55 minutes
Embarqués par le réalisateur Cyril Dion dans un grand voyage au cœur de la sixième grande extinction de masse, deux ados réalisent un véritable parcours initiatique qui leur permet de démonter une à une leurs propres idées reçues.
Affiche du film "Animal" de Cyril Dion (2021) © CAPA Studio / Bright Bright Bright / UGC Images / Orange Studio / France 2 Cinéma
Comment arrêter de tout détruire et, en particulier, les espèces animales ? Comment habiter cette planète différemment ?
Dans Animal on suit le point de vue de Vipulan Puvaneswaran et Bella Lack, deux adolescents de 16 ans. A travers leurs yeux on découvre ce règne animal, grandement menacé, où plus de 50 % des espèces ont déjà disparu en seulement 50 ans.
Au fil de leurs rencontres autour du monde ils rapportent une moisson de solutions pour lutter contre les pollutions, la surexploitation et la destruction des habitats naturels.
Pour Cyril Dion, le désintérêt pour la biodiversité vient de l’éloignement voire de la déconnexion avec la nature. Or nous sommes profondément liés à toutes les autres espèces.
La question que pose le film en toile de fond est celle de la place de l’humain, qui doit comprendre comme habiter cette planète sans en perturber les équilibres, en cohabitant respectueusement avec les autres formes de vie.
Pur, que dit la nature ?
le podcast de FranceTV diffusé tous les vendredis dans la Terre au carré.
14h29 Camille passe au vert
Le méga projet gazier de Total dans l'Arctique se fera, mais sans le soutien de l'Etat
Par Camille Crosnier,
Les invités
- Cyril Dion, auteur, réalisateur et militant écologiste
- Vipulan Puvaneswaran, Membre de Youth for Climate (IDF)
Dans le Poitou-Charentes, des coopératives agro-industrielles tentent de faire main basse sur l’eau dans le but de prolonger un mode de production destructeur du vivant et dont il est aujourd’hui urgent de s’affranchir.
93 « méga-bassines » dont plus d’une dizaine dans le Marais poitevin – deuxième plus grande zone humide en France – risquent d’être érigées dans les trois prochaines années.
Ces énormes cratères plastifiés de cinq à quinze hectares sont le dernier artifice de l’agro-industrie pour concilier raréfaction accrue de la ressource en eau et maintien de l’irrigation intensive.
Depuis quelques mois, le mouvement tissé patiemment entre habitants du Marais poitevin et d’ailleurs, paysans et naturalistes pour donner un coup d’arrêt aux chantiers de méga-bassines, a pris un essor national. Samedi 6 novembre, à l’appel de Bassines non merci, de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), de la Confédération paysanne et des Soulèvements de la Terre, plus de 3 000 personnes et 20 tracteurs se sont retrouvés à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres), non loin d’une méga-bassine en construction interdite d’accès aux manifestants.
Après avoir traversé champs, rivières et nuages de gaz lacrymogènes, les manifestants ont collectivement investi le site d’une autre méga-bassine, illégale et qui a déjà fait l’objet de cinq condamnations par la justice.
Action collective de « désarmement »
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répondre, en pleine COP26, à un gouvernement qui, derrière ses prétentions écologiquement vertueuses, finance à 70% ces bassines et dont le ministre de l’agriculture, Julien Denormandie, prétend qu’elles s’emplissent avec les « pluies diluviennes » de l’hiver. Le morceau de tuyau ramené jusqu’aux portes de son ministère après avoir été prélevé sur le forage de la bassine, venait le mettre face à son mensonge ou à son incompétence, en matérialisant le fait que les bassines s’emplissent aussi et surtout en pompant dans les nappes phréatiques.
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la France en sera bientôt couverte
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la survie des zones humides riches en biodiversité, ainsi que des cours d’eau déjà aux bords de l’épuisement dépend de l’état de nos nappes et des surplus d’eaux hivernales. Depuis des années déjà, des naturalistes et hydrogéologues dénoncent les conséquences délétères de l’irrigation intensive et des méga-bassines sur ces écosystèmes à l’équilibre fragile.
