Dr. Gonzo @DocteurGonzo4
#Thread En mars, Véran a distribué dans les hôpitaux cet anticorps de synthèse inefficace et non-autorisé par l’EMA.
La semaine dernière, la firme Eli Lilly a finalement retiré sa demande d’autorisation à l’EMA...
8:23 AM · 13 nov. 2021·- 1 471 Retweets 135 Tweets cités 1 576 J'aime
Rappel : les anticorps monoclonaux sont des anticorps de synthèse fabriqués à partir d’animaux transgéniques (souris, lapins chèvres... génétiquement modifiés) qu’on tue pour récupérer leur sang
Ces produits sont évidemment brevetés et vendus à prix d’or. https://google.fr/amp/s/sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2700369-anticorps-monoclonaux-c-est-quoi-covid-19-effets-secondaires-france-indication-has-ronapreve-ema-1636730595.amphtml/
Janvier 2021. Le bamlanivimab est en essai clinique de phase 2. Le laboratoire Eli Lilly publie une étude dans le JAMA montrant que ce produit n’a pas montré d’efficacité contre le Covid. Les auteurs insistent sur le caractère "exploratoire" de leurs données.
Dans la même étude, les auteurs ont testé le bamlanivimab en association avec un autre anticorps monoclonal, l’etesevimab, et ont noté cette fois une baisse de la charge virale, sans pour autant confirmer l’efficacité clinique
jamanetwork.com
Effect of Bamlanivimab Alone vs With Etesevimab on Viral Load in Patients With Mild to Moderate...
This randomized clinical trial compares the effects of 3 doses of bamlanivimab monotherapy (700 vs 2800 vs 7000 mg) vs combination bamlanivimab and etesevimab vs placebo on change in day 11 severe...
En outre, selon l’étude, le bamlanivimab est susceptible de favoriser l'apparition de mutations sur le virus en résistance au traitement : des variants. Sa prescription constitue donc un risque collectif non négligeable surtout si on base la stratégie sanitaire sur la vaccination
Contre toute attente, le 12 février, sous la pression du pouvoir, le bamlanivimab (seul) reçoit de la part de l’@ansm une autorisation spéciale (ATUc)
C’est le 1er traitement contre le Covid autorisé en France
L'ANSM justifie son choix de la façon suivante : elle espère un bénéfice "sur la base (...) des données préliminaires" de l'étude de phase 2 (alors qu’aucune donnée ne permet d’espérer quoi que ce soit) et invoque « l'urgence sanitaire ».
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Dr. Gonzo @DocteurGonzo4 · 19 août
Que vaut l’expertise de l’ANSM ? Dépakine | L’ANSM est poursuivie depuis 2016 dans le cadre de l’affaire de la Dépakine (près de 3000 enfants malformés) pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires »
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Le 22 février, un protocole d'utilisation du bamlanivimab (seul) ouvre le traitement aux personnes de 80 ans et +
Quelques jours + tard, le protocole est remanié en catastrophe. Les patients doivent être hospitalisés 10 jours plutôt qu’un, afin de vérifier l’absence de variant.
Le 27 février, après avoir enjoint les médecins hospitaliers à prescrire le bamlanivimab aux 80 ans et +, le ministère de la santé, via la DGS, prend ses précautions :
Citer le Tweet
Florian Zores @FZores · 27 févr.
Debut de rétropédalage (aka un "erratum") sur le bamlanivimab dans le DGS-urgent du jour.
En gros, "prenez vos responsabilités, on s'en lave les mains"
Je rappelle qu'en l'état de données publiées, ce traitement n'a montré aucune efficacité
Le 16 mars, l’@ansm publie une nouvelle ATUc permettant l’administration de la combinaison bamlanivimab/etesivimab, produit par Eli Lily (2000€ la dose), et la combinaison casirivimab/imdevimab (Ronapreve) du laboratoire Roche (1700€ la dose).
Véran vantait alors le fait que 83 centres hospitaliers avaient déjà reçu des milliers de doses de bamlanivimab (et que des « dizaines de milliers » ont été commandé)
Il rappelait simplement que ce produit devait être « administré avec prudence » Tête qui explose On croit rêver.
Fin Mars 2021, on pouvait même observer cette scène hallucinante : Véran vendre ces produits présumés inefficaces et non-autorisés par l’EMA comme un VRP de l’industrie pharmaceutique, sans aucune données scientifiques à l’appui.
