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La délégation militaire française présente à Wuhan aux 7eme jeux militaires mondiaux, du 18 au 27 octobre 2019, a-t-elle été largement infectée par le coronavirus? L’hypothèse est lancée par Le Parisien après les propos de Élodie Clouvel, la championne du monde de pentathlon moderne, le 25 mars au JT de la chaîne locale Télévision Loire 7.
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«Il y a beaucoup d'athlètes des Jeux mondiaux militaires qui ont été très malades. On a eu un contact avec le médecin militaire récemment qui nous a dit: je pense que vous l'avez eu parce qu'il y a beaucoup de gens de cette délégation qui ont été malades.»
*Connu /mel du 10/05/2020, 16:08 avec pj en pdf dont "«patient zéro» en France. Il a été officiellement reconnu porteur du coronavirus depuis le 27 décembre. Or la première alerte adressée par la Chine à l’OMS remonte au 30 décembre ... Michael Melham, le maire de Belleville, une ville de l'Etat américain du New Jersey (nord-est), dit avoir été testé positif au COVID-19 et pense avoir contracté le virus en novembre dernier, soit plus d'un mois avant que la Chine ne signale pour la première fois ses premiers cas ...
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Cette vidéo a été réalisée par l'Association française d'agroforesterie, merci à eux pour l'autorisation de réutilisation http://www.agroforesterie.fr
Journée "Couverts végétaux", Auch, 12 décembre 2014, organisé par Arbre et Paysage 32, le Gabb 32, l'Association Française d'Agroforesterie, dans le cadre du programme Agr'eau...
Créé en 2017, Ver de terre production est un organisme de formation et de diffusion du savoir des techniques de l’agroécologie et des sols vivants.
Une agriculture qui a du sens et qui pose le vivant comme moteur de la production doit être construite, alors Ver de Terre Production, dans le cadre de ses activités de diffusion des savoirs, propose plusieurs formules :
- des vidéos de formation intégrales et libres d’accès sur sa chaîne ;
- des Formations mixtes-digitales (FMD) ;
- des formations présentielles ;
- des accompagnements personnalisés
Diffusé par Ver de Terre Production http://www.verdeterreprod.fr
Connue / https://twitter.com/LibreFranc/status/1460629355080597512
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Franc donc Libre @LibreFranc En réponse à @AssembleeNat et @TurquoisNicolas
Surtout pas remettre en question le #Labour et la perte de biomasse de nos sols...
ça ferait trop perdre à nos industriels.
4:22 PM · 16 nov. 2021·- 1 J'aime
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Tweet de Santé-COVID
Antoine FLAHAULT @FLAHAULT
1/2 - Améliorer la ventilation en milieu intérieur:
Une étude parue en 2019 a montré que maintenir une ventilation à des niveaux de CO2 < 1000 ppm est très efficace (réduction du risque de 97%) contre la tuberculose (à transmission exclusive par aérosol).
onlinelibrary.wiley.com
Effect of ventilation improvement during a tuberculosis outbreak in underventilated university...
The role of ventilation in preventing tuberculosis (TB) transmission has been widely proposed in infection control guidance. However, conclusive evidence is lacking. Modeling suggested the threshold...
10:35 AM · 11 nov. 2021·- 28 Retweets 63 J'aime
2/2 - Lors de cette épidémie survenue dans des locaux universitaires mal ventilés, les chercheurs taïwanais ont réussi à réduire le risque de transmission à zéro en améliorant la ventilation à partir de valeurs initiales de CO2 de 3200 ppm jusqu'à moins de 600 ppm.
1 - 10 - 32
Nicolas Voisin a aimé
Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) @SergeZaka
[Thread] Le 15 juin 1960, à Kopperl (Texas), un phénomène spectaculaire, la TEMPÊTE DE SATAN, brûle en quelques minutes toute la flore de la région. La température aurait atteint les 60°C avec 120km/h de vent. La scène est lunaire. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
A dérouler ! Revers de main avec index pointant vers le basRevers de main avec index pointant vers le bas
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Futura - Explorer le monde et 3 autres personnes
1:30 PM · 30 oct. 2021· - 187 Retweets 11 Tweets cités 531 J'aime
Tout d'abord, bien que le phénomène semble dorénavant identifié et documenté (quelques décennies plus tard), les valeurs de températures ne sont pas officielles mais correspondent bien aux brûlures sur les végétaux et des systèmes respiratoires humains.
https://en.wikipedia.org/wiki/Kopperl,_Texas
Ce qui s'est passé ? Il s'agit d'une compression de l'air au sol due à l'effondrement d'un orage. Le nom scientifique est le HEAT BURST.
L'air d'altitude vient se comprimer au sol en se réchauffant violemment (un peu comme une pompe à vélo qui est chaude après utilisation).
Cette théorie est confirmée par la présence d'éclairs sans précipitation (orage sec) à proximité de la ville ce 15/06/1960. Ce heat burst s'accompagne également d'un effondrement de l'humidité et des vents violents.
Autre exemple à Sioux Falls :
https://ericsweatherlibrary.com/2015/08/12/heat-bursts/
Hausse de la température + vents violents + basse humidité = VIOLENT "effet sèche cheveux" sur la végétation (une incroyable hausse de l'évapotranspiration). La plante perd toute son eau en quelques minutes.
En France, cela a été observé le 28 juin 2019 :
https://labs.itk.fr/2019/07/11/canicule-que-sest-il-passe-le-28-juin-2019/
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ITK predict and decide
Ce phénomène n'est pas isolé. Il a été observé de nombreuse fois comme par exemple le 11/07/1909 avec 58°C en Oklahoma.
Voire même en France, dans une moindre mesure, comme à Arquettes en Val le 12 juillet 2021 (de 19.8°C à 34.6°C en 30min avec 131 km/h) !
https://rtl.fr/actu/international/meteo-qu-est-ce-que-le-heat-burst-qui-a-touche-les-pyrenees-7900053945
Image Meteociel
1:30 PM · 30 oct. 2021·- 3 Retweets 52 J'aime
D'autre cas, encore moins officiel, ont peut être eu lieu.