Un modèle néfaste
... dogme sans avenir, d’adapter leurs pratiques aux ressources disponibles et non l’inverse. L’irrigation, mesurée, doit être réservée pour des productions alimentaires diversifiées, relocalisées et denses en emplois. Tout l’inverse d’une irrigation essentiellement consacrée à la culture massive du maïs destiné à l’élevage hors-sol, à l’export ou à la méthanisation. ... désobéissance civile
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Intimidations
... stopper ces projets aberrants d’accaparement de l’eau ... nous, porte-parole d’organisations nationales, d’associations, ou de syndicats, personnalités politiques, scientifiques, artistes, affirmons ici notre solidarité avec les défenseurs de l’eau, du vivant, et d’une agriculture paysanne qui répond aux défis sociaux, écologiques et climatiques.
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Nous nous tenons prêts face à la répression ... Nous exigeons un arrêt immédiat des projets de méga-bassines. Nous sommes le vivant qui se défend. Nous sommes l’eau qui jaillit.
Liste des coauteurs : Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines non merci et batelier dans le Marais poitevin ; Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne et éleveur dans le Jura ; Lotta Nouqui, plume des Soulèvements de la Terre, paysanne sur une zone à défendre et révoltée du climat.
L’ensemble des signataires https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/stoppons-les-mega-bassines-pour-partager-et-preserver
16 minutes
Reprise de terre, est une démarche collective d’enquête et de réflexion, portée par la Revue Terrestres, pour envisager des mondes avec d’autres contours que ceux de la modernisation industrielle et capitaliste et c'est aussi une bonne piste pour filer en train à Bruxelles
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dynamique qui s'est constituée depuis plus d'un an pour "Reprendre et libérer" des terres face à ceux qui les détruisent et les accaparent https://www.terrestres.org/category/reprise-de-terres/, une rencontre a eu lieu cet été sur la ZAD de NDDL pour inventer des tactiques foncières, politiques et juridiques pour contrer l’accaparement des terres par le productivisme et organiser la vie autour de communs qui prennent en compte tous les êtres qui habitent un lieu. Geneviève Kinet du collectif de défense du Marais Wiels y était conviée.
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En novembre 2020, le site du "Marais Wiels" a été acheté par la Région de Bruxelles-Capitale, une évolution très positive et une étape importante pour espérer une pérennisation et une valorisation du "marais". Mais l'intention de la Région de Bruxelles-Capitale, est également de construire sur le site 70 à 80 logements tout en conservant seulement une partie du "marais".
La plaque réalisée par Geneviève au WIELS | Centre d'Art Contemporain
Sauvons tout le Marais Wiels ! © Radio France / Antoine Chao
Dimanche 14 novembre, à l'occasion du festival parisien du livre et de la presse d'écologie, le Marais Wiels sera présent et participera à une table ronde : LES LUTTES POUR LE VIVANT : COMMENT AGIR AVEC LES VIVANTS CONTRE CEUX QUI LES EFFONDRENT ?
A l'invitation de Léna Balaud et Antoine Chopot, autrice et auteur du livre "Nous ne sommes pas seuls : politique des soulèvements terrestres" (Seuil, 2021).
Merci à Jade Lindgaard
Thèmes associés Société écologie Climat
Tr.: ... communs
Biodiversité - 3 mn
Clés : épigénétique ; adaptation epigénétique ; adaptation à la sécheresse
COMMUNIQUE DE PRESSE - Avec le changement climatique, la fréquence des sécheresses est amenée à augmenter. Afin de freiner le dépérissement des forêts déjà observé, il est essentiel de mieux comprendre les mécanismes de tolérance des arbres face à ce phénomène. C’est pourquoi des scientifiques d’INRAE, de plusieurs Universités, dont Orléans et Oregon (USA), du CEA et de l’IRD ont étudié le rôle de l’épigénétique dans la tolérance du peuplier à la sécheresse. Leurs résultats, publiés le 1er juillet dans la revue New phytologist, montrent que les modifications épigénétiques au cours d’une sécheresse ciblent des gènes impliqués dans la réponse hormonale à cette sécheresse et peuvent induire des mutations génétiques.
...