Vidéo intégrée
Chez @franceinfo, @MathieuMolimard, du CHU de Bordeaux, déclare : « Le bamlanivimab est l'hydroxychloroquine du riche. Nous n'avons pas d'élément de preuve que ce produit ait un effet qui justifie sa prescription. On a l’impression d’assister à la mort de l’évaluation clinique »
Il ajoute : « Les médecins ont constaté l'absence "de décroissance de la charge virale" lors des essais. Le bamlanivimab ne permet donc pas de réduire la quantité de virus chez les patients. » https://google.fr/amp/s/www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-bamlanivimab-un-traitement-qui-enthousiasme-veran-mais-divise-les-experts-20210302_WYKN5UMHEBBERBTLFGIBBKDRX4/%3foutputType=amp
Et selon le @hcsp_fr (23 mars) : https://hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=hcspa20210323_corethtoetanmoacdu.pdf
Macron & Véran ont donc distribué pendant des mois dans nos hôpitaux un médicament que toute la communauté scientifique déclarait inefficace
Ils auraient commandé au moins 85000 doses. La dose étant vendue 2000€ le coût total pour le seul bamlanivimab est de 170 millions€ min.
En avril, sur 10 des 18 CHU contactés par le média Industrie et Technologies, seuls 4 ont confirmé utiliser ces traitements.
On constate donc une pression du pouvoir d’Etat pour prescrire ces produits douteux pendant qu’une majorité de médecins refuse de les prescrire.
Pourquoi Macron & Véran ont organisé une fraude d’une telle ampleur (plusieurs centaines de millions d’argent public tout de même) ?
En tout cas, même @franceinfo à relevé une situation de conflit d’intérêt.
Au sein du comité de direction de Lilly France, en charge des nouveaux produits, on trouve... Béatrice Cazeneuve... qui est aussi l’épouse du député LREM Jean-René Cazeneuve, et la mère de deux conseillers de l’Elysée et de Matignon : Marguerite et Jean Cazeneuve.
Citer le Tweet
Céline @Celine_at_Paris · 28 févr.
Donc le médicament miracle identifié par Macron qui ne marche pas (1) est commercialisé par Eli Lilly, dont la directrice des nouveaux produits France (2) est l'épouse d'un député LREM (3), la mère de l'adjoint au chef de cabinet de l'Élysée (4) et de sa conseillère santé (5).
Marguerite Cazeneuve est aussi une ex cadre de Mc Kinsey. Elle est aussi l’épouse d’Aurélien Rousseau, patron de l’ARS Ile-de-france. Le monde est petit chez les macronards.
liberation.fr
Traitement contre le Covid-19 : y a-t-il un conflit d’intérêt entre le labo Lilly et certains...
L'ANSM a autorisé l'utilisation d'un traitement contre le Covid, développé par le laboratoire Lilly. Dans celui-ci travaille Béatrice Cazeneuve, femme d'un député LREM et mère de deux conseillers...
3/11/21. Eli Lilly retire sa demande d’autorisation pour le bamlanivimab et l’etesevimab après que l’EMA lui a demandé des données relatives à la fabrication.
Le labo a fait des stocks et a arrêté sa production avant tout contrôle. Or, l’EMA suspecte des problèmes de qualité...
EU Medicines Agency @EMA_News · 3 nov.
Double point d'exclamation EMA ends the #RollingReview of Lilly’s #COVID19treatment bamlanivimab and etesevimab, after the company informed us that it was withdrawing from the process.
Read the press release: https://ema.europa.eu/en/news/ema-ends-rolling-review-antibodies-bamlanivimab-etesevimab-covid-19-following-withdrawal-lilly
Read a Q&A document: https://ema.europa.eu/en/documents/medicine-qa/questions-answers-end-rolling-review-antibodies-bamlanivimab-etesevimab-covid-19_.pdf
8:23 AM · 13 nov. 2021·- 128 Retweets 2 Tweets cités 214 J'aime
Entretien EDF Organisation industrielle Ain - 5 min. de lecture
Emmanuel Macron a annoncé le 9 novembre vouloir lancer de nouveaux réacteurs nucléaires en France. Quelques jours auparavant, le directeur exécutif en charge de la direction ingénierie et des projets nouveau nucléaire d’EDF, Xavier Ursat, revenait pour L’Usine Nouvelle sur l’avancée des projets EPR2 et SMR, les calendriers et les coûts prévus.
Pour les futurs EPR français, EDF entre seulement dans "la phase de « detailed design », où l'on fait les plans détaillés", explique Xavier Ursat, directeur Ingénierie et nouveau nucléaire d'EDF.