Par exemple le 6 juillet 1949 au Portugal (38°C à 70°C) ou encore en juin 1967 en Iran avec 87°C. Mais je n'ai retrouvé aucun témoignage intéressant de ces évènements.
Connu / mel [insoumis-energie] Inondation des centrales nucléaires en bord de mer du Thu, 21 Oct 2021 09:12:15 +0000 (UTC)
EN DIRECT
TechnicAtome, au sein d’un partenariat français soutenu par l’Etat, développe un petit réacteur modulaire (ou Small Modular Reactor - SMR) qui s’appuiera sur une chaufferie de moins de 200 MWe. Réunis autour d’EDF, chef de file de la filière électronucléaire française, TechnicAtome, le CEA et NAVAL Group travaillent au développement de cette offre française.
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Les étapes du projet de SMR français
2012-2014 : Etudes de faisabilité amont
mi 2017 à mi 2019 : pré-APS (Avant-Projet Sommaire)
mi 2019 à fin 2022 : Avant-Projet Sommaire et mise en place d’une coopération internationale
2022 – 2025 : Basic Design
2025 – 2030 : Phase de concept avancé – certification – construction de la chaine industrielle
2030 : Construction de la tête de série
A l’occasion de la conférence européenne sur les réacteurs de recherche RRFM, TechnicAtome a présenté en avant-première sur son stand une animation en 3D du projet de réacteur électrogène modulaire compact innovant « F-SMR » auquel elle contribue.
Connu / https://twitter.com/MachinaSosa/status/1447918630503596043
"sosa machina @MachinaSosa @AvecRoussel et 2 autres personnes 3:34 PM · 12 oct. 2021"
Ndlr : pas de prototype industriel opérationnel avant 2030 : TROP TARD ! DÉNONCÉ / https://twitter.com/JulienDelalande/status/1450439010577534980
SMR, TechnicAtome
TechnicAtome, au sein d’un partenariat français soutenu par l’Etat, développe un petit réacteur modulaire (ou Small Modular Reactor - SMR) qui s’appuiera sur une chaufferie de moins de 200 MWe. Réunis autour d’EDF, chef de file de la filière électronucléaire française, TechnicAtome, le CEA et NAVAL Group travaillent au développement de cette offre française.
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filière des réacteurs à eau pressurisée, filière éprouvée à la fois pour la production d’électricité et la propulsion navale.
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le SMR dispose de mécanismes de sûreté passifs, en respectant toutes les exigences de sûreté de la Génération III et offrant des marges complémentaires
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fournir de l’électricité au réseau en semi-base, accompagnant en particulier le déploiement d’énergies renouvelables sur les réseaux d’électricité, à travers son fonctionnement en grappe de plusieurs réacteurs (2, 4, 6 voire 8 réacteurs). Il sera à même de pouvoir alimenter des sites isolés
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- étapes du projet de SMR français*
2012-2014 : Etudes de faisabilité amont
mi 2017 à mi 2019 : pré-APS (Avant-Projet Sommaire)
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2030 : Construction de la tête de série
Jean-Luc Mélenchon [EN DIRECT]
Publié il y a 2 ans • 4,8K vues - 22 J'aime - Par thinkerview
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Catégorie Actualité & Politique
Licence Attribution Langue Inconnu Étiquettes Thinkerview
Durée 2h 42min 4s - 14 Commentaires
*Ndlr : terminer >1:44:00
En 2009, Corinne Morel Darleux a rejoint le Parti de gauche, cofondé par Jean-Luc Mélenchon sur la base d’un rassemblement « des socialistes, des communistes, des écologistes, des trotskystes et même des libertaires1 » ; en sa qualité de secrétaire nationale, elle a bientôt supervisé le courant écosocialiste en son sein. Dix ans plus tard, l’élue au conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes n’officie plus à la direction du PG et a quitté la France insoumise. Le péril écologique exige à ses yeux de s’ouvrir à tout ce que la société produit de luttes au quotidien. Son premier livre, Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, n’est pas un bilan à mi-parcours : une virée politique et littéraire, plutôt, une réflexion à la fois individuelle et collective sur le techno-capitalisme et l’« effondrement » — celui de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles —, dont elle envisage la venue sans baisser la garde. Nous avions publié l’an passé son carnet de bord au Rojava ; nous discutons aujourd’hui de la résistance à l’air du temps.
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de nombreuses fautes ont été commises. L’écosocialisme comme cap politique a été délaissé, la démocratie sociale dans l’entreprise n’est plus portée, la lutte des classes comme marqueur de gauche a été écartée alors que la nécessité d’une écologie anticapitaliste et idéologiquement sans ambiguïtés n’a jamais été aussi essentielle face à l’essor de la collapsologie et aux menaces d’effondrement. Même sur l’environnement, il y a eu régression. On avait construit une approche beaucoup plus systémique…
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Il y a aujourd’hui un rétrécissement de la pensée dans le champ traditionnel de la politique, et le centre de gravité de l’action politique est en train de s’éloigner des partis et des syndicats, des formes traditionnelles de mobilisation. Tout est à revisiter de fond en comble. J’espère que tout le monde y est prêt, maintenant.
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vous n’exaltez plus la conquête du pouvoir central mais vous ne vous en remettez pas uniquement aux marges. On peut avancer sur deux tableaux, ménager la chèvre électorale et le chou de la sécession ?
