90 806 signatures
Les dernières forêts tropicales du Nigeria abritent arbres géants, gorilles, chimpanzés et éléphants d’Afrique. Elles sont pourtant gravement menacées par le bûcheronnage illégal et la réalisation d’un nouveau chemin forestier. Autochtones et écologistes organisent la résistance et font appel au soutien international.
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Face à la menace croissante et existentielle qui pèse sur leurs forêts, 24 chefs et anciens des communautés Ekuri, dont Edwin Ogar et Abel Egbe, ont écrit une une lettre au président du Nigeria, Muhammad Buhari.
N’ayant pas reçu la réaction présidentielle espérée, ils appellent aujourd’hui au soutien de la communauté internationale. Merci de signer notre pétition !
En 2009, Corinne Morel Darleux a rejoint le Parti de gauche, cofondé par Jean-Luc Mélenchon sur la base d’un rassemblement « des socialistes, des communistes, des écologistes, des trotskystes et même des libertaires1 » ; en sa qualité de secrétaire nationale, elle a bientôt supervisé le courant écosocialiste en son sein. Dix ans plus tard, l’élue au conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes n’officie plus à la direction du PG et a quitté la France insoumise. Le péril écologique exige à ses yeux de s’ouvrir à tout ce que la société produit de luttes au quotidien. Son premier livre, Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, n’est pas un bilan à mi-parcours : une virée politique et littéraire, plutôt, une réflexion à la fois individuelle et collective sur le techno-capitalisme et l’« effondrement » — celui de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles —, dont elle envisage la venue sans baisser la garde. Nous avions publié l’an passé son carnet de bord au Rojava ; nous discutons aujourd’hui de la résistance à l’air du temps.
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de nombreuses fautes ont été commises. L’écosocialisme comme cap politique a été délaissé, la démocratie sociale dans l’entreprise n’est plus portée, la lutte des classes comme marqueur de gauche a été écartée alors que la nécessité d’une écologie anticapitaliste et idéologiquement sans ambiguïtés n’a jamais été aussi essentielle face à l’essor de la collapsologie et aux menaces d’effondrement. Même sur l’environnement, il y a eu régression. On avait construit une approche beaucoup plus systémique…
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Il y a aujourd’hui un rétrécissement de la pensée dans le champ traditionnel de la politique, et le centre de gravité de l’action politique est en train de s’éloigner des partis et des syndicats, des formes traditionnelles de mobilisation. Tout est à revisiter de fond en comble. J’espère que tout le monde y est prêt, maintenant.
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vous n’exaltez plus la conquête du pouvoir central mais vous ne vous en remettez pas uniquement aux marges. On peut avancer sur deux tableaux, ménager la chèvre électorale et le chou de la sécession ?
On est bien obligés. Même si c’est aujourd’hui dans les interstices que je sens la plus grande vitalité, pour l’instant l’État existe, et c’est encore lui qui assure, de moins en moins correctement certes, les réseaux de soins et de distribution dont on a besoin. Je crois toujours que les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, que l’impôt devrait être redistributif et que l’État est censé être le garant de la solidarité nationale. Ce n’est pas parce que les gouvernements sont de plus en plus contaminés et faillissent à ces tâches qu’il faut rejeter ces missions-là, et encore moins les leur abandonner. Il n’y a qu’à voir le désastre qui se produit quand les services de santé de proximité, des maternités ou des gares ferment. Très peu de personnes sont autonomes aujourd’hui en termes de subsistance, et dans certains domaines aucune communauté isolée ne le sera jamais. On a donc besoin de mécanismes de solidarité et d’organisation à des échelles plus larges. Et on a aussi besoin d’une stratégie de conquête du pouvoir, pour s’assurer que la loi qui régit la vie en société ne contrevient pas aux besoins les plus fondamentaux, qu’elle ne tue pas les alternatives… une loi émancipatrice qui protège le faible du fort. Tout le contraire de ce qu’on voit aujourd’hui avec la présidence Macron, en somme, que ce soit sur le plan social, démocratique, économique ou environnemental. Et comme on n’arrivera ni à infléchir ni à convaincre les pouvoirs en place, le choix est simple : il faut prendre leur place.
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je doute de plus en plus que le bulldozer d’en face nous laisse un jour la chance de gagner par la voie institutionnelle. Jouer le jeu, c’est se faire piéger : les dés sont fournis par les vainqueurs. Mais même si mes affinités me portent plus du côté révolutionnaire que de celui de la co-construction de la norme, il ne s’agit pas de se faire plaisir avec des postures romantiques : tous ces scénarios doivent être envisagés, dans un souci d’efficacité.
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l’abandon du terme de gauche continue à me sembler une erreur et le « populisme » un signifiant vide qui peut être repris par n’importe qui, à commencer par le RN. Se réclamer du peuple ne fait pas un projet politique. Et je ne crois pas qu’il existe aujourd’hui un peuple constitué dans le pays. Développer une conscience de classe pour que ce peuple se forme et puisse se soulever, ça a toujours été une des missions de la gauche. Passer de la gauche au populisme, c’est sauter cette marche par facilité. C’est un choix dangereux.
