Connu / mel de cyberacteurs E-quotidien du lundi 7 décembre 2020
15 signatures
En plus d'être un des moteurs de la crise climatique, le trafic routier et automobile joue un rôle majeur dans la pollution de l’air qui affecte nos villes et notre santé. Nous qui habitons au sein de Nantes Métropole demandons que des mesures ambitieuses soient mises en œuvre par nos élu.es locaux en faveur d’une autre mobilité urbaine, dans un double objectif de transition écologique et de justice sociale.
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Source : https://www.greenpeace.fr/lutte-contre-la-pollution-de-lair-classement-des-12-plus-grandes-agglomerations-francaises/
La majorité des sources actuelles d’approvisionnement en pétrole de l’Union européenne menacent de décliner d’ici à 2030, selon une analyse du Shift Project https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf s’appuyant sur des données exclusives. Une raison de plus pour mettre en oeuvre sans tarder et de manière ambitieuse les politiques publiques et mesures proposées par l’European Green Deal, la Convention citoyenne pour le climat, etc.
- Téléchargez l’étude : L’Union européenne risque de subir des contraintes fortes sur les approvisionnements pétroliers d’ici à 2030 – Analyse prospective prudentielle (The Shift Project, 2020) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf
- La vidéoconférence de présentation de l’étude, ce jeudi 25 juin à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?PQTbaA
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L’UE risque de connaître une contraction du volume total de ses sources actuelles d’approvisionnement en pétrole pouvant aller jusqu’à 8 % entre 2019 et 2030, selon une analyse offrant un détail sans précédent https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf dans une étude publique, s’appuyant essentiellement sur les estimations des capacités futures de production mondiale de brut de l’agence d’intelligence économique norvégienne spécialisée Rystad Energy.
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l’enjeu du « pic pétrolier » constitue une raison supplémentaire forte pour entreprendre d’urgence la planification de la sortie du pétrole, sans compter pour cela sur une croissance économique mondiale qui demeure jusqu’ici proportionnelle à la consommation de pétrole.
Au regard de sa gravité, le problème du « pic pétrolier » ici posé reste pour l’heure radicalement sous-documenté et mal compris.
Contact : petrole@theshiftproject.org | 06 95 10 81 91
disponible jusqu'au 24.05.20 - découverte - 103 min - tous publics
A l'heure du changement climatique et de la chute de la biodiversité, nombreux sont les agriculteurs qui opèrent une métamorphose. Ils traversent des crises graves : le prix des denrées qu'ils produisent ne cesse de baisser, et parfois leurs productions se raréfient. Beaucoup d'entre eux, tenus par des investissements qu'ils n'arrivent plus à rembourser, jettent l'éponge. Pour sauver leur métier, beaucoup réfléchissent à changer leurs pratiques. «Pièce à conviction» est parti à la rencontre des ces agriculteurs et agricultrices qui s'essayent à de nouvelles méthodes de culture : une révolution dans ce monde réputé conservateur.
TERMINER >18:36 ACT
Make the Nation Great Again. Le jugement de la Cour Constitutionnelle allemande sur le programme d’achat de la Banque Centrale Européenne du 5 Mai 2020 a fait l’effet d’une bombe. Derrière les débats techniques sur la politique monétaire, le débat politique qu’il lance est fondamental : l’Union européenne est-elle une simple association d’États seulement reliés entre eux par des traités de droit international public que chaque cour constitutionnelle nationale peut remettre en question à sa guise ? Ou bien est-elle une construction juridique et politique sui generis, dont l’objet est la constitution progressive d’une communauté politique transnationale, d’une démocratie fonctionnelle et légitime, avec en perspective éventuelle les fondements d’un État Hobbesien ? C’est cette alternative qui écartèle les Européens depuis les débuts de l’aventure, que le Brexit a tranchée pour le Royaume-Uni en 2016 – et qui se repose aujourd’hui avec acuité existentielle, alors que la succession de crises fragilise l’édifice. Par Shahin Vallée, ancien conseiller économique d’Herman Van Rompuy et du Ministre de l’Économie Emmanuel Macron, et Édouard Gaudot, consultant en Affaires européennes, ancien conseiller politique du groupe Verts/ALE au Parlement européen.
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Ce que révèle une fois encore cette crise sanitaire est connu : que l’on croie dans la nature indépassable de l’État-nation ou non, nous sommes arrivés à un niveau d’interdépendances inégalé dans l’histoire du continent, mais nous n’avons toujours pas l’affectio societatis, les institutions, la perspective et la culture politique nécessaires pour organiser le niveau de solidarité que ces interdépendances économiques, écologiques et sociales exigent. Le choix devant lequel nous sommes est donc soit de réduire radicalement les interdépendances, soit d’augmenter la solidarité[32]. Mais sortir des institutions communes, et « démondialiser », ne réduira rien de nos dépendances mutuelles dans les domaines climatiques, migratoires ou sanitaires, pour ne citer qu’eux. Face à ces défis par essence transnationaux, choisir d’augmenter la solidarité pourrait paraître le plus nécessaire et le plus souhaitable. Mais les entrepreneurs politiques transnationaux pour mettre en œuvre ces solidarités n’existent pas en nombre suffisant. Les sociaux-démocrates sont divisés et impuissants, les chrétiens-démocrates sont paralysés par leur écartèlement entre Merkel et Orban, les libéraux s’accommodent du statu quo et les écologistes sont trop faibles en quantité, et souvent en qualité.
