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Pour de nombreuses personnes, la crise sanitaire a renforcé le sentiment que notre modèle devrait changer en profondeur, afin de préserver le climat et notre avenir.
Depuis le premier confinement, nous sommes de plus en plus nombreux à nous questionner sur le futur et sur notre façon de consommer. La situation que nous vivons cette année et l'expérience du confinement nous poussent à prendre du recul sur notre société, nos modes de vies et nos priorités.
Dans cette série "Science et Fictions", animée par Cyrus North, nous vous proposons un dialogue entre un expert (architecte, anthropologue, agronome) et un autre intervenant du monde de la création (autrice, poétesse, chef) sur 3 problématiques : l’habitat, le voyage et l'alimentation de demain. Cyrus North les pousse à imaginer à quoi pourrait ressembler un futur plus écologique, en se basant sur le réel - l'état des connaissances - tout en laissant libre court à l'imagination, la fiction ou la création.
Episode 1 : "Habiter demain"
Intervenants : Antonin Yuji Maeno, architecte et fondateur de l’agence Cutwork et de Catherine Dufour, autrice de science-fiction, membre du collectif Zanzibar.
Crédits
— Agence : 84.Paris
— Directeurs de la Création : Olivier Bienaimé, Hervé Bienaimé
— Planning Stratégique : Charlotte Faure
— Direction Artistique : Basile Protat
— Conception Rédaction : Emile D’Orsay
— Responsables agence : Arnaud Depaul, Gwenaëlle Legallais
— Studio de Production 84•Paris : Antoine Arnoux
— Producteur agence : Michaël Ligier
À propos de nous
Greenpeace est une organisation internationale qui agit selon les principes de non-violence pour protéger l’environnement et la biodiversité et promouvoir la paix. Elle est indépendante de tout pouvoir économique et politique et s’appuie sur un mouvement de citoyennes et citoyens engagés pour construire un monde durable et équitable.
4 commentaires
Tr.: ... culture interstitielle d'Alain Damasio, développer des liens ...
Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?RxIcQA
Yves Le Breton, directeur général de l'Agence nationale de la cohésion des territoires © vod Senat
Directeur général de l’Agence de cohésion des territoires, Yves Le Breton était auditionné le 10 novembre par la commission du développement durable pour évoquer devant les députés son action sur « Petites villes de demain ». Le DG a défendu un programme « déconcentré », qui a su tirer les leçons de son grand frère « Action Cœur de Ville », et a détaillé les crédits disponibles. Subsistent quelques interrogations sur la manière dont les binômes communes-interco seront sélectionnés.
Il y a un an, Yves Le Breton était auditionné par les deux chambres parlementaires en vue de sa prise de fonction au sein de l’Agence nationale de cohésion des territoires (ANCT). Retour devant l’Assemblée pour l’ancien préfet afin de défendre cette fois-ci « le premier programme lancé sous la marque ANCT » : « Petites villes de demain ». Face à la représentation nationale, Yves Le Breton a exposé à grands traits le dispositif, l’idée étant pour l’ANCT de tirer profit des expériences acquises avec les dispositifs antérieurs. Pour commencer, le directeur général de l’Agence a donc rappelé les contours du programme destiné à soute ...
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Un groupe du collectif Marche pour le climat poursuit son expérimentation de microforêt urbaine. Il espère convaincre les pouvoirs publics de son utilité.
... arrêter de dire que c’est quelque chose de farfelu. ... truc qui marche ! Les membres du groupe Action climat, agriculture, biodiversité et alimentation (Acaba) du collectif niortais de Marche pour le climat, n’en démordent pas et poursuivent leur expérimentation de microforêt afin de prouver toute son utilité et réussir à convaincre les collectivités locales de sa grande nécessité pour l’environnement, notamment en ville. Ils espèrent surtout que la municipalité niortaise ou c sauront rapidement leur prêter une oreille attentive sur le sujet.
En mars dernier, Acaba a ainsi mis en terre, sur un terrain privé dans le quartier de Champommier, quelque 400 plants d’arbres sur un espace réduit d’une centaine de mètres carrés selon un principe inventé par le botaniste japonais Akira Miyawaki.
« Des microforêts à la place de quelques places de parking » L’idée, dédiée au milieu urbain, est d’avoir une végétation volontairement extrêmement serrée avec quatre-cinq arbres au mètre carré d’une quarantaine d’espèces locales différentes mais complémentaires (chez nous : chêne, érable, hêtre, merisier, tilleul…). Cette proximité provoque « une interaction entre chaque arbre et facilite le mycorhize, c’est-à-dire la constitution de champignons qui fournissent naturellement l’engrais », précise Gérard Jolly, membre d’Acaba.
« Les arbres poussent beaucoup plus vite, c’est phénoménal », constate Ariane Zélinsky, autre bénévole d’Acaba. Mais surtout, « cela donne des petites forêts très denses qui sont cent fois plus riches ». On imagine ainsi tous les bienfaits sur des zones urbaines : « Une microforêt à la place de quelques places de parking permettrait de lutter contre les îlots de chaleur, une meilleure captation des gaz carboniques et un plus grand apport en biodiversité ». Grâce à l’action d’associations (Boomforest, Mini Big Forest…), de telles microforêts poussent d’ailleurs déjà sur l’espace public à Paris ou à Nantes. Après la plantation de cette première centaine d’arbres qui, dans moins de deux ans, feront déjà plus de deux mètres, les membres d’Acaba ont mis en terre ces jours derniers, juste à côté dans le même jardin privé, une pépinière de cent nouveaux plants, des érables de Montpellier.
...
Reste à séduire la municipalité et Thibault Hébrard, son nouvel adjoint au développement durable et à l’environnement.