Référence
Mamadou Dia Sow, Anne-Laure Le Gac, Régis Fichot, Sophie Lanciano, Alain Delaunay, Isabelle Le Jan, Marie-Claude Lesage-Descauses, Sylvie Citerne, Jose Caius, Véronique Brunaud, Ludivine Soubigou-Taconnat, Hervé Cochard, Vincent Segura, Cristian Chaparro, Christoph Grunau, Christian Daviaud, Jörg Tost, Franck Brignolas, Steven H. Strauss, Marie Mirouze, Stéphane Maury. (2021) RNAi suppression of DNA methylation affects drought stress response and genome integrity in transgenic poplar. New Phytologist https://doi.org/10.1111/nph.17555
Connu / https://twitter.com/Canopee_asso/status/1454911497805647874
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Canopée Forêts Vivantes @Canopee_asso · 5h
Visage songeurCertes, la vitesse de migration des arbres est < rapidité du changement climatique.
Immobile par nature, et si les arbres s’adaptaient aux changements enviro. comme sécheresse par l’epigenetique plutôt que par la migration: un biai d’anthropocentrisme?
L’épigénétique, un nouveau levier pour améliorer la tolérance à la sécheresse des arbres
COMMUNIQUE DE PRESSE - Avec le changement climatique, la fréquence des sécheresses est amenée à augmenter. Afin de freiner le dépérissement des forêts déjà observé, il est essentiel de mieux compre...
9:41 PM · 31 oct. 2021·- 2 J'aime
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36 minutes
Découverte d'une pratique agricole vertueuse en Lorraine, aux côtés des éleveurs Stéphane et sa fille Clémentine Naudé : dans cette ferme, les vaches ne mangent que de l'herbe !
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Le GAEC Romé est une exploitation agricole familiale, située dans le Nord-Toulois, à 25min de Nancy.
Les 170 hectares, en grande majorité attenants autour de la ferme, sont cerclés par la Forêt de la Reine, au sein du Parc Naturel Régional de Lorraine, gage d’un environnement préservé et d’un écosystème protégé.
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son fils Charly maraîcher qui nourrit ses terres avec le bon fumier des vaches, sont les gardiens heureux d’un grand écosystème qui fonctionne, qui est viable économiquement et permet de s’affranchir du système dominant à base d’engrais, de pesticides, de pétrole.
Une philosophie, une éthique, un bien être, une biocohérence pour les animaux, les humains et les paysages.
Tr.: ... polyculture-élevage ... biodiversité ... Meurthe-et-Moselle ... la variété florale fait médicaments de prévention pour les vaches ... l'arbre, la haie sont indispensables ... restauration des mares avec le parc ... observer les vaches ... il faut 4/5 ans de formation ... le coût de la mise en place est un investissement pour 25/30 ans ... que la ration de base d'herbe séchée soit la plus simple possible ...
Michèle Rivasi Globe terrestre Europe-Afrique @MicheleRivasi · 7h
Découvrez mon rapport sur la #biodiversité et l'Agenda 2030 Revers de main avec index pointant vers le bas
Alors que la COP15 discutera des Solutions basées sur la Nature et l'objectif 30 % de la Terre sous statut de conservation, il appelle à mettre fin à l'accaparement des terres #autochtones.
Stop au #colonialismeVert - 1 - 6 - 10
Tr.: ... Le rôle de la politique de développement face à la perte de biodiversité dans les pays en développement ...
Ndlr : elle PLPDLA sur ce sujet. Quel est le point de vue des autres eurodéputés dont LFI ? ACT
765 936 participants
Notre biodiversité est en danger comme jamais. Pour cette raison, la Commission européenne a fixé pour objectif dans son “Pacte Vert” de réduire de 50% l’utilisation de pesticides.
L’industrie des pesticides, leurs alliés au Parlement européen et dans les gouvernements nationaux attaquent cet objectif historique.
Il n’a jamais été aussi important que les citoyens européens fassent entendre leurs voix contre l’utilisation de pesticides.
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Signez l’Initiative Citoyenne Européenne “Sauvons les abeilles et les agriculteurs”!
