Lyes Louffok @LyesLouffok
Soumettre des enfants placés à des travaux forcés, les faire marcher jusqu'à l'épuisement, puis justifier ces actes comme "pédagogiques" : c'est le scandale d'un lieu de vie financé par l'ASE et géré par une entreprise. Notre système est pourri.
francetvinfo.fr
Soupçons de maltraitance et de travail forcé sur des enfants placés : une enquête ouverte en Creuse
Le responsable de la structure qui accueille ces enfants placés a été placé en détention provisoire, soupçonné de violences aggravées sur mineurs, défauts de soin et travail forcé. Le lieu de vie est...
10:58 AM · 31 mars 2024
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vues
Julien Delalande
wtf 🐈⬛🌅🎄
@mxtrsm
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13h
Encore une fois, ces enfants n'auraient-ils pas été plus en sécurité chez eux?
Arturo Rossi
@ArtureRossi
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12h
L'ASE est au bord du gouffre les travailleurs sociaux y compris c'est un juge qui demander le placement ou pas pour le bien de l'enfant en principe , ces enfants déjà détruit par leur histoire familiale subissent la maltraitance des placements qui s'en soucie au gouvernement ?
Sop
@85000sophie
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13h
Et le gvt sera surpris de l’apprendre comme pour la maltraitance des personnes handicapées et comme pour ns anciens ds les ehpad… personnes pourtant nombreuses et dont tout le monde se fout depuis fort longtemps. Alors ils annonceront des contrôles et voilà 🤷🏻♀️next 👉
Edith Mo 😝
@enjoyyourself34
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13h
Tous les jours, tous les putain de jours y a un truc !!!
Je les déteste !
Stella Broche
@BrocheStella
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13h
il faut dire qu'au C. Dal Creuse, la vice-présidente en charge de l'enfance est en 9° et dernière place ds l’organigramme politique, ce qui montre l'intérêt de cette équipe et de sa présidente @simonetv23
pour le sujet ! Le Dpt, chef de file de l'action sociale, ça interroge !
Carpentier Lulu
@CarpentierLulu
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8h
ça rappelle horriblement les enfants de la Creuse, ces pauvres gamins enlevés sur l'île de la Réunion quand Michel Debré était député de ce département d'outre mer. Cela rappelle aussi évidemment les livres de Dickens. D'un siècle à l'autre rien ne change.
UN CRPD Disability Rights Advocacy
@inclusion_in_fr
·
13h
Comme j’aime pas cet adjectif « pédagogique ». Ça veut rien dire en fait. Ou bien ça veut tout dire.
Cian3000
@Cian3000
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9h
Aujourd’hui, comment est-ce possible ?
HypnoMad
@MorganeEssi
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9h
Dans les deux dernières semaines, plusieurs structures de Anvie ont fermé, Reims, Rouen et Agen, ça mériterai sûrement une enquête plus large sur cette entreprise ??
ENTRE DEUX CANNES
@fifE2M
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6h
L’incapacité de la remise en cause, la tendance à imposer par une forme de contrainte à obéir, la non pertinence des formations, l’institutionnalisation concentrationnaire par essence, la guerre permanente à l’intelligence et ce narcissisme pathologique exacerbé. Abjecte…
Chouette alors!
@chOOuettealors
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13h
Quelle honte et quel défaut dans le suivi et le contrôle !
Rachel LAURENT
@RachelLAURENT1
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9h
Ce n'est pas tant le système que ceux qui le détournent...🤬🤬🤬
SergePhotos 🎗️
@SergePhotos
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13h
Des Thénardiers…..
flo galeotti
@flo_galeotti
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9h
Et on parle pas de la pédophilie ...
Charline
@AyhanLouna
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6h
Il faut que des acteurs de la protection de l’enfance passe régulièrement et par surprise dans c lieux - c inadmissible
clement annick
@clementannick2
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5h
Là encore beaucoup trop de personnes devant des ordis ou dans des réunions et pas assez sur le terrain .
David Vincent
@DavidPVincent
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10h
Il me semble que le contrôle de ces structures serait de la responsabilité du préfet...
🌈Véronique Peigné 🩵💙
@Sycomore13
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8h
En France il n'y a aucun contrôle... 😡
Gazg φ
@Smectarine
·
13h
Révoltant 😡😡
Élise 👩🏻🎓🐈⬛🐰🐰
@lola8210M
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12h
Scandaleux il faut que ça change 😡
Comme pour les chauffeurs Uber, des plateformes proposent aujourd’hui à des indépendants de travailler dans des Ephad ou des hôpitaux. ©Getty - Hispanolistic
Des plateformes mettent en relation des soignants autoentrepreneurs avec des établissements de santé. Lancées au moment de la crise du Covid en 2020, elles séduisent de plus en plus, en dépit de sérieux doutes sur leur légalité.
Elles s’appellent Brigad et Mediflash. Elles proposent à des soignants indépendants de travailler dans des établissements de santé. Ces start-ups prétendent apporter une solution aux pénuries de personnel qui touchent les Ehpad. En quelques clics, les soignants s’inscrivent et choisissent leurs missions. Ils ne payent ni cotisations patronales ni TVA, ce qui permet de mieux les rémunérer. Revers de la médaille : ils n’ont pas de congés payés et ne cotisent pas pour le chômage.
Problème : selon le gouvernement, ce modèle économique est illégal. Car on ne peut être à la fois indépendant et sous les ordres du corps médical. Dans un courrier adressé aux agences régionales de santé en décembre 2021, Olivier Véran et Élisabeth Borne, alors ministres de la Santé et du Travail, ont donné l’instruction de ne plus recourir à ces plateformes. Des contrôles de l’URSSAF et de l’inspection du travail ont été lancés, sans conséquence pour l’instant.
Paradoxe dans cette affaire : les deux plateformes ont été soutenues financièrement par la Banque publique d’investissement (BPI), donc l’argent de l’État. Une directive européenne prévue pour fin 2024, devrait instaurer pour ces plateformes une “présomption de salariat”. Elle permettra aux travailleurs qui le souhaitent de devenir salariés. En Espagne où une disposition de ce type a été adoptée, de nombreuses plateformes ont mis la clé sous la porte.
Alerter la cellule investigation de Radio France :
Pour transmettre une information à la cellule investigation de Radio France de manière anonyme et sécurisée, vous pouvez désormais cliquer sur alerter.radiofrance.fr
Chroniques Interview Vol dans les hôpitaux : un sujet tabou 10 min
Clés : Info Société Tech – Web Hôpital public EHPAD – Maisons de retraite Uber Enquêtes et investigation
L'équipe Jacques Monin, Production Cellule investigation de Radio France Christophe Imbert, Réalisation Jean-Baptiste Audibert, Programmation musicale Mélissa Foust, Attaché(e) de production Maxime Tellier, Journaliste
Tr.: ... présomption de salariat ...