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Depuis Albert Hirschman, on considère qu’il existe trois réponses face à la défaillance d’une institution : loyalty, exit et voice. De toute évidence, si la loyauté des autorités nationales n’a pas produit l’effet escompté, la sortie des institutions en revanche ne répondra ni aux défaillances d’origine, ni aux problèmes supplémentaires qu’elle engendrerait. Il ne reste donc que l’interpellation. Mais celle-ci ne pourra se limiter au champ institutionnel et national. Pour sortir l’Europe de l’impasse, il faut de nouveau faire tomber un mur allemand. On ne le fera que par l’européanisation de l’interpellation. Par la politique transnationale.
[1] Cf. Gaudot, Vallée « la double impasse européenne », Le Grand Continent, 15.04.2019
[2] Stark, Hans. « De la question allemande à la question européenne », Politique étrangère, vol. printemps, no. 1, 2016, pp. 67-78.
[3] Ainsi la crise de la zone euro a été l’occasion d’une affirmation et d’une forme d’institutionnalisation du pouvoir et du véto allemand par le truchement des mécanismes d’assistance financière, European Financial Stability Facility (EFSF), puis Mécanisme Européen de Stabilité (MES), qui ont rendu permanent la nature intergouvernementale du soutien et de fait le droit de véto et le pouvoir du Bundestag dans ces opérations et dans l’organisation des programmes d’assistance. Cette centralité de l’Allemagne dans toute décision d’assistance obtenue au prix de grandes manœuvres européennes et sous la menace de marchés financiers est devenue un facteur central de blocage. Par ailleurs, dans le récit allemand, cette obstruction et ce véto de fait est devenu nécessaire pour protéger la clause éternelle – non modifiable – de la constitution allemande donnant pouvoir ultime au Bundestag en matière budgétaire.
[4] Cf cette très utile contribution, dès 2010, d’un connaisseur de ces liens entre Allemagne et esprit européen, Wolfgang Proissl : https://www.bruegel.org/2010/06/why-germany-fell-out-of-love-with-europe/
[5] Florilèges d’iconographies militantes, gravitant dans les cercles radicaux à gauche et à droite : le drapeau étoilé de l’Union européenne travesti en bannière gothique barrée d’un svastika et d’un chiffre. Le IV Reich, ou la manifestation de l’Europe allemande. Loin de l’euroscepticisme intello de la gauche radicale, ou des analyses critiques, on est dans l’accumulation des clichés culturalistes germanophobes pour mieux célébrer les autres clichés culturalistes d’un génie et d’un style français méconnus, méprisés et maltraités par le partenaire allemand… donc l’Europe. On est quasiment dans de la propagande de guerre. L’Allemagne redevient l’ennemi à craindre.
[6] Cf. Gaudot et Althoff, « Engine breakdown or power shortage. How the Franco-German engine is no longer driving Europe » , in Tremors in Europe, Green European Journal #13
[7] Voir The Europe to come, Perry Anderson dans la London Review of Books, https://www.lrb.co.uk/the-paper/v18/n02/perry-anderson/the-europe-to-come
[8] Michael Korinman, Quand l’Allemagne pensait le monde. Grandeur et décadence d’une géopolitique, Fayard, Paris, 1990.
[9]cf. Eugène Favier-Baron, Pablo Rotelli et Vincent Ortiz, « Pourquoi la crise du coronavirus impose de faire le procès de l’Union européenne », LVSL
[10] Lire Wolfgang Streeck, https://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/STREECK/52905
[11] Pierre Yves Gaudard, Le Fardeau de la mémoire : Le Deuil collectif allemand après le national-socialisme, Plon, Paris, 1997.
[12] https://www.revuepolitique.be/jurgen-habermas-et-le-patriotisme-constitutionnel/
[13] Ulrich Beck, Non à l’Europe allemande, ed. Autrement, Paris, 2013.
[14] Lettre du Ministre des Affaires étrangères sur la réponse solidaire à la crise du COVID-19 : https://www.auswaertiges-amt.de/en/newsroom/news/maas-scholz-corona/2330904
[15] Ici pour une vision plus longue, technique et juridique de l’intégration européenne sous le contrôle démocratique allemande par Christian Calliess, un juriste proche de la CDU : https://verfassungsblog.de/auf-der-suche-nach-der-europaeischen-solidaritaet-in-der-corona-krise/
[16] C’est une évidence qui confine au cliché, mais même si les deux appartiennent à la même famille politique chrétienne-démocrate qui a fait de la construction européenne une de ses priorités cardinales, tout sépare ces deux grandes figures conservatrices de la politique allemande : éduqué dans l’Allemagne rhénane et catholique le premier est un enfant de la guerre marqué par le travail de mémoire et de dénazification dont l’Europe est la sublimation, tandis que l’autre venue de l’Allemagne prussienne et protestante a été éduquée dans le régime soviétique dont l’historiographie a toujours dédouané les peuples de leur responsabilité dans la guerre en les présentant comme des victimes du nazisme allié au grand capital.
