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Le thème de la sécurité s'invite à nouveau dans le débat public avec, dans la perspective de la présidentielle, la surenchère gouvernementale. Ugo Bernalicis, député de La France Insoumise, est l'invité de #LaMidinale.
Sur la maxime « La sécurité, c'est la première des libertés »
« C'est une bêtise, puisque la sécurité n'est pas une liberté. Elle permet, éventuellement, l'exercice des libertés. La sécurité est un droit, et encore, mais pas une liberté. C'est un non-sens, un slogan pour faire comprendre que les libertés peuvent être cloisonnées dans des besoins de sécurité. »
« Pire encore, ce slogan, déjà prononcé par Castaner ou Valls, a été popularisé par Jean-Marie Le Pen pour les élections régionales de 1992. »
« "Sécurité, première des libertés", dès que vous entendez cela, sachez que c'est de droite réactionnaire, de droite dure, et que ça prépare souvent le pire. »
Sur la suppression du rappel à la loi
« La suppression du rappel à la loi, Emmanuel Macron l'a dit comme si c'était fait. C'est dans le texte "Confiance dans l'institution judiciaire" qui est encore en discussion entre l'Assemblée nationale et le Sénat. Et eux-mêmes quand ils ont supprimé le rappel à la loi avaient dit qu'ils réfléchiraient à mettre autre chose à la place. Ce que, visiblement, ils ne feront pas puisque le Président a annoncé qu'il n'y aurait rien à la place. Ce sera soit un classement sans suite, soit des poursuites. »
« Pourquoi a-t-on multiplié les rappels à la loi ? Pour améliorer le taux de réponse pénale, c'est-à-dire les statistiques du parquet, du ministère de la Justice, etc. Donc ils vont eux-mêmes planter leurs statistiques. »
« Ils ne veulent plus, dans l'échelle des peines, des peines intermédiaires. »
« On a une logique diabolique avec des injonctions contradictoires : Macron dit qu'on enferme trop de gens en prison et le lendemain dit "ça suffit les rappels à loi". Faut savoir ! »
« C'est une demande pressante des syndicats de police. L'injonction est de dire que même si les policiers n'ont pas beaucoup de preuves contre une personne, il faut entrer en voie de condamnation. »
Sur l'annonce d'Emmanuel Macron de mettre 50% de policiers en plus sur le terrain
« On se marre. Quel ministre de l'Intérieur ne l'a pas dit ? C'est du Sarkozy dans le texte. On ne sait pas d'où sort le chiffre de 50%, ils ont dû faire au pifomètre. »
« On sait que, aujourd'hui, un policier, quand il est dehors, passe 56% de son temps à faire des infractions sur les stupéfiants, principalement de la consommation de cannabis. Si on veut remettre plus de bleus sur le terrain et plus de disponibilité, il faudrait légaliser le cannabis. »
« Il aurait pu relier ces 50% à quelque chose qu'ils ont eux-mêmes mis en place : la police de sécurité du quotidien. Il n'en a pas dit un mot ! Son objectif politique, c'est pas une police de proximité, c'est de la présence de bleus, de la répression. »
« Plus de police, pourquoi pas, mais quelle police ? Si c'est pour faire plus d'interpellations, de comparutions immédiates et de peines de prison, on va juste avoir des résultats bidons en très peu de temps. »
« Je pense qu'il n'est pas nécessaire de recruter plus de policiers. Il vient d'y avoir quasiment 10.000 recrutements, dans des conditions abominables : huit mois de formation initiale au lieu de douze mois, des gens recrutés à un niveau extrêmement bas, avec des moyennes à certains concours où on a commencé à prendre les candidats à 6 sur 20. Ce n'est pas le nombre de policiers qui pose problème – on est dans le haut du panier européen au nombre de policiers par habitant – c'est leurs missions. »
« Les moyens humains, on les a – je ne parle pas des moyens matériels avec des commissariats qui tiennent debout, des geôles de garde à vue qui ne sentent pas l'urine. Juste dire qu'il faut plus de moyens, c'est peut-être ça qui fait qu'on n'est plus si crédible que ça à gauche. Il faut aller plus loin. Qu'est-ce qu'on veut comme police ? Moi, je veux une police de proximité. Et, en même temps, il faut démanteler les BAC. Comment on l'organise ? On propose d'intégrer les policiers municipaux à la police nationale pour qu'on ait une police nationale de proximité, sous l'autorité du maire quand les agents sont affectés dans un quartier, et sous l'autorité du préfet en même temps. »
La suite du verbatim est à lire sur www.regards.fr
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Retrouvez la conférence des AMFIS 2021 : « Pour assurer la sécurité, faire de la police de proximité la pierre angulaire du service public de la police », avec :
• Marion Beauvalet, groupe thématique Sécurité LFI
• Ugo Bernalicis, député LFI
Visionnez toutes les conférences sur : https://amfis2021.fr/videos
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VALENCE - 16 075 vues - 657 - 12 - 58,6 k abonnés
Samedi 28 août à 10h, suivez en direct la conférence « Le problème de la police, c’est la justice ? », avec :
• Ugo Bernalicis, député LFI
• Sarah Massoud, secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature
• Pascale Pascariello, journaliste à Mediapart
• François Saint-Pierre, avocat
Participez sur les réseaux sociaux avec le hashtag #AMFIS2021
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il y a 1 an • 21 vues
Une police du peuple est-elle possible ? C'est le sujet de l'entretien d'actu du jour avec Marion Beauvalet, autrice de la note "Mettre la République en sûreté" pour le think tank Intérêt Général.