Connue / https://twitter.com/mbompard/status/1436626255101714436
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Manuel Bompard @mbompard · 14h
... Et d'ici là, nous avons besoin d'un #million de signatures AVANT la fin septembre au plus tard pour sortir des pesticides chimiques ! Rejoignez les plus de 760 000 personnes mobilisées pour sauver les abeilles et les agriculteurs
0 - 20 - 23
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Durée de lecture : 11 minutes - Clés : Nature Monde Congrès mondial de la nature
L’Union internationale pour la conservation de la nature tient son congrès mondial du 3 au 11 septembre à Marseille. Les acteurs de la préservation de la biodiversité se retrouveront pour accorder leurs voix et tenter de peser sur les décideurs politiques et économiques. Le but : interrompre le processus d’effondrement du vivant.
1. Qu’est-ce que l’UICN ?
... « C’est le lieu où se retrouvent tous les spécialistes et acteurs de la conservation de la nature », dit Maud Lelièvre, présidente du comité français de l’UICN. Cette branche hexagonale réunit ainsi des ONG environnementales telles que le WWF ou France Nature Environnement (FNE), des agences publiques comme l’Office national de la biodiversité (OFB), mais également des représentants des ministères de l’Écologie ou des Affaires étrangères.
« C’est une organisation hybride, avec un côté très scientifique et un autre politique », précise Arnaud Gauffier, du WWF. En 1961, son ONG — le World Wild Fund for nature (WWF) — a d’ailleurs été fondée pour soutenir financièrement les actions portées par l’UICN, créée pour sa part en 1948
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2. À quoi va servir ce Congrès mondial ?
... Le congrès prend en effet place quelques mois avant la COP26 sur le climat et la COP15 sur la biodiversité — prévue en Chine début 2022. Pour autant, rien de décisif n’est à attendre de cette séquence marseillaise, et pour cause : les motions votées par l’UICN sont des recommandations plus que des dispositions contraignantes.
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Le sommet fait aussi figure de congrès scientifique, avec nombre de chercheurs présents : « Cet événement constitue une arène différente pour les débats sur la conservation de la nature, avec l’intérêt notamment de donner la parole à des groupes issus de la société civile qui ne l’ont pas souvent », souligne Didier Bazile, chercheur au Cirad et coanimateur de la thématique de recherche prioritaire Biodiversité.
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3. Quels sont les points qui font débat ?
En parallèle du Congrès mondial, plusieurs associations entendent jouer les trouble-fête. « Une motion polémique sera particulièrement suivie, note ainsi Inf’OGM, celle sur la biologie de synthèse, dont fait partie le forçage génétique. » L’un des aspects discutés au sein de l’UICN est de savoir si cette technique est une option pertinente pour la préservation de la biodiversité. « Le forçage génétique pourrait permettre de supprimer des populations d’espèces considérées comme envahissantes en biaisant le ratio sexuel ou en altérant leur fertilité », assure le site d’information, qui s’interroge : « L’humanité peut-elle s’autoriser à manipuler le vivant pour... le “préserver” en dépit des enjeux environnementaux, sanitaires et socio-économiques sous-jacents ? »
Ainsi, malgré un apparent consensus — tant scientifique que politique — sur les questions de biodiversité, de nombreux sujets abordés lors du sommet font débat. « C’est l’occasion pour nous de questionner la manière dont se fait la conservation de la nature », dit Fiore Longo, de Survival International. Avec d’autres associations, son ONG organise, les 2 et 3 septembre, un « congrès alternatif », intitulé « Notre terre, notre nature », « qui mettra en lumière l’opposition mondiale aux tentatives de gouvernements, de l’industrie de la conservation de la nature et de grandes ONG de transformer 30 % de la planète en “aires protégées” ». Autre sujet de débat, battu en brèche lors de ce contre-sommet, les « solutions fondées sur la nature », largement promues par l’UICN, mais « qui posent une valeur marchande sur la nature et constituent une fausse solution pour lutter contre le changement climatique », selon Survival International.
« C’est l’opportunité de montrer ce qui se fait réellement sur le terrain, les vols des terres, les violations des droits humains commises au nom de la conservation de la nature, dit Mme Longo. Depuis des décennies, l’UICN et les gouvernements ne parviennent pas à répondre à la crise écologique, alors que depuis des siècles voire des millénaires, des peuples autochtones et des communautés locales ont su préserver leur lieu de vie. » L’ONG, qui défend la reconnaissance des droits des peuples autochtones, veut créer « une coalition d’organisations et de peuples pour la justice sociale et environnementale ». À ses côtés, Extinction Rebellion entend ainsi se mobiliser toute la semaine, en vue notamment de « dénoncer le greenwashing » — Nutella et Veolia font partie des sponsors officiels de l’événement : « Alors que nous assistons à la sixième extinction de masse du vivant, l’heure n’est plus aux effets d’annonce, mais à des prises de décisions radicales », estime le mouvement.
