153 Signatures (231 au 11/8/23)
Appel des Maires pour défendre l’existence et le rôle central de la Commune
La Cour des Comptes a choisi cette année de consacrer son rapport annuel à : « La performance de l'organisation territoriale de notre pays ».
En effet parlons-en !
...
Peu à peu, couche après couche, se dessinait alors une restructuration du territoire national sans l’avis du citoyen, premier concerné.
Ce qui n’empêche pas à la Cour des Comptes d’affirmer dans son rapport de Novembre 2022 :
« Le projet de territoire apparaît indispensable à la bonne information des citoyens, dans un système où le mode d’élection ne favorise pas la tenue d’un débat démocratique sur le projet intercommunal ». Et de poursuivre : « La question de l’approfondissement du lien démocratique des EPCI avec les habitants reste posée ».
Mais quid du vote du citoyen pour la création même de cette infrastructure nouvelle ! ?
...
Après avoir peu à peu supprimé les impôts et ressources souveraines des Communes, (Taxe habitation, CVAE, et bientôt Taxe d’aménagement). À cela, en février 2023, la Cour des Comptes via le Conseil des Prélèvements Obligatoires préconise de ne plus affecter de TVA vers les collectivités ! La CVAE, la taxe d’habitation, la DGF sont compensées par la TVA ! Demander de ne plus affecter cette recette compensatoire revient à acter la disparition des Communes par la privation de leurs moyens d’agir et d’investir.
...
les Communes doivent disparaître ... cellule de base de la démocratie, et qu’il faut permettre leur libre association.
Revenir sur les Méga-Régions et Métropoles technocratiques et sur l’obligation d’appartenir et de transférer ses compétences à des Intercommunalités en abrogeant les lois NOTRe et MAPTAM.
...
Nous rappelons le rôle essentiel de médiation que jouent les Maires au quotidien, dans un contexte de tension sociale et de perte de confiance en nos institutions, parfois même au détriment de notre personne. En effet, bien souvent, les agressions que nous subissons sont provoquées par le débat politique national pauvre, binaire et clivant ! Pourtant, nous faisons la preuve tous les jours qu’une démocratie locale dans notre République peut encore fonctionner !
Les Maires sont les garants de cette République qui fonctionne, au plus près des Citoyens !
Connu / TG le 28/07/23 à 23:09
98,7 k abonnés - 483+ - 6 291 vues - 141 commentaires
Peut-on prendre des décisions relevant de l'urgence écologique en restant dans un cadre démocratique ? Ces décisions s'imposent-elles à nous ? Natacha Polony reçoit Jean-Marc Jancovici@jean-marcjancovici2537 , président du Shift Project.
Tr.: ... aéro décarbo a confirmé qu'on n'arrive pas à décarboner l'aviation en 2050 sans baisser le traffic ... /démocratie réguler par les quotas est plus égalitaire ... /béton réfléchir à un monde à capacité finie voire en récession ... réflexion opérationnelle ex PTEF ... moins de pétrole, récession, augm brutalité dans les rapports humains ... la technostructure, les corps intermédiaires /débats complexes ... on peut commencer à avancer ex mobilité ... électrifier le fret ... investir des moyens intellectuels ailleurs ... des projets collectifs, utilité sociale ...
Ndlr : ne prononce toujours pas le mot planification. Affiner la transcription ACT
et valoriser la médiation ACT
432 Signatures au 17/8/23
Aucun 49.3, aucun président, aucun gouvernement, aucune assemblée élue ne peut prétendre respecter la souveraineté du peuple si celui-ci ne participe pas directement à l'élaboration des décisions qui le concernent.
Une volonté largement majoritaire
L’abstention ne cesse de croître dans notre pays. Cependant, nous sommes huit Français·es sur dix à réclamer plus de participation à la vie démocratique*.
Soyons actrices et acteurs du changement démocratique
Puisque nous voulons que cela change, soyons actrices et acteurs de la réforme de notre Constitution et de nos institutions. C’est nécessaire pour résoudre la question sociale, sociétale et écologique.
Pour engager la réforme de notre Constitution et de nos institutions, demandons au Conseil économique, social et environnemental la réunion d’une CONVENTION CITOYENNE SUR LA DÉMOCRATIE.
Plus largement, le processus de réforme de notre Constitution et de nos institutions pourra se dérouler en 3 étapes, sur 12 à 18 mois :
- Des assises de la démocratie
... - Une convention de citoyennes et de citoyens tiré·e·s au sort, représentative de la société française dans toute sa diversité, dénommée Convention Citoyenne sur la Démocratie (CCD)
... -
Au terme de ses délibérations, la CCD présentera publiquement une proposition de réforme de la Constitution et des institutions ayant vocation à être délibérée par le Parlement puis soumise au référendum dans les conditions prévues par la Constitution.
Créons un moment populaire constituant fédérateur
...
Si nous atteignons 150 000 signatures
...
SIGNEZ CETTE PÉTITION ET PARTAGEZ-LA !
