Héros du week-end, Taha Bouhafs est journaliste, c'est incontestable. Et d'abord juridiquement : il est salarié d'une entreprise de presse, le site Là bas si j'y suis. Il est militant des luttes sociales et contre l'islamophobie, c'est tout aussi incontestable. Il a récemment compté parmi les organisateurs d'une marche contre l'islamophobie.
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Militant n'est pas un gros mot. Un "militant" n'a pas seulement des convictions. Il "milite" pour ces convictions, il essaie d'en convaincre les autres. Et c'est incontestablement le cas de Taha Bouhafs. Il est vrai qu'il y a plusieurs manières de militer. On peut militer en affichant son militantisme (c'est le cas Bouhafs). On peut militer sans l'afficher, en laissant croire (voire en étant soi-même convaincu) qu'on ne milite pas, comme toute la galerie de journalistes militants qui se succèdent sur les plateaux de l'info continue. Quand Barbier tire d'un sondage où les pro-réforme des retraites sont minoritaires (43% contre 56%) la conclusion que ""les Français sont profondément convaincus qu'il faut passer à la retraite par points"", il milite. Il devrait dire : ""moi Barbier, suis profondément convaincu qu'il faut passer à la retraite à points"". Aphatie, Jeudy, Elkrief, Ferrari, Pujadas -je n'en finirais pas de tous les nommer- militent à longueur d'antennes.