On est bien obligés. Même si c’est aujourd’hui dans les interstices que je sens la plus grande vitalité, pour l’instant l’État existe, et c’est encore lui qui assure, de moins en moins correctement certes, les réseaux de soins et de distribution dont on a besoin. Je crois toujours que les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, que l’impôt devrait être redistributif et que l’État est censé être le garant de la solidarité nationale. Ce n’est pas parce que les gouvernements sont de plus en plus contaminés et faillissent à ces tâches qu’il faut rejeter ces missions-là, et encore moins les leur abandonner. Il n’y a qu’à voir le désastre qui se produit quand les services de santé de proximité, des maternités ou des gares ferment. Très peu de personnes sont autonomes aujourd’hui en termes de subsistance, et dans certains domaines aucune communauté isolée ne le sera jamais. On a donc besoin de mécanismes de solidarité et d’organisation à des échelles plus larges. Et on a aussi besoin d’une stratégie de conquête du pouvoir, pour s’assurer que la loi qui régit la vie en société ne contrevient pas aux besoins les plus fondamentaux, qu’elle ne tue pas les alternatives… une loi émancipatrice qui protège le faible du fort. Tout le contraire de ce qu’on voit aujourd’hui avec la présidence Macron, en somme, que ce soit sur le plan social, démocratique, économique ou environnemental. Et comme on n’arrivera ni à infléchir ni à convaincre les pouvoirs en place, le choix est simple : il faut prendre leur place.
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je doute de plus en plus que le bulldozer d’en face nous laisse un jour la chance de gagner par la voie institutionnelle. Jouer le jeu, c’est se faire piéger : les dés sont fournis par les vainqueurs. Mais même si mes affinités me portent plus du côté révolutionnaire que de celui de la co-construction de la norme, il ne s’agit pas de se faire plaisir avec des postures romantiques : tous ces scénarios doivent être envisagés, dans un souci d’efficacité.
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l’abandon du terme de gauche continue à me sembler une erreur et le « populisme » un signifiant vide qui peut être repris par n’importe qui, à commencer par le RN. Se réclamer du peuple ne fait pas un projet politique. Et je ne crois pas qu’il existe aujourd’hui un peuple constitué dans le pays. Développer une conscience de classe pour que ce peuple se forme et puisse se soulever, ça a toujours été une des missions de la gauche. Passer de la gauche au populisme, c’est sauter cette marche par facilité. C’est un choix dangereux.
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la présence de notre groupe d’élu·es en Auvergne-Rhône-Alpes est essentielle, pas juste symbolique. D’abord, parce qu’on arrache quand mêmes de petites victoires jubilatoires qui font du bien à un tas de gens, on le voit aux retours qu’on reçoit, mais surtout parce qu’on peut relayer, informer de ce qui se passe, fédérer des luttes et les mettre en réseau, se faire l’écho d’autres manières d’envisager la politique et d’exercer un mandat
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Dans certains milieux, on a tendance à confondre radicalité et radicalisme. J’ai été très marquée récemment par un texte issu du livre Joyful militancy et publié sous forme de brochure https://expansive.info/Defaire-le-radicalisme-rigide-1364 par le site de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il part de la célèbre anecdote d’Emma Goldman https://www.revue-ballast.fr/labecedaire-demma-goldman/ envoyant balader un militant qui lui reprochait de danser, attitude jugée trop frivole pour une agitatrice révolutionnaire ... C’est ce que les auteurs de Deep Green Resistance appellent aussi l’« hostilité horizontale » : cette capacité à se taper dessus en famille pendant que le camp d’en face détruit tout ce qu’on n’a pas déjà cassé nous-mêmes ... si on les regarde bien en face, ces divergences ne suivent plus les lignes de clivage partidaire. Il y en a au sein de chaque mouvement. La laïcité à la FI, le rapport au libéralisme ou à la politique des petits pas à EELV, l’écologie et le productivisme au PCF, le rôle de l’État ailleurs… Il ne faut pas les minimiser ... Quand, en revanche, on s’organise sur le terrain pour mener des luttes de résistance, contre la privatisation des barrages, la fermeture d’une maternité, un bétonnage de terres agricoles, pour le référendum ADP, en soutien aux gilets jaunes ou à des syndicalistes condamnés, c’est plus facile. Sur les actions Alternatiba ou Extinction Rebellion, il y a des drapeaux noirs, des insoumis, des écolos, des déçus et des perdus. Récemment, j’ai aidé à la constitution d’un appel de soutien aux décrocheurs de portraits présidentiels : ont signé des gens aussi différents que Frédéric Lordon, Pablo Servigne, Alain Damasio, Jean-Luc Mélenchon, Cyril Dion ou Juan Branco. C’est encore dans la solidarité qu’on est les meilleurs.
Pour avancer vers ce « but commun », vous proposez trois axes : refuser de parvenir, cesser de nuire, dire la dignité du présent ... une émancipation de la tutelle et de l’autorité, qu’elle soit exercée par l’État ou par une communauté d’intérêts. Un petit coup d’Opinel dans la toile des conventions. Il a donc une portée subversive. Refuser de parvenir dans ce système, c’est réinvestir sa souveraineté d’individu, passer de la soumission à l’action. C’est une première brique de l’émancipation collective. Cesser de nuire a un intérêt collectif clair : celui de la lutte contre l’hubris2 qui est en train de détruire les conditions d’habitabilité de la planète. Notre avenir commun passe fatalement par une réduction des consommations globales. Plus on tarde, plus cette réduction s’apparentera davantage à une pénurie subie, plus elle sera violente et inégale. C’est déjà le cas. Et entre l’augmentation de notre empreinte écologique et la réduction de la biocapacité de la planète, ça ne peut qu’empirer. Il y a donc un impératif à la fois éthique et politique à effectuer une meilleure répartition des ressources qu’il nous reste, celles qu’on n’a pas encore saccagées. Refuser de parvenir, cesser de nuire, peuvent servir de principes dans ce grand partage à établir. C’est le sens le plus profondément politique de l’émancipation humaine : celui de transformer ses difficultés individuelles en une force collective. Emma Goldman l’a magnifiquement formulé : les moyens employés pour mener la révolution doivent être à l’image du projet poursuivi. Je ne vois pas comment on pourrait dissocier l’éthique individuelle de l’exercice politique, la fin des moyens. Ou plutôt je le vois très bien, hélas, et ça produit des monstres.