Edition du 01 octobre 2021
Le dernier numéro
L'Usine Nouvelle - La France va construire de nouveaux réacteurs nucléaires. De quoi parle-t-on exactement ?
Xavier Ursat - A partir d'une demande politique exprimée en 2018, EDF a travaillé sur une proposition de construction de trois paires de réacteurs de type EPR en France, avec une première paire sur le site de Penly en Normandie, une deuxième sur le site de Gravelines près de Dunkerque, et la troisième dans un site en Rhône-Alpes, soit à Bugey (Ain), en amont de Lyon, soit à Tricastin (Drôme). Le choix de ces sites, tous des sites nucléaires existants, reste à confirmer par le pouvoir politique. Mais nous sommes prêts à lancer la construction de ces réacteurs, grâce au travail réalisé depuis plusieurs années avec Framatome et les autres entreprises de la filière, dans le cadre du plan excell.
Quel est le calendrier envisagé ?
Nous sommes à un niveau d'études techniques très avancé sur le modèle que l'on appelle l'EPR 2, qui est au même niveau de sûreté que l'EPR et utilise les mêmes composants. Nous avons tout fait pour que l'EPR 2 ne soit pas une tête de série. Mais nous avons intégré tout les retours d'expérience des EPR précédents, en standardisant le plus possible le modèle, y compris en s’appuyant sur les fournisseurs, pour faciliter la construction et réduire les coûts. Nous devons poursuivre ce travail technique et continuer d’embarquer la filière en préparant les appels d'offres. Des projets de cette taille nécessitent également de consulter les citoyens, au travers de la Commission nationale du débat public. Il faut compter six à huit mois de préparation des dossiers entre la saisie et le début des débats. Un troisième train d'actions, très important, concerne le financement, la régulation et les autorisations européennes. Nous sommes en discussion depuis plusieurs mois avec les différentes administrations, notamment celles du ministère de l'Économie et des Finances pour définir le financement le plus adapté, qui impliquerait probablement à la fois l'État et EDF. Plusieurs options sont en cours d'étude, il faudra choisir la plus adaptée. Il faudra aussi une régulation car, pour définir un financement, il faut savoir à quel prix l'électricité produite sera vendue. Sur l'EPR 2, nous avons atteint les cibles de coût de production au mégawattheure que nous nous étions fixées dans la proposition remise aux pouvoirs publics [soit 65 euros par MWh, ndlr].
[...]
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Économie Analyse - 83 commentaires
Derrière l’éloge appuyé du président de la République à la « valeur travail » pour justifier de nouvelles mesures répressives contre les chômeurs et les retraités se cache en réalité la volonté appuyée de soumettre le monde du travail à la logique de marché.
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opération de communication basée sur un mot-valise ... cette insistance n’est pas nouvelle ... justifier un durcissement de l’accès aux indemnités chômage ... une baisse des cotisations salariales ou une subvention publique aux bas salaires pour éviter de relever les salaires.
La « valeur travail » est donc mobilisée pour justifier d’abord des politiques de déconstruction de l’État social
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l’utilisation de la valeur travail par les néolibéraux et les conservateurs est plus que problématique.
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c’est David Ricardo qui en fait le fondement de son économie politique en considérant que la valeur d’échange des marchandises traduit en réalité la valeur du travail incorporée dans ces marchandises. Dans cette vision, c’est le travail qui détermine la valeur et c’est la valeur qui détermine les prix.
Mais, à partir de la fin du XIXe siècle, une autre vision se développe avec l’école néoclassique. Elle considère que la valeur ne trouve pas sa source dans le travail, mais dans les prix, autrement dit dans l’équilibre entre l’offre et la demande ... Alfred Marshall ... utilité marginale ... Dans le cadre de la valeur travail, le produit financier n’est qu’une avance sur la valeur créée à venir par le travail, c’est un « capital fictif », comme le dit Marx. Pour les marginalistes, au contraire, si la demande de produits financiers crée un marché, alors elle crée une valeur
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Toutes les politiques menées depuis trois décennies visent à créer de la valeur par le marché et non par le travail ... la réforme du marché du travail qui a été soutenue par Emmanuel Macron, ministre de l’économie de François Hollande, puis complétée par Emmanuel Macron, président de la République en fin de quinquennat ... la fiscalité des revenus du capital
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Le cœur du discours économique d’Emmanuel Macron, c’est l’innovation privée réalisée par des entrepreneurs. Pour lui, en accord avec l’école néo-schumpétérienne de Philippe Aghion, c’est là précisément la source de la richesse des sociétés ... « licornes », ces start-up valorisées un milliard de dollars en Bourse, est un démenti cinglant de toute forme de croyance dans le travail comme source de la valeur. ... lors de la présentation du plan « France 2030 » durant laquelle il a fait l’éloge de la coopération entre la finance, les grandes entreprises, l’État, mais jamais les travailleurs ... la révolution néolibérale vise à soumettre la société à la logique marginaliste, et Emmanuel Macron en est le représentant le plus convaincu.