[17] « Le moment décisif dans l’affaiblissement du couple se trouve exactement dans la réponse à la grande crise financière ouverte en 2008 […] L’Allemagne d’Angela Merkel abuse de sa position dominante pour imposer à l’UE une double décision catastrophique : la gestion nationale de la crise bancaire et d’autre part l’imposition d’une austérité budgétaire destructrice. Autrement dit chacun est invité à grimper dans l’arbre de son choix pour échapper au feu, mais on souhaite bonne chance à ceux qui n’ont ni l’habileté des singes ni les ailes des oiseaux » – in Gaudot et Althoff art. cit.
[18] Habermas, « Citoyenneté et identité nationale. Réflexions sur l’avenir de l’Europe », in J. Lenoble et N. Dewandre, L’Europe au soir du siècle. Identité et démocratie, Paris, Esprit, 1992 ; et J. Habermas, « Warum braucht Europa eine Verfassung ? », Discours à l’Université de Hambourg (retranscription dans Die Zeit, 27/2001).
[19] Cf. https://www.ejiltalk.org/a-preemptive-strike-against-european-federalism-the-decision-of-the-bundesverfassungsgericht-concerning-the-treaty-of-lisbon/
[20] The Lisbon Judgment of the German Federal Constitutional Court – New Guidance on the Limits of European Integration ? German Law Journal, vol. 11, no. 4, 367-390 (2010)
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2543488
[21] https://www.bundesverfassungsgericht.de/SharedDocs/Pressemitteilungen/EN/2020/bvg20-032.html
[22] https://www.euractiv.fr/section/avenir-de-l-ue/news/jean-claude-trichet-appelle-au-renforcement-de-l-union-monetaire/
[23] Pour une description des faux semblants de réponses économique et l’affaissement de la France lors des négociations voir Lenny Benbara https://lvsl.fr/a-lassaut-du-ciel/
[24] cf. Gaudot, « une nouvelle marée verte ? », in Esprit, septembre 2019.
[25] https://legrandcontinent.eu/fr/2020/02/21/leurope-quon-nous-raconte/
[26] https://legrandcontinent.eu/fr/2020/04/06/la-crise-du-covid-19-ouvre-une-nouvelle-sequence-politique-europeenne/
[27] Gaudot, Vallée, art. cit.
[28] https://www.ft.com/video/96240572-7e35-4fcd-aecb-8f503d529354
[29] Johanna Luyssen, « les coronabonds fissurent le consensus allemand », Libération, 07/04/20
[30] Lucio Baccaro, Björn Bremer and Erik Neimanns, « Eveyone thinks that Germans oppose coronabonds. Our research shows how they’re wrong. », Washington Post, 20/04/2020
[31] David Djaiz, Slow démocratie : Comment maitriser la mondialisation et reprendre notre destin en main.
[32] Voir le paradoxe de la mondialisation de Dani Rodrik, https://drodrik.scholar.harvard.edu/links/globalization-paradox-nutshell
Faute de masques et de tests en quantités suffisantes, le gouvernement ne sait pas comment organiser la sortie du confinement. Il envisage de procéder par paliers. Mais lesquels ?
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ces tests ne disent pas si l’individu considéré a développé une réponse immunitaire contre la maladie. Il n’y a qu’une sérologie, c’est-à-dire un examen sanguin qui puisse l’établir.
Et justement, de ce côté-là, il y a une bonne nouvelle.
La société bretonne NG Biotech propose depuis mardi un test sanguin rapide permettant de détecter la présence d’anticorps capables de neutraliser le coronavirus.
Ce test a été validé dans plusieurs hôpitaux de la région parisienne.
NG Biotech annonce la fabrication de 120 000 tests pour le mois d’avril. La société serait en mesure de livrer 6 millions d’unités en six mois.
Les professionnels de santé seront les premiers servis.
Une première commande publique, d’un montant de 500 000 euros, a été passée. Elle doit permettre de qualifier définitivement le test. Pour la suite, le ministre de la santé se dit preneur de toute la production de NG Biotech.
Mais, pour être efficace, le dépistage doit être pratiqué sur les 2/3 de la population, au moins. Il faudra, par conséquent, trouver des tests équivalents ailleurs.
Sur un marché où la demande est extrêmement forte, ce n’est pas gagné.
Voilà pourquoi l’option d’une sortie graduelle du confinement est retenue.
La pénurie de masques nous a conduits au confinement. La pénurie de tests va, à présent, nous y maintenir.
-> vidéo sur peertube à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?lQJUNA
Économie - Débats
Macron veut prendre des “décisions de rupture”. Chiche ! “Marianne” le prend au mot.
... article à retrouver dans le magazine n°1201 ...
