7 674 Signatures
Lancée le 19 novembre 2023 / par STOP BARRAGE RHONERGIA
Cette pétition dit NON à la construction du barrage RHONERGIA sur le RHÔNE entre les villages de Saint Romain de Jalionas et Loyettes en région Auvergne Rhône-Alpes !
La CNR projette de construire un barrage gigantesque pour générer de l’énergie dite ‘’verte’’.
Cet ouvrage pharaonique bétonné d'une hauteur de 12 mètres et de 200 mètres de large en travers du dernier tronçon naturel du Rhône sauvage va artificialiser les derniers 26 km naturels de ce beau fleuve (22 km en amont et 4 km en aval).
Ces énormes travaux engendreront de graves dégâts sur les deux rives du Rhône au niveau du sol, du sous-sol et des nappes phréatiques proches...
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Jules César a traversé le Rhône ici au gué de Saint Oyan pour mener sa guerre des Gaules contre les Helvètes ! 150 tombes Gauloises et des tombes de princes Celtes vont être profanées pour aménager un barrage.
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Après avoir signé cette pétition, nous vous invitons à venir sur le site www.stopbarrage.fr pour déposer votre contribution à la concertation publique contre ce projet avant le 29 février 2024
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#Climat #Ecologie #TransitionEnergetique
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Transition énergétique, ce mot est partout aujourd’hui. Dans les discours du gouvernement, la communication des entreprises fossiles, des multinationales, dans les rapports scientifiques.. Le message est clair, face à l’urgence climatique, il nous faut opérer une transition énergétique pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et décarboner les économies d’ici à 2050.
La notion de de transition part de l’idée que nous devrions répéter les transition du passé, du bois au charbon puis du charbon au pétrole pour désormais aller vers le nucléaire et les renouvelables et ainsi échapper au chaos climatique. Pour Jean-Baptiste Fressoz, chercheur au CNRS, la transition énergétique n’est qu’une fable créée de toute pièce par le capital et que toute l’histoire déconstruit. Dans son livre “ Sans transition” il écrit “Rien de plus consensuelle que la transition énergétique, rien de plus urgent que de ne pas y croire” L’historien des sciences le rappelle “après deux siècles de “transitions énergétiques”, l’humanité n’a jamais brûlé autant de pétrole et de gaz, autant de charbon et même de bois”.
À l’échelle mondiale, il faut dire que la transition énergétique est invisible. Depuis le début du XXème siècle, les énergies et les ressources que l’on utilise se sont accumulées sans se remplacer. L’histoire de l’énergie est donc une histoire d’accumulation et de symbiose.
Même la consommation de charbon, considéré comme l’énergie de la révolution industrielle, a battu un nouveau record en 2023.
Les énergies renouvelables ne remplacent pas les fossiles, elles s’ y additionnent. Et les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter
Alors la transition énergétique n’est-elle qu’une illusion ?
Pour Jean-Baptiste Fressoz, en se basant sur une lecture fausse du passé selon laquelle chaque énergie serait venue en remplacer une autre, nous nous empêchons de construire une politique climatique rigoureuse. Pourquoi la transition énergétique nous empêche de penser convenablement le défi climatique ? Comment cette notion s’est-elle imposée ? Et en quoi est-il urgent de ne pas y croire et de penser autrement nos réponses au plus grand défi du siècle ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Jean-Baptiste Fressoz.
Le livre de Jean-Baptiste Fressoz https://www.seuil.com/ouvrage/sans-transition-jean-baptiste-fressoz/9782021538557
Les scénarios de l’Ademe https://www.ademe.fr/les-futurs-en-transition/les-scenarios
https://librairie.ademe.fr/cadic/6532/transitions2050-infographie-s1.pdf
Les autres entretiens Blast sur les questions énergétiques :
Philippe Bihouix - La technologie ne nous sauvera pas • URGENCE ÉCOLOGIQUE : LA TECHNOLOGIE N...
Jean Marc Jancovici - Énergies et Climat, “il va falloir faire des sacrifices” • ÉNERGIES ET CLIMAT : IL VA FALLOIR FA...
Négawatt / Yves Marignac - Peut-on faire la transition énergétique sans nucléaire ? • PEUT-ON FAIRE LA TRANSITION ÉCOLOGIQU...
Nicolas Goldberg - • PÉNURIE DE GAZ ET ÉLECTRICITÉ CET HIV...
Journaliste : Paloma Moritz
Tr. ... l'utilité sociale du carbone ... réfléchir sur l'impact d'arrêter des secteurs ...
"On n'est pas du tout rassurés pour l'instant parce qu'on a aucune idée du process." Et si l'usine de conversion, dans l'agglomération de Montluçon, doit fonctionner avec les eaux usées de la station d'épuration, France nature environnement s'inquiète plus particulièrement pour le site d'Echassières où il faudra aussi de l'eau, prélevée cette fois dans le milieu naturel mais que l'entreprise promet de recycler à 90%.
L'industriel Imerys a choisi l'agglomération de Montluçon pour implanter son usine de conversion de lithium. Satisfaction ...
Connu / TG le 22/02/24 à 11:59
Nature et préjugés - Mardi 5 mars 2024 / La terre au carré
Comment recréer notre lien aux vivants pour nous sauver de nos errements ? Dans "Nature et préjugés" le biologiste Marc André Selosse propose une balade en histoire naturelle pour déconstruire les idées reçues sur la nature.