Territoires à énergie positive
@ReseauTEPOS · 10h
Le Collectif Paysages de l'après-pétrole vous invite au lancement de la parution de son ouvrage : "Villes et #territoires de l’après-pétrole : le #paysage au cœur de la #transition", le 17/9 à 18h à Paris. Inscription
Index pointant vers la droite
https://helloasso.com/associations/collectif-paysages-de-l-apres-petrole/evenements/lancement-de-l-ouvrage-du-collectif-paysages-de-l-apres-petrole
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La mise en données de la ville s’est accompagnée d’un récit fédérateur construit autour de l’intraduisible terme de « smart city », apparu depuis une quinzaine d’années. Ce récit s’est écrit sous le signe d’une promesse aux multiples visages : une ville plus facile à vivre, plus durable, plus résiliente, plus efficace, plus… etc. Nous avons tous voulu croire à cette promesse et nous sommes nourris de cette vision d’une ville du futur « disruptée » par le numérique.
Il y a loin de la promesse aux réalités. Plus encore, on est en droit de se demander si, dans sa mise en œuvre actuelle appliquée à l’urbain, le numérique, loin d’être « disruptif », n’est pas, à bien des égards, éminemment conservateur.
L’exemple de la congestion urbaine https://www.lafabriquedelacite.com/publications/pour-en-finir-avec-la-fin-de-la-congestion-urbaine/ est frappant : le « smart » devait résoudre ce problème inhérent à l’existence même des villes ; en réalité, il l’aggrave. Comme l’illustrent les études menées à New York ou Boston, il a ajouté de nouvelles formes de mobilités qui, loin de remplir les voitures particulières, c’est-à-dire de lutter contre l’autosolisme, ont vidé les transports en commun ou remplacé des modes actifs (vélo, marche). Osons la question : jusqu’à quel point le numérique dans nos villes ne se nourrit-il pas des failles et dysfonctionnements de nos systèmes urbains ? Or, quand on se nourrit d’un système, a-t-on intérêt à le changer ?
Conservateur, le numérique l’est aussi au regard des enjeux environnementaux. Curieusement, le récit autour de la « smart city » a postulé d’emblée qu’elle serait durable. Tel n’est pas du tout le cas aujourd’hui. D’une part, l’infrastructure physique du numérique, d’autre part la collecte des données, leur traitement et leur stockage requièrent des quantités d’énergie non seulement colossales mais surtout en croissance constante et forte, comme l’a rappelé le Shift Project https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/R%C3%A9sum%C3%A9-aux-d%C3%A9cideurs_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdf. Le numérique consomme plus, bien plus d’énergie que le transport aérien et la croissance de sa consommation est à deux chiffres. La donnée est souvent qualifiée de « nouvel or noir » : le fait est que nous avons pris au mot cette analogie avec le pétrole et avons une approche très XXe siècle du numérique dans la ville. De même que l’économie des énergies fossiles requiert toujours plus de prospection, de forage et de mise en exploitation, de même, nous acceptons benoîtement l’affirmation selon laquelle il faudra toujours plus de données au numérique pour fonctionner. Ce au nom des fameuses « lois » de Moore qui, en fait de lois, sont des conjectures. « Le smart a capturé le green », nous dit Antoine Picon dans La ville rêvée des philosophes, ouvrage co-édité par La Fabrique de la Cité et Philosophie Magazine.
L’écologie du numérique reste à construire, et, avec elle, celle de la « smart city ». Attelons-nous à la tâche ! Le temps est venu d’assigner un défi au numérique, et en particulier à ses applications urbaines, alors que nos villes sont les principaux lieux de consommation d’énergie et d’émissions de CO2 : soigner son addiction au « toujours plus » – de bien-être, d’inclusion… : en un mot d’urbanité – avec moins de données. Utopie ? Pas vraiment ! D’une part, le principe de minimisation de la collecte de données est au cœur du régime de protection des données personnelles dès sa conception, repris depuispar le RGPD, qui pourrait devenir un outil de « soft law » hors de l’Union européenne si l’on en croit la stratégie d’entreprises mondiales notamment américaines. D’autre part, au-delà des données personnelles, il existe aujourd’hui un courant de recherches en intelligence artificielle sur la minimisation des données qui en souligne l’intérêt tant sur le plan économique que de la sécurité.
Pour s’urbaniser, le numérique doit travailler sur ses addictions. Et nous avec, qui avons voulu en faire un produit pour simplifier la ville, là où l’objectif est d’en faire un allié, l’indispensable outil au service de l’indispensable et riche complexité urbaine. La justification ultime du « smart » n’est pas de faire toujours plus. C’est de faire en sorte que l’on puisse se déplacer sans dégrader l’environnement pour remplir son programme d’activités quotidien à Los Angeles, Paris, Pékin ou Bogota, de faire accéder les villes indiennes à l’eau potable, de mettre fin à l’étalement urbain dans les pays occidentaux et d’électrifier sur un mode durable les mégalopoles africaines qui se développent sous nos yeux.
Connu / https://twitter.com/FabriquelaCite/status/1298268370400235525
Ndlr : la promesse de la fin est-elle réaliste ? on peut avoir des doutes... => questionner ACT
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La Fabrique de la Cité @FabriquelaCite · 25 août
La ville intelligente a-t-elle tenu ses promesses ? @CcilMaisonneuve faisait passer la #SmartCity sur le divan ce dimanche sur @franceinfo !
Casque audio
Découvrez le podcast ici Index pointant vers la droite https://bit.ly/32sYiNM
Page recto
Retrouvez également son édito Index pointant vers la droite https://bit.ly/39ZyCf2
Une ville ultra-connectée mais pas forcément plus facile à vivre
francetvinfo.fr - 0 - 8 - 6
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La végétalisation des friches et des centres urbains est dans l’air du temps. Et pour cause, elle peut contribuer à atténuer les effets du dérèglement climatique et jouer un rôle positif pour la santé.
