Notre Projet
Pourquoi ?
Aujourd’hui, les conditions d’habitabilité de notre planète sont gravement altérées et la vie sur Terre est menacée. La nôtre comme celle de l’ensemble des membres de la grande famille du vivant. Notre empreinte écologique a dépassé la biocapacité de notre planète depuis 50 ans et nous fonçons toujours plus vite vers un certain nombre de crises. Au lieu de freiner pour amortir certains chocs, nous accélérons vers une situation inconnue, un avenir instable. La civilisation extractiviste-productiviste-consumériste, suicidaire et écocidaire, qualifiée de « thermo-industrielle », est sur le point de s’effondrer (Meadows et al, 1972).
Il reste peu de temps pour préparer la résilience, afin d’anticiper les chocs qui arrivent. Il nous appartient d’ériger le respect du Vivant comme nécessité et priorité absolues.
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N’attendons pas la fin de notre monde pour en inventer un nouveau. Nous pouvons le faire sans attendre, sans demander l’autorisation à personne.
Soyons lucides ! Cessons d’essayer de changer le système, changeons DE système.
C’est à nous citoyennes et citoyens d’écrire ensemble une nouvelle histoire !
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Quoi ?
Écovillages, Écolieux, Tiers-lieux, Fermes bio, AMAP, Recycleries et Ressourceries, Coopératives, Écoles alternatives, Cafés associatifs, Accorderies, Monnaies locales, SEL, Assemblées citoyennes, etc… De multiples initiatives représentant des véritables alternatives concrètes existent déjà dans les territoires. Ce sont les embryons, les bourgeons, les îlots d’un monde nouveau. C’est à l’échelle locale qu’il nous appartient d’organiser notre résilience commune dans les domaines hydrique, alimentaire, sanitaire, énergétique, sécuritaire, économique et financier. C’est également à l’échelle territoriale de « biorégions » qu’il nous nous appartient de bâtir un fonctionnement sociétal alternatif.
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Notre mission
L’Archipel du Vivant est une ONG qui vise à développer la résilience locale et à faciliter la coopération entre les initiatives alternatives afin de faire émerger une nouvelle société au service du Vivant, libérée de tout rapport de domination et réellement démocratique.
En tant qu’ONG, L’Archipel du Vivant est une association à but non lucratif, au service du bien commun, qui ne relève ni de l’État, ni d’institutions internationales. Notre indépendance financière et politique est sacrée.
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Les 3 ambitions du projet
- Réunir et rendre accessible les informations utiles sur le monde alternatif : sur ce site ressources (rubriques « S’informer », « S’immerger » et « S’investir »)
- Interconnecter les acteurs alternatifs dans les territoires – à l’échelle biorégionale – dans la perspective d’une résilience locale, collective et systémique
- Répondre aux différents besoins des acteurs alternatifs dans l’optique de consolider ce nouveau monde
Nos 5 principes de base et nos 10 engagements (non négociables !)
- Radicalité et vision systémique
- Lucidité
- Révolution créatrice
- Inspiration et indépendance
- Responsabilisation et auto-gestion
NOS 10 ENGAGEMENTS
- Agilité (Rester humbles, accueillir les critiques, accepter l’erreur, continuer à apprendre)
- Bienveillance (Coopérer, accorder notre confiance, chercher à comprendre sans jugement, cultiver la gratitude)
- Optimisation (Se baser sur les initiatives existantes. Faciliter sans prendre la place)
- Diversité (Favoriser la diversité (origine, profil, expérience) et en faire une force)
- Altruisme (Servir le bien commun, faire passer l’intérêt du projet et celui du collectif avant l’intérêt individuel)
- Courage (Accepter la réalité – même négative – et composer avec, rester souple, cultiver sa résilience)
- Efficience (Avoir un maximum d’impact avec un minimum de moyens)
- Qualité (Privilégier la qualité à la quantité, produire du contenu accessible, compréhensible et utile)
- Audace (Réaliser ce qui est nécessaire, vital et non ce qui est à priori « possible » ou pas)
- Cohérence (Être authentiques et aligner nos actions et relations avec notre vision du monde. Lutter particulièrement contre les rapports de domination)
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Notre Équipe
Notre équipe noyau
- Mathieu Kuntz, Sorcier des transformations souhaitables, Co-fondateur, Il parcourt la France pour partager, rencontrer, faciliter et transmettre. Sa mission principale ? Sensibiliser et former les jeunes (de 10 à 25 ans) aux grands défis de notre époque afin de les transformer et d’en faire des militant·e·s engagé·e·s au service du Vivant et d’un monde nouveau.
