Il aurait du être inauguré au printemps 2020. Oui mais voilà, le gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique accumule les problèmes. Et l’affaire de l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny pourrait bien menacer directement son avenir. Et faire perdre plus de 700 millions d'euros à Engie. Voilà pourquoi.
Transcription : ... "Nord Stream 2" un projet à 12 milliards d'euros pour doubler Nord Stream 1 et palier aux risques d'approvisionnement avec L'Ukraine. La Russie subit l'embargo américain qui cherche à vendre plus de gaz en europe. Le projet associe principalement GazProm à 5 groupes européens : ENGIE (France), UNIPER et WINTERSHALL (Allemagne), OMV (Autriche) et SHELL (anglo-néerlandais) ...
84 373 ont signé
Josie Naughton (Choose Love) a lancé cette pétition adressée à European Commission
Ensemble, nous demandons aux dirigeants européens d’agir dès maintenant/ sans délais. L’incendie du camp de Moria sur l’île grecque de Lesbos était une catastrophe prévisible. Le plus grand camp de réfugiés d’Europe est parti en fumé, laissant plus de 12 000 personnes sans toit, dans un contexte de pandémie. Les politiques migratoires européennes qui conduisent à enfermer les personnes dans des conditions inhumaines sur les îles grecques doivent cesser.
Le camp de Moria était bien plus qu’un camp surpeuplé et dangereux. C’était devenu le symbole du traitement inhumain opéré par l’Europe à l’égard des personnes déplacées. Pendant des années, nous avons été témoins de l’impact néfaste des politiques européennes sur leurs vies : des conditions de vie épouvantables dans les camps sur les îles, de nombreux décès en mer, de la violence et des refoulements aux frontières de l’Europe.
...
L’Union Européenne se trouve à un tournant décisif en matière de politique migratoire, amorçant un remaniement de sa politique migratoire sous la forme d’un nouveau pacte sur l’immigration et l’asile.
...
...
Il serait quand même temps de passer aux choses sérieuses, de débattre effectivement de réponses à apporter à notre crise systémique au lieu de les appeler de nos vœux de façon incantatoire. Mais dans notre pays, il suffit de lire les journaux pour s'en apercevoir, on préfère les analyses savantes de ce qui ne va pas à l'aventure de propositions vraiment nouvelles, toujours discutables bien sûr. Eh bien, discutons en. Et prenons nos dirigeants au mot. Refondation? réinvention? de l'économie, de la gouvernance: chiche Monsieur le Président, chiche Monsieur le Premier Ministre, chiche Mesdames et Messieurs les députés. On organise un débat de fond, on confronte les solutions.
C'est le sens de la tribune ci-dessous qu'avec quelques autres j'ai publié dans l'édition du Monde du 12 aout.
La croissance écologique : nouvel oxymore ou refondation de l’économie ?
...
signataires de la tribune: Pierre Calame (ingénieur, auteur de Petit traité d’oeconomie), Dominique Méda (sociologue, auteure de La Mystique de la croissance), Michèle Rivasi, députée européenne, Mathilde Szuba (politiste, co-auteur de Gouverner la décroissance), Christian Mouchet, président de la FPH, Armel Prieur (Président de l’association « Emploi zéro carbone ») et un collectif de personnes militant pour le compte carbone.
Cette tribune a fait quelques remous. L'idée en particulier que des fourmis frugales puissent vendre à des cigales dispendieuses une partie de leur quota choque certains.
...
D'autres doutent de la faisabilité d'une traçabilité de l'empreinte carbone pour l'ensemble des acteurs. Je pense avoir répondu dans la plaquette publiée en janvier sur le compte carbone (ci-jointe). Mais l'essentiel n'est pas que j'aie raison ou tort. L'essentiel est qu'on puisse en débattre sérieusement en partant de notre obligation de résultat de réduire de 6 à 7%par an l'empreinte carbone totale des Français. Ce débat aurait pu avoir lieu à l'occasion de la Convention citoyenne sur le climat. J'ai expliqué dans un précédent billet blog pourquoi cette occasion a été manquée. Eh bien, créons en d'autres. Un vaste débat public organisé conjointement par le Parlement, quelques universités et think tanks, et de grands media comme le Monde? Pourquoi pas?
Quant au rôle des territoires dans la conception et la conduite de la transition, il pose les questions fondamentales de la gouvernance à multi-niveaux et de la capacité de l'Etat à sortir de ses postures descendantes.
...
Passer d'une démarche descendante à l'idée d'apprentissage mutuel, de communauté apprenante. Construire ensemble la stratégie territoriale de transition. Inviter l'Etat, pour une fois, à accompagner ce développement en lui en donnant les moyens, car il continue à gérer la grande majorité de la masse fiscale, de l'argent des citoyens. On pourrait là commencer à parler de refondation de la gouvernance.
...