Cette recherche a été réalisée par des étudiants en 5e année à l'INSA de Lyon, encadrés par leur professeure Elise Roche, et soutenue par la Métropole de Lyon.
qui gère des espaces publics et a mis en place une commission d’accessibilité à la ville, la question de l'électro-hypersensibilité et des champs magnétiques est un signal et une problématique à étudier.
Basées sur plusieurs entretiens qualitatifs, cette étude propose une partie théorique, puis une description des quotidiens des personnes électro-hypersensibles sur la Métropole de Lyon, et enfin des préconisations pour rendre le territoire plus accessible.
Géographe, maîtresse de conférences : Elise ROCHE
Etudiants en ingénierie : Guillaume SÉCHET - Emilie DEFOORT
Tag(s) : Accessibilité, Cadre de vie, Espace public
L'étude : https://www.millenaire3.com/content/download/32798/431018
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https://twitter.com/millenaire3/status/1283306470143070209
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INSA Lyon a aimé Millénaire 3 - Grand Lyon @millenaire3 · 17h
La ville est-elle accessible pour les personnes #électrosensibles ?
Cette étude réalisée avec l'@Insadelyon analyse l'électro-hypersensibilité sur le territoire du @grandlyon et propose des solutions pour mieux y vivre
Livre bleu
L'accès à la ville des personnes éléctro-hypersensibles ; étude sur la Métropole lyonnaise |...
Cette recherche exploratoire, réalisée par des étudiants et professeure de l'INSA Lyon, s'intéresse aux obstacles rencontrés par les personnes électro-sensibles sur le territoire de la Métropole de...
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1936 signatures
La saison des semences est arrivée! Le gouvernement vient d’annoncer des mesures pour appuyer l’industrie agricole[1], mais nous aussi avons besoin de soutien pour faire pousser de la nourriture dans nos cours. Partout au Canada, les gens mettent la main à la pâte et se mobilisent pour accroître l'accès à des aliments locaux et sains pendant la pandémie de COVID-19 — nos villes et communautés ont un rôle important à jouer pour que cela devienne une réalité.
Les étagères vides dans les épiceries ont fait émerger l’inquiétude de pénuries alimentaires et de hausses de prix. Tout cela a déclenché un mouvement pour faire pousser des "jardins de quarantaine", afin de soutenir la production alimentaire locale ainsi que les personnes en situation d'insécurité alimentaire. Mais il y a des obstacles à surmonter : manque d'accès à un terrain, à des outils et ressources nécessaires pour cultiver des aliments nutritifs.
Nous demandons aux maire·sses des villes canadiennes de rendre disponibles plus d’espace et de ressources pour la production alimentaire. Nous avons besoin de terrains, d’outils et de l’information. C'est notre chance de réparer le système alimentaire défaillant pour le rendre plus résilient. Et ce, en permanence.
La pandémie COVID-19 a dévoilé les failles de notre système alimentaire déjà en crise. Alors que 58 % de la nourriture que nous produisons au Canada est gaspillée chaque année (plus de la moitié!), 4 millions de Canadien·nes n’en ont pas assez dans leur assiette. De plus, notre système alimentaire mondial contribue au réchauffement de la planète, causant jusqu'à 37 % des émissions de gaz à effet de serre, tout en exacerbant la déforestation et la perte de biodiversité.
Voilà les ingrédients d'un système alimentaire qui ne parvient pas à nourrir tout le monde, tout en alimentant la crise climatique. Mais avec de bonnes politiques en place, nous pouvons garantir un meilleur accès à une saine alimentation pour tou·tes, tout en réduisant considérablement notre empreinte écologique.
Nos villes et communautés peuvent atténuer la menace immédiate d'insécurité alimentaire provoquée par la COVID-19 et construire la justice et la résilience alimentaire.
Faites entendre votre voix! Écrivez à votre maire·sse dès maintenant et demandez des politiques alimentaires pour cultiver l’auto-suffisance de votre ville et communauté!
Références https://fundingportal.com/grants101/overview-of-covid-19-support-for-agri-businesses/ (en anglais)
/info marie-josee.beliveau@greenpeace.org
Le Cabinet Huglo Lepage Avocats a, mercerdi 20 mai 2020, organisé un webinaire consacré au thème de l’urbanisme et aménagement durable, en présence de Me Corinne LEPAGE, Monsieur Patrice VERGRIETE, Monsieur Christian BRODHAG et Maître Roxane SAGELOLI.
Vous pouvez accéder gratuitement au compte-rendu du webinaire ici : Webinaire n°8 du 20 mai 2020 – Urbanisme et aménagement durable – Compte-rendu
Connu / https://twitter.com/HLAvocats/status/1264861608934858752
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Corinne Lepage a retweeté HLAvocats @HLAvocats · 16h
[COMPTE-RENDU] Le 8e webinaire avait lieu mercredi 20 mai 2020 en présence de Me Corinne LEPAGE, M. Patrice VERGRIETE, M. Christian BRODHAG, et Me Roxane SAGELOLI. @corinnelepage @P_Vergriete @BrodhagC 0 - 2 - 2
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Qui sommes-nous ?
BANLIEUES SANTE est une association à but non lucratif 1901 qui crée et co-crée des innovations sociales et médicales. Étymologiquement Banlieues signifie « lieux bannis », le nom de notre association s’entend donc comme les « lieux desquels la santé est bannie »
À ce titre nos différentes missions ont pour objectif l’inclusion sociale et médicale des personnes habitant des QPV et des zones rurales en France.
Nous « agglomérons » les expériences de nos adhérents et nous œuvrons à leur modélisation, leur portage et leur qualification.
Nos actions ont pour perspective d’aller au plus près de publics difficiles d’accès ou en repli pour leur permettre de tendre vers le meilleur état de bien-être physique et psychologique malgré les freins sociaux, économiques ou encore l’incompréhension du système de santé (littératie en santé).