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se replonger dans l’« individualisme social » de l’anarchiste Charles-Auguste Bontemps, qui prônait « un collectivisme des choses et un individualisme des personnes ». Il est en tout cas certain que cette réconciliation des deux dimensions individuelle et collective a cruellement manqué aux grandes « familles » politiques, coincées entre le choix binaire de l’émancipation par le groupe ou de l’individualisme libéral. Nous avons aujourd’hui besoin d’une nouvelle matrice politique sur laquelle puisse se développer une éthique de l’émancipation qui soit à la fois d’intérêt individuel, collectif et, in fine, terrestre. La dignité du présent, enfin, est un moteur essentiel de l’action quand tout semble vain, une raison de poursuivre les luttes même quand l’effondrement semble inéluctable, une tentative de réhabiliter l’élégance du geste.
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Il n’est jamais trop tard. Même s’il est aujourd’hui certain que le monde tel que nous le connaissons touche à sa fin, on sait aussi que chaque dixième de degré supplémentaire aura des impacts pires que le précédent, et que les plus précaires seront les premiers à en souffrir. Il suffit de regarder ce qui se passe déjà en Inde ou au Mozambique
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les multinationales se paient https://blogs.mediapart.fr/c-morel-darleux/blog/080519/business-du-chaos-pinkerton-se-leche-les-crocs les services de compagnies de sécurité et affrètent des avions blindés de munitions, de nourriture et de gardes armés. Les milliardaires de la Silicon Valley se préparent des bunkers sécurisés, les puissances internationales achètent des terres arables à l’étranger et préparent la guerre de l’eau après avoir envahi des pays pour s’accaparer leurs puits pétroliers… la lutte des classes n’a jamais été aussi aiguisée
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Que l’effondrement arrive ou non, qu’il soit brutal et systémique ou sectoriel et progressif, tout ce qu’on aura mis en œuvre pour ralentir la destruction du vivant et trouver d’autres manières de faire société ne sera pas vain. ... ce qu’on peut encore faire pour relocaliser la production, développer l’autonomie et la sobriété, refonder la manière dont sont prises les décisions, retrouver notre place dans les écosystèmes, tout ça reste valable, effondrement ou non. C’est juste de plus en plus ardent. Le risque d’effondrement en fait une obligation.
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On ne peut tout de même pas accuser Pablo Servigne d’être à l’origine du dévissage culturel, de la disparition de l’esprit critique et de l’avènement de cette société contre-révolutionnaire, qui n’a pas attendu l’essor de la collapsologie pour se développer ! Ce que je vois, moi, c’est que cela a été un incroyable accélérateur de conscience parmi des gens, et notamment beaucoup de jeunes, que nous n’avons jamais réussi à toucher avant. Il faut le reconnaître honnêtement. Après, oui, je rejoins Daniel Tanuro sur certains risques — le meilleur texte critique que j’ai lu sur ce sujet, moins surplombant et plus affûté, est sorti dans Barricade http://www.barricade.be/sites/default/files/publications/pdf/2019_etude_l-effondrement-parlons-en_1.pdf. Tout l’enjeu est d’« organiser le pessimisme », selon les mots de Walter Benjamin, de transformer l’émotion en lutte politique ... parler d’écosocialisme, à faire le lien entre la destruction du vivant et le capitalisme, à organiser des actions collectives, à soutenir résistances et alternatives
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sans être antispéciste, vous avez fait « un grand pas de côté » sur la question ... des réflexions que j’approfondis notamment au contact de l’équipe de la revue Terrestres, très empreinte des travaux de Descola, ou par mes activités à la Région sur la forêt, la chasse, le loup, le pastoralisme, les réserves biologiques intégrales et les espaces en libre évolution de l’ASPAS [Association pour la protection des animaux sauvages]. Mais je me méfie aussi des phénomènes de contre-balanciers qui sacralisent la Nature et voudraient la couper des humains, ou tout placer sur un pied d’égalité en gommant la notion d’altérité et d’interdépendance ... mon slogan préféré de ces dernières années reste celui repris sur la ZAD : « Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. »
Renvois
1 . Lire le discours de lancement du PG.
2 . Démesure.
3 . Civilisation fondée sur une économie et une industrie qui fonctionnent grâce aux énergies fossiles (charbon, gaz naturel, pétrole, etc.).
4 . Immunisation, insensibilisation à quelque chose par la force de l’habitude.
REBONDS Lire notre
- entretien avec Daniel Tanuro : « Collapsologie : toutes les dérives idéologiques sont possibles », juin 2019
- article « Dire le monde à défendre », Roméo Bondon, juin 2019
- entretien avec Pierre Charbonnier : « L’écologie, c’est réinventer l’idée de progrès social », septembre 2018
- abécédaire « L’abécédaire de Murray Bookchin », septembre 2018
- entretien avec Danièle Obono : « Il faut toujours être dans le mouvement de masse », juillet 2017
- entretien avec Jean-Baptiste Comby : « La lutte écologique est avant tout une lutte sociale », avril 2017
Ndlr : jugement sévère, excessif sur LFI, pourquoi ? sa déception ? Approfondir ACT
362.364 signatures
Au gouvernement des Iles Canaries, au Parlement européen, à la DG Environnement de la Commission européenne et au gouvernement espagnol
Cette pétition vous est adressée par la plateforme citoyenne "No al Puerto de Fonsalía"
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Ce port aurait des répercussions négatives sur les habitats et les espèces protégés de la zone spéciale de conservation (ZSC) de la bande marine Teno-Rasca, notamment les tortues marines, les dauphins et les baleines, sachant que cette ZSC abrite la plus grande population de globicéphales noirs d'Europe.
Intégrer la zone de Fonsalia dans la ZSC, car cette zone a été exclue de la ZSC aux seules fins de construire le port ; alors même que Fonsalia est une zone dont les vertus naturelles sont dans le prolongements de celles de la ZSC environnante : c’est notamment une zone qui abrite des tortues vertes, une espèce en voie d'extinction.