NON “Rien n’empêche la BCE d’investir dans l’économie réelle.” Pierre Larrouturou, député européen (élu sur la liste de gauche Envie d’Europe)
Pour aider les entreprises en difficulté, Angela Merkel et ses ministres ont sorti le « bazooka », selon leurs propres mots. Ils ont dégainé plusieurs dizaines de milliards en renonçant aux règles classiques de contrôle des déficits. Au-delà de l’urgence sanitaire, il est temps pour l’Europe de répondre à l’urgence sociale et climatique en dégainant d’autres bazookas et en utilisant d’une manière radicalement nouvelle les armes monétaires et fiscales dont elle dispose. Il est temps que les liquidités créées par la banque centrale aillent non plus à la spéculation mais au financement d’un grand pacte climat-emploi. Rien n’interdit de le faire : l’article 2 des statuts de la BCE dispose certes que « l’objectif premier de la BCE est la stabilité des prix », mais il affirme aussi que « sans préjudice de cet objectif, la politique monétaire doit être mise au service des objectifs définis par l’article 3 des traités » qui mentionne « le plein-emploi et la protection de l’environnement ». Rien n’empêche donc que les 240 milliards que va créer la BCE cette année (au-delà des mesures d’urgence) soient intégralement investis dans l’économie réelle via une vraie banque du climat. Combien de maisons peut-on isoler et combien d’emplois peut-on créer avec 240 milliards ? Il est urgent aussi que l’Europe s’attaque au dumping fiscal : en quarante ans, le taux moyen de l’impôt sur les bénéfices a été divisé par deux, passant de 45 à 19 %. Rien n’empêche de créer un impôt européen sur les bénéfices (avec 12 ou 14 pays créant une coopération renforcée si certains autres États traînent des pieds). Avant même la crise, le Parlement européen avait entamé un bras de fer avec les chefs d'État. Un changement radical est possible. [Propos recueillis par Franck Dedieu]
OUI. "ROMPRE AVEC LA BCE POUR POUVOIR REFAIRE DE LA MONNAIE UN BIEN PUBLIC." Frédéric FARAH, économiste, chargé de cours à l'université Sorbonne Nouvelle-Paris-III
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Ndlr :
- quelle différence entre "bien public" et "bien commun" ou "commun" ? ACT
- Mr Farah fait-il un pas en direction de la MNC ou non ? ACT
... remettre en chantier toutes les règles de fonctionnement de l’économie pour qu’elle devienne soutenable.
L’année 2019 a été marquée par une aggravation des effets tangibles du réchauffement climatique (canicules, inondations…), qui n’est sans doute pas pour rien dans l’accélération de la prise de conscience écologique. En France, l’un des signes les plus nets de l’évolution des esprits est la place prise par les thèmes écologiques et climatiques dans les médias. Le score des écologistes aux élections européennes est également significatif, même s’il n’est pas inédit, et l’on n’oubliera pas la Convention citoyenne pour le climat, dont on attend avec intérêt les suites concrètes. Au niveau européen également, les choses bougent : mille milliards d’euros sur dix ans annoncés par la Commission pour financer la « transition juste », déclarations de Christine Lagarde sur la nécessité d’intégrer le sujet climat dans la stratégie de la Banque centrale européenne, vote du Parlement sur l’« urgence climatique ». Et l’on pourrait aussi parler du rapport alarmiste publié en ouverture du forum de Davos, du phénomène de Greta Thunberg et de la mobilisation des jeunes (y compris l’émergence d’une nouvelle génération de militants avec le groupe Extinction Rebellion), etc. Reste que ces signaux insistants n’ont pas l’air d’ébranler Trump, ni Bolsonaro, sans parler du Premier ministre australien Scott Morrison, pourtant confronté au désastre que l’on sait.
... dynamique endogène de l’économie de marché ... bâtir un cadre social pour l’action rationnelle qui intègre pleinement la finitude du monde et des ressources exploitables, les phénomènes irréversibles et la dépendance de l’être humain à la nature.
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très en deçà de ce que demande ici Gaël Giraud, pour qui le besoin urgent de financer un plan massif d’investissements verts exige une mobilisation du secteur bancaire.
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contester l’impératif productiviste, c’est s’obliger à remettre en chantier l’ensemble des règles de fonctionnement de l’économie, à commencer par le fondement et le rôle de la monnaie. Dans cette perspective, Dominique Dron et ses coauteurs tracent la voie d’une resocialisation des institutions monétaires. Pour eux, « la transition écologique exige bien plus que des investissements décarbonés », d’où la nécessité d’explorer des scénarios plus disruptifs pour mettre la monnaie au service d’une économie centrée sur les besoins et la gestion des communs environnementaux.
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Le cas des mathématiques financières illustre le dévoiement d’une discipline enfermée dans un cadre épistémologique autoréférentiel, qui ignore l’encastrement social et environnemental de l’économie monétaire. J’essaie dans mon propre texte d’identifier les présupposés et les biais méthodologiques qui rendent la théorie économique peu utile pour penser le monde qui vient. L’entretien avec Robert Boyer complète cette réflexion, par une analyse de l’intérieur des dérives de l’économie académique. Pour lui, la « perte de qualité de l’offre politique » n’est pas sans rapport avec la balkanisation des savoirs et l’excès de confiance des décideurs dans une discipline supposée scientifique qui a renoncé à s’interroger sur ses propres limites.
Bernard Perret
est haut fonctionnaire ; il a longtemps travaillé pour l'INSEE, pour ensuite se tourner vers les questions écologiques et de développement durable au sein de différentes instances (dont le Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie). Il est l'auteur de nombreux essais sur les politiques publiques, les liens entre économie et société, le développement durable (…
Connu / https://pouet.april.org/@aprilorg/103719170924612887
"
Association April @aprilorg@pouet.april.org
Nextcloud - le film « Sortir du cadre » – Chronique sur le thème « mieux vaut demander pardon que demander la permission »
Écoutez le #podcast complet de l'émission « Libre à vous ! »
Nous vous souhaitons une bonne écoute
.#libreavous #S03E21 #causecommune
25 février 2020 à 12:09 · Web · 0 · 2 · 1
"
->
https://april.org/libre-a-vous-radio-cause-commune-transcription-de-l-emission-du-18-fevrier-2020
La France insoumise a aimé
Députée Obono @Deputee_Obono · 10h
Gyrophare de police
Globe terrestre Europe-Afrique
Notre proposition de résolution #BifurcationEcologique elle oui. Extrait de notre audition de l'économiste Eloi Laurent
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Transcription :
... en sortir en inventant une nouvelle justice environnementale fondée sur l'idée des inégalités environnementales.