Approcher, s’ancrer, se niveler et innover pour rendre intelligible la santé.
« Banlieues Santé c’est avant tout le terrain, le terrain des possibles »
La santé ! Une évidence et une priorité pour certains, très compliquée et souvent reléguée en second plan face aux autres problèmes pour d’autres ! La santé c’est précieux et le système de santé l’est aussi, c’est un puissant facteur de cohésion sociale et il nous faut y veiller.
La médecine n’a jamais été aussi poussée et croît en performance mais aussi en inégalités : déserts médicaux, écart d’espérance de vie et chances face à la maladie corrélé à la CSP, préventions et messages de santé publique qui ne passent plus.
Pour un certain nombre de personnes, il est toujours compliqué d’adopter les comportements favorables à leur santé ou de trouver ne serait-ce qu’un médecin généraliste.
Pour beaucoup, le recours aux soins est trop tardif, trop loin ou trop coûteux.
« La nation garantie la santé à tous les citoyens » Préambule constitutionnel.
Rendre accessible et intelligible la santé, c’est l’engagement que s’engage à tenir l’association Banlieues Santé.
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Vidéo Pas2quartier@france24.com @Pas2quartierF24 : Surville, Montereau-Fault-Yonne (Seine et Marne) ; Yassine Ennomany, coordinateur national ; ... 50 bénévoles de la Fondation Essilor ... son père a connu l'amiante, la silicose en mine ... triptique : professionnels, patients, institutions ... amener la santé en bas des bâtiments ... culturellement cette population n'a pas la culture de la prévention santé ... Abdelaali el badaoui, infirmier, président ...
Rejoignez-nous
Envie de contribuer à des actions de santé préventives et des projets d’envergures technologiques ?
Envie de propulser Banlieues Santé, d’en faire le hub d’inclusion sociale et médicale à l’échelle nationale ? N’hésitez plus, en un clic, rejoignez notre équipe !
Vous avez un projet ? Une idée en tête ? Vous pressentez qu’elle peut apporter une vraie avancée pour l’égalité en santé ?
C’est super ! Si vous croyez en votre projet, contactez-nous ! On aura un regard critique mais bienveillant, on vous conseillera et on parlera autour d’un excellent thé !
+33 6 51 87 74 27 - contact@banlieues-sante.org
Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?VEOrNg
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"Face à l'effondrement, il y a deux réponses possibles : la guerre de tous contre tous, la concurrence à tout va, la lutte individuelle pour la survie. C'est la voie du macronisme. Ou alors, résister par les solidarités, par les liens, par plus d'humanité. Les villes peuvent porter cela. Voilà l'enjeu, de fond, des municipales.
Et l'histoire n'est pas écrite d'avance : la crise de 1929 a donné le nazisme en Allemagne, le New Deal aux États-Unis, le Front populaire en France... Ce sont les Hommes, vous, nous, qui choisissons notre chemin."
N'oubliez pas de mettre un petit pouce en l'air, de partager, et on vous souhaite un bon visionnage !
Merci à Adam Krüger pour les images et le son !
Catégorie Actualités et politique 81 commentaires
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De nombreux objectifs... Mais avec quels moyens ?
On avait eu +15 ETP (équivalents temps plein) en 2019, +10 en 2020. En tout, nous serons 225 cette année. Effectivement, cette augmentation montre certes qu’il y a une prise de conscience réelle des pouvoirs publics sur ces enjeux de protection des données. Cela dit, nos ressources demeurent insuffisantes au regard des enjeux considérables qu’on a à traiter.
Dans l’accompagnement, il y a 4 millions d’entreprises en France, il y a le grand public auprès duquel il faut faire de la pédagogie. Nous accompagnons aussi les pouvoirs publics. Nous avons été auditionnés 33 fois l’an passé au Parlement, indépendamment de tous les contacts plus informels. Le collège a dû rendre une cinquantaine d’avis sur des enjeux très importants comme la bioéthique sans compter tous les enjeux qui arrivent comme celui de la reconnaissance faciale.
Les maires de Prague (Zdenek Hrib), Budapest (Gergely Karacsony), Bratislava (Matus Vallo) et Varsovie (Rafal Trzaskowski) lors de la signature du «Pacte des villes libres» à Budapest, en décembre 2019. Photo Tamas Kaszas. Reuters
Les maires de Budapest, Bratislava, Prague et Varsovie se sont rendus mercredi à Bruxelles pour demander à la Commission un accès direct aux fonds communautaires au nom de la transparence et de la transition environnementale.
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groupe de Visegrad (Hongrie, Slovaquie, Tchéquie et Pologne)
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Pour Gergely Karácsony, le maire de la ville récemment élu face au candidat du pouvoir, l’UE fait face à «trois options : deux mauvaises et une bonne». «Une mauvaise option serait de ne pas punir [les gouvernements du groupe de Visegrad] pour leurs violations de l’Etat de droit et leur corruption. Une autre serait de ne pas punir les gouvernements mais les pays eux-mêmes [en coupant le robinet des fonds européens], ce qui nourrirait le populisme. La troisième reviendrait à contourner la bureaucratie nationale, où les fonds sont souvent mal utilisés, et à subventionner directement les villes», a-t-il expliqué à EU Observer. Avant de préciser que les villes ne veulent «pas plus d’argent» mais décider par elles-mêmes «comment utiliser ces fonds en suivant les priorités européennes».
Par cette action commune, les quatre maires poursuivent leur alliance, scellée en décembre par le «Pacte des villes libres». Dans ce texte, signé en grande pompe à Budapest, ils s’engagent «à protéger et à promouvoir les valeurs communes de liberté, de dignité humaine, de démocratie, d’égalité, d’Etat de droit, de justice sociale, de tolérance et de diversité culturelle».