Annexes
- quotas carbone_brochure .pdf http://blog.pierre-calame.fr/public/quotas_carbone_brochure_.pdf
- Charte d'alliance de la Fabrique des transitions.odt http://blog.pierre-calame.fr/public/Charte_d_alliance_de_la_Fabrique_des_transitions.odt
Fil des commentaires de ce billet http://blog.pierre-calame.fr/feed/atom/comments/310
Par Loup Viallet, auteur du blog « Questions africaines »
Initiateur et président d’un laboratoire français de recherche en développement numérique (MEZA www.mezalab.org ), vous avez souhaité réagir à l’entretien que Monsieur Wilfried N’Guessan et moi-même avons tenu à propos de ce que réservent les possibilités du logiciel libre pour l’économie et la formation professionnelle en Afrique (La bataille pour le logiciel libre en Afrique). Cet échange a donc vocation à faire écho à l’article précédent, ainsi qu’à donner à réfléchir à un public plus large encore que celui des acteurs directement concernés par cette discussion, en Europe comme en Afrique.
Que dites-vous de ce que le député Cédric Villani, auteur d’un rapport parlementaire sur l’Intelligence Artificielle, nomme « cyber-colonisation », c’est-à-dire ce phénomène de captation par les grandes plateformes, à la fois des talents locaux qu’ils recrutent, de la valeur ajoutée qu’ils produisent et des données qu’ils accumulent. Cette situation est bien connue des usagers français, qui la subissent au même titre que d’autres peuples européens soumis aux mêmes logiciels et fournisseurs d’accès ; l’Afrique est-elle aussi menacée de cyber-colonisation par les GAFAMA ?
Monsieur Villani est, je pense, bien en retard de plusieurs trains et avions. Un des pères des lunettes de réalité virtuelles, Jaron Lanier dénonce depuis longtemps les pillages intellectuels et la colonisation des GAFAMA. Personnellement, dès l’an 2000, j’alertais les libristes a fond branché Google de se méfier. A l’époque, je disais que malgré les affirmations des deux créateurs de vouloir rester une entreprise familiale, ils seraient obligés d’aller en bourse et qu’à ce moment là il faudrait vraiment se méfier. Quand l’introduction s’est faite, en 2001, j’ai réitéré mes alertes. On me riait au nez. Idem quand je disais que Mozilla ne devait pas avoir qu’un seul gros partenaire. Et j’en passe et des meilleurs. Mais ce pillage a aussi lieu parfois dans le monde du Libre ! Le meilleur des exemples est la distribution Linux Ubuntu de la société Canonical. Ubuntu est un fork de la distribution Debian qui elle est vraiment d’intérêt général, c’est-à-dire sans entreprise qui manage et empoche les bénéfices. A l’inverse donc Ubuntu c’est une marque de la société Canonical, dont le siège est sur l’île de Man un paradis fiscal.
...
Quant aux prévisions des cabinets « nostradramusiens » ça fait longtemps que je les lis avec amusement. En 2007, au moment du Buzz sur SecondLife, le Cabinet Gardner, prévoyait que toutes les entreprises seraient équipées d’un environnement virtuel 3D dès 2012.. On attend encore.
...
Parfois le logiciel libre est en avance, mais se fait rapidement dépasser comme par exemple OpenStreet Map antérieur à googlemaps, il reste avant tout généralement en retard tout en restant dans une vision classique, comme de faire un énième CMS ( générateur de site web), ou les services de Framasoft qui ne sont que de pâles copies de ce que propose google drive et autres. Or, l’important est aussi de sortir de l’usage classique tel que bureautique, web, etc pour aller vers un numérique notamment nativement en 3D de bout en bout.
...
Attention aussi a ceux qui vous disent qu’Android est « libre/opensource ». Android n’est qu’un Linux, dont les sources sont ouvertes, mais ou en réalité tout dépend des directives de … Google et de son playstore
...
Mieux encore : le web 3D est aussi un modèle économique où ce sont les utilisateurs finaux qui financent les développements technologiques et donc n’attendent pas d’untel ou autre spécialiste qu’il développe et vende uniquement ce que lui a décidé. Actuellement et technologiquement, les utilisateurs n’ont même plus la main sur le W3C qui décide des normes du Web. Ce sont donc les acteurs technologiques qui décident de tout. Avec un changement de paradigme, accompagné d’une rupture technologique, libre/opensource et l’adoption d’un fonctionnement décentralisé, les utilisateurs et acteurs de ce changement d’intérêt général, pourraient reprendre la main, en créant une nouvelle organisation qui ne dépendra plus du w3c. Un nouvel organisme, pourra toujours se faire noyauter, sauf, ou moins si dès le départ on prend en compte les actuelles dérives. Plus nombreux nous seront pour lancer ce changement, plus nous aurons de chances de redéfinir les règles, de rebattre les cartes, tant pour lutter contre les actuelles hégémonies des marchés et services, et s’émanciper des normes édictées par les Gafama.
Carte de la consommation électrique et des émissions de CO2 en temps réel, en europe
55 minutes #ledebatdemidi
Bien sûr, l'oreiller est trop mou, le lit trop étroit... Mais qui n'a jamais été bercé par le roulis du wagon ? Alors qu'il n'y a plus que deux lignes en France, les usagers le réclament : le train de nuit doit-il revenir dans les gares ?
