des terres extrême. Donc, le sujet, c'est faire se rejoindre les mondes de façon à organiser cette possibilité de la transition écologique réelle. Parce que, après, je vais quand même à nouveau parler de social, la question, c'est "combien coûtera ce m2 ? Qui pourra y habiter ? À qui seront réservés ces quartiers ?" Alors, vous savez, on parle beaucoup d'écologie populaire et on dit qu'au fond, tout le monde a droit par exemple à une alimentation saine, je crois que ce n'est pas le cas aujourd'hui. Donc comment est-ce qu'on fait pour désenclaver en fait ces questions écologiques ?
RD
Claude
CA
Ce que nous vivons, c'était plus généralement du dérèglement climatique et les catastrophes environnementales vont-elles aider à accélérer, pas seulement la prise de conscience, mais la prise effective de nouvelles politiques ?
FMB
La prise de nouvelles politiques passe par une prise de conscience, je pense. Je pense que la prise de conscience est là. La question est de savoir quand on va décider que le climat s'est vraiment LA priorité ?
Aujourd'hui, on n'en est pas là.
RD
Est-ce qu'on a besoin d'une vraie grosse catastrophe écologique pour comprendre qu'effectivement ya urgence à agri ?
FMB
Ben, je n'en suis pas sûr parce que, même à l'été 2003 qui avait quand même été un choc dans l'opinion, si vous posez la question aux gens "vous avez le choix, soit vous arrêtez votre voiture l'été 2003, soit vous roulez avec votre voiture mais vous aurez un été 2003 tous les dix ans, ben les gens ils continuent avec leur voiture. C'est évident, la priorité, c'est quand même de pouvoir continuer à utiliser sa voiture ou aller à l'autre bout du monde en avion.
CA
Vous êtes climatologue, vous faites partie de ceux qui nous avertissez. Ce que vous venez de nous dire, comment faites-vous pour le dire sans être TOTALEMENT désespéré ? Parfois, on sent un désespoir chez vous ou chez Nicolas Hulot. J'aimerais savoir comment vous vivez ça. Vous savez ce qui est en train de se passer et vous en parlez presque légèrement en disant "ouiau, les gens sont pas d'accord".
FMB
Je ne le vis pas bien. Effectivement, moi, je suis inquiet, je ne vois pas de bonne solution. Je ne vois pas de solution confortable. Effectivement. Donc, quand je dis "peut-être qu'il faudrait arrêter les guerres individuelles, c'est pas de gaîté de coeur que je dis des choses comme ça. C'est parce que, à la fin, je dis que c'est la moins mauvaise des solutions. C'est-à-dire que si on laisse la liberté individuelle à tout le monde, les gens vont pas d'eux-mêmes arrêter d'aller en vacances à l'autre bout du monde parce que c'est vachement bien d'aller à l'autre bout du monde en avion. Et pourtant, c'est une VRAIE catastrophe pour le climat.
Guillaume Sainteny
On peut très bien avoir des solutions coercitives. D'ailleurs beaucoup de mesures d'environnement qui ont été prises depuis les années 60, sont des mesures coercitives. Vous avez 500 conventions internationales sur l'environnement dans le monde. C'est quand même considérable. Donc simplement, ces choses là ne sont pas suffisantes parce que les phénomènes avancent plus vite que le droit. Mais ça, c'est vrai dans presque tous les domaines. On fait les réformes toujours sur les problèmes d'hier et pas sur ceux de demain.
RD
ce sera le mot de la fin. Merci à tous
...
32:12
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Habiter plus habiter mieux : vivre dans un nuage
VIDÉO. Le Pavillon de l'Arsenal accueille une exposition sur le logement à Paris. Son objectif ? Mettre en avant des solutions architecturales innovantes concernant les habitats collectifs. En parallèle, des vidéos de présentations des projets ont été publiées par l'exposant.L'exposition, "Habiter plus habiter mieux", qui se tient au Pavillon de l'Arse (...)
Mooc Bâtiment Passif : Inscrivez-vous !
Fort du succès des deux premières sessions qui ont déjà réuni plus de 4 000 inscrits au total, le Mooc Bâtiment Passif ouvrira sa troisième session du 2 octobre au 13 novembre ! Vous pouvez vous inscrire dès maintenant pour participer à cette formation gratuite, et ainsi obtienir les clés pour vous lancer dans un projet de construction passif.S'inscri (...)
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