Le monde que l'on veut: les nouveaux indicateurs de bien-être, de résilience et de soutenabilité. Donc c'est sortir de la croissance, le défaut le plus important de tout ce que propose la commission européenne. NON, le green new deal n'est pas une stratégie de croissance. Il est une stratégie de survie de l'humanité, de bien-être humain sous une contrainte écologique.
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Thomas Porcher, économiste résolument antilibéral et se réclamant du "post-keynésianisme", n'en est plus à son coup d'essai lorsqu'il s'agit de critiquer le discours dominant en économie. Après une "Introduction inquiète à la Macron-économie" (Les Petits matins, 2016), il publie en 2018 chez Fayard un "Traité d'économie hérétique", véritable best-seller qui s'est écoulé à plus de 50 000 exemplaires. Dans son nouvel essai, "Les Délaissés" (Fayard, 2020) , il explique que "Gilets jaunes", banlieusards, agriculteurs et cadres déclassés subissent tous à différents niveaux les effets négatifs du système fondé sur le "tryptique mondialisation-financiarisation-austérité".
La Grande table Idées d’Olivia Gesbert – émission du 27 février 2020
À retrouver ici : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/saison-26-08-2019-29-06-2020
Catégorie Films et animations 13 commentaires
SEB il y a 6 heures
Ses solutions c est le programme l avenir en commun porté par mélenchon.
Même s il ne veut pas le dire.l
ndlr : /LAEC, je ressens idem sauf pour la sortie de l'euro ? ACT
L’autrice de cette tribune était tentée de se tenir à l’écart des élections municipales « source de déchirements, de discussions interminables, d’alliances bancales ». Mais pense que, sur le terrain local, cela vaut la peine de s’engager.
Corinne Morel Darleux est conseillère régionale Auvergne - Rhône-Alpes.
Nous sommes nombreux à douter de plus en plus sérieusement de l’efficacité de l’approche électorale pour prendre le pouvoir et réellement « changer la vie ». À douter de la sincérité de la plupart des candidats, mais aussi des chances des candidats sincères de percuter le système à travers les urnes et ses règles du jeu édictées par les pouvoirs dominants. ... ignorer ce moment — certes un peu lunaire — où le mouvement social, des Gilets jaunes aux grévistes contre la réforme des retraites https://reporterre.net/Avec-la-reforme-des-retraites-les-egoutiers-vont-crever-au-boulot-19626, des occupations au nom du climat https://reporterre.net/Les-jeunes-activistes-du-climat-assument-l-occupation-de-BlackRock et de la biodiversité à la dénonciation des violences policières https://reporterre.net/L-Etat-et-les-violences-policieres-Une-machine-de-guerre-qui-n-a-ni-remords-ni, ce moment où tout cet élan rencontre, le temps du calendrier républicain, une échéance électorale ? ... rattrapée par diverses sollicitations pour soutenir des listes électorales, ce qui ne va pas sans moult interrogations. Soutenir une maison de l’écologie et des résistances menacée d’expulsion https://www.liberation.fr/debats/2020/01/29/la-vitalite-democratique-et-ecologique-passe-par-des-squats_1775794, relayer les caisses de solidarité aux grévistes, signer un appel https://www.viesvolees.org/laissez-nous-respirer-appel-des-familles-contre-limpunite-des-violences-policieres/ des familles de victimes de violences policières, aider les actions de désobéissance et la construction d’alternatives ... m’associer de nouveau à des sigles partidaires, d’EELV à la FI, ou même à des listes citoyennes https://reporterre.net/Aux-municipales-les-citoyens-se-lancent-a-l-assaut-des-mairies ... diablement tentée de regarder ailleurs ... ni raccourci ni baguette magique en politique ... idiot et vaniteux de prétendre que nous n’avons pas besoin du renfort des municipalités, si elles sont pensées comme des contre-pouvoirs. Dans le processus du confédéralisme démocratique https://www.revue-ballast.fr/le-moment-communaliste/ théorisé par Murray Bookchin https://reporterre.net/Murray-Bookchin-l-utopie-anarchiste-au-prisme-de-l-ecologie, qui consiste entre autres à vider l’État, s’emparer des villes n’est d’ailleurs pas un à-côté. ... l’objectif ultime sortir du capitalisme ... avec des élu-es qui s’intéressent au municipalisme libertaire ou plaident l’urgence écologique, c’est quand même plus facile qu’avec les carriéristes de la politique ou les nouveaux habitués de la start-up nation ... ligne de crête est étroite entre utopie anarchiste, urgence écologique et volonté sincère de changer les quotidiens ... a contrario, de s’échouer du côté du cynisme de la pureté ou du radicalisme rigide https://expansive.info/Defaire-le-radicalisme-rigide-1364 qui nous causent tant de torts ... dans les secteurs de la recherche, santé, justice, éducation, culture, transports, énergie, partout des éboueurs, avocates, salariés de centrales, cheminots, infirmières et directeurs d’hôpitaux, enseignantes, danseurs et journalistes indépendantes se mobilisent https://www.bastamag.net/Education-sante-justice-retraites-cartographie-des-mouvements-sociaux-en-cours ... à l’instar de la Commune des communes initiée à Commercy https://commonspolis.org/fr/communaute/la-commune-des-communes-a-commercy-recit-dune-rencontre-des-municipalismes-francais/, marquaient le début d’autre chose ?