Nos invités :
- Baptiste Roux, professeur de lettres en classe préparatoire à Meaux, auteur du livre La Poésie du rail, Petite apologie du voyage en train (Editions Transboréal)
- Stéphane Coppey, secrétaire de l'association Objectif train de nuit
- Georges Ribeill, historien spécialiste des chemins de fer et fondateur de l'association Rails et histoire
- Philippe Duron, ancien député, président du Conseil d’orientation des infrastructures, sous la tutelle du secrétariat d’Etat aux transports
- Anne-Marie Ghémard, présidente de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT) Auvergne –Rhône-Alpes, vice présidente du bureau national.
Connu / https://twitter.com/ValentinDesf/status/1271376236896550914
"
ValentinDesfontaines @ValentinDesf
Bonjour @Gemenne, le TdN a un potentiel kilométrique bcp plus important que le TGV. Plus de 1000/1500km contre 250/750km pour le TGV.
Il est donc d'autant plus pertinent lorsque l'on parle de liaisons transeuropéennes
François Gemenne @Gemenne · 17h
J'avoue que je ne comprends pas bien cette fixation sur les trains de nuit : si on veut supprimer les vols de courte distance, ce qui est absolument nécessaire, mieux vaut les remplacer par des trains à grande vitesse, non ? A quand un vrai réseau TGV européen ? twitter.com/MdM_LeSoir/sta…
11:38 AM · 12 juin 2020·Twitter Web App 1 Retweet 6 J'aime
ValentinDesfontaines @ValentinDesf · 17h
En réponse à @ValentinDesf
2ème argument non négligeable pour le TdN : il est beaucoup moins coûteux en infrastructures puisqu'il utilise le réseau ferroviaire déjà existant. Avec l'avantage d'une mise en service plus rapide car pas des grands travaux nécessaire et donc moins artificialisation des sols
Visage légèrement souriant
ValentinDesfontaines @ValentinDesf · 17h
Et côté réseau ferroviaire déjà existant nous sommes plutôt bien fournis avec par exemple plus de 40 000km en Allemagne ou encore 30 000km en France
Wagon
Drapeau de l'Union européenne
ValentinDesfontaines @ValentinDesf · 17h
Le collectif @ouiautraindnuit développe très bien tous ces arguments dans son excellent dossier d'investigation sur le TdN
"
Tags: Hydrogène
...
initiative conjointe soulignant le rôle crucial des énergies renouvelables pour assurer une reprise économique saine, alignée sur le Green Deal européen.
L’initiative «Choose Renewable Hydrogen» rassemble actuellement 10 entreprises et associations: Akuo Energy, BayWa r.e., EDP, Enel, Iberdrola, MHI Vestas, SolarPower Europe, Ørsted, Vestas et WindEurope.
Les signataires ont appelé la Commission européenne à faire les bons choix pour la future stratégie européenne d’intégration des systèmes énergétiques et de l’hydrogène, en exploitant tout le potentiel de l’électricité renouvelable pour décarboniser complètement le système électrique européen.
...
L’électrification directe sera le principal moyen de décarboniser le chauffage et le transport routier, mais il existe d’autres secteurs difficiles à réduire – comme les produits chimiques, l’industrie lourde, le transport routier longue distance, l’aviation et le transport maritime – où l’électrification directe est insuffisante, soulignent les signataires. Ici, l’hydrogène renouvelable peut jouer un rôle clé en tant que solution la plus rentable et la plus durable pour une décarbonisation complète.
...
L’hydrogène produit en Europe via des électrolyseurs alimentés à 100% en électricité renouvelable, comme l’énergie solaire et éolienne, n’a aucune émission de gaz à effet de serre, augmente la sécurité énergétique de l’UE et, lorsqu’il est produit par des énergies renouvelables connectées au réseau, présente une forme optimisée de couplage sectoriel.
« Les technologies des énergies renouvelables sont prêtes à former l’épine dorsale de l’accord vert européen. Elles sont compétitives en termes de coûts, hautement évolutives et peuvent fournir des solutions d’hydrogène entièrement durables pour atteindre le dernier kilomètre de la décarbonisation de l’Europe. Les prochaines «stratégie d’intégration du système énergétique» et «stratégie de l’hydrogène propre» seront essentielles pour garantir les bonnes voies de décarbonisation pour l’Europe: elles doivent tirer parti de l’immense potentiel de l’électricité renouvelable, qui renforcera l’intégration sectorielle, créera des millions d’emplois et fournira les l’hydrogène durable est nécessaire pour moderniser et décarboniser les industries européennes », commente Aurélie Beauvais, CEO par intérim de l’association SolarPower Europe.
« Les énergies renouvelables représentent actuellement près de la moitié de notre électricité. Mais l’électricité ne représente qu’un quart de notre consommation totale d’énergie. Le reste est principalement fossile. Nous ne pouvons pas électrifier tout. Certains processus industriels et transports lourds devront fonctionner au gaz. Et l’hydrogène renouvelable est le meilleur gaz. Et ce sera l’énergie produite en Europe qui créera des emplois et la croissance en Europe. L’hydrogène dans le Recovery Package ? Oui, mais faites-en de l’hydrogène renouvelable ! », ajoute Giles Dickson, CEO de WindEurope.
