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Cette conférence s'est déroulée lors des AMFiS 2019 avec les membres du pôle militer sans tracts.
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Transcription : ... travailler le conflit ... processus d'émancipation ...
Alors que l’écologie a été propulsée au cœur du paysage politique et médiatique cette année, et que les mouvements écologistes s’étoffent, des débats stratégiques se posent. Comment discuter avec le gouvernement ? Comment parler aux classes populaires ? Reporterre lance la discussion. Enquête.
...
Le terrain, justement, c’est là que commencent à se nouer des liens, notamment sur la question des violences policières et de la répression des mouvements sociaux. Le Comité Adama, qui se bat pour obtenir justice depuis qu’Adama Traoré a été tué par des gendarmes à Beaumont-sur-Oise il y a trois ans, a réuni le 20 juillet dernier militants des quartiers, Gilets jaunes et mouvements écologistes tels que ANV COP-21, Désobéissance écolo Paris, Deep Green Resistance, Extinction Rebellion ainsi que des personnes luttant contre le projet EuropaCity.
Les rendez-vous du mois d’août permettront sans doute de poursuivre les rapprochements et le débat, notamment au camp climat d’Alternatiba, au festival les Bure’lesques des opposants à la poubelle nucléaire, ou encore au contre-sommet du G7 fin août, à Biarritz. Ces quelques pistes de réflexion esquissées, chers amis écologistes, nous vous laissons à vos devoirs de vacances.
Cyril Dion a exprimé son agacement après la publication d’un de nos articles concernant son action. Au-delà de ce différend, l’épisode révèle le besoin urgent de réfléchir collectivement sur les stratégies que doit suivre le mouvement écologiste. Pour infléchir réellement le cours inquiétant de la dégradation de la biosphère, quelle position est la plus utile : une écologie « radicale » ou une écologie « de compromis » ? Et y en a-t-il d’autre ?
Cyril Dion manifeste quelque courroux après l’article de Reporterre https://reporterre.net/Comment-Cyril-Dion-et-Emmanuel-Macron-ont-elabore-l-assemblee-citoyenne-pour-le-climat racontant comment il a élaboré avec Emmanuel Macron et leurs équipes respectives la Convention citoyenne pour le climat annoncé par le Président de la République le 25 avril. ... Le courroux de l’auteur du Petit manuel de résistance contemporaine provient, non pas de l’article lui-même, dont il ne conteste pas l’exactitude, mais de son titre et de la photo ... « Non écrit-il, je n’ai pas “élaboré le projet de convention citoyenne avec Emmanuel Macron” comme Reporterre, le quotidien de l’écologie (ou plutôt Hervé Kempf si j’ai bien compris) l’a titré en choisissant de mettre nos deux photos et en retournant la mienne pour renforcer l’idée de connivence. »
Et bien, si. Le titre est réducteur, comme tout titre, mais il résume le processus décrit dans l’article : il y a eu élaboration commune. On ne rencontre pas le président de la République — surtout dans une période très agitée par le mouvement des Gilets jaunes, en février dernier — pour papoter et prendre le thé. La rencontre entre MM. Dion et Macron a été importante et a posé les grandes lignes de ce qui a ensuite été mis en musique par leurs équipes respectives, avant d’être validé par retour au sommet. ... que des écologistes estimables acceptent de travailler, en pleine crise sociale, avec un président qui couvre une politique répressive d’une violence jamais vue depuis trente ans, qui lance une section de lutte antiterroriste contre les activistes du climat qui décrochent son portrait, qui poursuit une politique des plus néfastes en matière d’écologie, doit être discuté. Comme doit être discuté la possibilité que ces écologistes estimables soient instrumentalisés, malgré le gain important qu’ils estiment avoir obtenu.
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Alors que l'été approche, les Gilets Jaunes montrent encore une belle ténacité le samedi. Mais la participation baisse, les éditocrates se régalent, les européennes ont signé l'arrivée en tête du RN, l'adversaire préféré de Macron. Sommes-nous parvenus au stade de l'enlisement terminal ? Avons-nous espéré 6 mois durant, pour que tout redevienne comme avant ?