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Références :
- https://www.researchgate.net/publication/231778730_Cetacean_diversity_and_distribution_off_Tenerife_Canary_Islands (en anglais)
- https://www.canarianweekly.com/posts/tenerife-first-whale-heritage-site-europe (en anglais)
- https://verdeyazul.diarioinformacion.com/por-que-tenerife-es-el-primer-lugar-patrimonio-de-ballenas-de-europa.html (en anglais)
- https://whaleheritagesites.org/heritage-sites-2 (en anglais)
Ndlr : lancée quand ? Rép / mel du 26/08/2021, 16:58 de Cécile Verdier info@wemove.eu : en 2019 + lien supplémentaire en espagnol : https://www.nationalgeographic.es/medio-ambiente/2021/07/nuevo-puerto-comercial-amenaza-reciente-santuario-de-ballenas-de-tenerife i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?RH8SoQ
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Et si les géants de la technologie numérique étaient concurrencés et peut-être remplacés par les nains des technologies modestes et respectueuses des êtres humains ?
Telle est l’utopie qu’expose Aral Balkan ci-dessous. Faut-il préciser que chez Framasoft, nous avons l’impression d’être en phase avec cette démarche et de cocher déjà des cases qui font de nous ce qu’Aral appelle une Small Tech (littéralement : les petites technologies) par opposition aux Big Tech, autrement dit les GAFAM et leurs successeurs déjà en embuscade pour leur disputer les positions hégémoniques.
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la vision utopique d’une ressource commune décentralisée et démocratique s’est transformée en l’autocratie dystopique des panopticons de la Silicon Valley que nous appelons le capitalisme de surveillance
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Alors que la conception éthique décrit sans ambiguïté les critères et les caractéristiques des alternatives éthiques au capitalisme de surveillance, c’est l’éthique elle-même qui est annexée par les Big Tech dans des opérations de relations publiques qui détournent l’attention des questions systémiques centrales2 pour mettre sous les projecteurs des symptômes superficiels3.
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antidote Small Tech
- conçue par des humains pour des humains 4 ;
- n’a pas de but lucratif 5 ;
- créée par des individus et des organisations sans capitaux propres6 ;
- ne bénéficie d’aucun financement par le capitalisme de la surveillance des Big Tech7 ;
- respecte la vie privée par défaut8 ;
- fonctionne en pair à pair9 ;
- est copyleft10 ;
- favorise les petits plutôt que les grands, les simples plutôt que les complexes et tout ce qui est modulaire plutôt que monolithique11 ;
- respecte les droits humains, leurs efforts et leur expérience12 ;
- est à l’échelle humaine13.
Ces critères signifient que la Small Tech :
- est la propriété des individus qui la contrôlent, et non des entreprises ou des gouvernements ;
- respecte, protège et renforce l’intégrité de la personne humaine, des droits humains, de la justice sociale et de la démocratie à l’ère du numérique en réseau ;
- encourage une organisation politique non-hiérarchisée et où les décisions sont prises à l’échelle humaine ;
- alimente un bien commun sain ;
- est soutenable ;
- sera un jour financée par les communs, pour le bien commun.
- ne rapportera jamais des milliards à quiconque.
- Lectures suggérées : La nature du « soi » à l’ère numérique, Encourager la maîtrise de chacun et la bonne santé des biens communs, et Nous n’avons pas perdu le contrôle du Web — on nous l’a volé
- Nous avons un système dans lequel 99.99999 % des investissements financent les entreprises qui reposent sur la surveillance et se donnent pour mission de croître de façon exponentielle en violant la vie privée de la population en général
- « Attention » et « addiction ». S’il est vrai que les capitalistes de la surveillance veulent attirer notre attention et nous rendre dépendants à leurs produits, ils ne le font pas comme une fin en soi, mais parce que plus nous utilisons leurs produits, plus ils peuvent nous exploiter pour nos données. Des entreprises comme Google et Facebook sont des fermes industrielles pour les êtres humains. Leurs produits sont les machines agricoles. Ils doivent fournir une façade brillante pour garder notre attention et nous rendre dépendants afin que nous, le bétail, puissions volontairement nous autoriser à être exploités. Ces institutions ne peuvent être réformées. Les Big Tech ne peuvent être réglementées que de la même manière que la Big Tobacco pour réduire ses méfaits sur la société. Nous pouvons et devrions investir dans une alternative éthique : la Small Tech.
- La petite technologie établit une relation d’humain à humain par nature. Plus précisément, elle n’est pas créée par des sociétés à but lucratif pour exploiter les individus – ce qu’on appelle la technologie entreprise vers consommateur. Il ne s’agit pas non plus d’une technologie construite par des entreprises pour d’autres entreprises
- Nous construisons la Small Tech principalement pour le bien commun, pas pour faire du profit. Cela ne signifie pas pour autant que nous ne tenons pas compte du système économique dans lequel nous nous trouvons actuellement enlisés ou du fait que les solutions de rechange que nous élaborons doivent être durables. Même si nous espérons qu’un jour Small Tech sera financé par les deniers publics, pour le bien commun, nous ne pouvons pas attendre que nos politiciens et nos décideurs politiques se réveillent et mettent en œuvre un tel changement social. Alors que nous devons survivre dans le capitalisme, nous pouvons vendre et faire des profits avec la Small Tech. Mais ce n’est pas notre but premier. Nos organisations se préoccupent avant tout des méthodes durables pour créer des outils qui donnent du pouvoir aux gens sans les exploiter, et non de faire du profit. Small Tech n’est pas une organisation caritative, mais une organisation à but non lucratif.
