Entretien — Idées - Durée de lecture : 11 minutes
Idées Numérique Grands entretiens
L’écrivain Alain Damasio sort Vallée du silicium, chroniques inspirées d’un voyage dans la Silicon Valley californienne. « Les technocapitalistes visent la libération individuelle, ils vivent dans un élitisme absolu », dit-il.
Alain Damasio, écrivain, publie Vallée du silicium (Seuil), des chroniques et une nouvelle science-fiction inspirées de son séjour dans la Silicon Valley, aux États-Unis. « La matérialité du monde est une mélancolie désormais », annonce le bandeau du livre.
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Alain Damasio — Un avenir où l’innovation technologique continuera à constituer la norme, quel que soit son impact sur nos ressources terrestres. Un avenir où le désirable pour l’humain serait son augmentation (cognitive, physique) au sens du transhumanisme. Un avenir où l’épanouissement individuel par la technologie doit primer sur les liens aux autres et aux vivants.
Ton livre se présente comme une démarche anthropologique. Pourquoi ?
À l’origine, je ne l’ai pas intentionnellement construit comme ça mais dès que tu t’interroges sur ce que la technologie fait à l’homme, tu déploies nécessairement des réflexions sur l’espèce humaine et son évolution, sur la manière dont le numérique nous transforme et dont la Silicon Valley nous façonne. Un champ crucial reste celui du corps. Les transhumanistes ont ce mot terrible pour le désigner : meat. La viande. C’est une chair morte, non irriguée. Seul le système nerveux central compte. Le reste, la chair frissonnante, les muscles, toutes nos sensations, notre sensualité fine, ne les intéressent pas, parce que cela ne véhicule pas d’information exploitable dans le régime de la trace. Ce corps est maintenu en forme par le fitness ou la course dans le seul but que le cerveau et le système d’informations puissent fonctionner.
Le corps est conçu et vécu comme une machine. La nourriture est énergie. Le sport est une hygiène. Le cerveau s’optimise. Le bien-être s’algorithme. Ce corps est désaffecté, désinvesti. C’est un corps qu’on ne sent plus, qui n’a plus d’existence et qui ne te sollicite plus parce qu’il est maintenu dans un environnement climatisé, souvent assis, et dans une absence de mobilisation émotionnelle et affective.
Cette vision machinique du corps peut être reliée à celle de la planète. Quelle conception les gens de la Silicon Valley ont-ils de la planète Terre ?
La façon dont ils traitent les corps fait écho à la façon dont ils traitent la planète. Dans les deux cas, ils se vivent comme maître et possesseur de la nature — de ma nature pour le corps. Leur degré de conscience écologique très faible m’a frappé : le peu de magasins bios par rapport à la France, par exemple. L’alimentation reste un sujet dépolitisé chez eux. La prise de conscience de l’élevage, de ce qu’il faut pour produire la malbouffe m’a semblé inexistante. Les Californiens vivent sous une climatisation constante, et ne supportent plus que le corps sorte d’une fourchette entre 20 et 25 °C, ce qui devient aussi la norme en Europe. Maintenir un corps humain à ces températures en permanence représente une dépense énergétique énorme. Pour que ce corps n’ait plus besoin de faire le moindre effort, le climat a été domestiqué. Autant, en France, nous sommes en retard de dix ans sur leurs usages quotidiens de la technologie, autant, dans cette Californie techie [passionnée de technologie], la prise de conscience écologique m’a paru très « arriérée ».
« Il faut sortir de la peur de l’autre : se confronter à l’altérité entraîne forcément de l’imprévisibilité, de l’inattendu, de la menace. » © Patrice Normand / Reporterre
Dans « Homo deus », Yuval Noah Harari parle de « surhommes » et de « castes inférieures », à propos de la société future créée par le développement des technologies. Penses-tu que cela décrit la vision des technocapitalistes ?
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vision de sociopathe.
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l’impact de la Tech est d’abord anthropologique et « souple » avant d’être militaire ou sécuritaire.
« La logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. » © Patrice Normand / Reporterre
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tension entre peur et liberté
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les logiques sécuritaires l’ont emporté, ce qui explique ce grave décalage du spectre politique vers la droite, en Europe et ailleurs. Selon moi, ce phénomène a aussi une origine anthropotechnique : la logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. Plus tu es protégé et plus tu te protèges, plus le technococon devient épais et plus tu filtres tes rapports aux autres, si bien que la moindre intrusion, agression, harcèlement ou confrontation à l’altérité te paraît problématique et difficile. Et donc, tu vas demander encore plus de sécurité et de protection. Ce cercle vicieux tend vers quelque chose qu’il faut appeler l’immunité. Mais immunité partout, humanité nulle part !
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se confronter à l’altérité entraîne forcément de se confronter à l’inattendu, à l’imprévisible, à ce qui peut te déstabiliser. La principale critique que je forme envers nos technologies quotidiennes est qu’elles conjurent l’altérité. Elles sont construites pour fabriquer de l’identique. Home est son biotope : le petit chez-moi, familier, le cocooné, le confortable, le cajolé. Sauf que cette vision, et les pratiques de rejet qui l’accompagnent nécessairement, sont d’une grande violence pour les gens qui n’ont pas la possibilité de bénéficier de ce technococon égocentré.