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la présence de notre groupe d’élu·es en Auvergne-Rhône-Alpes est essentielle, pas juste symbolique. D’abord, parce qu’on arrache quand mêmes de petites victoires jubilatoires qui font du bien à un tas de gens, on le voit aux retours qu’on reçoit, mais surtout parce qu’on peut relayer, informer de ce qui se passe, fédérer des luttes et les mettre en réseau, se faire l’écho d’autres manières d’envisager la politique et d’exercer un mandat
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Dans certains milieux, on a tendance à confondre radicalité et radicalisme. J’ai été très marquée récemment par un texte issu du livre Joyful militancy et publié sous forme de brochure https://expansive.info/Defaire-le-radicalisme-rigide-1364 par le site de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il part de la célèbre anecdote d’Emma Goldman https://www.revue-ballast.fr/labecedaire-demma-goldman/ envoyant balader un militant qui lui reprochait de danser, attitude jugée trop frivole pour une agitatrice révolutionnaire ... C’est ce que les auteurs de Deep Green Resistance appellent aussi l’« hostilité horizontale » : cette capacité à se taper dessus en famille pendant que le camp d’en face détruit tout ce qu’on n’a pas déjà cassé nous-mêmes ... si on les regarde bien en face, ces divergences ne suivent plus les lignes de clivage partidaire. Il y en a au sein de chaque mouvement. La laïcité à la FI, le rapport au libéralisme ou à la politique des petits pas à EELV, l’écologie et le productivisme au PCF, le rôle de l’État ailleurs… Il ne faut pas les minimiser ... Quand, en revanche, on s’organise sur le terrain pour mener des luttes de résistance, contre la privatisation des barrages, la fermeture d’une maternité, un bétonnage de terres agricoles, pour le référendum ADP, en soutien aux gilets jaunes ou à des syndicalistes condamnés, c’est plus facile. Sur les actions Alternatiba ou Extinction Rebellion, il y a des drapeaux noirs, des insoumis, des écolos, des déçus et des perdus. Récemment, j’ai aidé à la constitution d’un appel de soutien aux décrocheurs de portraits présidentiels : ont signé des gens aussi différents que Frédéric Lordon, Pablo Servigne, Alain Damasio, Jean-Luc Mélenchon, Cyril Dion ou Juan Branco. C’est encore dans la solidarité qu’on est les meilleurs.
Pour avancer vers ce « but commun », vous proposez trois axes : refuser de parvenir, cesser de nuire, dire la dignité du présent ... une émancipation de la tutelle et de l’autorité, qu’elle soit exercée par l’État ou par une communauté d’intérêts. Un petit coup d’Opinel dans la toile des conventions. Il a donc une portée subversive. Refuser de parvenir dans ce système, c’est réinvestir sa souveraineté d’individu, passer de la soumission à l’action. C’est une première brique de l’émancipation collective. Cesser de nuire a un intérêt collectif clair : celui de la lutte contre l’hubris2 qui est en train de détruire les conditions d’habitabilité de la planète. Notre avenir commun passe fatalement par une réduction des consommations globales. Plus on tarde, plus cette réduction s’apparentera davantage à une pénurie subie, plus elle sera violente et inégale. C’est déjà le cas. Et entre l’augmentation de notre empreinte écologique et la réduction de la biocapacité de la planète, ça ne peut qu’empirer. Il y a donc un impératif à la fois éthique et politique à effectuer une meilleure répartition des ressources qu’il nous reste, celles qu’on n’a pas encore saccagées. Refuser de parvenir, cesser de nuire, peuvent servir de principes dans ce grand partage à établir. C’est le sens le plus profondément politique de l’émancipation humaine : celui de transformer ses difficultés individuelles en une force collective. Emma Goldman l’a magnifiquement formulé : les moyens employés pour mener la révolution doivent être à l’image du projet poursuivi. Je ne vois pas comment on pourrait dissocier l’éthique individuelle de l’exercice politique, la fin des moyens. Ou plutôt je le vois très bien, hélas, et ça produit des monstres.
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se replonger dans l’« individualisme social » de l’anarchiste Charles-Auguste Bontemps, qui prônait « un collectivisme des choses et un individualisme des personnes ». Il est en tout cas certain que cette réconciliation des deux dimensions individuelle et collective a cruellement manqué aux grandes « familles » politiques, coincées entre le choix binaire de l’émancipation par le groupe ou de l’individualisme libéral. Nous avons aujourd’hui besoin d’une nouvelle matrice politique sur laquelle puisse se développer une éthique de l’émancipation qui soit à la fois d’intérêt individuel, collectif et, in fine, terrestre. La dignité du présent, enfin, est un moteur essentiel de l’action quand tout semble vain, une raison de poursuivre les luttes même quand l’effondrement semble inéluctable, une tentative de réhabiliter l’élégance du geste.
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Il n’est jamais trop tard. Même s’il est aujourd’hui certain que le monde tel que nous le connaissons touche à sa fin, on sait aussi que chaque dixième de degré supplémentaire aura des impacts pires que le précédent, et que les plus précaires seront les premiers à en souffrir. Il suffit de regarder ce qui se passe déjà en Inde ou au Mozambique
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les multinationales se paient https://blogs.mediapart.fr/c-morel-darleux/blog/080519/business-du-chaos-pinkerton-se-leche-les-crocs les services de compagnies de sécurité et affrètent des avions blindés de munitions, de nourriture et de gardes armés. Les milliardaires de la Silicon Valley se préparent des bunkers sécurisés, les puissances internationales achètent des terres arables à l’étranger et préparent la guerre de l’eau après avoir envahi des pays pour s’accaparer leurs puits pétroliers… la lutte des classes n’a jamais été aussi aiguisée
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Que l’effondrement arrive ou non, qu’il soit brutal et systémique ou sectoriel et progressif, tout ce qu’on aura mis en œuvre pour ralentir la destruction du vivant et trouver d’autres manières de faire société ne sera pas vain. ... ce qu’on peut encore faire pour relocaliser la production, développer l’autonomie et la sobriété, refonder la manière dont sont prises les décisions, retrouver notre place dans les écosystèmes, tout ça reste valable, effondrement ou non. C’est juste de plus en plus ardent. Le risque d’effondrement en fait une obligation.
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On ne peut tout de même pas accuser Pablo Servigne d’être à l’origine du dévissage culturel, de la disparition de l’esprit critique et de l’avènement de cette société contre-révolutionnaire, qui n’a pas attendu l’essor de la collapsologie pour se développer ! Ce que je vois, moi, c’est que cela a été un incroyable accélérateur de conscience parmi des gens, et notamment beaucoup de jeunes, que nous n’avons jamais réussi à toucher avant. Il faut le reconnaître honnêtement. Après, oui, je rejoins Daniel Tanuro sur certains risques — le meilleur texte critique que j’ai lu sur ce sujet, moins surplombant et plus affûté, est sorti dans Barricade http://www.barricade.be/sites/default/files/publications/pdf/2019_etude_l-effondrement-parlons-en_1.pdf. Tout l’enjeu est d’« organiser le pessimisme », selon les mots de Walter Benjamin, de transformer l’émotion en lutte politique ... parler d’écosocialisme, à faire le lien entre la destruction du vivant et le capitalisme, à organiser des actions collectives, à soutenir résistances et alternatives
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sans être antispéciste, vous avez fait « un grand pas de côté » sur la question ... des réflexions que j’approfondis notamment au contact de l’équipe de la revue Terrestres, très empreinte des travaux de Descola, ou par mes activités à la Région sur la forêt, la chasse, le loup, le pastoralisme, les réserves biologiques intégrales et les espaces en libre évolution de l’ASPAS [Association pour la protection des animaux sauvages]. Mais je me méfie aussi des phénomènes de contre-balanciers qui sacralisent la Nature et voudraient la couper des humains, ou tout placer sur un pied d’égalité en gommant la notion d’altérité et d’interdépendance ... mon slogan préféré de ces dernières années reste celui repris sur la ZAD : « Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. »
Renvois
1 . Lire le discours de lancement du PG.
