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Les énergies fossiles sont largement responsables du réchauffement climatique. Et pourtant, nos sociétés en dépendent largement. Transport, agriculture, industrie : les principaux secteurs de nos économies dépendent du prix de l'énergie.
D'où cette question : comment faire pour se passer des énergies fossiles ?
Matthieu Auzanneau est l'auteur d'Or Noir, journaliste spécialisé sur les questions d'énergies et directeur de The Shift Project, un think tank qui milite pour la décarbonation de nos économies.
Catégorie Actualités et politique 59 commentaires
Fabrice Bonnifet, président du Collège des directeurs de développement durable (C3D)
Il fustige « les théories de soutenabilité faible » et « le mensonge de la croissance verte ». Le président du C3D et directeur du développement durable du groupe Bouygues s’explique.
Pourquoi dénoncez-vous le concept de croissance verte ?
La croissance verte ne vise qu’à remplacer les flux physiques carbonés par des flux décarbonés. Mais si l’on maintient notre mode de développement actuel, même en remplaçant toutes les énergies fossiles par des renouvelables et du nucléaire, cela ne tiendrait pas à cause de la pression sur les métaux et minéraux. Grise ou verte, la croissance nous mène dans le mur. Ce que je promeus, c’est la « Prospérité sans croissance » https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?qDWTdg formalisée par Tim Jackson en 2007. Les arbres cessent de croître un jour mais cela ne les empêche pas de continuer à produire des fruits, fertiliser les sols, etc.
On va atteindre un plateau en termes de consommation mais cela ne signifie pas que l’indice de bonheur humain va stagner. On doit pouvoir démontrer qu’une économie de l’abondance est possible grâce à une troisième voie.
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Les mesures d’urgence adoptées par le gouvernement ne correspondent pas du tout aux besoins d’investissements. On éteint l’incendie, mais pas le feu qui couve sous les braises. C’est un terrible gaspillage d’argent public, qui sera sans nul doute dénoncé d’ici quelques années par la Cour des Comptes. Comme le déplore Cynthia Fleury, les politiques sont irresponsables et manquent de courage. Ils ne privilégient pas l’intérêt général. Les lobbies font du chantage à l’emploi, alors que ces emplois sont déjà condamnés, et d’ailleurs les entreprises de ces secteurs savent qu’elles sont sous perfusion.
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je ne me fais aucune illusion sur la capacité d’une organisation de 164 membres (le C3D, ndlr) à changer le monde. Même si selon l’anthropologue Margaret Mead https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2006-6-page-27.htm, il suffit de quelques individus motivés pour faire basculer une situation.
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Au sein du C3D, on compte quelques entreprises dont les directeurs du développement durable ont suffisamment de crédibilité pour renverser le rapport de force avec les conservateurs au sein des comités de direction et qui pèsent sur les décisions stratégiques et les investissements, et parviennent le cas échéant à imposer des renoncements.
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c’est dans l’entreprise, qui n’est pas une démocratie, qu’il est encore possible d’agir. Pas question évidemment de critiquer la démocratie comme système politique. Mais dans l’entreprise, une fois que la stratégie a été arrêtée par le PDG, ceux qui ne sont pas d’accord n’ont plus qu’à partir.
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1255881650761760769
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 1h - 3 - 30 - 44
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Tags : Philosophie
SÉRIE Pour une autre école (4 épisodes)
Épisode 4 : Ivan Illich, Une société sans école
À retrouver dans l'émission Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth
Ivan Illich, philosophe méconnu, prophétisait en 1971 l'avènement d'une société sans école. Que reste-t-il de ses idées contestataires aujourd'hui ?
Children at South Lincoln Street School in Keene New Hampshire
Né en Autriche en 1926, Ivan Illich fut l’un des pionniers de la pensée écologique. Sa pensée connut son heure de gloire au moment où la société de consommation commençait à peine à naître. Prêtre polyglotte et pamphlétaire à ses heures, il mit tous ses efforts à critiquer la contre-productivité des institutions de son temps : l’école, la santé, l’éducation, le travail salarié. Ses propositions d’éducation lancèrent de véritables pavés dans la mare.