Les experts mondiaux du climat (Giec) et de la biodiversité (Ipbes) viennent de dévoiler un rapport commun sur les liens entre les deux crises écologiques majeures.
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Ndlr : exemple type d'articulation - non pas des luttes, mais des sciences - pour aboutir à la convergence des causes, dans une approche transdisciplinaire, holistique et holomidale ?
362.364 signatures
Au gouvernement des Iles Canaries, au Parlement européen, à la DG Environnement de la Commission européenne et au gouvernement espagnol
Cette pétition vous est adressée par la plateforme citoyenne "No al Puerto de Fonsalía"
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Ce port aurait des répercussions négatives sur les habitats et les espèces protégés de la zone spéciale de conservation (ZSC) de la bande marine Teno-Rasca, notamment les tortues marines, les dauphins et les baleines, sachant que cette ZSC abrite la plus grande population de globicéphales noirs d'Europe.
Intégrer la zone de Fonsalia dans la ZSC, car cette zone a été exclue de la ZSC aux seules fins de construire le port ; alors même que Fonsalia est une zone dont les vertus naturelles sont dans le prolongements de celles de la ZSC environnante : c’est notamment une zone qui abrite des tortues vertes, une espèce en voie d'extinction.
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Références :
- https://www.researchgate.net/publication/231778730_Cetacean_diversity_and_distribution_off_Tenerife_Canary_Islands (en anglais)
- https://www.canarianweekly.com/posts/tenerife-first-whale-heritage-site-europe (en anglais)
- https://verdeyazul.diarioinformacion.com/por-que-tenerife-es-el-primer-lugar-patrimonio-de-ballenas-de-europa.html (en anglais)
- https://whaleheritagesites.org/heritage-sites-2 (en anglais)
Ndlr : lancée quand ? Rép / mel du 26/08/2021, 16:58 de Cécile Verdier info@wemove.eu : en 2019 + lien supplémentaire en espagnol : https://www.nationalgeographic.es/medio-ambiente/2021/07/nuevo-puerto-comercial-amenaza-reciente-santuario-de-ballenas-de-tenerife i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?RH8SoQ
Laisser vieillir les arbres : une stratégie efficace pour le climat
Alors que les appels à mobiliser des arbres ou à planter des arbres se multiplient, les associations Canopée-Forêts Vivantes, Fern et les Amis de la Terre France proposent une nouvelle stratégie d’atténuation du réchauffement climatique.
Principales recommandations
Cette étude réalisée pendant plusieurs mois par Gaëtan du Bus et Sylvain Angerand recommande de :
- Maintenir le niveau de récolte global de bois au niveau de 2016, en répartissant mieux les efforts de prélèvement entre types de forêts, statuts de propriété et régions ;
- Laisser au niveau national 25 % de la surface de la forêt française en libre évolution avec une garantie de long terme et un minimum de 10% dans chaque région ;
- Laisser vieillir les peuplements pour maximiser la capacité de stockage de carbone dans l’écosystème en allongeant les termes d’exploitabilité et en cherchant à aller vers un capital sur pied constant dans le temps et le plus élevé possible à l’échelle de la parcelle ;
- Adopter une définition beaucoup plus précise de la notion d’impasse sanitaire pour éviter la conversion de peuplements par coupe rase alors que d’autres itinéraires sylvicoles sont possibles ;
- Orienter la sylviculture vers la production de bois d’oeuvre de qualité ;
- Privilégier des méthodes d’exploitation douces et la transformation locale du bois ;
- Limiter l’utilisation de bois énergie aux seuls coproduits issus de la sylviculture et de la transformation de bois d’oeuvre ;
- Interdire la reconversion des centrales à charbon en centrales à biomasse notamment à Gardanne et Cordemais.
La stratégie proposée présente le double avantage de maximiser l’absorption de CO2 dans les prochaines décennies et d’augmenter significativement la naturalité et la biodiversité des forêts.
