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Corinne Morel Darleux : «Refuser un poste, sortir de la surconsommation, c’est affirmer que cette société ne nous convient pas» - Par François Carrel — 22 octobre 2019 à 18:26 - Libération
Wed 23 Oct - 13:28

Après avoir participé à presque tous les partis de gauche, Corinne Morel Darleux est une déçue de l’action partisane, qui n’est plus adaptée, selon elle. Elle se sent désormais à une place plus juste dans les mouvements d’action plus radicale et concrète, dans la désobéissance civique.
Dans son livre au titre sombre Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce (Libertalia), elle défend, face à la catastrophe écologique, le recours à l’action directe, couplée à une éthique personnelle de résistance et de décroissance. Corinne Morel Darleux a pourtant écumé les partis et accumulé les responsabilités politiques. Mais de cette action institutionnelle, elle tire un constat d’échec. Après avoir tenté d’entraîner, via le mouvement Utopia, le Parti socialiste (PS) vers l’écologie radicale, elle a cofondé en 2008 le Parti de gauche (PG), puis travaillé à ancrer dans l’écosocialisme le Front de gauche, puis La France insoumise (LFI). L’an dernier, cette Drômoise d’adoption a quitté la direction du PG et LFI. Si elle reste élue d’opposition au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes où elle siège depuis 2010, elle se consacre au militantisme de terrain, du soutien des solidaires de la frontière franco-italienne à celui des écologistes du Rojava, la zone kurde en Syrie, en passant par Extinction Rebellion, dont elle est une «compagne de route».
... L’urgence écologique s’accélérant ... Le bouillonnement intellectuel et politique des premières années du PG s’est ainsi étiolé au profit du commentaire d’actualité, des polémiques au sein de LFI. On a délaissé le débat de fond et le projet. L’abandon de l’écosocialisme a été une erreur. ... Extinction Rebellion (XR) ... nous n’avons que très peu d’années pour essayer d’infléchir les pires scénarios du Giec. L’une des idées centrales de XR, c’est «Hope dies, action begins» («l’espoir meurt, l’action peut commencer»). Il faut assumer une certaine gravité dans le discours, dans la symbolique, et arrêter avec la volonté de toujours positiver, de ne pas faire peur ... extension du mouvement des ZAD ... La solidarité avec les mouvements récents des gilets jaunes et des quartiers populaires doit se faire partout. Il faut politiser une population de sensibilité écologiste qu’on n’avait pas l’habitude de voir militer en réinventant les lieux, l’organisation et la forme des luttes. ... face à la disparition du vivant, certaines formes d’action légitimes passent par la destruction d’infrastructures matérielles. La limite aussi bien de XR que de certains gilets jaunes, c’est le recours trop régulier à des actions symboliques et à des revendications tournées vers le gouvernement. Il nous faut repenser cette culture du rapport de force qui a construit la gauche ouvrière mais n’est plus adaptée. On a passé des années à tenter d’être le plus nombreux possible au même endroit, sur le même mot d’ordre. Cela nous a coûté très cher, on est trop souvent sortis fâchés de cette recherche d’unité. Il faut passer à une forme d’acupuncture politique ... l’archipélisation des luttes ... îlots de résistance émergents ... stratégie coordonnée et des objectifs communs ... collectif Deep Green Resistance, je ne crois pas qu’on ait théorisé cette convergence internationale d’actions aussi différentes, qui n’est ni un mouvement insurrectionnel mené par une élite ni un mouvement spontané. ... deux constats : l’écologie est incompatible avec le capitalisme, les questions sociales et écologiques sont indissociables. ... refuser de parvenir, cesser de nuire, cultiver la dignité du présent ... nous sommes la nature qui se défend ... On peut marier radicalité du fond et aménité de la forme, action radicale et élégance. Je plaide pour le retour du panache !
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?UMdspA
Ndlr : en tous points en accord avec CMD, sauf qu'il ne faut renoncer à rien et surtout pas à la politique élective dans qu'on n'a pas mieux en terme de démocratie élective. Donc être en dualité. Dans le cas de CMD, je peux comprendre qu'elle a fait sa part...