2 . Démesure.
3 . Civilisation fondée sur une économie et une industrie qui fonctionnent grâce aux énergies fossiles (charbon, gaz naturel, pétrole, etc.).
4 . Immunisation, insensibilisation à quelque chose par la force de l’habitude.
REBONDS Lire notre
- entretien avec Daniel Tanuro : « Collapsologie : toutes les dérives idéologiques sont possibles », juin 2019
- article « Dire le monde à défendre », Roméo Bondon, juin 2019
- entretien avec Pierre Charbonnier : « L’écologie, c’est réinventer l’idée de progrès social », septembre 2018
- abécédaire « L’abécédaire de Murray Bookchin », septembre 2018
- entretien avec Danièle Obono : « Il faut toujours être dans le mouvement de masse », juillet 2017
- entretien avec Jean-Baptiste Comby : « La lutte écologique est avant tout une lutte sociale », avril 2017
Ndlr : jugement sévère, excessif sur LFI, pourquoi ? sa déception ? Approfondir ACT
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Xerfi Canal a reçu Alain Bauer, professeur de criminologie du Conservatoire National des Arts et métiers (CNAM), pour parler de la vie avec le Coronavirus. Une interview menée par Jean-Philippe Denis.
Tr.: ... ouvrage "Comment vivre au temps du coronavirus" écrit avec Roger Dachez, "un manuel pour comprendre et résister". Tout avait bien fonctionné jusqu'à 2011. Depuis nous avons patiemment et avec détermination liquidé un dispositif remarquable de gestion, d'anticipation, et de résolution des pandémies pour nous trouver totalement dépourvus quand la bise fût venue ! (c'est l'année Lafontaine). Ouvrage anti-amnésie. ...
Ndlr :* Paru le 9 octobre 2020 ?! https://castbox.fm/episode/LPC---7---%C2%AB-Comment-vivre-au-temps-du-coronavirus---%C2%BB---Roger-Dachez---2-juillet-2020-id397667-id302893545?country=fr -> médecin pathologiste, historien ?
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histoire d'une pandémie attendue et qui n'arriva pas et d'une inattendue qui arriva. ... leur habitat naturel forestier est détruit, ce qui rapproche les animaux infectés avec l'homme ... la grippe espagnole, la grippe asiatique, la grippe de hong-Kong en 1968 (40 000 morts estimés en France, on en avait à peine parlé).
TERMINER >35 mn ACT
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État d'urgence
Clés : Écologie
L'effondrement de la biodiversité et le réchauffement climatique provoquent une crise et posent la problématique de la résilience face au choc écologique. Dans son livre, "La révolution du potager, manuel d'écologie individuelle et collective", la militante écologiste Béné présente le potager comme un refuge politique, où il est possible de construire cette résilience, individuellement et collectivement.
Le jardin est-il un objet politique ? C'est en tout cas le postulat de Béné, une militante écologiste, féministe et libertaire bretonne qui écrit le livre La révolution du potager manuel d'écologie individuelle et collective.
Sur le plateau du Média, l'autrice raconte de quelle manière son potager devient un lieu de résistance et de réflexion politique. Un refuge également à l'heure du dérèglement climatique et de l'effondrement de la biodiversité mais aussi de l'agriculture intensive utilisant des pesticides et des méthodes destructrices. Au contraire, son potager est un espace de résilience qui lui permet de s'extirper de certains rapports de classe, marchands et de consommation. A travers l'objet du jardin, Béné interroge l'alimentation et l'agriculture dominante en France. Elle questionne les privilèges, notamment coloniaux et rappelle les liens entre notre consommation alimentaire, notre économie agricole et l'impérialisme.
C'est aussi de cela que Béné tente de s'échapper lorsqu'elle cultive son jardin. Mais comme elle le rappelle : pour définitivement s'extirper des rapports capitalistes et coloniaux, il faut se mobiliser collectivement. Le potager n'est qu'un départ pour semer la révolution.
Ce livre est donc un appel à la résistance. Résistance d'autant plus urgente que de nombreux jardins deviennent des zones à défendre. Souvent menacés, comme le jardin des vertus à Aubervilliers, ou détruits comme celui de l'Engrenage à Dijon, ces espaces sont l'objet de luttes contre l'artificialisation des sols et l'urbanisation massive.
La révolution du potager est donc un "ouvrage hybride entre livre de jardinage, de cuisine et essai d'écologie".
Tr;: ... sexisme, racisme, validisme, ... expliquer mon cheminement, intégrer l'écologie dans ses modes de vie ... colibrisme (individualisme), vision plus systémique, action collective, impact politique, charge mentale / zéro déchets faire de son mieux, rencontrer l'autre, bien choisir ses graines, semences, pas hybrides F1, les récupérer, Ferme de Sainte-Marthe, biau geme, ne pas culpabiliser, écologie libertaire (réfléchir aux rapports de domination pour un monde plus juste, anticapitaliste), inspirée par ? zad le carnet en fait partie, zi en bord de loire, ya pas d'entreprise qui s'est positionnée pour l'instant et ya déjà plein de zones artificialisées libres ... /répression lutte contre l'agroindustrie réprimée en bretagne, pays de rey ? Livre d'espoir. inclure la lutte des classes, l'autonomie collective, ya des personnes mortes ou en prison, pessimisme combatif. Appel à la lutte.
