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Sincèrement, on s'est planté. L’inconfort précède le changement, et cette discussion que j'ai eue avec Félicien (Biais Vert) est fortement inconfortable et absolument NÉCESSAIRE.
Je dis depuis 5 ans qu'on a 5 à 10 ans pour éviter le pire. Après 5 années de défaites (comment appeler autrement les victoires symboliques minimes que nous avons arrachées ?) et avec les appels alarmistes des scientifiques, on devrait être en train de paniquer, de revoir radicalement notre copie, de chercher des chemins de traverse. Il n'en est rien.
Cette vidéo est la discussion que je souhaite que nous ayons, collectivement. On ne veut pas culpabiliser qui que ce soit, mais bien nous encourager collectivement à faire mieux.
Je suis sûr que beaucoup d'entre vous vont se dire “oui, c’est bien gentil, mais du coup on fait quoi ?!!!” La semaine prochaine, on vous proposera notre plan ! En attendant parlez-en autour de vous !
Catégorie People et blogs 141 commentaires
Partager C'est Sympa il y a 2 heures
On est tous les deux super curieux de savoir ce que vous en pensez et allons lire avec attention vos commentaires ! Comme toujours, un pouce en l'air ça aide !
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Shauni Sen il y a 1 heure
Et une révolution Anarchiste? voire anarcho-"communiste"? Ce serait pas déconnant non?
Personne au pouvoir, plus de pouvoir. Des petites collectivités autogérées qui font la France (et autonomes sur certains points) et non une France faite de grandes villes. Des gens qui s'entraident, produisent et "consomment" local, avec l'apport des connaissances scientifiques écologiques. Sans hiérarchie, tou.te.s partageraient les mêmes intérêts, tou.te.s consommeraient juste ce qu'il faut. Etant donné qu'il n'y aurait plus d'économie capitaliste, plus de hiérarchie. Plus personne ne tenterait d'exploiter, de profiter, de manipuler les autres pour qu'iels produisent toujours plus. Tou.te.s s'entraideraient puisqu'on comprendrait bien vite que sans les autres, on fait pas grand chose, on est pas grand chose.
Ce serait pas une belle alternative ça? C'est pas ce qui nous sauverait tou.te.s de l'effondrement?
On s'éduquerait entre nous à la conscience écologique. On s'entraiderait pour changer ce qu'il faut changer. A notre échelle, collectivités entre collectivités. Et ça marcherait parce qu'on aurait personne au dessus de nous qui essaierait de tirer SON épingle du jeu en dépit de tou.te.s les autres. On doit justement s'inspirer de NDDL. Abandonnons l'Etat. Il est trop envieux, trop corrompu, trop impossible finalement. Gérer autant d'êtres humains, ça tient de quelle réalité?
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luc luck il y a 33 secondes
J’aimerai vraiment m’engager avec vous rejoindre des groupes d’action j’en ai envi et besoin contactez-moi si vous avez des infos : luchantre@orange.fr
Fyx il y a 1 heure
Merde j'ai eu la meme remise en question il y a 2, 3 semaines ...
Ps: le live avec l'école du chat noir ;)
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G D il y a 8 minutes
Oh non j'ai loupé le live j'étais pas au courant 😢
Ils en font un autre prochainement ?
Dariush Se Balade il y a 2 heures
Pas encore vue la vidéo. Donc, vous vous êtes plantés... et ça pousse?
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Widemore il y a 1 heure (modifié)
Manifester, pétitionner, prendre à parti les élus et les médias : ça ne sert à rien !
- Soit on fait de la désobéissance civile, on bloque l'économie, on investit les lieux de pouvoirs et on prend les choses en main.
- Soit on ferme sa gueule jusqu'à la prochaine élection, en prenant le risque qu'on se fasse enfler par le système une fois de plus.
Mais par pitié : arrêtons les mobilisations autorisées aussi futiles qu'invisibles ! Ça nous donne bonne conscience sans rien changer. C'est ce qu'il y a de pire à faire !
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iTz I PoTaToEs I il y a 1 heure
Widemore Ça a au moins le mérite de faire parler et d'étendre les revendications au plus grand nombre
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Widemore il y a 1 heure (modifié)
@iTz I PoTaToEs I Ça fait au moins 50 ans qu'on parle d'effondrement et d'écologie politique. Pourtant en France en 2018, on aura jamais autant pollué, jamais autant répandu de produits phytosanitaires, jamais eu autant de voitures, etc.