Pour en discuter autour d'Aude Lancelin pour la toute première émission de "QG, le Média Libre" : François Boulo, avocat, figure très populaire chez les Gilets Jaunes, et Stathis Kouvélakis, professeur au King's College de Londres et grand observateur de la politique française.
Pour soutenir QG, son développement et sa réussite, rendez-vous dès maintenant sur la page "QG le Média Libre" sur le site KissKissBankBank : https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/qg-le-media-libre
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Transcription:
... se fédérer sur les idées de manière apartisane ni objectifs électoraux ... créons une alternative positive à Macron ... situation d'urgence politique ... /assemblée des assemblées ... à rouen 3 ronds-points m'ont désigné porte parole, par la suite, un autre rond-point est né à rouen et a participé à St-Nazaire ... bienveillance, main tendue des artistes ...
Ce site a été créé à l’initiative du collectif « Ensemble Insoumis » qui regroupe les militant-es issu-es du mouvement « Ensemble » et qui ont rejoint la France Insoumise. ...
Avec France Insoumise, une force populaire et citoyenne s’est levée.
Au regard de défis sociaux, écologiques et démocratiques qui s’imposent à toutes et tous, nous voulons être partie prenante d’un mouvement qui redonne des perspectives et de l’espoir. Nous voulons être au cœur de cette vague et de ce potentiel de résistance et d’alternative au néolibéralisme.
...
Texte adopté le 4 février 2018 par le regroupement de l’association Ensemble et Insoumis et du courant Ensemble dans la FI.
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Aux côtés d'ATTAC, de Mediapart, de Politis, de la fondation Copernic, et l'Université des Grands Voisins, débat "Les gilets jaunes : ouverture des possibles" avec la participation de plusieurs chercheurs, militants et gilets jaunes.
L'événement consistait à ouvrir un grand débat public et non institutionnel sur les questions soulevées par le mouvement : l’épuisement de la démocratie dite représentative, la globalisation et l’accroissement de l’inégalité sociale, la mondialisation et la déstructuration du territoire.
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Transcriptilon :
...
assemblée des assemblée, démocratie directe ... enquête des sociologues pouvoir d'achat ... 8% des GJ prônent l'écologie 2% migrants ... capitalisme d'expulsion écologie sociale résistance convivialisme municipalisme libertaire désobéissance civile / légitimité des formes de résistance, rapport entre production et circulation des marchandises (on bloque par les flux) ... médiation a échoué, retour à l'essence de la démocratie n'anticipons pas, le pire ou le meilleur, écoutons, pensons ... la zad de nddl ... la clé est économique : toucher au coeur du pouvoir économique ... alternatives, réfléchir, comprendre comment ... monnaies locales complémentaires, en partant du bas ...
Organisation du débat :
Bertrand Dumenieu, Maurizi Gribaudi, Julien Perret, Michèle Riot-Sarcey, Alessandro Sarti.
Sismique parce que ça bouge de partout, parce que nous vivons une accélération du temps et qu’il est très probable que demain ne ressemblera absolument pas à aujourd’hui.
On parle de changement d’ère, de disruption, voire de révolution, selon les sujets, et je pense que ce n’est pas exagéré.
Sismique aussi parce que l’on capte dans le présent des ondes, des signes avant-coureurs du futur et que l’on peut donc s’amuser à tirer le fil pour voir où ça peut nous amener.
On entend parler de réchauffement climatique, de fin des ressources, de surpopulation, d’extinctions de masse; mais aussi d’innovation technologique, de transition énergétique, d’intelligence artificielle, de nano-technologies, et de promesses technologiques à peine croyables…
A quoi ressemblera demain ? Comment s’y prépare-t-on aujourd’hui ? Difficile d’y voir clair…
Les sujets sont complexes, le bruit permanent et notre attention limitée.