- François Perrin, Lent-vivant, post-croissant, convivialiste, Ambassadeur et couteau-suisse. Il rencontre des personnes qui œuvrent dans les alternatives (podcast « vivants). Il recrute des contributeurs·trices, trouve des sujets inspirants, anime des communautés en ligne. Il visite des lieux alternatifs ruraux pour y tisser des liens et enrichir notre réseau. Il est bénévole sur des festivals, des chantiers participatifs et vit de façon semi-nomade.
- Jean-Christophe Anna, Rebelle amoureux du vivant & Utopiste éclairé, Co-fondateur et Coordinateur du projet. Il partage son temps entre la ville pour y voir ses enfants et la campagne pour découvrir des initiatives alternatives et les interconnecter à l’échelle des territoires afin de créer des biorégions. Il participe à de nombreux événements engagés et partage sa vision dans le cadre de conférences « augmentées ». Le paradis ? Sa Tiny house !
Notre archipel de contributrices et contributeurs
- Julien Leroux, Citoyen du monde aspirant à une société respectueuse du vivant
- Benoit Bride, Ingénieur énergie et permaculteur
- Hugo Mairelle, Illustrateur, Graphiste et Plasticien
- Maxime Giordano, Fédérateur et Co-fondateur du FIFES
- Tom Howells, Designer et Compositeur. Il a créé notre logo
- Véronique Helmlinger-Rauner, Ouvreuse des portes de l’espérance
- Nadège Perino-Chinchin, Exploratrice autodidacte en quête de lumières sur le monde
- Virginie Humbrecht, Illustratrice engagée
- Sundari Giordano, Formatrice, illustratrice et co-fondatrice du FIFES
- Moko, Révolté épris de justice sociale et écologique
- Isabelle N, Fée du Vivant et Sorcière des éléments
- Catherine Rivera, Allumeuse de corps, de cœurs, d’esprits et d’âmes
- 1011, Artiste contemporaine
- Anne-Laure Nicolas, Permacultrice humaine
- Naomi Simeon, Féministe actrice du changement
- Thierry Raffin, En quête de Reliance à l’Anima Mundi
- Christophe Moreau, Chercheur de mondes désirables
- Jean-Baptiste Grangier, Artiste terrien
- Nicolas Verre, Passeur de transition, imagineur de terre-eau fertil
- Victor Locuratolo – Vito, Dessinateur. Il a réalisé la fresque reprise sur notre Homepage
Elles et ils ont fait partie de l’aventure, merci ! 😉
- Eloïse Le Roux, Harmonisatrice sociale et visuelle
- Barbara Géhin, Consultante éco-mobilité
- Paul Beraha-Belin, Jeune indigné néo-rural
- Ivan Guyot, En transition vers un monde décroissant !
- Somhack Limphakdy, Enseignante dans le primaire et le supérieur
- Soufiane Kania-Kharroubi, Développeur web engagé
- Jérôme Fonteneau, Coach en transformation individuelle et collective
Contactez-nous !
contact@archipelduvivant.org - 06 42 21 30 19 - 36, rue du Fossé des Tanneurs 67000 Strasbourg
Hébergement web / Association INFINI (Internet Finistère)
L'intégralité du contenu de notre site ressources est sous licence(s) libre(s) !
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?8QkoHw
www.alternativesforestieres.org (https://www.alternativesforestieres.org/Forum-Foret-et-filiere-bois-23?retour=agenda)
Le samedi 23 et dimanche 24 octobre 2022 aura lieu le Forum Forêt et filière bois : quel avenir écologique, économique et ...
Connu / TG le 9/10/22 à 17:11
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La possibilité d’y accéder dans des bonnes conditions est aujourd’hui quasiment un corollaire du droit à l’information, à la culture, à la connaissance scientifique. Son accès est nécessaire pour exercer ses droits sociaux. Les pouvoirs publics doivent donc garantir son accès à toutes et tous.
La médiation et l’éducation au numérique sont essentielles pour que le droit d’y accéder ne constitue pas une nouvelle inégalité. Mais il faut aussi garantir le droit à ne pas être connecté à Internet, qui doit rester un choix, et protéger les personnes des mauvais usages et des risques de l’Internet.