84 010 Signatures
Lancée le 27 janvier 2022 / par thierry REMOISSENET/CANALES
Adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.) et
Nous nous appelons Sylvie et Thierry et à travers cette pétition nous souhaitons alerter sur les conditions de vie pitoyable, les pratiques abusives ainsi que les tarifs appliqués des EHPAD qui manquent de transparence. Nos aînés ne sont pas bien traités en milieu médicalisé. Ils méritent d'avoir plus de dignité en fin de vie. Aujourd'hui ce n'est pas le cas. C'est honteux et inadmissible de mal les traiter. Bien que notre père soit décédé en EHPAD, nous continuons notre combat afin qu'aucune autre famille ne soit confrontée aux mêmes problèmes que le notre.
...
Connue / https://twitter.com/jeminy75341/status/1720885851587031043
• 383 vues Avatar de la chaîne Mouvement Colibris Par mouvementcolibris
Cette conférence se place dans le cadre de la campagne Nouvelle (R) du Mouvement Colibris :
Comment opérer une bascule radicale sur les territoires, en incluant le plus de personnes possible, les plus précaires, et pas seulement les plus engagés ? Comment dépasser les freins à l’engagement : manque de temps, manque d’assurance, méfiance envers les élu·es, manque de moyens des territoires locaux... ?
Ce sont les questions auxquelles nous allons tenter de répondre, dans cette webconférence qui s’annonce passionnante, avec Stéphane Puechberty, délégué général adjoint d'Emmaüs France, Élisabeth Dau, directrice de recherche au Mouvement Utopia & CommonsPolis, co-fondatrice de Fréquence Commune, et Marie-Hélène Pillot, responsable du projet Territoires d'Expérimentations au Mouvement Colibris, coordinatrice du Cercle Accompagnement des dynamiques de transition au Mouvement Colibris.
Tout savoir sur la campagne Nouvelle (R) du Mouvement Colibris : https://colibris-lemouvement.org/nouvelle-r i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?NcnXHA
Visibilité Publique - Catégorie Militantisme - Licence Attribution - Partage dans les mêmes conditions - Langue Français - Étiquettes nouvelle(r) ; territoire ; webinaire
Durée 1h 19min 1s - Aucun commentaire.
Tr.: ... Animation par Vincent Tardieu, du Mouvement Colibris ... échelle locale des bassins de vie ... cette échelle ne suffit plus ... approche systémique pour apporter des réponses qui fassent système pour tous les être vivants des terrritoires ... aller à la racine des pb ... relier pb et solutions ... aller chercher au-delà des militants, travailler avec tous les habitants, dont les exclus, les mères de familles, les communautés étrangères en fr ... avec VOUS ... 5 propositions issues de la consultation :
- "Inviter à l'école des intervenant-es d'univers variés afin que les élèves puissent constater différents parcours de vie, différentes alternatives et perspectives aux projets de vie qu'elles et ils imaginent"
... ouvrir l'école vers l'extérieur ... dispositif des cités éducatives ... comment on pense collectivement face aux enjeux ... - "Aider chacun-e à faire en partie ces travaux et à ne pas dépendre des seul-es professionnel-les, en accompagnant localement les autoconstructeur-ices et auto-rénovateur-ices, y compris par des chantiers d'auto-construction."
... le relais Emmaus a créé un isolant textile??? ... nécessite de créer des systèmes locaux d'accompagnement ... les semences, les graines, le potager ... la réutilisation des meubles, customiser ... - "Éclairer les choix d'usages du foncier local et ces investissements publics pour des arbitrages démocratiques impliquant tous les acteurs locaux." Par exemple, "entre l'étalement urbain [même dans les villages avec de multiples lotissements] et la préservation de terres dédiés à l'alimentation locale, en particulier pour les cantines des établissements scolaires et des Ehpad, etc".
- "Dès l'enfance, dans l'éducation, mettre la responsabilité au centre du fonctionnement". L'une des contributrices veut aller plus loin en créant "une école ou une université de l'autonomie".
... ça se construit et ça s'accompagne, création collective, en lien avec les enjeux locaux, temps long ... - " Dans notre région [Lozère sud], les habitations, vides à 40% en ville et plus encore dans les hameaux, sont entourées de jardins en friche 10 mois sur 12 [souvent davantage]. Favorisons des arrangements avec les propriétaires de maisons secondaires pour cultiver, au moins en partie, leur jardin en échange de l'entretien des lieux et de quelques légumes lors de leur passage en vacances."
Comment on s'arrange avec ses voisins ? Des médiations peuvent exister ... sortants de prison en fin de peine ...
2ème partie : les freins ou questionnements
- Comment on accueille les nouveaux dans un territoire, comment on intègre ? ... comment rapprocher la culture traditionnelle avec celle des nouveaux ? ... outils pour inclure des gens à la marge ... le tirage au sort basé sur le cadastre, aller les voir, résultats incroyables ex assemblée citoyenne de Poitiers ... sortir des outils gadgets, finalité politique, politiser, redonner du sens ... changer regard et posture sur l'autre... documentaire ??? compétences, savoirs-faire des personnes ... l'autre a quelque chose à apporter, intelligence collective ... et les anciens aussi ... s'acculturer, devenir citoyen à part entière ...
- Comment on relie problématiques, acteurs ? ... accompagner leur projet de vie ... rendre actif, participatif, hébergement d'urgence, cotraining? ... s'inscrire dans un territoire, la proximité ... attention pour les non-humains ... le Parlement de Loire, commun, donner une personnalité juridique ... interdépendance, interconnectés ... la route traverse l'habitat du cerf ... /eau bassins versants ... biorégions ...
- Travailler avec élus, agents territoriaux ? Nous, on a envie de mettre tout le monde autour de la table /démocratie dégradée crise de la représentation ... Fréquence commune, travail associé pour fabriquer ensemble du politique ... l'impat ensemble, la conflictualité, rapports d'influeuce, vision constructive, réparer la démocratie, sans opposer les urgences ... le rapport au vivant ... triptique élus, agents et habitants, poser conflictualités, controverses ... comment ? acceptabilité sociale ... enjeu de sincérité politique ... projets structurants, budgets à impacts ... comment on change notre vision, notre pratique ?