Lettre ouverte Sommet de l'ONU sur les systèmes alimentaires - 27.07.2021 | Confédération Paysanne
INTERNATIONAL
La Confédération paysanne et 83 autres signataires appellent la France à résister aux pressions des multinationales et à sauver l’agriculture paysanne
Un Sommet international sur les systèmes alimentaires aura lieu en septembre 2021, organisé par l'ONU* en étroit partenariat avec le Forum Économique Mondial1. D'ici quelques jours, le pré-sommet de cette initiative se tiendra à Rome. En dépit de l'inquiétude et des remarques formulées par une grande partie de la société civile, par de nombreux acteurs du monde académique, mais aussi par certains Etats, ce sommet et ce pré-sommet se caractérisent par un manque criant d'inclusivité et un refus de tout dialogue quant aux modalités d'organisation.
Les premières orientations prises nous font craindre le pire.
En téléchargement : Lire la lettre ouverte
Connue / https://twitter.com/ConfPaysanne/status/1420028314396368914
"Conf' Paysanne @ConfPaysanne · 1h ... #UNFSS2021 #SouveraineteAlimentaire #AgriculturePaysanne - 2 - 16 - 23"
Thèmes Chatons ; Le Logiciel Libre ; Vie privée - données personnelles
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il y a la 5G et je télécharge plus vite, il y a de la fibre, etc. De toute façon tout va bien, je peux continuer à consommer plus.
D’un autre côté, il y aura un clivage de plus en plus fort avec des gens qui, comme nous, pensent qu’il faut sortir de cette société de consommation, qu’il faut sortir petit à petit du capitalisme ; ça ne se fera du jour au lendemain parce que les contre-modèles vont être compliqués à trouver. Effectivement, je suis plutôt optimiste sur le fait que de plus en plus de gens rejoignent ce type de mouvement, pas forcément le logiciel libre, ça peut être la transition écologique, ça peut être les questions féministes, etc., et qui se disent qu’il va falloir lutter et résister face à ces modèles un peu d’oppression. Je pense qu’avec ces gens-là on arrivera à faire des choses vraiment chouettes.
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Références
[1] Framasoft
[2] Qu’est-ce que le logiciel libre ?
[3] Dégooglisons Internet
[4] Révélations d’Edward Snowden
[5] Framapad - Éditeur de texte collaboratif
[6] Framadate - Organiser des rendez-vous simplement, librement
[7] Framaforms - Créez et diffusez vos formulaires
[8] Collectif CHATONS
[9] Infini - Hébergeur associatif de sites et services web
[10] À l’ère d’Internet, alerter & agir au nom de la liberté - avec Héloïse Pierre
[11] NextCloud
[12] Firefox
[13] uBlock Origin – Bloqueur de publicités gratuit et open-source
[14] LibreOffice
[15] DuckDuckGo
[16] e.Foundation
[17] LineageOS
[18] Exodus Privacy
[19] GNU/Linux
Source : Podcast https://audio.ausha.co/yeD3QsmOzl37.mp3 (i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?jw5xgg)
Connu / https://twitter.com/morandim77/status/1419557600664883201
"pyg a retweeté Marie-Odile Morandi @morandim77 · 11h - 0 - 8 -10"
Connue / https://twitter.com/web86info/status/1418117427968217088
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web86.info @web86info · 22 juil.
[vidéo] L’actualité du scandale des “bassines” http://youtube.com/watch?v=10EgsFF5Jr4
BNM TV : Appel à la résistance
Ce BNM TV est un épisode spécial "Appel à la Résistance" Le début des travaux est annoncé à Mauzé-sur-le-Mignon le 1er août et à Saint-Sauvant le 1er septemb... - 0 - 1 - 0
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Actualité Traduit de l'espagnol par Salman Yunus
Thèmes similaires
Culture Amérique Latine-Global Peuples indigènes Femmes Inégalité Histoire Racisme ; Ethnicité Arts et divertissements Traditions et patrimoine mondial
50 147 vues - 7 k - 84 - 250 k abonnés
On va pas se mentir, chaque histoire est dingue. Votre préférée ? Vous en connaissez d'autres ? Dites-nous dans les commentaires ! 👍 Merci à toutes celles et ceux qui laisseront un pouce bleu !
SOMMAIRE
00:00-00:53 : Introduction et critères de choix des actions
00:53-03:02 : Le Robin des Banques
03:02-04:43 : Les Teufeurs aux Marteaux-Piqueurs
04:43-06:52 : La Taupe de Hambach
06:52-09:05 : Le Village qui Résiste à 5 Multinationales Successives
09:05-10:54 : Nos Aînées Sabotent les Pipelines
10:54-13:22 : Les Pétroliers Reculent, Gazés par la Police
13:22-15:47 : Éperonnage Diplomatique en Mer Méditerranée
15:47-17:20 : Lance-Pierre VS Lance-Grenade : La ZAD a vaincu César
17:20-19:20 : Les Hongkongais.es Osent TOUT
19:20-21:56 : Les Zapatistes libèrent le Chiapas
21:56-22:15 : “L’Effondrement : On y est ?” avec Pablo Servigne
22:15-22:55 : Mentions Spéciales Gilets Jaunes et la Ronce
22:55-24:24 : Explication de ce qui va suivre !
⚠️ Notre prochaine vidéo est un entretien d'une heure avec Pablo SERVIGNE sur une mise à jour de sa théorie de l'effondrement et une analyse de ce qui nous arrive. ABONNEZ-VOUS et surtout activez la cloche qui se trouve à côté 🔔 pour ne pas la louper : http://youtube.com/c/PartagerCestSymp...
✊ La carte des Luttes locales en France : https://reporterre.net/La-carte-des-l...
🔧 Le Tuto de la Ronce pour ouvrir les panneaux publicitaires : https://youtu.be/6dZqJEH65LI
564 commentaires
7 155 signatures à travers 63 campagnes locales
Il y a urgence à agir contre la pollution de l’air qui empoisonne nos grandes agglomérations. Il s’agit d’un enjeu de santé publique majeur : les effets négatifs sur la santé de l’exposition chronique à une pollution de fond, au-delà des seuls pics de pollution, sont connus et scientifiquement documentés. Le trafic routier et automobile y tient aujourd’hui une responsabilité de premier ordre.
