....
Les lieux de rassemblement d’abord : ronds points, parkings de supermarchés, voies routières, carrefours déshumanisés, autant d’endroits d’un monde falsifié où, d’ordinaire, ne passent que des ombres et des anonymes. En revêtant ce vêtement fluorescent, les « gilets jaunes » donnent une visibilité manifeste à leur présence en même temps qu’ils avertissent de l’imminence de l’accident ou de la catastrophe, si le monde tel qu’il va ne marque pas un coup d’arrêt. Les formes de regroupement ensuite, par petits collectifs qui se connaissent, ou se reconnaissent, habitant un même territoire, ou vivant la même galère, à leur manière réinventent une sociabilité qui s’effacent après la désertion des centres villes et l’abandon des services publics. Tout un monde se révèle, un monde d’oubliés, à travers l’accélération de la précarité et de la misère.
...
La résistance des « gilets jaunes » à toute idée de délégation ou de médiation pour obtenir une réelle justice sociale, toujours remise à des temps ultérieurs, est d’autant plus pertinente que les commentateurs de presse ou d’ailleurs s’évertuent à déplorer la perte de capacité d’intervention des syndicats et des corps intermédiaires. Tous l’expriment sans détour : les organisations traditionnelles manquent aux pouvoirs en place parce qu’elles sont censées apaiser ou réguler un mouvement incontrôlable. En clair, ce ne sont pas les représentants des oubliés de la modernité qui sont attendus mais ce sont les auxiliaires de la discipline libérale qui sont requis afin de « calmer le jeu ».
.#Gilets_jaunes #Histoire
ndlr :
- comment sortir d'une situation politique de confusion où notamment les fonctions de "régulation" sont confondues (dévoyées) avec la "médition" ? ACT
Pour mieux comprendre le mouvement des gilets jaunes, Julien Théry a demandé à trois spécialistes de porter sur la mobilisation actuelle leurs regards d’historiens des soulèvements populaires et des révolutions.
Il a donc reçu Alain Hugon, historien de l’Ancien Régime, Marc Belissa, historien de la Révolution française, et Michèle Riot-Sarcey, historienne du XIXe siècle. L’apparente spontanéité et le déclenchement sur des mots d’ordres anti-fiscaux, de même que le rejet des privilèges et de la domination de caste, forment des points communs avec les jacqueries et les autres soulèvements populaires qui ont scandé l’histoire de l’Occident, du Moyen âge au XVIIIe siècle. Mais le mouvement de novembre-décembre 2018 se situe dans un tradition de forte politisation populaire inaugurée par la Révolution française, en particulier par le mouvement des sans-culottes. Comme aux temps les plus anciens, « l’économie morale de la foule » déclenche et justifie la révolte lorsque des valeurs supérieures à celles de la légalité, centrées sur le droit à l’existence dans la dignité, sont transgressées. L’héritage révolutionnaire, cependant, s’exprime clairement avec l’exigence d’une représentation politique qui ne soit pas seulement légale, c’est-à-dire conforme aux procédures constitutionnelles, mais qui soit aussi légitime, c’est-à-dire effectivement représentative des représentés. Le désir de démocratie, au sens plein du terme, donne au mouvement des gilets jaunes une dimension de resurgissement de la puissance populaire qui a fait les Révolutions de 1830 et 1848, avant d’être à l’œuvre dans la Commune de Paris (1871). La place des femmes dans les mobilisations, aujourd’hui comme hier, est emblématique de l’aspiration à une émancipation universelle encore inachevée.
Clés : gilets jaunes, révolution, jacqueries
Transcription :
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médiation par la théorie du droit naturel
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révolte des canuts 1830-1834 ... leur slogan "vivre libre en travaillant ou mourir en combattant"... auto-organisation, émancipation du peuple et des femmes jusqu'en 1848, la révolution n'est pas terminée. Ce collectif appelé les prolétaires (vilain mot selon lamartine) ... immédiateté de la prise de position du gouvernement avec le suffrage universel, il n'y a plus de prolétaires ... mot d'ordre république démocratique et sociale ... libéraux la démocratie est un cri de guerre ... on ne sait pas comment est arrivée la révolution !