A quoi ça sert la prise de conscience si rien ne change ?
Personnellement, je pense que les gilets jaunes font plus pour le climat en militant radicalement pour l'horizontalité politique, contre l'oligarchie, que toutes les marches pour le climat et toutes les pétitions.
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Aux côtés d'ATTAC, de Mediapart, de Politis, de la fondation Copernic, et l'Université des Grands Voisins, débat "Les gilets jaunes : ouverture des possibles" avec la participation de plusieurs chercheurs, militants et gilets jaunes.
L'événement consistait à ouvrir un grand débat public et non institutionnel sur les questions soulevées par le mouvement : l’épuisement de la démocratie dite représentative, la globalisation et l’accroissement de l’inégalité sociale, la mondialisation et la déstructuration du territoire.
Catégorie Actualités et politique 251 commentaires
Transcriptilon :
...
assemblée des assemblée, démocratie directe ... enquête des sociologues pouvoir d'achat ... 8% des GJ prônent l'écologie 2% migrants ... capitalisme d'expulsion écologie sociale résistance convivialisme municipalisme libertaire désobéissance civile / légitimité des formes de résistance, rapport entre production et circulation des marchandises (on bloque par les flux) ... médiation a échoué, retour à l'essence de la démocratie n'anticipons pas, le pire ou le meilleur, écoutons, pensons ... la zad de nddl ... la clé est économique : toucher au coeur du pouvoir économique ... alternatives, réfléchir, comprendre comment ... monnaies locales complémentaires, en partant du bas ...
Organisation du débat :
Bertrand Dumenieu, Maurizi Gribaudi, Julien Perret, Michèle Riot-Sarcey, Alessandro Sarti.
la liste FNSEA-JA subit une défaite. C’est la Confédération paysanne qui prend la tête en 2019 de la chambre avec 39,61 % des suffrages. La FNSEA n’est pas loin avec 39,55 %. En troisième position, la Coordination rurale avec 20,84 % des suffrages.
Cette victoire de la Confédération paysanne pourrait changer la donne dans les discussions avec l’État et le département sur l’avenir agricole de la Zad de Notre-Dame-des-Landes.
Source : Ouest France. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/loire-atlantique-la-confederation-paysanne-prend-la-tete-de-la-chambre-d-agriculture-6213645
Photo : Le siège de la chambre d’agriculture de Loire-Atlantique.
L’air fétide du radicalisme rigide
Il y a environ un siècle, la célèbre anarchiste Emma Goldman était à une fête, quand un jeune homme la prend à part. “Avec un visage grave, comme s’il allait annoncer la mort d’un camarade,” l’homme lui dit “qu’il n’était pas très avisé de la part d’un agitateur de danser”. Selon lui, cela donnait une mauvaise image du mouvement révolutionnaire. Goldman était bourrée, et lui répondit grosso modo d’aller se faire voir. On dit de cette rencontre qu’elle est à l’origine de la phrase de défense célèbre de la joie et du jeu, souvent attribuée à Emma Goldman : “Si je ne peux pas danser, ce n’est pas ma révolution”. Mais il ne s’agissait pas seulement de danse. Pour Goldman, le conformisme et le contrôle de soi étaient inhérents aux mouvements radicaux eux-mêmes, et les militant.e.s étaient supposé.es faire passer leur “cause” avant leurs propres désirs. Un siècle plus tard, si les règles ont peut-être changé, quelque chose continue de traverser de nombreux espaces politiques, mouvements et milieux, en sapant leur puissance de l’intérieur.
...
Poussée à l’extrême, cette tendance génère une forme de sectarisme qui s’alimente par le simple fait d’avoir un discours sectaire.
...
Nous pensons que la rigidité disparaît en activant, en attisant et en intensifiant le pouvoir partagé, et en le défendant avec détermination et tendresse, en d’autres termes, en trouvant comment transformer nos propres situations, prendre soin les un.es des autres, s’écouter, expérimenter et lutter ensemble.
P.-S.
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https://joyfulmilitancy.com/
Le site de la zad de NDDL a produit une version brochure du texte.