"Nature et préjugés" est le titre du dernier essai du biologiste Marc-André Selosse. Il nous invite à replonger dans l'histoire naturelle pour comprendre et ainsi mieux penser la nature. Des idées reçues sur la nature, Il en a glanées lors des conférences et rencontres avec le public... Par exemple “L'intelligence des plantes” ou “la nature est bien faite !”, “l’entraide est une loi naturelle” ou encore “vivre, c’est être autonome ”. Mais cela nous a empêché de voir la nature telle qu'elle est. Dans "Nature et préjugés, Convier l'humanité dans l'histoire naturelle" édité chez Actes Sud, Marc-André Selosse propose d' étonner et d'émerveiller sur le vivant, d'éclairer notre avenir en transcendant des idées reçues et de dessiner l’humanité en filigrane de la nature. " En positionnant les humains dans la biosphère actuelle (grâce à l’écologie) et dans les temps passés et à venir (grâce à l’évolution biologique), je conterai une histoire naturelle qui nous enracine étroitement dans le monde vivant. Je veux montrer comment l’humanité est née en nature et combien cela donne un sens à nos existences" ajoute t il. La nature est une boite à outils dans laquelle il y a toutes les solutions pour vivre mieux en respectant notre environnement.
Il est Biologiste spécialisé en mycologie et professeur du Muséum national d’histoire naturelle, auteur de « Nature et préjugés. Convier l’humanité dans l’histoire naturelle » Actes Sud.
Le 16 mars Marc André Selosse donnera « une leçon de bio écologie "au MK2 Austerlitz à 11H et présentera « Nature et préjugés » » comme une séance de cinéma !
Chroniques Camille passe au vert - 5 min Les chauves-souris et leur pénis surdimensionné en forme de cœur : mystère élucidé ! La sexualité des chauves-souris est mystérieuse pour la science, mais des chercheurs ont découvert comment les sérotines communes se reproduisent, alors que les organes génitaux semblent incompatibles, le pénis des mâles étant énorme, et dispropotionné face à un vagin minuscule chez la femelle.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Connue / https://mastodon.top/@designersethiques@peertube.designersethiques.org/111883549296233680
"
Eda a partagé 5 j
eda@framapiaf.org Les Designers Ethiques designersethiques@peertube.designersethiques.org
Perception de l'obsolescence et design de paramètres écologiques - Thomas Thibault & Léa Mosesso / Par Journée de l'écoconception numérique
"
Nicolas Legendre est journaliste indépendant. Il a publié Silence dans les champs (Arthaud), vaste enquête sur un monde agricole breton aux dérives mafieuses pour lequel il a reçu le prix Albert Londres en 2023. Auprès de Vert, il décrit un système agro-industriel à bout de souffle, biberonné aux énergies fossiles et toujours plus néfaste pour les agriculteurs, les sols et le vivant.
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Connu / TG le 4/02/24 à 23:04
Le monde de demain est-il déjà là ? ©Getty - MR.Cole_Photographer
54:58
Agissant à l’échelle individuelle, les acteurs du changement n’ont pas conscience qu’ils sont en train de dessiner les bases d’une nouvelle société.
La petite musique qui entoure l'écologie est souvent teintée de fatalisme et de restrictions, laissant croire à un avenir où les sacrifices personnels et les pertes de confort seraient inévitables. Difficile donc, évidemment, de mobiliser avec de telles perspectives. Alors comment sortir de cette vision peu engageante, changer de récit pour à la fois nous permettre de modifier notre empreinte écologique mais aussi nous encourager à des actions efficaces pour la planète ?
Notre modèle de développement n'est pas durable et face aux crises écologiques, sanitaires et géopolitiques, l’invention d’un nouveau modèle de société est un défi majeur. Comment imaginer que les choses sont en train de bouger dans le bon sens en ce moment ? Pourquoi avons-nous le sentiment que notre société ne change pas ?
Pourtant, partout autour de nous, une bataille est engagée pour changer nos sociétés. Le monde de demain est en train de se construire sous nos yeux, sans que nous en ayons conscience. C’est l’idée développée par l’économiste Aurélie Piet dans son livre 2 milliards de réenchanteurs publié chez Actes Sud : le changement de civilisation est déjà en route et il vient d’en bas. Déjà des milliers de citoyennes et de citoyens réalisent des révolutions tranquilles à travers la planète.
Notre société change à tous les niveaux
Des citoyens, mais aussi des entreprises et des collectivités, sont en ordre de marche, mettent en valeur des initiatives et fédèrent ceux qui les portent, et cela peut aider à faire émerger ce nouveau monde.
Pour Aurélie Piet, on le voit à tous les niveaux, au niveau des entreprises, des collectivités territoriales, mais aussi au niveau des citoyens sur le terrain. Pour elle, ça ne bouge sans doute pas assez vite et pas suffisamment, mais le changement est enclenché. Ce dernier est néanmoins compliqué à documenter. Aurélie Piet : "Ce qui a été marquant pour moi dans mes recherches au départ, c'est de constater qu'il y avait une triple révolution dont on n'avait pas conscience, qui est en train d'émerger, à la fois une révolution scientifique, une révolution technologique, une révolution sociétale." La révolution sociétale est faite de nouvelles valeurs qui sont en train d'émerger.
Elle donne pour exemple des entreprises à missions qui se développent et qui sont de plus en plus nombreuses. En France, elles sont 1 000 aujourd'hui. Ce sont des entreprises qui incluent dans leur statut juridique le fait, au-delà du profit, d'aller vers des objectifs sociaux et environnementaux. Pour elle, il y a certainement du greenwashing, mais il y a véritablement des avancées dans cette démarche. Elle explique aussi qu'on se tourne davantage vers ce qu'on appelle l'économie de la fonctionnalité, l'économie régénérative, l'économie circulaire aussi. Des entreprises s'engagent dans ces modèles de production beaucoup plus sobres. Selon elle, ce sont des marqueurs, des signaux faibles, qui témoignent que ces entreprises avancent et que les choses évoluent.
Le réalisateur Cyril Dion explique que la démarche qu'il essaie d'avoir avec ses documentaires, c'est de montrer des choses qui fonctionnent et de montrer qu'il ne s'agit pas simplement de les faire à petite échelle, mais qu'il s'agit ensuite de changer l'architecture, le système. Il ajoute : "On peut faire de la permaculture, on peut faire des énergies renouvelables, mais ensuite il faut repenser le système économique. On parlait du système monétaire. Il faut aussi penser le système éducatif. C'est pour ça qu'on avait été dans les écoles. Il faut penser le système démocratique parce qu'il faut pouvoir voter pour des gens qui vont être d'accord pour mettre en place ce type d'initiative-là, en fait c'est à tous ces niveaux-là."