Phase d'interconnaissance ... soutien de la mairie ... peur de perdre le pouvoir ... posture d'équivalence ... coconstruction, codécision ? rôle de chacun, complémentarités ... Les 70 ans de l'abbé pierre : camps de migrants, accueil, travail avec l'État, proposer une alternative, devenir un partenaire ... garder sa liberté de parole ... le non-lucratif des associations ... comment mobiliser les habitants plus consommateurs que citoyens ? La RSE des entreprises ... consommer est aussi un acte politique ... assemblée citoyenne multi-acteurs ... enjeu de diversité ... modèle de réussite "gagner de l'argent" obsolète ... - Compétences des territoires locaux : 3 enjeux : autonomie alimentaire, préserver la biodiversité, enjeux de connexion à la nature ... accompagner ... réseau inclusion? plaidoyer, importance d'expérimenter au service de quoi ? bien commun ... démocratie du proche ... politique de bifurcation ... transfert de ressources, de compétences ... bassin de vie ... décentralisation ... nouvelle étape démocratie locale politique ... impensé démocratique ... inspirer, en commun, faire vivre, documenter, amplifier, insurrection démocratique, raconter, diffuser ... ne pas attendre le "grand soir" ... partager ... inventer demain ensemble ... amplifier ce mouvement ... avec vous ... travail multi-acteurs, inventer ensemble ... TERRITOIRES D'EXPÉRIMENTATION ... ensemble on est plus forts, pour aller vers des changements ...accompagner ... avec d'autres partenaires ...
Télécharger le Carnet de campagne : https://colibris.link/carnet : commandé : ATT
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J’étais jeudi dernier à l’usine Eurostamp, qui a vu ses factures d’électricité multipliées par dix, vendredi avec les pompiers et les gendarmes à Flixecourt, samedi matin avec un livreur du Courrier qui se fait virer en fin d’année, ce lundi avec les employés du textile, demain avec les ouvriers de Carelide… Voilà pour qui on se bat. Ma bataille, notre bataille à gauche, avec les insoumis, les écolos, les communistes, les socialistes, ça doit rester pour les Français, pour leurs salaires, pour leurs enfants. Pour qu’ils puissent vivre de leur travail, payer leurs factures. Pour leurs retraites, surtout, maintenant, avec une contre-réforme qui arrive, qui réclame un front syndical et une gauche unie pour défendre les caristes, les auxiliaires de vie, les ouvriers. Voilà où je mets mon énergie : pour le pays. »
Puisque vous êtes venus ici attirés par le miel des ragots, vous ne repartirez pas sans une dose de costaude, de vraie politique.
« Avant, chez Zara, chaque employée avait son métier. Maintenant, c’est ‘polyvalence’ : il faut courir de la caisse aux cabines d’essayage, faire du merch’, du merchandising, entre les ‘zones froides’ et les ‘zones chaudes’, de l’approvisionnement, les livraisons… Les nouvelles technologies devaient aider à améliorer l’emploi : elles suppriment des emplois, et elles intensifisent les emplois qui restent. »
Ce témoignage, d’Elodier Ferrier, recueilli cette après-midi à l’Assemblée, illustre cette incroyable statistique : en 1984, 13,2% des employés des commerces et services subissaient trois contraintes physiques (porter des charges, se baisser, etc.). C’est désormais 46,9%. Un bond de 33 points ! Dans une France de la start-up nation où, supposément, le travail serait allégé par le numérique, la robotique, etc. Et il en est de même, en pire, pour les ouvriers : +42 points (de 21,2% à 63,4%). Et en général pour les salariés : de 12% à 34%. C’est une donnée essentielle, évidemment, pour le débat sur les retraites : si le travail n’était que luxe, calme et volupté, on pourrait s’y adonner jusqu’à l’Ehpad. Mais non : il s’est alourdi, endurci…
Je pourrais continuer avec la relocalisation, pour l’instant bidon : 97% des vêtements sont fabriqués hors de France ! On ne serait même pas en string ! La moitié des usines de masques qui ont fermé, les autres presque à l’arrêt !
Mais tout cela, à coup sûr, comme au temps de Versailles, intéresse bien moins que la cour des « grands » : Mélenchon, Autain, Ruffin, etc. Je ne veux pas me laisser prendre à ce miroir : que jamais l’on n’oublie pourquoi, pour qui nous sommes ici.
SANTÉ 9 min - 1 Commentaire(s)
[Accès aux soins : ça craque !] L’été 2022 est le troisième depuis le Covid, et le premier après le livre choc Les fossoyeurs, qui a révélé le scandale du système Orpéa. Pourtant, rien ou presque ne semble changer dans les Ehpad, entre sous-effectif, faibles salaires, et maltraitance institutionnelle.
...
Public, associatif : même combat
Voilà pour le grand méchant loup du quatrième âge. Et ailleurs ? « Après que Victor Castanet a coulé Orpéa, Korian a été présenté comme le sauveur. Nous sommes même devenus une "entreprise à mission"1 », relate Albert Papadacci, responsable fédéral de la CGT chez le principal concurrent d’Orpéa.
Mais à Korian aussi, la pénurie tend à devenir permanente.
...
- Introduite par la loi Pacte de 2019, le concept d’entreprise à mission permet à une société d’affirmer publiquement sa raison d’être, ainsi qu’un ou plusieurs objectifs sociaux et environnementaux qu’elle se donne pour mission de poursuivre dans le cadre de son activité.
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Le 5 avril 2022, Jean-Luc Mélenchon était à Lille et dans 11 villes en hologramme pour son dernier discours du premier tour de l’élection présidentielle.
Après avoir salué le nombre et la démonstration de force que constitue ce meeting multi-holographique, il placé son discours sous l’alerte du GIEC et le défi écologique, le plus important de notre époque.
Jean-Luc Mélenchon s’est ensuite attaché à expliquer le caractère anti-social du programme de Marine Le Pen : son refus du blocage des prix, son refus d’augmenter le SMIC, son programme rétrograde sur l’apprentissage. Il s’est aussi attardé sur son programme totalement vide sur la question de la souffrance animale. Il a égrainé l’ensemble des votes à l’Assemblée nationale sur lesquels elle était absente.
Le candidat de l’Union populaire a ensuite attaqué le Président de la République, Emmanuel Macron. Il est revenu sur la polémique qui l’oppose à lui sur l’apprentissage. Il en a profité pour développer ses propositions sur l’enseignement professionnel.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite développé un principe essentiel de son projet : la reprise du contrôle. C’est une reprise du contrôle démocratique, à travers la 6ème république, le RIC, le référendum révocatoire. C’est aussi la reprise de contrôle sur le temps long grâce à la planification et le temps de la vie grâce à la réduction du temps de travail, la retraite à 60 ans et les 35h. Enfin, c’est le contrôle humain, c’est-à-dire le gouvernement par les besoins. Il a pris les exemple des EHPAD et de l’hôpital comme lieux dont la logique de la marchandise devra être chassé. Enfin, le candidat a parlé de la révolution féministe, qu’il a qualifié de révolution égalitaire globale. Il a conclu par un appel à l’espoir et la conviction que la victoire est possible.
Suivez le direct dans une version accessible aux personnes sourdes et malentendantes : https://youtu.be/6sATBFa6GdE
Toutes les informations sur l'événement : https://melenchon2022.fr/multi-meetin...