Dans Le ministère du futur, Kim Stanley Robinson décrit la situation écologique et inégalitaire actuelle et imagine des écologistes tuer, prendre des milliardaires en otage, faire exploser des avions. Qu’en penses-tu ?
C’est la bonne solution aussi, à mes yeux. Je suis un partisan de l’action directe. On subit de façon trop molle et complaisante des actes d’une violence et d’une agressivité absolues. Les technocapitalistes ne se posent pas la question de ce que leur vision du monde produit sur nos vies ordinaires. Les actions directes, comme le sabotage, le brouillage, le piratage des chaînes de production, le boycott des produits, me semblent très souhaitables. Lorsqu’on dit ça, on donne l’impression d’être radical et hystérique alors qu’on énonce une banalité lucide. Ce qui est radical est ce que la Tech fait : ne pas s’interroger sur l’impact de la production d’une voiture électrique sur le travail des enfants en Afrique, par exemple, ou le pillage minier. Il faut stopper, invalider et inverser cette violence, la retourner. Et utiliser tous les moyens dont on dispose : le hacking [pénétrer illégalement dans un système informatique], les blocages, les occupations, la lutte des imaginaires, l’artivisme, les zad, etc. Il y a toujours des failles et il faut les utiliser. Mais aujourd’hui, très peu de militants sont prêts à prendre des risques parce que…
Parce qu’en face, il y a des appareils de répression de plus en plus élaborés et sophistiqués…
Complétement. C’est très intéressant de revoir l’histoire du mouvement Action directe dans les années 1970-1980. Ils pouvaient faire dix ou quinze actions avant que la police se mobilise ou qu’ils soient mis en prison. Aujourd’hui, des gens taguent une usine Lafarge et ils subissent une surveillance colossale, des peines de prison disproportionnées, quatre-vingt-seize heures de garde à vue. Le système répressif est d’autant plus féroce que les actions sont rares et modestes, c’est un paradoxe qui traduit un étouffement dans l’œuf de toute contestation. À nous d’être fins.
Lire aussi : Dans les sous-sols de l’antiterrorisme, l’enfer de militants écologistes
Cette surveillance est permise par l’intelligence artificielle et les instruments numériques.
On ne parle pas assez du couplage entre le régime de contrôle et le régime numérique.
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Je n’aime pas le terme de résistance parce qu’il revient à considérer que malgré tout, le système va continuer à opérer, qu’il sera toujours dominant et que notre capacité est seulement d’en limiter les effets négatifs. Je pense qu’il faut construire des alternatives, proposer d’autres façons d’exister, de s’alimenter, d’habiter. Puis de montrer que ça marche et surtout que ça nous rend heureux et libre. Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir.
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la paresse plaisante, le pouvoir octroyé, la conjuration des peurs et des incertitudes et l’imaginaire du transhumain, cet antique désir « d’être dieu », d’échapper à notre finitude. Il faut ressusciter un désir qui fasse pièce à cette économie de désir qu’accomplit magistralement la consommation numérique. C’est un sacré défi, c’est un sacré combat.
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plutôt dans les zones rurales : campagnes, montagnes. Il y a un vrai retour à la terre, à l’image des années 1970. Beaucoup de communautés, d’oasis, de tiers lieux, de quarts lieux, de zones d’expérimentation, de zad se développent. Ça se passe sous les radars des médias urbains qui constituent la majorité des médias. Mais ça existe et ça résonne très au-delà des sites où ça naît, comme la zad de Notre-Dame l’a fait. ... par ces expériences : maraîchage de montagne, économie du gratuit, intelligence collective, renouement aux forces du vivant, techniques de subsistance, fluidité de genres.
Je trouve l’idée de « zone » très forte. Il ne s’agit ni d’un domaine clos, ni d’une communauté autarcique, ni seulement d’un habitat partagé. C’est plus ouvert, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de frontières, ça rayonne et s’étend. On ne changera pas ce monde fondé sur les désirs individualisés et les échanges immatériels sans expérimenter en collectif, éprouver d’autres modes de vie qui destituent les effets de pouvoir, s’alimenter en bio, local et frais, trouver une autonomie énergétique, pratiquer le low-tech qui t’empuissante dans ton rapport à la techno, etc. Et surtout sans réactiver des liens au monde, au vivant et aux autres, qui te rendent plus vaste, plus joyeux et plus vif. On a besoin de lieux, d’espaces concrets pour ça et de pratiques incarnées, on a besoin de créer aussi, sans cesse, pour déjouer les machines de pouvoir qui nous pilotent.
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Le texte de l’entretien écrit a été repris par Alain Damasio, il est donc adapté de l’entretien oral.
Article : Décision historique : les communautés indigènes et les assemblées socio-environnementales arrêtent les compagnies minières de lithium
Publié : 19 avril 2024 à 15 h 30 min
Auteur : entreleslignesentrelesmots
Catégories : Amérique Centrale et du Sud, Ecologie
Dans un coup dur pour les multinationales du lithium et le gouvernement de Catamarca, la plus haute cour provinciale a interdit la délivrance de nouveaux permis et exigé la réalisation d’études d’impact pour tous les projets miniers de la région. La plainte a été déposée par les communautés de Diaguita et les assemblées socio-environnementales. Chronique d’un […]
Meeting annulé : Rima Hassan et Mélenchon censurés ? - Grève olympique, européennes : et si les travailleurs prenaient le pouvoir ? - Toujours debout ! 17 avril 2024 - 18H20 / Par Fabrice Wuimo | Le Média
Nous sommes mercredi 17 avril 2024, voici le programme de la nouvelle édition de « Toujours Debout », présentée par Fabrice Wuimo.