Et rejoignez nous au sein du collectif sur le site https://ccdemocratie.fr/
(Lien externe) ou en nous adressant un courriel à : contact@ccdemocratie.fr378 Signatures - 31 commentaires
🟣 On ne peut pas attendre 2027 pour passer à la 6e République. Il faut s'organiser maintenant.
Il y a des voies intéressantes, comme la pétition déposée au Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) pour une Convention Citoyenne sur la Démocratie.
... selon sondage opinionway 2021 et 2023 (OpinionWay pour AgoraLab et Démocratie Ouverte - Les Français et le jugement majoritaire sur l'association des citoyen(nes) à la réforme des institutions - Janvier 2023 (https://www.opinion-way.com/fr/component/edocman/opinionway-pour-agoralab-democratie-ouverte-mieux-voter-les-francais-et-la-reforme-des-institutions-janvier-2023/viewdocument/3041.html?Itemid=0).
Connu / TG le 23/06/23 à 22:47
Ndlr : nécessite d'avoir un compte avec identification par sms donc tel mob ok
Jean-Sébastien NICOLAS - France -
... Nous sommes moins actifs en ce moment, en pleine préparation d'un nouveau combat pour le vote blanc et plus largement la démocratie.
On se permet quand même de vous alerter car Anticor, une instance de contrôle des lobbies et de la corruption est en péril, et nous avec. https://www.anticor.org/2023/06/13/action-abusive-contre-lagrement-danticor-le-delibere-sera-rendu-le-23-juin/
Notre vidéo sur Anticor et son utilité https://www.youtube.com/watch?v=tWBH0YktUJw&t=4s
Twitter https://twitter.com/levoteblanc1
Michaël Fœssel, philosophe et auteur de Récidive. 1938, se penche sur notre démocratie qui semble ...
Connu / TG le 5/05/23 à 19:22
• 383 vues Avatar de la chaîne Mouvement Colibris Par mouvementcolibris
Cette conférence se place dans le cadre de la campagne Nouvelle (R) du Mouvement Colibris :
Comment opérer une bascule radicale sur les territoires, en incluant le plus de personnes possible, les plus précaires, et pas seulement les plus engagés ? Comment dépasser les freins à l’engagement : manque de temps, manque d’assurance, méfiance envers les élu·es, manque de moyens des territoires locaux... ?
Ce sont les questions auxquelles nous allons tenter de répondre, dans cette webconférence qui s’annonce passionnante, avec Stéphane Puechberty, délégué général adjoint d'Emmaüs France, Élisabeth Dau, directrice de recherche au Mouvement Utopia & CommonsPolis, co-fondatrice de Fréquence Commune, et Marie-Hélène Pillot, responsable du projet Territoires d'Expérimentations au Mouvement Colibris, coordinatrice du Cercle Accompagnement des dynamiques de transition au Mouvement Colibris.
Tout savoir sur la campagne Nouvelle (R) du Mouvement Colibris : https://colibris-lemouvement.org/nouvelle-r i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?NcnXHA
Visibilité Publique - Catégorie Militantisme - Licence Attribution - Partage dans les mêmes conditions - Langue Français - Étiquettes nouvelle(r) ; territoire ; webinaire
Durée 1h 19min 1s - Aucun commentaire.
Tr.: ... Animation par Vincent Tardieu, du Mouvement Colibris ... échelle locale des bassins de vie ... cette échelle ne suffit plus ... approche systémique pour apporter des réponses qui fassent système pour tous les être vivants des terrritoires ... aller à la racine des pb ... relier pb et solutions ... aller chercher au-delà des militants, travailler avec tous les habitants, dont les exclus, les mères de familles, les communautés étrangères en fr ... avec VOUS ... 5 propositions issues de la consultation :
- "Inviter à l'école des intervenant-es d'univers variés afin que les élèves puissent constater différents parcours de vie, différentes alternatives et perspectives aux projets de vie qu'elles et ils imaginent"
... ouvrir l'école vers l'extérieur ... dispositif des cités éducatives ... comment on pense collectivement face aux enjeux ... - "Aider chacun-e à faire en partie ces travaux et à ne pas dépendre des seul-es professionnel-les, en accompagnant localement les autoconstructeur-ices et auto-rénovateur-ices, y compris par des chantiers d'auto-construction."
... le relais Emmaus a créé un isolant textile??? ... nécessite de créer des systèmes locaux d'accompagnement ... les semences, les graines, le potager ... la réutilisation des meubles, customiser ... - "Éclairer les choix d'usages du foncier local et ces investissements publics pour des arbitrages démocratiques impliquant tous les acteurs locaux." Par exemple, "entre l'étalement urbain [même dans les villages avec de multiples lotissements] et la préservation de terres dédiés à l'alimentation locale, en particulier pour les cantines des établissements scolaires et des Ehpad, etc".
- "Dès l'enfance, dans l'éducation, mettre la responsabilité au centre du fonctionnement". L'une des contributrices veut aller plus loin en créant "une école ou une université de l'autonomie".