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Le dimanche 3 avril 2022, Jean-Luc Mélenchon était à Toulouse sur la place du Capitole devant 25.000 personnes.
Dans son discours, il est revenu sur le discours d’Emmanuel Macron tenu la veille à La Défense Arena dans lequel il a relevé un feu d’artifice de bobards. Il les a systématiquement démontés sur le chômage, sur la désindustrialisation, sur le pouvoir d’achat, sur l’égalité entre les femmes et les hommes, sur les EHPAD. Il a fustigé la proposition du candidat-président d’imposer l’apprentissage dès 12 ans. Il a décortiqué la soi-disant promesse d’une prime de 6000 euros pour tous les salariés, qui sera en réalité laissée à la bonne volonté des patrons.
Ensuite, Jean-Luc Mélenchon a mis en garde contre une éclipse de débat. En effet si Emmanuel Macron se retrouve face à Marine Le Pen ou Éric Zemmour au second tour, il n’y aura pas de discussion sur le blocage des prix, l’augmentation du SMIC ou la retraite à 60 ans puisque l’un et l’autre sont contre. De même, l'un et l'autre sont d’accord pour continuer le nucléaire, les pesticides, la malbouffe et les fermes usines.
Le candidat de l’Union Populaire est aussi revenu sur le scandale des cabinets de conseil et notamment de McKinsey. Il a critiqué cette pratique qui consiste à faire payer l’État pour sa propre disparition. Il a annoncé la suspension de tous les contrats et le déclenchement d’une enquête préliminaire pour examiner leur légalité. Il défend la mise en place d’un principe de non-substitution : pas de recours au privé pour des fonctions que l’État peut remplir. Il a défendu la statut de la fonction publique qui garantit le respect de ses principes de neutralité, de laïcité, d’égalité de traitement et de continuité. Par ailleurs, il a mis en avant le rôle indispensable de l’État dans la planification écologique. Il s’est notamment attardé sur la question de l’eau, de sa rareté et de sa dépollution. Il a dénoncé le marché qui fait le chaos, la spéculation et la corruption.
Jean-Luc Mélenchon a conclu par un appel à la responsabilité individuelle des électeurs, qui auront le pouvoir le dimanche 10 avril d’éviter d’envoyer l’extrême-droite au second tour en choisissant, avec le bulletin de l’Union Populaire, la conviction qu’un autre monde est possible.
Retrouvez ce direct dans une version accessible aux personnes sourdes et malentendantes : https://youtu.be/CvZkXVGmNas
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Adrien Quatennens était ce mercredi 16 février 2022 l’invité de la matinale de Public Sénat. #BonjourChezVous
Interrogé sur la levée de certaines restrictions liées à la situation sanitaire, le député de la 1ère circonscription du Nord a rappelé l'inutilité du pass vaccinal et a appelé à son abrogation immédiate, d'autant plus quand le gouvernement n'a jamais considéré les moyens alternatifs pour juguler l'épidémie comme la société par roulement ou les purificateurs d'air, que le groupe parlementaire de la France insoumise a défendu dès octobre 2020. Il a été également été question des "convois de la liberté", et a rappelé que la majorité des participants à ces convois n'étaient pas anti-vaccins, mais luttaient pacifiquement pour des préoccupations concrètes comme le pouvoir d'achat.
Il y a réitéré la nécessité de partager les richesses, notamment face aux profits faramineux des entreprises du CAC40. Il est anormal que cinq français uniquement possèdent autant de richesses que 27 millions d'autres.
Adrien Quatennens a également a appelé à la constitution d'une commission d'enquête parlementaire sur ORPEA et les EHPAD privés, et a fustigé le contexte politique favorable qui a accompagné, sur différents quinquennats, les privatisations qui ont fait de la santé un business. Il a appelé à la collectivisation d'ORPEA et des EHPAD privés afin d'en finir avec le caractère lucratif de ces structures : "Nos mamies valent plus que leurs profits !".
Sur les questions internationales, il a évoqué la position de la France Insoumise et celle de Jean-Luc Mélenchon sur la question de l'Ukraine : nous ne sommes pas des soutiens du régime russe, et notre position est celle du non alignement, ce qui suppose une sortie concertée de l'OTAN.
Il a également ravivé la question des parrainages, évoquant la difficulté avec les parrainages et en appelant une nouvelle fois aux maires, passant le message que parrainer un candidat ne signifie pas soutien politique.
Il a enfin commenté la dynamique de la campagne présidentielle en faveur de Jean-Luc #Mélenchon : à gauche, c’est le vote efficace pour se qualifier au second tour. La clé de qualification résidant dans la participation populaire, il a notifié les auditeurs et téléspectateurs qu'ils avaient jusqu’au 4 mars pour vous inscrire sur les listes électorales.
La séquence s'est terminée par des commentaires sur la situation politique en général, notamment à gauche, regrettant que Fabien Roussel soit plus occupé à se distinguer à tout prix qu’à penser à la qualification au second tour du bloc populaire que nous incarnions ensemble en 2012 et 2017.
Vous êtes convaincus ?
Rejoignez la campagne sur https://www.melenchon2022.fr
Tr.: ... Julien Lecuyer ...
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Le dimanche 13 février 2022, Jean-Luc Mélenchon était en meeting à Montpellier devant 8.000 personnes.
Le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle a pris la parole après plusieurs acteurs de luttes sociales, démocratiques et écologiques : Geneviève Legay, militante pour les droits de l'homme victime de violences policières ; Farida Chikh, infirmière elle aussi victime de violences policières ; Didier Maïsto ancien patron de Sud Radio, engagé pour la démocratie ; Alma Dufour, militante écologiste condamnée pour avoir décroché un portrait de Macron ; Lazare Razkallah, syndicaliste CGT des TUI, Bérenger Cernon, cheminot engagé pour le transport public et syndicaliste CGT ; Valérie Labatut, engagée aux côtés d’Anthony Smith pour une vraie inspection du travail ; Claire Lejeune, militante pour les droits écologiques et sociaux ; Aurélie Trouvé, ex-porte-parole d’Attac et présidente du Parlement de l’Union populaire.