!_sauvegardé(e)(s) 10 2019 act(eu)(i)(f)(v)(a)(i)(s)(t)(ion)(n)(ai)(el)(l)(r)(ic)(é)(r(e)(s) action(s)_directe(s) civique(s) concr(é)(è)t(is)(ation)(é)(e)(s) consommation(s) corinne_morel_darleux décroissan(c)(t)e(s) désobéissance(s) désobéissance(s)_civique(s) La_France_insoumise-LFI mouvement(s) parven(ir)(u)(e)(s) personne(l)(le)(s) ra(di)c(a)(e)(l)(i)(s)(a)(m)(t)(io)(n)(é)(l)(e)(s)(ux) radicalité(s) refus(é)(e)(s) refus_de_parvenir résist(an)(é)(c)(ibl)(t)(e)(s) socialis(m)(t)e(s) sort(i)(e)(r)(s) sur urgen(c)(t)(is)(m)(t)(e)(s) urgence_écologique écolo(gi)(qu)(s)(a)(t)(ion)(é)(e)(s) écosocialis(m)(t)e(s) éthique éthique_personnelle
https://www.liberation.fr/debats/2019/10/22/corinne-morel-darleux-refuser-un-poste-sortir-de-la-surconsommation-c-est-affirmer-que-cette-societe_1759102
Débat Elsa Faucillon-Eric Coquerel: comment mobiliser les milieux populaires? - Page 1 | Mediapart
Tue 30 Jul - 14:46

...
Constater le fossé entre les luttes sociales et l’espace politique fait peur. Je ne vois pas d’autre solution que produire du neuf pour être attractifs. Et cela ne se fait pas en allant chercher l’hégémonie à tout prix sur les classes populaires. Ça se fait à travers un projet unificateur de rayonnement entre les différentes sensibilités. La crise politique, c’est aussi la crise des médiations. Sans médiations, on est toujours dans une adresse d’une figure au peuple, et donc aux classes populaires. Or, cela ne permet pas la conscientisation et l’auto-organisation.
...
À propos du défaut de médiations évoqué par Elsa Faucillon, que répondez-vous ?

É. C. : Le mouvement ouvrier tel qu’il s’était structuré est mort. L’utilité historique de la social-démocratie, qui était de trouver un compromis entre travail et capital, s’est échouée dans la conversion au néolibéralisme. Les partis communistes aussi ont été un échec du XXe siècle. Du coup, il faut reconstruire autre chose. LFI, avec son développement rapide, offrait une opportunité à saisir, celle d’un mouvement citoyen, avec ses imperfections mais qui permettait le rassemblement de manière plus efficace que le Front de gauche.

Dans cette période de recul, il ne faut pas négliger les acquis institutionnels et militants de notre force. La porte était ouverte, les organisations existantes ont fait le choix de rester dans leur coin. Le « big bang » proposé par Clémentine, elle l’avait déjà proposé il y a quatre ans avec l’idée de « front commun », et là on retrouve à nouveau les mêmes signatures que pour tous ces genres d’appel auxquels j’ai participé moi aussi pendant ces années… Franchement, ce n’est pas l’urgence.
...

07 2019 débat(t)(e)(u)(r)(ic)(e)(s) fr(an)(c)(ç)(a)(o)(is)(e)(s) gauch(è)(is)(m)(o)(t)(e)(r)(e)(s) La_France_insoumise-LFI milieu(x) milieu(x)_populaire(s) polit(a)i(ci)(qu)(e)(n)(n)(e)(s) populaire(s) écosocialis(m)(t)e(s)
https://www.mediapart.fr/journal/france/290719/debat-elsa-faucillon-eric-coquerel-comment-mobiliser-les-milieux-populaires
Éco-socialisme versus populisme par Liêm Hoang-Ngoc | Politis
Sat 8 Jun - 23:49

Gauche Populisme
Contredisant la thèse populiste, la centralité de la question sociale et l’urgence climatique rendent pertinente la hiérarchisation des luttes autour d’une stratégie écolo-socialiste.
...
La stratégie éco-socialiste ne saurait être incarnée par le retour d’une union de la gauche plurielle, désavouée. Contrairement à l’explication de Mouffe, la gauche ne s’est pas effondrée pour être restée focalisée sur la question sociale au détriment des questions sociétales ! Elle s’est discréditée pour l’avoir précisément négligée, tout comme elle a bradé le capital des entreprises stratégiques et enterré la planification à la française. Sans surprise, lors de la présidentielle de 2017, le candidat ayant présenté un programme éco-socialiste, cohérent et chiffré, a réalisé ses scores sur les terres de gauche traditionnelles. Aujourd’hui éparpillés, les partisans de l’éco-socialisme doivent se reparler, en attendant de bâtir une maison commune, spacieuse, démocratique et fraternelle.