Dispo aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Q2zWaw
Accueil > Textes > Communiqués extérieurs >
A tous les Gilets Jaunes. A toutes celles et ceux qui ne portent pas encore le gilet mais qui ont quand même la rage au ventre.
Cela fait désormais plus de six semaines que nous occupons les ronds-points, les cabanes, les places publiques, les routes et que nous sommes présents dans tous les esprits et toutes les conversations.
Nous tenons bon !
Cela faisait bien longtemps qu’une lutte n’avait pas été aussi suivie, aussi soutenue, ni aussi encourageante !
- Encourageante car nos gouvernants ont tremblé et tremblent encore sur leur piédestal
- car ils commencent à concéder quelques miettes.
- car nous ne nous laissons désormais plus avoir par quelques os à ronger.
- car nous apprenons toutes et tous ensemble à nous respecter, à nous comprendre, à nous apprécier, dans notre diversité. Des liens sont tissés. Des modes de fonctionnement sont essayés. Et ça, ils ne peuvent plus nous l’enlever.
- aussi, car nous avons compris qu’il ne faut plus nous diviser face à l’adversité. Nous avons compris que nos véritables ennemis, ce sont les quelques détenteurs d’une richesse immense qu’ils ne partagent pas : les 500 personnes les plus riches de France ont multiplié par 3 leur fortune depuis la crise financière de 2008, pour atteindre 650 milliards d’€ !!! Les cadeaux fiscaux et sociaux faits aux plus grandes sociétés s’élèvent également à plusieurs centaines de milliards par an. C’est intolérable !
- enfin, car nous avons compris que nous étions capables de nous représenter nous mêmes, sans tampon entre les puissants et le peuple, sans partis qui canalisent les idées à leur seul profit, sans corps intermédiaires davantage destinés à amortir les chocs, à huiler le système, plutôt qu’à nous défendre.
Nous pleurons aujourd’hui les victimes de la répression, plusieurs morts et des dizaines de blessés graves. Maudits soient ceux qui ont permis cela, mais qu’ils sachent que notre détermination est intacte, bien au contraire !
Nous sommes fiers de ce chemin accompli si vite et de toutes ces prises de conscience qui sont autant de victoires sur leur système écrasant.
Et nous sentons très bien que cette fierté est partagée par énormément de gens.
Comment pourrait-il en être autrement, alors que ce système et ce gouvernement qui le représente n’ont de cesse de détruire les acquis sociaux, les liens entre les gens, et notre chère planète ?
Il nous faut donc continuer, c’est vital. Il nous faut amplifier ces premiers résultats, sans hâte, sans nous épuiser, mais sans nous décourager non plus. Prenons le temps, réfléchissons autant que nous agissons.
Nous appelons donc toutes celles et ceux qui partagent cette rage et ce besoin de changement, soit à continuer à porter fièrement leur gilet jaune, soit à l’enfiler sans crainte.
Il faut désormais nous rassembler partout, former des assemblées citoyennes, populaires, à taille humaine, où la parole et l’écoute sont reines.
Des assemblées dans lesquelles, comme à Commercy, chaque décision est prise collectivement, où des délégués sont désignés pour appliquer et mettre en musique les décisions. Pas l’inverse ! Pas comme dans le système actuel. Ces assemblées porteront nos revendications populaires égalitaires, sociales et écologiques.
Certains s’autoproclament représentants nationaux ou préparent des listes pour les futures élections. Nous pensons que ce n’est pas le bon procédé, tout le monde le sent bien, la parole, notre parole va se perdre dans ce dédale ou être détournée, comme dans le système actuel.
Nous réaffirmons ici une fois de plus l’absolue nécessité de ne nous laisser confisquer notre parole par personne.
Une fois ces assemblées démocratiques créées, dans un maximum d’endroits, elles ouvriront des cahiers de revendications.
Le gouvernement a demandé aux maires de mettre en place des cahiers de doléances dans les mairies. Nous craignons qu’en faisant ainsi nos revendications soient récupérées et arrangées à leur sauce et qu’à la fin, elles ne reflètent plus notre diversité. Nous devons impérativement garder la main sur ces moyens d’expression du peuple ! Pour cela, nous appelons donc à ce qu’ils soient ouvert et tenus par les assemblées populaires !