Jean-Luc Mélenchon a salué la démonstration de force de ce meeting. Il a dressé la liste des enjeux que devrait affronter le prochain président de la République : crise sociale, crise climatique et crise diplomatique. Sur ce dernier sujet, il a plaidé pour que la France sorte de l’OTAN et s’affirme comme une puissance autonome, souveraine, libre et non-alignée.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a dénoncé un régime capitaliste incapable de se corriger. Il a décrit un modèle économique qui se nourrit des désastres qu’il provoque. Il a en particulier dénoncé le fait que les milliardaires français ont accumulé 236 milliards d’euros pendant la pandémie. Une somme avec laquelle on aurait pu créer 1 million d’emplois payés 2.000 euros pendant 4 ans. Il a critiqué un capitalisme parasitaire qui fait de l’argent sur nos anciens dans les EHPAD. Il a aussi fustigé les riches assistés qui ont été gavés d’argent public avec la suppression de l’ISF ou encore la mise en place de la flat tax. Il a mis en lumière ces chiffres insupportables : 5 milliardaires dans notre pays possèdent autant que 27 millions de Français ; les milliardaires français se sont enrichis de 100% depuis le début de la pandémie et de 160% depuis l’arrivée au pouvoir de Macron.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite décrit la politique qu’il mettra en oeuvre comme président de la République. Il a expliqué qu’il partirait des besoins et qu’il y mettrait les moyens. Il a ainsi rappelé sa proposition de mettre en place une allocation d’autonomie de 1.063 euros par mois pour les jeunes étudiants à l’université et dans l’enseignement professionnel. Pour financer cette mesure, il propose de fixer un héritage maximum à 12 millions d’euros.
Le candidat de l’Union populaire a ensuite abordé le thème des services publics. Il a rappelé que pour garantir un service public de qualité il fallait 1 million d’emplois publics, dont 240 000 en EHPAD, 100 000 à l’hôpital et 250 000 dans les écoles. Il a aussi souligné qu’il fallait obligatoirement sortir la santé et l’éducation du marché, et ne pas les traiter comme des marchandises.
Jean-Luc Mélenchon a conclu le meeting de Montpellier en indiquant qu’il était possible de voter dans 2 mois pour un programme qui prévoit l’augmentation du SMIC à 1 400€, le blocage des prix des produits de première nécessité et le passage à la retraite à 60 ans. À l’inverse, en votant pour Macron c’est la garantie d’avoir la retraite à 64 ans, un nouveau coup de rabot sur l’assurance chômage et de nouveaux réacteurs EPR qui ne fonctionnement pas et dont on ne sait pas comment traiter les déchets.
Retrouvez cette vidéo dans une version accessible aux personnes sourdes et malentendantes : https://youtu.be/HBGqoaLrvNE
Retrouvez également ce direct en immersion avec nos caméras 360° :
- Près de la scène : https://youtu.be/upLnvJNnlt4
- Depuis les gradins : https://youtu.be/6j9eXxpDz5k
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Le 10 février 2022, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de l’émission Elysée 2022 sur France 2.
Jean-Luc Mélenchon était tout d’abord interrogé par Anne-Sophie Lapix sur le thème de la santé. Pour faire face aux virus, il a appelé à développer la recherche fondamentale et les vaccins mais également à mettre en place une société du roulement ou à installer des purificateurs d'air dans les salles de classes. Jean-Luc Mélenchon a souligné les dégâts énormes du quinquennat Macron sur l’hôpital public avec 17.000 lits fermés. Il a dit vouloir faire revenir les 180 000 personnes qui ont quitté l’hôpital et les métiers de la santé en les payant mieux et en en finissant avec l’hôpital entreprise.
Sur les questions sociales, le candidat de l’Union populaire a indiqué qu’il soutenait les principales revendications portées par le mouvement du Convoi de la liberté, comme la baisse du prix des carburants, l’augmentation du pouvoir d’achat ou l’opposition au Pass vaccinal. Il a réaffirmé sa volonté de faire un héritage maximum à 12 millions d’euros afin de financer l'allocation d'autonomie de 1.062 euros par mois pour les jeunes qui étudient à l'université et dans l'enseignement professionnel. Sur les EHPAD, Jean-Luc Mélenchon s’est prononcé en faveur d’une gestion non-lucrative de ces établissements par des structures associatives, des coopératives ou des structures publiques.
Sur la situation internationale, il a renouvelé sa position qui est celle d’une France non alignée qui est dans l’intérêt du pays. Cela permettrait des discussions afin d’aboutir à une situation où la Russie ne passe pas la frontière de l'Ukraine et où les États-Unis n’intègrent pas l’Ukraine dans l’OTAN.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite débattu avec le président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux. Il a tout d’abord fait le constat que depuis 30 ans, la politique de l’offre qui consiste à réduire le coût du travail et à diminuer certains impôts ne marchait pas du tout. Il a donc proposé de faire la planification écologique qui donnera de la visibilité aux entreprises. Dans le même temps, il a indiqué qu’il faudrait augmenter le SMIC et partager la richesse produite. Enfin le candidat de l’Union populaire a réaffirmé la nécessité de la retraite à 60 ans et pas inférieure au SMIC.
Jean-Luc Mélenchon était ensuite interrogé par Patrick Cohen sur ses mesures concernant la laïcité. Il a défendu l'abrogation du Concordat, mais aussi le fait de refuser, s' il est élu président de la République, de porter le titre honorifique de Chanoine de Latran. Il a rappelé que 9 musulmans sur 10, comme l'ensemble de la population française, considèrent que la laïcité et la loi de 1905 sont de bonnes choses. Il a aussi rappelé que 60 % de la population française n'a aucune religion.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a ensuite répondu à deux questions de primo-votants. La première concernait les violences faites aux femmes, et il a indiqué sa volonté de débloquer le milliard d’euros de budget que demandent les associations. La seconde concernait la concentration des médias, et il a expliqué qu’il l’empêcherait et assurerait le pluralisme.
Jean-Luc Mélenchon répondait ensuite aux questions de Léa Salamé sur sa campagne. Il a expliqué que l’Union populaire autour de sa candidature et de son programme était un regroupement large de personnalités venues de tous horizons. Il s’est également dit prêt à amender son programme pour permettre aux communistes de le rejoindre, en proposant que la question de la sortie du nucléaire soit tranchée par un référendum.
Face au journaliste engagé Hugo Clément, il a d'abord abordé le sujet de la souffrance animale et a affirmé sa volonté d'interdire les fermes usines et de faire cesser les pratiques les plus violentes contre les animaux comme le broyage à vif des poussins mâles. Il a aussi parlé de son objectif de sortir du nucléaire et a expliqué qu'il en finirait avec le dépôt de Bure pour les déchets nucléaires, préférant un dépôt à ciel ouvert. Il a également affirmé sa volonté de relancer la recherche fondamentale sur le traitement des déchets radioactifs.
Jean-Luc Mélenchon était enfin interrogé par Claire Chazal sur ses propositions concernant la Culture. Il a défendu le passage du budget de ce ministère à 1 % du PIB chaque année. Il a par ailleurs défendu le rayonnement culturel de la France. Il a en particulier évoqué le domaine du jeu vidéo où notre pays est à la pointe. Il a décrit l'art total que représente le jeu vidéo en affirmant qu'il mêlait la création musicale, graphique, littéraire, cinématographique…
Enfin, le candidat de l'Union populaire a abordé plusieurs sujets très rapidement en fin d’émission. Il a ainsi défendu la légalisation du cannabis, rappelant l'inefficacité de la prohibition à ce jour. Il a aussi rappelé qu'il portait une proposition de loi pour que 150.000 citoyens puissent parrainer un candidat à l'élection présidentielle, proposition de loi refusée par les macronistes.