... petites gens imposent cette république ... que les mots deviennent vrais ... élections 75% de votants france rurale des notables, ne représente pas les révolutionnaires. donc ils envahissent l'assemblée nationale ! révolution de juin 1848 ... discours de benjamin constant la démocratie moderne est une délégation pensait comme les libéraux, ya pas de temps de l'apprentissage, les élus sont des légitimstes masqués. à partir de juin, répression inouïe, on enlève le pouvoir d'agir des révolutionnaires ... la rds substituée par la république d'ordre ... va renaître une 3è fois pendant la commune de paris en 1871 ... représentation par les porte-parole confiscatoire .. trouver des médiations ... le pb : que faire si représentants tyranniques ? a tocqueville voit la démocratie inévitable et craint l'entrée des masses en politique. le peuple a besoin d'être éduqué. La penser en 1833 naissance de l'école publique (ce n'est pas jules ferry !) / soumettre le peuple ! débat de un mois (comment répondre à la volonté de savoir des femmes qui n'ont aucun droit soumises à la tutelle maritale par le code civil ... retrouver la souveraineté populaire ... nous n'avons jamais eu de réelle démocratie ! ... inaccompli, processus de l'évidence. Penser au bonheur de tous, commun, le progrès humain mis à l'écart du processus historique alors que le progrès technique a triomphé. retrouver le processus des lumières l'universel femmes assujetties à la nature, accentué par la colonisation. ressurgissent cette mémoire populaire, un passé non advenu +++ GJ réclament la politique qu'ils souhaitent, se ressaisir de la souveraineté. comment faire que les élus fassent ce qu'on veut ? ... être à l'écoute de ce qui se passe.
/Public /Questions :
droits < des femmes : continuité avec me too ? appropriation de soi ++ la liberté commence par être maître chez soi, donc disposer de son corps. révolution va change de sens, claire démarre s'est suicidée la révolution des alcôves. conscience des féministes de 1830 dénoncer le mariage, porter un nom qui n'est pas le nôtre. la loi du divorce en 1974 retrouve ça. La régression de l'histoire nous éclaire sur le sens de l'histoire.
Les femmes revendiquaient de porter les armes, la parole. La révolution au sens montagnards du terme. Les jacobins ... on a naturalisé le devenir des femmes. perte d'universalité... le code civil, assignation à la domesticité et à la tutelle maritale. ... préparer les futures mères des citoyens ! 1965 / travail des femmes sans autorisation maritale !
l'homme libre est le sachant, qui demande un minimum de temps libre. il le prend sur la domesticité. rejet des clubs des femmes, tache sur l'universalité, et la colonisation va être d'autant plus efficace. processus de domination.
1802 le code civil c'est Bonaparte, a fait sauter les avancées révolutionnaires.
la convention montagnarde, député amar pas hégémonique, les femmes sont allées plus loin.
fin.
A Rochefort, le 24 novembre 2018. Xavier Leoty/AFP
( Adresse électronique Twitter 11 Facebook 212 Linkedin)
La « désintermédiation » est un sujet central depuis les années 1980, notamment à la faveur de la généralisation d’Internet. Les marchés financiers d’abord, puis le commerce, les médias et tous les secteurs d’activité ont subi, voulu, anticipé, voire provoqué cette désintermédiation. Internet devenant, du même coup, le sésame permettant une rencontre directe entre demande et offre.
Cette société devenue « uberisée » sait parfaitement se passer de relais, de médiateurs, d’intermédiaires. Le consommateur l’a bien compris, suivi très rapidement par le citoyen. La sphère du politique n’a, en effet, pas échappé à cette négation des intermédiaires.
Désintermédiation et empowerment
...
La verticalité en marche
On aurait pu croire que cette sorte de modernité individuelle nous amènerait vers plus de démocratie mature, douce, participative et délibérative. Cela pouvait apparaître comme allant dans le sens de l’Histoire. Ainsi Les Républicains, au nom de la démocratie interne, adoptèrent le principe de primaires.
Mais, finalement, sans primaire ni parti, c’est autour d’une forme de fascination charismatique que Macron fut élu. Adieu les légitimités rationnelles légales (Max Weber : L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme), le retour des affects a sonné et, face à ces passions politiques, des colères sociales grondent.
Le retour des affects, et avec eux celui de la verticalité du pouvoir suprême. Ce Président aime à être dans cette posture depuis la mise en scène de lui-même dans la cour du Louvre jusqu’à son itinérance mémorielle. Il a décidé que le peuple aimait son côté romanesque et qu’il lui fallait des transcendances :
« J’assume totalement la “verticalité” du pouvoir… L’enjeu, c’est de retrouver la possibilité de construire, en assumant la part parfois univoque, unilatérale de toute décision ».