... ça se construit et ça s'accompagne, création collective, en lien avec les enjeux locaux, temps long ... - " Dans notre région [Lozère sud], les habitations, vides à 40% en ville et plus encore dans les hameaux, sont entourées de jardins en friche 10 mois sur 12 [souvent davantage]. Favorisons des arrangements avec les propriétaires de maisons secondaires pour cultiver, au moins en partie, leur jardin en échange de l'entretien des lieux et de quelques légumes lors de leur passage en vacances."
Comment on s'arrange avec ses voisins ? Des médiations peuvent exister ... sortants de prison en fin de peine ...
2ème partie : les freins ou questionnements
- Comment on accueille les nouveaux dans un territoire, comment on intègre ? ... comment rapprocher la culture traditionnelle avec celle des nouveaux ? ... outils pour inclure des gens à la marge ... le tirage au sort basé sur le cadastre, aller les voir, résultats incroyables ex assemblée citoyenne de Poitiers ... sortir des outils gadgets, finalité politique, politiser, redonner du sens ... changer regard et posture sur l'autre... documentaire ??? compétences, savoirs-faire des personnes ... l'autre a quelque chose à apporter, intelligence collective ... et les anciens aussi ... s'acculturer, devenir citoyen à part entière ...
- Comment on relie problématiques, acteurs ? ... accompagner leur projet de vie ... rendre actif, participatif, hébergement d'urgence, cotraining? ... s'inscrire dans un territoire, la proximité ... attention pour les non-humains ... le Parlement de Loire, commun, donner une personnalité juridique ... interdépendance, interconnectés ... la route traverse l'habitat du cerf ... /eau bassins versants ... biorégions ...
- Travailler avec élus, agents territoriaux ? Nous, on a envie de mettre tout le monde autour de la table /démocratie dégradée crise de la représentation ... Fréquence commune, travail associé pour fabriquer ensemble du politique ... l'impat ensemble, la conflictualité, rapports d'influeuce, vision constructive, réparer la démocratie, sans opposer les urgences ... le rapport au vivant ... triptique élus, agents et habitants, poser conflictualités, controverses ... comment ? acceptabilité sociale ... enjeu de sincérité politique ... projets structurants, budgets à impacts ... comment on change notre vision, notre pratique ?
Phase d'interconnaissance ... soutien de la mairie ... peur de perdre le pouvoir ... posture d'équivalence ... coconstruction, codécision ? rôle de chacun, complémentarités ... Les 70 ans de l'abbé pierre : camps de migrants, accueil, travail avec l'État, proposer une alternative, devenir un partenaire ... garder sa liberté de parole ... le non-lucratif des associations ... comment mobiliser les habitants plus consommateurs que citoyens ? La RSE des entreprises ... consommer est aussi un acte politique ... assemblée citoyenne multi-acteurs ... enjeu de diversité ... modèle de réussite "gagner de l'argent" obsolète ... - Compétences des territoires locaux : 3 enjeux : autonomie alimentaire, préserver la biodiversité, enjeux de connexion à la nature ... accompagner ... réseau inclusion? plaidoyer, importance d'expérimenter au service de quoi ? bien commun ... démocratie du proche ... politique de bifurcation ... transfert de ressources, de compétences ... bassin de vie ... décentralisation ... nouvelle étape démocratie locale politique ... impensé démocratique ... inspirer, en commun, faire vivre, documenter, amplifier, insurrection démocratique, raconter, diffuser ... ne pas attendre le "grand soir" ... partager ... inventer demain ensemble ... amplifier ce mouvement ... avec vous ... travail multi-acteurs, inventer ensemble ... TERRITOIRES D'EXPÉRIMENTATION ... ensemble on est plus forts, pour aller vers des changements ...accompagner ... avec d'autres partenaires ...
Télécharger le Carnet de campagne : https://colibris.link/carnet : commandé : ATT
• 1,3K vues - 6+
L'explosion sociale a remis sur le devant de la scène le problème du maintien de l'ordre en France. BRAV-M, CRS, Gendarmes, les forces de l'ordre s'enfoncent dans une escalade violente avec les manifestants. Comment en est on arrivé là ? A qui profite cette situation ? Entretien avec le sociologue Fabien Jobard.
Journaliste : Antoine Etcheto
...
#Pouvoir #Violence #Démocratie
Visibilité Publique - Publié originellement15 avril 2023
Catégorie Divertissement
Licence Inconnu - Langue Inconnu
Étiquettes blast ; explosion sociale ; pouvoir ; spectacle ; Violence
Durée 43min 33sec
Connu / TG le 15/04/23 à 10:27
748 k abonnés - 11k+ 225 465 vues - 1 232 commentaires #Démocratie #Violence #Police
« Dans le long entretien qu’il a accordé au Journal du dimanche, le ministre de l’Intérieur tient en effet des propos extrêmement inquiétants.