Je veux prendre le temps de donner la parole à ceux qui pensent le futur, à ceux qui comprennent les forces à l’œuvre et leurs enjeux, à ceux qui sont déjà dans l’action pour préparer demain, bref à tous ceux qui peuvent nous aider à trouver des débuts de réponses à ces questions fondamentales.
Sismique est un podcast d’interviews d’experts, de penseurs et d’acteurs d’un monde en mouvement pour comprendre ce que demain nous prépare… et s’y préparer.
Je suis Julien Devaureix, j’ai 37 ans, j’habite à Paris, j’ai une fille de 1 an et je me pose des questions sur son avenir et sur le mien.
julien@sismique.fr
Site édité par Le Mouvement, 22 bis rue des Taillandiers 75011 Paris, contact@lemouvement.ong
Nom administratif de l’association : OPEN France
Directeur de la publication
Elliot Lepers
Hébergement
par Gandi SA
contact@lemouvement.ong.
.#LaMidinale
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Alors que l’INSEE vient d’annoncer une croissance en berne pour 2018, la croissance peut-elle rester un indicateur d’avenir ? L’économiste Liêm Hoang-Ngoc (ex-France insoumise), est l’invité de #LaMidinale.
http://www.regards.fr
Sur la croissance en berne
« Il y a un trou d’air dans la zone euro et dans l’économie française. »
« L’alignement des astres est terminé : c’était un climat de bas taux d’intérêts, un euro faible par rapport au dollar, une reprise américaine qui tirait la croissance mondiale, les prix du pétrole relativement bas, tout ça a boosté la croissance mondiale depuis deux ans. »
« On s’attend à ce qu’en 2019 la situation soit extrêmement dégradée avec une forte reprise du chômage. »
Sur l’indicateur de croissance
« Le débat est mal posé parce que les politiques d’austérité tuent la croissance. »
« Les trois décennies libérales qui se sont écoulées sont des décennies où on a eu du profit, on a eu des dividendes versées aux entreprises mais comme elles n’ont pas investi il n’y a pas eu de croissance. »
« Le vrai sujet c’est pas croissance ou décroissance, le vrai sujet c’est d’engager les dépenses utiles à la transition écologique, au bien être social et c’est de faire décroitre les dépenses inutiles. »
Sur les gilets jaunes
« C’est le retour de la question sociale qui avait été minimisée par certains à gauche. »
« Le salariat traditionnel, révolutionnaire, a subi des défaites importants au cours de ces trente dernières années. Et malheureusement, c’est pas le salariat traditionnel organisé qui est dans la rue et c’est sans doute ça qui manque aujourd’hui au mouvement des gilets jaunes. »
« Les revendications des gilets jaunes sont parfois ambigus. »
« Sur les manifestations des retraites et de la loi travail il y avait autrement plus de monde que les gilets jaunes tous les samedis dans Paris. »
« Je trouve les syndicats étrangement absents d’un conflit où est posé la question du salaire minimum et de la répartition des richesses. »
Sur la France insoumise
« Le vrai sujet c’est que la France insoumise n’a pas de ligne, elle n’a même pas une ligne populiste. Elle adopte des postures en fonction des clientèles électorales qu’elle cherche à caresser en vue de 2022. »
« On ne sait pas quelle est la ligne. »
« Sur l’Europe, le sommet du plan B était un axe central au moment de la constitution de la FI, aujourd’hui il n’y a plus de plan B - ne serait-ce comme menace pour obtenir un plan A convenable. Et ça parce que le FN ne parle plus de sortie de l’euro donc la FI ne parle plus de sortie de l’euro. »
« La FI n’est pas structurée de façon horizontale contrairement à ce qui est vendu aux militants. Tout est décidé par trois personnes, au sommet : Jean-Luc Mélenchon, la directrice de communication et Manuel Bompard. »
Sur la gauche et les européennes
« Tout le monde va s’entretuer au moment des élections européennes et ce qu’on peut espérer c’est que les gens de bonne intelligence se mettent autour d’une table après pour déplacer les clivages traditionnels et à faire autre chose qu’un cartel. »
« Il faut faire ce que la FI aurait du faire, aurait pu faire - parce qu’elle avait commencé à le faire - en dépassant la logique du cartel qu’a été le front de gauche, et ça avait donné son succès à l’élection présidentielle. Elle ne le fait plus. Ça se fera sans doute en dehors du cadre de la FI qui va finir par se déliter. »