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Soutenir les lieux alternatifs de la création numérique (fablabs, hackerspaces, makerspaces, tiers-lieux communs…) dans l’objectif de développer un maillage territorial équilibré
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Développer la médiation numérique et garantir les alternatives physiques
- Déployer un service public de proximité pour accompagner les 20 % de Français·es en difficulté avec le numérique (illectronisme) en coordonnant, renforçant les moyens des acteurs de la médiation numérique (collectivités, associations, ONG…) et en garantissant aux personnels un statut et une rémunération protecteurs
- Garantir le droit à des guichets physiques, ouverts, dotés de personnels pérennes et formés pour accueillir les populations ne souhaitant pas ou ne pouvant pas avoir recours aux services en ligne
- Développer un plan visant à mettre les services publics aux normes d’inclusion, comme le référentiel général d’amélioration de l’accessibilité, à l’horizon du mandat
- Systématiser l’association des usager·es à la conception des services publics numériques pour garantir leur pleine accessibilité, à travers une charte de co-conception applicable à toutes les administrations
Réguler les usages du numérique
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Maîtriser et protéger les savoir-faire essentiels
- Passer sous contrôle public les infrastructures du numérique et des télécommunications
- Remettre Alcatel Submarine Networks sous contrôle de l’État (câbles sous-marins) et tracer des autoroutes informationnelles stratégiques (ex : Guyane-France hexagonale)
- Créer une fonderie française pour microprocesseurs
- Lutter contre l’introduction de brevets dans l’industrie logicielle qui sont un outil de domination pour les grandes entreprises au détriment de l’autonomie et de la capacité d’innovation des PME
- Créer une mission nationale de maîtrise de l’intelligence artificielle, qui associe des chercheur·ses en intelligence artificielle et en sciences humaines et sociales, les associations de défense des libertés, des expert·es… avec pour rôle d’instruire et de conseiller la décision publique en la matière
Garantir la maîtrise et l’hébergement des données stratégiques
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L'entretien d'actu
Clés : Amérique du Nord ; Capitalisme ; Critique des médias ; Culture ; Démocratie
Les algorithmes des grosses plateformes numériques nous manipulent-ils ? Font-ils de la politique ? Choisissent-ils à notre place les contenus que nous consommons et comment s’y prennent-ils ? Font-ils courir des risques à la démocratie ?
Notre invité, Marc Faddoul est chercheur en intelligence artificielle, diplômé de la prestigieuse université de Berkeley aux Etats-Unis. Il a également bossé pour Facebook. Marc Faddoul a cofondé une organisation à but non lucratif dénommée AI Forensics. Il travaille principalement sur deux projets passionnants : le premier vise à débusquer les secrets des algorithmes de recommandation de YouTube, Facebook, Amazon ou Pornhub ; et le second est un plugin qui permet de proposer un autre système de suggestions à ceux qui regardent nos vidéos sur Youtube et qui ont téléchargé le plugin en question.
Le plugin s’appelle YouChoose AI. Les constats de Marc Faddoul sont à la fois de bon sens et préoccupants. “YouTube décide ce que le monde regarde. Mais personne ne sait comment”, par exemple. L’algorithme de Tik Tok peut s’avérer dangereux pour l’équilibre mental des plus jeunes. Celui d’Amazon est construit pour créer un univers de concurrence déloyale au profit de la firme dirigée par Jeff Bezou. Et Pornhub promeut des catégories sexuelles problématiques. Voyage dans un univers où règne la loi de la jungle, de l’argent roi et du temps de cerveau disponible.
Tr.: ... logiciel libre ... ambivalence ... curation... YouChoose, système de recommandation alternatif, future plateforme de recommandation ... aller chercher les gens là où ils sont et les amener sur les alternatives ... interopérabilité adversarielle ++
... à la rentrée du Médiatv émission à 18 h "toujours debout !"
Ndlr :* aussi dispo sur peertube à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?MVRI_A
Reportage — Alternatives
Avec une température constante toute l'année, les maisons troglodytes sont un refuge en période caniculaire. Une solution d'avenir face à la crise climatique ? Les habitants d'un village troglodyte du Val-d'Oise en sont persuadés.
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Durée de lecture : 6 minutes
Clés : Alternatives Quotidien
Construction Temps de lecture : 7 minutes 2 commentaires
Clés : #habitat écolo-social #logement
Construire en béton émet beaucoup de CO2 et produit des déchets. Pas la construction en terre. Écologique, ce matériau est aussi disponible partout. Des maçons et des architectes se réapproprient cette technique d’avenir.
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Construire en terre coûte plus cher, car il faut plus de temps et donc plus de main-d’œuvre qu’avec des parpaings de bétons industriels. Selon l’architecte, le coût de la main-d’œuvre représente 70 % du prix d’un bâtiment en terre contre 10 % pour un bâtiment conventionnel. . « La construction en terre coûte cher parce que nous sommes dans une société qui taxe très fort la main-d’œuvre et pas du tout l’énergie », abonde Erwan Hamard. « Ce qu’on oublie souvent, c’est que le béton est peu coûteux parce que le pétrole coûte très peu cher », ajoute Vincent Rigassi.
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quels matériaux sont disponibles localement », estime le chercheur Erwan Hamard. Bauge, torchis, pisé, adobe, chaque territoire a développé ses techniques de construction, adaptées aux conditions et spécificités locales. « Il faut partir des techniques préindustrielles puisqu’elles ont déjà prouvé leur efficacité, pour inventer le postindustriel, estime le maçon Nicolas Meunier. Il ne s’agit pas de vivre avec le mode de vie du 19e siècle, mais d’adapter ces techniques aux besoins de la société actuelle. »
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des chantiers participatifs se développent partout en France et remettent l’entraide au cœur de la construction.