- Les organisations disposant de capitaux propres sont détenues et peuvent donc être vendues. En revanche, les organisations sans capital social (par exemple, les sociétés à responsabilité limitée par garantie en Irlande et au Royaume-Uni) ne peuvent être vendues. De plus, si une organisation a du capital-risque, on peut considérer qu’elle a déjà été vendue au moment de l’investissement car, si elle n’échoue pas, elle doit se retirer (être achetée par une grande société ou par le public en général lors d’une introduction en bourse). Les investisseurs en capital-risque investissent l’argent de leurs clients dans la sortie. La sortie est la façon dont ces investisseurs font leur retour sur investissement. Nous évitons cette pilule toxique dans la Small Tech en créant des organisations sans capitaux propres qui ne peuvent être vendues. La Silicon Valley a des entreprises de jetables qu’ils appellent des startups. Nous avons des organisations durables qui travaillent pour le bien commun que nous appelons Stayups (Note de Traduction : jeu de mots avec le verbe to stay signifie « demeurer »).
- La révolution ne sera pas parrainée par ceux contre qui nous nous révoltons. Small Tech rejette le parrainage par des capitalistes de la surveillance. Nous ne permettrons pas que nos efforts soient utilisés comme des relations publiques pour légitimer et blanchir le modèle d’affaires toxique des Big Tech et les aider à éviter une réglementation efficace pour mettre un frein à leurs abus et donner une chance aux alternatives éthiques de prospérer.
- La vie privée, c’est avoir le droit de décider de ce que vous gardez pour vous et de ce que vous partagez avec les autres. Par conséquent, la seule définition de la protection de la vie privée qui importe est celle de la vie privée par défaut. Cela signifie que nous concevons la Small Tech de sorte que les données des gens restent sur leurs appareils. S’il y a une raison légitime pour laquelle cela n’est pas possible (par exemple, nous avons besoin d’un nœud permanent dans un système de pair à pair pour garantir l’accessibilité et la disponibilité), nous nous assurons que les données sont chiffrées de bout en bout et que l’individu qui possède l’outil possède les clés des informations privées et puisse contrôler seul qui est à chacun des « bouts » (pour éviter le spectre du Ghosting).
- La configuration de base de notre technologie est le pair à pair : un système a-centré dans lequel tous les nœuds sont égaux. Les nœuds sur lesquels les individus n’ont pas de contrôle direct (p. ex., le nœud toujours actif dans le système pair à pair mentionné dans la note précédente) sont des nœuds de relais non fiables et non privilégiés qui n’ont jamais d’accès aux informations personnelles des personnes.
- Afin d’assurer un bien commun sain, nous devons protéger le bien commun contre l’exploitation et de l’enfermement. La Small Tech utilise des licences copyleft pour s’assurer que si vous bénéficiez des biens communs, vous devez redonner aux biens communs. Cela empêche également les Big Tech d’embrasser et d’étendre notre travail pour finalement nous en exclure en utilisant leur vaste concentration de richesse et de pouvoir.
- La Small Tech est influencé en grande partie par la richesse du travail existant des concepteurs et développeurs inspirants de la communauté JavaScript qui ont donné naissance aux communautés DAT et Scuttlebutt. Leur philosophie, qui consiste à créer des composants pragmatiques, modulaires, minimalistes et à l’échelle humaine, aboutit à une technologie qui est accessible aux individus, qui peut être maintenue par eux et qui leur profite. Leur approche, qui est aussi la nôtre, repose sur la philosophie d’UNIX.
- La Small Tech adhère au manifeste du Design éthique.
- La Small Tech est conçue par des humains, pour des humains ; c’est une approche résolument non-coloniale. Elle n’est pas créée par des humains plus intelligents pour des humains plus bêtes (par exemple, par des développeurs pour des utilisateurs – nous n’utilisons pas le terme utilisateur dans Small Tech. On appelle les personnes, des personnes.) Nous élaborons nos outils aussi simplement que possible pour qu’ils puissent être compris, maintenus et améliorés par le plus grand nombre. Nous n’avons pas l’arrogance de supposer que les gens feront des efforts excessifs pour apprendre nos outils. Nous nous efforçons de les rendre intuitifs et faciles à utiliser. Nous réalisons de belles fonctionnalités par défaut et nous arrondissons les angles. N’oubliez pas : la complexité survient d’elle-même, mais la simplicité, vous devez vous efforcer de l’atteindre. Dans la Small Tech, trop intelligent est une façon de dire stupide. Comme le dit Brian Kernighan : « Le débogage est deux fois plus difficile que l’écriture du premier jet de code. Par conséquent, si vous écrivez du code aussi intelligemment que possible, vous n’êtes, par définition, pas assez intelligent pour le déboguer. » Nous nous inspirons de l’esprit de la citation de Brian et l’appliquons à tous les niveaux : financement, structure organisationnelle, conception du produit, son développement, son déploiement et au-delà.
Connu / https://framasphere.org/posts/6753792 "Jef Monnier 1 J'aim 1 repartage"
Ndlr : idem que low tech ou non (big tech = high tech) ? ACT
... mettre fin à l’un des piliers historiques du Genepi : l’action en détention.
Si peu de temps après la signature d’une nouvelle convention, il nous est apparu important d’expliquer les raison de ce revirement.
Ce vote est le fruit d’une réflexion sur le sens des actions du Genepi, réflexion portée depuis de nombreuses années par les équipes se succédant, jusqu’à l’essoufflement. Il n’est donc pas le reflet de l’opinion trop radicale d’une poignée de militant.e.s du Genepi et ne saurait se réduire à un point de vue.
Il s’agit avant tout d’une décision politique, qui peut être analysée en parallèle d’une critique historique de l’enfermement et du rôle de la prison dans la société, critique prononcée par les militant.e.s de l’association mais surtout par les prisonnièr.e.s et les ancien.ne.s prisonnièr.e.s, les proches de détenu.e.s, ainsi que certains autres collectifs, certain.e.s sociologues, médecins, etc.
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Le Genepi, septembre 2019
Contacts
Éloïse Broc’h – 07 52 05 59 08
Hoël Lorvellec – 06 46 62 85 71
Connu / https://twitter.com/camille27692430/status/1422244479726231558
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Camille_poulsard sur mastodon @camille27692430 · 8h
Ça peut être vous intéresser
Citer le Tweet !S @sociodeter · 8h
Sur le Genepi, on peut relire le très bon communiqué de 2019 expliquant pourquoi l'association avait décidé d'arrêter l'action en détention. Ça évitera de se scandaliser de la fin de quelque-chose qui n'existait déjà plus.