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à la fin des années 1960, le néo-ricardien Piero Sraffa a résolu le « problème de la transformation » expliquant la traduction de la valeur travail en prix.
Mais en réalité, la valeur travail a été abandonnée parce qu’elle est explosive socialement. Car si toute richesse provient du travail, alors comment expliquer le profit et son accaparement par le détenteur du capital ?
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Marx allait rapidement dynamiter les non-dits de la vision de Ricardo ... le capital est capable de saisir une part du travail, et donc de la valeur, pour l’accumuler et se rendre en apparence indispensable aux travailleurs sous la forme de l’emploi ... la valeur est un rapport social. Et c’est ce rapport de domination sociale qui impose sa loi par le biais des « nécessités économiques ». C’est ce que Marx appelle le « fétichisme de la marchandise »
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La seule vraie conséquence de la valeur travail est, en réalité, le socialisme. Mais en la fétichisant et en la confondant avec la valeur d’échange, on a fait de cette notion une arme politique du conservatisme social qu’incarne de plus en plus Emmanuel Macron. Et c’est pour cette raison qu’il a eu recours à cette aberration apparente d’utiliser la valeur travail pour renforcer l’exploitation du travail.
...
Emmanuel Macron a pu encore dérouler des contre-vérités ou de vraies-fausses annonces ... selon la Dares, l’institut statistique du ministère du travail lui-même ... il existe un emploi disponible pour environ treize chômeurs
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le seul vainqueur à ce petit jeu, c’est le système social existant. Autrement dit, l’exploitation.
6 463 ont signé
Tribune collective a lancé cette pétition adressée à Monsieur le President de la Republique
Candidature de Muriel Pénicaud au poste de directrice générale du Bureau International du travail, un danger pour des millions de salarié-e-s dans le monde !
Créée en 1919, l’organisation internationale du travail fut dès le départ fondée sur le postulat qu’une paix universelle et durable ne pourrait se bâtir que sur la base de la justice sociale. Sa devise, « si tu veux la paix, cultive la justice », gravée dans les pierres de ses locaux à Genève est aujourd’hui menacée par la candidature de Muriel Pénicaud à la direction générale de l’organisation. Après avoir recasée son ancienne Ministre du travail comme représentante de la France auprès de l’OCDE, voilà qu’Emmanuel Macron la présente
...
Muriel Pénicaud, s’était faite remarquer en tant que DRH chez Danone. Non pour sa gestion sociale, mais par sa capacité à profiter de la souffrance des travailleuses et des travailleurs pour s’enrichir. En 2013, alors qu’elle s’apprêtait à licencier 900 personnes, dont 230 en France, Muriel Pénicaud a réalisé en une journée une plus-value boursière d’un montant de 1,13 millions d’euros. En clair, elle a spéculé sur des licenciements pour faire du fric, soit une prime de 1255 euros par postes supprimés.
...
Son bilan rue de Grenelle n’a rien à envier à ses années dorées chez Danone. De la fin des contrats aidés (400.000 emplois supprimés) à la casse du code du travail, en passant par la réforme de la formation professionnelle et la réforme de l’assurance chômage, elle fut l’architecte en chef d’une politique de précarisation et de casse des droits des travailleuses et des travailleurs.
Au passage, et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, l’ex-Ministre du travail a profité de la réforme de l’ISF pour récupérer la somme 62 000 euros. Au pays des riches, il n’y a pas de petites économies.
...
Premier.es signataires : AKNIN Sarah-Loëlia SUD TAS ; ARIES Paul Politiste, directeur de l’Observatoire International de la Gratuité (OIG) ; AUBRY Manon Députée européenne LFI ; AUTAIN Clémentine Députée LFI ...
Connu / https://twitter.com/CarolineFiat54/status/1458069671412908038
"
amishcienfuegos #teaminsoumis mastodon @franfan a retweeté
Caroline FIAT @CarolineFiat54 · 9 nov.