« Il y aura sans doute un Épinay des opposants à Emmanuel Macron. Il faudra que ça se fasse en dépassant les partis tels qu’ils existent aujourd’hui. »
Sur Place Publique
« Glucksmann défend clairement ce qu’il appelle un pacte girondin avec un revenu universel au milieu ce qui n’est pas forcément la tasse de thé de la FI ou ceux qui appartiennent au mouvement syndical pensant que le modèle social doit resté centré sur le travail. »
« Raphaël Glucksmann n’est qu’une infime partie de ce que pourrait être le gros regroupement que tout le monde appel de ses voeux. »
« Le Parti socialiste n’existe plus. Il va sans doute être un condamné par les électeurs eux-mêmes. »
« Quand je dis dépasser les frontières traditionnelles ça veut dire dépasser l’existence même des partis traditionnels. »
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Actualités et politique
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Connu /
https://twitter.com/Regards_fr/status/1090578804525944837
25 388 ont signé. Allez jusqu'à 35 000 !
Monsieur le Président de la République et Madame la Ministre de la Santé, nous vous demandons de réévaluer nos salaires à la hausse. Vos remerciements ne suffisent plus. Ils ne nous aident pas à nous lever chaque matin pour courir toute la journée dans nos services, sans même pouvoir prendre le temps de manger ou encore simplement d'aller aux toilettes. Au quotidien nous supportons la pression qui nous est imposée : toujours plus de travail demandé pour un salaire identique et avec des effectifs soignants qui ne bougent pas.
Contact :
mouvementblousesblanches@gmail.com
facebook: Mouvement des Blouses Blanches
Who We Are
Sunrise is a movement to stop climate change and create millions of good jobs in the process.
We're building an army of young people to make climate change an urgent priority across America, end the corrupting influence of fossil fuel executives on our politics, and elect leaders who stand up for the health and wellbeing of all people.
We are ordinary young people who are scared about what the climate crisis means for the people and places we love. We are gathering in classrooms, living rooms, and worship halls across the country. Everyone has a role to play. Public opinion is already with us - if we unite by the millions we can turn this into political power and reclaim our democracy.
We are not looking to the right or left. We look forward. Together, we will change this country and this world, sure as the sun rises each morning.
Principles
- We are a movement to stop climate change and create millions of good-paying jobs in the process.
- We grow our power through talking to our communities.
- We are Americans from all walks of life.
- We are nonviolent in word and deed.
- We tell our stories and we honor each other's stories.
- We ask for help and we give what we can.
- We take initiative.
- We embrace experimentation and we learn together.
- We take care of ourselves, each other, and our shared home.
- We stand with other movements for change.
- We shine bright.
=> mel / trad en fr : rép négative
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Le 16 décembre 2018, Jean-Luc Mélenchon était l'invité du «Grand Jury». Une émission au cours de laquelle il a pu revenir sur de nombreux éléments d'actualité. D'abord le mouvement des gilets jaunes, qui entamait la veille son cinquième week-end de mobilisation. Le président du groupe « La France insoumise » a l'Assemblée nationale a expliqué que ce mouvement portait des revendications qui correspondent à 70% au programme « L'Avenir en commun » qu'il a porté pendant l'élection présidentielle. Il a aussi dénoncé les mensonges de Macron et des journalistes sur l'augmentation du SMIC. Jean-Luc Mélenchon a également donné son analyse du pacte de Marrakech et a expliqué que ce texte était non contraignant et respectait la souveraineté des États. Enfin, il a appelé à faire la transition écologique par l'investissement public et par une planification écologique définie par un État redevenu stratège.