Les présidentielles arrivent et ne vous y trompez pas, vous ne couperez guère à l’antédiluvien refrain sur la sécurité. Sur les questions sécuritaires la gauche est très critiquée : trop candide, relativisme de la criminalité, aveuglement, angélisme ou pire abandon total du thème dans les débats. Certains à gauche proclament qu’il ne faut pas parler de sécurité et ne surtout pas donner la moindre place dans les débats à un thème considéré comme le thème phare de l’extrême-droite…
Même lors des dernières élections régionales, qui n’ont pourtant aucune compétence en matière de sécurité, le thème a été central. À gauche, les tentatives pour parler sécurité semblent bien vaines : participation à des manifestations de police, sorties médiatiques etc.
Alors, vouloir être en sécurité ou s’inquiéter de la délinquance est-ce réactionnaire ? La gauche a-t-elle encore son mot à dire, sa place, dans ces débats ? Comment réconcilier gauche et sécurité ? Est-elle encore crédible sur ces questions ? Comment la gauche doit-elle penser son programme sécuritaire ?
Pour en parler nous accueillons Marion Beauvalet, autrice d’une note « Mettre la République en sûreté » pour le think tank Intérêt Général : https://interetgeneral.net/publications/17.html
Tr.: ... selon Laurent Muchielli, il n'y a pas de hausse ... historiquement la répression a ciblé les manifestants, les quartiers populaires ... enquêtes de victimation ... Que faire ? en finir avec l'IGPN, commission / identifier et sanctionner, besoin d'une police de proximité, récipissé de contrôle d'identité, formation plus longue, arts martiaux plutôt qu'armes létales, déontologie, questionnaires, délinquance financière ou économique, en ligne ... méthode de Philadelphie 10 personnes réouvrir les dossiers, en faire un retour critique, changer la manière (plus d'empathie) et plus de confiance en la justice, plus oser porter plainte. Pas transposable, mais l'adapter.
Refonder la police : embaucher, police de proximité, maintien de l'ordre, arrêter la nasse, des médiateurs dans la manif. Valoriser les policiers qui travaillent bien. Sanctions,
Ndlr : oublie la politique du chiffre ? ACT :-(
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Dans ce 138e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur la manifestation de policiers qui se tenait devant l'Assemblée nationale le 19 mai 2021. Il explique pourquoi les propos tenus par plusieurs responsables d'organisations policières donnent à ce rassemblement un caractère factieux, c'est à dire de mise en cause des institutions.
Le candidat à l'élection présidentielle parle ensuite du meeting d'Aubin où plus de 800 personnes étaient présentes malgré une pluie battante. Il explique que l'organisation d'un tel évènement repose sur le travail de dizaines de volontaires. Il appelle à s'engager dès maintenant dans la campagne présidentielle en téléchargeant l'application "Action populaire", en rejoignant ou en créant un groupe d'action et en faisant un don sur le site https://noussommespour.fr.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon parle de l'Arctique. Un sujet jamais évoqué dans les médias mais qui est pourtant crucial puisqu'il concentre à la fois des questions écologiques, militaires, de souveraineté, de biens communs et de droit international. Il explique ainsi que le réchauffement climatique s'y est accéléré et pourrait perturber le Gulf Stream. Mais aussi que la fonte des glaces ouvre de nouvelles voies maritimes et de nouveaux appétits concernant le sous-sol, riche en hydrocarbures. Il appelle à créer du droit international sur le sujet pour protéger les biens communs de l'humanité, et pose également cette question à propos des grands fonds marins où des enjeux de sécurité se font jour autour des câbles sous-marins.