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Tour à tour journaliste, écrivain, commentateur et conseiller politique, l’américain (membre de la Société fabienne) Walter Lippmann (1889 – 1974) aura marqué le XXe siècle en altérant irrémédiablement le visage de la démocratie. Avis aux personnes atteintes de scepticisme démocratique : vous ne trouverez aucun remède dans ces lignes. Notre homme s’est employé à esquisser des portraits cinglants de la démocratie et du citoyen dans Public Opinion (1922) et The Phantom Public (1925). Suite à cette sape des idées socialistes et démocrates, il s’attellera à « rénover » le libéralisme dans The Good Society (1937), ouvrage qui inspirera le colloque Lippmann, réunissant des partisans du libéralisme sous toutes ses formes.
Dans Public Opinion, Lippmann étudie la manipulation de l’opinion publique. Selon lui, pour « mener à bien une propagande, il doit y avoir une barrière entre le public et les évènements » Il décrit alors l’avenir qu’il entrevoit. Il conclut que la démocratie a vu la naissance d’une nouvelle forme de propagande, basée sur les recherches en psychologie associées aux moyens de communications modernes. Cette propagande implique une nouvelle pratique de la démocratie. Il utilise alors l’expression « manufacture of consent » qui signifie littéralement la « fabrique du consentement ».
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Dans un blogue récent, Ugo Bardi attire l’attention sur le déclin de la production mondiale de ciment. Depuis 1940, celle-ci doublait tous les dix ans, à un rythme remarquablement constant et indépendant des crises économiques. Mais en 2015, cette croissance s’arrête sans crier gare. Le phénomène n’a pas encore beaucoup attiré l’attention des médias, mais …
Catégories Idées et références, Ressources naturelles5 commentaires
Catégories Idées et références, Ressources naturelles
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extraction de l’uranium de l’eau de mer ... l’Agence internationale de l’énergie atomique ne mentionne pas l’uranium marin dans son évaluation des ressources uranifères. Pourquoi? Selon le chercheur italien Ugo Bardi, parce que le taux de retour énergétique (EROEI) du procédé est au final presque nul.
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Sources :
- Ugo Bardi, Extracting Minerals from Seawater: An Energy Analysis (2010) https://www.mdpi.com/2071-1050/2/4/980/pdf
- Pacific Northwest Laboratory, Seawater yields first grams of yellowcake https://www.pnnl.gov/news/release.aspx?id=4514&fbclid=IwAR1SWwjb8u91-qyr8HTXuSSn9G93VlPdVIk-lfpVoa5dRP84RDacmOHk4ro
https://twitter.com/IRSNFrance/status/1412414992503214096
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Rousselet Yannick a retweeté IRSN France @IRSNFrance · 10h
Projecteur de film Le séisme du Teil, survenu le 11 novembre 2019 en Ardèche, analysé en vidéo par Christophe Clément, sismologue et directeur du Bureau d’évaluation des risques sismiques pour la sûreté des installations nucléaires.
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une technologie permettant de récolter l’énergie éolienne en haute mer est nécessaire. Pour répondre à cette demande, le concept d’ »energy ship » a été proposé [2] [3] [4] [5].
Dans ce concept, un navire est propulsé grâce au vent (c.à.d. avec des voiles ou des rotors Flettner [6]).
Une hydro-turbine est installée sous la coque du navire. L’hydro-turbine produit de l’électricité qui est convertie chimiquement en un vecteur énergétique stockable (par exemple de l’hydrogène) [4].
Un modèle permettant de prédire la performance énergétique de l’energy ship a été développé [4].
L’utilisation de ce modèle montre que la performance de la coque est un paramètre clé. Par conséquent, cette étude a pour but d’optimiser la forme de la coque afin de maximiser la performance énergétique de l’energy ship.
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Références
[1] Wind Europe. The european offshore wind industry, key trends and statistics 2016. Technical report, Wind Europe, 2017.
[2] Tsujimoto M. et. al. Optimum routing of a sailing wind farm. Journal of marine science and technology, 2009.
[3] Pelz P.F., Holl M., Platzer M. Analytical method towards an optimal energetic and economical wind-energy converter. Energy, 2016.
[4] Gilloteaux J.C., Babarit A. Preleminary desgin of a wind driven vessel dedicated to hydrogen production. In Proceedings of the ASME 2017 36th International Conference on Ocean, Offshore and Artic Engineering, 2017.
[5] Babarit A., Gilloteaux J.C., Clodic G., Duchet M., Simoneau A., Platzer M.F. Technoeconomic feasibility of fleets of far offshore hydrogen-producing wind energy converters. Hydrogen Energy, 2018.
[6] Badalamenti C. ; Prince S. A. The effects of endplates on a rotating cylinder in crossflow. In 26th Applied aerodynamics conference, Honolulu, Hawaii, 2008.
[7] Abd Jamil R. et. al. Comparison of the capacity factor of stationary wind turbinees and weather-routed energy ships in the far-offshore. Presentation in EERA DeepWind 2019, 16th Deep Sea Offshore Wind R&D conference, 2019.
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?6S0SBw
Auteurs
- Lisa Benjamin, Assistant Professor Lewis & Clark Law School (Fall 2019), Lewis & Clark
- Meinhard Doelle, Professor, Dalhousie University
- Sara L Seck, Associate Professor, Dalhousie University
L'ouragan Dorian a dévasté les Bahamas ... Deux rapports sur le climat récemment publiés par le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies donnent un aperçu des défis futurs https://www.ohchr.org/FR/Pages/Home.aspx.