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ndlr :
- fier du président des députés insoumis
- info : le personnage présenté comme un «commerçant» qui a interrogé @JLMelenchon en fin d'émission était membre de LREM ! https://twitter.com/ALeaument/status/1074273923070595072 = flagrant compromission organisée / #LeGrandJury #RTL #LCI :-( => dénoncer ACT
Le mouvement des Gilets jaunes est remarquable, à bien des titres, spécialement parce que les aspirations à plus de justice sociale y apparaissent fortement associées à l’attente d’une transformation profonde de la démocratie, dans toutes ses dimensions. Le système institutionnel bien sûr, mais aussi la représentation de toutes les catégories sociales, ou encore les formes multiples de la participation démocratique et la prise en charge d’intérêts structurellement marginalisés sont questionnés.
Nous, chercheuses et chercheurs en sciences humaines et sociales assemblé·e·s au sein du Groupement d’intérêt scientifique « Démocratie et participation », sommes interpellé·e·s par ce que nous interprétons comme un appel à une république plus « participative » et par des pratiques qui s’attachent d’ores et déjà à la mettre en œuvre au quotidien, entre citoyennes et citoyens. Sans être formulé dans ces termes – la démocratie participative n’étant pas explicitement revendiquée – cet appel prend cependant forme au croisement de propositions plus ou moins creusées qui s’y rattachent fortement : assemblée citoyenne, référendum d’initiative populaire, débats décentralisés. Ces revendications démocratiques, leur émergence comme leur structuration via l’usage des réseaux sociaux ou l’organisation d’assemblées populaires, témoignant d’une profonde défiance à l’égard de la représentation et d’une aspiration à l’horizontalité, ne sont pas en elles-mêmes nouvelles. Ce qui est plus original, c’est qu’elles ne sont pas portées par le petit cercle de leurs promoteurs habituels. Autrement dit, alors que nous observons et contribuons depuis des années à des expériences participatives souvent pensées et pratiquées du haut vers le bas, une forme de demande sociale s’exprime sous nos yeux.
Il serait tentant d’annoncer aux Gilets jaunes que les dispositifs participatifs ne manquent pas et que nous sommes prêt·e·s à leur en livrer le mode d’emploi. Ce serait pourtant contraire à notre posture de chercheuses et chercheurs en participation, et présomptueux, de considérer que les réponses institutionnelles et procédurales aux attentes démocratiques des Gilets jaunes existent, que nous n’avons pas besoin de leurs propositions et qu’il suffirait d’élargir ou de généraliser ce qui se fait déjà. De surcroît, l’aspiration à une vie démocratique ne saurait être enfermée dans quelques solutions procédurales vite digérées. D’autant moins que de multiples expériences participatives, aussi étudiées et renseignées soient-elles, montrent d’importantes limites tant dans leur capacité à élargir le spectre de « ceux qui participent » que dans leur influence réelle sur les décisions. Par contre, l’observation et l’étude de ces dispositifs, que les chercheuses et chercheurs réuni·e·s au sein du Gis mènent depuis plusieurs années, peuvent fournir de précieux éléments sur les opportunités mais aussi sur les risques de ce qui va se construire dans les semaines et les mois qui viennent.
Prise au sérieux, la participation conduit d’abord à ouvrir de vraies possibilités de débats pluralistes, d’interpellation et de proposition pour les citoyennes et citoyens, et à garantir leur indépendance en dehors des échéances électorales. Cela peut concerner l’ensemble des politiques publiques (notamment économiques, fiscales et monétaires), et ce à tous les niveaux. Elle conduit ensuite à reprendre à nouveaux frais la question de l’articulation de cette démocratie participative avec la démocratie représentative, dont les limites sont bien établies à tous les échelons territoriaux, de la commune à l’Europe. De plus, la participation ne saurait conduire à délégitimer les autres formes d’expression ou d’expérimentation démocratiques, y compris celles qui s’expriment sur un mode radical. Nos recherches montrent à cet égard que la vitalité des formes plus conflictuelles d’interpellation est bien souvent une condition d’épanouissement des dispositifs participatifs comme d’aboutissement de décisions mieux ajustées à l’état réel de notre société. Enfin, pour être crédible, la concertation à venir doit s’entourer de toutes les garanties désormais bien identifiées (marges de manœuvre politique, moyens financiers et humains cohérents, animation neutre et indépendante, calendrier réaliste…). La réunion de ces conditions suppose à minima l’assurance de la transparence des échanges et un contrôle démocratique sur le traitement, les synthèses et les comptes rendus de l’immense matériau qui sera rassemblé, ainsi qu’un retour sur l’usage qui en sera fait dans les décisions publiques, justifiant ce qui est gardé ou non des propositions faites dans le débat.