SOMMAIRE
00:00 : Introduction
00:26 : Manifestation de policiers : un rassemblement factieux
06:00 : Meeting d'Aubin et actions de campagne
17:24 : L'Arctique en danger
LES LIENS
- Pourquoi nous n’irons pas à la manifestation des organisations policières du 19 mai 2021 : https://lafranceinsoumise.fr/2021/05/...
- Conférence de presse à l'issue de la manifestation des policiers le 19 mai 2021 : https://youtu.be/uJ-ecKvAkRU
- Le replay du meeting d'Aubin : https://youtu.be/91VZQ1X4l8U
- Discours sur l'abolition de l'esclavage à La Réunion : https://youtu.be/j0F-uvH0VWM
- Faire un don pour la campagne présidentielle : https://noussommespour.fr/don/
- Télécharger l'application "Action populaire" sur l'Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/action-...
- Télécharger l'application "Action populaire" sur le Google Play Store : https://play.google.com/store/apps/de...
- Commander la Revue 3 des Cahiers de l'Avenir en commun : https://www.seuil.com/ouvrage/le-prog...
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#18h50Franceinfo - 9 893 vues - 1 k - 23 - 39 k abonnés
Le 18 mai 2021, Adrien Quatennens était l'invité de Jean-François Achilli sur France info. #18h50Franceinfo
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Ça vous regarde Police partout, moyens nulle part LCP AN 2019 07 10 - •18 mai 2021 / Ugo Bernalicis
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Le 18 mai 2021, le député Ugo Bernalicis est l'invité du Talk sur le Figaro live.
Il évoque les sujets d'actualités : l'ombre de l'abstention sur les régionales, les tambouilles politiques en PACA, la manifestation des policiers du 19 mai 2021 casse la boussole politique des partis, l'angle sécuritaire de Fabien Roussel, le poncif du laxisme de la justice, la candidature de Jean-Luc Mélenchon, ...
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Le 19 mai 2021, suite à la manifestation de syndicats policiers devant l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon tenait une conférence de presse aux côtés des députés insoumis Mathilde Panot, Adrien Quatennens, Ugo Bernalicis et Manuel Bompard.
Le président du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale a dénoncé une manifestation qui montre la dilution de l’autorité de l’État alors que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin participait à ce rassemblement qui a mis en cause la justice. Il a pointé du doigt le caractère factieux de cette manifestation alors que le secrétaire général du syndicat Alliance Police a déclaré que « le problème de la police, c’est la justice ».
Alors que certains cherchent à attiser les tensions dans la société, Jean-Luc Mélenchon a appelé à la paix civile et a rappelé que le rôle des policiers en République est de servir et d’obéir, pas de menacer la Justice.
Concernant les sujets directement liés à l’organisation de la Police, le député insoumis a expliqué qu’il y a un problème dans la lutte contre la délinquance avec le manque de recours au renseignement et aux méthodes scientifiques, de même qu’un manque de moyens pour rénover les commissariats. Jean-Luc Mélenchon a aussi rappelé qu’on meurt quatre fois dans la police et la gendarmerie de suicide qu’en mission. Il a appelé, enfin, à ne pas confondre les organisations policières qui tiennent des discours factieux avec la masse des policiers qui ne partagent pas ces orientations, expliquant qu’il ne peut y avoir de séparation entre la police et le peuple puisqu’en République, le peuple est maître de sa police.
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Le regard d'Anouar - Clés : Police ; Racisme
Au programme du Regard d’Anouar : les lacunes du gouvernement après l’attaque de Rambouillet, le témoignage d’une femme terrorisée chez elle parce que musulmane et enfin le racisme dans la police.
L’attaque terroriste de Rambouillet, qui permet de s’interroger sur le statut peu enviable des adjoints administratifs au sein de la Police nationale. On peut aussi se demander : aurait-il pu en être autrement ? Des signaux faibles ont-ils été négligés ? Et si le gouvernement préférait communiquer sur des polémiques identitaires brisant la cohésion nationale, tout en étant finalement assez incompétent sur le front de l’anticipation des menaces terroristes ?
La mésaventure de Capucine, une jeune femme ordinaire convertie à l’islam, accusée à tort de liens avec le tueur de Samuel Paty, terrorisée au sein de son domicile de Tourcoing puis relâchée sans aucune autre forme de procès.
Les menées assez spéciales des services de l’État contre les commerces communautaires musulmans, qui mêlent surveillance en termes de renseignement et ciblage spécifique sur des thèmes comme la fiscalité et d’autres domaines éloignés de la sécurité nationale.
L’émission “Envoyé spécial” sur le racisme dans la police et la polémique engendrée par le syndicaliste policier Bruno Attal remettant grossièrement en cause, sur le plateau de TPMP, l’enquête du Média et de Streetpress sur des accusations de viol au sein du commissariat du 19ème arrondissement de Paris.