Des prises de décisions qui demandent, parfois, de négliger les corps intermédiaires.
On peut dire, en définitive, qu’Emmanuel Macron a construit l’édifice d’un pouvoir vertical adossé à une architecture numérique d’« individus-masse invités à se transformer en autoentrepreneurs d’eux-mêmes. »
Un mouvement social à portée de clic
Les gilets jaunes, en bons autoentrepreneurs, agissent sans centrale mais avec Facebook. Et ils agissent ! Ils apparaissent comme un mouvement social à portée de clic, tout comme le mouvement politique dont Macron a été à l’initiative.
Internet crée des porte-paroles jaunes, mais pas de leader. Loin de la manifestation de jadis très organisée et orchestrée, nous sommes aujourd’hui face à un mouvement social pluriel, hétérogène, protéiforme.
Ce mouvement, bien sûr, répond à une forme d’horizontalité, mais cela ne garantit pas pour autant une avancée sereine vers une démocratie plus délibérative et participative. Ce mouvement rejette clairement les intermédiaires, leur éventuelle fonction tribunitienne, et entend rester dans un affrontement direct avec le pouvoir.
Les gilets jaunes ne désignent d’ailleurs quasiment qu’un coupable : Macron lui-même. La personnification du politique est à son faîte. Les gilets jaunes tentent, samedi 17, de rejoindre l’Élysée. Le 24 novembre, les abords du palais sont toujours convoités. La légitimité du Président mise en cause, sa démission scandée dans les rues. La démocratie directe continue son chemin.
Macron a demandé à l’individu d’être « réflexif » et de comprendre l’empowerment, notamment au travers de cette phrase devenue célèbre : « Je traverse la rue et je vous trouve un travail ». Dont acte : l’individu prend à son compte cette injonction à l’empowerment et traverse la rue, mais cette fois avec un gilet.
Démocratie directe, dérive populiste
De même Macron assume son populisme, les gilets prennent acte et assument, en miroir, leur propre populisme, rejettent les intermédiaires et dédaignent les élites traditionnelles ; surtout celles en place.
Les intermédiaires politiques sont pourtant peu ou prou des garanties démocratiques, des sortes de modérateurs face à une éventuelle démocratie directe, voire immédiate. Mais la polarisation de ce que nous voyons aujourd’hui entre un Jupiter aimant jouer des émotions et un individu submergé par les colères nous fait rentrer de plein fouet dans une démocratie plus que jamais immature, initiée par le Président lui-même….
Il n’est pas sûr que la République 3.0 ait beaucoup gagné en démocratie. Au contraire, il semble même qu’elle porte en elle les germes d’un certain populisme.
La violence dite « légitime » de l’État, la violence symbolique du Président qui s’autoproclame Jupiter, qualifie les Gaulois de « réfractaires », la douce violence des blocages des gilets jaunes, la violence de certains gilets devenus noirs ou rouges, la politique sans corps intermédiaire n’a pas beaucoup de leçons à donner aux organisations traditionnelles.
Le « monde d’avant » était tout au moins pétri de politique. Ce n’était déjà pas si mal. À lui, peut-être de reprendre la main et de proposer un (ré)enchantement afin que plus personne n’ait l’envie de le piétiner, de l’ignorer, de le contourner. Mais en est-il vraiment capable ?
Clés : démocratie médias Internet uberisation populisme Emmanuel Macron En marche médias sociaux
MEL
Sujet : [newsgisdemocratie] Rappel : mardi 18 septembre Bruno Latour au séminaire du Gis Démocratie et Participation, 17h30-19h30 à SuperPublic
Date : Fri, 14 Sep 2018 12:30:45 +0200 (CEST)
De : jean-michel.fourniau@ifsttar.fr
Pour : newsgisdemocratie newsgisdemocratie@sympa.ifsttar.fr
Le séminaire du Gis /Démocratie et participation/
/Expérimentations démocratiques, émancipation et transformation sociale/
destiné à mettre en débat les travaux récemment publiés sur les expérimentations démocratiques, la participation politique et la démocratie participative.