Au sommaire :
Flash Info : On fait un point sur les 3 #actualités du jour avec Nadiya Lazzouni :
- La conférence de la candidate aux européennes, Rima Hassan, et du leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon sur la Palestine à l’université de Lille, prévue jeudi 18 avril n’aura pas lieu
- Le plus grand squat de France situé à Vitry sur Seine, dans la banlieue sud de Paris, a été évacué ce mercredi matin
- Une frappe russe fait au moins 11 morts et une vingtaine de blessés dans le nord de l’Ukraine
Entretien d'Actu : Avec Jean-Pierre Mercier, candidat sur la liste Lutte Ouvrière aux élections Européennes.
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Revivez l'interview de Mathilde Panot sur LCI, le 18 avril 2024 à 8h20.
SATURATION de l'EFFET DE SERRE : Le réchauffement a-t-il atteint sa limite ? - 6 oct. 2023 / ScienceEtonnante
1,39 M d’abonnés - 30k+ - 630 022 vues - Géologie & planétologie
On cherche à comprendre comment fonctionne vraiment l'effet de serre...
Le serveur Discord de Science étonnante ➡️ / discord https://discord.gg/GPamYjVYxA
Détails et compléments dans le billet de blog qui accompagne la vidéo : https://scienceetonnante.com/2023/10/06/la-saturation-de-leffet-de-serre
Le code sur Github : https://github.com/scienceetonnante/RadiativeForcing
00:00 Intro
1:15 Rayonnements de la Terre et du Soleil
09:50 On allume l'effet de serre
14:51 L'argument de la saturation
21:13 Un modèle numérique simple
27:49 Estimer le forçage radiatif
Écrit et réalisé par David Louapre © Science étonnante
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3 421 commentaires
- @ericbertrand2386 il y a 6 mois
'Maintenant on va rallumer l'effet de serre ..." et là j'ai une coupure pub pour une voiture
996 - @julesjoulaud3889 il y a 6 mois
Bonsoir, chaleureuses félicitations pour votre médaille CNRS de la médiation scientifique, elle est méritée pour tout le travail que vous faites. Vous êtes un exemple pour stimuler la jeunesse.
Tr.: ... modèle numérique simple écrit en python ... forçage radiatif ...
59,7 k abonnés - 1,1k+ - 40 264 vues - 130 commentaires LIÈGE
L'astrophysicien, philosophe et poète Aurélien Barrau, reconnu pour son engagement dans la défense de la nature, ouvrait le 2 avril 2024 le festival RÊVE GÉNÉRAL, qui (ré)concilie art, science et démocratie. Plus d'informations : https://www.news.uliege.be/conference-aurelien-barrau
Tr.: ... le pompage des eaux souterraines a très légèrement déplacé l'axe de la terre ... la science n'est qu'une manière parmi d'autres ... vérité ... besoin d'artistes, d'imagination, plus que de moyens techniques ... la science ne décide pas de ce qui est souhaitable ... monde souhaitable avant que durable ... agents conversationnels type chat-gpt ... nous sommes endoctrinés à la techno-délinquence ... LES CAUSES ... penser systémique et global ... la science est là où on la met ... prosaïque/politique ... déconstruction ... mes travaux : théorie de la relativité (espace courbe, dilatation de l'espace, le cadre fait partie de l'oeuvre, le monde devient relationnel) ; mécanique quantique (décrit la lumière, défie l'intuition, blessure narcissique, l'ordre influe sur le résultat, intrication, l'être physique n'existe pas, ...). Rôle de la science : la gravitation quantique, théorie des cordes, microcosme/macrocosme, le multivers, redécouverte de l'unité et de l'altérité ... le gigantisme est un pb ex ITER, pire nouvelle possible, serait utilisé contre notre bonheur, le spatial (course à la conquête du néant) dépolitisation du cosmos ... humilité ... conclusion : ... des représentants de la civilisation la plus meurtrière ... toute pensée qui ne se déploie pas hors de l'ordre me semble aujourd'hui caduque, morte-née et effondrée avant d'éclore.
340 abonnés - 29+ - 458 vues
Chaque semaine de sa campagne de lancement, Fracas diffuse un entretien avec une personnalité de l'écologie politique en France. Cette semaine, c'est la militante écosocialiste et écrivaine militante Corinne Morel Darleux qui passe devant la caméra !
1 commentaire @matthieusoudet il y a 2 jours
Merci pour cet entretien ! Une chouette personne à découvrir
lucidité, impératif éthique, dignité du présent ... cause juste à mener à un moment donné ... relier les îlots de luttes, archipélisation ...
2,24 k abonnés - 2+ - 74 vues - 0 commentaire
Comment les habitant·e·s des quartiers populaires peuvent devenir acteur·rice·s des solutions écologiques ? Que peuvent faire les instances politiques pour faciliter ces initiatives ? Les banques vont-elles être un soutien ?
Avec Féris Barkat, cofondateur de Banlieues Climat, Melody Tonolli, adjointe à la maire de paris en charge des questions relatives à la politique de la ville, Bertrand Caltagirone, porte-parole de Riposte alimentaire.