Le texte du jour
« Vivre à New York suppose l'apparition d'une conception particulière de la nature de l'existence et de ses possibilités. Sans cette vision, la vie à New York devient impossible. Un enfant des rues n'y touche jamais rien qui n'ait été scientifiquement conçu, réalisé et vendu à quelqu'un, les arbres qui existent encore sont ceux que le service des jardins publics a décidé de planter. Les plaisanteries que l'enfant entend à la télévision ont été programmées à grand frais. Les détritus avec lesquels il joue dans les rues de Harlem ne sont que les emballages conçus pour attirer le consommateur. L'éducation elle-même se définit comme la consommation de diverses matières, faisant partie de programmes, objets de recherches, de planifications et de promotions de ventes. Tous les biens sont le produit de quelque institution spécialisée et ce serait sottise, par conséquent, que d'exiger quelque chose qu'une institution ne saurait produire. L'enfant de la ville n'a rien à attendre, rien à espérer, sinon ce que lui promet le développement possible des méthodes de fabrications. Pour satisfaire son imagination, on lui fournit au besoin quelques récits d' "anticipation" ! Et que connait-il d'ailleurs de la poésie de l'imprévu ? Son expérience en ce domaine se limite à quelques découvertes dans le caniveau : une pelure d'orange qui flotte sur une flaque. Il en vient à attendre l'instant où l'ordre implacable s’interrompra : une panne électricité, une échauffourée dans la rue. Souvent, il s'abandonne, il se laisse aller à musarder, à faire le sot et c'est la seule expérience poétique dont il dispose encore ! »
Ivan Illich, Une société sans école dans Oeuvres complètes (Fayard)
Extraits
- Archive : Ivan Illich, « un certain regard », ORTF, 19 mars 1972
- Archive : « Un jour en France », 16 mai 2016
- Un Youtuber fait des chroniques sur l’écologie
Bibliographie
- Une société sans école Ivan IllichPoints, 2015
- Ivan Illich, l'alchimiste des possibles Thierry Paquot et Martin FortierLemieux, 2016
Intervenants Martin Fortier doctorant en philosophie et sciences cognitives à l’Institut Jean Nicod (laboratoire de l’EHESS et de l’ENS) et doctorant visitant au département d’anthropologie de l’Université Stanford.
8 630 ont signé
Un toit c'est un droit SOS SANS LOGIS, MAL LOGÉS, LOCATAIRES a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.) et à
COVID 19 : SOS sans logis, mal logés et locataires !
Les sans-logis dans les rues, les abris de fortune, les dortoirs ou les gymnases, les mal-logés confinés dans des taudis surpeuplés, des foyers, des hôtels, hébergés chez des tiers, les locataires et les habitants modestes, salariés au chômage technique, autoentrepreneurs, sans papiers… sont les plus exposés à l’épidémie et à ses conséquences sociales et économiques. « Le logement est la première ligne de défense contre l’épidémie, et une question de vie ou de mort…le logement est un secteur décisif de la lutte contre le coronavirus[1]». Le Gouvernement doit prendre des mesures exceptionnelles :
Réquisition immédiate -pour les sans-abris, avec ou sans papiers, les réfugiés, les très mal logés, les victimes de violences conjugales et familiales…- des logements vacants de grands propriétaires, des locations Airbnb &Co, des hôtels vacants et des logements sociaux inutilisés ;
Moratoire (suspension) des loyers et rétablissement renforcé des APL pour les locataires d’un HLM comme du secteur privé;
Moratoire des factures d'énergie, d'eau, de téléphone et d'internet pour cause de revenus insuffisants ou en baisse ;
Arrêt du harcèlement des sans-abris et des mises à la rue qui continuent: expulsions illicites, d’occupants sans titre, d’habitants de foyers, d’hôtels, de CHU, de camping, d’habitat léger ou mobile…
Ensuite il faudra prendre des mesures de fond pour permettre l’accès pour tou.te.s à un logement stable, décent, accessible, bon marché et écologique.
À NOTRE FENÊTRE TOUS LES SAMEDIS À 18H: DU BRUIT POUR LES SANS LOGIS, LES MAL LOGÉS, LES LOCATAIRES ET POUR LE DROIT AU LOGEMENT POUR TOU.TE.S
Un toit c’est un Droit !