Accueilli par les Halles civiques, espace d’expérimentations publiques, démocratiques et citoyennes, soit aux Halles de Belleville (octobre-décembre, 27 rue Piat, 75020 Paris, sous le Belvédère du parc de Belleville (Métro Pyrénées, ligne 11), soit à SuperPublic (septembre 2018, et année 2019, 4 Rue la Vacquerie, 75011 Paris - Métro Voltaire (ligne 9) ou Philippe Auguste (ligne 2).
Se déroule de 17h30 à 19h30. La première séance a lieu à SuperPublic :
Le 18 septembre 2018, nous recevons Bruno Latour (Sciences Po Paris) autour de son dernier ouvrage, /Où atterrir ? Comment s’orienter en politique/, paru à La Découverte en 2017.
Comment s'orienter en politique ? http://www.participation-et-democratie.fr/fr/node/2534/
Discutant : Jean-Michel Fourniau (GSPR, EHESS)
Le séminaire est organisé pour le Gis par Julien Talpin, Marion Carrel et Catherine Neveu.
.Le séminaire est accueilli par les Halles civiques, espace d’expérimentations publiques, démocratiques et citoyennes (https://www.hallesciviques.org/) réparti sur deux sites :
· Halle de Belleville , 27 rue Piat, 75020 Paris, sous le Belvédère du parc de Belleville (Métro Pyrénées ligne 11).
· SuperPublic, 4 Rue la Vacquerie, 75011 Paris (Métro Voltaire ligne 9 ou Philippe Auguste ligne 2).
Programme 2018-2019
Le séminaire se déroule de 17h30 à 19h30
Mardi 18 septembre 2018 - site Superpublic
Avec Bruno Latour , à propos de son ouvrage /Où atterrir ? Comment s’orienter en politique /, paru à La Découverte en 2017
Discutants : Jean-Michel Fourniau (GSPR, EHESS)
Mardi 2 octobre 2018 - site Halle de Belleville
Avec Alice Mazeaud (CEJEP, Université de La Rochelle) et Magali Nonjon (CHERPA, IEP Aix-en-Provence) , à propos de leur ouvrage /Le marché de la démocratie participative/, paru aux Éditions du Croquant en 2018
Discutant : Loïc Blondiaux (CESSP, Université Paris 1)
Mardi 20 novembre 2018 - site Halle de Belleville
Avec Christelle Dormoy-Rajramanan (CRESPPA-CSU, Université Paris Nanterre), autour de l’ouvrage qu’elle a écrit avec Boris Gobille (Triangle, ENS Lyon) et Erik Neveu (Arènes, Université de Rennes), /Mai 68 par celles et ceux qui l’ont vécu/, paru aux Éditions de l’Atelier en 2018
Discutant.e : en cours
Mardi 11 décembre 2018 - site Halle de Belleville
Avec Joëlle Zask (IHP, Université d’Aix-Marseille), à propos de son ouvrage/ Quand la place devient publique/, paru aux Éditions Le Bord de l’eau en 2018
Discutante : Héloise Nez (Citeres, Université de Tours)
Mercredi 23 janvier 2019 - site Superpublic
Avec Yohan Dubigeon (École Vaucanson, Cnam), à propos de son ouvrage /La démocratie des conseils. Aux origines modernes de l’autogouvernement/, paru chez Klincksieck en 2017
Discutant : Samuel Hayat (Ceraps, CNRS)
Mercredi 20 février 2019 - site Superpublic
Avec Emmanuel de Lescure (Cerlis, Paris Descartes) et Emmanuel Porte (Injep), à propos de leur ouvrage /Éducation populaire : politisation et pratiques d’émancipation/, paru aux Presses de Sciences Po en 2017
Discutant : Maxime Vanhoenacker (Tram-IIAC, CNRS)
Mercredi 20 mars 2019 - site Superpublic
Avec Sara Angeli Aguiton ( Centre Alexandre Koyré, EHESS), à propos de son ouvrage /La démocratie des chimères : Gouverner la biologie synthétique/, paru aux Éditions Le Bord de l’eau en 2018
Discutant : Brice Laurent (CSI, École des Mines)
Mercredi 3 avril 2019 - site Superpublic
Avec Christophe Traïni (CHERPA, IEP d’Aix-en-Provence) et Loïc Blondiaux (CESSP, Paris 1) à propos de l’ouvrage qu’ils ont codirigé, /La démocratie des émotions/, paru aux Presses de Science Po en 2018
Discutant : Damien Boquet (Telemme, Université d’Aix-Marseille)
Mercredi 22 mai 2019 - site Superpublic
Avec Guillaume Gourgues (Triangle, Université de Lyon 2) à propos de l’ouvrage qu’il a coécrit avec Claude Neuschwander (patron de la relance de LIP en 1974), /Pourquoi ont-ils tué LIP ? De la victoire ouvrière au tournant néolibéral/, paru aux Éditions Raisons d’agir en juin 2018.