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A lire aussi Aides de l’UE : la mafia slovaque récolte le blé des paysans https://www.liberation.fr/planete/2019/02/24/aides-de-l-ue-la-mafia-slovaque-recolte-le-ble-des-paysans_1711385
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Depuis le 5 décembre, un grand nombre d’entre eux sont en grève. Mais leur combat est invisibilisé. Ils sont égoutiers, éboueurs ou font plus largement partie de la Filière Traitement des Déchets Nettoiement Eau Egoûts Assainissement - FTDNEEA). La réforme des retraites les touchera de plein fouet, car elle remet en cause leurs âges de départ, alors même que la pénibilité de leurs métiers réduit considérablement leur espérance de vie.
Christophe Farinet, de la CGT FTDNEEA, témoigne de leurs combats - mais aussi de l’ambiguïté d’Anne Hidalgo, maire de Paris, qui utilise le privé et la force publique pour affaiblir une mobilisation qui se voit désormais avec les sacs d’ordures qui s’amoncellent dans les rues de la capitale.
Dans ce “Marche ou grève”, nous évoquons aussi la montée de la mobilisation au sein de professions qui n’ont pas l’habitude de battre le pavé : les médecins et paramédicaux exerçant en libéral, et les travailleurs de l’informatique.
.#MarcheOuGrève #GrèveGénérale
Catégorie Actualités et politique 197 commentaires
Penser la ville de demain, les façons de l'habiter, les différents apports des technologies...
Théma
La high-tech pour repenser la ville : quand Marseille devient un laboratoire
Après la rénovation urbaine du pourtour portuaire dégradé, Euromed s'attaque aux friches industrielles et territoires délabrés plus au nord. Le quartier sera tech mais surtout pensé pour favoriser les usages de ses occupants. Un laboratoire de l'architecture du soleil.
Articles
- Interview Hugues Parant, directeur général d'Euroméditerranée, donne sa vision de la ville idéale. Interview. « La ville idéale du futur sera celle capable d'y réattribuer la place de l'homme »
- Théma - Les Fabriques, le laboratoire qui veut concentrer l'intelligence urbaine
La première brique du renouveau des quartiers nord de Marseille va être un territoire d'expérimentation pour les technologies et services destinés à dessiner la ville méditerranéenne du futur. Elle sera plus sobre en énergies et valorisera les talents locaux. - Théma - Ici Marseille, une fabrique XXL pour le « made in soi-même »
Le fablab solidaire né en 2013 à Montreuil a créé son plus grand ensemble. Après un an d'existence, une centaine de makers ont déjà rejoint le site. - Théma - Trois exemples de transformation urbaine
Voitures électriques, immeuble à énergie positive, modélisation en 3D… les usages en ville changent et améliorent la vie des citadins. - Théma - A Bordeaux, la ville se conçoit grâce à la maquette numérique
L'Etablissement public d'aménagement de Bordeaux-Euratlantique va construire un nouveau quartier de Bordeaux en s'appuyant sur le « city information modeling ». Une représentation de la ville intelligente en 3D qui implique de nouvelles méthodes de travail. - Théma - Toronto : la smart city fait polémique
Piloté par une filiale de Google, le projet Quayside qui se veut à la pointe de l'innovation urbaine a dû être révisé à la baisse pour calmer les inquiétudes. - Théma - Comment un quartier malfamé de Miami a repris vie grâce au street art
Wynwood était une zone industrielle en friche. Un promoteur a racheté des dizaines d'entrepôts et convié les artistes à s'y exprimer. En dix ans, le quartier s'est hissé au rang des incontournables de la ville. - Théma - Synergie Family réinvente l'action sociale en mode start-up
C'est l'association solidaire qui monte à Marseille. Lauréat du projet national 100 % inclusion, cet acteur applique à l'accompagnement social une vision disruptive qui bouscule. - Théma - Med'Innovant met les start-up en compétition pour repenser la ville
La dernière édition de ce concours lancé en 2010 veut faire émerger des solutions innovantes « low-cost easy-tech », qui peuvent être déployées sur le périmètre d'Euroméditerranée. - Théma - Les applications citoyennes à l'assaut des villes
Les applications mobiles permettant de signaler par géolocalisation aux mairies incivilités et dysfonctionnements sont en plein essor.
*Ndlr :
- à Miami (et ailleurs ?), les artistes idiots utilles de l'ultralibéralisme ? ACT
- géolocalisation et incivilités/dysfonctionnements signalés de manière éthique ? => Questionner, approfondir ACT
Info et société - Enquêtes et reportages
93 min - Disponible du 21/01/2020 au 27/03/2020
Les mégapoles côtières sont de plus en plus exposées aux inondations. Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? De New York à Bangkok en passant par Tokyo, une ambitieuse enquête.
29 octobre 2012 : la moitié de New York, envahie par les eaux, est plongée dans l'obscurrité après le passage de l’ouragan Sandy. Après Katrina et ses 1 800 morts, ce nouveau cataclysme alerte sur la vulnérabilité des mégapoles côtières face aux ondes de tempête (raz-de-marée) et aux inondations. Dans le monde, quelque 136 villes portuaires, riches ou pauvres, sont menacées, en particulier celles situées sur des deltas. À l’origine de ce phénomène : le réchauffement climatique et la montée des eaux bien sûr, mais aussi l’affaissement des sols (la subsidence) et leur liquéfaction, liés à l’urbanisation chaotique et au pompage excessif des nappes phréatiques, ainsi que la multiplication des barrages (45 000 à la surface du globe). Shanghai, Bangkok, Tokyo, Dacca ou Djakarta... : les cités asiatiques, à la croissance foudroyante, sont les plus exposées.
