06 SEPT. 07 SEPT. 08 SEPT. 09 SEPT.
L’effondrement de la biodiversité
Biodiversité / Protection Animale / Homme/Nature / Sauvegarde des Espèces
La Terre est entrée dans sa sixième extinction de masse. Les disparitions d’espèces ont été multipliées par 100 depuis un siècle, soit un rythme sans équivalent depuis l’extinction des dinosaures il y a 66 millions d’années. Le cocktail mortifère est désormais connu : destruction des habitats – sous l’effet de l’agriculture, de l’élevage, de l’exploitation du sous-sol – chasse et braconnage, pollution et changement climatique.
Cette disparition à petit feu de la faune, de même que celle de la flore, s’accompagnera de conséquences « catastrophiques » pour l’ensemble des écosystèmes, avertissent les chercheurs, mais aussi de désastres écologiques, économiques et sociaux.
Car les milieux naturels rendent des services aussi nombreux qu’essentiels, qu’il s’agisse de la pollinisation, de l’amélioration de la productivité des terres, de l’assainissement de l’air et de l’eau ou du stockage du CO2. La capacité de la Terre à entretenir la vie, y compris la vie humaine, a été façonnée par la vie elle-même.
Le temps est compté. « Deux ou trois décennies au maximum », assurent les scientifiques. Il en va de la survie de la biodiversité et du bien-être de l’humain.
Pas d’écologie sans partage
Réfugiés / Accueil / Solidarité / Partage / Humain / Architecture
Dans les années à venir, le changement climatique conduira à une dégradation des terres et à une raréfaction des ressources en eau. Les terres agricoles disponibles pourraient diminuer fortement d’ici à 2050, quand l’écart entre les besoins en eau et les ressources disponibles pourrait atteindre
40 % dans les deux prochaines décennies. Pour de nombreuses populations du Sud dont l’agriculture demeure l’unique moyen de subsistance, la difficulté croissante à trouver de l’eau et des pâturages verts génèrera irrémédiablement des tensions et provoquera famines, conflits et crises politiques.
La question climatique se révèle ainsi comme un facteur majeur de déstabilisation et de migrations dans le siècle en cours. D’ici à 2020, 60 millions de personnes pourraient migrer des parties dégradées de l’Afrique sub-saharienne vers l’Afrique du Nord et l’Europe.
D’ores et déjà une moyenne d’environ 25 millions de personnes sont déplacées chaque année pour cause de catastrophes naturelles, dont plus de 80% le sont en raison d’événements hydroclimatiques (tempêtes, inondations, érosion des côtes, etc.). Cet afflux de migrants et de réfugiés poussés par la désespérance pourrait préfigurer les migrations des décennies à venir,
quand les peuples d’Europe et d’ailleurs seront eux-mêmes contraints à l’exil sous l’effet du réchauffement climatique. Alors si tout n’est qu’une question de temps, comment refuser aujourd’hui à ceux qui demandent notre aide celle que nous solliciterons à d’autres demain ?
Face à cet enjeu, Climax s’engage aux côtés d’Emmaüs pour réaffirmer notre devoir de solidarité et de fraternité à l’égard de toutes les personnes en quête d’un abri.
Dr Jane Goodall, née le 3 avril 1934 à Londres, est une éthologue britannique de renommée mondiale. Dans les forêts de la Tanzanie en 1960, elle est la première à avoir observé et rapporté que les chimpanzés utilisaient des outils pour s’alimenter, une découverte qui a changé à jamais le lien homme-animal.
Elle a fondé en 1977 the Jane Goodall Institute qui se donne pour mission la protection de la biodiversité, l’aide au développement durable et l’éducation environnementale et compte aujourd’hui 33 bureaux de par le monde, dont un en France. Aujourd’hui, Dame de l’Empire Britannique et Messagère de la Paix des Nations Unies, elle voyage 300 jours par an et dédie sa vie à alerter le grand public au sujet des menaces qui pèsent sur les chimpanzés, des enjeux environnementaux auxquels nous devons faire face mais aussi nous livrer ses raisons d’espérer. Pour plus de détails, visiter le site internet www.janegoodall.fr
Edgar Morin, né le 8 juillet 1921, est un sociologue et philosophe français. Antifasciste dès 1936 puis communiste de la résistance, il obtient pendant la guerre une licence d’histoire-géographie ainsi qu’une licence en droit. A la Libération, il publie son premier ouvrage L’An zéro de l’Allemagne puis s’investit dans le journalisme en créant notamment la revue Arguments en 1956. C’est en 1950 qu’Edgar Morin entre au CNRS et s’intéresse essentiellement à des phénomènes considérés alors comme mineurs. Il deviendra Directeur de recherche au CNRS en 1970.
A la fin de cette décennie, il élabore ce qu’il définit en 1982 comme étant la « pensée complexe » et se lance dans l’écriture de son oeuvre majeure La Méthode. Membre honoraire dans de nombreuses universités à travers le monde, il relaye aujourd’hui ses réflexions sur la mondialisation, sur le combat écologique, notamment via son “Appel des Fraternités” où il appelle à la solidarité envers les déplacés, les sans voix, la nature et les opprimés, pour la construction d’un monde plus juste.
PROGRAMME DES CONFÉRENCES
A L’AGE DE L’ANTHROPOCENE, L’HOMME PEUT-IL VIVRE EN HARMONIE AVEC LA NATURE ?
RÉFUGIÉS CLIMATIQUES, LA CRISE DU SIÈCLE ?
L’IMPACT DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES ESPÈCES
BRACONNAGE, SURPÊCHE, POLLUTION, DÉFORESTATION…LA BIODIVERSITÉ EN PERIL
ARCHITECTURE ET URBANISME : QUEL ACCUEIL POUR LES RÉFUGIÉS ?
DES RAISONS D’ESPÉRER, LA NATURE PLUS FORTE QUE TOUT
QUEL NOUVEAU CONTRAT SOCIAL AVEC LE VIVANT ?
« REASONS FOR HOPE »
BIODIVERSITÉ COMMUNE, ICI AUSSI UN AVENIR A PROTÉGER
L’HOMME EST-IL DÉSORMAIS UNE ESPÈCE EN VOIE D’EXTINCTION ?
TOUS MIGRANTS, DEVOIR DE SOLIDARITÉ ICI ET MAINTENANT ?