@murielpenicaud à la direction du Bureau International du Travail, un danger" notre tribune collective à lire dans l'@humanite_fr
Pétition à signer de toute urgence ‼‼ ⤵⤵
https://chng.it/jhdDQNRG2d
5 - 64 - 88
"
Durée de lecture : 6 minutes
Clés : COP26 Climat Monde
À Glasgow, M. Macron a vanté son action et celle de l’Union européenne. Mais en sous-main, la France manœuvre avec la Pologne et la Hongrie pour faire reconnaître le gaz — et le nucléaire — comme des énergies « vertes ».
...
les jeunes militants d’Action non violente COP21 (ANV-COP21) sont déterminés ... Charles de Lacombe, l’un des porte-parole ... déroulent une bannière jaune accusatrice : « Climate Emergency, Macron Guilty » (Urgence climatique, Macron coupable). Derrière eux, d’autres brandissent, tête à l’envers, une dizaine de portraits officiels d’Emmanuel Macron décrochés dans les mairies françaises depuis février 2019 pour dénoncer son inaction environnementale. ... Marie Cohuet prend la parole ... Condamnation de l’État français dans l’Affaire du siècle, torpillage de la loi Climat, soutien au projet pétrolier de Total en Ouganda, extensions d’aéroports dans plusieurs villes, tapis rouge déroulé à Amazon… La militante déroule un réquisitoire sévère ... « La France n’est pas à la hauteur des enjeux ni même des objectifs qu’elle s’est fixée »
...
Pour promouvoir le nucléaire, la France accepterait de faire passer le gaz comme une énergie "verte"*
...M. Macron d’autant plus critiquable que, comme l’a révélé une journaliste de Contexte, Anna Hubert, le président de la République mène un double jeu : pour obtenir que le nucléaire soit inclus dans la « taxonomie verte » européenne des investissements jugés écologiques, la France aurait cosigné un texte avec la Pologne, la Hongrie et la Tchéquie afin de faire accepter le gaz - un combustible fossile - dans cette liste conjointement avec le nucléaire
...
*Clés : Politique Extrême-gauche manifestations
Antivax, anthroposophie, crudivorisme, traditionalismes religieux. Les dérives sectaires sont multiples, et les personnes sous emprise sont nombreuses. Aux alentours de 500 000, selon les statistiques. 500 000 personnes sous emprise et dont l’intégrité physique et morale est menacée.
Comment les sectes, comme on les appelle, ont-elles pu proliférer et perdurer, comment se retrouve-t-il pris au piège de ces sectes ? Quel moyen l’État et les pouvoirs publics mettent-t-ils sur la table pour tenter d’enrayer le phénomène ?
Différentes problématiques auxquelles ont essayé de répondre Timothée de Rauglaudre et Jean-Loup Adénor, auteur de cette ouvrage : Le Nouveau Péril Sectaire, paru aux éditions Robert Laffont. Hasard du calendrier ? Peu de temps après l’annonce de la sortie du livre, la presse nous rappelait qu’une enquête judiciaire avait été lancée le 3 août dernier à l’encontre de Thomas Casasnovas, gourou du crudivorisme.
Serait-ce le signe que l’État et la justice prendrait à nouveau la question des sectes au sérieux ? Il ne faudrait peut-être pas trop y compter, bien au contraire. Depuis plus de 10 ans, les moyens alloués à la lutte contre les dérives sectaires ont été revues à la baisse et les effectifs de la Miviludes réduits à peau de chagrin.
Tr.: ...
mvt d’extrême droite fraternité st pi 10, civitas, ...
#Macron #ConventionPopulaire
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👉 Retrouvez mon intervention sur le bilan du quinquennat #Macron lors de la #ConventionPopulaire à Reims, ce samedi 16 octobre 2021.
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Le 7 octobre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Caroline Roux. Il est d'abord revenu sur son débat avec Éric Zemmour et a rappelé qu'une élection n'était jamais écrite à l'avance. Il a décrit le polémiste d'extrême droite comme une personne fanatisée, ramenant tous les sujets aux musulmans. Le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle a aussi lancé un appel à ceux qui suivent Zemmour, en leur disant que cet homme cherche à diviser le peuple sur les questions religieuses quand la question sociale rassemble.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite critiqué la politique économique de Macron qui a dévasté le pays. Il a rappelé que la situation sociale des Français avait empiré avec 10 millions de pauvres et 8 millions de personnes qui ont besoin de l'aide alimentaire.