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LE GRAND DÉBAT / Ehpad : faut-il laisser le privé faire du profit sur le grand âge ?
Une semaine après la sortie du livre "Les Fossoyeurs" du journaliste Victor Castanet, qui dénonce de graves dysfonctionnements et des maltraitances dans les établissements du groupe Orpea, sa direction a été convoquée mardi 1er février par la ministre chargée de l'Autonomie. Brigitte Bourguignon a annoncé l'ouverture de deux enquêtes, l'une de l'inspection générale des affaires sociales (Igas), l'autre de l'inspection des finances, la ministre reconnaissant "un problème systémique". Au-delà du dysfonctionnement spécifique d'Orpea, les dénonciations s'enchaînent depuis une dizaine d'années afin de dénoncer des maltraitances, ainsi que le manque de moyens des établissements qu'ils soient publics ou privés.
Ce scandale permettra-t-il une meilleure prise en compte de la parole des résidents et de leur famille ? La prise en charge des personnes âgées dépendantes est-elle globalement défaillante ?
Invités :
- Grand témoin : François Ruffin, député La France insoumise de la Somme
- Jérôme Guedj, conseiller régional Île de France, professeur à sciences po, cofondateur du Think tank Matières grises
- Barbara Filhol, secrétaire générale de l'Union syndicale départementale (USD) 94 CGT, cadre en Ehpad
- Annie Vidal, députée LREM de la 2ème circonscription de Seine-Maritime
LE GRAND ENTRETIEN / François Ruffin : député, caméra au poing !
Dans son dernier documentaire "Debout les femmes", co-réalisé avec Gilles Ferret, François Ruffin dévoile le quotidien des "travailleuses du lien", précaires mais indispensables. Le député de la Somme donne la parole à ces femmes qui s'occupent de nos "enfants, nos malades, nos personnes âgées", ces "invisibles du soin". Depuis 2017 et son élection à l'Assemblée nationale, l'insoumis livre ce combat, celui de la reconnaissance de ces petites mains de l'ombre, brimées dans leur statut et sous-payées.
A trois mois de la présidentielle, quelle place François Ruffin compte-t-il prendre dans la campagne du tribun Jean-Luc Mélenchon ?
LES AFFRANCHIS
- Fanny Guinochet, journaliste économique à FranceInfo
- Martin Blachier, épidémiologiste
- Vincent Hugeux, journaliste et écrivain, ancien grand reporter, professeur à Sciences Po
Ça vous regarde, votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Myriam Encaoua, en prise directe avec l'actualité politique, parlementaire, sociale ou économique.
Un carrefour d'opinions où ministres, députés, élus locaux, experts et personnalités de la société civile font entendre leur voix.
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Le jeudi 3 février 2022, Jean-Luc Mélenchon était en meeting à Tours devant plus de 2.500 personnes.
Après l'introduction de Thomas Portes et d'Emma Fourreau sur les services publics, le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle a salué la démonstration de force que représentait cette réunion publique. Il a expliqué qu'une élection présidentielle est le moment pour agir, compte tenu du fait qu'avec la Ve République, beaucoup de pouvoirs sont concentrés dans une seule élection. Il a affirmé qu'avec un bulletin de vote, on pouvait changer la France, l'Europe et le monde.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite répondu aux macronistes qui disent que les devoirs doivent précéder les droits. Il a affirmé le contraire, s'appuyant sur la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Il a expliqué que dans la société française, le seul devoir est de faire respecter les droits. Il a rappelé que le but commun de la société est le bonheur et que se battre pour lui est une action politique.
Le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle a ensuite affirmé : « le marché c'est le chaos ! ». Il a cité plusieurs domaines où le marché détruit tout : dans les services publics, dans la santé, dans l'éducation, dans les EHPAD. Il a expliqué que là où le marché garantit la domination du plus fort, le programme « L'Avenir en commun » voulait au contraire faire dominer l'entraide et la solidarité.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite parlé du partage de la richesse. Il a dénoncé les candidats à l'élection présidentielle qui disent vouloir augmenter le salaire net en baissant les cotisations et a rappelé que le salaire brut permet des cotisations qui garantissent des droits collectifs. Il a rappelé les profits exorbitants réalisés par les grandes fortunes de France ces dernières années, pointant notamment du doigt les cinq Français les plus riches qui détiennent l'équivalent des 27 millions de Français les plus pauvres. Il a fustigé les riches qui se sont encore enrichis pendant la crise du Covid-19, et notamment le groupe Total qui a engrangé les plus grands bénéfices de toute l'histoire des entreprises en France au cours de l'année 2021. Il a dénoncé ces écarts de richesse insupportables quand 8 millions de personnes vont à l'aide alimentaire et que 12 millions ont du mal à se chauffer.
Le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle a appelé à sortir du marché plusieurs secteurs qui sont actuellement dans ses mains. Il a notamment parlé du scandale des EHPAD et a affirmé qu'avec lui il en serait fini des logiques de profit sur le grand-âge. Il a expliqué qu’il collectiviserait les EHPAD privés inscrits dans une logique de profit, soit en les transformant en coopératives, soit en les donnant à des associations, soit en les nationalisant temporairement.
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la logique similaire qui s'applique dans le secteur de l'éducation. Il a notamment expliqué qu'avec ParcourSup, il y avait désormais un bac par lycée là où il existait auparavant une monnaie diplômant unique. Il a par ailleurs rappelé l'enjeu considérable que représente l'endettement étudiant. Il a défendu l’allocation d'autonomie pour les jeunes à 1.063 € par mois pour leur permettre d'étudier sans avoir à travailler pour payer leurs études.
Enfin, le candidat de l'Union populaire a dénoncé ceux qui arrivent à 70 jours de l'élection présidentielle sans avoir de programme ni l'espoir de gagner. Il a rappelé qu'avec l'Union populaire, chacun peut le rejoindre en s'associant à un programme sans se renier. Il a lancé un appel aux communistes à mener campagne en commun et c'est dit prêt a amender son programme en proposant un référendum sur le nucléaire. Il a conclu son discours en citant René Descartes : « Ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage, s'ils suivent le droit chemin, que ne font ceux qui courent et qui s'en éloignent ».