Elles et ils lancent la pétition (par ordre alphabétique) :
Ourida Ali Azzouze (Déléguée des mal logés et sans logis), Lila Ameur (Déléguée des mal logés et sans logis), Noureddine Baaboura (UTAC), Josiane Balasko (Comédienne et réalisatrice), Mohamed Ben Said (FTCR), Franck Briand (Paris Vs BnB), Jacques Capet (DAL HLM Nanterre), Jean-François Chalot (CNAFAL), Mouhieddine Cherbib (CRLDHT), François Chovet (Conseil de Quartier Montorgueil-St Denis, 75002), Rhina Constable (DAL HLM IdF), Ahmed El Boghdady (Locataire HLM en suroccupation 75020), Jean-Baptiste Eyraud (DAL), Jean-Paul Fantou alias Clocheman (Ecrivain), Falikou Fofana (Délégué des mal logés et sans logis), Jacques Gaillot (Evêque), Claire Grover (Bagagérue), Diabe Kamara (DAL HLM IdF), Aicha Koné (Déléguée des occupants 18 rue du croissant 75002), Kpidrin Kouassi (Délégué des mal logés et sans logis), Karima Lachkar (Représentante des locataires expulsés 11 rue Bourgon 75013), Paul Lacoste (HALEM), Madani Marzuk (Militant associatif des quartiers), Azeddine Merakchi (Délégué des occupants du 18 rue du croissant 75002), Didier Pargade alias Chaussette (Militant du logement et des chômeurs), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Annie Pourre (No Vox International), Mohamed Ragoubi (Militant des quartiers populaires), Pierre Richard (Comédien et réalisateur), Alfred Spira (Médecin épidémiologiste), Tarek Toukabri (ADTF), Marina Vlady (Comédienne et écrivain), Anita Weber (Retraitée des Affaires Culturelles), Jacek Wozniak (Artiste peintre, dessinateur).
Rejoints rapidement par: Carole Bouquet (Actrice), Eric Beynel (Solidaires), Cie Jolie Môme (Troupe de théâtre), Cécile Gondard Lalanne (Solidaires), Patrick Mony (AFVS), Etienne Pinte (Président du CNLE), Sanseverino (Chanteur guitariste)
[1] Déclaration de Leilani Farha, rapporteuse spéciale de l'ONU, le 18 mars 2020: http://www.rfi.fr/fr/france/20200318-coronavirus-le-logement-facteur-d%C3%A9cisif-la-crise-coronavirus
Connue / https://twitter.com/federationdal/status/1247925500464545792
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Pierre Richard a retweeté Droit Au Logement @federationdal · 8 avr.
Comme 8000 pers. dont @PierreRichardPR @carolebouquet @BalaskoFans
vous pouvez soutenir les sans-logis, mal-logés, et locataires durement touchés durant la pandémie #COVIDー19 qui demandent au @gouvernementFR des mesures exceptionnelles. Pétition
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Politique
Coralie Delaume est essayiste. Elle collabore à Marianne et anime notamment le blog l’Arène nue. Elle a publié Le couple franco-allemand n'existe pas (Michalon, 2018), mais aussi, avec David Cayla, La fin de l’Union européenne, (Michalon, 2017) et 10 + 1 questions sur l'Union européenne (Michalon, 2019).
L’utilisation du 49.3 le rappelle crûment : les outils politiques à la disposition du peuple pour influer sur le cours des choses disparaissent peu à peu. Et c’est grave.
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Le référendum
On savait déjà que les référendums ne servaient plus à rien. L'épisode de celui sur la Constitution européenne en 2005 et de la victoire du « non » à près de 55 %, suivie trois ans plus tard par l'adoption du traité de Lisbonne, s'est chargé de nous l'enseigner. Car c'est bien le même texte qui a été imposé par Nicolas Sarkozy et voté par le Parlement en 2008. Pour qui serait tenté d'en douter, il suffit de se remémorer ce mot du père du Traité constitutionnel, Valéry Giscard d'Estaing. Dans Le Monde du 26 octobre 2007 https://www.lemonde.fr/europe/article/2007/10/26/vge-sur-le-traite-europeen-les-outils-sont-exactement-les-memes_971315_3214.html il affirmait: « dans le traité de Lisbonne, rédigé exclusivement à partir du projet de traité constitutionnel, les outils sont exactement les mêmes. Seul l'ordre a été changé dans la boîte à outils. La boîte, elle-même, a été redécorée, en utilisant un modèle ancien, qui comporte trois casiers dans lesquels il faut fouiller pour trouver ce que l'on cherche. ». Puis d'ajouter : « [le Traité] est illisible pour les citoyens, qui doivent constamment se reporter aux textes des traités de Rome et de Maastricht ». Quoi de mieux qu'un texte illisible, en effet, pour décourager toute velléité de vérification ?
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Le Parlement
... comme le déplorait déjà Guy Carcassonne dans son célèbre ouvrage sur La Constitution (Seuil, 2014), les modalités récentes d'usage du 49-3 constituent une dérive : « on a vu se banaliser une arme dont l’utilisation devait rester exceptionnelle. Elle était faite pour des gouvernements fragiles, elle est utilisée par des gouvernements forts […] Elle était faite pour conclure un débat, elle est utilisée pour y couper court. Elle était faite pour mettre les députés devant leurs responsabilités, elle est utilisée pour affranchir le gouvernement des siennes ». Il faut dire aussi, ô surprise, que l'opposition s'oppose. A défaut de pouvoir « dissoudre le peuple », finira-t-on par interdire l'opposition ?