Lorsqu’il est interrogé sur les violences policières dont les images ont fait le tour du monde, il répond par exemple, après avoir déjà menti en soutenant que les gendarmes n’avaient pas utilisé d’armes de guerre à Sainte-Soline, qu’il - je cite - « refuse de céder au terrorisme intellectuel de l’extrême gauche qui consiste à renverser les valeurs » en faisant passer « les casseurs » pour des « agressés », et « les policiers » pour des « agresseurs ».
Plus loin, il dénonce – je cite encore – des « fake news » et des « manipulations de l’information ».
Et plus loin encore, il déclare très sérieusement que la NUPES - au sein de laquelle se sont réunis les écologistes, La France insoumise, le Parti communiste et le Parti socialiste – est, je cite toujours, « un mouvement qui prend la pente de l’ultragauche des années 1970 », c’est-à-dire d’une ultragauche qui pratiquait éventuellement la lutte armée.
Tranquillement, Darmanin passe donc de la gauche à l’extrême gauche, puis de l’extrême gauche à l’ultragauche, puis de l’ultragauche à l’ultragauche pratiquant la lutte armée – pour nous suggérer que tout ça ne forme finalement qu’un seul et même ensemble de quasi-terroristes.
Et il faut s’attarder sur ces hallucinantes déclarations, car bien sûr : on pourrait se contenter d’en rire, en imaginant Olivier Faure en train de s’acheter un pistolet automatique pour attaquer la Banque de France.
Mais en réalité, les propos du ministre de l’Intérieur ne sont pas du tout rigolos : ils sont au contraire lourds de très graves menaces pour la démocratie »
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique de Sebastien Fontenelle, à retrouver tous les jeudis sur Blast !
Politique 1 h 20 min Français tous publics Vidéo sous-titré
diffusé le 16/04/23 à 18h29 Disponible jusqu'au 16/05/23
Invité : Thierry Pech, directeur du Think Tank Terra Nova
Interview :
être de gauche aujourd'hui
La décision du Conseil Constitutionnel
Portrait d’un pays bloqué
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Semaine politique :
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Iran : l'IA et la technologie au service du pouvoir contre le voile
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Maître Gims électrise les pyramides
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le retour de Quatennens au groupe LFI
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Dossier : retraites / La gauche en désordre de bataille
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Dossier : environnement / Ils se mobilisent contre l'A69
Reportage de Beryl Chaumeil et Pierre Caillé à Vendine contre la construction de l'A69
Invité : Sabine Mousson, Maire de Teulat (Tarn) -
Story : Taïwan, une obsession chinoise (Sujet de Diana Buitrago)
Invité : Victor Lauzon, historien, spécialiste de l'histoire de l'Asie Orientale contemporaine
Présenté par : Thomas Snégaroff
Maison de production : Together Media / France Télévisions
Tr.:. ... Macronien de gauche ancien cfdt ... critique sur l'attitude de Macron sur la réforme des retraites ... félicite Ruffin qui soutient les petits emplois mais ne partage pas ses idées ... son livre "insoumissions" éclatent tous les cadres de subordination de l'après-guerre ...
On sort les dossiers
Vit-on une crise démocratique ? Cette question a agité le monde politique ces derniers jours. C’est Laurent Berger qui a lancé la formule juste après avoir quitté la réunion qu’Elisabeth Borne voulait exploiter pour s’afficher en pleine réconciliation avec les organisations syndicales. La réforme des retraites est passée d’un coup de menton présidentiel, sans majorité parlementaire, ni soutien populaire ; nous sommes évidemment face à un problème démocratique. Mais la macronie a répondu en entonnant le refrain du “c’est légal donc ça va”.
On retrouve deux conceptions de la démocratie qui s’affrontent implicitement. L’une, rabougrie, insiste sur la seule légitimité des représentants issue de la procédure électorale. Cette réduction de la notion de démocratie risque d’entraîner le gouvernement sur la pente de l’illibéralisme du “j’ai été élu, j’ai raison, j’ai tous les droits” - a fortiori quand la soi-disant majorité politique n’est en fait qu’une fraction sociale minoritaire de la population. L’autre conception de la démocratie, élargie, ou complexifiée, donne une large place aux contre-pouvoirs, à ces différentes institutions et pratiques qui équilibrent la volonté majoritaire, et qui permettent de donner la parole au peuple en dehors des seules périodes électorales.
Présentation
But de cette plateforme : contribuer à l’avancée de la démocratie, en permettant de débattre de tout sujet et notamment de ceux ignorés par les médias mainstream. Les créateurs de cette plateforme ne proposent pas une vision particulière de la démocratie.
Fonctionne gratuitement et sans ressources publicitaires avec l’aide de quelques bénévoles. La solution retenue pour ne pas mettre la plateforme en danger à cause d’un manquement aux obligations légales, est basée sur le signalement des visiteurs et des acteurs. Un texte signalé cesse d’être visible jusqu’à son examen par un modérateur.
Toute personne a accès aux publications du site en qualité de visiteur. Il suffit de s’inscrire pour devenir acteur et pouvoir déposer des textes, des commentaires, donner son avis ou répondre à un sondage mis en ligne.