Dernières nouvelles de la guerre sociale - 22 avril 2021 - 20H00 - Par Théophile Kouamouo | Le Média
L'actu démasquée - Justice
Retour de notre rubrique “L’actu démasquée” avec un focus particulier sur l’affaire des policiers brûlés de Viry-Châtillon.
Le samedi 8 octobre 2016, dans le quartier sensible de La Grande Borne, deux voitures de police sont attaquées par une bande de personnes cagoulées. Ces personnes brisent les vitres de ces voitures et y jettent des cocktails Molotov pour y mettre le feu. Deux policiers sont grièvement blessés, deux autres le sont plus légèrement.
Bien entendu, l’émotion est vive. C’est tout à fait compréhensible. Tout comme est a priori compréhensible l’émotion de ceux qui ont estimé que les verdicts en appel, prononcés le 18 avril dernier, étaient trop cléments.
Ce qui l’est moins, c’est la prise de parole publique du président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, qui profite de cette affaire pour lancer une offensive contre la présomption d’innocence, alors même que les acquittés de Viry-Châtillon sont les victimes d’une manipulation judiciaire organisée autour d’un vaste dispositif de faux en écriture.
Mais il faut croire que le “bloc bourgeois”, après la fameuse infraction créée en 2010, “participation à un groupement en vue de commettre des dégradations et des violences”, veut créer un nouveau délit dont l’imputation relèvera de la chasse aux sorcières.
Dans un contexte de crise économique, qui n’empêche pas Emmanuel Macron de confirmer ce qu’il faut bien appeler un plan d’austérité pour la période après COVID. Et de confirmer, dans le même temps, le recrutement de 10 000 policiers, alors même que les services publics sont brutalement dépouillés.
Audition Lois Cadres - Gestion des manifestations, en finir avec le maintien de l’ordre - •Diffusée en direct le 17 févr. 2021 / Ugo Bernalicis
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🏛 Dans le cadre de notre travail législatif, avec ma collègue Danièle Obono, nous organisons des auditions sur les thématiques sécurité, justice et discrimination.
Aujourd'hui, nous auditionnons Sophie Mazas, avocate spécialisée en droit public et en droit des étrangers, Anne-Sophie Simpere, responsable de plaidoyer à Amnesty International en charge des questions de police/justice et Laurent Bigot, ancien Directeur de cabinet du Préfet en charge du maintien de l’ordre et désormais vidéaste pour l’agence AB7 Média
➡️ Gestion des manifestations - En finir avec le maintien de l’ordre
#LoisCadres
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Audition du SNIPAT - Loi cadre sécurité, sûreté - France insoumise - •Diffusée en direct le 8 févr. 2021 / Ugo Bernalicis
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🏛 Dans le cadre de notre travail législatif, avec ma collègue Danièle Obono, nous organisons des auditions sur les thématiques sécurité, justice et discrimination.
Aujourd'hui vers 18h, nous auditionnons le Syndicat National Indépendant des Personnels Administratifs Techniques et Scientifiques de la Police Nationale (SNIPAT), avec Xavier Depecker son secrétaire national des scientifiques.
➡️La police scientifique, quel avenir pour la police ? - #LoisCadres - 34 commentaires
katy borrelly il y a 22 heures
j'apprécie bcp quand vous assumez, tous, de gouverner dans pas longtemps. vous êtes clairs dans vos projets. merci
L'ACTU
Alors que plus d'un jeune sur deux dit ne pas avoir confiance en la police et que les mouvements sociaux semblent sur le point de s'intensifier en 2021, Michel Kokoreff, sociologue et professeur à l'université Paris 8 publie "Violences policières : généalogie d’une violence d’État" aux éditions Textuel. Il propose une généalogie des violences policières depuis la seconde guerre mondiale.
Peut-on parler d’une escalade de la violence, ces violences sont-elles systématiques ou ne sont-elles le fait que de quelques policiers ?
Du massacre de Charonne, aux émeutes de 2005 en passant par mai 68 ou les manifestations des Gilets jaunes, le sociologue identifie des continuités et des ruptures dans les pratiques policières.
A travers son approche sociologique, fruit d'un travail de plus de vingt ans d'observation des pratiques policières et des banlieues.
Son constat est sans appel, les Français qui ont une bonne image de la police sont ceux qui ne sont pas en contact avec cette police au quotidien, et les violences policières sont un phénomène "récurrent et ancien".
Retour sur plus de 70 ans d'Histoire de la police en France.
