.#SauverLePrésent | De la 5G aux compteurs Linky, doit-on avoir peur ?
Communications par Satellite, sous un ciel étoilé• Crédits : FilippoBacci - Getty
Chaque mois, la coalition désormais bien connue sous le #SauverLePrésent, rassemble France Culture, Le Parisien, Konbini, Usbek et Rica, et tous ensemble nous investissons un grand sujet environnemental. Un rendez-vous mensuel qui nous permet d’offrir un tour d’horizon complet, avec des enquêtes et des sujets approfondis sur un thème commun.
Ce mois-ci, c’est le monde du numérique qui fait l’objet de notre grand dossier, et dans cette offre, nous avons choisi de nous intéresser aux "ondes électromagnétiques, pour le meilleur ou pour le pire ?". Un sujet qui a encore rythmé l’actualité des dernières semaines, et qui provoque interrogations et suspicions de la part des citoyens.
De la 5G aux compteurs Linky, état des lieux des études scientifiques et médicales relatives aux ondes électromagnétiques, des rapports officiels au moratoire réclamé par des associations. Doit-on avoir peur de ces ondes ou la psychose prend t-elle le pas sur la rationalité scientifique ? L'électro-hypersensibilité qui semble affecter non seulement des humains, mais aussi des espèces animales, doit-elle ouvrir le débat ?
Avec nous, Maître Arnaud Durand, avocat au barreau de Paris, défenseur de victimes des ondes. Dr René de Sèze, directeur de recherche et médecin spécialiste des effets des champs électromagnétiques à l’Ineris, Institut national de l’environnement industriel et des risques. Annie Sasco, médecin épidémiologiste, ayant travaillé au Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), à Lyon où vous avez dirigé pendant neuf ans l'Unité de Recherche CIRC d’épidémiologie pour la Prévention du Cancer et dirigé pendant deux ans le Programme OMS de contrôle du cancer.
En seconde partie d'émission, dans « L’œil du Monde-Planète », le journaliste Stéphane Foucart nous parlera d’une étude publiée dans Nature, sur l’effondrement des Arthropodes.
Enfin, « L’Escale verte » nous emmènera au cœur de l’Océan, en compagnie de Catherine Vadon, maître de conférence au Museum national d’histoire naturelle de Paris, docteur en océanographie, une adepte de la plongée sous-marin et des missions d’inventaires des faunes profondes. Elle est aussi l’auteure du beau livre « Océan sauvage » paru chez Glénat.
.#SauverLePrésent • Crédits : Crédits : Usbek&Rica
Annie Sasco : Un champ électromagnétique n'est pas une exposition neutre.
René de Sèze : Les controverses sont liées à des interprétations différentes des études, c'est-à-dire que des études peuvent donner des résultats et être interprétées comme un signe de danger grave ou un signe banal, ça dépend des niveaux d'expositions, ça dépend des modèles, ça dépend des paramètres que l'on regarde. Il y a des multiples paramètres qui font que l'étude peut être interprétée comme un facteur de risque ou pas un facteur de risque.
Arnaud Durand : On a en France un principe de précaution et aujourd'hui, c'est ça que l'on présente au magistrat face à une industrie que l'on appelle le créateur du doute.
Annie Sasco : Ce qu'il nous faut ce sont de vraies études indépendantes.
René de Sèze : On a toujours préconisé de limiter les expositions.
René de Sèze : Je milite pour que l'on ne rende pas malade des gens pour des causes qui ne sont pas fondées.
René de Sèze : Je suis persuadé qu'avant 150 ans, on n’aura pas mis en évidence des faits graves des champs électromagnétiques à ce niveau-là.
Annie Sasco : Je suis en faveur du principe de précaution.
Annie Sasco : Demain avec la 5G, on aura du mal à faire des études épistémologiques parce que tout le monde sera exposé que l'on veuille ou non.