Ndlr : lfi en creux ?! ne dément pas la synthèse possible entre les deux... Questionner ACT

!questionner 06 2019 fr(an)(c)(ç)(a)(o)(is)(e)(s) gauch(è)(is)(m)(o)(t)(e)(r)(e)(s) La_France_insoumise-LFI polit(a)i(ci)(qu)(e)(n)(n)(e)(s) populis(m)(t)e(s) soci(a)(l)(e)(s)(ux) urgence_climatique écosocialis(m)(t)e(s)
https://www.politis.fr/articles/2019/06/eco-socialisme-versus-populisme-40495/
Archipéliser nos résistances - 7 juin 2019 / Corinne Morel-Darleux | Terrestres
Fri 7 Jun - 23:53

Bonnes feuilles - Autrice d'un essai qui réhabilite le refus de parvenir, Corinne Morel-Darleux s'interroge ici sur la place que devrait prendre la politique dans l'écologie. Elle promeut dans ce court essai la "dignité du présent" et la puissance transformatrice de l'individu face aux bouleversements inouïs qui se présentent.

Ecologie Politique
Effondrement

Extrait de Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, paru aux éditions Libertalia le 6 juin 2019.
http://editionslibertalia.com/catalogue/la-petite-litteraire/corinne-morel-darleux-plutot-couler-en-beaute
...
Il y a au mieux une forme de naïveté égoïste à cultiver son jardin en rejetant l’idée d’engagement politique, au pire une imposture quand l’écologie de vitrine va jusqu’à se marier avec les lobbies de l’industrie, faire appel au mécénat des pétroliers ou vendre des conférences à un grand patronat en quête de virginité. Dissocier l’écologie d’un positionnement politique clair sur le capitalisme, le libre-échange, la mondialisation et la finance, c’est la priver d’une ancre primordiale et prendre le risque de dérives inquiétantes. Ainsi de la « terre qui ne ment pas » pétainiste ou de la récupération du lien sacré au vivant par tous les obscurantismes, xénophobes comme religieux.
L’analyse systémique de l’écosocialisme, qui postule que l’écologie est incompatible avec le capitalisme, consiste précisément à ne pas dissocier les effets sociaux, environnementaux, économiques et démocratiques du système d’organisation productiviste. Sa radicalité, au sens d’une analyse exigeante qui s’obstine jusqu’à pénétrer la racine des causes, est ce qui lui permet de ne pas s’égarer du côté de l’imposture du capitalisme vert, de l’écologie libérale, des accommodements qui consistent à n’agir qu’en surface, sur les conséquences, sans s’attaquer aux causes du problème ni bouleverser le système.