Mercredi 20 janvier, Alexandre Langlois passait en Conseil de discipline, à la préfecture de Police de Paris, située sur l’île de la Cité. Alexandre Langlois se voit reprocher - entre autre - d’avoir diffusé des tracts provocateurs sur lesquels il présente la photo du directeur de la police nationale, dénonçant dans le même temps un nombre important de suicides dans la Police Nationale.
En novembre dernier, Alexandre Langlois avait pourtant fait part de sa volonté de quitter la police nationale, et avait demandé une rupture conventionnelle. Il pointait les dysfonctionnements dans l’institution policière et au ministère de l’Intérieur. Aujourd’hui, il risque la sanction. C’est la seconde fois. La première fois, il avait écopé de 12 mois de suspension dont 6 ferme.
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Mediapart a collecté et analysé des centaines de vidéos prises le 12 décembre à Paris lors de la manifestation contre la loi « Sécurité globale ». Notre enquête démontre le caractère illicite de plusieurs dizaines de charges policières effectuées ce jour-là et documente les arrestations arbitraires de manifestants, les coups portés sans raisons et la communication mensongère de Gérald Darmanin, notamment au regard du bilan judiciaire.
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Le 12 décembre, Mélanie Ngoye-Gaham, une habituée des manifestations se rend à Paris pour protester contre le projet de loi "séparatisme" un texte dont elle juge les dispositions "très dangereuses pour la société". Au départ de Châtelet, le cortège dont elle fait partie s'engage pacifiquement sur le boulevard Sébastopol, après une petite dizaine de minutes.
C'est à ce moment-là qu'elle se fait brutalement interpeller par des forces de l'ordre présentes en nombre, qui se dirigent dans un premier temps vers son amie Moun et son parapluie arc-en-ciel, "appelant à la haine".
Les policiers reprochent à cette manifestante- figure du mouvement des gilets jaunes d'Amiens - d'avoir tenu ce fameux parapluie arc-en-ciel en signe de déclenchement des violences du black bloc, ce qu'elle dément fermement, de même que son amie Moun.
Selon cette gilet jaune, il s'agit plutôt d'une façon pour les policiers de "décrédibiliser son histoire", alors qu'en avril 2021, Mélanie Ngoye-Gaham se retrouvera en procès contre un CRS l'ayant violemment frappée à la nuque lors d'une manifestation à Paris, le 20 avril 2019.
S'en suivent alors trois jours d'arrestation pour les deux manifestantes, dont deux en garde à vue dans des commissariats du 18ème et du 19ème arrondissements.
Dans cette vidéo, Mélanie Ngoye-Gaham martèle son innocence, et revient en détail sur les conditions de sa détention, ainsi que le comportement des policiers à son égard dans cette affaire.
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Horodatage
00:00 - Présentation
00:40 - Interpellation
05:26 - Arrivée au commissariat du 18ème
08:03 - Transfert dans un commissariat du 19ème
09:10 - Problème d’avocat
10:55 - « Mélanie, où es-tu ? »
13:32 - « Ils pensent vraiment que Moun est à la tête du bloc ! »
16:19 - « Ils essayent de nous façonner à leur image... »
17:08 - Qui est Moun ?
20:14 - « Je me suis accrochée à cette femme pendant 70 heures »
20:51 - Au bout de 48 heures de GAV
23:38 - Une tentative de discréditation ?
24:28 - « Ils ont refusé de m’ouvrir les toilettes »
25:10 - Rencontre avec le procureur
26:00 - Téléphone disparu
26:36 - Racisme dans la police ?
28:25 - « Je suis très fière de m’appeler Ngoye-Gaham »
30:30 - « Il disait que la manifestation était interdite »
32:03 - « J’apprends que je suis fichée S »
32:58 - « A travers nous, ils veulent donner l’exemple »
33:40 - « Ça n’a pas entaché ma détermination »
34:58 - « Merci pour votre soutien ! »
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arrêté(e)(s)
ASSEMBLÉE NATIONALE
"Le maintien de l'ordre en France" - Audition des sociologues Fabien Jobard et Olivier Fillieule - •Sortie le 23 déc. 2020 / Ugo Bernalicis
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Lundi 14 décembre, Ugo Bernalicis et @Mathilde Panot auditionnaient Olivier Fillieule et Fabien Jobard, sociologues spécialistes de la police, auteurs du livre "Politiques du désordre : police et manifestations en France", afin de recueillir leurs analyses sur l'état du maintien de l'ordre en France.
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Tr.: ... théorie de la démocratie, révolte parce que le pouvoir en place veut aller vite et n'accepte plus les règles de la manifestation, cela génère l'émeute ...