Enfin, le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle a de nouveau proposé un débat sur la politique étrangère à Emmanuel Macron, rappelant que sur des sujets comme le Mali, l'Europe de la Défense, ou le siège de la France au Conseil de sécurité de l'ONU, il n'y avait eu aucun débat public. Il a aussi rappelé que vis-à-vis de la Chine et de la Russie, la France devait s'inscrire dans une logique de partenariat plutôt que de confrontation.
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POLITIQUE Parti pris - 743 commentaires
Au cœur de l’été, l’ampleur des manifestations contre la politique sanitaire face à la pandémie du Covid-19 est le prix à payer de son incarnation et de sa confiscation par une présidence autoritaire, mensongère et irresponsable. La question démocratique est plus actuelle que jamais.
Mots-clés covid-19 Emmanuel Macron Passe sanitaire politique sanitaire vaccins
... les premières mesures de protection sanitaire, parmi lesquelles le port obligatoire des masques, furent d’abord décrédibilisées par les gouvernants eux-mêmes, cachant leur imprévoyance par un mensonge d’État ... Jamais reconnue, encore moins sanctionnée, cette faute initiale a, en retour, définitivement ruiné la crédibilité de la parole officielle.
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en France, l’enseignement principal d’un an et demi de lutte contre le Covid-19 : un retour en arrière durable et systématique qui se surajoute aux autres régressions démocratiques que marque la récente cascade de lois sécuritaires (prévention du terrorisme, contre le séparatisme, sécurité globale – lire ici le récent billet de Paul Cassia).
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la voie qu’il aurait fallu suivre pour créer de la solidarité et de la fraternité, autrement dit de l’entraide. D’autant plus qu’elle était prophétique sur le risque de formation d’une « contre-société » sur Internet face à la crise, « révélatrice de la sensibilité d’une partie de la population aux contre-discours, fausses vérités, rumeurs et propos complotistes », réactivant ainsi « l’opposition entre le peuple/élites, gens d’en bas/gens d’en haut, en associant une partie du monde médical et du monde scientifique aux élites parisiennes ».
Pour éviter ce piège, le président du Conseil scientifique recommandait de susciter « l’adhésion de la population », de compter sur « l’expertise sociale » et de parier sur « les réponses locales ». Enfermé dans sa tour d’ivoire (et de courtisanerie), l’autoproclamé épidémiologiste en chef Emmanuel Macron a fait exactement l’inverse, ignorant superbement cette idée de bon sens que « même en situation d’urgence, l’adhésion de la population est une condition importante du succès de la réponse » : « La confiance des citoyens dans les institutions suppose que celles-ci ne fonctionnent pas exclusivement par un contrôle opéré d’en haut (élus, fonctionnaires, experts) mais puissent aussi assurer une plus grande implication de la société. »
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C’est peu dire que, depuis un an et demi, l’incohérence a été au poste de commande. Un an après l’immense mensonge cachant la pénurie de masques, Emmanuel Macron a pris, seul, la décision de ne pas reconfiner en février 2021, à l’encontre de tous les avis scientifiques, épidémiologiques et médicaux (lire l’avis du Conseil scientifique du 29 janvier). La lucidité que lui ont alors prêtée ses thuriféraires eut un terrible coût humain, évalué à plus de 14 000 morts (lire notre article ici), tandis qu’elle n’empêcha pas un troisième confinement, hélas trop tardif.
Mais, dans ce tableau peu enviable où l’irresponsabilité semble régner en maître, on peut aussi ajouter l’insuffisante priorisation des populations à risques pour la vaccination ainsi que le ciblage discriminant des quartiers populaires durant les confinements. Ou, encore, l’incohérence toute récente qu’il y a à ne plus imposer le port des masques dans les lieux soumis au passe sanitaire, ce qui revient à privilégier la surveillance plutôt que la prévention, autrement dit à lâcher la proie (les protections et gestes barrières) pour l’ombre (la coercition administrative et policière).
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L'actu démasquée
Clés : Coronavirus ; Gouvernement ; Macron
Pass sanitaire : non, les manifestants ne sont pas cons ! - 27 juillet 2021 - 20H47 / Par Théophile Kouamouo
Nouvel épisode de la chronique « L’actu démasquée ». Théophile Kouamouo fait aujourd’hui un focus sur le mouvement de contestation de la loi « passe sanitaire ». Pour lui, “nous sommes face à une question de fond, à une question politique.”
Théophile Kouamouo fait aujourd’hui un focus sur le mouvement de contestation de la loi « passe sanitaire ». Pour lui, “nous sommes face à une question de fond, à une question politique.”