Les phrases mantras de nos invités :
Annie Sasco : "Le silence n'est pas neutralité, il est complicité" - Dr Richard Lemen, 2019
Arnaud Durand : "Si haute que soit la montagne, on y trouve un sentier."
René De Sèze : "Que ta parole soit vraie"
Les gestes écolos de nos invités :
Annie Sasco : "Vivre le plus naturellement possible, en lien vrai avec la nature, sans artifice et dans le respect des autres, tou-te-s les autres"
Arnaud Durand : "Je me ferais l'écho des conseils de mes clients : pourquoi utiliser une technologie mobile (wifi) quand on est en fixe (domicile, travail) ? C'est moins rapide et cela expose les utilisateurs à un risque sanitaire connu. Pourquoi ne pas couper les ondes inutilisées sur son portable (data/wifi/bluetooth/nfc/4g) ?"
Les conseils littéraires de nos invités
René de Sèze : Les beaux livres de photos de la planète de Yann Arthus-Bertrand
Les conseils cinés de nos invités
Annie Sasco : "Plutôt que de regarder un écran, aller dans la nature. Pour moi, aller au bord de la falaise de Bidart un jour ou une nuit de tempête pour ressentir dans mon corps l'énergie de la nature."
René de Sèze : Océans, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud
.#SauverLePrésent
Internet est mort, vive l'internet low-tech ?, Annabelle Laurent, Usbek & Rica 15/11/2019
Pollution numérique : quels impacts sur la planète ?, Kombini News, 15/11/2019
Le «recyclage» de vos vieux téléphones, une mine d’or pour les filières illégales Les déchets électroniques regorgent de métaux rares et précieux. Très convoités, ils sont au cœur d’un vaste trafic international, très préjudiciable pour l’environnement, Émilie Torgemen, Le Parisien, 15/11/2019
«Réparer et faire durer nos appareils électroniques devrait être notre priorité» Alma Dufour, chargée de campagne pour l’association environnementale les Amis de la terre, décrypte les conséquences de nos productions de déchets électroniques, Émilie Torgemen, Le Parisien, 15/11/2019
Les Liens en plus
Le site du Service National d'Assistance sur les champs magnétiques
Le site de l'Ineris - Institut national de l’environnement industriel et des risques
Rapport d'étude de l'INERIS : Champs électromagnétiques produits par les compteurs de télérelève électrique Linky Mesures exploratoires, 29/06/2016
Le site Bioelectromagnetics Society (en anglais) : bioélectromagnétique encourage l'échange d'idées afin de faire progresser la science des champs électromagnétiques naturels et appliqués en biologie et en médecine.
Le site de l'EBEA (European BioElectromagnetics Association) (en anglais)
Le site de la SFRP - La Société Française de Radioprotection
Page de l'ANSES dédiée aux Radiofréquences, téléphonie mobile et technologies sans fil (avec les avis et rapports sur le sujet)
Entretien d'Annie Sasco : 5G « La population monégasque sera exposée, qu’elle le veuille ou non », Monaco Hebdo, Raphaël Brun -17 juillet 20193739
Page du Projet international CEM (OMS - Organisation mondiale de la Santé) : l'objectif du projet est d'évaluer les effets sur la santé et sur l'environnement de l'exposition aux champs électriques et magnétiques compris dans les fréquences de 0 à 300 GHz.
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Fini nos bons vieux compteurs à cadran, place à Linky : un compteur communiquant et dit “intelligent”.
Pourtant, ce compteur nouvelle génération cristallise les inquiétudes et suscite la méfiance chez beaucoup de Français...
Alors comment fonctionne-t-il ? Est-il réellement sans risque ? En quoi peut-il nous aider à faire des économies ? Et est-on en droit refuser son installation?
Démêlons aujourd’hui le faux du vrai dans notre dossier spécial Linky !