Le Climat Libé Tour, c'est un week-end au croisement entre écologie et enjeux sociaux à découvrir à travers des concerts, stand-up, ateliers, mobilisation sur la pollution de l’air… L'Académie du Climat a accueilli ces 29, 30 et 31 mars cette deuxième édition co-organisée avec le journal Libération et Banlieues Climat.
4 abonnés - 0+ - 32 vues il y a 2 semaines - 0 commentaire
Colloque sur les pesticides - Angoulême - 23 Mars 2024 - Partie 3 - Les leviers politiques / Mickael P
Tr.: ...
Mme Mathilde Miseau?
Mme Nicole Bonnefois conseillère départementale, sénatrice
Mr Stéphane ??leti??
élu d'une commune de charente maritime, conseiller régional ... mon groupe "écologistes et citoyens" a proposé un conservatoire régional des terres nourricières ... cranter du foncier agricole ... idem conservatoire des espaces naturel, donner du foncier à des porteurs de projets agroécologie qui tend vers la bio. 2- la commande publique : lycées, flécher vers de la bio et du local ... feuille de route néoterra sortir des pesticides cmr 1 et 2 : échéancier 2025 sortie du glyphosate (zéro aides) 2030 pour les cmr ; la SSA : une aide aux citoyens à dégressivité /revenus accéder à des produits à santé humaine et écosystèmes, prop pas passée à 2 voix près ... à Bordeaux ... PAT Saintonge mardi ... le sol : motion sol votée protéger les sols sur 30 cm ... les PFAS : polluants éternels, avec Nicolas Thierry ... protéger les lanceurs d'alerte ... régionalisation de la PAC ... Jérôme Leroy élu creuse ...
Benoit Biteau : manier carotte et bâton ... une ICE / interdiction glyphosate ... recours en annulation de secrets toxiques / Franck ... on va le gagner ... /crise agricole écolos resp de tout ... ça n'a rien à voir ... ne pas renoncer à la transition écologique, on a besoin d'être accompagnés ... que 15% refusent de changer de pratiques ... continuer le bras de fer ... rdv avec l'histoire /chgt clim, effondr biodiv .. 38% du budget UE dédié à l'agriculture, perfusion du modèle productiviste .. disciple de Gandhi montrer l'exemple ... un autre chemin est possible ... enfants meurent de cancer, fin de la récré. ... élu, servir l'intérêt commun ... plus 1€, que pour accompagner la transition, plus besoin de chercher à convaincre /externalités et dim nationale réparer dégâts ex eau 6 à 9 fois la PAC ! c'est nos impôts !
On passe du curatif au préventif ... revenus filet de sécurité ... le bio trop cher n'existe plus car on applique le principe pollueur payeur la salade non bio à 17 à 27 €!
Pas que par l'économie de marché, par la vision à long terme (climat, santé, etc) Le bio sera seul accessible.
59:45 q
Mme de Génération future /prévention, former les élus, des parents ex chu d'Amiens, quelle est la mission de l'ars ? /alimentation jouets etc
Benoit Biteau, député européen :
supprimer les élus qui écoutent les lobbyistes
Mr Stéphane ?? avoir approche systémique : le droit du vivant répond à ces enjeux ; droit du fleuve CHarente ... droits de la nature
Nicole Bonnefois : aller voter, besoin de la société civile, des citoyens, des associations ... autre façon de faire de la politique ... accompagner, soutenir ; besoin des médias
Mme ?? comment informer ? former ? à un fait scientifique, la base ; dt écoles du ministère de l'agri ... contraindre le monde agricole à changer.
Faire ensemble... un livre
PARUTION : 21 FÉVRIER 2024
Collection Manuels
272 pages • 22,95 €
L'intelligence collective et la gouvernance partagée au service d'une transformation individuelle et sociale - Éd. Jouvence
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Cet ouvrage pratique, issu des séminaires de l'Université du Nous et enrichi par le partage de nos expériences, apporte, à travers des éclairages philosophiques et des outils pédagogiques, des éléments de réponse à ces enjeux et des solutions pour un « mieux-vivre » collectif.
Généreusement illustré, il explore le « faire ensemble » en quatre parties distinctes :
• 1_Le voyage du Je au Nous ;
• 2_L’art de décider de manière collective ;
• 3_Une organisation vivante ;
• 4_L’Université du Nous labo interne.
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Une aventure de 15 mois qui a impliqué 17 personnes en interne pour rédiger, synthétiser et illustrer ce manuel. Merci particulier à François PIRANDA pour l'illustration et le lead du projet, Romain Vignes, Marion Cremona, Camille Lambert, Lydia Pizzoglio (she/her), Laurent Burget, Yves Abanda, Laurent van Ditzhuyzen. Merci pour les contributions à Martine Ditzhuyzen, Guillaume DORVAUX, Dimitri Biot, Cécile Carceles, Samuel Allebe, Louise Boyer, Emmanuelle Faye, Louise Ollier, Adrien 'Monkey' Delval.