La grève
... Le mouvement social dans les transports, notamment, s'est révélé comme le plus long qu'ait connu la France en trente ans. Plus long que celui de 1986-87 sur les salaires (28 jours) et que celui de 1995 (22 jours). Si l'on en croit les sondages, il était de surcroît très soutenu. Il n'en a été tenu aucun compte.
L'élection présidentielle
... que « l'extrême-centre » se nomme « Les Républicains », « Parti socialiste » ou « En marche », c'est toujours la même politique qui est menée. Une politique néolibérale faite d'européisme indépassable, d'austérité budgétaire, de libre-échange et de déflation salariale.
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Longtemps, le fhttps://www.marianne.net/debattons/entretiens/david-cayla-les-regles-europeennes-determinent-strictement-le-cadre-economiqueait que les candidats du « bloc bourgeois » aient été artificiellement répartis dans deux formations politiques, l'une de droite et l'autre se disant de gauche, a été l'assurance vie du statu quo. Les Républicains et le PS se partageaient équitablement le pouvoir, et en faisaient la même chose. La réunion, sous la bannière macroniste, des faux adversaires qu'étaient l'aile centriste du parti de droite et l'aile droite du parti de « gauche », a certes clarifié les choses. Le rôle d'assurance-vie du système est désormais joué par le Rassemblement national. En 2022, sa présence au deuxième tour pourrait assurer la victoire à l'un ou l'autre des « Macron » potentiels qui se trouvera en face, quels que soit son nom et son étiquette. Si les référendums ne servent plus à rien, si la grève est sans effet, si le Parlement est contourné et si l'élection présidentielle ne consiste plus qu'à choisir tantôt entre des clones, tantôt entre l'un des clones et le chaos, il ne reste plus rien de la démocratie. Aussi ne faudra-t-il pas s'étonner que les électeurs ne se précipitent plus aux urnes pour défendre celle-ci en « faisant barrage ». Ils pourraient même se dire qu'après tout, la dérive autoritaire, on y est déjà.
Lire aussi
"Les élections européennes ne changeront pas la nature des politiques européennes" https://www.marianne.net/debattons/entretiens/david-cayla-les-regles-europeennes-determinent-strictement-le-cadre-economique
Clés : démocratie ; Emmanuel Macron
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Catégorie Actualités et politique
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Plus d'informations: http://www.bioactualites.ch/fr/cultur...
Pour la culture du maïs en agriculture biologique, on a d’ordinaire recours au labour en raison de son effet désherbant. Toutefois, en ce qui concerne l’érosion et le compactage du sol ainsi que le lessivage, l’utilisation de la charrue ne s’avère pas optimale, surtout dans cette culture. Le semis direct du maïs pourrait en grande partie résoudre ces problèmes. Les essais menés par le FiBL ces dernières années ont montré que, dans des conditions optimales, il était possible de réaliser un semis direct du maïs en agriculture biologique.
Catégorie Science et technologie 36 commentaires
rodibremo il y a 3 ans
Voilà comment préserver notre patrimoine: la terre. Magnifique... Il faut pour cela faire preuve d'intelligence et de persévérance: bravo.
Transcription : ... /limaces mangées par les corneilles, le choix du type d'engrais vert peut être une solution comme efb33 ou trèfle ...
Connu / https://twitter.com/sabine_38/status/1231166624809525248
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Sabine Grataloup @sabine_38 · 22 févr.
Certains #agriculteurs sont en #bio - donc SANS #glyphosate - et sans labour depuis 1980, comme la famille Wenz qui exploite une ferme céréalière en Alsace depuis des dizaines d'années avec le label #Demeter ! #SIA2020 #agriculture
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« Il marchait sur de l’humus, il ne savait pas que c’était sur de l’or. » Fulcanelli
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Conclusion
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En cette fin d’année 2016, le paysage céréalier français n’est pas des plus encourageants. Aléas météorologiques, marché en berne, pression sociétale et confiance érodée constituent le quotidien de nombreux agriculteurs de notre pays. La capacité d’adaptation du bipède agricole couplée à l’attractivité de l’agriculture biologique l’amène de plus en plus souvent à se tourner vers ce mode de production. Mais pour un monoculteur, futur polyculteur, comment aborder ce virage professionnel ? Dois-je reconstituer un troupeau de vaches afin de substituer l’azote
minéral par du fumier ? Dois-je racheter une charrue pour remplacer mon néo-déchaumeur ? Les techniques culturales simplifiées et l’AB sont-elles compatibles ? Et le semis direct sous couvert, ça marche ?