... Pour rendre cette transition possible et acceptable socialement, il faut développer les alternatives (vélo, transport en commun, marche, solutions partagées comme le covoiturage ou autopartage, etc.) et mettre en place des mesures d’accompagnement et des aides.
C’est également un impératif pour faire face à la crise climatique. À l’échelle nationale, le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre, avec 31 % des émissions. Parmi les différents modes de transport, le routier est à lui seul responsable de près de 94 % des émissions au niveau national et les véhicules particuliers de plus de la moitié d’entre elles (52 %), chiffres à l’appui https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2020/09/hcc_rapport_grand-public_2020_-2.pdf. À l’échelle des métropoles, le transport routier est également le premier, ou l’un des premiers secteurs émetteurs de gaz à effet de serre. Selon le WWF, en 2018, le transport représentait 16% des émissions de gaz à effet de serre dans les 10 plus grandes métropoles françaises https://www.wwf.fr/sites/default/files/doc-2018-07/20180704_Etude-defi-climatique-villes.pdf.
...
lancez une campagne d’interpellation de vos élu.es locaux pour exiger une autre mobilité urbaine !
=> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?MubbcQ
...
plus de détails sur les demandes politiques possibles sur ce sujet https://docs.google.com/document/d/18F5Pcc5sxq6XZOKqYkUwoaeumZIsrXO6ue_Qf1jNz3k/edit#heading=h.o7m8aadng3ml
Connu / mel
Sujet : Un début d’année sur les chapeaux de roues (de vélo)
Date : Thu, 28 Jan 2021 10:22:57 -0500 (EST)
De : L'équipe GreenVoice <> Pour : ind1ju
Janvier 2021 Le journal de la Résistance Verte En partenariat avec Alternatiba et le RAC ...
Accueil / Boutique / Les guides pratiques
L’ampleur du désastre écologique est désormais visible aux yeux de tou·tes. ... de nombreuses questions reviennent : l’écologie est-elle un luxe réservé aux riches ? Est-ce que consommer, c’est polluer ? Riches et pauvres sont-ils·elles réellement à égalité vis-à-vis des problèmes environnementaux ? Le capitalisme vert et les innovations technologiques sont-elles des solutions valables pour l’écologie ?
Dans un climat inédit d’aggravation des injustices sociales et des destructions environnementales, les appels aux comportements responsables et à une consommation éthique semblent prévaloir sur l’analyse des responsabilités d’acteurs puissants comme les multinationales ou certains États.
Démonter les raccourcis et les idées reçues courantes sur le sujet, telle est la volonté de ce guide en abordant les questions de justice sociale et environnementale, les pratiques écologiques souvent invisibilisées des plus modestes et celles survalorisées des populations aisées ainsi que les initiatives collectives menées tant au Nord qu’au Sud. Et de montrer que face à des inégalités historiquement construites, l’imbrication des luttes contre toutes les formes d’oppression est essentielle pour amplifier les résistances et les alternatives dans le combat contre le désastre environnemental.
Autant de voies à explorer pour mieux comprendre les défis auxquels nous devons faire face !
Édition brochée - Janvier 2021 - 10,00 € (+ 5,00 € de frais d’envoi l’unité)
Clés : changement climatique ; écologie ; environnement
Connu / https://twitter.com/reseau_ritimo/status/1354707580740894720
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Maxime Combes a retweeté ritimo @reseau_ritimo · 9h [NOUVELLE PARUTION]
9:27 AM · 28 janv. 2021· 13 Retweets 6 Tweets cités 19 J'aime
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Ndlr : acheter ou trouver pour le lire ACT
Tribune
Renaud Hétier et Nathanaël Wallenhorst, enseignants-chercheurs à l’Université Catholique de l’Ouest en sciences de l’éducation, estiment que l'école doit prendre en compte la question écologique.
Nathanaël Wallenhorst est coordinateur de Résistance, résonance : Apprendre à changer le monde avec Hartmut Rosa (Le Pommier, 2020) et auteur de La Vérité sur l’Anthropocène (Le Pommier, 2020)
Renaud Hétier est coauteur de Résistance, résonance : Apprendre à changer le monde avec Hartmut Rosa (Le Pommier, 2020) et auteur de L’humanité face à l’Anthropocène (PUF, 2021)
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compréhension de l’ampleur de l’altération du système Terre par les activités humaines.
Nous saisissons alors combien l’avenir de la vie humaine en société est compromis par l’économie néolibérale. De plus, celle-ci ne cesse d’accroître les inégalités en dépit de ce mythe mensonger du ruissellement des richesses
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apprendre, à l’école, à refuser la domination, la préemption et l’accumulation ... apprendre ensemble à aimer et habiter ce monde qui nous accueille pour que nous sachions soigner son hospitalité envers chacun des terriens – humains comme non humains. ... une vie qui compte, sans avoir à « compter » ... résistance à la puissance de l’argent ...
Alain Pitton / NurPhoto via AFP
Article abonné - Enquête
Lieux alternatifs, luttes contre les “grands projets inutiles” : les initiatives hors norme se multiplient pour résister au productivisme, loin de la voie institutionnelle. Faut-il en passer par là au nom de la planète ?
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Un contexte qui conduit de plus en plus de citoyens à s’engager pour l’écologie, des plus « réformistes » aux plus « radicaux », de la permaculture aux luttes contre les « grands projets inutiles ». Quand le ministre Nicolas Hulot démissionne, entérinant son impuissance face aux lobbies, quand Cyril Dion voit dans le sabotage un « dernier recours » qu’il « comprend » (1), c’est que la voie institutionnelle peine à convaincre même les plus tièdes écolos. Pourtant, l’État détenant le monopole de la loi, des pétitions ou des actions défensives peuvent-elles suffire ?