Qu’ils soient établis par le peuple et pour le peuple !
Depuis Commercy, nous appelons maintenant à une grande réunion nationale des comités populaires locaux.
Fort du succès de notre 1er appel, nous vous proposons de l’organiser démocratiquement, en janvier, ici à Commercy, avec des délégués de toute la France, pour rassembler les cahiers de revendications et les mettre en commun.
Nous vous proposons également, d’y débattre tous ensemble des suites de notre mouvement.
Nous vous proposons enfin de décider d’un mode d’organisation collectif des gilets jaunes, authentiquement démocratique, issu du peuple et respectant les étapes de la délégation.
Ensemble, créons l’assemblée des assemblées, la Commune des communes.
C’est le sens de l’Histoire, c’est notre proposition.
VIVE LE POUVOIR AU PEUPLE, PAR LE PEUPLE, ET POUR LE PEUPLE !
Si vous êtes intéressés par notre démarche, nous proposons que l’assemblée des assemblées se tienne le samedi 26 janvier à 14h à Commercy (ou endroit proche, selon la disponibilité des lieux).
L’ordre du jour, le lieu, et les modalités pratiques seront bientôt annoncés sur sur la page Facebook "Les Gilets Jaunes de Commercy " : https://www.facebook.com/Les-Gilets-Jaunes-de-Commercy-440617629803047/
https://www.youtube.com/watch?v=GB1-Sg4jt7Y
[https://manif-est.info/Second-Appel-des-Gilets-Jaunes-de-Commercy-L-assemblee-des-assemblees-895.html]
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Tranche d'Anar, compile sur la ZAD 10/04/2018
by Tranche d'Anar avec des amies
Publication date 2018-04-10
Usage Attribution-Noncommercial-Share Alike 3.0
Topics Tranche d'Anar, Radio Air Libre, NDDL, ZAD, violence policière
Language French
L'équipe de Tranche d'Anar n'a pas été au studio pour cette émission, nous l'avons préenrégistrée, et nous avons volé gentiment des morceaux sonores de Radio Klaxon et Radio Zinzine. Merci à tout le monde!
L'émission sera/ a été sur l'antenne de Radio Air Libre à Bruxelles le 11 avril 2018 à partir de 20h30.
Identifier 20180404Tranche_201804
Scanner Internet Archive HTML5 Uploader 1.6.3
Connu / https://twitter.com/KlaxonRadio/status/983828409707937792
Depuis 10h du matin, plus de 200 personnes se sont rassemblées dans et devant les locaux de la DDTM pour obtenir des baux pour les projets, la transparence du diagnostic foncier, une plateforme de répartition équitable des terres et des garanties sur le plan écologique. 3 banderoles ont été disposées sur la façade de l’immeuble « ZAD-NDDL, on est là pour un bail ! », « Pour un bocage sans glyphosate ! », « Pour l’accès à la terre : répartition équitable ». Une délégation du mouvement devait être reçue et l’a été à 9h30. Des habitant.e.s, paysan.ne.s de la zad et soutiens sont directement allés échanger dans les bureaux avec les employé.e.s de la DDTM sur la précarité dans laquelle l’absence d’engagement de l’Etat les maintient.
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[BON A SAVOIR] Couloir à Camions et urbanisations futures
Posté dans BON A SAVOIR, GCO EN IMAGES, IMAGES, Vinci
Une video qui montre comment le GCO attirera + de camions mais aussi + de béton avec des immeubles qui pousseront comme des champignons.