Soyons sincères, si nous disposons déjà de nombreuses réponses à ces questions pratiques, imaginer la mise en œuvre de l’agriculture biologique à l’aune de l’extrême simplification de l’agriculture artificielle est une impasse. Le nouveau praticien devra nécessairement reconquérir une forte autonomie conceptuelle de son système d’exploitation. Les variations des situations pédoclimatiques, les successions culturales possibles, le changement climatique déjà observable, par exemple, sont parallèlement aux modes de mécanisation autant de variantes du système agronomique.
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CONTACTS UTILES
- Réseau agriculture de conservation (Mathieu Archambeaud)
- Réseau BASE (biodiversité, Agriculture, Sol et Environnement)
- Sol Vivant, Agriculture Biologique et de Conservation
- ISARA Lyon Département AGE Agroécologie - Environnement
Agronomie et Sciences du Sol, AGRAPOLE-ISARA Lyon - ITAB (Institut national de l’Agriculture Biologique) Gestion de l’interculture en AB
- FNAB ; SOLAGRO ; Osaé « Osez l’agroécologie »: Plateforme
d’échanges pour la mise en pratique de l’agroécologie - réseau CUMA (Coopératives d’Utilisation du Matériel Agricole en commun)
Connu / https://twitter.com/sabine_38/status/1231165596798246914
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Sabine Grataloup @sabine_38 · 22 févr.
Ici, une synthèse du travail de plusieurs #agriculteurs en #agriculture #biologique sur le CTS (couverts végétaux / travail SUPERFICIEL du sol / semis direct) SANS #glyphosate.
Félix Noblia teste des pratiques agricoles alternatives
Une agriculture sans pesticides de synthèse ni labour, des vaches au pâturage…
Pour cet agriculteur, un changement de pratiques agricoles s’impose. Voilà les techniques qu’il expérimente au Pays Basque.
Un agriculteur du Pays Basque expérimente des nouvelles techniques d’agroécologie
Félix Noblia, un agriculteur du Pays Basque, veut faire avancer les choses en terme de pratiques agricoles. Il expérimente de nombreux modèles afin de régler les problématiques de réchauffement climatique. Voilà comment il s’y prend.
Dans le sud-ouest de la France, Félix Noblia expérimente de nombreuses pratiques agricoles qui pourraient régler certaines problématiques de réchauffement climatique. Les techniques d'agroécologie utilisées sont la valorisation des sols, l'association des cultures et l'élevage en pâturage.
L’une de ces pratiques, le « pâturage tournant dynamique », consiste à découper un îlot en de nombreuses parcelles afin de pouvoir déplacer ses vaches. Cela permet d’avoir une viande riche en Oméga 3, d'améliorer la biodiversité avec des prairies permanentes et une meilleure infiltration d’eau dans le sol.
Le choix de Félix Noblia en tant qu’agriculteur est « d’arriver à essayer de concilier l'agriculture biologique avec les pratiques de conservation et de régénération des sols ». Alors que l’atelier d’élevage est parfaitement maîtrisé, il est très « complexe » de ne pas travailler les sols en respectant le « cahier des charges de l’agriculture biologique ».
Ce cahier indique qu’il ne faut pas utiliser d’engrais de synthèse et de pesticides. Cependant, l’agriculteur rencontre de nombreux dilemmes : « On a des difficultés pour gérer l’enherbement, pour avoir suffisamment de fertilité pour faire pousser les plantes. Avoir un système qui concilie tout ça pour produire des calories alimentaires en améliorant la planète, en stockant du carbone, en préservant les ressources en eau, en améliorant la biodiversité et en amenant de la santé dans les assiettes, c'est du travail. »
Afin de régler les problématiques de réchauffement climatique, il est important de coupler le « modèle d’agriculture de conservation des sols » et le « modèle bio ». Toutefois, peu d’agriculteurs français se consacrent à cette expérimentation.
Face à l’urgence, Félix Noblia souhaite contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique : « Si on rapporte ça à des surfaces très importantes, le changement de pratiques agricoles peut régler les problématiques de réchauffement climatique »
visible en + grand écran à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Dx1Y7A
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... années 2000, le philosophe Glenn Albrecht observe chez les habitants de la Hunter Valley en Australie une déprime liée aux mutations de leur région. L’industrie minière qui s’y est développée a pollué et transformé le paysage. G. Albrecht forge alors le concept de solastalgie à partir des mots solace (« réconfort » en anglais), désolation et nostalgie. ... sentiment d’impuissance face à la dégradation de leur environnement. En 2019, le philosophe français Baptiste Morizot étend ce concept à notre condition face aux métamorphoses dues au changement climatique. La solastalgie, c’est un « mal du pays sans exil » ... Pour voir du pays, il suffit d’observer l’environnement changer. L’inexploré n’est plus aux confins du monde, mais en bas de chez soi. ... tristesse d’un « exil immobile »
GreenSpur Wind estime que sa technologie de génératrice à aimants permanents en ferrite https://www.greenunivers.com/2019/06/greenspur-developpe-des-generateurs-eoliens-modulaires-et-vise-25-mw-205953/ sera prête d’ici trois ans pour équiper les futurs modèles d’éoliennes en mer jusqu’à 20 MW. La société britannique espère ainsi offrir une alternative crédible aux fabricants d’éoliennes dépendant de leurs fournisseurs en terres rares, aujourd’hui incontournables dans l’éolien en mer.