Discutant : Maxime Quijoux (Printemps, CNRS)
Jean-Michel FOURNIAU
Directeur de recherche au DEST-IFSTTAR
courriel : jean-michel.fourniau@ifsttar.fr mailto:jean-michel.fourniau@ifsttar.fr
Président du Gis Démocratie et Participation
MSH Paris Nord
20, av. Georges Sand - 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 55 93 93 45
courriel : gis-dep@mshparisnord.fr mailto:gis-dep@mshparisnord.fr
http://www.participation-et-democratie.fr/
53 minutes
Leur mission est d’interpeller les pouvoirs en place et de susciter la prise de conscience de leurs contemporains. Quel est leur statut et comment agissent-ils pour dénoncer le scandale?
Ouvrir les yeux © Getty / Eric Raptosh Photography
Selon Transparency International, une ONG qui lutte contre la corruption des gouvernements et institutions gouvernementales à l'échelle mondiale, le lanceur d'alerte est :
une personne qui, dans le contexte de sa relation de travail, signale un fait illégal, illicite et dangereux, touchant à l'intérêt général, aux personnes ou aux instances ayant le pouvoir d'y mettre fin.
En France, la notion de lanceur d'alerte tend à prendre de l'importance depuis 2011, notamment en matière de risques sanitaires ou environnementaux.
L'expression s'est popularisée, mais que désigne précisément le concept de lanceur d’alerte ?
Société
Les sentinelles de la démocratie
Comment s'y prennent-ils pour alerter l'opinion publique ?
Les lanceurs d’alerte s’exposent très souvent à des tentatives d’intimidation...
Comment sont-ils protégés ?
Société
Lanceurs d’alerte : vers une protection européenne.
Aujourd'hui, la loi Sapin II relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, définit le lanceur d'alerte, organise la procédure de signalement et consacre un régime commun de protection.
14h10
Axel Villard
La une de la science
L'eau des sols influence les puits de carbone
Par Axel Villard
Les invités
Francis Châteauraynaud
Sociologue, directeur d’études à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales), à l’origine du concept de lanceur d’alerte.
Claire Nouvian
Directrice de l’association Bloom
Pierre Meneton
Chercheur en santé publique à l'Inserm
Programmation musicale
MIOSSEC NOUS SOMMES 2018
BLOSSOM DEARIE BOUM Label : VERVE1959
L'équipe
Mathieu Vidard Producteur
Fanny Bohuon Réalisatrice
Chantal Le Montagner
Lucie Sarfaty
Irène Ménahem Attachée de production
Thierry Dupin Programmateur musical
Mots-clés :
sciences corruption Politique Justice lanceurs d'alerte Info journalisme démocratie
12 988 vues - 125 - 6
Avec Yves Marignac (Negawatt), Philippe Bihouix (ingénieur), Nicolas Haeringer (350.org) et Clara Paillard (One million climate jobs)
Catégorie
Actualités et politique
45 commentaires
Christophe L
il y a 7 mois (modifié)
Merci a Philippe Bihouix d'essayer d'être le plus honnête possible. Peut-être que les autres ont raison de dire que la rupture vers une sobriété et un mode décroissant n'est pas fédérateur et porteur dans l'opinion mais pour quelqu'un de rationnel, je trouve que c'est plus parlant que des slogans de lendemain (verts) qui chantent. Vendre un énième rêve qu'on sait irréaliste me semble très dangereux.
Et puis ce qu'il préconise revient a se désintoxiquer. C'est compliqué et ca demande des efforts mais on finit par se sentir mieux. Personnellement je m'y mets petit a petit sans pour autant croire que ca changera grand chose... mais simplement parce que j'ai l'impression de vivre plus "justement" et ca redonne finalement du sens dans un monde qui en manque.