Au-delà de cette expérimentation à laquelle nous sommes prêt·e·s à contribuer, nous réaffirmons l’urgence sociale, politique et environnementale d’une vie démocratique, parce que celle-ci conditionne la capacité de nos sociétés à aborder de front les déchirures qui la traversent et à relever les défis à venir.
La direction collégiale et le Conseil scientifique
du Gis Démocratie et Participation
ndlr :
- connu / Loïc Blondiaux @LoicBlondiaux https://twitter.com/LoicBlondiaux/status/1073896519076667392
- de nombreux attributs de la médiation sont présents.
- ne serait-ce pas une manière de tirer la "couverture" "gilets jaunes" à eux ? => questionner ACT
Krys Tine a partagé une publication.
Moteur de conversation · 8 h
Clémence Feillant
à
Gilets jaunes de Dordogne
14 h
Voici un résumé en qqls lignes de la réunion de Gilets Jaunes Cohésion Dordogne qui a eu lieu mardi 8 décembre 2018 de 18H30 à 22h30 dans la salle communale de Trélissac prêtée par la mairie.
Cette réunion a réuni plus de monde que prévu depuis le dernier discours du Président de la République.
1/ A l’unanimité, le mouvement Gilets Jaunes continue. Les mesures du gouvernement n’étant qu’un pansement sur une jambe de bois. Les Citoyens prennent conscience de manière forte que le challenge est au-delà de simples « mesurettes ». La confiance semble définitivement perdue. Le Référendum d’Initiative Citoyenne a fait un grand pas et le désir d’une démocratie participative est non seulement dans la pensée de chacun mais dans la voix de tous.
2/ Plusieurs groupes GJ sont créées maintenant : Les GJ Actions qui organisent et gèrent les actions sur le terrain. Les groupes Cohésions qui mettent en place des réunions et conférences sur le RIC, le système financier, la démocratie participative, l’écologie etc. et s’engage à faire intervenir des personnes compétentes en la matière. Ces groupes (actions et cohésion) sont bien entendu en étroite collaboration et se tiennent informés de leurs avancées.
3/ Les GJ envisagent de rallier les autres départements afin de maintenir la pression
4/ Un réseau de communication a été mis en place et chacun s’engage à partager les informations de façon à ce que tous puissent être correctement informés.
Merci d’avoir pris le temps de nous lire. Nous vous tiendrons informés régulièrement de nos actions.
Les Gilets Jaunes de Dordogne investis pour tous
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Commentaires
Julien Delalande
Julien Delalande Merci pour ce compte-rendu qui fait chaud au coeur :-)
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Présentation Découvrir Comprendre Lutter Discuter Raconter Sentir Relier
Tenir tête, fédérer, amorcer
Ballast est une revue, créée en novembre 2014, d’une quarantaine de militants/bénévoles (de France et de Belgique), indépendante de tout groupe de presse et parti politique. Sans publicité, elle est disponible en librairie ; le site est quant à lui alimenté chaque semaine en articles et entretiens inédits et autonomes.