Avec un bénéficiaire sur tous les plans : la multinationale VINCI !, soutenue par les dirigeants de l’Eurométropole et de la CCI
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Étiquettes:Couloir à camionseurométropolerequalification A35Strasbourgvinci
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« Je me suis radicalisé après la loi Loppsi 2, qui interdisait de vivre dans un véhicule [la disposition a depuis été invalidée par le Conseil constitutionnel]. J’ai souvent le sentiment que tout ce que je fais est illégal. Vivre en camion, aller faire de la récupération dans les poubelles de supermarché, échanger des graines. J’ai du mal à comprendre ce fonctionnement absurde de notre société. »
Politiquement, leurs convictions sont bien éloignées d’autres composantes de la lutte, notamment de certaines associations comme l’Acipa (les riverains opposés au projet d’aéroport) ou le céDpa (Collectif des élus doutant de la pertinence de l’aéroport), qu’ils jugent trop « citoyennistes ». « Ils croient encore en la parole de l’État, veulent obéir à leurs règles alors qu’on voit bien que cela ne mène nulle part », poursuit Carlo. Les habitants de La Grée déplorent aussi l’hypocrisie de ces associations, qui les auraient trompés lors de la libération de la route D281, dite « route des chicanes ». En échange du démontage des cabanes, on leur avait promis qu’ils pourraient les reconstruire plus tard. « Mais au dernier moment, ils ont ajouté une condition : la reconstruction en hameau et pas en habitat éparpillé, pour éviter le “mitage” des campagnes. En réalité, ils nous ont instrumentalisés et ne respectent pas vraiment les six points du texte pour l’avenir de la Zad. »
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« Nos modes de vie sont totalement incompatibles avec la loi telle qu’elle existe »
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La Zad représente pour eux un espace de liberté et d’expérimentation, un interstice au sein d’une société dans laquelle ils ne trouvent pas leur place. Où iront-ils si jamais elle disparaît ? « Le gouvernement assure qu’il a écrasé les vilains radicaux et rétabli l’État de droit. Mais ce n’est pas fini, nous sommes toujours là et nous occuperons jusqu’au bout », poursuit Carlo. « On nous demande souvent pourquoi on ne veut pas se légaliser. Ce n’est pas qu’on veut pas, c’est qu’on ne peut pas. Nos modes de vie sont totalement incompatibles avec la loi telle qu’elle existe. Il faudrait que nous changions totalement notre façon de vivre. C’est impossible », enchérit Michelle. Pour illustrer son propos, elle désigne la cuisine collective qui nourrit les gens de la ferme, qui serait immédiatement fermée si un inspecteur d’hygiène venait y mettre son nez. Lorsqu’on lui rétorque que les normes ont été imposées pour éviter la propagation des germes et maladies, elle répond : « Toutes les normes n’ont jamais empêché d’avoir des épidémies de gastro dans les cantines qui les respectent. Dès que les gens vivent en grands collectifs, il y a toujours des risques. »
« On se réapproprie des questions essentielles de notre vie »
Carlo évoque l’autogestion, une philosophie partagée par beaucoup de zadistes et plus particulièrement à La Grée.
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Environ 150 personnes se sont retrouvées à Notre-Dame-des-Landes pour la première réunion publique de la nouvelle association « NDDL, poursuivre ensemble », fondée par des anciens de l’Acipa.
Après la dissolution, dans la douleur, au mois de juillet de l’Acipa, 7 anciens dirigeants ont souhaité relancer l’aventure, en créant cet été une nouvelle association nommée « NDDL, poursuivre ensemble ».
Objectif : aider à pérenniser les projets viables sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes, ceux notamment qui ont déposé en préfecture des convention d’occupation précaires. Mais également, soutenir les autres luttes contre les grands projets inutiles et imposés comme le Grand contournement ouest de près de Strasbourg. Enfin, la nouvelle association se donne pour but de préserver sur le long terme la biodiversité sur l’ensemble de la zone humide, et de lutter contre l’extension des exploitations agricoles existantes.
De l’Acipa, les membres fondateurs n’ont pu récupérer ni le fichier d’adhérents, ni le site, ni la lettre d’information.
Source : FR3 Pays-de-la-Loire
Lire aussi : À Notre-Dame-des-Landes, l’Acipa se saborde tristement
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REJOIGNEZ LA ZAD LES 29 ET 30 SEPTEMBRE POUR "TERRES COMMUNES"
zad.nadir.org/IMG/pdf/terres_communes_tract_web.pdf
Un film de Jonas Marpot avec le comité de soutien Défendre Habiter la ZAD
Lecture du texte "Nos cabanes" de Marielle Macé, par July Collignon
Retrouvez le texte dans son intégralité ici:
aoc.media/fiction/2018/04/01/nos-cabanes
Extraits sonores avec Geneviève Pruvost, Edwy Plenel, Jade Lindgaard
Musique de Piano Chat - Nous y perdrons un peu
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Depuis plusieurs décennies paysan.ne.s et voisin.e.s s'organisent contre le projet d'aéroport et pour la défense du bocage.