Comme l’écrit l’essayiste Édouard Jourdain dans Ballast https://www.revue-ballast.fr/la-part-anarchiste-des-communs/ :
« Pour que l’anarchie triomphe, il faut qu’elle soit déjà une réalité concrète avant les grands jours qui viendront », assurait le géographe Élisée Reclus. Ainsi entendu, le terme d’utopie pourrait toutefois correspondre à l’anarchie si, comme le rappelle le philosophe Gilles Deleuze dans Qu’est-ce que la philosophie ? (Les éditions de Minuit, 1991), nous l’appréhendons dans le sens que lui donnait l’auteur britannique Samuel Butler : « "Erewhon" ne renvoie pas seulement à "No-where", ou Nulle part, mais à "Now-here", Ici et maintenant. »
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En sortant du cadre les experts de la construction, Walt Disney pouvait enfin faire vivre à tout ses visiteurs (petits et grands), une journée magique.
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Expérience = émotions
Je ne referais pas toute la démonstration mais une expérience c’est avant tout émotionnel. Et quand je parle d’émotion, je ne parle pas de ce que vit l’utilisateur face à l’absence de frictions ou la simplicité d’usage. Non là, c’est juste ne rien ressentir parce que ça semble normal. C’est neutre.
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De l’intuitif avant tout
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l’UX Design (incluant la démarche centrée utilisateur) suit au mot près la méthodologie de l’ergonomie : Analyser, recueillir des données, optimiser et mesurer.
Ça ne peut pas être qu’un hasard. J’en ai déjà suffisamment parlé dans d’autres articles mais le design tel qu’il est produit aujourd’hui, n’a pas été formalisé par des designers. C’est une vue d’ingénieur, de scientifique et donc par déclinaison d’ergonome.
On est bien loin, du travail des Imagineers de chez Disney. A-t-on vraiment raison d’appeler un UX designer, un designer d’expérience dans ce cas ? Je n’ai pas l’impression.
L’UX designer ne produit pas de l’expérience mais de l’ergonomie. Et il suffit de voir les attentes des clients quand nous sommes en mission pour nous en rendre compte. Il n’est pas question de faire rire, pleurer, bondir de joie les gens mais de leur retirer une épine du pied ou améliorer la performance pour l’entreprise.
Finalement ne serions-nous que des super ergonomes ?
Written by Rémi Garcia
Designer d’expérience un peu rebelle, passionné d’éducation, touche-à-tout, illustrateur et auteur à ses heures perdues. Geek dans la vraie vie.
Connu / https://twitter.com/DesignSinking/status/1224337424572129280
"
Jacky Foucher @DesignSinking · 4h
Sans cesse chercher à fluidifier l'expérience plutôt que proposer des moments de vie. La fuite en avant de "l'UX"...
Bien bel article de @remigarcia
Heureusement, il y reste des "Imagineers"... #Thread
⬇️
https://medium.com/@remigarcia/o%C3%B9-se-cache-lexp%C3%A9rience-5e563959360a
.#Design #UXDesign Où se cache l’expérience ?
Le design d’expérience tel qu’il est pratiqué aujourd’hui n’est que de l’ergonomie gonflée aux stéroïdes.
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Dans ce nouvel épisode de Tout Peut Arriver, Denis Robert reçoit François Ruffin, député de la Somme.
"Nous sommes engagés dans un combat, des "Terriens" contre des "forces destructrices", de l'intérêt général contre les multinationales. Nous avons des adversaires, et ils sont organisés, avec des bataillons d'avocats, de lobbies, d'éditorialistes, d'élus, jusqu'au sommet des États."
#FrançoisRuffin #Politique #Écologie
Catégorie Actualités et politique 385 commentaires
Après avoir participé à presque tous les partis de gauche, Corinne Morel Darleux est une déçue de l’action partisane, qui n’est plus adaptée, selon elle. Elle se sent désormais à une place plus juste dans les mouvements d’action plus radicale et concrète, dans la désobéissance civique.
Dans son livre au titre sombre Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce (Libertalia), elle défend, face à la catastrophe écologique, le recours à l’action directe, couplée à une éthique personnelle de résistance et de décroissance. Corinne Morel Darleux a pourtant écumé les partis et accumulé les responsabilités politiques. Mais de cette action institutionnelle, elle tire un constat d’échec. Après avoir tenté d’entraîner, via le mouvement Utopia, le Parti socialiste (PS) vers l’écologie radicale, elle a cofondé en 2008 le Parti de gauche (PG), puis travaillé à ancrer dans l’écosocialisme le Front de gauche, puis La France insoumise (LFI). L’an dernier, cette Drômoise d’adoption a quitté la direction du PG et LFI. Si elle reste élue d’opposition au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes où elle siège depuis 2010, elle se consacre au militantisme de terrain, du soutien des solidaires de la frontière franco-italienne à celui des écologistes du Rojava, la zone kurde en Syrie, en passant par Extinction Rebellion, dont elle est une «compagne de route».