Pour voir ce direct dans une version accessible aux personnes sourdes et malentendants : https://youtu.be/f7Q2R3PnH7I
#FranceInter #FranceInfo - 29 373 vues - 2,2 k - 44,7 k abonnés - 603 commentaires
Adrien Quatennens était-ce dimanche 30 janvier 2022 l’invité de l'émission « Questions politiques » sur #FranceInter et #FranceInfo TV
Le député du Nord y abordé la question des EHPAD et a rappelé la volonté de mettre en place avec Jean-LMuc Mélenchon un grand service public de la dépendance, qui ne devrait être dans des logiques de marché. Il y a rappelé le rapport sur les EHPAD de la députée Caroline Fiat, qui fixe un cap de recrutement de 210 000 soignants.
Sur le chômage, il y a rappélé que la dernière fois que des emplois pérennes ont été crée en France, c’était quand le temps de travail a diminué. La prétendue baisse du chômage n’est que le résultat d’une précarisationa accrue des conditions de travail et des recours aux contrats courts.
La véritable problématique est celle du partage des richesses. Alors que le dernier rapport OXFAM démontre que les grandes fortunes ont augmenté de 86% leur revenus pendant la crise sanitaire, il est nécessaire de partager les richesses. En augmentant les salaires et en mettant en place un système de taxation plus équitable avec 14 tranches d’impôt, on permet aux Françaises et aux Français de vivre mieux vivre de leur travail. Cette augmentation permettra aussi d’entamer des grands chantiers, dont notamment celui de la planification écologique.
Il y a enfin évoqué des questions d’actualité internationale et d’actualité politique.
politique 84 min tous publics Vidéo sous-titré
présenté par : Karim Rissouli, entouré de Thomas Snégaroff, Camille Girerd et Yaël Goosz (en remplacement temporaire de Camille Vigogne) racontent et analysent le monde qui nous entoure. En plateau, intellectuels, citoyens et acteurs de l'actualité interrogent notre époque et les transformations de notre société.
Invité :
- Michael Foessel, philosophe, professeur à l’École polytechnique, auteur de "Quartier rouge" aux éditions PUF.
- 19H30 // “Les Fossoyeurs" / Enquête choc sur la maltraîtance en Ehpad
Invités :
- Victor Castanet, journaliste, auteur de "Les Fossoyeurs. Révélations sur le système qui maltraite nos aînés" aux éditons Fayard.
- Florence Aubenas, journaliste, co-fondatrice de l’Observatoire du grand âge.
- Laurent Garcia, cadre de santé dans l'Ehpad "Les quatre saisons" de Bagnolet (Seine-Saint- Denis), co-fondateur de l’Observatoire du grand âge, lanceur d'alerte
Tr.: ... Magali Bergah ... Macron, une campagne écolo ... extrême droite, des insultes en coulisse ... Damien Rieu, fondateur de génération identitaire ? a rejoint zemmour et expert du numérique ... Geoffroy Didier chargé de campagne de Valérie Pécresse ... islamo-droitisme ... la dédiabolisation génère un besoin de plus de radicalité identitaire ... Zemmour tente de réunir les deux côtés ... Orpea enquête ...
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Penser les vulnérabilités à l’heure de la dérive climatique et de la raréfaction des ressources - Cercle Vulnérabilités et Société avec Jean-Marc Jancovici.
A noter : Les courbes à 29'12 sont nouvelles.
Partie Questions/réponses à 01:06:55
Diaporama : https://fr.slideshare.net/JoelleLeconte/panser-plus-de-plaies-avec-moins-de-moyens-09092021-vulnerabilite-et-societes
Audio : https://soundcloud.com/effondrement-imminent/jancovici-panser-plus-de-plaies-avec-moins-de-moyens-09092021-cercle-vulnerabilites
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=iuUk1yu-A0o&t=0s
Tr.: PIB = NRJ = CO2 pas de respect des accords de Paris sans récession !
l'économie postule que les ressources naturelles sont gratuites et pourtant indispensable. ... le dév du tertiaire (des emplois de services) est dû à une société énergivore ... un ges absorbe les infrarouges terrestres, le co2 est un oxyde stable, épuration par photosynthèse ... l'altération du climat est pour partie irréversible (10% à 10000 ans !) limiter mais pas l'arrêter. Se méfier des moy car les extrèmes vont être destructeurs malgré les moy comme aux usa en ce moment ... des surprises ... construire des systèmes résilients, fin des ressources comme le pétrole ... équation de Kaya [sur les ENR, (on en sort), il n'est pas crédible :-( ] la croissance verte ne fonctionne pas. Solidarité. Décroissance cite Delphine Batho. Parle de piloter la réduction des émissions de gaz à effet de serre / accords de Paris.
Q.
Dominique ? éthique sinon monde sauvage, croit à l'entraide, cf pablo servigne, la q du partage, du sens,
Thibaut : secteurs du lien,
Annie Chapelier : changer de modes de vie, sébastien bolher??, accuse l'ignorance, demande du temps, démocratie système lent,
/carte carbone individuelle : la taxe a besoin de temps trop tard, rationner le consommateur nécessite acceptabilité donc demande du temps, rationner sectoriellement par le règlement ex pompes à chaleur avec accompagnement c'est le plus rapide et facile++
Dominique Bourgine /photovoltaïque c'est purement financier, zéro bénéfice envi, augm les importations
/nucl au niveau planétaire = parachute ventral, pilotable pour garder la société d'aujourd'hui où élec à la demande, accepter qu'on ait moins d'énergie, on ne se passera pas du serrage de ceinture,
Auréliane Roux?? constr. yaura des surprises, ehpad ?? notre rapport à la mort, la démographie, avoir le courage de ces débats, la mort devenue non normale !
/entreprise pérenne : passer du temps à réfléchir, 10% de son temps, désinvestir, investir,
Corinne Devin ?? /débat intergénérationnel /centre de vaccination appel aux jeunes, la covid a renforcé les liens, au niveau mondial, émissions importées ont augmenté, -5% de baisse mondiale des ém de ges,
/précarité énergétique : la traiter en incluant l'effet rebond, rempl fuel par pac++ ne pas dégrader la situation, concilier
/limites apprendre à renoncer, les fragiles en sont des experts, générer l'enthousiasme, les pauvres parfaits écolos, sobriété = pauvreté consentie, ascète et pas pauvre, le bonheur est ailleurs que matériel, des valeurs positives, ...