L'art, pour accompagner le changement
Pour Cyril Dion, raconter une histoire qui fait du bien serait une bonne façon d'aider à résoudre les crises écologiques, économiques et sociales que traversent nos pays.
Il écrit de la poésie, notamment dans son dernier livre La Nuit est une page blanche aux éditions Les Heures Brèves. Pour lui : "L'art, c'est ce qui nous connecte d'une certaine manière à ce qui est le plus essentiel en nous, ce qui nous donne envie d'être vivants. Et donc c'est une façon de résister à une sorte de vision du monde qui voudrait nous cantonner à un rôle de producteur consommateur et de retrouver une forme de dimension. Ce qu'Henry Miller a appelé 'le cauchemar climatisé'. Pour moi, tout l'enfer de ce monde moderne, c'est faire qu'on soit juste des petits agents productifs d'un système qui veut faire de la croissance. La poésie et l'art redonnent tout le souffle, toute la dimension, toute la finalité à notre existence, à mon avis."
-> Des changements interviennent aussi dans d'autres domaines, pour en savoir plus, écoutez l'émission...
À écouter :
- La jeunesse sauvera-t-elle le monde ? L'Invité(e) des Matins 42 min
- Ecologie : pourquoi est-ce si difficile de changer de comportement ? La Terre au carré 55 min
Avec
- Aurélie Piet, économiste, autrice et enseignante à l’Ecole nationale des arts et métiers et sciences po bordeaux.
2 milliards de réenchanteurs, le manifeste des acteurs du changement, publié en février 2023 chez Actes Sud.
Et Quand l'homo-économicus saute à l'élastique... sans élastique (Plon, 2019)
Cyril Dion, réalisateur, écrivain, poète. La Nuit est une page blanche aux éditions Les Heures Brèves
Chroniques
- Camille passe au vert Barcelone à sec 5 min La Catalogne a déclaré l’état d’urgence jeudi dernier en raison d’une sécheresse historique. Depuis 3 ans, les réservoirs d’eau de pluie ne se remplissent plus, et leur niveau est trop bas. Des restrictions touchent l’agriculture, l’industrie et la population de Barcelone et des alentours.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Écologie politique Jeunesse Permaculture Cyril Dion Fictions Poésie
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Tr.: ... croissance qualitative ... comment on met les gens en mouvement ? ... changer les règles ... point de bascule ... résistance ...
Camille Etienne : Queen de l’éco résistance - Y'A PLUS DE SAISONS - 12 nov. 2023 / Swann Périssé
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On a été désobéissantes, mais très civilement...
Pour découvrir plein de façon de s'engager pour un monde plus juste et plus durable, l'instagram de Tilt c'est ici : / tilt_officiel
Merci à eux d'avoir sponsorisé l'entièreté de la première saison de Y'a plus de saisons !
Pour venir voir les deux prochains enregistrements de l'émission "Y'a plus de saisons", c'est ici :
Jeudi 11 décembre à 19h30 avec Cécile Duflot, au Cabaret sauvage, à Paris :
https://www.eventbrite.fr/e/billets-y...
Jeudi 11 décembre à 21h30 avec Cyril Dion, au Cabaret sauvage, à Paris :
https://www.eventbrite.fr/e/billets-y...
Merci à toutes les équipes de Binge Audio, les co-producteurs du projet, et tous les free-lances incroyables qui ont travaillé sur ce bijou.
Connu / TG le 2/02/24 à 12:46
Mis à jour le 27 janvier 2024 à 11h09
Durée de lecture : 10 minutes - Agriculture Alternatives Politique
Prix planchers, audit sur les dettes agricoles, moratoire sur le libre-échange, Sécurité sociale de l’alimentation… Les écologistes fourmillent d’idées pour répondre à la crise agricole. Seront-ils entendus ?
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e.k.o vous accompagne ou vous forme pour actualiser le plus haut potentiel de vos projets individuel et d'organisation et le réaliser
Pour qui ?
Pour toutes celles et ceux qui veulent développer un impact positif pour eux et celle.ux qui les entourent
e.k.o est un cabinet d'accompagnement et de formation des personnes : managers, leaders, professionnels et particuliers, pour réaliser leurs intentions et déployer leur pouvoir d'agir avec le vivant.
Face aux crises récentes et à venir, il est temps de déployer notre plein potentiel !
Savoir utiliser les dernières méthodes d'accompagnement individuel et collectif pour réaliser le plein potentiel de votre organisation et de vous-même est une clé à tester : nous avons besoin de faire les choses différemment pour aller au-delà du mur devant nous, non ?
- Vous êtes entrepreneur.e, manager, directeur ou directrice d'entreprise... et vous souhaitez donner de la présence et de l'impact à votre leadership ?
- Vous êtes une personne qui traverse des doutes importants, un burn-out, un bore-out,...et vous voulez retrouver une direction motivante et la joie ?
- Vous faites partie d'une association, d'une coopérative, d'une organisation collective et vous voulez définir un projet stratégique ensemble, structurer votre gestion de projet ou refondre votre modèle socio-économique où chacun se sentira impliqué dans la réalisation du plus haut potentiel de votre projet ?
- Vous faites parti d'une collectivité publique et vous voulez engager vos collaborateurs, partenaires ou habitants du territoire dans certaines décisions ou projets ?
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un évènement de refonte stratégique, c'est : ... - amenant à des conversations vraies - où les idées émergent de l'intelligence collective et au-delà
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Faire émerger son modèle socio-économique ... modèle : le BM3C2, Business Model Multi-acteurs Multi-niveaux Circulaires et Collaboratifs, développé par l'Université de Nantes et les praticiens de la méthode.