Plus d’infos sur la campagne « Choisir l’hydrogène renouvelable »
Lettre ouverte à Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne, en charge du Green New Deal européen.
Ndlr : ne sont-ils pas d'un optimisme "béat" (pour ne pas dire des usurpateurs) ? En effet :
- "reprise économique, rentabilité, compétitivité, croissance" : tous les marqueurs néolibéraux de l'ancien monde sont présents.
- "électrolyseurs alimentés à 100% en électricité renouvelable, hydrogène propre" ? J'ai des doutes sur les deux car il y a besoin de métaux et que les panneaux solaires sont essentiellement fabriqués en chine avec du charbon.
- "ENR aucune émission de GES" : on sait que c'est faux car elles ont besoin de matières qui nécessitent beaucoup d'énergie fossile pour être traitées pour l'instant, sans parler de leur raréfaction et de leur aspect social.
- aucune entreprise française ? Alors qu'il convient de réindustrialiser et relocaliser
- selon JMJ, pour fabriquer l'hydrogène, on consomme plus d'énergie que ce qu'il peut redonner. Et pour l'instant l'hydrogène en europe est quasi complètement carboné. Questionner poiur avoir des preuves ACT
CONCLUSION : cette initiative "verte" est loin d'avoir PLPDLA : RECALÉE jusqu'à preuve du contraire :-(
Nous reproduisons ici le texte intégral d’un entretien de Jean-Luc Mélenchon avec les médias européens La Tribune de Genève (Suisse), La Repubblica (Italie), El País (Espagne) et Die Welt (Allemagne). Nous publierons également au fur et à mesure les liens des articles publiés dans ces différents journaux.
...
Les maires de Prague (Zdenek Hrib), Budapest (Gergely Karacsony), Bratislava (Matus Vallo) et Varsovie (Rafal Trzaskowski) lors de la signature du «Pacte des villes libres» à Budapest, en décembre 2019. Photo Tamas Kaszas. Reuters
Les maires de Budapest, Bratislava, Prague et Varsovie se sont rendus mercredi à Bruxelles pour demander à la Commission un accès direct aux fonds communautaires au nom de la transparence et de la transition environnementale.
...
groupe de Visegrad (Hongrie, Slovaquie, Tchéquie et Pologne)
...
Pour Gergely Karácsony, le maire de la ville récemment élu face au candidat du pouvoir, l’UE fait face à «trois options : deux mauvaises et une bonne». «Une mauvaise option serait de ne pas punir [les gouvernements du groupe de Visegrad] pour leurs violations de l’Etat de droit et leur corruption. Une autre serait de ne pas punir les gouvernements mais les pays eux-mêmes [en coupant le robinet des fonds européens], ce qui nourrirait le populisme. La troisième reviendrait à contourner la bureaucratie nationale, où les fonds sont souvent mal utilisés, et à subventionner directement les villes», a-t-il expliqué à EU Observer. Avant de préciser que les villes ne veulent «pas plus d’argent» mais décider par elles-mêmes «comment utiliser ces fonds en suivant les priorités européennes».
Par cette action commune, les quatre maires poursuivent leur alliance, scellée en décembre par le «Pacte des villes libres». Dans ce texte, signé en grande pompe à Budapest, ils s’engagent «à protéger et à promouvoir les valeurs communes de liberté, de dignité humaine, de démocratie, d’égalité, d’Etat de droit, de justice sociale, de tolérance et de diversité culturelle».
...
A lire aussi Aides de l’UE : la mafia slovaque récolte le blé des paysans https://www.liberation.fr/planete/2019/02/24/aides-de-l-ue-la-mafia-slovaque-recolte-le-ble-des-paysans_1711385
56 448 ont signé
Rodolphe D. a lancé cette pétition adressée à Guido Raimondi (Directeur de la cours européenne des droits de l'homme)
Mes amis,
La gestion du maintien de l'ordre par l'état depuis le début de la crise des gilets jaunes est un scandale.
On ne compte plus le nombre d'images, de vidéos et de témoignages rapportant un usage de la force complètement disproportionné.
Tirs de flashball en plein tête, utilisation abusive des grenades de désencerclement, expéditions punitives au Tonfa par des CRS en large surnombre, et ne donnant suite à aucune attestation, etcetera. Les exemples ne manquent pas et sont complètement indignes d'une démocratie moderne.
Il est hors de question que ces agissements restent impunis. ...
membres du collège (sorte de conseil constitutionnel, il n’a pas de pouvoir autre que celui de protéger la raison d’être de la LSC) : Bernard Brunet, Florence Devouard, Christian Mahieu, Michel Briand.
Ses principes :
LSC signifie « Legal Service For Commons« . En Français, « Services légaux pour les communs ».
Son nom est en anglais car elle relève potentiellement du droit européen, donc utilisable dans les pays non francophones. Elle est une copie du modèle qui existe depuis 20 ans de la SPI-INC : http://spi-inc.org/et qui permet à des projets comme Debian ou LibreOffice d’avoir un outillage juridique à leur disposition.