Casser les vases clos, ouvrir les petites cases. Faire se croiser les mouvements d’émancipation : les espaces critiques ont l’art des querelles intestines — guéguerres de clans, vanités de chapelles, puretés de papier. Mêler la « pensée » et le ras de terre, l’analyse et le plan serré sur l’ordinaire. Tramer théorie et reportage, économie et musique, philosophie et poésie. Faire front, contre les puissants, les bien pourvus, les dominants. Chercher les mots et les pratiques à même d’articuler, tant bien que mal, les identités contestatrices fragmentées.
Nous sommes, partageux de tout poil, les premiers à n’être pas toujours d’accord avec nous-mêmes ; nous n’en aimons pas moins nous asseoir à la même table, avec nos étiquettes, nos stratégies ou nos partis désaccordés, pour tenter de la renverser ensuite — et ensemble.
Ballast entend être une boîte à outils, sans jargon inutile ni folklore d’initiés, et s’adresser à tous ceux, têtes dures ou seulement curieuses, activistes aguerris ou simples passants, qui ne peuvent se conformer au cours des choses.
Nos auteur.e.s
Lire Ballast Debout (français, anglais, espagnol, italien — avril 2016)
tram(é)(e)(s)
#Environnement #Utopie
Enseignant en permaculture, Rob Hopkins est connu pour avoir lancé le Transition network, ou mouvement de Transition, en 2006, dans sa ville britannique de Totnes. Partant notamment du constat de l’épuisement inéluctable des énergies fossiles et de leurs dégâts sur l’environnement, il prône la transition vers un mode de vie plus résilient, qui apprenne à se passer du pétrole, relocalise les activités, développe l’auto-organisation et promeuve la justice sociale. Le mouvement a depuis pris de l’ampleur, et des villes entrent dans le réseau de la transition dans une cinquantaine de pays. De passage à Paris, Rob Hopkins donnait une conférence à la REcyclerie le 21 novembre. Nous en avons profité pour lui demander si la Transition pouvait sauver le monde de sa destruction annoncée.
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Keynote presentation for the first Transition US National Gathering in St. Paul, Minnesota on July 29, 2017.
Founder of the international Transition movement, Rob Hopkins, reflects on the 10 years since Transition started as an optimistic project in a small Devon town, sparked by an opportune meeting in a thatched pub, which has been licensed to serve alcohol since 1321.
What has happened since? What has worked? What were the moments that were most surprising, intriguing, impactful or unsettling? What have we learned from this grand experiment? Illustrated with stories from around the world, this talk is a celebration of what we have achieved and a herald of what may come next.
Catégorie
Organisations à but non lucratif
4 commentaires
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Place publique est un nouveau mouvement politique, qui tiendra son premier meeting le 15 novembre à Montreuil (Seine-Saint-Denis). À la veille de ce premier rendez-vous public, nous recevons plusieurs de ses initiateurs dont Raphaël Glucksmann (essayiste), Claire Nouvian (militante écologiste) ainsi que Thomas Porcher (économiste).
269 commentaires
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thomas mang
il y a 4 jours (modifié)
Quand les petits bourgeois sentent qu'ils vont aussi se faire tondre par Macron mais qu'il ne veulent pas lutter avec les pauvres et les précarisés.
Pour se défendre ils créent leur mouvement en mode "on veux rassembler tout le monde mais sans aller vers les autres", "quand seuls les pauvres et les bronzés étaient dans la merde ça pouvait aller mais là on est aussi dans la merde donc faut pas déconner (mais sans les pauvres et les bronzés...)", "ensemble c'est sans les autres"...
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Dan Krasela
il y a 5 jours
Si vous avez aimé vous faire envaseliner par le PS vous adorerez Place Publique. Un magnifique ramassis de bobo qui se pensent "de gauche". Et quel meilleur endroit que Mediapart pour tenir le crachoir ! Les grands esprits se rencontrent LOL Bon allez moi je vous laisse vous tirer mutuellement sur la nouille pendant que les gens "d'en bas" sont au bord du gouffre. Continuez à ne rien faire, vous faites ça très bien.