06 2019 archip(e)(é)l(is)(ation)(é)(e)(s) capita(l)(is)(m)(t)(é)(e)(s)(ux) effondr(ement)(é)(e)(s)-collaps(olog(i)(q)(u)(e)(s) impost(e)ur(e)(s) incompatib(i)l(e)(ité)(s) naï(f)(v)(e)(té)(s) polit(a)i(ci)(qu)(e)(n)(n)(e)(s) résist(an)(é)(c)(ibl)(t)(e)(s) écolo(gi)(qu)(s)(a)(t)(ion)(é)(e)(s) écologie_politique écosocialis(m)(t)e(s) égoïs(m)(t)e(s)
https://www.terrestres.org/2019/06/07/archipeliser-nos-resistances/
Patrick Farbiaz : « Ce qui fait la force de Macron c’est qu’il a unifié le bloc bourgeois. » - Ajoutée le 15 févr. 2019 - #LaMidinale / Regards - YouTube
Sat 16 Feb - 03:16
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1 233 vues - 107 - 1
À la veille de l’acte XIV des gilets jaunes, où va le mouvement ? Le militant écologiste et altermondialiste, Patrick Farbiaz, qui vient de publier « Les Gilets Jaunes » aux éditions du Crocquant, est l’invité de #LaMidinale.
VERBATIM
Sur les gilets jaunes et la social-écologie
« C’est un mouvement social-écologique de masse. »
« Y’a une écologie libérale et une écologie des pauvres et cette écologie des pauvres a été théorisée en Amérique latine où les gens se battent pour leur survie. »
« On est en train de voir surgir des profondeurs du peuple, un mouvement de masse qui pose la question du droit à l’existence qui est une question profondément écolo. »
« Au-delà des revendications, il y a un aspect de désobéissance civile. »
« La fraternité des ronds-points, les écologistes l’appellent le convivialisme. »
Sur l’éco-socialisme
« Je ne suis pas éco-socialiste. Je suis de l’écologie sociale. »
« Faire un copier/coller entre l’écologie et le socialisme n’a pas beaucoup de sens. »
« Les crises sont à la fois sociales et écologiques. Ce sont des crises qui sont totalement liées. »
Sur les suites du mouvement des gilets jaunes
« Je pense que ce mouvement prend ses racines dans la révolution française. »
« Pour les européennes, il y aura peut-être une liste - surtout si elle est soutenue par le mouvement cinq étoiles en Italie -, mais elle ne sera pas représentative des gilets jaunes. »
« L’intérêt des gilets jaunes c’est aussi que le spectre est extrêmement large : il y a effectivement des fascistes et il y a effectivement des militants d’extrême gauche mais 80/90% de ce mouvement s’est fait par des primo manifestants, par des gens qui simplement se battent pour leur survie. »
Sur la thèse de Christophe Guilluy (France périphérique)
« Christophe Guilluy a repéré un point extrêmement important dans ce mouvement c’est que ceux qui ont débuté ce mouvement, c’est des gens qui ont été piégés socialement dans les zones périurbaines. » ça veut dire que 70 à 80% de leur budget est contraint par le remboursement des traites - souvent les petits pavillons -, par le transport - ça a été la question de l’éco taxe -, et puis la question de la précarité énergétique - parce qu’il faut payer le fuel. »
« C’est une population qui a cru au slogan ‘vous pouvez choisir votre vie’ qui a été celui de Macron mais aussi de beaucoup d’autres libéraux depuis les années 80. »
« C’est une population qui n’était jamais apparu dans les radars qui est une population prolétaire à tous les niveaux et elle émerge comme une force nouvelle. »
« Les gens se sentent d’abord solidaires en tant que bloc populaire et ceux qu’ils identifient comme l’ennemi, c’est le bloc bourgeois. »
Sur la mobilisation des quartiers populaires
« Il y a une multiplication des collectifs sur Paris et la région parisienne donc ça commence à évoluer. »
« Quand vous écoutez les jeunes des quartiers, ils n’ont pas la mémoire courte : il disent qu’il n’y avait personne pour nous aider en 2005 lorsqu’il y avait les émeutes. Ils l’avaient dit déjà au moment de Nuit Debout. »
« Ce que je trouve formidable dans ce mouvement, malgré la pression des médias, malgré la présence de groupe fascistes avérée, il n’y a pas de stigmatisation ni des banlieues, ni des immigrées à l’intérieur, ça n’est pas une question qui est posée par le mouvement - ou alors de façon extrêmement minoritaire. »
« La question de l’unité du bloc populaire est posée par les gilets jaunes parce qu’ils posent massivement la question sociale mais elle n’est pas posée encore politiquement et c’est ça qui fait la force de Macron. »
« Ce qui fait la force de Macron c’est qu’il a unifié le bloc bourgeois. »
Sur la contradiction entre revendications des gilets jaunes (plutôt de gauche) et la percée dans les sondages du RN
« Il faut constater qu’il y a une antériorité du RN et de Marine Le Pen sur la question de l’antisystème et les gilets jaunes se sont construits dans cette idée de l’antisystème. »
« Il faut aussi reconnaitre qu’il y a une crise de la gauche qui est à la fois assimilée au quinquennat de François Hollande et en même temps dans sa fraction des Insoumis, le populisme de gauche, théorisé par Chantal Mouffe, à travers l’incarnation d’une personne, ne fonctionne pas. »
« Ce qui est préoccupant c’est que, à gauche, il n’y a pas d’alternative. »
« Ce qui est notable dans les sondages, c’est que Macron est en train de se renforcer. Il consolide le bloc bourgeois. Il bouffe la droite libérale classique. »
« Notre rôle, c’est d’arriver à construire un bloc populaire. »
« On est dans une période absolument historique, et le mouvement des gilets jaunes est en train de recomposer le paysage politique, beaucoup plus fortement que ne l’a fait Nuit Debout. »
« On vit avec les gilets jaunes, un nouveau mouvement de cette résistance contre la mondialisation capitaliste. »
Catégorie
Actualités et politique
17 commentaires