La LSC a pour but de rendre le portage de projets possible sans obligatoirement passer par une création de structure, et tout en protégeant au mieux les ressources partagées du projet afin qu’elle puissent le rester sur le long terme.
Sa spécificité est qu’elle peut héberger pour des tiers les éléments bloquants d’un portage sans structure, mais n’a dans ses statuts aucun pouvoir sur la gouvernance de ces ressources. La gouvernance revient à la communauté.
Le type d’éléments que la LSC peut héberger sont :
Des noms de domaine
Un hébergement serveur ou application web
Un dépôt de marque
Un contrat (ex: serveur informatique)
Un compte numéraire (de l’argent) (en cours de réflexion sur ce sujet)
…
ndlr : / portage incubation plutôt
Cité par 23 Volume 31, Numéro 1 Février 2016 , pp. 72-85
Joséphine Peigné (a1), Marion Casagrande (a1), Vincent Payet (a1), Christophe David (a1) ...
DOI: https://doi.org/10.1017/S1742170514000477
Publié en ligne par Cambridge University Press: 20 Janvier 2015
Auteur principal
Corresponding author: jpeigne@isara.fr, http://www.isara.fr
Résumé
The interest of organic farmers in adopting conservation agriculture principles, including minimal soil disturbance, permanent soil cover and crop rotation has been growing since the early 2000s. However, currently there is no network for organic farmers practicing conservation agriculture, and a lack of knowledge on how organic farmers implement conservation agriculture in practice. Consequently, few technical references are available for organic farmers when they start applying conservation agriculture practices, in particular on controlling weeds without the use of herbicides. The main objectives of this study were: (1) to explore the diversity of conservation agriculture techniques (i.e., reduced tillage, no-tillage and green manures) practiced among European farmers, and (2) to identify farmers’ main strategies for implementing conservation agriculture and the agronomic and environmental factors that determine these strategies. Strategies were identified by analyzing survey results on: (1) the type and degree of use of conservation agriculture practices by farmers, and (2) the effects it produces in terms of soil disturbance and soil cover (low, medium and high). We carried out a survey of 159 European organic farmers and collected 125 data sets on management of winter-sown crops. Among the conservation agriculture practices, reduced tillage was used by 89%, no-tillage by 27% and green manure by 74% of the 159 interviewed farmers. Green manures were more frequently used in northern Europe than in the south (below 45°N). Most of the farmers used crop rotations, with a mean duration of 6 years. A wide diversity of conservation agriculture practices were used, with farmers rarely using all three techniques (no-till, reduced till and green manures) within one system. The range of practices was grouped into five strategies ranging from intensive non-inversion tillage without soil cover to very innovative techniques with no-tillage and intercrops. The five strategies for conservation agriculture could be grouped into two larger categories based on weed control approach: (1) intensification of the mechanical work without soil inversion or (2) biological regulation of weeds with cover crops. The diversity of strategies identified in this study shows that organic farmers use innovative approaches to implement conservation agriculture without herbicides. This study's findings will help organic farmers to experiment with innovative practices based on conservation agriculture principles and also benefit conventional farmers who use conservation agriculture practices and would like to reduce or eliminate the use of herbicides.
Un peu plus d’un an après la publication du rapport spécial du GIEC sur l’objectif de 1.5°C, les Shifters (les bénévoles du think tank The Shift Project) proposent une série d’articles faisant un état des lieux de la situation et des perspectives de la production d’électricité nucléaire, pays par pays et dans cinq zones géographiques : une cartographie politique de l’électricité nucléaire dans le monde. Dans le présent article, vous trouverez un état des lieux de la situation européenne.
- Téléchargez les Fiches pays de la zone Europe http://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/02/2020-02_Zone-Europe_Dossier-%C3%A9lectricit%C3%A9-nucl%C3%A9aire-dans-le-Monde_V1.pdf
- Tout le Dossier : « L’électricité nucléaire dans le monde »
- Contact (commentaires et relecture bienvenus) : carto-pol-nucleaire-shifters@theshiftproject.org
...
L’Europe est l’une des régions les plus nucléarisées au monde, ce depuis la construction des premiers réacteurs de production d’électricité dans les années 70. En Europe de l’Ouest, cependant, les orientations politiques en matière de nucléaire civil, compétences des États, sont aujourd’hui très diverses, voire opposées. Au contraire, la posture des pays d’Europe de l’Est vis-à-vis du nucléaire civil est assez homogène : la sphère politique et la population civile sont dans l’ensemble favorables à cette énergie. Partageant pourtant une histoire nucléaire ancienne, les pays d’Europe ont réagi très différemment aux catastrophes de Tchernobyl et Fukushima, et appliquent une multitude de stratégies, ce qui n’est pas sans conséquence sur la géopolitique du nucléaire.
Le Royaume-Uni et la Finlande développent leur production d’électricité nucléaire
...
Et la place de l’industrie européenne dans le monde ?
... Alors que l’Europe reste dans un entre-deux, la capacité nucléaire installée augmente dans le reste du monde, même si la proportion d’énergie nucléaire dans le mix électrique mondial reste stable voire baisse légèrement étant donnée la montée en puissance des autres sources – charbon en tête, renouvelables ensuite.