Freins institutionnels
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Luttes défensives
"Aujourd'hui, je pense que le problème est la démocratie représentative", déclare Isabelle Attard, députée de 2012 à 2017 (EELV, puis Nouvelle Donne, qu'elle quitte en 2015, terminant son mandat comme non inscrite). L'an dernier, elle a publié un livre témoignage : **Comment je suis devenue anarchiste (2). "J'ai retiré de mes réflexions tout ce qui reste lié au fait de devoir passer par des élus pour des décisions qui ne vont quasiment jamais dans le bon sens. Je ne veux plus me pencher sur l'État et ses dysfonctionnements"
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(1) Reporterre 29 juillet 2020
(2) Seuil-Reporterre, 2019
Catégories : Féminisme / Genre/ Rapports sociaux de sexe, Moyen Orient
Des militantes saoudiennes des droits de l’homme détenues dans leur pays seraient soumises à des abus d’ordre sexuel, selon l’avocate britannique Helena Kennedy. Dans un rapport de 40 pages intitulé « Une souillure sur les dirigeants mondiaux et le G20 en Arabie saoudite : la détention honteuse et la torture des femmes saoudiennes », Helena Kennedy détaille les violences employées par […]
Alexis Spire, sociologue et auteur de "Résistances à l'impôt, attachement à l'État", était l'invité de Gilles Bornstein vendredi 30 novembre dans l'instant politique.
Transcription : ... exaspération profonde ... pas de leader charismatique, mouvement hétérogène, contradictoire ... ça reste ouvert.
https://twitter.com/Notre_Energie/status/1282573726547156992
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CLER a aimé Notre énergie @Notre_Energie [ENTRETIEN] A lire dans notre dernier dossier : Marc Jedliczka @hespul @nWassociation @assoCLER sur les énergies renouvelables, « il faut surmonter une forte résistance au changement » #EnR
9:13 AM · 13 juil. 2020·11 Retweets avec un commentaire 12 J'aime
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s’inscrit dans la tradition du Rire de Résistance.
a vu le jour au début du 3ème millénaire, sous la bonne étoile de militants antipub, afin de parodier la surconsommation dans nos sociétés occidentales et pour dénoncer les ravages environnementaux, sociaux et sanitaires du capitalisme et du productivisme.
C’est à Lille que l’ETSC prend une véritable dimension artistique.
Emmenée par Alessandro Di Giuseppe, le PAP’40, l’€glise de la Très $ainte Consommation et ses fidèles investissent l’espace public pour glorifier le Grand Capital, à l’aide de prières et chants ironiques, devant les temples modernes que sont les galeries commerciales.
Suivent un pèlerinage aRtiviste à la Mecque du showbiz - le festival de Cannes, puis le film Amen ton pèze !, sans oublier une incursion remarquée dans le champ politique lors des élections Législatives en 2012, des Municipales en 2014 à Lille (3,55% des voix), puis des Présidentielles en 2017.
Avec toujours autant de mordant, l’ETSC remporte un véritable succès : les nombreuses vidéos, dont Bienvenue chez les Rich’$ et Game of Fraude, enregistrent au total plus de 300 000 vues sur YouTube.
Riche de toutes ces expériences, Alessandro Di Giuseppe co-écrit avec Aurélien Ambach Albertini le spectacle professionnel Croissance Reviens !
Sous l’égide de la Compagnie Triple A, ce spectacle ne cesse de tourner à travers la France et en pays francophones, notamment au Festival d’Aurillac.
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Leur second projet, La Cérémonie des Doigts d’Or - Les Oscars du Capitalisme, est une remise de prix satirique qui consiste en une rétrospective des séquences cultes de l’année écoulée, entremêlée de discours décomplexés prouvant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... surtout pour nous, les plus riches de la planète !
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nous vivons bel et bien en « Absurdistan », que nous marchons sur la tête. Nous rêvons encore et toujours de « croissance », alors que chaque jour les voyants rouges s’allument pour nous montrer que nous allons droit dans le mur. Il n’y a, pour expliquer notre déni de la réalité des catastrophes vers lesquelles nous nous précipitons, que cette foi aveugle dans le développement. Le progrès est devenu une religion, et la croissance, un dogme absolu.
A l’heure actuelle, les 8 personnes les plus riches au monde détiennent autant que les 3,5 milliards les plus pauvres ! Il est donc grand temps de sauver les riches !
Notre Mi$$el https://eglise-de-la-tres-sainte-consommation.com/IMG/pdf/mi_el.pdf
contact@eglise-de-la-tres-sainte-consommation.com
« Plutôt que l’amour, l’argent ou la gloire, donnez-moi la vérité. »
Henry David Thoreau
Genèse & évolution du blog
créé en 2014 pour montrer que des alternatives étaient possibles afin de construire un modèle économique vertueux.
Au cours de ce parcours, j’ai eu l’occasion de me rendre sur le littoral de la Mer du Nord en Allemagne à Bremerhaven, une région en pointe sur l’éolien offshore. J’ai rencontré des entrepreneurs dans plusieurs salons et conférences, Produrable et VivaTech pour en citer deux.
Après toutes ces années, un constat implacable s’impose : le développement durable, l’économie verte, le biomimétisme ou encore la blue economy, tous ces concepts économiques et les entreprises les mettant en pratique n’ont jamais permis de réduire notre consommation énergétique, les émissions de CO2, l’érosion de la biodiversité et des ressources naturelles.
Durant les dernières décennies :
- la concentration atmosphérique en CO2 ne s’est jamais stabilisée et a continué d’augmenter
- les émissions de CO2 ont continuellement progressé
- La crise financière des subprimes en 2007-2008 et la récession mondiale qui s’en est suivie a provoqué l’unique chute des émissions de CO2 depuis plusieurs décennies
- la croissance s’est systématiquement réalisée aux dépens du monde sauvage, le recyclage, l’économie circulaire, le biomimétisme n’y changent rien
- l’artificialisation des terres se poursuit à toute vitesse, partout dans le monde
- la déforestation accélère au Brésil et en Afrique
- les espèces animales et végétales disparaissent par centaines chaque jour
- la pollution plastique a contaminé tout l’écosystème marin, même la fosse des Mariannes à près de 11 000 m de fond…
- les green bonds ou obligation vertes sont utilisées pour financer des plantations d’eucalyptus industrielles ou des centrales charbon
- etc, etc, etc,
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Nous ne pouvons plus nous permettre ce mensonge de la croissance verte. Il faut un changement radical sur le plan systémique, et cela commence par mettre un terme au dogme d’une croissance infinie dans un monde fini en ressources. Nous devons dès maintenant entamer une ambitieuse phase de décroissance pour limiter les dégâts, préserver les derniers écosystèmes encore fonctionnels, les ressources en eau, etc. Plus nous repoussons cette décision, plus la chute sera brutale car l’effondrement systémique est dans tous les cas inévitables.