... L’urgence écologique s’accélérant ... Le bouillonnement intellectuel et politique des premières années du PG s’est ainsi étiolé au profit du commentaire d’actualité, des polémiques au sein de LFI. On a délaissé le débat de fond et le projet. L’abandon de l’écosocialisme a été une erreur. ... Extinction Rebellion (XR) ... nous n’avons que très peu d’années pour essayer d’infléchir les pires scénarios du Giec. L’une des idées centrales de XR, c’est «Hope dies, action begins» («l’espoir meurt, l’action peut commencer»). Il faut assumer une certaine gravité dans le discours, dans la symbolique, et arrêter avec la volonté de toujours positiver, de ne pas faire peur ... extension du mouvement des ZAD ... La solidarité avec les mouvements récents des gilets jaunes et des quartiers populaires doit se faire partout. Il faut politiser une population de sensibilité écologiste qu’on n’avait pas l’habitude de voir militer en réinventant les lieux, l’organisation et la forme des luttes. ... face à la disparition du vivant, certaines formes d’action légitimes passent par la destruction d’infrastructures matérielles. La limite aussi bien de XR que de certains gilets jaunes, c’est le recours trop régulier à des actions symboliques et à des revendications tournées vers le gouvernement. Il nous faut repenser cette culture du rapport de force qui a construit la gauche ouvrière mais n’est plus adaptée. On a passé des années à tenter d’être le plus nombreux possible au même endroit, sur le même mot d’ordre. Cela nous a coûté très cher, on est trop souvent sortis fâchés de cette recherche d’unité. Il faut passer à une forme d’acupuncture politique ... l’archipélisation des luttes ... îlots de résistance émergents ... stratégie coordonnée et des objectifs communs ... collectif Deep Green Resistance, je ne crois pas qu’on ait théorisé cette convergence internationale d’actions aussi différentes, qui n’est ni un mouvement insurrectionnel mené par une élite ni un mouvement spontané. ... deux constats : l’écologie est incompatible avec le capitalisme, les questions sociales et écologiques sont indissociables. ... refuser de parvenir, cesser de nuire, cultiver la dignité du présent ... nous sommes la nature qui se défend ... On peut marier radicalité du fond et aménité de la forme, action radicale et élégance. Je plaide pour le retour du panache !
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?UMdspA
Ndlr : en tous points en accord avec CMD, sauf qu'il ne faut renoncer à rien et surtout pas à la politique élective tant qu'on n'a pas mieux en terme de démocratie élective. Donc être en dualité. Dans le cas de CMD, je peux comprendre qu'elle a fait sa part...
Sociologie
Critique radicale de notre société consumériste et productiviste, la décroissance établit des liens entre les disciplines et fait dialoguer nombre d'intellectuels et de courants. Encore une pensée complexe difficile à présenter avec une interview ! « Pour comprendre la décroissance, il faut un doctorat dans toutes les disciplines, explique l'objecteur de croissance Vincent Liegey. C'est une pensée multidimensionnelle, et la défendre dans les médias, c'est casse-gueule ! »
La sortie du culte du progrès pour horizon
... le note le philosophe Olivier Rey, si « la décroissance vise en premier lieu à inverser la dynamique frénétique d'industrialisation de la production, de marchandisation des activités et de technologisation de l'existence qui ravage la Terre et les vies humaines, […] elle ne signifie pas se priver, mais au contraire retrouver ce dont une croissante démente nous prive, à savoir un rapport équilibré au monde ». Un changement radical de paradigme qui suppose aussi une décentralisation du pouvoir politique, plus de démocratie directe, voire une réduction de la taille des entités politiques.
Pas de croissance infinie dans un monde fini
A l'origine du terme, l'Américain Nicholas Georgescu-Roegen qui, en 1979, publie l'ouvrage la Décroissance. Entropie, écologie, économie.
... Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise aux élections européennes, annonçait au site Reporterre le 6 mai 2019 que son mouvement était "progressivement sur la pente de la décroissance". Le chercheur Luc Semal relève qu'elle a été "l'un des incubateurs des discours actuels sur l'effondrement". ... "on s'en sortira tous ensemble ou on ne s'en sortira pas".
Le programme de la semaine de mobilisations
Les temps forts du contre-sommet "G7 Non! Pour défendre nos alternatives!"
19 – 20 : réception des militant.e.s au camp d’accueil – plus d’infos ici
21, 22 et 23 août : tenue du contre-sommet et du village des alternatives au centre des congrès Ficoba et à Hendaye – détail des activités plus bas
24 août : manifestation – plus d’informations ultérieurement
25 août : occupations pacifiques de sept places du Pays Basque – plus d’informations ultérieurement
Le programme détaillé du contre-sommet (21 - 23 août)
...
Pour ce contre-sommet, plus d’une centaine d’organisations se sont unies pour déconstruire l’architecture néolibérale et les multiples systèmes de dominations qui détruisent notre monde. Résultat, ce contre-sommet offrira plus de 70 conférences, ateliers et activités culturelles axé.e.s sur sept thématiques centrales des luttes.