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Les débats sont autogérés par leurs initiateurs, pour le respect des lois et des autres. Un tutoriel vidéo précise le fonctionnement du site.
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- La démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Nous pensons que le système dans lequel nous vivons n'y répond pas, d'où l'outil de délibération que nous créons.
- Nous sommes là pour débattre ensemble et pour mettre en ordre une évolution démocratique. Nous avons besoin de bienveillance, de pouvoir échanger librement sans se provoquer, ni se juger. Nous croyons en l'intelligence collective et à l'égalité.
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Connue / mel ADA
Connu / TG le 31/03/23 à 22:30
Par Le Stagirite
Clés : Démocratie ; Macron
“L’émeute ne l’emporte pas sur les représentants du peuple, et la foule, quelle qu’elle soit, n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime par ses élus.” a déclaré Emmanuel Macron. Il y a là un risque de laisser croire qu’il n’y a de légitimité que dans et par la procédure électorale. Or le mandat reçu, s’il n’est pas impératif, et laisse le président ou le député libre sans ses délibérations et décisions, n’est pas pour autant un talisman qui immunise contre toute critique. Par ailleurs le président demande au mouvement social de respecter la légitimité supérieure du parlement, du pouvoir législatif, mais il est le premier à s’assoir dessus.
Délégitimiter de manière plus ou moins ambigüe la manifestation, voire la mettre en péril par la répression policière, c’est se rapprocher d’une conception de plus en plus illibérale de la démocratie. L’entêtement autour de cette réforme finit donc par menacer les institutions et les équilibres démocratiques. Il n’est guère étonnant dans ces conditions de sentir que le mouvement social change de nature, et qu'il pose de plus en plus la question des institutions et de la démocratie.
Tr.: ... se rapprocher de la démocratie illibérale...
Les députés de la NUPES lèvent des pancartes pendant que la Première ministre, Elisabeth Borne, promulgue l'article 49.3 de la Constitution, le 16 mars 2023. ©Getty - Aurélien Meunier
Qu’attend-on aujourd’hui d’un représentant du peuple ?
Avec philosophie
Qu’attend-on des représentants du peuple en démocratie ? Doivent-ils écouter le peuple, le parti ou leur conscience ? Qu’est-ce qui doit primer : leur jugement ou leur comportement ?
Avec
- Erwan Sommerer maître de conférences en Science politique à l'Université d'Angers, et membre du Centre Jean Bodin
- Samuel Hayat chercheur en science politique au CEVIPOF (CNRS / Sciences Po)
À l'occasion de notre émission d’actualité du vendredi, Géraldine Muhlmann et ses invités se demandent ce qu'on attend aujourd'hui d'un représentant du peuple.
Un "tumulte" légitime ?
Est-il anormal, voire choquant, que le ton monte à l'assemblée ? Pour Erwan Sommerer, il est au contraire nécessaire d'"admettre que les assemblées législatives sont des lieux où l'on débat de manière virulente, conflictuelle passionnée". C'est d'ailleurs ainsi que la République a été pensée par ses fondateurs, tels Robespierre et les jacobins. La conflictualité est alors considérée légitime entre les représentants du peuple, mais également en dehors des institutions : "le fait que le tumulte prenne place à l'extérieur des assemblées était quelque chose de parfaitement accepté en tant qu'expression légitime du souverain peuple".
Rousseau et le commissaire du peuple
Pour Samuel Hayat, le philosophe Jean-Jacques Rousseau s'oppose à une certaine tradition démocratique prônant la "participation directe et permanente du peuple". L'idée qu'il faut selon lui retenir du Contrat social est plutôt celle de "commissaire du peuple". Les députés "doivent en permanence se situer sous la surveillance et la subordination du peuple". Pour lui, il s'agit d'un élément fortement démocratique "la place du peuple, pour qui les représentants sont des serviteurs est d'une certaine manière vide, et elle peut en permanence être activée par des personnes prenant la parole en tant que peuple."
À réécouter : Pourquoi avoir inventé le 49.3 ?
Sans oser le demander
58 min
L'émission est à écouter dans son entièreté en cliquant sur le haut de la page.
Pour en parler
Samuel Hayat, chercheur en science politique au CEVIPOF (CNRS / Sciences Po).
En lien avec le sujet de l'émission, il a notamment publié :
- Samuel Hayat, Démocratie, éditions Anamosa, 2020.
- Samuel Hayat, La représentation avant le gouvernement représentatif, avec Yves Sintomer et Corinne Péneau, Presses Universitaires de Rennes, 2020.
- Samuel Hayat, Le porte-parole. Fondements et métamorphoses d’un rôle politique, avec Nicolas Kaciaf et Cédric Passard, Presses Universitaires du Septentrion, 2022.
Erwan Sommerer, maître de conférences en Science politique à l'Université d'Angers, et membre du Centre Jean Bodin. Ses travaux portent sur le lien entre pluralisme, conflits et liberté en période de crise politique et institutionnelle, notamment sous la Révolution française. Il est également membre du collectif de rédaction de la revue Réfractions, qui fête ses 25 ans d'existence cette année.