Photo de une : © RA2
Connu / https://mastodon.social/@bastamedia/108769414859090252
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Basta! @bastamedia@mastodon.social il y a 9h
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Connu / https://www.alternativesforestieres.org/Rencontres-de-Scevolles-a-Monts-sur-Guesnes-86
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Nathalie Naulet, coordinatrice de Forêts en Vie, interviendra aux rencontres de Scévolles dans la Vienne le samedi 17 juillet 2021 ...
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connu / version 2022 de ces rencontres
Connu / https://framapiaf.org/@mvtcolibris/108525979838695331
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Mouvement Colibris @mvtcolibris@framapiaf.org
💡 Quelques alternatives libres et éthiques à Gmail & co !
@ChatonsOrg @protonmail @Tutanota @gandi
Depuis maintenant deux mois, utilisateur⋅ice⋅s d’adresses @colibris-lemouvement.org, nous rencontrons des difficultés importantes pour…
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Connu / https://twitter.com/hbazin/status/1542265293464113153
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Hugues Bazin @hbazin · 11h
Pour une pensée alternative des tiers espaces
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134 vues - 9 - 2,79 k abonnés
Émilien nous présente Yakforms, le logiciel libre "pour reprendre le contrôle sur vos formulaires" !
⏱ Horodatage :
00:00 – Intro
01:41 – Présentation
03:55 – Configurations générales du formulaire
05:03 – Création du contenu du formulaire
11:05 – Formulaire de Base Vs "Individualisé aux conditions"
16:29 – Les Résultats
17:31 – D'autres exemples
18:30 – Outro
📚 Sources :
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https://yakforms.org/
🏃 Motion Design générique : Thomas Ducrocq
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Connu / https://mamot.fr/@QTG/108310513584480423
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Framasoft a partagé 1 j Qu'est-ce que tu GEEKes ? @QTG@mamot.fr
👨💻 [Nouvelle Vidéo] Besoin d'un formulaire sympa avec plein d'options ultra-pratiques ? Pas envie de refiler vos données à Google ? ✨ @yakforms ✨ est fait pour vous, et on vous montre ça dans cette nouvelle vidéo ! (ping @Framasoft ) #opensource #forms https://youtu.be/xjgQdI-h1Vo
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Tr.: ... Palais de la découverte ... Champs conditionnels ...
Alternatives Agri-culturelles : un tiers-lieu nourricier - Alternatives agriculturelles en Côte d'Or
Ndlr : La ruralité ce n'est pas que la paysannerie, bien sûr. Mais c'est aussi la paysannerie, et sous des formes de plus en plus ouvertes, collectives, reliées au territoire par pleins de fils pour tisser des réseaux de solidarité. A titre d'exemple, je co-anime un tiers-lieu nourricier en Côte d'Or, où l'installation paysanne côtoie l'éducation populaire, la solidarité envers les migrants, la reprise en main d'une autonomie alimentaire, la gestion collective de terres agricoles par les habitants eux-mêmes, l'animation d'un café associatif, d'une épicerie coopérative, ..., dans un village où tout ça avait disparu.
Formé au Japon à la technique du papier washi, un couple de l’Hérault fabrique à la main un papier sans aucun produit chimique. Un savoir-faire minutieux, qui est une réelle alternative à l’industrie papetière peu écologique.
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Benoit Dudognon et Stéphanie Allard fabriquent un papier écologique : le « washi ». Pour cela, ils utilisent le « kozo », nom japonais du mûrier de Chine (Broussonetia papyrifera). « Cette plante a été importée par Pierre Marie Auguste Broussonet, un naturaliste du XIXe siècle. C’est donc une espèce exotique qui pose problème à cause de son caractère envahissant en France », explique Stéphanie Allard.
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Cela donne un papier beaucoup plus résistant et durable dans le temps. Stéphanie nous fait toucher le papier de couleur beige. Il est doux, robuste. « Il dure plus de 400 ans et ne jaunit pas à la lumière, alors que certains papiers industriels jaunissent en seulement trois ans. Au Japon, même sous un climat tropical, il ne moisit pas et n’est pas attaqué par les insectes », précise-t-elle. À ce jour, ce sont les seuls artisans en Europe fabriquant ce papier washi issu du mûrier de Chine. Les applications sont multiples : papier peint, vêtements, art déco, étiquettes, papier photo, isolant [1], etc.
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Connu / https://twitter.com/Reporterre/status/1480071873295749122
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@Reporterre · 9 janv. - 2 - 34 - 63
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55 minutes
Comment réorganiser la société de telle façon que l'on ne soit plus déconnectés du monde vivant ? La sociologue Geneviève Pruvost s'attèle à explorer les alternatives écologiques et anticapitalistes qui renouent avec des savoir-faire permettant de refonder la fabrique du quotidien.