Un précédent rapport sur les changements climatiques et la pauvreté https://www.ohchr.org/Documents/Issues/Poverty/A_HRC_41_39.pdf, publié en juin 2019, a été rédigé par Philip Alston, le rapporteur spécial sur l'extrême pauvreté et les droits humains. Ce rapport attire l'attention sur l'impact disproportionné et dévastateur du changement climatique sur les personnes vivant dans la pauvreté.
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Nos recherches suggèrent que le droit international relatif aux droits humains peut déjà offrir des outils utiles pour prévenir et réparer les injustices climatiques, y compris les responsabilités des entreprises, telles que renforcées dans le rapport Boyd.
Le rapport Alston classe les impacts du changement climatique sur les droits de l'humain comme un apartheid climatique dans lequel les riches « paieraient pour échapper à la surchauffe, à la faim et aux conflits pendant que le reste du monde souffrirait ». L'ampleur de cette urgence climatique dépend dans une large mesure des efforts déployés par la communauté internationale pour en atténuer les effets.
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Les deux rapports font état de pertes et de dommages permanents qui dépassent nos capacités financières et technologiques. Notre recherche récente documente des incidents existants dans les petits pays vulnérables. Comme nous l'avons conclu dans une autre contribution récente à Politique climatique, les personnes touchées par les changements climatiques provoqués par l'humain chercheront de plus en plus à être dédommagées par ceux qui ont contribué aux dommages subis.
... une personne qui se situe dans le haut de l'échelle d'un pour cent (ce qui inclut la plupart des citoyens de la classe moyenne dans les pays développés) est en moyenne responsable de 175 fois plus d'émissions qu'une personne dans les 10 pour cent inférieurs.
En quête de justice climatique
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Les entreprises, en tant que partie prenante de la société, doivent assumer leurs responsabilités afin d'atténuer les impacts climatiques croissants sur ceux qui peuvent le moins se permettre de les supporter.
Connu / https://twitter.com/cdion/status/1400499393338425352
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GFLC a retweeté Cyril Dion @cdion · 21h - 4 - 56 - 146
... être écolo n’est pas un privilège de riches c’est une lourde responsabilité morale…
Et cette lourde responsabilité morale « de gauche » Luchini trouve ça trop dur. Et c’est très drôle comme il le dit (je l’aime bcp malgré tout Visage avec langue)
VIDEO. Pour Fabrice Luchini, être de gauche, "c'est un gros boulot"
Le comédien a réagi à l'indignation de Josiane Balasko au sujet de l'expulsion de Leonarda.
https://www.francetvinfo.fr/culture/video-pour-fabrice-luchini-etre-de-gauche-c-est-un-gros-boulot_438010.html (Publié le 18/10/2013 10:47 Mis à jour le 18/10/2013 11:12 / l'expulsion de Leonarda)
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Ndlr : /concl. article, vœu pieu :-(
/Gazou C.Dion /Luchini ça date un peu :-(
Un collectif membre de La Bascule, archipel citoyen qui relie des collectifs ouverts, autonomes et coopératifs partageant les mêmes valeurs sans pour autant avoir la même stratégie d’actions.
Actuellement, l’ensemble de ces collectifs sont issues de l’expérience La Bascule à Pontivy en 2019. https://www.youtube.com/watch?v=rBLRPHL0--A
Présentation https://www.youtube.com/watch?v=M6YIzw0epmc
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... atteindre la neutralité carbone en 2050 ? Pas sans le bois-énergie, première énergie renouvelable de France. Le bois énergie porte plus de 50% des objectifs de croissance de la chaleur renouvelable. Une accélération s’impose et tous les professionnels de la filière sont prêts pour cela !
Premier évènement national dédié au bois-énergie domestique, collectif et industriel en France, l’édition 2019 de la Journée Bois-Énergie a été un succès et a réuni plus de 300 participants.
La deuxième édition de cette journée entièrement digitale, organisée par le CIBE, AMORCE, la FEDENE, la FNCCR, Propellet France, le SER et le Syndicat Français des Chaudiéristes Biomasse en partenariat avec ATEE, CNPF, EFF, FCBA, FIBOIS France (anciennement FBR), FNB, FNCOFOR, FNEDT, FRANSYLVA et ONF, avec le soutien de l’ADEME et FBF et la contribution de Via Sèva, se tiendra le mardi 18 mai 2021, regroupant ainsi les principaux acteurs et organisations professionnelles de monde du bois et de l’énergie.
À destination des décideurs politiques, institutionnels, parlementaires, journalistes, parties prenantes et porteurs de projets, cette Journée Bois-Énergie 2021 sera l’occasion de rappeler les enjeux liés au développement du bois énergie en présentant des résultats concrets, des projets exemplaires et la dynamique de la filière bois énergie sur nos territoires.
Il est temps de changer d’échelle pour réussir la transition énergétique ; cette Journée se voudra inspirante pour tous ses acteurs, et en particulier, souhaitons-le, pour la rédaction des programmes des futurs présidentiables.
Venez apporter votre contribution à l’accélération de la transition énergétique !
‹‹ Le Bois énergie : Comment changer d’échelle ? ››
Politiques et acteurs de la filière vous partagent leurs éclairages sur les enjeux et les solutions. Venez y contribuer !
‹‹ Le Bois énergie : indispensable pour l’environnement ? ››
Émissions de Carbone, protection de la biodiversité, protection de la qualité de l’air : quelles sont les avancées en la matière pour changer d’échelle ? Des scientifiques prendront la parole pour vous en dire plus.
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Développer les territoires, être aux côtés des porteurs de projets industriels, collectifs et individuels pour aller vers la décarbonation : maîtres d’ouvrage, financeurs et professionnels vous feront part de leurs retours d’expériences.
De nombreux médias contribuent également à faire connaître cet évènement unique : Actu-environnement, Bees (« Bio360 expo »), Bioénergie promotion, Chaud Froid Performance, Enerpresse, Énergie plus, Environnement magazine, Forestopic, Forêts de France, Green Univers , Le Bois International, Le Journal des Énergies renouvelables et ThermPresse.