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Vers un modèle de 12 MW
Connu / https://twitter.com/ThierrySalomon/status/1200059786445893633
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Vous avez retweeté Thierry Salomon @ThierrySalomon · 28 nov.
"Oui, mais les terres rares ! le néodyme !" clament en choeur les anti-éoliens.
Dans 3 ans des.éoliennes en mer sans terres rares avec génératrices à aimants permanents en ferrite ... et jusqu'à 20 MW.
De nouveau un de leur "argument" qui s'effondre.
Vive le vent !
Claudio @SilvitoTerra · 25 nov. via @GreenUnivers φleo @fileo21000 Vous suit Fi
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Le16 octobre 2018, la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale débattait autour de la contribution de la France au budget de l'Union européenne.
Jean-Luc Mélenchon a expliqué que les 9 milliards d'euros de contribution nette de la France au budget européen représentaient 10% du déficit du budget de notre pays. Il a donc qualifié cette contribution nette de « dépense somptuaire », d'autant plus qu'elle ne permet aucune harmonisation fiscale et sociale comme la France y aurait intérêt. Le député insoumis a appelé à défendre un point de vue français en Europe. Il a en effet expliqué que l'Allemagne défendait, dans l'UE, ses intérêts nationaux et que, pour fonctionner, l'Union européenne devait être réellement « européenne ».
Retrouvez les interventions de Jean-Luc Mélenchon (uniquement) ici : https://youtu.be/tYt3IANfPhk i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Mxvr4A
Catégorie Actualités et politique 23 commentaires
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Interventions de Jean-Luc Mélenchon en commission des Affaires étrangères le 16 octobre 2018 concernant la contribution de la France au budget de l'Union européenne.
Le député insoumis a expliqué que les 9 milliards d'euros de contribution nette de la France au budget européen représentaient 10% du déficit du budget de notre pays. Il a donc qualifié cette contribution nette de « dépense somptuaire », d'autant plus qu'elle ne permet aucune harmonisation fiscale et sociale comme la France y aurait intérêt. Jean-Luc Mélenchon a appelé à défendre un point de vue français en Europe. Il a en effet expliqué que l'Allemagne défendait, dans l'UE, ses intérêts nationaux et que, pour fonctionner, l'Union européenne devait être réellement « européenne ».
Retrouvez le débat intégral ici : https://youtu.be/4QQTLT_V-40 i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?m3R5bw
Catégorie Actualités et politique
Transcription : ... est pour un brexit sans accord ...
Ils assurent qu’ils partaient en vacances. Pour la justice française, ils venaient commettre des violences pendant le G7 de Biarritz. Depuis deux semaines, trois jeunes Allemands sont en prison. Sans avoir commis de délit. Mais le motif de « participation à un groupement en vue de commettre des violences » permet à l’Etat de les jeter en prison.
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Christiane Brand, du comité de soutien formé en Allemagne, nommé « groupe de solidarité pour les trois de l’autoroute ». « Ils partaient en vacances faire du camping en Espagne. Des amis les attendaient et ils ne sont jamais arrivés. Ces amis ont appris qu’ils étaient détenus par la police espagnole, auprès de laquelle ils avaient déposé un signalement pour personnes disparues », poursuit-elle. Mme Brand précise également que les « grenades lacrymogènes » étaient plutôt des « sprays au poivre », et déplore le manque de contact avec les prisonniers : les proches n’ont reçu des lettres que de deux d’entre eux.
https://www.redside.tk/2019/09/04/soliparty-fuer-die-3-von-der-autobahn-erlangen/
Au début des années 1990, le soulèvement zapatiste incarnait une option stratégique : changer le monde sans prendre le pouvoir. L’arrivée au gouvernement de forces de gauche en Amérique latine, quelques années plus tard, sembla lui donner tort. Mais, du Venezuela au Brésil, les difficultés des régimes progressistes soulèvent une question : où en est, de son côté, le Chiapas ?