En lien avec le sujet de l'émission, il a notamment publié :
- Erwan Sommerer, Sieyès, le révolutionnaire et le conservateur, éditions Michalon, 2011.
- Erwan Sommerer, L'anarchisme sous la Révolution française, éditions du Monde Libertaire, 2017.
Références sonores
- Archives de l'Assemblée nationale, le 16 mars 2023
- Archive d'Elisabeth Borne, JT 20h, TF1, le 16 mars 2023
- Archive de l'intervention des forces de l'ordre à la place de la Concorde, France 2, le 17 mars 2023
- Lecture par Jules Barbier d'un extrait de Jean-Jacques Rousseau, Contrat social, III, 15 (1762)
- Lecture par Jules Barbier d'un extrait de l'abbé Sieyès, Qu’est-ce que le Tiers-Etat ? (1789)
- Archive de Jacques Rancière, Médiapart, le 31 janvier 2013
- Chanson "We the people", A Tribe Called Quest
Connu / TG le 17/03/23 à 10:28
Asma Mhalla, spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques du numérique, enseignante à Sciences Po et Polytechnique
53 min
Et si les géants du digital avaient déjà imposé leurs lois à nos sociétés? Nos démocraties sont-elles menacées par l’accélération des évolutions du numérique? Débat avec Asma Mhalla, spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques du numérique, enseignante à Sciences Po et Polytechnique.
Avec Asma Mhalla Enseignante, spécialiste des enjeux géopolitiques du numérique.
Clés : Info Société Tech – Web
L'équipe Ali Baddou, Natacha Polony, Gilles Finchelstein, Mathilde Khlat, Marie Merier
Plutôt que de criminaliser les actions de désobéissance civile, les responsables politiques doivent contribuer à l’apaisement en créant des espaces de dialogue avec les nouvelles générations qui s’insurgent contre la destruction des écosystèmes et l’inégal accès aux biens communs, estime dans une tribune au « Monde » un collectif d’universitaires et de responsables d’associations.
Temps de Lecture 6 min. - Article réservé aux abonnés
La condamnation sans nuance des actions dites « de désobéissance civile » à laquelle nous avons assisté procède d’une indignation en partie jouée et comme souvent sélective. Portée par un spectre politique qui va de la majorité gouvernementale jusqu’à l’extrême droite, elle se présente en garante d’un ordre social figé.
Pour autant, ces réactions révèlent aussi une incompréhension, plus ou moins forte, parfois sincère, des enjeux actuels de la lutte contre les changements climatiques et pour la préservation des écosystèmes. Il y a urgence à s’abstraire des outrances, de celles qu’affectionne notamment le ministre de l’Intérieur, dont la préoccupation principale semble de cliver toujours plus dangereusement.
La fabrication d’un nouveau vocable disqualifiant, l ’« écoterrorisme », est à cet égard éclairante. Un tel terme aurait pu naître comme d’autres avant lui dans les médias d’extrême droite, mais c’est un membre du gouvernement qui s’y est essayé, accolant le spectre du terrorisme – dont il n’est nul besoin de souligner la peur qu’il entraîne par nature – aux mobilisations écologiques.
Les biens communs : les sols, l’eau, l’air, les semences, etc.
Les nouvelles générations engagées pour le climat, jeunes ou moins jeunes, mais aussi les scientifiques font face depuis des années à l’attentisme et aux postures invocatoires des responsables politiques sur les enjeux écologiques. Ces expressions citoyennes diverses se sont organisées pour faire reconnaître par la justice l’inaction climatique de la France et y sont parvenues notamment avec « L’affaire du siècle ».
Elles ont constaté l’instrumentalisation dont la convention citoyenne pour le climat a fait l’objet. Cet objet novateur mais fragile du fait de son absence d’existence constitutionnelle ou d’assise démocratique a en effet vu ses conclusions dévoyées sitôt rendues.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés En Allemagne, débat sur la nature « criminelle » d’une organisation écologiste
Au lieu que soient tirées les leçons de la pandémie sur la nécessité de concevoir l’être humain imbriqué dans la biosphère, nous assistons à la relégation de l’équilibre des écosystèmes bien loin derrière les impératifs économiques productivistes organisant la captation de ressources qui devraient être protégées comme autant de biens communs : les sols, l’eau, l’air, les semences, etc.
Des transgressions de normes symboliques
Décrochages de portraits présidentiels, occupation ponctuelle de lieux de passage, peinturlurages bon enfant… Dans l’immense majorité des cas, la désobéissance civile passe par des actions pacifiques et vise à dénoncer l’absence ou l’insuffisance de règlementation pour faire face aux obligations internationales de l’Etat en matière environnementale, ou de leur non-mise en œuvre quand cette règlementation existe.
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Connu / TG le 4/01/22 à 18:25
Réflexion sur le lien entre agriculture, alimentation et démocratie
...