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Déployer une gouvernance partagée
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Qui suis-je ? Yann Le Beguec
Ingénieur de formation, coach professionnel auprès des créateurs d'entreprise depuis 2009 et coordinateur de l'Université des colibris pendant 6 ans, j'ai participé à la mise en place de la gouvernance démocratique à la Louve, à la co-fondation de l'école démocratique de Paris, et ai cotoyé des dizaines de projets collectifs souhaitant changer le monde et en ai vu beaucoup ne pas fonctionner. Coach ou facilitateur suivant vos besoins, je suis animé par une question :
"comment servir le vivant ?"
Servir notre société, notre monde, notre planète et tout être vivant qui y habite, par l'action juste, pertinente et impactante.
Et servir ensemble car je suis comme tout être humain un animal social : j'aime partager et vivre les projets et les aventures en collectif, en équipe, et je porte le projet politique avec e.k.o de développer en vous un sentiment d'appartenance avec vos communautés humaines et plus qu'humaines : même un.e dirigeant.e d'entreprise ou un.e entrepreneur.e individuel.le n'entreprend jamais seul.e.
Avant de réaliser le rêve des autres, j'ai souhaité réalisé un des miens : partir en Australie. je pensais surfer la journée et faire la fête le soir...j'ai surtout découvert le savoir-vivre avec la nature des australiens premiers. Très inspiré par leur vision du monde, j'oeuvre à diffuser, sensibiliser et permettre d'intégrer une vision du monde vivante, organique, qui favorise l'atteinte de ses objectifs en régénérant la vie autour de nous.
CV détaillé CV de coach, facilitateur et accompagnateur d'organisation collective
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- https://www.ocres-de-france.com › fr › cms › 7 › peinture-suedoise
Recette de la peinture à la farine - Société des Ocres de France-
- Aussi appelée « peinture suédoise », « à l'ocre » ou « au blé », la peinture à la farine est une peinture traditionnelle qui se cuisine à base de farine, d'eau, de pigments, de savon, d'huile de lin et de sulfate de fer.
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- https://www.espritcabane.com › decoration › faire-peinture › peinture-suedoise
Recette : Peinture suédoise - Esprit Cabane
Cette peinture traditionnelle dite « Suédoise, à l'ocre, au blé ou à la farine » - en fait elle porte différents noms selon les régions -, est une peinture qui se cuisine à base de farine, d'eau, de pigments et d'huile de lin. Elle protège le bois durablement (jusqu'à 10 ans !) et de façon naturelle - https://maison-eco-naturelle.com › smartblog › 21_la-peinture-suedoise.html
La peinture suédoise : Peinture à l'ocre ou peinture à la farine Il s'agit d'un peinture mate, écologique qui protège les bois des intempéries pendant des années, sans aucun solvant toxique, elle est «élastique» et laisse respirer les bois!
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-Facile à faire : elle s‘applique directement sur le bois brut et les outils se rincent à l’eau
-la peinture suédoise protège les bois de manière durable et les rends imputrescibles (l’ocre rouge est la plus efficace)
-elle est économique (compter environ 0,50 ct du litre en grande quantité) et écologique
-On conseille généralement de rafraîchir la peinture 2 ans après la 1ère application, puis 1 x tous les 10 ans! Pas de ponçage lors de la 2ème application!
Les produits de base : - l’eau - la farine (blé ou seigle) - les ocres - l’huile de lin - le sulfate de fer - le savon noir
Ingrédients pour 5Kg de peinture = 15m²
-3,2 litres d’eau
-260 g de farine (blé ou seigle)
-1kg d’ocre
-100g de sulfate de fer (en intérieur pas nécessaire)
-0,4 litre huile de lin
-4cl de savon liquide
Préparation : 1 heure
-Mettre à chauffer 3 litres d’eau dans une marmite
-Diluer la farine dans 20 cl d’eau au fouet pour éviter les grumeaux puis verser dans l’eau de la marmite
-Laisser cuire en mélangeant pendant 15 minutes
-Ajouter ensuite le pigment et le sulfate de fer
-Faire cuire en continuant de mélanger pendant 15 minutes
-Ajouter l’huile de lin
-Faire cuire en continuant de mélanger pendant 15 minutes
-Ajouter le savon liquide pour stabiliser l’émulsion eau/ l’huile de lin
-Laisser refroidir, la peinture est prête à l’application (diluer avec de l’eau si elle est trop épaisse)
La consistance doit être fluide mais un peu épaisse comme une pâte à crêpes,,,
Appliquer au pinceau du bas vers le haut, en couche fine en suivant le fil du bois
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Sur du bois usagé : Laver ou brosser le bois afin de bien retirer l’ancienne peinture puis appliquer directement sans couche d’apprêt la peinture comme pour le bois neuf repasser 2 ans après.
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Créé en 2013, Socialter est un magazine papier bimestriel disponible en kiosque dans toute la France.
Socialter se penche sur les idées nouvelles qui peinent à émerger dans le débat public. Loin des solutions toutes faites et des approches dogmatiques, avec une ligne qui questionne plus qu’elle n’impose, Socialter entend repolitiser le débat avec une question en tête : comment faire évoluer la société vers plus de justice, plus de démocratie, dans le respect des équilibres écologiques ?
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Socialter est une publication périodique et un site d'information politique et générale (IPG)
Directeur de la publication : Olivier Cohen de Timary
Socialter SAS, société de droit français au capital de 8 500 €.
Siège social - 108 rue du Théâtre - 75015 Paris
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Bureaux de la rédaction 5 passage Piver 75011 PARIS FRANCE E-mail : redaction@socialter.fr
Hébergement / OVH
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Michel Yves GATTEPAILLE estime qu'il est important de rendre hommage au Professeur René DUMONT, un homme exceptionnel qui a traversé le 20 ème siècle de manière extraordinaire, un peu comme le Général De GAULLE, l'Abbé PIERRE ou le Mahatma GANDHI.