54
TheNeon
il y a 4 jours
La gauche bobo idéale pour mediapart
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val denfer
il y a 4 jours
La méthode de travail pour la construction du programme telle que décrite par C Nouvion vers la mn 46 c'est du copié collé FI. Certains pamis vous ont-ils seulement pris la peine d'aller explorer le site et les livrets programmatiques ? Je veux bien être "bienveillante" mais là ça m'agace. Putain on perd le temps qu'on n'a pas... c'est dingue.
Source :
https://www.mediapart.fr/journal/france/141118/quoi-va-servir-le-mouvement-place-publique/
Mots-clés : Claire Nouvian gauche française Place publique Raphaël Glucksmann Thomas Porcher
vidéo aussi à
https://www.youtube.com/watch?v=fWLpUoJBA8w&feature=youtu.be
Les questions sur la nature du mouvement La France insoumise et sur son fonctionnement reviennent de manière récurrente sur la scène médiatique. C’est au point où, pour un observateur peu informé, LFI n’a aucune vie démocratique, se résume à la personnalité, voire aux foucades, de son « Lider Máximo » perçu par certains - pas forcément bien intentionnés - comme un Gourou...
12 commentaires 15 recommandés
Les questions sur la nature du mouvement La France insoumise et sur son fonctionnement reviennent de manière récurrente sur la scène médiatique. Certains Insoumis participent eux-mêmes à ce débat public en s’exprimant à travers tribunes, lettres ouvertes et commentaires divers publiés au bas d’articles de presse, ou dans des posts de blogs multiples et variés (par ex : https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-boudine-0 ou https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau et même https://blogs.mediapart.fr/alberteins ;-)).
...
qui a entendu parler de la préparation de la Convention de LFI qui se déroule en ce moment avant que, les 8 et 9 décembre, se tienne à Bordeaux la réunion de clôture de cet moment essentiel de la vie du mouvement ?
...
il faut l’affirmer ici, La France insoumise est une utopie en devenir.
...
Elle est complexe, diverse, inquiète d’elle-même. Elle est tout sauf sa caricature médiatique souvent réduite à des « fake news ». On peut observer tout cela dans l’ensemble des moments de la préparation de ladite Convention dont le site de LFI rend compte au jour le jour. On y découvre que rien n’y est tabou, que la personnalité de JLM, les modalités de la constitution de la liste pour les Européennes, la place et la signification du rapprochement avec la gauche socialiste qui vient de quitter le PS, les relations avec le PCF, le mode de dénonciation des médias dominants, le fonctionnement – opaque ou pas – de la direction du mouvement et du système de cooptation sur lequel elle repose, le conflit – ou pas – entre « horizontalité » et « verticalité » au sein de LFI, le choix des thèmes ou des slogans de campagnes (y compris l’approche de l’immigration, la place faite aux questions de « l’écosocialisme » ou bien l’idée du « référendum anti-Macron » pour les Européennes), le rôle du groupe parlementaire et les formes de son expression, tout y est en débat et le débat est public ! Et il est d’une grande richesse.
Sur le site de LFI on peut lire les centaines de contributions d’Insoumis sur le thème « Quelles améliorations pour rendre notre mouvement plus efficace et répondre à nos objectifs ? ». On peut aussi lire la synthèse qui en est issue, à ce stade, et comment cette synthèse a été construite.
...
En attendant le résultat de la législative partielle d’Évry et de connaître le score des Européennes, la tenue de la Convention de décembre et la façon dont les Insoumis s’en saisissent pour manifester leur appui au mouvement me semble un bon indicateur de la santé, de la vitalité, de celui-ci.
Et, en tous cas, quiconque s’intéresse à La France insoumise, de l’extérieur ou comme partie-prenante, a intérêt à consulter régulièrement le site de LFI et même à y contribuer, spécialement dans cette phase de réflexion démocratique que constitue la Convention de LFI :
https://lafranceinsoumise.fr/
L'auteur
Michel Pinault
Historien, membre du Groupe d'histoire sociale (GHS), recherches sur l'histoire des sciences et des milieux scientifiques.
Montrouge 92120/ Les Vigneaux 05120 - France