Depuis 2007 suite à l'appel des historiques, de nouveaux habitant.e.s s'organisent pour y inventer d'autres formes de vies.
En Janvier 2018, le premier ministre annonçait l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
En Avril et Mai, l'État menait la plus grosse opération de police depuis 1968 contre les personnes qui avaient choisi de construire leurs habitats sur place pour s'opposer à l'aéroport, alors qu'il n'allait pas construire d'aéroport.
Extrait de la tribune 'Défendre d'autres manières d'habiter':
"La ZAD, c'est aussi l'aventure de ses constructions. Ce sont des corps de ferme rénovés lors de grands chantiers collectifs, de nouveaux hangars agricoles aux charpentes impressionnantes ; c’est aussi la force poétique des nombreuses cabanes dans les arbres, au milieu d’un lac, au coin d'une friche, ou d'un champ ; c’est aussi la présence d’habitats légers ou nomades, camions, caravanes, yourtes qui complètent ce paysage habité.
Hors-norme, multiples, divers, poétiques, adaptés, bidouillés, légers, sobres, précaires, faits de matériaux locaux ou de réemploi, en terre, en bois, en paille ou en récup, ces constructions répondent à leur échelle aux enjeux écologiques et énergétiques, à rebours du monde que l’industrie du béton et de l’acier est en train de construire partout sur la planète. Elles sont aussi le résultat d’une inventivité architecturale, manuelle, bricoleuse et créative, favorisée par la stimulation collective de la ZAD, poussant les gens, habitués ou débutants, à se réapproprier l’acte de construire. La multiplicité des formes construites montre des possibilités d’habiter et de bâtir hors des logiques foncières et immobilières basées essentiellement sur la spéculation qui laissent peu de latitude aux habitants et aux architectes pour proposer des solutions alternatives.
Qui a traversé ce territoire, qui a participé à ses chantiers, sait la valeur des forces qui ont pu rénover ces fermes et construire ces cabanes. Car bien loin de l'image autarcique véhiculée à son encontre, la ZAD est un espace de passage, d'échange, un lieu qui fait école ; école de la vie, mais aussi école de l’habiter et du bâtir.
Ce qui s’y joue, c'est l'invention d'un vernaculaire contemporain fait d'enjeux mondiaux et de matériaux locaux. Ce qui s’y joue, c’est aussi la défense d’un patrimoine vivant issu d’une lutte solidaire qui ouvre nos imaginaires."
Blessée et meurtrie, la zad est toujours là.
Prête à ouvrir d'autres horizons dans un monde qui s'emmure.
Rejoignez-la ce 29&30 septembre et aux milles occasions que vous saurez saisir.
zad.nadir.org/spip.php?article6048
On y parlera notamment des habitats samedi à 18h30
18H30 COMBAT POUR LES HABITATS - Ferme de Bellevue
Alors que, de région en région, de nouvelles manières d’habiter se cherchent, les vagues d’expulsion du printemps ont écrasé une partie de la richesse unique du territoire de la zad en terme d’architecture autonome et expérimentale. Certains des habitats légers préservés pourraient être de nouveau menacés dans les mois à venir. Alors que le Plan Local d’Urbanisme lié à la zad est en cours d’élaboration, un autre des combats de la rentrée sera lié au maintien de la possibilité de bâtis inventifs et auto-construits.
Pour plus d'informations:
Le site historique de la ZAD et de ses occupant.e.s
zad.nadir.org/
Nouvelles mensuelles des "battements du Bocage"
zadibao.net/
Un panorama des diverses façons d'envisager la vie et la lutte à travers la ZAD
mediapart.fr/studio/panoramique/la-zad-ca-marche-ca-palabre-cest-pas-triste
La tribune fondatrice du comité de soutien Défendre Habiter
blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/060418/comme-la-zad-de-notre-dame-des-landes-defendons-dautres-manieres-d-habiter
Zad et attachements
blogs.mediapart.fr/defendrehabiter/blog/260518/pour-une-inscription-de-la-zad-de-nddl-et-de-ses-habitats-lunesco
Des nouvelles des Zad de Hambach et Kolbsheim actuellement sous fortes pressions répressives
reporterre.net/A-Kolbsheim-la-mobilisation-ne-faiblit-pas-contre-le-GCO-de-Strasbourg
reporterre.net/A-Hambach-les-batailles-de-l-esprit
Article du film sur le blog de mediapart:
blogs.mediapart.fr/defendrehabiter/blog/260918/faire-des-cabanes-dans-un-monde-abime-video