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Le rapport commandé par Ségolène Royal le 27 avril 2016 au Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) sur les causes des réticences au déploiement des nouveaux compteurs électriques communicants Linky vient enfin d’être publié, après avoir été remis à la ministre en début d’année. Ce document recommande notamment de renforcer le volet maîtrise de l’énergie des appareils et demande "une politique d’installation plus à l’écoute des consommateurs" et une prise en compte des besoins des collectivités en amont.
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Très attendu par les associations de défense des consommateurs et de surveillance des ondes électromagnétiques, mais aussi par les élus locaux
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craintes : protection des données personnelles, dangerosité éventuelle des ondes électromagnétiques mais aussi adéquation du compteur aux besoins des consommateurs et coût pour la collectivité et les ménages.
Très faible utilisation pour maîtriser l'énergie
Le rapport commence par rappeler la genèse de cette opération, vers 1980, avec l’élaboration d’un premier compteur électronique sans autre fonctionnalité que le comptage. Puis deux évolutions notables sont survenues, avec la modification du cadre réglementaire et le rajout de fonctions de maîtrise de l’énergie. Mais"si l’expérience de 2011, avec 300.000 compteurs, a permis de valider et d’améliorer le bon fonctionnement économique, certains signaux d’alerte n’ont cependant pas été pris en considération à ce stade", note le rapport.
Fin septembre 2016, 1.572.000 compteurs étaient installés, y compris ceux de l’expérimentation, et le taux de refus par les particuliers était alors de 3%. "Cependant, poursuit le rapport, l’utilisation pour la maîtrise de l’énergie est très peu développée, avec moins de 4.500 clients, soit 0,3% ayant demandé l’ouverture d’un compte sécurisé". Quant à l’installation d’afficheurs déportés, obligatoire selon la loi de transition énergétique du 17 août 2015 pour les clients éligibles aux tarifs sociaux de l’énergie, elle ne commencera que cette année. Par ailleurs, au 26 septembre 2016, 260 délibérations concernant des réticences sur le déploiement de Linky, en majorité de petites communes, avaient été adoptées, a constaté le CGEDD. "Au total, si le compteur est une réussite technique, tranche-t-il, son utilisation pour la maîtrise de l’énergie reste largement insuffisante".
Sur la question des ondes, le rapport du CGEDD rappelle les travaux de l’Ineris et de l’Anses, qui concluent à "l’absence d’effets à court terme" mais recommandent des compléments de mesures. Sur le sujet de la protection des données personnelles, il s’appuie sur les recommandations de la Cnil "très exigeantes" et "qui devraient constituer une protection efficace pour la vie privée de l’utilisateur, d’autant que son accord est requis pour la transmission des données autres que pour le comptage simple de la consommation".
Davantage d'écoute des consommateurs
...trois orientations de politique générale, accompagnées d’une douzaine d’actions concrètes. Il appelle d’abord à confirmer l’engagement de l’Etat pour le compteur électrique intelligent car "les difficultés rencontrées apparaissent comme des défauts de jeunesse dans un programme complexe".
Surtout, il pousse à renforcer le volet maîtrise de l’énergie, en cohérence avec les objectifs de la transition énergétique. Pour cela, "il serait nécessaire de développer le déport des indications de consommation depuis le compteur jusqu’aux lieux d’habitation, avec le module Emetteur Radio Linky (ERL), souligne-t-il. Celui-ci devrait être distribué en grande surface, et permettre la transmission des paliers tarifaires jusqu’aux dispositifs d’affichage de l’habitation". Les études montrent en effet une diminution des consommations de 6 à 10% lorsque les clients sont équipés d’afficheurs en euros. La possibilité de recevoir ces données énergétiques sur smartphone dans l’habitation devrait également être développée, estime le CGEDD.
La troisième orientation préconisée par le rapport concerne l’acceptabilité sociale du compteur. "Il paraît nécessaire de disposer d’une politique d’installation plus à l’écoute des consommateurs, souligne-t-il. Cette orientation passe par l’introduction d’une certaine souplesse dans les installations, offrant quelques options, notamment le cas de compteurs installés dans des lieux de vie passagers". La sécurité des données devrait quant à elle faire l’objet d’une politique de communication "plus affirmée".