Rapport et la synthèse...pour le mettre en pratique !
Mots clés : Bernard Bousquet ; biodiversité Dordogne ; Collectif SOS Forêts Dordogne ; collectif Transition Périgord Noir ; Département Dordogne ; déviation Beynac ; DIGD; forêt ; Germinal Peiro ; taxe départementale des espaces naturels sensibles ; taxe d’aménagement des espaces naturels sensibles
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Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?mzQB9A
110 033 signatures
Créer un précédent au niveau national et une première à l’échelle mondiale : c’est la grande opportunité de la Cour constitutionnelle de l’Équateur, si elle se prononce en faveur de la nature et de ses droits, face à un grand projet minier industriel à l’intérieur de la forêt de protection de Los Cedros. Encourageons-la à la saisir !
Appel
À la Cour constitutionnelle de l'Équateur
“Faire des droits de la nature, inscrits dans la Constitution équatorienne, un outil efficace de protection des forêts et de la biodiversité.”
ÉCOLOGIE Reportage - 43 commentaires
Mots-clés agriculture biodiversite Climat Grand Paris inondations sciences urbanisme
En grande couronne parisienne, l’extension d’un quartier de laboratoires et d’entreprises menace des terres agricoles. Les bénéfices économiques du métro du Grand Paris qui doit y passer reposent sur le bétonnage de champs. À contre-courant des préconisations internationales qui supplient de protéger les milieux vivants.
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le collectif Urgence Saclay pointe les contradictions de l’État : « Pourquoi faire d’un côté une loi pour protéger et de l’autre aménager ? » La zone non urbanisable est délimitée par un décret en Conseil d’État. Ce qu’un texte a fait, un autre peut le défaire, craint sa fondatrice, Fabienne Merola, chercheuse à la retraite. « L’impact sur des terres agricoles de la ligne 18 (à laquelle il convient d’ajouter les travaux du conseil départemental 91 sur la RD36) est d’environ 40 hectares pour la phase chantier et de 22 hectares en phase d’exploitation », assure la SGP. La loi restreint l’artificialisation au périmètre des zones d’aménagement concerté (ZAC). « Ce périmètre strict favorise l’aménagement d’espaces publics et de parcs naturalistes généreux ainsi qu’une transition paysagère », affirme l’EPA de Saclay. Pourtant, si l’on additionne la superficie des trois ZAC d’ores et déjà validées, cela représente 663 hectares – dont 400 de parcelles autrefois agricoles, selon Urgence Saclay.
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Connu / https://twitter.com/Lindgaard/status/1421379098438475785
48 222 signatures
Les dragons de Komodo pourraient être sortis du célèbre film "Jurassic Park". Une aubaine dont le gouvernement indonésien veut tirer profit en attirant de riches touristes. Son projet menace l’habitat des lézards géants, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le merveilleux monde sous-marin de l’archipel et la population.
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« Ce Jurassic Park détruit la nature et les moyens de subsistance des personnes qui vivent avec les varans de Komodo depuis des temps immémoriaux », s’insurge Umbu Wulang, qui espère une mobilisation de la communauté internationales pour sauver les derniers dragons.
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Plus d'infos https://www.sauvonslaforet.org/themes/biodiversite/questions-et-reponses-biodiversite
Lettre
Au président de l’Indonésie Joko Widodo. Copies au Gouverneur de Nusa Tenggara Timur et à l’UNESCO.
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Pour le bien des dragons de Komodo, de la biodiversité et des populations menacées, je soutiens les demandes de #SaveKomodo et de WALHI NTT :
- abandon des projets de construction pour le tourisme de luxe,
- révocation des licences octroyées aux grandes entreprises,
- Promotion d’un écotourisme limité par les communautés locales,
- prise en compte des connaissances scientifiques,
- laisser en l’état les aires protégées intérieures,
- mettre un terme au commerce illégal d’espèces sauvages.
Durée de lecture : 6 minutes
Clés : Climat Nature Animaux
Il faut penser ensemble la lutte contre le dérèglement climatique et contre l’effondrement de la biodiversité, selon un rapport du Giec et de l’IPBES. Des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui font fi de potentiels effets sur la faune et la flore sont contre-productives, alertent les chercheurs.
...