Ndlr : comme d'habitude, d'accord en tous points sauf sur le mix-énergétique (nucléaire/enr) : il voit le nucléaire comme un amortisseur, je le vois comme un piège qui empêche d'agir car sa vision des enr est PARTIALE. Se fixer l'objectif de sortir du nucléaire pour cesser de produire des déchets radioactifs au plus vite OBLIGE À SE POSER LES BONNES QUESTIONS plutôt que de se donner l'illusion d'un amortisseur car il y a la question des ressources et de la biodiversité à concilier en même temps. L'approche holistique par la coopération pour construire des modes de vie adaptés à l'anthropocène permet d'envisager des changements radicaux à la hauteur des enjeux dans les délais impartis. C'est de la coconstruction/cocréation donc de la médiation de projet sous contraintes, donc avec des conflits, il faut donc articuler médiation de projet avec médiation de conflit. Cela passe par la promotion de la culture de la médiation, cad d'un tiers impartial, empathique, bienveillant, indépendant, qui maître la question du neutre et garantie la confidentialité, en lien avec ses pairs pour coller à la dimension holistique et holomidale de ce chantier par la construction d'un vecteur ou d'une matrice systémique.
C'est le premier pas qui coûte, une fois en mouvement, la direction compte pour converger au plus vite vers l'objectif zéro émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Cela valide l'idée de BIFURCATION ÉCOLOGIQUE prônée par LFI ainsi que la coopération plutôt que la compétition. Et tout changement demande un effort qui n'est pas proportionnel à l'amplitude du changement (en d'autres termes, quitte à changer, autant changer tout de suite de la quantité nécessaire...)
Valoriser ACT
51 067 signatures
Actualités, Actualités du mouvement
Pétition contre la loi sanitaire de Macron :
Comment justifier qu'un pass sanitaire permette :
- de discriminer à l'embauche, de suspendre le salaire ou de licencier des salarié·e·s, en CDD ou précaires, parce qu’ils·elles ne sont pas vacciné·e·s ?
- de refuser des patient·e·s dans les hôpitaux pour la même raison ?
- d’instaurer un contrôle et une surveillance généralisés sur la population et de diviser la population entre vacciné·e·s et non vacciné·e·s ?
En même temps, peut-on accepter que la casse de l’hôpital public continue ? Que la crise soit payée, non pas par les multinationales et les plus riches qui en ont profité, mais par tous les autres, notamment les travailleur·euse·s, les jeunes, les chômeur·euse·s, les retraité·e·s ?
...
Nous exigeons :
- Après le vote du parlement le 24 juillet, le retrait de cette loi et de l'état d'urgence sanitaires ;
- des moyens financiers et humains bien plus importants dans les hôpitaux publics et les Ehpad, un débat et une information d’ampleur, des possibilités de se faire vacciner sur le temps de travail, une couverture bien plus importante des centres de vaccination et les embauches nécessaires pour permettre des conditions de travail respectueuses des exigences sanitaires ;
- la levée des brevets au sein de l’Organisation mondiale du commerce pour la solidarité internationale et la santé publique ;
- l’abandon des lois et projets sur l’assurance chômage et les retraites.
Comment justifier qu'un pass sanitaire permette :
- de discriminer à l'embauche, de suspendre le salaire ou de licencier des salarié·e·s, en CDD ou précaires, parce qu’ils·elles ne sont pas vacciné·e·s ?
- de refuser des patient·e·s dans les hôpitaux pour la même raison ?
- d’instaurer un contrôle et une surveillance généralisés sur la population et de diviser la population entre vacciné·e·s et non vacciné·e·s ?
En même temps, peut-on accepter que la casse de l’hôpital public continue ? Que la crise soit payée, non pas par les multinationales et les plus riches qui en ont profité, mais par tous les autres, notamment les travailleur·euse·s, les jeunes, les chômeur·euse·s, les retraité·e·s ? Une vaccination large et massive est nécessaire pour combattre la pandémie, ainsi qu'une autre politique, juste et démocratique. Nous, signataires, nous opposons à la loi sanitaire et aux régressions sociales à venir. Nous exigeons :
- Après le vote du parlement le 24 juillet, le retrait de cette loi et de l'état d'urgence sanitaires ;
- des moyens financiers et humains bien plus importants dans les hôpitaux publics et les Ehpad, un débat et une information d’ampleur, des possibilités de se faire vacciner sur le temps de travail, une couverture bien plus importante des centres de vaccination et les embauches nécessaires pour permettre des conditions de travail respectueuses des exigences sanitaires ;
- la levée des brevets au sein de l’Organisation mondiale du commerce pour la solidarité internationale et la santé publique ;
- l’abandon des lois et projets sur l’assurance chômage et les retraites.
Vingt-trois résidents d’un Ehpad et six membres du personnel ont été diagnostiqués positifs au Covid-19 à Pontonx-sur-l’Adour, dans les Landes, alors que 21 de ces personnes étaient intégralement vaccinées. Dix-neuf d’entre elles ont été contaminées par le variant Delta. Dans le département, les contaminations sont en hausse.
Clés : Coronavirus Virus Vaccin Pontonx-sur-l'Adour Santé Actualité en continu Régions Landes Nouvelle Aquitaine
13 minutes
... initiatives de cette fin de saison :
- un projet d’économie sociale et d’économie circulaire qui vient d’obtenir le prix de l’inspiration décerné par le crédit coopératif : Mycotopia dont le but est de valoriser depuis le siège de l’association à Marseille les déchets agricoles grâce aux champignons.
- Pabete, plateforme collaborative qui offre une solution de garde d’animaux entre particuliers.
- A Amiens, une association à but non lucratif vient de voir le jour dans une intention qui change des habitudes à l’égard des personnes âgées. Elle s’appelle « Cheveux blancs et rêves dorés » et elle part d’un principe plus que louable en donnant la possibilité à nos aînés de réaliser un souhait, un rêve ou un projet. « L’idée nous est venue en constatant que pour de nombreuses personnes, l’âge devenait l’ennemi du grain de folie ». « Cheveux blancs et rêves dorés » a beaucoup d’ambitions comme d’accompagner les personnes âgées dans l’organisation de leur projet et dans le financement de ceux-ci ou dans l’aide aux animateurs et animatrices des Ehpad afin que les pensionnaires qui le désirent puissent réaliser leur projet un peu fou. Le dernier exemple de rêve exaucé est celui d’Yvette, 71 ans, qui vient de réaliser un saut en parachute….J’aime particulièrement la citation inscrite en ouverture du site de l’association : « ce ne sont pas les rêves brisés qui nous démolissent, ce sont ceux qu’on n’a pas le courage de rêver.
- autre initiative qui vient de démarrer pour la première fois à Nîmes : Une salle sous les étoiles. Jusqu’au 26 juillet ce nouveau festival programme chaque soir un concert ou un spectacle suivi d’une projection d’un long métrage Reda Kateb est le parrain de cette première édition dont les bénéfices sont intégralement reversés au cinéma d’art et d’essai de Nîmes, le Sémaphore. A noter que les organisateurs souhaitent toucher tous les publics avec l’aide de la CAF qui offre 50 places par soir pour les bénéficiaires des associations de quartier. Belle démarche.
L'équipe Philippe Bertrand, Producteur ; Anne Lhioreau, Réalisatrice ; Joelle Levert, Attachée de production