...
Le savoir-faire en exploitation a été conservé avec l’entretien du parc européen existant, mais en construction neuve, l’expérience a été perdue et se reconstitue progressivement sur les EPR (Flamanville en France, Olkiluoto en Finlande ou encore les deux EPR de Taishan en Chine). L’industrie nucléaire en Europe reste aujourd’hui fragile, faute d’avoir maintenu ce savoir-faire, et en raison de politiques nationales divergentes quant à la poursuite ou non de programme nucléaire pour se fournir en électricité décarbonée.
Dossier composé de cinq articles, chacun concernant une grande zone du monde et accompagné de « Fiches pays » détaillées :
- Électricité nucléaire en Europe : des politiques identiques à l’Est et à l’Ouest ? (V1 publiée en février 2020)
- Et à venir :
. Électricité nucléaire en Afrique et en Océanie : quelles sont les politiques des pays ?
. Électricité nucléaire dans les pays de l’ex-URSS et de l’Est de l’Asie : quelles sont les politiques de la Chine, de la Russie, du Japon, et de la Corée du sud ?
. Électricité nucléaire aux Amériques : quelles sont les politiques des pays ?
. Électricité nucléaire : quelles sont les politiques au Moyen-Orient, dans le sous-continent indien et au Sud-Est de l’Asie ?
...
Une source d’énergie controversée, et aux perspectives différenciées selon les pays
...
*Les Français, mal informés sur l’impact climatique réduit du nucléaire… mais soucieux du risque climatique
Pourtant en France et dans une approche d’analyse de cycle de vie, un kWh d’électricité nucléaire génère 6 g de CO2équivalent (« CO2eq »), contre 12,7 g pour l’éolien terrestre, 56 g pour le photovoltaïque, contre 406 g pour le gaz, 1038 g pour le charbon selon l’ADEME[5]. Pire, les 18-24 ans sont moins bien informés que le reste de la population.
Enfin, 46 % des Français se disent opposés au nucléaire et 42% s’y disent favorables. Paradoxalement, ce sont les Français les plus soucieux de lutter contre le réchauffement climatique qui sont aussi les plus opposés au nucléaire ; et les Français les plus favorables nucléaire qui sont les moins soucieux de lutter contre le réchauffement climatique[6].
C’est à l’information des Français que cette Cartographie politique du de l’électricité nucléaire dans le monde souhaite contribuer, à travers une série d’articles sur les politiques électronucléaires du reste du monde.
A propos du groupe de travail
Le think tank The Shift Project est soutenu par une association de bénévoles : The Shifters. Ce réseau de bénévoles partage un intérêt commun pour la transition bas-carbone de l’économie. Cette cartographie politique du nucléaire dans le monde est conduite par un groupe de plusieurs Shifters. Tous les contributeurs ont participé au projet bénévolement et sur leur temps libre, à partir de données publiques. L’étude produite pour Les Shifters n’engage en rien leurs employeurs respectifs.
- Sylvaine Dhion a piloté le groupe de travail. Elle est ingénieure diplômée de l’École nationale supérieure d’électricité et de mécanique (Nancy). Elle a travaillé toute sa carrière dans le secteur de l’énergie, nucléaire et solaire (CEA, Areva) avec une approche souvent internationale et est aujourd’hui cheffe du service ingénierie export de la base installée Framatome.
- Vincent Dubu est diplômé en finance de l’École supérieure de gestion et en économie de l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines. Il travaille dans le conseil (Capco, Asset Talan, SunGard) et se spécialise dans les questions financières et numériques.
- Julian Mathevet est ingénieur diplômé de l’ECE Paris. Consultant dans une ESN (Devoteam), il a également travaillé dans une entreprise d’insertion sociale (Acces, Inclusive Tech) afin d’accompagner des personnes éloignées de l’emploi (migrant, jeune déscolarisé …) à s’insérer via les métiers de l’informatique.
- Nan Nan est diplômée de l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm et de l’Université Paris-Dauphine. Elle était sociologue avant de se reconvertir en consultant de la RSE (responsabilité sociale des entreprises). Elle écrit pour les journaux chinois The Paper (thepaper.cn) et The Initium (theinitium.com) sur des sujets sociaux comme ceux du développement durable.
- Romain Tricon-Duez est un ingénieur diplômé de l’ECAM et d’un master 2 en Entrepreneuriat de l’IAE. Il travaille aujourd’hui en tant que consultant chez In Extenso Innovation Croissance où il aide des entreprises à financer leurs innovations technologiques et trouver les bons marchés pour ces innovations.
- Damien Ambroise est ingénieur diplômé de l’École Centrale de Lyon et de l’Université de Tsinghua (Chine). Il travaille dans le conseil (Wavestone) et est spécialiste des réseaux, du transport et de l’énergie.
- Alan Burlot est docteur en mécanique des fluides de l’École Centrale de Lyon et ingénieur diplômé de Grenoble INP. Il est chercheur dans le domaine de l’énergie (CEA).