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Merci aux organisations et personnes qui produisent des outils et réflexions libres (et désolé de ne pas citer tout le monde que nous avons pu relayer dans ce livre : IGI PARTNERS LLP, Outils-Reseaux, Jean-François Noubel, collectiv:a, instant Z , Imfusio, Gouvernance Cellulaire, HolacracyOne, HappyWork, SCOP Sémawé, Centre Français de Sociocratie, Yannis Camus, Patrice Levallois et l'Académie du Tao, Pablo Servigne.
Actu Normandie Seine-Maritime Port-Jérôme-sur-Seine #Ecologie #Environnement
Une usine de bioplastique en projet à Port-Jérôme-sur-Seine : 250 emplois à la clé - Par Eloïse Aubé Publié le 9 Déc 22 à 12:29
Du côté de Port-Jérôme-sur-Seine, à plusieurs kilomètres du Havre, une bioraffinerie pourrait voir le jour. Son intérêt : remplacer les plastiques faits à base de pétrole.
Une bioraffinerie, portée par l'entreprise Futerro, devrait voir le jour sur la zone industrielle de Port-Jérôme-sur-Seine.
Un pas de plus vers l’économie verte en Normandie. Après l’implantation de « la plus grande usine au monde de recyclage de plastique« , c’est au tour de la société Futerro (originaire de Belgique) d’entrer dans la place.
Un projet de bioraffinerie
Elle souhaite édifier une bioraffinerie à Port-Jérôme-sur-Seine, avec une capacité de production annuelle de 75 000 tonnes de PLA [un bio-plastique, NDLR].
Concrètement, si ce projet devait voir le jour, l’usine serait composée d’une unité d’acide lactique transformant des matières premières d’origine agricole, d’une unité de conversion en PLA (production d’acide polylactique) ainsi qu’une unité dédiée à son recyclage moléculaire.
Comprenez que cette entreprise souhaite développer le bioplastique, capable de remplacer les produits faits à base de pétrole.
À la clé ? Potentiellement 250 emplois directs ainsi que 900 emplois dans les secteurs adjacents.
Un plastique « bio-renouvelable »
Pour atteindre des objectifs, Futerro mise sur le PLA, un biopolymère capable de remplacer un grand nombre de plastiques traditionnellement réalisés à partir de pétrole.
Ce que détaille Frédéric Van Gansberghe, CEO de Futerro : Nous décrivons notre polymère comme le premier plastique « bio-renouvelable ». Issu d’un carbone d’origine végétale, il est facilement et écologiquement recyclable et permet d’obtenir un nouveau polymère vierge d’une qualité identique à son premier cycle de vie : c’est une caractéristique unique.
C'est quoi une bioraffinerie ?
Contrairement à une raffinerie "classique" qui fonctionne avec des énergies fossiles, les bioraffineries utilisent des biomasses pour produire de l'énergie verte, des biomatériaux et parfois des produits à destination de l'alimentation humaine ou animale.
"Le concept de bioraffinerie est d’optimiser la valorisation de toutes les composantes des agro-ressources. Il s’agit d’une transformation durable de la biomasse en énergie et une gamme de produits", résume l'Institut méditerranéen de Biodiversité et d'écologie
Aussi, il est possible de générer de l’électricité grâce à la chaleur dégagée par les processus de transformation.
Où l’usine va-t-elle se situer ?
Futerro a mis une option sur un terrain d’environ 26,5 hectares situé sur la commune de Saint- Jean-de-Folleville, dans la zone industrielle de Port-Jérôme. Les analyses écologiques et environnementales des lieux ont démarré.
L’année prochaine, une concertation sera lancée sur ce projet.
Energie - 8 min 5 Commentaire(s)
Dérapant avant même d’être mis en œuvre, le prochain programme électronucléaire français s’annonce quasi impossible à financer.
Manon Loisel : « Il faut en finir avec la démocratie participative, qui accentue la crise qu’elle prétend résoudre » - Le 13 Avril 2024 | Alternatives Economiques
13 min
Manon Loisel Consultante en stratégies territoriales et enseignante à l’Ecole Urbaine de SciencesPo
Convention citoyenne pour le climat, grand débat post-gilets jaunes, budgets participatifs, conseils de quartier, enquête publique, réunions publiques, panels citoyens… les dispositifs de démocratie participative se sont multipliés ces dernières années. Leur objectif : répondre à la crise de la démocratie représentative matérialisée par la progression de l’abstention. La participation des citoyens à la fabrique des politiques publiques est ainsi présentée comme un remède à leur désintérêt croissant pour le vote.
Ces dispositifs sont cependant largement critiqués par les chercheurs, à la fois en raison de leur fonctionnement et de leur instrumentalisation fréquente par les élus. Dans un ouvrage récent, Pour en finir avec la démocratie participative (Ed. Textuel), Manon Loisel et Nicolas Rio en appellent donc à mettre fin à la « fuite en avant participative ». A la fois chercheurs (ils sont politistes à Sciences Po) et acteurs de terrain (ils ont cofondé Partie prenante, une agence de conseil aux collectivités locales), ils déplorent les limites de la démocratie participative et plaident pour une démocratisation de l’action publique qui déborde largement le champ des élections.