(em)bourgeois(é)(i)(e)(s) 02 2019 antisystème capita(l)(is)(m)(t)(é)(e)(s)(ux) convivialis(m)(t)e(s) désobéissance(s)_civile(s) fr(an)(c)(ç)(a)(o)(is)(e)(s) france_périphérique gauch(è)(is)(m)(o)(t)(e)(r)(e)(s) gilets_jaunes-manif_citoyennes_fr_>=_17_nov_2018 La_France_insoumise-LFI mond(ial)(i)(s)(é)(a)(t)(ion)(m)(e)(s) polit(a)i(ci)(qu)(e)(n)(n)(e)(s) populaire(s) populis(m)(t)e(s) rassemblement_national-RN-front_national-FN résist(an)(é)(c)(ibl)(t)(e)(s) sociale-écologie Émmanuel_Macron écosocialis(m)(t)e(s)
https://www.youtube.com/watch?v=ppcd8XCVKSY
Le "green new deal" : une lueur d'espoir aux Etats-Unis - Posted by Politicoboy | 12 Fév 2019 | International | 0 | Le Média
Tue 12 Feb - 20:15

Les élus issus de l’aile gauche du parti démocrate viennent de déposer une résolution au Congrès des États-Unis pour un « green new deal » qui doit permettre de combattre le réchauffement climatique tout en répondant à l’urgence sociale. Ce plan « emploi-justice-climat » pose le cadre qui servira de point de départ à la rédaction des propositions de loi. Porté par la jeune élue socialiste Alexandria Ocasio-Cortez, le nom de ce texte particulièrement ambitieux s’inspire du fameux « New Deal » de Franklin Roosevelt. Explications par Politicoboy, socio et blogueur basé au Texas.

Malgré le fait qu’un nombre important de partis politiques reconnaissent l’urgence climatique et acceptent les conclusions des rapports du GIEC (dépendant de l’ONU), aucun n’avait jusqu’à présent proposé une feuille de route claire et concrète pour répondre à l’urgence. À titre d’exemple, on ne peut qu’être consterné du fait qu’Emmanuel Macron, en dépit de son hastag #makeourplanetegreatagain, ne propose rien de plus que des ambitions contradictoires et des objectifs flous, renvoyés à un horizon lointain. Avec cette résolution déposée au Congrès des États-Unis, les citoyens américains disposent enfin d’un cadre législatif et d’un plan cohérent.
Un manifeste écosocialiste
...
arriver au « zéro émission carbone » d’ici 2050 afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, conformément aux recommandations du rapport du GIEC publié en octobre 2018.
...
Cette approche permet d’inscrire dans un seul projet écologique l’essentiel du programme politique de la gauche radicale. Une méthode dont la France insoumise pourrait s’inspirer pour faire passer son message en vue des Européennes, à condition de préciser que les traités actuels ne permettent pas de financer ni mener à bien un tel projet.

ver(d)(e)(i)(t)(u)(r)(e)(s)-green

02 2019 congrès Groupe_d’experts_intergouvernemental_sur_l’évolution_du_climat-GIEC La_France_insoumise-LFI new_deal réchauffement(s)_climatique(s) résolu(e)(tion)(s) soci(a)(l)(e)(s)(ux) urgen(c)(t)(is)(m)(t)(e)(s) urgence_climatique ver(d)(e)(i)(t)(u)(r)(e)(s)-green États_Unis_d'Amérique-USA écosocialis(m)(t)e(s)
https://lemediapresse.fr/international/le-green-new-deal-une-lueur-despoir-aux-etats-unis/
Pourquoi quittez-vous la direction du Parti de Gauche ? - 27 novembre 2018 / Corinne Morel Darleux - Reporterre
Wed 28 Nov - 18:04

...
aujourd’hui le hiatus devient trop grand entre la stratégie électorale de conquête du pouvoir et l’accélération de phénomènes susceptibles de provoquer un effondrement à la fois écologique et social à l’échelle mondiale.

Climat, biodiversité, montée des extrémismes, des inégalités, dévissage culturel, mondialisation des échanges et contrôle des algorithmes, la vulnérabilité de nos sociétés est de plus en plus critique. Et ce sont toujours les mêmes qui sont sous le joug, de plus en plus exposés, en première ligne des victimes présentes et à venir. Nous devons nous laisser percuter par la situation et en prendre la mesure avec lucidité et responsabilité.