"Résilience urbaine"
Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? Faudra-t-il un jour abandonner ces grandes métropoles qui sombrent inexorablement ? Aujourd’hui, les habitants du littoral fuient ou s’adaptent, en surélevant leurs maisons, tandis que des digues édifiées dans l’urgence tendent à protéger les quartiers des nantis, au détriment des plus démunis. À Tokyo, le pompage des eaux souterraines est interdit et des zones rurales tampons ont été aménagées. Shanghai, dont les gratte-ciel ne cessent de s’élever toujours plus haut, met en œuvre un ambitieux programme de surveillance de la subsidence. Mais la prise en compte du phénomène relève en réalité du choix de société. Repenser l’urbanisme et vivre avec l’eau plutôt que la combattre : le modèle séculaire des Pays-Bas inspire désormais d’autres démarches de "résilience urbaine". Ainsi, à Hambourg, l'audacieuse "HafenCity" revisite le concept de pilotis, tandis qu'à New York un programme collaboratif, "Rebuild by design", reconstruit dans le respect de la nature. À travers témoignages sur le terrain et avis d’experts, cette passionnante enquête fait le point sur les inondations et les solutions qui s’ébauchent pour y répondre.
Réalisation : Marie Mandy Pays : France Année : 2015
Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?ApPX0g
8 120 vues - 140 - 5 - 266 k abonnés
Bilan d'expériences d’inspiration municipaliste, et découvertes d'initiatives en cours, de Marseille à Commercy, en passant par le projet Super Local défendu par Partager c'est sympa.
Catégorie Actualités et politique 44 commentaires
Transcription : ... 23:17 à Saillans, on ne parle pas de maire, mais de binôme de tête, coordinateur de l'action municipal. Mais toutes les décisions se prennent en toute collégialité au sein de ce comité de pilotage qui a lieu environ 2 fois par mois. L'autre partie, c'est qu'on a ouvert la gouvernance à la population, en l'inscrivant dans notre projet, c'est-à-dire qu'on allait coconstruire une gestion communale. Et je reviendrai sur la campagne car c'est important. Ya beaucoup de questionnements sur lesquels on a bien réfléchi à Saillans. On n'est pas partis sur un modèle mais vraiment ça a été une construction de projet réellement. On ne savait pas ce qu'était un binôme, ni un comité de pilotage, ni une commission participative, ni un groupe action projet (GAP), tout ça a été construit d'une manière collective pendant la campagne. Pour les habitants, ils peuvent 1- venir dans des commissions participatives thématiques qu'on a instauré une fois par an et qui avait pour objectifs de faire avoir une réflexion sur l'action qui est de la compétence que l'élu référent était coordonnateur de la compétence et de ces commissions thématiques il émanait ce qu'on appelle des GAP pour réaliser une action bien précise. Outil efficace dans une commune de 1300 habitants, avec peu de moyens d'agence, notre secrétaire générale n'a pas le temps d'organiser tout ce qui est de la participation. Les habitants peuvent venir coconstruire les dossiers, les décisions qu'on va prendre au sein du comité de pilotage. 25:52 Ça été plus dur qu'imaginé. ça a nécessité une forte volonté. Et comme dans beaucoup de structures, la participation n'est pas la même au début qu'à la fin, avec le même cap. L'ouverture de la politique communale se heurte à 2 postures : - de rejet, des personnes contre cette manière de fonctionner (ouverture, participation, coconstruction). Amener les éléments d'aide à la décision n'est pas encore dans les gênes, ça nécessite du temps. On interpelle les habitants sur l'espace commun "vous avez votre mot à dire" et ç'est pas si simple pour certains.
27:57 VV : on n'est pas écouté, ça ne bouge pas. initiative coconstruite avec le collectif il est encore temps/partager c'est sympa/notre affaire à tous. Se servir de tremplin aux municipales, au soutien de collectifs en lutte contre des projets ou des sites polluants et injustes partout en fr. Carte de Reporterre qui reprend ces GPII. Collectifs qui luttent. On veut demander des comptes /municipales aux candidats/élus. Dépasser le fait de demander. établir un rapport de forces. Une force de frappe. Vivre la démocratie directe à tout moment. Établir un réseau de collectifs en lutte avec des référents qui font le lien. Il nous faudrait ~100 personnes pour avoir 300 collectifs mis en réseau. Et pour l'instant, on n'a pas les moyens de les payer. Il va falloir faire un appel à dons pour le rémunérer.
ASL : dèsélus baisse des dotations de l'état. /prgm coconstruit sans augm impôts, démocratie participative : conseils citoyens, débats participatifs, engagement des coopératives sur le terrain, chantiers ouverts au public. Né au cours du mandat, rencontre dans espace de communs habitants/institution. 3è pilier pétition/votation lancé en 2015, 2016, 2 ans de pratiques à partir de 2000 signatures. cassé par le tribunal administratif. 1 bibliothèque devenue un tiers-lieu qui a redonné une animation dans le quartier puisque tous les habitants s'en sont saisis. A vu naître le 1er comité des usagers. à reproduire partout. Le participatif a créé de la coopération. grace à un espace de dialogue.
40:53 GG cycle de repolitisation du local "comment produire des alternatives ? écologiques, sociales pour rompre avec une direction néolibérale des pol loc On maintient les institutions, on les réinvestit.
ASO : la biénale des villes en transition met en relation toutes les initiatives et global/local posture de facilitateur,
GG ou des villes en décroissance comme vitry-le-françois qui prend des décisions de décroissance urbaine, mais pas participative. C'est plutôt ? les mvts de lutte prennent au sérieux les élus en leur disant vous êtes capables et nous on va vous contraindre. 2è scénario : on repart du local pour subvertir les institutions. scénario de conquête du pouvoir pour changer la manière dont on gouverne une ville. Et donc là, on fait exploser ce qu'est une campagne municipale, on ne fait pas de liste préconçue, une plateforme plutôt qu'on programme, on ouvre à tous vents. Et une fois qu'on est élus, on démolit le fonctionnement municipal.
Fathi B travailler la question des communs, des décisions locales,
GG cette branche - le communalisme - ya une fatigue des promesses non tenues du participatif.