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anti-redistributif ... sont surtout investis par ceux que qui sont parfois surnommés les « TLM » (Toujours les mêmes). Anciens élus, citoyens engagés, leaders associatifs… ces profils très marqués socialement s’emparent seuls de ces dispositifs. Je défie n’importe qui de trouver un abstentionniste dans une réunion publique ... renforcer la « présentocratie », le pouvoir de ceux qui peuvent se rendre disponibles pour débattre de questions politiques, et ne parvient donc pas à faire entendre les sans-voix. Pire, elle essentialise la parole « des citoyens » à partir de la participation de seulement quelques-uns d’entre eux, très minoritaires en nombre et très peu représentatifs ... générer de l’espoir chez les participants… et donc des désillusions lorsqu’ils n’ont pas de traduction politique ... L’impératif de participation a pris la forme d’une injonction bureaucratique. ... sont intrinsèquement dysfonctionnels, notamment parce qu’ils sont incapables de faire émerger la parole des sans-voix. Où entend-on ceux qui ne votent pas et qui ne prennent jamais la parole dans le débat public ? Souvent dans les mouvements sociaux spontanés comme les gilets jaunes. Parfois dans les manifestations ou dans des collectifs qui échappent largement aux autorités. Parfois aussi dans la presse. Mais jamais dans des dispositifs de démocratie participative. Il est difficile pour les élus d’écouter ces sans-voix dans la mesure où ils n’ont aucun crédit électoral à en tirer. ... La vraie démocratie, c’est l’existence de toute une série de contre-pouvoirs qui agissent comme des filtres successifs. La loi Immigration l’a montré récemment : le Parlement a joué un rôle, le Conseil constitutionnel aussi. D’autres filtres (syndicats, acteurs de l’éducation populaire, manifestants…) sont, ces dernières années, régulièrement évincés, voire réprimés, ce qui affaiblit dangereusement la démocratie en excluant du débat des publics qui n’existent que grâce à eux. Aujourd’hui, qui peut porter la voix des plus marginalisés si ATD Quart Monde n’est pas associée à la politique de lutte contre la pauvreté ? Cette association a une pratique très aboutie du recueil de l’expérience des sans-voix. Mais elle n’est pas sérieusement considérée au niveau national.
Comment faire émerger la parole de ces sans-voix ?
M. L. : Je disais précédemment qu’il est fondamental que les élus accordent plus de crédit et d’attention aux expériences de vie des citoyens, en rééquilibrant leur poids par rapport aux experts. Le cas des zones à faible émission (ZFE) est un bon exemple2. Face à cette mesure, les citoyens les plus pauvres expriment un sentiment d’injustice. Il est très présent dans les médias locaux ou sur les pages Facebook locales qui ne sont pas gérées par des institutions. Mais au niveau politique, c’est l’expertise qui l’emporte. Il ne s’agit pas de dire qu’il ne faut pas faire les ZFE. Mais que les difficultés qu’elles rencontrent aujourd’hui [leur mise en place a été repoussée dans de nombreuses villes, y compris dans des métropoles à majorité écolo, NDLR] auraient pu être évitées en tenant davantage compte des ressentis des ménages modestes. ... écouter des acteurs au profil social différent. Par exemple, un actif périurbain modeste qui vient tous les jours travailler en voiture en ville. Ou encore une personne qui souffre d’asthme et vit proche du périphérique. Plutôt qu’avoir deux élus qui viennent à une réunion publique écouter d’une oreille les conclusions de 100 personnes déjà très investies dans la vie locale, mieux vaut 100 élus qui écoutent avec leurs deux oreilles les récits de vie de deux personnes qui n’ont jamais voix au chapitre. ... Prétendre écouter tout le monde sans distinction, c’est faire fi de tous les mécanismes de domination qui parcourent la société. Le combat pour la parité homme-femme en est l’illustration. C’est en objectivant et en contestant la surreprésentation des hommes que les féministes sont parvenues à la réduire. La parité montre que pour entendre l’ensemble des citoyens, il ne suffit pas de redoubler d’efforts pour aller vers les inaudibles. Il faut aussi restreindre la place accordée à ceux qui s’expriment déjà. ... Le problème de la transition écologique, c’est notre crise démocratique. Comme notre système met les classes populaires hors jeu, la transition devient technocratique et fait l’objet d’un retour de bâton important. Si notre démocratie était plus fonctionnelle, on peut penser que la redistribution des richesses serait plus importante. La mise en place d’une taxe carbone ou de ZFE serait alors beaucoup mieux acceptée puisque les plus riches seraient davantage mis à contribution.
Aujourd’hui, nombre de mesures écologiques apparaissent injustes, car elles ne frappent pas vraiment les riches qui peuvent facilement les contourner (en achetant une grosse voiture électrique pour s’adapter aux ZFE par exemple) ou les assumer (en pouvant se permettre de payer le carburant plus cher dans le cas d’une hausse de la taxe carbone).
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les lobbies ... l’administration. Cette dernière est souvent vue comme un espace « apolitique », où des techniciens appliquent les politiques décidées par les élus. En réalité, les deux millions d’agents publics qui travaillent dans les collectivités locales ont un poids politique important. C’est particulièrement vrai dans les plus petites d’entre elles, où les élus sont souvent des retraités bénévoles aux connaissances techniques limitées. Dans ces cas-là, il n’est pas rare de voir les techniciens choisir les orientations politiques, car ils considèrent que leurs élus ne font pas le travail. ... la technicité de certains dossiers est telle que les agents jouent forcément un rôle central. Sans parler des cabinets de conseil privés qui ont une influence de plus en plus importante mais ne rendent de comptes à personne ... Démocratiser l’action publique, c’est faire entrer dans l’arène politique tous ces acteurs. ... désacraliser la fonction de l’élu qui décide de tout. Le travail d’un élu, ce n’est pas que de décider, c’est d’écouter et de représenter tous les citoyens, et notamment les absents. Plutôt que de valoriser la figure de l’élu, il faudrait préférer la figure du représentant.