Or il me semble que la stratégie et les moyens mis en œuvre par la FI aujourd’hui au mieux passent à côté des enjeux, au pire desservent les fins. Dans les deux cas elles me semblent en-deçà de l’exigence écosocialiste. Les « signifiants vides » du populisme et de la stratégie anti-Macron, visant à fédérer le plus largement possible, étouffent trop souvent la radicalité du projet initial. Les affaires internes et le commentaire systématique de l’actualité me semblent de plus en plus hors-sol. Les réactions auto-centrées nous coupent les ailes. J’ai toujours plaidé pour l’alliance d’une aménité de ton et d’une radicalité de fond, je vois l’opposé. La critique interne, même bienveillante, est vécue comme une attaque, le pas de côté comme une trahison. J’en viens donc à la conclusion que c’est ailleurs que je serai la plus efficace, que les choses pourront bouger.

Depuis deux ans, des montagnards aux forestiers en passant par les rapports scientifiques sur les risques d’effondrement, j’explore des chemins de traverse, au contact d’espaces intellectuels et militants différents. Face à l’urgence il y a d’autres formes politiques à inventer, des passerelles à faire et des réseaux à activer, des actions de désobéissance civique à organiser (*), des risques et des conflits à anticiper collectivement. C’est crucial, et cela se heurte à trop de limites dans un cadre soumis aux échéances électorales et à l’injonction médiatique. L’heure est venue de sortir de nos zones de confort et de repenser en profondeur nos stratégies et modes d’action. Pour ma part je ressens la nécessité de recentrer mon temps et mon énergie, en cohérence avec le cheminement de ma réflexion (dont j’avais déjà posé quelques bribes ici).
https://lvsl.fr/entretien-avec-corinne-morel-darleux
Le centre de gravité de l’action politique est en pleine évolution. Il y a des parcours de radicalité à accompagner du côté des mouvements climat, une alerte écologique à amplifier du côté des mouvements sociaux. Des arbres à planter et des chantiers à bloquer. De nouveaux récits collectifs à construire, et une bataille culturelle à mener. Voilà ce à quoi je souhaite me consacrer. Je crois qu’il faut agir là où on se sent utile, accueillie et en phase avec ses convictions. Ce que je lis, vois et entends, me fait penser que nous sommes nombreux à envisager cette période troublée comme une bifurcation et à ressentir le besoin d’un grand pas de côté.
Je reste plus que jamais écosocialiste, attachée à la dignité du présent, avec la ferme détermination de continuer à militer activement.

  • Petit bonus pour celles et ceux qui m’ont lue jusqu’au bout : je reste au PG, en compagne de route exigeante mais bienveillante, je continue à assurer le mandat régional qui m’a été confié face à Laurent Wauquiez, et oui, j’ai été approchée, mais non je ne pars ni pour une place chez EELV, ni chez Générations, ni pour rejoindre Place Publique. En fait je sais que ça parait toujours étrange à certains, mais on ne quitte pas toujours une fonction pour choper une place ailleurs. Parfois on fait simplement ce qui semble juste à un moment donné.

(*) Comme le font déjà les "malfaiteurs en bande organisée" à Bure, les opposants au projet GCO qui plantent des arbres le long du tracé tout en bloquant les chantiers de Vinci, ou encore Extinction Rebellion en Angleterre. »

!_ont_pris_le_parti_de_l'anthropocène-PLPDLA 11 2018 accompagnement(s) algorithme(s) anticip(ation)(é)(e)(s) ation(s) biodiversité(s) climat(iqu)(e)(s) collect(i)(f)(on)(v)(n)(e)(u)(r)(s)(it)(é)(e)(s) confli(c)t(u)(a)(e)(l)(it)(é)(l)(e)(s) culture(l)(le)(s) désobéissance(s)_civile(s) extr(é)(ê)m(is)(m)(t)(e)(s) gouvernement_MACRON-PHILIPPE inégalité(s) La_France_insoumise-LFI mond(ial)(i)(s)(é)(a)(t)(ion)(m)(e)(s) parti_de_gauche-PG risqu(é)(e)(s) vulnérab(i)l(i)(s)(t)(é)(e)(s) écosocialis(m)(t)e(s)
https://reporterre.net/Pourquoi-quittez-vous-la-direction-du-Parti-de-Gauche

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