Comment réorganiser la société de telle façon que l'on ne soit plus déconnectés du monde vivant ? © Getty / Oliver Strewe
Dans un premier temps, la nature du travail de Geneviève Pruvost repose sur une analyse critique de notre modèle social et économique par l'exploration de textes écoféministes, sur la sociologie des professions et ceux de certains théoriciens marxistes.
Mais c'est aussi et surtout une enquête ethnographique, qui a pour finalité de présenter des alternatives écologiques et anticapitalistes, et de dresser des portraits de personnes appartenant à des communautés qui s’ancrent dans des lieux et expérimentent des modes de vie, renouent avec des savoir-faires en lien avec leur territoire et qui ont pour but de tisser la “fabrique” de leur quotidien.
Forêt amazonienne en Colombie
À lire - Environnement
COP24 : l'écoféminisme veut en finir avec le patriarcat et le capitalisme
L’enquête sur ces “alternatives rurales” visent à saisir ceux et celles qui explorent les possibilités pour relocaliser ce qui fait leur quotidien. L’autrice déplore l’abstraction dans laquelle les sociétés occidentales industrialisées et modernes sont plongées du fait de ces chaines de fabrication déterritorialisées, délocalisées.
L’autrice pointe la fabrication d’objets de consommation et de services massivement délégués à d’autres personnes, alors qu’ils pourraient entrer dans notre quotidien si notre rapport au monde était plus local et égal.
“La quotidienneté ne peut pas être détachée d’un milieu de vie nourricier, et toute politique qui entend s’en départir ne peut pas être égalitaire...”
Geneviève Pruvost invite donc à s’interroger sur ce qu’est le travail dans notre société et parle de “travail de subsistance” comme moyen de resensibiliser à l’écologie, car faisant appel à des savoir-faire paysans et artisanaux.
Elle articule cette critique et cette analyse de la société de consommation avec ce qu’elle appelle le “féminisme de subsistance” clé de voute d’une reconfiguration de la société.
L’autrice invite à s’appuyer sur une critique de la façon dont on lie notre quotidien à la dimension nourricière pour penser une réorganisation de la société. C’est par des bascules que les changements vont s’opérer et ces bascules se matérialisent dans plusieurs lieux sur lesquelles des communautés de personnes expérimentent de nouvelles façons de vivre le quotidien plus en lien avec les logiques environnementales et écologiques. Notre-Dames-des-Landes est un des exemples d'expérimentation de ce quotidien qui réinvestit concrètement nos liens au monde vivant.
“Dans les sociétés industrielles, le concernement pour l’environnement et les injustices environnementales ne peut être qu’abstrait et l’éthique écologique se focalise le plus souvent sur quelques articles de consommation.”
On en parle avec
Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre au Centre d’étude des mouvements sociaux , elle co-dirige un master avec un parcours en Etudes environnementales et est autrice de “Quotidien politique Féminisme, écologie, subsistance” Ed. La Découverte collection l’Horizon des possibles.
14h29
Camille passe au vert du mercredi 29 décembre 2021 Par Camille Crosnier
Les invités Geneviève Pruvost sociologue du travail et du genre au Centre d'études des mouvements sociaux (CEMS/EHESS)
L'équipe Thierry Dupin Programmateur musical Valérie Ayestaray Réalisatrice Chantal Le Montagner Chargée de programmes Lucie Sarfaty Chargée de programmes Anna Massardier Attachée de production Camille Crosnier Journaliste et chroniqueuse
Connu / la radio du jour et https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Y72kRQ
Extension du Tramway du HAVRE - Projet alternatif Train + Tramway
497 vues - 12 - 0 - 3 abonnés
Voici un projet alternatif de transport pour la région havraise et sa périphérie.
Contrairement au projet tout Tramway de la communauté urbaine, il est basé sur la complémentarité des modes de transports et non la concurrence.
C’est une réelle alternative qui pérennise et augmente l’offre de transport du Havre et des communes environnantes.
Il a été élaboré par le syndicat CGT des cheminots du havre en collaboration avec des experts de la SNCF.
2 commentaires
Ndlr : pj consistant sérieux => soutenir ACT
Élus, acteurs associatifs et citoyens, nous sommes convaincus qu’il existe une alternative à la LGV. La rénovation de notre réseau ferroviaire existant bénéficiera à nos territoires de manière juste et équitable. Nous sommes réunis autour d’un projet pragmatique, respectueux de l’environnement, en accord avec une plus juste utilisation de l’argent public
" Oui, au Sud de Bordeaux, une alternative à la LGV existe. "
A quelques mois de l’élection présidentielle, le projet de ligne à grande vitesse « Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest », GPSO, est reconduit avec une précipitation nouvelle ...
alors même qu’il avait été solennellement enterré par l’Etat en 2017, suite à la volonté affirmée du président Macron de « prioriser les transports du quotidien plutôt que les grands projets tels que la LGV ».