Faire des élus les "ambassadeurs de Linky"
Parmi les actions concrètes accompagnant ces orientations, les auteurs du rapport proposent que l’Etat mette en place un portail sur les compteurs intelligents, expliquant les enjeux, notamment en matière de transition énergétique, les avantages induits pour les consommateurs et la collectivité au sens large, ainsi que les mesures de protection des données. "Ce portail apaiserait les craintes concernant les émissions du compteur, via la fourniture des données objectives", estiment-ils. Parallèlement, "l’Etat pourrait exercer un contrôle actif vis-à-vis des délibérations illégales de communes entravant le développement du compteur intelligent". Il faudrait aussi selon le CGEDD "permettre à l’Ademe d’intervenir plus efficacement dans le sens de l’usage du compteur intelligent pour la transition énergétique", via le lancement d’un appel à projets orienté vers les collectivités territoriales et les développeurs d’applications à l’aval du compteur.
En outre, si "l’approche des collectivités locales bénéficie aujourd’hui de nombreux outils de communication mis en place par Enedis", elle "pourrait encore être renforcée par une écoute des besoins des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), syndicats d’électrification, des associations départementales en amont des installations de particuliers", souligne le rapport. Celui-ci suggère donc d’effectuer un raccordement des installations communales en amont de celui des particuliers, "de sorte à disposer d’une communication positive des élus communaux" qui pourraient alors devenir "les ambassadeurs de Linky devant leurs populations".
Enfin, conclut le rapport, "la politique de communication, tant du distributeur que des fournisseurs et de l’Etat, devrait s’adapter à ces orientations. Elle pourrait notamment faire la promotion de l’installation des ERL et des afficheurs intelligents".
Lien :
http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/010655-01_rapport_cle27279c.pdf
Environnement - Energie - Transports
Rares sont les occasions de convier autour de la table, sur un sujet aussi électrique que le déploiement et l'appropriation des compteurs Linky, à la fois Enedis (ex-ERDF), EDF, quatre opérateurs alternatifs proposant des offres et services en lien avec le fameux boîtier vert (Direct Energie, Joul & Cie/ekWateur, OHM Energie, Enercoop), ainsi que l'Ademe dans le rôle du pacificateur et de courroie de transmission. "Inutile de nier que nous affrontons toujours des vents contraires. Des craintes naissent, notamment sur la situation des ménages précaires disposant d'un compteur Linky (voir l'alerte ce 27 septembre de l'UFC-Que Choisir sur le risque d'une augmentation de coupures de courant pour impayés), auxquelles il faut s'atteler à répondre. Objectivons ce moment et continuons à débattre à l'approche des municipales où il s'imposera certainement comme un fort enjeu", leur a prudemment conseillé le président de l'Ademe, Arnaud Leroy, lors d'une conférence organisée ce 28 septembre à Paris.
Plus d'un tiers des compteurs installés
...Sur les 35 millions de compteurs prévus d'ici la fin 2021, 13,7 millions ont été installés depuis fin 2015. Des villes comme Brest, Dijon, Lorient, Lyon ou Reims sont entièrement équipés ("full-Linky")", répond le directeur du programme Linky, Hervé Champenois. Alors que le rythme de pose s'intensifie atteignant les 30.000 compteurs par jour, la discorde néanmoins se poursuit chez des élus locaux plus ou moins favorables, prenant parfois des arrêtés anti-Linky et tiraillés entre la nécessité d'écouter les réticences de certains habitants et celle de faire preuve de pédagogie. "Ces arrêtés pris par exemple à Blagnac (Haute-Garonne) visant à instaurer un droit au refus de pose des compteurs ont été retoqués par les tribunaux administratifs", balaie d'un revers de la main Philippe Monloubou, président du directoire d'Enedis. Façon de dire que le remplacement des compteurs se fera quoi qu'il arrive ? "C'est une obligation légale", martèle Enedis.