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modeste et non prosélyte, l’expérience zapatiste n’en rompt pas moins depuis vingt-trois ans avec les principes séculaires, et aujourd’hui en crise, de la représentation politique, de la délégation de pouvoir et de la séparation entre gouvernants et gouvernés, qui sont au fondement de l’État et de la démocratie modernes.
Elle a lieu à une échelle non négligeable. Cette région de forêts et de montagnes de 28 000 kilomètres carrés (environ la taille de la Belgique) couvre plus d’un tiers de l’État du Chiapas. Si aucun chiffre sûr n’est disponible, on estime que 100 000 à 250 000 personnes selon les comptages (1) — 15 à 35 % de la population — y forment les bases de soutien du zapatisme, c’est-à-dire les femmes et les hommes qui s’en réclament et qui y participent.
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l’aventure zapatiste est la plus importante expérience d’autogouvernement collectif de l’histoire moderne.
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Peu d’ordinateurs et de livres dans les maisons, des voitures très rares et un habillement sobre : les conditions matérielles sont minimales, mais rien d’essentiel ne manque. Cette sobriété reste aux antipodes de la (trompeuse) corne d’abondance euro-américaine des centres commerciaux et des prêts à la consommation.
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L’histoire du zapatisme au Chiapas tient ainsi en trois mots, qui résument les modalités de son rapport avec l’État : contre (pendant douze jours de guerre), avec (neuf ans de tentatives d’accord) et sans (depuis 2003).
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« Ce n’est pas pour le pouvoir », répète le CNI, mais pour affirmer la force des cinquante-six ethnies autochtones du Mexique (seize millions d’habitants, environ 15 % de la population) et, plus largement, de « toutes les minorités ». L’initiative vise à faire connaître leur oppression et leurs résistances, à encourager partout les formes d’organisation autonome. Elle veut diffuser le virus de l’opposition au capitalisme et aller sur le terrain de l’adversaire pour révéler à tous les « indigènes » du monde son état de décomposition terminale ainsi que la possibilité désormais attestée de faire sans lui.
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François Cusset
Auteur de La Droitisation du monde, Textuel, Paris, 2016.
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Dans l’Ain, le Morbihan et en Loire-Atlantique, sur des périmètres très restreints, 15 enfants sont nés avec ce handicap depuis 2008. Coïncidence ou exposition des mamans à des produits chimiques ?
Le petit Louis est né sans main droite. Charlotte et Léo n’ont pas d’avant-bras gauche. Ces enfants sont tous atteints d’une malformation extrêmement rare qui frappe chaque année à peine 150 nourrissons en France. Pourtant, dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique, sur des périmètres très restreints, 15 enfants sont nés avec ce handicap depuis 2008. Comment expliquer ces malformations en série ? Simple coïncidence ou exposition des mamans à des produits chimiques ?
Que font les autorités sanitaires ?
Nous avons suivi des femmes et des hommes qui enquêtent sans relâche sur cette mystérieuse affaire : une lanceuse d’alerte, un ancien fonctionnaire du ministère de l’Agriculture, un ingénieur. Certains suivent la piste des pesticides, d’autres celles des réseaux d’eau potable. Tous espèrent résoudre un jour l’énigme des enfants sans bras et dénoncent l’inertie des autorités sanitaires sur la question.
Une enquête de Virginie Vilar, Matthieu Birden, Mathieu Niewenglowski et Marielle Krouk
Catégorie Actualités et politique 145 commentaires
K'wol il y a 3 jours
Charlotte est Lumineuse .
Merci les parents : l'AMOUR surpasse tout.
Après avoir repris la ferme de son oncle, Félix Noblia a bouleversé la manière de travailler les sols. Il lance des expérimentations en agroécologie en souhaitant semer les graines d’un renouveau du monde paysan.
Bergouey-Viellenave (Pyrénées-Atlantiques), reportage
... semis direct sous couvert végétal en agriculture biologique. ... le pois fourrager constitue le meilleur couvert végétal pour du maïs ... Actuellement, les aliments que nous mangeons ont beaucoup perdu en richesse car les sols sont pauvres en azote, en phosphore et surtout en oligo-éléments à cause des techniques d’agriculture moderne. Le taux d’oméga 3 dans le cerveau humain a baissé de 20 %. » En pratiquant une agriculture de conservation des sols, il espère changer la donne.
Expertise
Le 11 août dernier, Cyril Lage était invité sur le plateau de l’émission de France Inter Des idées pour demain, présentée par Valère Corréard — également auteur du livre Changer d’ère, l’air de rien, directeur de ID L’info durable et rédacteur en chef de Ushuaïa le mag. Étaient également invités à cette émission : Romain Slitine, maître de conférences à Sciences Po et co-auteur du Coup d’État citoyen, Christian Proust, auteur du Guide pratique pour oser s’impliquer dans la vie politique locale et Sylvain Lapoix, journaliste et co-auteur du programme Datagueule.