2 Comm.
ciupekIl y a 1 jour
bravo :-) très belle vidéo ! touchante et rayonnante, éclairante, véritable phare sur un chemin parfois sombre, notre dame des landes :-) vive la vie, je ne serai pas sur place avec vous mais depuis l'auvergne mon cœur vous accompagne ! ACTION :-)
Patrick ArnaudIl y a 15 heures
Les chercheurs, lorsqu'ils ne sont pas dans leur laboratoire, lorsqu’ils ne portent pas une blouse blanche, sont considérés comme des fauteurs de troubles.
Si l’initiative NDL a été méthodiquement écrasée, rasée et niée par l'État et les représentants du monde libéral ce n'est pas pour rendre un territoire désormais sans projet d'aéroport à leurs propriétaires, c'est parce que cette expérience représente un véritable danger pour l'ordre établi et qu'elle porte en elle un souffle de libération et de subversion.
Comment tous ces gueux ont-ils pu survivre aussi longtemps sans la grande distribution, sans le Loto et les différents jeux de grattage pour dépenser leur RSA, sans BFM et sans TF1 pour avoir les idées claires ??? Ah ! Finalement, ce ne sont peut-être que des assistés, des vrais fainéants, des parasites de notre société...
Eh bien non, ma bonne dame, ce sont des prospecteurs, des précurseurs, des novateurs dont les noms seront cités dans quelques décennies comme l'ont été ceux des résistants, toujours honorés trop tard par ceux-là même qui ont œuvré pour la fin de leurs agissements incompris, voire pour leur mort.
Cinq mois après l’évacuation partielle de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, ses habitant·e·s appellent leurs soutiens à revenir sur la zone les 29 et 30 septembre afin de défendre l’usage collectif des terres. Pour la chercheuse Sarah Vanuxem, la propriété de la terre peut se fonder en droit sur la faculté d’habiter.
...
ils ont un « droit à l’existence » même s’ils n’ont pas la « propriété territoriale ». Surtout s’ils ont pris soin de la terre et ont permis à l’État de respecter les lois et les règlements qui lui incombent. Celui qui est incontestablement privilégié par rapport à une terre, parce qu’il en est le dénommé « propriétaire », ne saurait, dans cette vision, méconnaître entièrement le droit de la communauté des habitants sans titre.
->
Faire des Cabanes
from Jonas M. on Vimeo
https://vimeo.com/291501146
ZADixGCO @ZADixGCO 2 h il y a 2 heures
I added a video to a @YouTube playlist http://youtu.be/0S4ut9Prpf0?a ZAD-Zone Autonome Déterminée
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"
ndlr : surtout sur nddl avec en fond musical le chant belaciao / liberté
Cet article de Didier Brisebourg sur la ZAD de Notre Dame des landes doit donner lieu à débat.
Pourquoi le gouvernement a-t-il un tel acharnement à détruire la ZAD ?
...
A moins qu’il ne s’agisse que d’une vengeance, de l’exercice d’un ressentiment de la part d’hommes et de femmes au pouvoir qui se croient investis d’une mission quasi-divine de détention exclusive de la vérité et de la légitimité. Reconnaissons que nos institutions facilitent grandement des dérives violentes de la part de telles personnages au pouvoir. Les contre-pouvoirs sont totalement insuffisants et les institutions protègent davantage les gouvernants des gouvernés que les gouvernés des gouvernants.
Les élus du Tarn applaudissent, les opposants du collectif @PasAutoroute rappellent que "DUP ne vaut pas réalisation" en citant #NDDL
“Vous n’entendrez plus parler de Notre-Dame-des-Landes.” C’est le verdict péremptoire de Gérard Collomb le 18 mai 2018, alors que se déroule ce qu’il pense être la dernière journée d’expulsion de la zad.