Connu pour avoir été le premier candidat écologiste aux élections présidentielles en 1974, en réalité le Professeur René DUMONT a été beaucoup plus que cela. Tour à tour, pacifiste, agronome, grand voyageur, conseiller en développement, professeur en agriculture comparée, conseiller ministériel, écologiste, agro-écologiste, écrivain, citoyen du monde.
Sa vie est d'une richesse éclatante et le 18 juin 2021 est une date anniversaire, ce sera le vingtième anniversaire de la mort du Professeur René DUMONT, un personnage exceptionnel, complet et complexe, comme l'humanité en révèle un par décennie.
Un film à découvrir pour l'Histoire.
Réseau d'entraide pour un habitat écologique
Découvrir l'éco-construction.
Apprendre sur des chantiers participatifs.
Trouver des professionnels.
Construire & Rénover de manière écologique.
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Twiza c'est qui ? C'est quoi ?
Une joyeuse bande de passionnés par l’habitat écologique et les vertus de l'entraide, allant du simple curieux au professionnel expérimenté.
Des chantiers participatifs, mais pas seulement...
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Twiza Réseau
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3 bis avenue du lavoir 44000 NANTES
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Léa Falco : comment faire écologie ensemble ? : épisode • 4/8 du podcast « Je rêvais d’un autre monde » - Mardi 29 août 2023 / La terre au carré
Comment faire écologie ensemble ? ©Getty - FG Trade Latin
Série « « Je rêvais d’un autre monde » »
Ni les jeunes, ni les consommateurs, ni les entreprises ne pourront enclencher seuls une véritable transformation écologique structurelle de notre société. Pour être efficace, l’engagement écologique doit être pluriel et diversifié.
Y a-t-il vraiment d’un côté des boomers qui minimisent l’ampleur de la catastrophe climatique et de l’autre, de jeunes militants écologistes radicaux ? Comment “faire écologie ensemble” toutes générations confondues ?
Pourquoi n’y a-t-il pas d’adhésion unanime à une société écologique ? Comment et avec quels outils fédérer tout le monde autour du projet de construire une société écologique ?
Ce sont les questions auxquelles tente de répondre Léa Falco, porte-parole du collectif “Pour un réveil écologique”, dans son premier essai Faire écologie ensemble publié aux éditions Rue de l’échiquier.
Démontrant les écueils artificiels de la réflexion sur la transformation écologique, elle propose de dépasser la vision fataliste et clivante de l’écologie, et de dépassionner le débat pour bâtir une société soutenable.
Avec Léa Falco, membre du collectif "Pour un réveil écologique"
Extraits de l'entretien
En juin dernier, la dissolution des soulèvements de la Terre a provoqué une véritable fracture entre ceux qui soutenaient le mouvement et ceux qui applaudissaient des deux mains l'arme lourde utilisée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. La décision de la dissolution a été suspendue depuis par le Conseil d'État. Ces derniers mois, en tous les cas, le radicalisme des militants a entraîné des tensions et une polarisation autour de l'écologie.
Et pourtant, face à l'urgence environnementale, une mobilisation collective de grande ampleur serait nécessaire pour parvenir à une véritable transformation de nos sociétés. Comment y parvenir ? C'est l'objet d'un livre Faire Ecologie signé Léa Falco membre du collectif Pour un réveil écologique que vous publiez aux éditions de l'Échiquier La guerre des générations n'aura pas lieu. Alors, comment mener la transformation ? Avec qui ? Compte requis pour qui ?
Un mode d’action adapté à la situation
Pour Léa Falco, le mode opératoire des écologistes est adapté : « Étant donné qu'il faut faire de la forme pour pouvoir être entendu dans les médias, les actions des soulèvements de la Terre, de désobéissance civile, permettent parfois que l’on parle un peu plus du fond. Je ne me colle pas la main sur la rue pour empêcher la circulation, mais je trouve dommage que les médias décrédibilisent ces actions plutôt que de se poser la question de pourquoi ces gens font ça. »
Un besoin d’ouverture et de diversité
Le militant écolo type aujourd’hui est une femme plutôt issues de milieux aisés, CSP+ et plutôt à gauche. Léa Falco « j'ai de la chance. Mes parents sont respectivement infirmière et électricien et donc j'ai un rapport au réel vraiment concret. J'ai été à l'école, au lycée, avec des tas de gens qui n'étaient pas du tout intéressés par l'écologie. On est conscient qu’on ne peut pas rester dans ce carcan actuel, plutôt urbain, assez parisien. On a un besoin d’ouverture. »
Un débat intergénérationnel
À écouter : Comment faire émerger une classe écologique consciente et fière d’elle-même ? Avec le philosophe Bruno Latour La Terre au carré 54 min
Léa Falco : « Nos parents ou grands-parents ont des enfants, des petits-enfants, parfois des arrière-petits-enfants qui vont vivre dans ce monde-là. Donc tout le monde a un intérêt à participer à la construction de la société. Mais lorsqu’on arrive au quotidien, ce n’est pas toujours marrant. Des parents, jeune retraités qui veulent partir à l'autre bout du monde… On arrive à la vraie question : structurellement, ce n’est pas facile d'être écolo aujourd'hui. C'est une question de volonté. Souvent, c’est plus cher, plus compliqué, et forcément socialement valorisé de voyager autrement. Le monde n'est pas fait pour que l'on soit écolo. Mais il faut faire en sorte qu’on obtienne des infrastructures qui vont nous permettre à tous d'être plus écolo. »
Un conflit artificiel
Léa Falco : « Il n’y a pas d’un côté une génération climat qui serait une génération jeune. Et puis, derrière le reste de la population. « Le parangon de la réussite qu'on nous propose en tant que jeune, est de voyager vite, de posséder des choses. Toutes les représentations, que l’on ne voit pas toujours, car nous vivons dans notre petite bulle. Les représentations actuelles du succès sont celles des grandes stars, des joueurs de foot et de tout un tas de gens qui, n'ont pas des modes de vie soutenables. »
Comment rendre l’écologie cool ? À écouter : Les boomers, les nouveaux boucs émissaires ?