53 minutes
La perte de notre lien à la nature va-t-elle de pair avec la destruction de la biodiversité ?
Se reconnecter à la nature pour la transformation écologique © Getty / Jorg Greuel
À l’occasion de la journée mondiale de la biodiversité, l’Observatoire Spinoza (branche recherche de la Fabrique Spinoza) publie une nouvelle étude réorientant le récit de la transition écologique.
Alors que l’hypothèse d’un lien entre le bien-être humain et la nature est depuis longtemps admise, des recherches scientifiques valident effectivement cette théorie.
De nombreuses recherches prouvent aujourd’hui les bienfaits de la nature sur notre équilibre et notre bien-être. La nature prodigue des bienfaits de santé physique, émotionnelle, cognitive, sociale, développementale…
Croisant sciences, pratiques, arts et témoignages citoyens, cette étude démontre combien notre lien à la Nature est essentiel à notre santé physique et psychique, et à la société tout entière.
Elle révèle également l’importance de la qualité de cette relation dans l’engagement écologique individuel et collectif, et dans la construction d’un nouveau récit porteur d’espoir et capable de rassembler.
14h30
Camille Crosnier ImgPal
Camille passe au vert
En terrasse, où en est notre conscience écologique ?
Par Camille Crosnier
14h38
Le reportage de la TAC
Le reportage de la terre au carré
Le reportage de la terre au carré du lundi 24 mai 2021
Environnement
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14h54
Un poisson-clown mouffette (Amphiprion akallopisos)
La chronique de la terre au carré
Le son de la Terre : le grondement des poissons
animaux
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Les invités
Alexandre JostFondateur de la Fabrique Spinoza, «think tank du bonheur citoyen»
Alix CosquerChercheuse en psychologie environnementale au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive à Montpellier
Programmation musicale
Barbara
BarbaraHop-la1970
Les références
La Sylvothérapie écrit par Alix Cosquer(PUF Que sais-je?)
Le lien Naturel écrit par Alix Cosquer(éditions du pommier)
L'équipe
Mathieu VidardProducteur
Camille CrosnierJournaliste et chroniqueuse
Valérie AyestarayRéalisatrice
Chantal Le MontagnerChargée de programmes
Lucie SarfatyChargée de programmes
Anna MassardierAttachée de production
Thierry DupinProgrammateur musical
Connu / https://framasphere.org/posts/11843387
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Louise Michel - il y a environ 8 jours
Encore un chouette de Faîte et Racines : inventorier la biodiversité d’une forêt en vue de la préserver.
Présentation du #projet
La toute première #forêt acquise en 2019 par Faîte et Racines en #Corrèze, dans la vallée de la #Dordogne, est une forêt diversifiée de 4 hectares, avec une dominante de #chênes, située sur un côteau des Gorges de la Cère. Les pentes la rendent peu accessible à des interventions forestières, et nous-même n’y avons mené aucune action depuis son acquisition, mobilisés sur d’autres forêts de la région, hormis la participation à un #inventaire de chauve-souris initié par le GMHL (Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin). Les chênes avaient historiquement été implantés là afin d’être transformés et exportés vers l’Atlantique sous forme de piquets destinés à l’ostréiculture. Cette activité a été abandonnée dans le courant du 20ème siècle, et les parcelles sont depuis restées inexploitées.
Son emplacement dans les Gorges de la Cère, où peuvent se réfugier certaines espèces rares (par exemple l’ #aigle botté, le #milan royal, le #circaète Jean-le-Blanc…), apporte un intérêt supplémentaire pour se pencher sur la #biodiversité qui y est présente. Nous nous proposons donc d’y mener un inventaire multi-taxon (#insectes, #oiseaux, #mammifères, #plantes, #champignons…). Cet inventaire sera réalisé grâce à l’intervention d’organismes partenaires experts (#LPO, CEN, GMHL). Cet inventaire sera documenté et mis à disposition. Si l’intérêt manifeste du premier inventaire le justifie, nous procèderons ensuite, dans les années qui suivent, et à période régulière, à de nouveaux inventaires pour évaluer l’évolution de la biodiversité présente dans la forêt.