Toujours convaincus par cette priorité à donner aux trains du quotidiens, notre grand défi n’est-il pas désormais de prioriser et proposer rapidement un maillage territorial efficace et équitable, au niveau européen comme au niveau local, qui réponde à l’urgence climatique et écologique et ne laisse personne à quai ?
...
Ndlr : signée notamment par Loïc Prudhomme, député LFI de Gironde
Politique - Temps de Lecture 5 min.
Le maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hurmic, s’oppose au chantier défendu par le gouvernement et les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
Juillet 2019. Un TGV entre en gare de Bordeaux Saint-Jean. GEORGES GOBET/AFP
... En septembre, le Conseil d’Etat a validé une nouvelle ligne à grande vitesse portée par le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) entre Bordeaux et Toulouse cette fois, jusqu’à Dax (Landes). Si Emmanuel Macron avait annoncé, en 2017, qu’il ne souhaitait plus financer ces grandes lignes mais favoriser les « trajets du quotidien », celui de cette nouvelle ligne a été relancé par Jean Castex lors de sa nomination à Matignon.
Le montant du nouveau chantier s’élèverait à 14 milliards d’euros, dont 4 milliards financés par l’Etat, 40 % par les collectivités locales – la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie – et 20 % par des fonds européens. Cette ligne placerait Toulouse à environ trois heures et dix minutes de Paris, contre quatre heures dix actuellement.
Lire aussi Le dernier obstacle juridique à la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse a été levé https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/28/lgv-bordeaux-toulouse-le-conseil-d-etat-donne-son-feu-vert_6096285_3234.html
Si Carole Delga, présidente (PS) de la région Occitanie, et Alain Rousset, président (PS) de la Nouvelle-Aquitaine, soutiennent le projet, d’autres élus s’y opposent. Notamment ceux du Lot-et-Garonne, qui ont refusé en bloc de participer à son financement.
... Pierre Hurmic, également vice-président de la métropole, a lancé l’offensive contre la réalisation de cette nouvelle ligne ferroviaire. Début novembre, il a lancé un site Internet, Alternative LGV https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?BfFfLA, listant un certain nombre de propositions pour contrer celle de la ligne à grande vitesse. Le site compte déjà 2 700 signataires, dont la maire (Europe Ecologie-Les Verts) de Poitiers, Léonore Moncond’Huy, le président de l’association de défense de l’environnement Sepanso Aquitaine, Daniel Delestre, mais aussi des économistes, agriculteurs, viticulteurs, maraîchers…
« Vision égoïste » de l’aménagement du territoire
A Bordeaux, le sujet s’est rapidement imposé dans le débat politique local. En créant ce site, Pierre Hurmic souhaite « fédérer toutes les oppositions à ce projet inutile ».
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Durée de lecture : 8 minutes
Culture et idées Luttes
L’ex-porte-parole d’Attac Aurélie Trouvé attise l’idée d’une coalition arc-en-ciel mêlant action directe, création d’alternatives et participation aux institutions politiques. Une vision stratégique pour la gauche qui se veut inclusive, mais conserve l’État comme acteur politique central et sa conquête comme objectif.
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l’acceptation par une partie des organisations associatives, syndicales, voire politiques, sous l’autoritarisme présidentiel et les gaz lacrymogènes, de l’idée de la diversité des tactiques.
... le gouvernement d’Emmanuel Macron a été violent ... des échecs riches d’enseignements — la loi Travail, ses cortèges de tête et Nuit Debout en 2016, les communes étudiantes et la longue grève des cheminots en 2018 —, des demi-succès — le report sine die de la réforme des retraites en 2020 —, mais aussi de vraies victoires : l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ou le retrait de la taxe carbone sous la pression des Gilets jaunes.
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Convergence des luttes
Une première ébauche ... Covid-19 ... collectif Plus jamais ça ! ... défense de la papeterie La Chapelle-Darblay associant ouvriers et écologistes ... thèse du politologue marxiste étasunien Erik Olin Wright, qui, envisageant les stratégies anticapitalistes possibles pour le XXIᵉ siècle, en distinguait trois sortes : une stratégie de rupture et de confrontation brutale à l’ordre dominant — les Gilets jaunes — ; une autre, « interstitielle », de fissures à l’intérieur du système — les Amap et autres coopératives — ; et la dernière, « symbiotique », de participation critique aux institutions — les partis politiques de gauche. Wright avançait qu’une lutte réussie jouait sur les trois tableaux. Trouvé souscrit pleinement à cette thèse, qu’elle résume elle-même à grands traits, lorsqu’elle écrit « Hors et dans les institutions : c’est ainsi que nous pourrons réancrer la justice partout ».