- Alexandre Tomski-Crapart est ingénieur diplômé de l’École Centrale de Paris. Il a travaillé dans le conseil en management (BearingPoint) puis sur un grand projet dans le nucléaire (Framatome), dans les domaines de la qualité et de l’excellence opérationnelle.
- Pascal Esposito ingénieur diplômé de l’École Centrale de Paris. Il a travaillé pour de nombreux projets de Recherche et Développement, pour des études de sûreté nucléaire et des projets de grands chantiers de construction, au sein d’EDF.
Contact (commentaires et relecture bienvenus) : carto-pol-nucleaire-shifters@theshiftproject.org
=>
*Ndlr : gazou
"
"
1 670 vues - 519 - 2 - 5,09 k abonnés
Cette semaine dans l'Aubry qui court, on s'est pris au jeu d'Envoyé Spécial et d'#ÉliseLucet à la recherche des conflits d'intérêts des commissaires européens. Je vous explique aussi l'importance du "semestre européen" et ses conséquences sur nos #retraites en France ou sur l'hôpital. Enfin, je reviens sur deux votes cruciaux qui ont déclenché ma colère dans l'hémicycle face aux tartufes de l'écologie. Et enfin dans le coin des lobbies, on reçoit @Leïla Chaibi pour parler de #Deliveroo #ÉliseLucet #retraites
SOMMAIRE :
1:49 : À la poursuite des commissaires européens pour obtenir des réponses sur cette affaires de déclarations d'intérêts toujours pas déclarées.
6:06 : La Commission européenne est-elle l'inspiratrice de la réforme des retraites et des coupes budgétaires successives dans l'hôpital public ? C'est ce que nous allons décrypter ici, et voir que la volonté politique des États peut très bien aller à l'encontre de ces recommandations.
9:24 : Deux votes pour mettre en lumières ces hypocrites de l'écologie : l'accord de libre-échange avec le Vietnam et 29 Milliards d'euros de subventions européennes pour 32 projets gaziers. Le Green New Deal et la planète peuvent attendre pour certains : business as usual !
12:53 : Le coin des lobbies de cette semaine accueil Leïla Chaibi, ma collègue au Parlement européen, et on va parler d'une rencontre avec un lobbyiste de Deliveroo qui a demandé à nous rencontrer.
Pour aller plus loin :
Notre communiqué de presse suite au vote sur l'accord avec le Vietnam : https://lafranceinsoumise.fr/2020/02/...
Un article sur ces fameux 32 projets gaziers : https://www.euractiv.fr/section/energ...
Catégorie Actualités et politique 76 commentaires
Délégation française du Comité Économique et Social Européen
Mme Danielle Auroi, présidente
M. Thierry Libaert, membre du CESE
M. Arnold Puech d'Alissac, membre du CESE
Mme Emmanuelle Butaud-Stubbs, membre du CESE
M. Jacques Lemercier, membre du CESE
M. Denis Meynent, membre du CESE
M. Christophe Lefèvre, membre du CESE
Mme Reine-Claude Mader, membre du CESE
M. Denis Meynent, membre du CESE
Mme Emmanuelle Butaud-Stubbs, membre du CESE
Mme Reine-Claude Mader, membre du CESE
M. Jacques Lemercier, membre du CESE
M. Arnold Puech d'Alissac, membre du CESE
M. Christophe Lefèvre, membre du CESE
Mme la présidente
M. Thierry Libaert, membre du CESE
Questions des députés
M. Joaquim Pueyo
Mme Marylise Lebranchu
M. Bruno Gollnisch, député européen
Mme Chantal Guittet
M. Jérôme Lambert
M. Jacques Lemercier, membre du CESE
M. Arnold Puech d'Alissac, membre du CESE
Mme Reine-Claude Mader, membre du CESE
M. Thierry Libaert, membre du CESE
Suspension
COP 22
Mme la présidente
M. Bernard Deflesselles, rapporteur
M. Jérôme Lambert, rapporteur
M. Bernard Deflesselles, rapporteur
M. Jérôme Lambert, rapporteur
M. Joaquim Pueyo
M. Bernard Deflesselles, rapporteur
M. Bruno Gollnisch, député européen
Echange de vues
Ndlr : dans l'introduction de la pdte, elle souligne la conscience du rejet européen par les abus du néolibéralisme ! Avec Jérôme Lambert, vont se rendre à la COP22
https://twitter.com/M_Chassignet/status/1217008047752609792
"Conversation Mathieu Chassignet @M_Chassignet
"Une étude européenne a montré que du fait de la masse plus élevée des véhicules électriques (en moyenne +280 kg par rapport à un modèle équivalent essence), les
VE émettent autant de particules en masse que les véhicules à motorisation thermique"
...
Brice Perrin @briceperrin · 12h
« remise en suspension » désigne les particules déposées au sol qui sont soulevées du fait du vent ou du trafic. Elles sont ainsi "remises en suspension" dans l'air ambiant.