L'enjeu des données
Parmi les motifs de réticence, la question sensible des données collectées, exploitées, "supplante depuis peu celle des ondes", observe Arnaud Leroy. "Après la phase de déploiement place à l'utilisation des données émises en tirant au mieux partie des fonctionnalités du compteur", presse pour sa part Philippe Bolo. Ce député LREM du Maine-et Loire, par ailleurs conseiller communautaire d'un syndicat intercommunal d'énergies, raconte que sur son territoire les choses se passent bien. Pour Fabrice Gourdellier, directeur clients particuliers chez EDF, de premiers bénéfices se mesurent un peu partout dans les foyers équipés : "Avec la relève automatisée les réclamations sur la facture baissent nettement." Et Emmanuel Soulias, directeur général du fournisseur Enercoop, de souligner de son côté : "La question des données reste épineuse, elle soulève d'ailleurs des réticences chez une part de nos sociétaires."
L'intérêt des données agrégées
l'accès à ces données dans un avis de l'Ademe sur Linky publié ce même jour. Y sont détaillés le type de données relevées, qui y a accès et l'intérêt, pour les collectivités, bailleurs ou copropriétés d'accéder "à des données agrégées, de manière anonyme, pour avoir une vision globale de tout ou partie d'un parc de bâtiments et ainsi analyser l'évolution des consommations des bâtiments pour prioriser et suivre des travaux de rénovation ou développer des actions d'accompagnement spécifiques aux ménages en précarité énergétique". Une ville comme Brest explore déjà cette nouvelle fonctionnalité. Enfin, l'Ademe rappelle que la pédagogie reste essentielle pour "s'approprier les nouveaux compteurs" - dont l'installation ne se suffit pas à elle seule - et "concrétiser leurs bénéfices (...) pour pouvoir pleinement en profiter", avec différentes initiatives à souligner en ce sens, notamment à Lyon ou Lorient.
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ndlr :
Les trois partenaires trouvent dans ces projets un intérêt commun :
le Département des Pyrénées Orientales inscrit le territoire dans la transition énergétique en mettant en œuvre des solutions innovantes,
la société Sunchain définit des modalités d’échanges et des règles de répartition des flux d’électricité à l’aide de la technologie blockchain,
Enedis développe une solution permettant l’autoconsommation collective. Cette solution, qui s’appuie sur les compteurs communicants, calcule les données nécessaires à la réalisation de l’opération et les met à disposition des parties prenantes. Capables de collecter, de transmettre, de stocker et de garantir les données certifiées provenant des différents points de production et de consommation, les compteurs communicants déployés par Enedis, jouent un rôle central dans ce dispositif.
Un habitant de l’île de Ré, en Charente-Maritime avait expulsé manu militari un sous-traitant d’Enedis venu installer un compteur Linky contre son gré, en juillet 2016. Il a été relaxé, ce mardi, du chef de "violences" par le tribunal de La Rochelle.
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« Ce jugement est très important, a réagi Stéphane Lhomme, fondateur du mouvement « Stop Linky », présent, ce mardi, au tribunal de La Rochelle. Il va donner du courage à toutes les personnes confrontées à cette situation. Enedis doit donner des consignes à ses sous-traitants de ne pas entrer illégalement chez les gens ».
Les citoyens d’un pays libre ne devraient-ils pas avoir la possibilité de décider quelle technologie ils souhaitent voir installée à leur domicile ? Les Québécois et Californiens, ainsi que d’autres Etats américains, ont obtenu, par leur mobilisation citoyenne, la possibilité de choisir entre compteurs communicants ou non communicants (cf. rapport ANSES du 15/12/2016, p. 7, 49, 56, 61), ainsi que le retrait des compteurs communicants déjà posés pour ceux qui le demandaient. Exigeons le même droit individuel pour les citoyens français !