Sur un plus long terme, et si l’environnement immédiat le permet (pas de dommages majeurs aux parcelles voisines, qui ne sont pas la propriété de #FaîteetRacines), il pourrait être envisagé de laisser cette forêt en libre évolution, et de constituer un sanctuaire de biodiversité. Au cas où notre campagne de financement participatif dépasserait l’objectif fixé, nous pourrions envisager d’acquérir des parcelles contiguës pour contribuer à cette sanctuarisation en protégeant mieux l’espace de notre forêt commune.
Origine du projet
Faîte et Racines a été créée en juillet 2018 par des habitants du sud de la Corrèze, dans la vallée de la Dordogne, suite au traumatisme lié aux pratiques alarmantes qui saccagent nos arbres et nos espaces forestiers :
- Campagne d’élagage des bords de route ordonnée en septembre 2017 par le conseil départemental de la Corrèze provoquant un désastre paysager : arbres, y compris centenaires, amputés ou abattus… et entraînant malgré eux des corrézien-ne-s sous pression dans un processus de destruction de leur #patrimoine
- Multiplication des coupes rases défigurant notre paysage sur de grosses surfaces, dévastant les sols, perturbant les cycles de l’eau, menaçant une biodiversité et tout un #écosystème nécessaire aux vivants
- Grâce au soutien de nos donateurs et partenaires, nous disposons désormais, collectivement, de la propriété ou de la jouissance de plus de 70 hectares de forêts diversifiées. Nous poursuivons nos acquisitions et multiplions les activités au coeur de nos forêts, au bénéfice de tous ! En lançant un inventaire de la biodiversité, c’est une nouvelle étape, plus scientifique et systématique, à laquelle nous allons accéder.
... Il s’inscrit également dans le cadre de l’opération “Ensemble pour la BIodiversité” lancée par la Fondation Maison du Monde, #HelloAsso et 1% For the Planet. L’objectif principal de notre #association est d’agir pour laisser un patrimoine forestier vivant et diversifié aux générations futures.
...
Notre équipe
Au sein de Faîte et Racines, ce projet est porté par une équipe de 5 membres :
Alexandre, Corinne, Flora, Karel, Pierre. A nous cinq, nous combinons des compétences et expériences de naturalisme, de graphisme, et de direction de projet.
#arbre 5 J'aime
Phénomènes extrêmes de grêle, d’inondations, de sécheresse, d’érosion du littoral et de la biodiversité… L’urgence climatique et environnementale est une réalité sur le territoire de Nouvelle-Aquitaine, comme l’illustrent deux rapports phares, portés par la collectivité : AcclimaTerra et Ecobiose.
-> https://www.youtube.com/watch?v=6vLXs1Z93zI
Le constat alarmant de la situation actuelle est validé par le travail de plus de 450 scientifiques emmenés par Hervé Le Treut et Vincent Bretagnolle, sous l’égide de la Région. A travers deux rapports, ils alertent sur les conséquences à venir de notre inaction :
AcclimaTerra, diagnostic pour le changement climatique,
Ecobiose, diagnostic pour la biodiversité.
La biodiversité en Nouvelle-Aquitaine :
-> https://www.youtube.com/watch?v=-9MjGP4OlsQ
Conclusion :
Au vue ce des deux études, si rien n’est fait, la Nouvelle-Aquitaine pourrait être confrontée à :
+ 1 à 2 degrés en 2050 en Nouvelle-Aquitaine
2 fois plus de périodes de canicule
submersion d’ici 2100 entre 0,3 et 1,5 m de montée des eaux en plus
10 jours d’avance par °c supérieur pour les récoltes
déclin estimé de la microfaune, -95% d’ici à 2030
déclin estimé des populations d’oiseaux, -50% d’ici à 2028
Avec des effets directs et indirects sur la santé, maladies allergiques, polllution, maladies émergentes, canicules, tempêtes…
Face à l’urgence illustrée par ces deux rapports, les acteurs publics n’ont d’autres choix que l’action. C’est pour cela que la Région Nouvelle-Aquitaine s’investit pleinement dans Néo Terra et aspire à fédérer un grand nombre d’acteurs à cette démarche.
Ndlr :
- rapport AcclimaTerra sauvegardé, beaucoup de blabla, peu de science ? Du marketing pour "vendre" les objectifs politiques (réduits ?) de la région ? Approfondir ACT
- rapport Ecobiose :