Zoom Zoom Zen 54 min
Léa Falco : « Je suis passée au début pour la chiante qui voulait qu'on mange végétarien un repas et qui du coup forçait tout le monde. Mais petit à petit, j’ai taché de faire en sorte d'impliquer les gens dans la réalisation du repas. Lors d’un week-end on a fait un repas végétarien à nos amis. Ils ont découvert que manger végétarien était très correct, y compris si on faisait des courgettes braisées plutôt que des saucisses au barbecue…. C’est un travail de longue haleine. »
La peur ne fonctionne pas pour rendre les gens écolos
Léa Falco : « Instinctivement, on se dit que faire peur aux gens les fait bouger. Sauf que la recherche en communication climatique vous montre que c'est plutôt le contraire. La peur a tendance à paralyser. Si on vous donne l'impression que vous ne pouvez rien faire individuellement… Vous n’agissez pas. Et puis avec ces méthodes anxiogènes, on arrive à fédérer 8, 10 ou 15% de la population. Si on veut un projet d’ampleur, il vaut mieux évoquer les bénéfices de la transformation écologique. Il faut donc inventer un modèle qui soit à la fois émancipateur et agréable pour chacun, dans lequel on est une bonne santé, et qu’on ressente un bien-être. »
La décroissance
Léa Falco : « Croissance, ou décroissance, ce clivage qui n'a pas besoin d'être. Il va y avoir des secteurs qui vont croître et d'autres qui vont décroître. Il faut pour l'instant pouvoir s'extraire un petit peu de ce débat. Dans un premier temps, il faudra bien faire avec les entreprises et le système actuel. Je ne vois pas le grand soir, mais plutôt une série de petits matins qui progressivement éroderont le modèle jusqu'à ce qu'à ce qu’il ne fonctionne plus du tout comme auparavant. »
La contrainte législative
À écouter : Cyril Dion : "On a besoin de parler du réchauffement climatique d'une autre façon, de redonner de l'espoir" L'invité de 7h50 10 min
Léa Falco : « Les entreprises ne bougeront pas, car elles ne gagneront pas d’argent. Sauf à faire du green washing. Les citoyens doivent agir les premiers. Seule la contrainte législative fonctionne. Mais des mouvements s'organisent et vont faire le lien entre l'incapacité individuelle à faire changer les choses et la nécessité de mouvement structurel, comme la Convention des entreprises pour le climat. Les entreprises vont se concerter pour changer leur modèle et en plus, elles vont créer des revendications politiques pour le législateur… »
Chroniques Camille passe au vert Medef et climat : c’est qui le patron ? C’est le grand rendez-vous des entrepreneurs français : la REF 2023 réunit le Medef pendant deux jours à l’hippodrome de Longchamp. Des patrons tout bronzés à la sortie de l’été, et pas encore tous bien calés sur la crise climatique... 4 min
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Nature Solidarité
La ferme écologique de Gorce (Charente) prône un modèle d’élevage à impact positif sur l’environnement - Valérie Teppe
... nouvelle semaine dans le département de la Charente avec deux initiatives innovantes : des enveloppes à bulles 100% papier pour remplacer le modèle plastique et une ferme écologique soucieuse du bien-être animal et de son impact sur la planète.
Ferme écologique de Gorce
Produire de la viande bio de qualité, tout en maintenant l’équilibre naturel des écosystèmes et en développant la biodiversité, voici les missions de l’élevage de vaches Hereford à la ferme de Gorce à Esse (Charente).
Evoluant sur 150 hectares de verdure suivant les méthodes agro-écologiques, les vaches, élevées dans le respect animal se nourrissent exclusivement d'herbe. La viande est ensuite vendue selon un circuit 100% local.
L'éleveur Pierre-Antoine Raimbourg nous explique son projet et sa réflexion quant à la réduction de son impact écologique.
Les enveloppes La Couronne
C’est une entreprise centenaire, de 150 salariés dont le marché s’écroule inexorablement, à mesure que disparait la correspondance papier. Une usine qui fabrique des enveloppes. « La Couronne » est installée à Roullet-Saint-Estephe, en Charente et pour s’adapter, pour se réinventer, elle a créé des nouvelles bulles : une enveloppes de bulles en papier pour remplacer les bulles plastiques.
Nicolas Baudart, le PDG de la Courronne, est au bout du fil.
Les modèle d'enveloppes à bulles en papier de La Couronne Les modèle d'enveloppes à bulles en papier de La Couronne
Clés : Société Économie Entreprises – Marchés Agriculture
L'équipe Dorothée Barba, Production Sophie Hoffmann, Attaché(e) de production
Tr. ... Esse, près de Confolens, ...
Le projet d’autoroute A69 Toulouse-Castres est-il une nécessité ? Combien de voitures emprunteront ce ruban de carbone de 53 km de long ? À quel prix pour l’utilisateur ? Et pour l’environnement ? L’analyse de notre écologue Frédéric Denhez.
Thèmes abordés
Autoroutes ; Occitanie ; Ecologie ; Idée à la con
Connue / https://mastodon.top/@axevertramee@mamot.fr/111294874581340628
"1 j Axe vert de La Ramée ⏚ @axevertramee@mamot.fr https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Lqvjhg"
Génération maraichage ©Getty - Maskot
Qui sont ces nouveaux maraîchers permaculteurs ? La permaculture a le vent en poupe, mais est il si simple que cela de se lancer dans une micro ferme en permaculture ?
Générations permaculture, les micros fermes en permaculture. Ils ne sont pas issus du monde agricole, mais ils tentent l'aventure de la permaculture en développant des micros fermes où poussent en harmonie une extrême diversité d'espèces associées au sein d’une même parcelle cultivée. "Il y a un intérêt pour la permaculture. Ce modèle est génial, la permaculture nous invite à suivre l’intelligence de la nature, on imite les écosystèmes, mais il faut du temps pour apprendre la terre !