“Pourquoi, en dépit de toutes les campagnes de sensibilisation, 16% des Français n’ont pas l’intention de se faire vacciner ? Pourquoi 35% des Français soutiennent le mouvement de contestation de la loi pass sanitaire ? (….)
Ce que nous vivons actuellement est une crise de confiance. Une crise de légitimité. Une crise politique. Ce sont les défaillances des politiques, de l’exécutif Macron notamment, qui alimentent cette défiance généralisée. Emmanuel Macron est un ancien banquier d’affaires, porté au pouvoir grâce aux milieux d’affaires, et qui travaille objectivement pour les milieux d’affaires. Quand le COVID arrive, il a déjà la crise des gilets jaunes et la grande grève contre la “réforme des retraites” à son passif. Lors de chacune de ces crises, il s’est barricadé derrière une police chaque jour un peu plus brutale et un peu plus impunie. (...)
Les gens ne sont pas cons. Ils ont compris que ce qui se joue en filigrane depuis plusieurs années, c’est la construction d’un nouveau rapport de force entre les citoyens et les États à l’ère de la mondialisation, de la crise écologique et de la révolution numérique. Ils ont constaté qu’à plusieurs reprises, des dispositions censées être transitoires et cantonnées à des situations d’exception comme l'État d’urgence sont introduites dans le droit ordinaire. Ils ont donc des raisons de redouter un pass sanitaire qui, au fil du temps, pourrait se transformer en passeport intérieur et en outil de contrôle.”
Rubriques : société ; logement
...
De l’habillage. Depuis qu'elle est arrivée aux affaires, la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon présente la réforme du calcul des APL - qui s’applique depuis début 2021 après de nombreux reports successifs - comme une mesure de « justice ». En effet, celle-ci permet de calculer les allocations en fonction des revenus en temps réel, et non plus des revenus perçus deux années auparavant par les allocataires. Mais en réalité, plutôt que de « justice », c’est davantage d’économies budgétaires dont il s’agit. Et pas qu’un peu : 1,1 milliard d’euros en 2021, selon Les Échos du 22 juillet. Autant de pouvoir d’achat en moins pour les bénéficiaires, à une période où notre économie a un cruel besoin de consommation pour se relancer…
... près de 30 % des allocataires sont perdants (de 73 euros par mois en moyenne), et près de 400.000 personnes sont sorties du dispositif. La réforme est indolore pour un peu plus de la moitié d'entre eux, et positive (de 49 euros en moyenne) pour seulement 18 %.
...
les mesures de compensation sont quasi inexistantes ... ce n'est plus le ministère du Logement, mais Bercy, à la recherche de la moindre économie budgétaire, qui a la main sur la politique de l'habitat en France. Une absurdité. Au point que l’exécutif coupe désormais aveuglément dans ce budget qui rapporte… deux fois plus que ce qu’il coûte : 80 milliards de prélèvements (TVA, taxes foncières, droits de mutation, etc.) pour 40 milliards d’euros dépensés chaque année.
Mais que les allocataires d'APL lésés se rassurent, leurs efforts auront au moins permis de financer en partie la réforme de l’ISF : une étude de l’Insee évaluait son coût à « entre 3,3 et 3,4 milliards d’euros selon les hypothèses retenues » sur la seule année 2018. Réforme sur laquelle le gouvernement ne compte surtout pas revenir. De quoi, certainement, leur donner du baume au cœur...
Connu / https://twitter.com/MarianneleMag/status/1418593027417952258
"Tweet de aaListe_courante_initiale Marianne @MarianneleMag · 5h - 8 - 42 - 33"
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"On a le président de la République qui apparaît un lundi soir et en 10 minutes décide de bouleverser la vie des Français. Sur le plan démocratique, ce qu'il se passe n'est vraiment pas normal."
Retrouvez l'interview de François Ruffin chez Apolline de Malherbe sur RMC et BFM.
A l’occasion du 14 juillet, le groupe punk la Horde m’a demandé de revisiter la Marseillaise. J’ai dit “oui”, parce que “j’ai fantaisie de mettre dans ma vie un petit brin de fantaisie” !
Les paroles : https://francoisruffin.fr/ma-marseillaise
< Expéditeur : La Horde
Objet : Proposition de featuring.
Cher François,
Guitariste-fondateur de "LA HORDE" - groupe engagé de la scène punk des années 80s-, je te propose de chanter avec nous une version revisitée de "LA MARSEILLAISE". >
Voilà le drôle de courriel qu'on a reçu dans notre boîte "député".