Décroissance, décentralisation, désindustrialisation
... Les sociologues du XIXème siècle relataient déjà les dégâts ... démantèlement de tous les verrous qui nous empêchent de construire de vraies alternatives au niveau local
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le pouvoir centralisé est depuis toujours favorable aux élites économiques ... On sait que la pollution atmosphérique tue 50 000 personnes par an en France, il n’y aucun début de commencement d’une décision courageuse. RIEN. Au contraire, on continue à autoriser la vente de SUV en masse ou à promouvoir les fausses solutions vertes comme la trotinnette électrique, la voiture électrique. ... L’UE est d’ailleurs la seconde destination pour les exportations agricoles du Brésil de Bolsonaro. Nous finançons donc la déforestation et l’extermination des peuples indigènes.
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depuis 1972 et la publication du rapport Meadows qu’ils savent que l’effondrement systémique de notre société industrielle est inéluctable. Et qu’ont-ils fait ? Ils se sont empressés de propager la pandémie néo-libérale sur tous les continents dans les années 1980.
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Se désintoxiquer du pétrole, se réapproprier la technique à travers le low-tech, construire des territoires autonomes sur le plan alimentaire avec la permaculture, ces évolutions impliquent de reconquérir le pouvoir à l’échelle locale. Elles ne seront jamais possibles à développer si nous conservons le système centralisé actuel guidé par les intérêts purement égoïstes d’une petite minorité.
Philippe Oberlé, rédacteur
Ndlr :
- "green bonds ou obligation vertes sont utilisées pour financer des centrales charbon", "échec de la blue économy" : demander des preuves ACT
- "peuples indigènes" je n'aime pas ce terme => creuser ACT
LIVRE GRATUIT (voir les options ci-dessous)
Fichier PDF Télécharger https://massot.com/wp-content/uploads/Re%CC%81sistons-ensemble-1.pdf
Format e-book : https://www.epagine.fr/ebook/9782380352726-resistons-ensemble-pour-que-renaissent-des-jours-heureux-collectif/
Apprendre d’hier pour agir demain
« Au printemps 1943, trois ans après l’invasion de la France et la capitulation vichyste, des résistants s’élevaient contre l’envahisseur. Certes, contrairement au siècle dernier, nous ne sommes pas à proprement parler « en guerre ». Cependant, les analogies sont frappantes : les résistants d’aujourd’hui – qu’il s’agisse du personnel soignant, des artisans de la vie quotidienne ou des citoyens-militants – se battent.
Les années de Résistance pourraient donc nous inspirer pour nous conduire à la Libération. Dès lors, comment organiser ce changement ? Pour y réfléchir, les grands penseurs, artistes et figures militantes de notre pays (écrivains, sociologues, politiques, économistes, réalisateurs) se sont rassemblés dans un Conseil National de la Nouvelle Résistance.
Quelles activités doit-on développer, créer ou relocaliser ? Quels moyens pour former à de nouveaux comportements ? Chacun d’entre eux livre ici, en quelques pages, son analyse pour une société plus juste. Ensemble, ils lancent un nouvel « Appel pour des jours heureux » et réclament la mue d’un système périmé que nos dirigeants, dans leur obsession du profit, ont engendré. » (Claude Alphandéry, résistant)
Cet ouvrage contient une préface de Denis Robert et la contribution d’une quarantaine de personnalités.
Collectif : Claude Alphandéry, Sabrina Ali Benali, Ludivine Bantigny, Clotilde Bato, Anne Beaumanoir, Brigitte Boréale, François Boulo, Dominique Bourg, Juan Branco, Valérie Cabanes, Aymeric Caron, Hugues Charbonneau, Pauline Londeix et Jérôme Martin, Samuel Churin, Alain Damasio, Cyril Dion, Marc Eichinger, Bernard Friot, Bruno Gaccio, Caroline Guy, en collaboration avec Julien Le Provost et Héloïse Pierre, Yannick Kergoat, Philippine Leroy Beaulieu, Priscillia Ludosky, Virginie Martin, Florent Massot, Dominique Méda, Raymond Millot, Julie Moulier, Agnès Naudin, Fabrice Nicolino, Fatima Ouassak, Antoine Peillon, Benoît Piédallu, Thomas Piketty, Monique et Michel Pinçon-Charlot, Régis Portalez, Denis Robert, Coline Serreau, Pablo Servigne, Pacôme Thiellement, Marie Toussaint.
EXTRAITS
- Le Passage Par Caroline Guy, Julien le Provost et Héloïse Pierre ... choix de l’autonomie, du local et de l’éthique : nous avons monté un « Chatons ». La coopérative regroupe des serveurs qui nous permettent d’héberger quasiment tous nos services et besoins de communication !
Hébergement de sites Internet, cloud, protection digitale. Les réseaux sociaux que nous utilisons sont décentralisés : diaspora, mastodon et peertube. Pas de collecte de données personnelles chez nous ! - page 140 Yannick Kergoat est monteur et réalisateur. Il est membre de l’association Action-Critique-Médias. Il a coréalisé le film Les nouveaux chiens de garde.
- page 148 Finissons-en avec les inégalités sociales Par Priscillia Ludosky
- page 153 ... Qu’est-ce que la politique, quand elle se dit « neutre » idéologiquement, et profère dans cette affirmation un mensonge, visiblement. ... Virginie Martin est politologue et sociologue, professeure chercheuse à Kedge Business School. Elle est coprésidente du conseil scientifique de la Revue politique et
parlementaire. Elle a été créatrice et présidente du « Think tank different », laboratoire politique créé en 2012. Elle est par ailleurs auteure de plusieurs essais : Ce monde qui nous échappe, pour un universalisme des différences ; Talents gâchés, le coût social et économique des discriminations liées à l’origine (éditions de l’Aube, 2015); Toulon la noire : le Front national au pouvoir (Denoël, 1996). - page 158 ... Éditeur depuis plus de 35 ans (on lui doit notamment la publication de Baise-moi de Virginie Despentes), Florent Massot a lancé en 2017 Massot Éditions, dont la ligne éditoriale est d’accompagner le changement de société.