SM : qu'est-ce qu'être citoyen ? gérer cité. Force de l'intelligence collective, du collectif, décider du cadre de vie qu'on veut et de la politique. Radical. renc à Commercy les 23-24/11 la commune des communes, démocratie directe, énergie, eau, cantines bio, le lien social, Puis passer au niveau national avec une fédération des initiatives pour contre-pouvoir global avec un vrai rapport de forces.
ASO : ada colao a redonné sens, passer à la 6è. SM : n'y croit pas à cause des règles du jeu biaisées, les ordonnances, etc.
Mr ??? Marseille ya des urgences, des cités où les enfants s'entre-tuent, la dogue, quartiers abandonnés. redonner un espoir /effet des politiques nationales et internationales. Que les gens du quartier s'emparent du pouvoir pour faire émerger des alternatives. Que le conseil municipal ressemble aux gens de la ville.
VV écologie ferment /artificialisation des sols peu décident de ne pas grandir, elles bétonnent 3x+vite que la population grandit. moitié béton ! incapables de débétonner, faire revivre un sol. Donc on tue la terre et le vivant sans savoir revenir en arrière. Et cet enjeu se joue au niveau local.
Comment vivre dans des villes privatisées, où notre attention est contrôlée et sollicitée en permanence, et nos corps pistés à chaque instant ? Le dernier roman d’Alain Damasio, dont l’action se déroule en 2040, explore ce monde possible, avec justesse, de manière sensible et réaliste. Il nous invite à sortir d’urgence de nos « techno-cocons », à expérimenter de nouvelles manières d’être au monde et de résister, pour reprendre le contrôle sur nos vies. Attention, entretien décapant.
Photo (une) : Alain Damasio en visite sur la Zad de à Notre-Dame-des-Landes, dans l’ancienne bibliothèque du Taslu, celle qui était accessible aux handicapés / © ValK
2040, en France. Dans une société ultra-libérale où les villes ont été rachetées par des multinationales, où l’attention de chacun est sans cesse captée et sollicitée au risque de rendre fou, on découvre l’existence des Furtifs, des créatures à la vitalité hors norme, qui vivent dans l’angle mort de la vision humaine. Toujours en métamorphose, elles métabolisent les éléments sur leur passage, transformant l’espace dans lequel elles vivent – et les gens qui croisent leur route. Dans ce monde qui ressemble au nôtre dans ce qu’il peut produire de pire, Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l’éducation nationale a abandonné, partent à la recherche de leur fille disparue, et à la rencontre de ces créatures.
Avec Les Furtifs (La Volte, 2019), Alain Damasio signe une critique fine et acerbe du capitalisme cognitif, de notre capacité d’auto-aliénation, du confort de nos techno-cocons où l’on se sent si protégés. Avec un langage créatif qui se renouvelle sans cesse, il trace des lignes de fuite possibles, des modes de résistance, dans une grande fresque magique, magnifique et émouvante, qui invite à changer radicalement notre regard sur le monde et sur le vivant.
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Basta ! : Que pourraient incarner ces drôles de créatures, les « Furtifs », dans la société d’aujourd’hui ?
Alain Damasio : Ce sont des poches de liberté, des brèches dans un monde de plus en plus contrôlé, pas seulement par les multinationales ou les gouvernements, mais aussi par nous-mêmes : un père demandant à sa fille d’être « ami » sur Facebook pour voir ce qu’elle y poste, un enfant qui regarde l’historique de navigation de ses parents, un patron employant un hacker pour regarder quel salarié il embauche, ou réciproquement le salarié qui « googlise » le futur patron avant un entretien d’embauche… Nous sommes tous dans ces logiques de panoptique, où nous essayons d’avoir un maximum d’informations.
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Le philosophe Byung-Chul Han l’explique très bien : le stade avancé du pouvoir libéral actuel, c’est de permettre aux gens de maximiser leur auto-aliénation. L’aérodynamique du pouvoir est géniale : les gens viennent eux-mêmes prendre dans l’armurerie proposée par les GAFA.
... Bernard Stiegler, quand il parle des psychopouvoirs ... Lorsque les gens vivent un manque affectif et émotionnel, cela génère des forces réactives assez mauvaises. Le transhumanisme vient se connecter à cela, comme toutes les religions avant lui. C’est un mouvement para-religieux très fort ... la prophétie, le moment où les machines vont faire advenir l’intelligence artificielle (IA) ... Le mythe de « l’IA toute-puissante » vient répondre à un bordel que nous avons créé : aujourd’hui, la technostructure est tellement dense que personne ne comprend ce que font réellement les IA, même ceux qui en créent la boîte noire. Et aucun être humain n’est évidemment capable de traiter les données du « big data ». On crée des systèmes qui échappent complètement à l’être humain, que personne n’arrive à maîtriser. C’est une dépossession. Une fois que ça a bien purulé et bien enflé, qu’on est noyé sous tout ça, intervient le mythe. Les mythes sont des symptômes.
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comprendre comment le vivant s’interconnecte et comment nous sommes en symbiose avec lui. C’est aussi renouer avec les « ancestralités animales », qui sont consubstantielles à ce que nous sommes, et communes à plein d’espèces.