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utiliser le tirage au sort comme une réponse à la hausse de l’abstention électorale et à la baisse de la représentativité des élus. Si l’on se base sur les élections législatives de 2022, qui déterminent la composition de l’Assemblée nationale, on pourrait procéder de la façon suivante : 46 % des sièges seraient attribués à des élus, sur le modèle actuel. Cette proportion correspond au taux de participation lors de ce scrutin. Les 54 % des sièges restants seraient accordés à des citoyens tirés au sort, de quoi représenter mathématiquement les abstentionnistes. Ce tirage au sort serait corrigé des biais sociaux que l’on constate chez les élus.
Bien sûr, un tel changement nécessiterait un accompagnement et des moyens importants. Mais si l’on met un moratoire sur les démarches de démocratie participative et qu’on réalloue les moyens et les personnels qui y sont dédiés, cela peut se faire à moyens constants. On nous rétorquera que ces nouveaux représentants ne seraient pas compétents, mais la compétence technique est moins importante que l’existence de contre-pouvoirs. Pour qu’une discussion sur la relance sur le nucléaire soit démocratique, l’enjeu n’est pas que tous les députés soient des physiciens chevronnés, mais que leur délibération puisse s’appuyer sur des expertises contradictoires produites par plusieurs institutions et corps intermédiaires compétents sur le sujet. ... guérir la démocratie représentative, car elle est à notre avis le moins mauvais des systèmes ... La démocratie participative a de nombreux défauts, comme on vient de le voir. La démocratie directe, de son côté, n’évite pas non plus l’écueil du présentéisme, à l’image de l’expérience de « Nuit debout » il y a quelques années. La transformation de nos institutions ne viendra pas d’une autre démocratie mais d’une exigence renouvelée sur la mise en pratique de ses principes théoriques.
... en assassinant un dirigeant iranien dans son ambassade en Syrie, Netanyahu ne commettait pas un de ces crimes et une de ces violations du droit international désormais ordinaires pour lui. Pour tous les gens au pouvoir de cette sorte, les traités, les engagements, les accords, les lois sont « des chiffons de papier ». Donc Netanyahu n’agissait pas pour sa « réplique contre le 7 octobre ». Il provoquait une nouvelle étape de la situation de guerre. Sciemment, ouvertement.
Le but était d’obtenir une réaction en riposte de l’Iran. De cette façon il s’agit de redonner à son gouvernement de l’air pour respirer, face à l’isolement sans précédent dans lequel il a placé son pays. Tous les gouvernements, jusqu’au plus complaisant face au génocide en cours, comme le gouvernement allemand, sont sous la pression d’opinions publiques horrifiées. Biden en sait quelque chose. Il est désormais en danger d’être battu par Trump pour avoir méprisé cette composante de la population américaine ...
1 - Conséquences des pesticides sur la santé - Colloque sur les pesticides - Angoulême - 23 Mars 2024 - il y a 13 jours / Mickael P
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Tr.: ... chlorothalonil ... ineris ... effet cocktail ... perturbateurs endocriniens ... penser hormones, c'est penser doses infinitésimales ... PFAS ... rôle des coformulants associés changent l'effet ... secrets texiques ... Jacqky Bonnet, maire adjoint sur une commune, La Couronne, réseau crèches ... alimentation, plastiques, produits d'entretien, cosmétiques, peinture, ... nécessite approche systémique ... former les élus
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Hélène, a renc 50 exploitants viticulture, a vu trop de malades. Comment le vérifier ? Les médecins ?
ya pas de registres nationaux cancer, parkinson, etc. Les gestionnaires santé se complaisent dans l'ignorance ... ya un registre chez les enfants ... géocat conduit sur 6 régions viticoles ... il faut de grands nombres pour avoir des données significatives, et pour comprendre, manque publi des données utilisées à la parcelle comme en Californie ... À La Rochelle, les collectivités ont un rôle à jouer. Expertise de l'ORS (observ. région.Santé) on a le type de pathologie ... Le fleuve Charente le plus pollué de Fr, top 3 /glyphosate et ? ... cancer du rein 1er de sa famille, faire rech génétique au CHU de Poitiers. Facteurs de risque exposition : aucun recueil de données.
Mme ? ancienne élue, pro de santé, formatrice en santé environnementale, médecins submergés, élus concernés peu nombreux, le services attendent la cde politique, peu de gens viennent en formation. Le grand public concerné, en entreprise, ya de bonnes volontés, petites interventions locales, manque coordination de ces bonnes volontés ... culture scientifique des députés inférieure à celle de la population générale. Ils ont donc besoin d'être formés.
...
À Chateauneuf, action de 1 an, audition des acteurs, recueil, 2ème recueil jamais porté à l'ass nat !