- page 160 Tirer vraiment les leçons de la crise sanitaire24 Par Dominique Méda
- page 164 Le jour d’après concerne-t-il nos enfants ? Par Raymond Millot ... se définit lui-même comme libertaire, féministe, internationaliste, autodidacte. Il a été charpentier, électricien, agent technique, instituteur (école expérimentale), conseiller pédagogique, coordinateur de la recherche-action (école ouverte/société éducatrice) à La Villeneuve de Grenoble. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels : Une voie communautaire ; Émancipation, avenir d’une utopie, et co-auteur de : À la recherche de l’école de demain ; Écoles en rupture ; Vivre à l’école en citoyen.
- page 174 Protéger et servir... deux mots qui font rêver Par Agnès Naudin Policier, c’est un rêve de gamine, que j’ai poursuivi malgré les embûches. Une intuition suivie depuis toujours qui a trouvé sa réalisation une fois le concours d’officier en poche. Dix ans après ? Je suis en disponibilité de la Police nationale. En disponibilité parce que je n’ai pas eu le courage de démissionner. Parce que je ne sais pas si j’arriverai à gagner ma vie autrement et que je dois nourrir mon fils que j’élève seule. Disponibilité parce qu’« au cas où », je pourrai toujours y retourner. Mais retourner où et pour quoi faire ? Revenir dans cet enfer ? Ces derniers mois m’ont permis de ne plus avoir peur, d’oser dire ce que je pense depuis que je suis entrée dans la police. ... Agnès Naudin est capitaine de police à la brigade territoriale de protection de la famille. Elle est l’autrice de plusieurs documents au Cherche-Midi comme Affaire de famille : immersion au sein de la brigade spéciale et Affaire d’ados.
- page 186 Luttons contre les violences policières, défendons nos libertés fondamentales Par Fatima Ouassak ... politologue, fondatrice du Réseau Classe/Genre/Race qui travaille sur des projets en lien avec les enjeux d’égalité et d’intersectionnalité et porte-parole du Front de mères, syndicat de parents des quartiers populaires. Elle est aussi l’auteure de La puissance des mères, pour un nouveau sujet révolutionnaire, à paraître prochainement aux éditions La Découverte.
- page 203 ... Antoine Peillon, grand reporter à La Croix, a travaillé, auparavant, pour de nombreux quotidiens et magazines. Son livre Ces 600 milliards qui manquent à la France. Enquête au cœur de l’évasion fiscale (Le Seuil, 2012) lui a valu le prix Éthique ANTICOR 2012 pour l’investigation). Il a aussi publié Corruption (Le Seuil, 2014), Résistance ! (Le Seuil, 2016), « Voter, c’est abdiquer ! ». Ranimons la
démocratie (Don Quichotte, 2017) et Cœur de boxeur. Le vrai combat de Christophe Dettinger (Les Liens qui
libèrent, 2019). - page 204 Crise du Covid-19 : la technopolice profite de la stratégie du choc Par Benoît Piédallu ... de la pandémie, personne à La Quadrature du Net n’avait imaginé à quel point elle nous forcerait à mobiliser nos forces. Mobilisé·es ... jours après le début du confinement officiel (le 17 mars), Orange a informé les médias que 17 % des Parisien·ne·s avaient quitté la capitale au début du confinement, ce que l’opérateur n’avait pu savoir qu’en utilisant des données de bornage de téléphones mobiles, pourtant non prévues à cette fin. Puis c’est la mise en place d’un système de traçage total de la population dont il a très ... Benoît Piédallu, membre et bénévole de La Quadrature du Net depuis 2011. Ingénieur en informatique et titulaire
d’un master 2 en Intelligence artificielle, il apporte son expertise technique aux sujets défendus par l’association. Ses thèmes de prédilection sont, parmi d’autres, les données personnelles et données de santé, l’intelligence artificielle, le fonctionnement technique d’Internet et la neutralité du Net, ou encore les outils de surveillance. - page 210 Après la crise, le temps de la monnaie verte59 Par Thomas Piketty
- page 214 Mai 2020, rendez-vous historique : que faire ? Par Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon
- page 224 Régis Portalez, Gilet jaune, est cofondateur de X-Alternative, groupe de polytechniciens attaché à la République Sociale.
- page 232 L’entraide, pour résister Par Pablo Servigne ... L’entraide comme récit ... autonomie ...
Connu / https://twitter.com/DrSabrinaaurora/status/1266105250236239873
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Sabrina AliBenali @DrSabrinaaurora · 9h Téléchargement et impression gratuite 2 - 27 - 50
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du fil https://twitter.com/DrSabrinaaurora/status/1266104667454439424
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Face au désastre climatique et sanitaire en cours, certains ont fait le choix de ne plus prendre l'avion: https://www.resistanceclimatique.org/ Et vous ?
L'avion est le moyen de transport le plus polluant et le plus inégalitaire.
Parce qu'un aller-retour Paris-New York c'est plus de 2 Tonnes de CO2 équivalent, soit le quota annuel de gaz à effet de serre compatible avec un climat vivable (+2°C d'ici 2100, accord de Paris), l'avion est clairement un mode de transport incompatible avec un avenir digne pour l'humanité d'aujourd'hui et de demain.
Ne plus prendre l'avion, c'est à la fois une action individuelle ET une action collective efficaces. C'est le signal qui aidera les pouvoirs publiques à prendre la bonnes décisions pour réorienter ce secteur et les gens qui y travaillent vers une mobilité bas carbone. L'argent public, notre argent, ne doit pas aller au sauvetage de l'aviation sans aucune contrepartie environnementale. Il doit servir à construire le monde sobre en carbone de demain.
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