Les catastrophes cumulées au dérèglement climatique, des signes crescendo du réchauffement, ce n'est pas facile…" Précise Perrine Bulgheroni, co-fondatrice de la Ferme du Bec Hellouin en Haute-Normandie. Elle est également consultante, formatrice et conférencière indépendante en permaculture et constate, après avoir visité de nombreuses micro fermes que "agronomiquement et techniquement le modèle est génial, mais économiquement ça ne marche plus, c’est conjoncturel ! Le circuit court souffre, les gens ont boudé le bio."
À écouter : Permaculturons dans la ferme du Bec Hellouin ! - CO2 mon amour - 40 min
Cela n'a pas empêché Goran Puig, "Le permaculteur" de se lancer et de créer dans la Drôme à Romans-sur-Isère une micro ferme en permaculture d'1 hectare. C'est un permaculteur 2.0 qui, avec son ami Hugo, distille sur les réseaux sociaux son savoir, ses conseils et il est suivi par plus d'1 million d'abonnés. Il faut dire que c'est en visionnant une vidéo sur le travail en permaculture mise en place à la Ferme du Bec Hellouin qu'il a déclenché cette nouvelle passion. Le Bec Hellouin est une "ferme de 20 Hectares, et le maraîchage est sur 5000 mètres carrés. Le Bec Hellouin c’est une référence, un laboratoire d’idées, des pionniers, on a cherché des solutions, on n’a rien inventé, on a fait une synthèse ».
Qu’est-ce que la permaculture ? Est-ce l'agriculture de demain ?
Dans “La transition agroécologique. Qu'est-ce qu’on attend? ” édité chez Terre Vivante dans la collection Champs d’action, Marc Dufumier, ingénieur agronome et docteur en géographie, professeur honoraire à AgroParisTech, spécialiste des systèmes agraires et de leur évolution, qualifie la permaculture comme "Une forme d’agriculture biologique qui relève très largement de l’agroécologie et peut même être considérée comme l’une de ses formes les plus abouties. Extrême diversité des espèces associées au sein d’une même parcelle cultivée, multitude de micro-écosystèmes, des cultures de ports et comportements physiologiques très différents... Cet aménagement de l’espace cultivé, savant, artisanal et soigné s’avère souvent très exigeant en travail (le plus souvent manuel) et donc très intensif en emplois". Perrine Bulgheroni, co-autrice de Permaculture, guérir la terre, nourrir les hommes (Actes Sud rajoute que "La permaculture repose sur une éthique, exigeante dans sa mise en pratique qui est celle de « Prendre soin de la Terre, prendre soin des hommes et partager équitablement".
Goran le permaculteur dit que "La permaculture, c’est simplement du bon sens, on garde l’œil ouvert sur ce qui nous entoure, on observe tout, la forêt le sol, la diversité". Marc Dufumier pense qu'il est urgent aujourd'hui de s'en inspirer" pour soigner et améliorer nos grandes cultures, mais il ne faut oublier que plus on travaille plus il faut rémunérer". De plus, la permaculture est parmi les formes d’agriculture la plus à même de s’adapter, car la diversité des cultures permet des revenus résilients et , elle est une forme d’agriculture résiliente. Plus un écosystème est diversifié, plus il peut retrouver ses capacités après un événement climatique à la différence de la monoculture ou de la rotation.
Avec :
- Marc Dufumier est ingénieur agronome et docteur en géographie, professeur honoraire à AgroParisTech, spécialiste des systèmes agraires et de leur évolution. Il est l’auteur de “La transition agroécologique. Qu'est-ce qu’on attend?” Ed Terre Vivante collection Champs d’action.
- Perrine Bulgheroni est co-fondatrice de la Ferme du Bec Hellouin en Haute Normandie, elle est également consultante, formatrice et conférencière indépendante en permaculture et agro écologie, et aussi écrivaine. Elle est co autrice de Permaculture. Guérir la terre, nourrir les hommes (Actes Sud), Vivre avec la terre ( Actes Sud) et autrice de la Foi, la Fourche et la Fourchette (Ed. Hachette cuisine) qui sortira le 25 octobre (le pdf de l’ouvrage La Foi La Fourche La Fourchette.
- Goran Puig, Goran le permaculteur est permaculteur à Romans-sur-Isère dans la Drome. Ses vidéos de conseils et astuces en permaculture cumulent des millions de vues.
Clés : Environnement Vie quotidienne Biodiversité Maison – Jardin Jardinage Permaculture Agriculture biologique
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Aurélien barrau Pablo Servigne écologie
Tr.: ... chat gpt ... la puissance d'être ... étiologique plutôt que symptomatique ...
NDLR: En médecine, l'étiologie (ou étiopathogénie) est l'étude des causes et des facteurs d'une maladie. Ce terme est aussi utilisé dans le domaine de la psychiatrie et de la psychologie pour l'étude des causes des maladies mentales .
La transition écologique des entreprises ©Getty - the_burtons
De nombreuses entreprises prennent conscience des limites planétaires et de la nécessité d'évoluer. Mais est-ce possible au sein d’un modèle de développement économique actuel reposant largement sur l’injonction de « vendre plus pour gagner plus » ?
Avec
- Eric Duverger Initiateur de la Convention des Entreprises pour le Climat
- Dominique Méda Professeure de sociologie à Paris-Dauphine, Productrice chez France Culture
Aujourd’hui, près de 90% des entrepreneurs français déclarent vouloir s’engager dans une transformation à la fois sociétale et environnementale.
Des critères dits « ESG » (environnementaux, sociaux et de gouvernance) ont été conçus pour estimer la manière dont une entreprise prend en considération les questions environnementales et sociales et organise sa gouvernance. De plus en plus utilisés pour aider les investisseurs à prendre leurs décisions, ils sont néanmoins critiqués pour leur trop grand nombre et pour l’absence de transparence dans leur fabrication et leur usage.
Où en sont les entreprises ? Comment accélérer leur transition dans un contexte de limites planétaires dépassées et de fin d’abondance ?