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comme Frédéric Lordon qu’elle cite abondamment, « la conquête du pouvoir ». Or, cette stratégie d’apparence léniniste pose question ... Jérôme Baschet dans son essai Basculements ... , rien ne garantit la neutralité de l’État ; celui-ci, même avec un gouvernement de gauche, peut toujours servir le capitalisme, à tout le moins une économie productiviste.
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« Planifier, relocaliser, socialiser » ... par l’État social ... Les « archipels de résistance au capitalisme » qu’évoquent Alain Damasio et Hervé Kempf [1] sont survolés au détour d’une phrase, les Zad rapidement balayées la page suivante. Quant aux travaux de Jérôme Baschet ou aux fédérations politiques des zapatistes au Chiapas et des combattants et combattantes kurdes au Rojava, il n’est jamais question.
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Le bloc arc-en-ciel. Pour une stratégie politique radicale et inclusive, d’Aurélie Trouvé, aux éditions La Découverte, collection « Petits cahiers libres », septembre 2021, 168 p., 13 €.
Notes
[1] Dans Que crève le capitalisme (Seuil, 2020).
Ndlr : lui suggérer d'inclure l'approche médiation ACT
Recherches terminées Début: 01 October 2020 - Fin: 01 September 2021
Ni les innovations technologiques (l’amélioration des moteurs, les voitures électriques, …), ni les incitations à utiliser des moyens de transport peu polluants (vélo, transports collectifs…) ne parviennent pour l’instant à faire baisser les émissions de CO2 des transports en France. Face à cette impasse, les politiques commencent à réfléchir à limiter la quantité de déplacements carbonés. Peut-on imaginer une politique de limitation des déplacements carbonés qui soit équitable ? Est-ce que plafonner directement la quantité de déplacements polluants dévolus à chaque Français pourrait être une alternative à la taxe carbone ?
Acteurs de la recherche Arnaud Passalacqua Atelier Master AIED Université de Paris
Contact : Claire-Marine Javary
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L’ambition du projet
Le Forum Vies Mobiles a voulu évaluer la faisabilité, à l’échelle de la France, d’une politique de rationnement des déplacements les plus émetteurs de CO2, c’est-à-dire ceux effectués en voiture et en avion, pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 que s’est fixé le pays avec l’adoption de la Stratégie Nationale Bas Carbone 9 . Le secteur des transports est aujourd’hui le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre en France (30% des émissions nationales en 2015). Ces émissions étant en totalité de nature énergétique, la stratégie vise une réduction de 28% des émissions en 2030 par rapport à 2015 et une décarbonation complète des transports à l’horizon 2050. Ces objectifs restent abstraits : comment respecter ces engagements et quels impacts concrets cela aura-t-il sur la vie des Français ?
Pour le savoir, le Forum Vies Mobiles a missionné le master Energie, écologie et société de l’Université de Paris dirigé par l’historien des transports et ingénieur Arnaud Passalacqua.
L’exercice a conduit ses étudiants à :
- imaginer un scénario modèle dont les hypothèses ont été sélectionnées sur des critères de faisabilité pratique, d’efficacité potentielle et d’équité sociale (acteurs et déplacements à cibler en priorité, calendrier de mise en œuvre, critères d’attribution…)
- tester les trajectoires de diminution progressive de la quantité de déplacements émetteurs de CO2 à disposition auprès d’habitants réels, de façon à identifier les effets potentiels du recours au rationnement sur leurs modes de vie et les points de vigilance éventuels.
Les critères de pertinence du rationnement des déplacements carbonés :
- Équité : ...
- Lisibilité : ...
- Praticité : ...
- Fenêtre de tir : En se focalisant sur les émissions directes liées au déplacement (achat de carburant ou de billets d’avion), il ne vise pas à limiter les émissions indirectes comme celle liées à la production des véhicules et ne se justifie que tant que la flotte en circulation est essentiellement thermique.
Les principaux résultats : c’est possible et édifiant !
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La nécessité de repenser le système de déplacements tout entier
La simulation du rationnement des déplacements carbonés sur des modes de vie d’habitants suscite une prise de conscience. Le modèle des étudiants a la vertu de montrer que le respect des engagements pris dans la SNBC nécessite de repenser entièrement le système de déplacements : par exemple en développant les transports collectifs cadencés dans les zones périphériques et en visant un rapprochement des lieux d’emplois et de vie.
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Notes
1 Réduire l’empreinte carbone de la mobilité, quelles politiques en France ?, forumviesmobiles.org
2 Comme cela été reconnu dans le « Rapport sur l’impact environnemental du budget de l’Etat » dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2021.
3 Libération, Mathilde Szuba : « Il faut réguler politiquement l’ensemble de la consommation à des fins de justice», juillet 2019.