L’entretien commence à 39’40
Bonjour Cyril Lage, vous êtes le fondateur de la plateforme Parlement & Citoyens. Comment fonctionne cette plateforme ?
Cette plateforme est à destination des parlementaires qui souhaitent associer les citoyens à la rédaction de leurs propositions de loi. Tout parlementaire peut nous solliciter pour ouvrir une discussion sur cette plateforme, à travers un processus un peu complexe […] qui va se situer en différentes étapes : la première étant la présentation d’un problème, des causes et des solutions identifiées par le parlementaire, pour permettre au citoyen de rentrer dans une réflexion avec lui, qui conduira par étapes successives à la rédaction d’une proposition de loi dans laquelle le parlementaire expliquera ce qu’il a retenu ou non des propositions des citoyens.
Tout le monde peut venir y écrire la loi avec le parlementaire qui a choisi de consulter le public ?
Absolument. C’est gratuit, ouvert à toute personne désireuse de s’impliquer.
Quel est le rôle du citoyen dans le processus d’échange avec le parlementaire ?
Son rôle, c’est plutôt de concrétiser un droit. À la base de ce projet, c’est l’article 6 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen qui, depuis 1789, reconnait le droit à chaque citoyen de participer à l’élaboration de la loi. Donc la question c’est d’abord de lui rendre ce droit, et de pouvoir rentrer dans une réflexion qui, face à un problème qui va le concerner, de pouvoir dire son analyse des causes et des solutions proposées par le parlementaire et les autres citoyens, et pouvoir à son tour développer sa propre argumentation. C’est la première phase, qui est une phase d’expression, de recueil des positions individuelles, qui va être synthétisée dans un deuxième temps par notre équipe et ensuite qui va faire apparaître des éléments d’accord et de désaccord sur lesquels les citoyens vont se réunir ensuite avec le parlementaire — virtuellement sur Parlement & Citoyens — pour avoir un débat beaucoup plus contradictoire et en profondeur sur les éléments qui ne sont pas d’accord.
Il y a souvent une question qu’on se pose avec ce type d’outil audacieux et innovant : comment prendre en compte la pluralité des avis et comment donner voix au chapitre à chacun quand on est dans un grand collectif ?
Vous avez raison, c’est un des points essentiels dès lors qu’on est face à une consultation qui va être intègre, c’est-à-dire dans laquelle on a un décideur qui a une véritable volonté de tenir compte de la parole citoyenne. Sur certaines opérations qu’on a pu mener avec 40, 50 ou 60 000 contributions c’est un véritable défi. On a expérimenté beaucoup de choses, tout ce qu’on fait est assez expérimental, et on s’est arrêté sur une approche de synthèse cartographique dont l’ambition n’est pas de faire une synthèse de 2 ou 5 pages pour dire au politique « Voilà ce qui est essentiel » mais de réussir à travers cette cartographie de lui montrer toute la diversité des opinions exprimées, sans les doublons. On va catégoriser le contenu pour réassocier tout ce qui est de même nature pour lui permettre d’embrasser la diversité des opinions qui vont s’être exprimées, et donc de lui permettre ensuite d’avoir une sorte de « map » (carte) [pour] rentrer plus en détails dans les sujets sur lesquels il va vouloir approfondir.
On parle beaucoup de « green washing », de « social washing », est-ce qu’il y a du « civic washing » ?
Bien sûr, évidemment. Vous avez aujourd’hui beaucoup de politiques — on entend les buzz words « intelligence collective », « civic tech » — qui se disent qu’ils peuvent gagner des points par le simple fait d’opérer un processus participatif.
Je consulte mais j’écoute pas…
Voilà c’est ça. Alors nous on a été très clairs et on est toujours très clairs avec nos clients et on est réputés d’être durs de l’éthique sur le marché. On présente notre outil comme une arme à double tranchant : vous vous en servez bien, vous gagnez des points ; vous vous en servez mal, c’est fait pour que ça se voit et pour que les citoyens puissent de façon éclairée savoir que vous vous êtes moqué d’eux.
A partir de la plateforme Parlement & Citoyens, combien de propositions co-écrites sont devenues loi ?
Trois consultations ont abouti à la rédaction de propositions de loi et sur les trois, une a été votée — elle vous intéressera, c’est celle qui est relative aux pesticides à usage non agricole, celle qui fait qu’aujourd’hui le Roundup est interdit à la vente aux particuliers et sur les espaces publics.
NDLR : le positif est en gras, mais des doutes sur le sens de "actif sans voter" => approfondir ACT