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Malgré les 2.500 flics, les drones, les blindés, les millions d’euros dépensés dans l’opération, malgré la préfète, les fiches et les Conventions d’Occupation Précaires, nous sommes encore là. Et nous avons pris la petite phrase de Collomb comme un défi à notre espérance.
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ZADIBAO – journal bimensuel en ligne – veut vous parler de ce qui malgré l’abandon du projet et les expulsions de ce printemps persiste ici : des mondes qui s’épanouissent sur ce territoire, des pensées qui s’y construisent, des paris qui s’y tentent, mais aussi des enjeux auxquels nous sommes confrontés, que ce soit dans le bocage ou plus largement dans la région nantaise.
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ZADIBAO, c’est un infime détournement du mot chinois « dazibao », qui désigne dès l’époque impériale les journaux muraux, souvent illégaux et spontanés, écrits par les habitants mécontents et placardés pour être lus par les passants.
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Isabelle Stengers, philosophe, enseignante à l'Université Libre de Bruxelles et Serge Gutwirth, juriste, professeur à la faculté de droit et à la criminologie de Vrije Universiteit Brussel analysent la situation à Notre-Dame-des-Landes. «Là-bas, on a appris à s’attacher au lieu où l’on habite et à en faire un lieu d’hospitalité pour celles et ceux qui passent – quitte à décider de rester – parce qu’ils aspirent en effet à changer de mode de vie».
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Un spectre hante le monde d’aujourd’hui, celui des «communs» dont l’éradication correspond avec l’impératif sacré de la modernisation, avec l’industrialisation qui absorbe ceux qui ont été séparés de leurs moyens de vivre et la colonisation qui détruit ainsi la culture vive des peuples « à civiliser ». De fait, ce qui nous semble aujourd’hui «normal», l’individu isolable, pour qui la propriété est synonyme de liberté, de droit de faire, sans scrupule mais en toute sécurité juridique, ce que la loi et les juges n’interdisent pas, est une bizarrerie anthropologique au vu de la multiplicité des manières éco-sociales de «faire commun» qu’ont cultivées les peuples partout sur terre. Et un large mouvement se dessine aujourd’hui qui plaide pour une renaissance des communs en tant que manière de répondre au ravage de la terre mais aussi de nos modes de faire société (2). Nous préférons quant à nous parler de «résurgence», de ce qui revient après éradication ou destruction, pour souligner que ce qui tente de faire retour le fait dans un milieu hostile, où prévalent le droit des propriétaires (qu’ils soient individus, entreprises ou États) et les habitudes apprises d’attendre du progrès qu’il répare ce que nous détruisons.
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De respecter ce milieu où s’apprennent des modes de vie que l’on dit «alternatifs», sachant que les nôtres nous condamnent à détruire la majeure partie des vivants terrestres et, lorsque nous devrons reconnaître qu’«il n’y a plus d’autre choix» », à nous résigner à la folie irresponsable qu’on appelle «géoingénierie».
Frédéric Mas présente un point de vue intéressant mais cantonné à une vision juridique partiale.
En effet, il élude un point essentiel : sans les zadistes, les terres et la zone humide auraient été perdues pour un aéroport. Ainsi ils ont acquis un droit à poursuivre l’expérimentation. C’est un point d’autant plus précieux qu’il contribue à un Commun bien plus important: celui du climat, en amenant des pratiques de vie émettant nettement moins de gaz à effets de serre.
Conclusion : tout ce qui empêche les zadistes de poursuivre une expérimentation cadrée mais pas étouffée, sera étiqueté climaticide (ou écocide). Ce terme désignant toute personne qui aura arrêté ou retardé la mise en œuvre des mesures conservatoires pour rester en deçà de 1,5°C de réchauffement climatique à la fin du siècle.
C’est MAINTENANT que ces mesures conservatoires à la hauteur de l’enjeu doivent être décidées collectivement et mises en œuvre sans délai.
Où sont-elles listées et datées, partagées par le plus grand nombre ?
À ma connaissance, il n’y a qu’une ébauche et c’est tout : https://wp.me/p7HNdj-2x
Merci d’apporter votre pierre à l’édifice au lieu de chercher des noises à des zadistes sans doute bien imparfaits mais qui au moins ont stoppé un grand projet inutile imposé, eux.
‘les problèmes du 21ème siècles ne se règleront pas avec un droit du 20ème…’