L’humain est habité par des affects, des percepts et des concepts. ... Tout ce que je décris dans mon livre est déjà là, c’est simplement hypertrophié. ... rendre furtives nos existences
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Aujourd’hui, on est en « démocrature » – c’est-à-dire avec des éléments de démocratie et des éléments de dictature, mais globalement plutôt en démocratie
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Conseil pour le maintien des occupations (CMDO)
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Les Gilets Jaunes, heureusement, ont renouvelé le mode « manifestation », qui était complètement exsangue. Ne plus déposer les trajets de manifestation en préfecture pour les rendre imprévisibles pour la police, et investir les ronds-points, c’est un coup de génie, franchement ! C’est très intuitif : un rond-point est à la fois le carrefour de tout, et en même temps c’est un symbole de l’horreur des zones péri-urbaines. ... Acter qu’ils ne voulaient pas de représentants ... Je crois que la solution, c’est l’auto-organisation
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revenir à de l’action directe, assumer une part de violence et « d’irruptivité ». La limite, c’est la mort, car je défends le vivant. Mais, à tous ces gens qui vivent dans une espèce de forteresse absolue, il faut faire retrouver un sentiment de vulnérabilité, leur faire ressentir cette violence systémique qu’ils exercent du haut vers le bas et dont ils ne voient jamais le retour…
Je ne fais pas de la lutte violente une valeur en soi. C’est conjoncturel. Mais la négociation ne suffit pas, les manifs ne changent rien : on en est à X semaines de manif des Gilets jaunes, que faut-il faire ? Macron ne bougera pas d’un iota, il s’abrite derrière la Constitution. Pendant cinq ans, il va tout massacrer : les retraites, les hôpitaux, l’éducation. Il s’en fout.
Propos recueillis par Barnabé Binctin et Agnès Rousseaux
Tags Altermondialisme ; Politique ; Surveillance et biométrie ; ZAD
Ndlr :
- Pourquoi se priver de la "carte" politique élective s'il est acté que Macron ne bougera pas en s'appuyant sur la constitution ? Ne faut-il pas AU CONTRAIRE JOUER TOUTES NOS CARTES y compris l'élection et le changement de constitution ?
Résumé de l’article http://aitec.reseau-ipam.org/IMG/pdf/revue_fonciere_-_article_tribillon.pdf
Diagnostic à partager
1 - On part du constat basique de l’impréparation et de l’improductivité françaises en matière de villes durables, d’urbain durable, c’est-à-dire dont l’empreinte écologique serait pratiquement nulle ; cet urbain durable prend la forme d’urbain neuf ou convertit de l’urbain existant, ce qui est le plus difficile.
2 - On ne peut continuer à s’en remettre à la bonne volonté des collectivités locales et des promoteurs immobiliers. Le laisser faire libéral actuel qui peine à faire la ville est incapable de produire de l’urbain durable de manière déterminée et volontaire. La faiblesse de la production urbaine durable est d’abord à aller chercher du côté de l’indigence de la production urbaine tout court.
3 - A ce déficit d’urbain durable s’ajoutent, à mesure que le temps passe, les désordres d’ordre climatique, en particulier : montée des eaux, tempêtes, incendies, modification du régime des vents, précipitations imprévisibles... C’est à assurer une certaine sécurité climatique que les villes durables sont conduites. Comment faire face à ces risques climatiques, comment faire de l’urbain climatiquement sûr ? Comment éviter que la recherche de la sûreté climatique ne devienne une obsession primordiale ? Les risques écologiques et les risques climatiques s’ajoutent. Mais en bonne logique les villes durables devraient d’abord être conçues comme résistantes aux agressions climatiques avant d’être durables pour la simple raison que, pour devenir durable, il faut avoir survécu ! Le risque évident est que le sécuritaire l’emporte sur le durable.
Questions politiques
Le débat ramené à sa dimension politique - Comment faire de l’urbain durable massivement ? (1) Comment la ville durable et climatiquement sûre peut-elle s’administrer mais aussi se gouverner ? (2)
1 - La politique nationale urbaine des années 1945-1975 a atteint une production record de logements et de quartiers urbains. Si nous avons réussi de telles prouesses (au moins quantitatives) il y a à peine une cinquantaine d’années, nous pouvons le refaire. Nous ne nous plaçons pas ici sous une bannière technique. Nous exprimons principalement un point de vue politico-institutionnel comparatif, ou plutôt s’efforçant de trouver dans le passé des « perles » mais aussi esquissant des répétitions possibles. Nous ne tirerons pas de la politique urbaine de 1945 à 1975 une politique toute armée mais quelques « leçons d’expérience », comme on dit à tort car l’expérience ne donne pas de leçons, c’est nous qui les exhumons et les considérons comme telles.
2 - La difficulté principale n’est peut-être pas là. Elle se situe dans le principe même de l’administration et le gouvernement des villes durables. Car l’urbain durable et sûr climatiquement n’est pas fait une bonne fois pour toutes. Les villes devront prendre en main leur aménagement et équipement de manière permanent, en continu. Auront-elles le temps et le goût de préserver la démocratie et les droits humains ? Qu’il s’agisse de mettre en demeure les habitants de respecter des règlements d’usage (de comportement en fait) de la ville, de changer leur mode de vie en fonction de nouveaux aléas climatiques, d’appliquer les délibérations des conseils de gestion de quartier, de faire participer les gens à des travaux communautaires, de les obliger à quitter leur quartier condamné par la montée des eaux... Nous nous acheminons vers une sorte de commune de salut public qui risque de se comporter comme certaines colonies religieuses américaines du XIX ième siècle. Attendons-nous à des prononcés d’exclusion des mauvais sujets en forme de bannissements ! Il se pourrait que les problèmes d’ordre politique soient plus déterminants que les problèmes d’ordre technique.
Date du débat : 11 juin 2019 à 19 heures
Lieu : CICP, 21 ter rue Voltaire, 75011 - Cafétéria L’Internationale
Connu / https://twitter.com/AitecIPAM/status/1130876299973713922
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Maxime Combes a retweeté
AITEC @AitecIPAM 21 mai
🗓️SAVE THE DATE ! ➡️11 juin 19h au CICP
Débat organisé par l'AITEC sur les politiques urbaines face aux défis climatiques ! Réflexion liée aux enjeux de la convergence entre mvts sociaux et expertise citoyenne. Texte de JF Tribillon à retrouver sur
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Logiciel libre et sources ouvertes de démocratie participative pour des villes et des organisations
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