Vous retrouverez donc ici les activités proposées durant le contre-sommet, qui se tiendra du 21 au 23 août, au centre des congrès Ficoba, à Irún (État espagnol) ainsi que sur le village des Alternatives, qui se tiendra à Hendaye (État français). Un système de navettes permettra de circuler entre les diverses activités.
Les thématiques
Pour un autre monde, sortons du capitalisme et de la dictature des multinationales
Contre la destruction de notre planète, protégeons la terre, défendons le vivant
Pour un monde radicalement féministe, à bas le patriarcat
Respectons la diversité et la liberté des peuples, pour un monde décolonial et sans discriminations
Pour une démocratie sociale et les mêmes droits pour toutes et tous, à bas l’autoritarisme
Pour un monde juste et basé sur la solidarité entre les peuples, à bas les guerres et l’impérialisme
Personne n’est illégal sur cette planète, abolition des frontières pour les êtres humains
Pourquoi ces thématiques ?
Ce programme défend des alternatives globales face aux urgences sociales et climatiques qui nous concernent tou.te.s. Il est par ailleurs résolument ancré dans la réalité du Pays Basque, terre de lutte où de nombreux.ses associations et syndicats se sont dressées face au sommet du G7, imposé par la présidence française. D’autres espaces d’échanges dédiés seront donc annoncés prochainement!
IMPORTANT : ce programme est en cours de construction.
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Réapproprions nous le numérique !
[ATELIER] Le numérique, c’est politique !
Organisations participantes : Ritimo, La Quadrature du Net (sous réserve), Attac (sous réserve)
Un temps de présentation interactive d’une exposition qui approche quelques notions techniques essentielles pour saisir les enjeux politiques à l’œuvre dans le numérique. Le numérique est souvent qualifié de « révolution technologique ». Si l’expression est juste, elle est imparfaite car elle relègue cette technologie à sa fonction d’outil, en faisant abstraction de son rôle dans nos interactions sociales. Or nos logiciels et les infrastructures de nos réseaux dépendent d’un grand nombre d’intermédiaires qui interviennent dans le traitement et la transmission de nos informations, et dont les motivations sont rarement neutres. Car nos activités en ligne laissent des traces qui permettent à ces acteurs de collecter nos données et d’analyser nos comportements.
Le sujet est souvent présenté comme complexe, nous sommes donc tenté·es de renoncer à en saisir les contours techniques et, par conséquent, d’en analyser les implications politiques. Pourtant, il en va du numérique comme de tout autre sujet de société : déléguer ce pouvoir à des “expert·es”, sans contrôle, nous fait courir le risque de sacrifier un peu de nos libertés…
Intervenant.e.s : Animateur.rice.s de Ritimo
[ATELIER] Pour changer le monde, cliquer ici !
Organisations participantes : Ritimo, La Quadrature du Net (sous réserve), Attac (sous réserve)
Un temps de présentation interactive de logiciels libres pour communiquer et s’organiser à l’abri des regards indiscrets.
Il est devenu primordial de savoir qui crée les logiciels que nous utilisons au quotidien, qui les gère et à quelles fins. Car, si nous n’avons pas tou·tes l’envie d’écrire ou de comprendre comment fonctionne un programme informatique, nous avons tou·tes la possibilité de choisir à qui nous accordons notre confiance… Au regard de la place que viennent occuper le numérique et l’Internet dans nos vies, il devient donc essentiel de nous les réapproprier afin qu’ils ne présentent pas un risque de dépendance, de manipulation ou une source d’oppression(s).
Oui, mais par où commencer ? Et comment se faire accompagner ?
Intervenant.e.s : Animateur.rice.s de Ritimo
40 778 signatures
Pour une politique de mobilité sociale et écologique
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Le gouvernement a justement annoncé une loi sur les mobilités qui sera présentée la semaine du 26 novembre !
Nous demandons une politique de transports plus juste et plus écologique, avec notamment les mesures suivantes :
1 - L’interdiction dans la loi des ventes de voitures diesel et essence à moyen terme (horizon 2030) pour obliger les constructeurs automobiles à vendre des véhicules plus économes et moins polluants et sortir du piège à pétrole
2 - Une justice fiscale en mettant fin aux avantages fiscaux des transports polluants comme l'aérien et le transport par camions.
3 - Un plan d'investissements publics sans précédent dans les transports en commun et le vélo, le train, les RER, dans tous les territoires
4 - Un "forfait mobilité durable" obligeant les employeurs à rembourser les déplacements à vélo et en co-voiturage, comme c'est déjà le cas pour les transports en commun et la voiture
5 - L'abandon des projets de nouvelles routes qui entretiendraient une dépendance à la voiture et au pétrole pour des décennies encore et contribuerait à l’étalement urbain et l'artificialisation des sols
Le gouvernement peut prendre ces mesures dans la future loi sur les mobilités qui sera présentée la semaine du 26 novembre !
Nous avons 9 jours pour faire entendre notre voix.
Demandons au gouvernement des solutions de transports plus justes et plus écologiques pour tous, signez la pétition !
Pour aller plus loin : retrouvez la tribune https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/essence/tribune-politiques-de-tous-bords-prenez-vos-responsabilites-l-appel-de-23-ong-sur-la-hausse-de-la-fiscalite-ecologique_3028879.html ainsi que les demandes détaillées https://reseauactionclimat.org/wp-content/uploads/2018/11/kit-mesures-carburants.pdf portées par 23 ONG environnementales sur la refonte de nos modes de transports