4 Le Monde, Jean-Baptiste Fressoz, « Rationner le transport est beaucoup plus démocratique qu’augmenter les taxes sur le CO2 », août 2019.
5 Assemblée nationale, Proposition de loi visant à instaurer un quota carbone individuel pour limiter l’usage de l’avion, présentée par M. François RUFFIN et Mme Delphine BATHO, juin 2020.
6 Le Monde, Pierre Calame : « Contre le réchauffement climatique, il faut instaurer une obligation de résultat », mars 2020.
7 Enquête sur les impacts du confinement sur les modes de vie et la mobilité des Français, forumviesmobiles.org
8 UIA, CitiCap : Citizen's cap-and-trade co-created
9 Ministère de la transition écologique, La Stratégie Nationale Bas Carbone
10 Ministère de la transition écologique, Enquête nationale transports et déplacements (ENTD) 2008
Mots-clés : empreinte carbone, crédit carbone, rationnement
Connu / https://twitter.com/paleoenergie/status/1443501024187146242
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Paléo Energie @paleoenergie · 13h
Et si l'on rationnait équitablement les déplacements en fonction de l'#impact_carbone ? Voici l'étude qui explore cette idée pour atteindre la #neutralité_carbone en 2050. Elle a été conduite par Arnaud Passalacqua avec les étudiants du #LIED. #mobilité
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Campagne pour Réduisons le trafic aérien ! 10 896 signatures
7 activistes en procès le 7 octobre, 3 procédures en cours auprès de plus de 150 personnes et un risque de 88 500€ d'amendes cumulées. C’est la menace à laquelle nous faisons face parce que nous nous sommes opposé·es au projet climaticide d’extension de l’aéroport de Roissy. Pourtant, lorsque l’Etat ne joue pas son rôle de protéger la population et d'agir pour le bien commun, quel autre choix nous reste-t-il que celui de tout tenter pour préserver nos conditions de vie sur Terre ?
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Nous demandons, Messieurs le Président de la République, le ministre de l'Intérieur et le ministre de la Justice, l'arrêt des procédures administratives arbitraires et la fin de la répression des activistes non-violent·es, dont l'action est non seulement légitime, mais surtout nécessaire.
N'hésitez pas à partager cette pétition à vos proches et à votre entourage !
Sources :
https://reporterre.net/Plutot-que-reduire-le-trafic-aerien-le-gouvernement-veut-reprimer-les-activistes
https://www.mediapart.fr/journal/france/140921/une-loi-criminalisant-l-activisme-climatique-passe-en-catimini
Soutiens à cette pétition : Alternatiba/ANV-Cop 21 - Greenpeace France - Les Amis de la Terre - Extinction Rebellion - Collectif Non au T4 - Notre Choix
Crédit photo : Julien Hélaine
Connue / https://twitter.com/NotreAffaire/status/1441301180324450304
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mots-clés alternatiba canfin Climat Ecologie environnement GIEC macron Pompili rapport GIEC - 56 commentaires 76 recommandés
À l'heure des catastrophes climatiques extrêmes sur toute la planète, le discours du gouvernement est insupportable. « Écologie excessive », image d’un lent « marathon » ou auto-congratulations infondées, c’est à peu près l’essence de la tribune, encore décevante, signée par B. Pompili et P. Canfin le 22 juillet [1]. À l’occasion de la sortie du rapport du GIEC, ce 9 août, Alternatiba répond.
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aujourd’hui, aucun État ne peut prétendre avoir adopté des méthodes suffisamment efficaces pour faire face à l’urgence climatique. Il y a bien sûr des progrès, des avancées et des engagements forts, mais le plus gros reste encore à faire. Pour le dire autrement : être bien classé par rapport aux autres États ne signifie pas que le cap est bon, que les mesures soient suffisantes. La bataille climatique n’est pas un concours. Partout les efforts doivent être intensifiés, et la France ne peut pas se satisfaire d’une place honorable au sein d’un échec collectif lamentable.
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Le CCPI (Climate Change Performance Index) a classé différents pays selon leur bilan écologique en fonction de leurs émissions de gaz à effet de serre, de leur production d’énergies renouvelables, de leur consommation d’énergie et de leurs politiques en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique. La France arrive en 23e position, derrière la moyenne de l’Union européenne. Il ne suffit pas de s'autoproclamer favori pour rester dans la course.
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Urgence climatique
... chaque dixième de degré compte ... Léa Vavasseur, porte-parole d’Alternatiba ... « Pour suivre les avertissements du GIEC, la seule voie possible est celle d’une écologie radicale qui pense un vrai changement de système. Ce n’est pas en jetant quelques verres d’eau sur les incendies qui font des ravages à travers le globe que la ministre de l’écologie parviendra à les éteindre. »
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changer de paradigme, pour bâtir un monde juste qui ne laisse personne de côté et permet à chacun de vivre dignement ...