Haut rendement, fabrication simplifiée, rapide et moins énergivore, meilleure tenue en température : l’hétérojonction des cellules photovoltaïques confirme son potentiel. Il y a quelques jours, des lots de cellules solaires à hétérojonction de silicium, dotées d’un rendement record de 24%, ont été produits à haute cadence. Une performance qui fonde l’espoir d’une industrialisation prochaine et l’émergence d’une nouvelle filière industrielle du solaire en Europe.
...
Alors que les cellules photovoltaïques du marché ont un rendement de conversion de l’énergie solaire de 19 à 20 %, les équipes du Liten (un laboratoire du CEA) sont parvenues à produire à la sortie d’une ligne pilote, des cellules affichant un rendement de 24%. Un résultat mesuré sur toute la surface de cellules de taille industrielle (244 cm2).
En termes de puissance nominale, la performance est aussi exceptionnelle : les chercheurs ont mesuré sur une surface comprenant 120 demi-cellules, une puissance de 348 W contre 320 W, au mieux, sur des cellules produites avec les procédés classiques.
Le Liten qui travaille sur le développement de la technologie depuis une quinzaine d’années, a fabriqué ces cellules avec des équipements industriels, à la cadence de 2.400 pièces par heure.
Ces résultats ont été obtenus dans des conditions certifiées comparables à celles de l’exploitation commerciale. En effet, les cellules testées sont fabriquées sur la chaîne pilote du CEA, installée à l’Institut national de l’énergie solaire (Ines). Elles ont ensuite été assemblées en modules avec les équipements industriels de l’entreprise Meyer Burger.
Fabrication simplifiée, rapide et moins énergivore
...
déjà adoptée dans deux projets industriels européens. Une filiale d’Enel, le plus important producteur d’électricité en Italie, a investi l’année passée 100 millions d’euros dans son usine de panneaux photovoltaïques située à Catane (Sicile) pour en faire le premier site de production de cellules à hétérojonction.
En France, Recom-Sillia, probablement le plus important acteur européen de l’industrie solaire, projette de construire en 2020 près de Lyon une gigafactory dont la production annuelle de panneaux photovoltaïques à hétérojonction se comptera en gigawatts. ...
Accueil > Editorial > Info >
Durée de lecture : 5 minutes
Obtenir l’interdiction des pesticides de synthèse dans l’Union européenne d’ici quinze ans est-il possible ? C’est l’objectif que se sont fixé 90 organisations européennes, qui ont lancé une initiative citoyenne européenne, pour récolter un million de signatures à déposer sur le bureau de la Commission européenne.
... Demandée depuis plus d’un an en France par l’Appel des coquelicots, elle est maintenant promue à l’échelle européenne. Plus de quatre-vingt-dix organisations de dix-sept pays de l’Union européenne (UE) ont lancé lundi 25 novembre une Initiative citoyenne européenne (ICE). Intitulée « Sauvons les abeilles et les agriculteurs », elle demande à l’UE d’en finir avec les pesticides de synthèse d’ici quinze ans. ... Les porteurs de cette ICE ont dix mois, jusqu’au 30 septembre 2020, pour recueillir les signatures. Le nombre de signatures par pays est proportionnel au nombre d’habitants, il faudra donc en France qu’au moins 55.500 personnes signent cette ICE. ... L’association coordinatrice dans l’hexagone est Générations futures, rejointe par le réseau France nature environnement (FNE), l’Union nationale des apiculteurs français (Unaf), Justice pesticides, Greenpeace et les Amis de la Terre. ... Alain Chabrolle, vice-président de FNE ... La PAC, de par les subventions qu’elle octroie aux agriculteurs, pourrait permettre d’accompagner une reconversion de l’agriculture européenne vers l’agroécologie, espèrent les organisations écolos. ... « le récent rapport sur l’état de l’environnement en France a indiqué que 65 % des ressources d’eau profonde ne présentent plus des critères de potabilisation suffisants à cause de la présence de pesticides. » ... François Veillerette, directeur de Générations futures mais aussi président de l’ONG européenne Pesticide Action Network, reconnaît que la France « est l’un des pays les plus mobilisés sur le sujet des pesticides. ... deux étapes. La première serait une première réduction de 80 % d’ici 2030, en commençant par les produits les plus dangereux. Puis une deuxième étape en 2035 marquerait la fin des pesticides de synthèse sur le territoire de l’UE. Elle formule également deux autres demandes : « restaurer les écosystèmes naturels dans les zones agricoles », et « réformer l’agriculture en accordant la priorité à une agriculture diversifiée et durable à petite échelle » en accompagnant les agriculteurs dans cette transition. « Une suppression des pesticides de synthèse d’ici 2035 implique un rythme de conversion à l’agriculture bio de 6 % des surfaces agricoles par an, a calculé François Veillerette. En France, nous n’en sommes qu’à 1 % par an. »
Voulant se démarquer des accusations « d’agribashing », les porteurs de l’ICE entendent promouvoir « une vision positive de l’agriculture, vue comme un moyen de rétablir la biodiversité »,
Lire aussi : L’Union européenne sous-estime la dangerosité des pesticides https://reporterre.net/L-Union-europeenne-sous-estime-la-dangerosite-des-pesticides
Ndlr : avis de la confédération paysanne ? ACT