Ne pas négliger /pesticides, résistances locales gigantesques, le pdt de la ch d'agri influents, proches des élus, ya des connivences locales, c'est un lobbyiste. /Médecins ? ... trav en commun secrets toxiques, 75 asso, trav hebdo avec les politiques, trav mené sur un sujet ... méthode pertinente
15h30
2 q : Mr participe à lutte contre incinération, réu avec médecins, ya création de molécules et micro-molécules à la suite de l'incinération ... pb statistique pour lutter contre ...
Mr ancien agri, détérioration des sols, quelle vie dans le sol, stagnation des produits utilisés, des années pour percoler dans les nappes phréatiques.
Exp ville de Munich a fait passer en bio : en quelques années baisse des taux de pesticides.
/incinérateurs : nouveau pb dt charente n'avait pas besoin, aux portes d'angoulême, vents d'ouest, métabolites perturbateurs endocriniens.
La Rochelle a acheté 18Ha autour captage, mais insuffisant !
13 263 signatures
Le 12 mars, le Parlement européen à dit oui aux mégacamions, les "gigaliners", des camions géants pouvant atteindre les 60 tonnes et 25m de longueur, afin de généraliser leur présence en Europe.Par 33 ...
la directive compromet fortement le développement du fret ferroviaire et du transport combiné rail-route, le plus vertueux pour l’environnement !
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Un trilogue avec le Parlement et la Commission sera donc organisé après les élections européennes de juin pour finaliser le parcours législatif du texte et acter son éventuelle application.
Alors un grand et fort NON AUX MEGA CAMIONS !
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Sources :
- https://reporterre.net/Le-Parlement-europeen-dit-oui-aux-megacamions
- https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/hugo-clement-en-toute-subjectivite/hugo-clement-en-toute-subjectivite-du-mercredi-06-mars-2024-1711681
- https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/poids-lourds-les-mega-camions-bientot-autorises-en-france_6408316.html
Connu / TG le 13/04/24 à 9:19
6 819 Signatures
... Nous sommes des résidents de Peyrilhac, profondément préoccupés par le projet d'installation d'une ferme de 3100 bovins dans notre village. Ce projet aura un impact environnemental significatif, affectera la qualité de vie des riverains et posera des questions sérieuses sur le bien-être animal.
Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), une telle concentration d'animaux peut entraîner une pollution importante des sols et des étangs due aux déjections animales, contribuant ainsi à bouleverser l'écosystème local. De plus, les émissions sonores et olfactives vont nuire à la qualité de vie des habitants.
En outre, les conditions dans lesquelles ces animaux seront élevés sont également une source majeure d'inquiétude. L'éthologue Temple Grandin a souligné que les fermes industrielles peuvent causer du stress aux animaux en raison du manque d'espace et des mauvaises conditions sanitaires.
En savoir plus :
https://www.haute-vienne.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Installations-classees-ICPE/Avis-et-dossier-d-enquetes-publiques-observations-du-public/SAS-T-RHEA-TERRES-DE-CHAVAIGNAC-PEYRILHAC-NIEUL-Enquete-publique-du-11-mars-au-12-avril-2024
...
donner votre avis sur le site de la préfecture de la Haute-Vienne , une enquête publique est en cours jusqu'au 12 avril !
https://www.registre-dematerialise.fr/5203/contributions
...
engrais(s)(é)(e)(ment)(s)
Connu / TG le 10/04/24 à 8:45
Connu / https://www.jardiniersdunous.org/s/salle-commune/post/post/view?id=5778
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Salle commune
La salle commune sert à se présenter, partager des news ou retours d'expériences, ...
Salle commune
Yann Le Beguec (adhérent·e)
Salle commune · il y a environ 8 heures · Dernière mise à jour: 11 avr. 2024 - 12:15 Visible par tous les membres de l'espace
Le paiement en participation consciente de formations...quel levier pour les formateurices ?
Je vous partage ici un article de Denis Cristol sur le paiement en conscience. S’il reprend des arguments bien connus de ceux qui ont fait l’udn, il m’a apporté un élargissement des critères que j’utilise pour définir un paiement en conscience quand je me retrouve dans cette situation. Si j’aime beaucoup sa vision de la participation consciente, et je la partage très largement, je m’interroge sur les leviers à disposition des formateurices pour leur garantir une pérennité dans leur métier. En gros, comment amener la PC pour qu’elle ne soit pas une déresponsabilisation du formateur sur le participant ?
en voici quelques-uns cités ou que je connaissais :
visibiliser :
- l’investissement en temps, en formations autres, en durée pour développer et concevoir la formation,
-les charges factuelles pour produire et réaliser la formation
-
les besoins économiques des formateurs,
-
les projets à venir et leurs besoins économiques et l’impact attendu
-le montant sur le marché de la transaction purement marchande pour une formation équivalente (ce dernier point me semble contenir un fort biais si c‘est le formateur qui le propose)
-expliquer la PC, et la vision portée par le formateur en l’utilisant
en utilisez vous d’autres ? pensez-vous à d’autres ?
https://cursus.edu/fr/30581/le-paiement-en-conscience-une-voie-davenir-pour-la-formation
Le paiement en conscience : une voie d’avenir pour la formation
https://cursus.edu/fr/30581/le-paiement-en-conscience-une-voie-davenir-pour-la-formation
Les rapports à l'argent entrainent des attentes et des formats qui nous empêchent parfois d'innover. Et si le paiement en conscience nous offrait la possibilité d'espaces créatifs renouvellés?
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