J'ai vite dit oui. Pourquoi ?
D'abord, parce que, comme dit Bobby Lapointe, "j'ai fantaisie de mettre dans ma vie un petit brin de fantaisie". On s'ennuie assez à l'Assemblée, faut bien compenser avec des originalités.
Ensuite, faire chanteur, être Brel rien qu'une heure durant, j'en ai rêvé gamin (alors que politicien jamais...). Mais ma prof de musique m'a toujours mis 0 en chant (ensuite, mes parents sont allés la voir, l'ont assurée que je ne chantais pas aussi mal pour me moquer d'elle, et elle m'a mis 1 pour ma "bonne volonté"). Ma carrière lyrique partait de traviole.
Aussi, la Marseillaise même en reggae ça ne m'a jamais fait dégueuler. En revanche, y a des phrases qu'on prononce, que mes enfants apprennent, "l'étendard sanglant est levé", et qu'on ne pige plus bien. Ca m'amusait de lui donner un coup de frais.
En plus, le 14 juillet approche, et j'ai noté un truc, comme élu : ce jour férié est vidé de tout son contenu révolutionnaire. La Bastille et 1789 ne sont pas évoqués lors des cérémonies officielles. Sans doute parce que ce spectre fait encore trembler les bourgeois... Alors, y remettre un parfum de révolution en chanson.
Aussi, La Horde, avant moi, avait fait des "featurings" avec Gainsbourg et le professeur Choron. Ca ne me mettait pas dans une mauvaise filiation.
En fin du fin, ça a beau être des grands costauds à blouson de cuir, qu'ils sont gentils, les gars de La Horde ! Des crèmes. Et c'est une petite aventure musicale qui m'a apporté le sourire. J'espère que ça le fera à d'autres.
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Au cours de son allocution télévisée du 12 juillet 2021, Emmanuel Macron a affirmé vouloir « réconcilier la croissance et l'écologie de production ». Innovation sémantique dénuée de sens, ce terme vise à disqualifier les pensées écologistes qui veulent au contraire poser des limites, sociales et écologiques, à la production. Macron, qui veut sauver la croissance quoi qu'il en coûte, n'en veut pas.
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Il n'existe pas une seule école de pensée de l'écologie qui voudrait abandonner toute forme de production et qui ne viserait pas la production d'un certain nombre de biens et services pour satisfaire des besoins humains vitaux. Cela n'aurait aucun sens : même la cueillette de plantes sauvages nécessite travail et outils et s'apparente à une forme de production. Le concept « d'écologie de production » comme moyen de se démarquer d'autres écoles de pensée de l'écologie est donc d'abord dépourvu de sens.
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Le passage en vidéo https://www.youtube.com/watch?v=0Eb9TxLUsPE
Retranscription écrite (intégralité du discours ici https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2021/07/12/adresse-aux-francais-12-juillet-2021):
« Ce défi est de changer d'échelle (…) de redevenir une grande Nation de recherche, d'innovation, d'agriculture et d'industrie. Réindustrialiser. Réconcilier la croissance et l'écologie de production. Au niveau national, la baisse des impôts de production ainsi que celle de l'impôt sur les sociétés que nous avons décidées vont permettre d'accélérer ce mouvement. Au niveau européen, la présidence française de l'Union européenne, qui commencera le 1er janvier 2022, permettra de bâtir un agenda commun d'indépendance industrielle et technologique. »
Forêts / Poitiers
Ce samedi 3 juillet 2021 : “Viande Industrielle / Goût déforestation".
#EDF #Privatisation #Hercule - 101 270 vues - 5,4 k - 71 - 164 k abonnés
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L’invité de ce second numéro de « Zoom arrière », Laurent Lavallée, est directeur associé d’une société d’audit. Il est missionné par des syndicats ou des comités d’entreprise pour faire entendre la voix des salariés dans les conflits et les restructurations en cours. Il connaît le dossier EDF sur le bout des doigts. Avec lui, nous allons essayer de comprendre comment et pourquoi l’État et ses hauts fonctionnaires sont si déterminés à vendre EDF aux plus offrants.
Le projet Hercule de restructuration de la société publique étant officieusement abandonné, il semblerait qu’Emmanuel Macron et Bruno Lemaire poussent fortement en coulisse pour le refaire passer. Leur obsession : vendre Enedis, la filiale d’EDF chargée de la gestion du réseau de distribution. La seule qui soit hyper rentable. Après avoir bradé la chaleur des pauvres, les politiques vont-ils éteindre la lumière ? Thats the question.