On en parle avec nos invités :
Eric Duverger, fondateur et délégué général de la Convention des entreprises pour le Climat
Caroline Neyron, directrice générale du Mouvement Impact France. Ce mouvement a développé l’Impact Score, un outil permettant d’évaluer l’impact social et écologique de son entreprise.
Dominique Méda, professeur de sociologie à l’université Paris Dauphine, directrice de l’Institut Interdisciplinaire en Sciences Sociales
Réussir à concilier profit et écologie
Si l'on en croit les enquêtes, la très grande majorité des entrepreneurs français déclarent vouloir s'engager dans une transformation à la fois sociétale et environnementale. Cette tendance témoigne d'une prise de conscience croissante de la responsabilité des entreprises face aux enjeux planétaires auxquels nous sommes confrontés.
Cependant, les entreprises restent peu nombreuses à mettre en place des transformations profondes et le modèle économique repose encore sur l'injonction de vendre plus pour gagner plus. Alors, est-il possible de concilier profit et écologie dans le secteur entrepreneurial, en réduisant drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et où en sont les entreprises dans cette démarche ?
Le mouvement Impact France
Caroline Néron est directrice générale du mouvement Impact France depuis 2016, un mouvement patronal et d'entrepreneurs qui met l'impact social et écologique au cœur de leur modèle : « Quand j’ai rejoint ce mouvement, il réunissait à peu près 400 entrepreneurs et portait sur des enjeux sociaux et écologiques comme la mobilité verte, le gaspillage alimentaire, l'intégration des réfugiés. Le mouvement a grandi, s'est développé en accueillant de plus en plus d'entrepreneurs dans des parcours de transformation qui se rejoignent sur le fait qu'il faut changer les règles du jeu ».
Réduire 55 % des gaz à effets de serre d’ici 2030 pour les entreprises
La convention des entreprises pour le climat dont Eric Duverger est le fondateur regroupe 700 entreprises. Selon lui : « Les gaz à effets de serre et l’enjeu de décarbonisation sont des sujets importants, mais au sein de la convention, on traite toutes les limites planétaires comme la question de l’eau, des pollutions et plus globalement des ressources ». Pour lui, l'objectif principal est que les entreprises réduisent de 55 % leurs gaz à effets de serre d'ici 2030.
Penser la réussite des entreprises différemment
Dans cette émission, Caroline Neyrou évoque le terme de "licorne à impact" : « Aujourd’hui, on peut penser le développement des entreprises avec d'autres critères. Par exemple, on peut travailler sur l'impact positif et prendre ce curseur comme une nouvelle boussole. Si on garde la seule boussole économique, on ne peut pas évaluer la réussite des entreprises. Il faut à minima en avoir une deuxième. Le terme de licorne à impact sert à caractériser les entreprises qui ont choisi d'avoir en premier la boussole écologique et sociale et qui peuvent devenir des leaders qui changent nos comportements ». La directrice générale du Mouvement Impact France prend l’exemple de Yuka, une application mobile qui permet de scanner les produits alimentaires et d'obtenir une information claire sur l'impact du produit sur la santé, une démarche à la fois écolo et vertueuse : « 40 millions de personnes l’utilisent, et pourtant, l’entreprise ne compte toujours que dix salariés. Ça montre qu’on peut penser la réussite des entreprises différemment ».
À écouter : Nathan Méténier : "Ce qui nous a amenés à cette crise climatique, c'est bien souvent une crise sociale" L'invité de 6h20 6 min
La CSRD, une nouvelle directive obligatoire pour les entreprises
Jusqu’ici la RSE, la responsabilité sociétale des entreprises était le principal baromètre des entreprises, mais pour Dominique Méda, professeur de sociologie, beaucoup d’entreprises disent qu’elles en font, mais il y a un manque de transparence et il est difficile de comparer les entreprises, même s'il y a des labels comme la ESG, pour environnement social gouvernance, sur lesquels les investisseurs jugent des réussites ou des échecs des entreprises : « Tout ça reste un peu flou. Ce qui est intéressant, c’est qu’en 2001, a été votée une nouvelle directive, la CSRD, pour Corporate Sustainability Reporting Directives par l'Union européenne qui va devenir obligatoire. Elle exige qu'un certain nombre d'entreprises, les plus grandes pour l'instant, sortent des chiffres sur ce qu'on appelle la double matérialité, c'est-à-dire à la fois ce que leur environnement fait à leur compte, et ce que les entreprises font à l’environnement. Elles auront donc à rendre des comptes sur une base comparable entre les différentes entreprises. Cela va permettre de guider les investisseurs pour voir celles qui ont un comportement vertueux ou non ».
Des outils plus simples pour ne pas pénaliser les entreprises bio
Pour Caroline Neyrou, l’économie est au centre de cette transition écologique des entreprises : « Aujourd’hui, la compétitivité d'une entreprise est attaquée quand elle engage des transitions écologiques. Il faut bien payer ses salariés, travailler en circuit court, utiliser des produits de bonne qualité et ça coûte. Dans les périodes d'inflation, les entreprises les plus engagées ont des produits qui coûtent potentiellement plus cher, et elles sont donc pénalisées. Actuellement, nous avons des acteurs qui perdent 30 % de leur chiffre d'affaires à cause des enjeux d'inflation, et ces évaluations nous donnent une meilleure compréhension pour aider les entreprises les plus vertueuses ».
Un puissant lobbying pour changer cette directive
Un des principaux freins à cette directive qu’évoque Dominique Méda, c’est un lobbying intense qui fait tout son possible pour que cette directive soit la moins contraignante : « Il y a une lutte silencieuse entre les normes comptables aux États-Unis, qui n'ont pas envie qu'on regarde ce que les entreprises font à l’environnement et les normes européennes vertueuses pour l’environnement qui pourraient s’imposer ».
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À écouter : La conversion écologique des Français : qui sont les Français sensibles à l'environnement ? La Terre au carré 55 min
Chroniques Camille passe au vert Mégafeux au Canada : quid des animaux ? 4 min
Clés : Environnement Écologie Biodiversité