Connue / TG le 15/12/22 à 09:50
Eva Illouz, sociologue, directrice d’études à l’EHESS, auteure de “Les émotions contre la démocratie” (Premier Parallèle) - James Startt
Un peu partout dans le monde, les démocraties sont attaquées par le populisme nationaliste. Point commun de toutes ces situations : des émotions travaillent la vie politique. Décryptage avec la sociologue Eva Illouz, auteure de "Les émotions contre la démocratie" (Premier Parallèle).
Avec Eva Illouz Sociologue
*Clés : Info Politique Partis politiques Eva Illouz
L'équipe Ali Baddou ; Natacha Polony ; Gilles Finchelstein ; Mathilde Khlat ; Marie Merier
Tr.: ... la peur ... le dégout, émotion du racisme ... le ressentiment ... l'amour de la patrie, cette émotion affirmative synthétise les trois précédentes négatives... distingue patriotisme inclusif (Reagan) au patriotisme exclusif (un seul groupe) ... l'amour de dieu ... Israël beau cas d'étude du nationalisme religieux, forme qui a pour obsession le corps des femmes et l'homosexualité, exclure les étrangers, introduire une dimension cosmique à la politique, sacraliser l'élu, transforme l'opinion politique en identité, ex USA, blancs, chrétiens, rend moins négociable les différentes opinions. ...Houellebecq/Onfray ... Une émotion submerge notre conscience, notre intérêt ... on se sent lié à des symboles, un groupe de gens, un leader ... Mélenchon devenu populiste pour recruter un électorat ... Nous pouvons alors voter contre notre propre intérêt ... Vote selon identité plus que selon classe sociale ...
Connu / TG du 28/11/22 à 08:23 - Andris Piebalgs /Stock.Adobe.com
Mots-clés
crise énergétique ; sufficiency ; modération ; Consommation ; modèle du « Donut » ; Démocratie ; Inégalités ; transports ; justice sociale ; abondance ; Transition énergétique ; changement climatique ; gouvernements
Sophie Dubuisson-Quellier, sociologue, membre du Haut conseil pour le climat, revient pour CNRS Le Journal sur le concept de sobriété, ses objectifs et ses verrous.
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Il y a quelques mois encore, le terme était considéré comme tabou car il évoquait l’écologie punitive. La sobriété à laquelle les Français sont appelés aujourd’hui, et les Européens plus largement, s’est imposée dans un contexte particulier, qui est un contexte de crise énergétique lié à la guerre en Ukraine ; il s’agit d’une modération des consommations d’énergie, qui vise surtout le consommateur final et repose sur la responsabilisation des individus.
Mais en réalité, la notion de sobriété existe dans la recherche en sciences sociales depuis une vingtaine d’années déjà. Elle a fait l’objet de nombreux travaux, principalement chez les chercheurs anglo-saxons, sous le terme de « sufficiency » – un concept repris par le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) pour la toute première fois en 2022, et qu’on pourrait traduire par « ce qui est suffisant », « ce qui suffit ».
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la modération de la consommation, mais aussi, plus en amont, de nouvelles orientations de la production et des services. Elle pose la question de la soutenabilité de notre mode de vie, de ce qui est « suffisant » ou « assez » (« enough »), et suggère l’introduction de limites. Plusieurs modèles ont été développés en ce sens, comme le modèle du « Donut » proposé par l’économiste Kate Raworth. Avec des limites basses, qui sont le socle minimum correspondant à la satisfaction des besoins de l’individu et à une vie décente, et des limites hautes, qui figurent le plafond à ne pas dépasser afin de préserver les ressources et l’habitabilité de notre planète (voir schéma ci-dessous). Le « suffisant » se trouverait entre ces deux limites.
Le modèle du « Donut », avec sa forme de beignet, désigne l'espace dans lequel l'économie peut se déployer sans nuire à la planète, ni au bien-être des individus.
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redéfinir les niveaux de besoins et de bien-être, et pose la question des modalités à utiliser pour décider de ce qui est suffisant et de ce qui est de l’ordre du « trop ». Les questions de sobriété, on le voit, relèvent d’un problème d’organisation sociale avant tout – une notion absente de la réflexion actuelle en France. Elles posent aussi un vrai problème de démocratie : derrière, se profile la question de la juste répartition de ressources limitées, dans des sociétés déjà profondément inégalitaires.
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la recherche en sociologie montre bien que les contraintes qui pèsent sur chacun d’entre nous sont très inégales, et conditionnent fortement notre capacité à agir. C’est pourquoi les travaux sur la sufficiency insistent sur le fait que les dimensions de justice sociale doivent être au cœur des politiques de sobriété. Cela implique d’engager des actions structurelles comme la rénovation énergétique des bâtiments, notamment, afin que les changements de comportements soient véritablement accessibles à tous.
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... comment atteindre la sobriété dans nos sociétés dites « de consommation » ?
S. D.-Q. C’est ce qui s’appelle une injonction contradictoire : on nous demande d’être sobres dans une société qui est tout entière organisée autour de l’abondance.
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C’est le collectif qui mettra en mouvement les individus, en se donnant des objectifs clairs et des moyens pour les atteindre, pas l’inverse.
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Quel est le bon niveau collectif pour agir selon vous ?
S. D.-Q. Les autorités publiques – gouvernement, collectivités territoriales – ont un rôle crucial à jouer, en agissant sur le cadre réglementaire et en montrant une direction, en planifiant et en organisant la transition. Mais d’autres niveaux d’action sont possibles, dans les entreprises et les organisations professionnelles, dans les associations de quartier, les copropriétés, etc. Chacun de ces collectifs peut réfléchir à ses usages et produire de nouvelles normes.
Dans le monde de la recherche, par exemple, nous sommes amenés à prendre régulièrement l’avion, pour assister à des colloques internationaux notamment. Est-ce à chaque chercheur de s’interroger sur ses pratiques, ou bien ne pourrait-on pas en discuter tous ensemble ? Réfléchir au niveau collectif ne signifie pas forcément édicter une règle unique pour tous : on pourrait ainsi considérer que de jeunes chercheurs en début de carrière ont davantage besoin de voyager pour rencontrer leurs pairs.
La société ne bougera que si nous sommes sur une trajectoire collective, dans laquelle chacun prend sa juste part. Aujourd’hui, les autorités peuvent avoir l’impression que les contraintes qu’exige le changement climatique sont trop lourdes pour les individus ; mais en réalité, certains groupes sociaux, comme les agriculteurs, sont déjà dans des situations difficiles et ont besoin dès maintenant de ce changement collectif.
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Les sciences du climat ont permis de comprendre les mécanismes et les impacts du changement climatique, mais ce changement climatique est dû aux formes matérielles et institutionnelles qu’ont prises nos organisations économiques : au caractère central qu’y tient le recours aux énergies fossiles, à la façon dont sont organisés les circuits financiers, aux choix d’aménagement des villes et des systèmes de transport, ou encore au mode de définition de nos objectifs de prospérité.
La transition passe par des changements profonds de nos organisations économiques, politiques et sociales, et nous avons besoin des sciences sociales – sociologie, science politique, économie, anthropologie... – pour la faire. ♦
Notes
- Directrice de recherche au CNRS, au Centre de sociologie des organisations (CNRS/Sciences Po Paris).
Aux quatre coins du monde, Cyril Dion découvre de formidables initiatives pour régénérer les forêts, les sols, les récifs coralliens, les modes de culture mais aussi les démocraties et les systèmes éducatifs.
En Australie, le biologiste marin Peter Harrison restaure des massifs entiers de la Grande Barrière de corail en élevant des larves de coraux qu’il relâche ensuite sur des récifs en péril. Dans le même pays, le fermier Colins Seis décuple la fertilité des sols grâce à l’agropastoralisme, alternant élevage et culture sur une même parcelle. En se rendant dans une "école de la forêt" en Allemagne, Cyril Dion constate les bienfaits d’une éducation en contact direct avec la nature. À Dublin, il échange avec d’anciens participants à l’assemblée citoyenne qui a poussé le pays à légaliser le mariage homosexuel en 2014, et dont le fonctionnement a inspiré la Convention citoyenne pour le climat en France. Autant d’initiatives qui, pour Cyril Dion, prouvent que la crise climatique est l’opportunité de se réinventer en proposant de nouveaux récits.
Odyssée inspirante
La situation climatique est plus grave que jamais. Pourquoi en est-on arrivé là ? Comment se préparer aux catastrophes à venir ? Comment réinventer nos sociétés ? Dans une quinzaine de pays, Cyril Dion (Demain, Animal) part à la rencontre de femmes et d’hommes qui luttent contre l’inaction climatique des États et des entreprises, régénèrent les forêts, les océans, créent les écoles de demain et pensent la démocratie du futur. Il dialogue avec des personnalités telles que David Wallace-Wells, auteur de l’essai La Terre inhabitable, l’écologiste américain Paul Hawken ou encore l’ancien président uruguayen José Mujica qui livrent leurs clés pour construire un monde plus juste et plus écologique. Une odyssée inspirante à la bande-son et aux images poétiques, guidée par un regard éclairé.
Version originale
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Réalisation : Cyril Dion
Pays : France
Année : 2022 Info et société Décryptages
Durée : 54 min
Genre : Documentaires et reportages
Prochaine diffusion le : mardi 15 novembre à 22:40
Résumé
agropastoralisme en Australie ; David Holmgren sur la permaculture, démarche qui repose sur la générosité ; créer une nouvelle culture pour une nouvelle économie : l'économie symbiotique de Isabelle Delannoy, ingénieure et autrice ; toit végétalisé (écotoit) associé aux panneaux solaires ; agriculture intégrée ou système songhaï? ; coopérer, régénérer nos démocraties, une démocratie ouverte par le tirage au sort, considération, respect, citoyens éclairés ; Irlande : Le médiateur s'assurait que chacun avait la parole, qualité du débat, occasion de vraiment comprendre un sujet.