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Super Elliott
il y a 6 mois
Une voiture 1 tonnes de matériaux pour bouger 80 kilo.
Un vélo 30 kilos pour en bouger en 80.
Donc la voiture électrique on oublie.
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brinbrin62 62200
il y a 7 mois
Tant que les gens pourront consommer des biens, des services et de l'énergie, ils le feront. Il n'y aura aucune remise en cause politique du système. Seul un effondrement (euro, UE, pétrole ou autre) apportera un changement de politique.
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Un Colibri
il y a 2 ans
Un grand MERCI à Mediapart de nous offrir des reportages aussi intéressants !! :)
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Super Elliott
il y a 6 mois
4 expert tous d'accord pour changer de model ! Aujourd’hui en 2018 heureusement on a suivie leur conseils et on a voter le renouvellement OUF !
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Pat Barabas
il y a 7 mois
Moins de 10.000 vues !!! Ce monde mérite la catastrophe qui va lui tomber sur la gueule :-)
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José LLopis
il y a 5 mois
Super infos, comme d’habitude. Petite question, est-ce que l’éclairage des lampes d’arrière plan, sont en LED, ou à filament ?
Commencez par montrer l’exemple. Charité bien ordonnée...
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Benoit Mangin
il y a 5 mois
Pourquoi faire suer Bihouix pour "dé-spécialiser" ? C'est de la CENSURE. Sauf à "dé-spécialiser" parce qu'on considère que l'auditeur, en tant que clampin ou bouseux moyen, n'est pas en mesure de comprendre ??? Est-ce qu'il y a de ça chez vous, à Mediapart ?
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G D
il y a 2 ans
Je n'ai pas encore vu les 3 vidéos, mais quelque chose m'échappe : cette soirée était bien un 25 novembre 2015 à Paris ? Je veux bien que Mediapart mette un peu de chauffage chez lui mais au point de pouvoir rester un bon moment sans bouger sur une chaise en étant en t-shirt ou sans manches.... Y a quelque chose qui m'échappe...
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Charles-Edouard Lecomte
il y a 1 an
Le problème, c'est que personne n'a intérêt (au moins dans les pays industrialisés) à changer, ni les riches, ni les pauvres.
Actuellement, la consommation d'énergie, c'est pour moitié du chauffage. Le reste, c'est le transport, de la consommation de biens plus ou moins utile. Pour diminuer notre consommation, c'est renoncer à un certain confort (chauffer à 15°C permet de diviser par 4 la consommation du chauffage par rapport à 22°C), mais aussi moins se déplacer, moins consommer.
Bien sûr, rien n'interdit de diminuer notre consommation de façon intelligente (partager, réparer, moins gaspiller, éviter les biens inutiles), mais ça ne suffira pas.
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GuitarsMatrix
il y a 2 jours
Les commentaires de Yves Marignac sont intéressants mais ça reste encore très utopique.
Ne serait ce que dans le fossé qu'il y a entre l'urgence qui est devant nous et qui se heurte à une mentalité toujours plus consumériste.
Il parle de développer l'accès à l'énergie pour les pays sous développés, chose qui doit se faire en parallèle de plus de sobriété dans les pays du nord...
c'est bien joli mais nous sommes déjà en 2018 et les consensus humains et les changements de mentalités prennent trop de temps.
Souvenez-vous de Bush père qui disait il y a déjà 25 ans: "le train de vie des américains n'est pas négociable"
Cette phrase résume beaucoup de chose et il avait malheureusement raison.
25 ans après, est ce que les mentalités ont changé ? la réponse est non.
En europe on ne fait pas beaucoup mieux, il n'y a qu'à voir tous les projets de développement du charbon en cours en Allemagne!
alors imaginer que nous pourrions évoluer sur la question d'ici 2050 est tout à fait utopique.
Nous allons évoluer, certes, mais ça ne sera pas par la concertation et l'éveil de tous partout, ça sera plutôt par la force des choses et contre le gré de la majorité avec un timing déjà hors limite et des conséquences dramatiques pour beaucoup au cours de ce siècle.
migrationcoincoin
il y a 1 jour
Je regarde cette emission de mon ordinateur portable en mangeant du quinoa avec des graines de goji bio
permavillage
il y a 3 semaines
Toujours un grand bonheur d'entendre Monsieur Bihouix tant il est lucide comparé aux discours naïfs et rêveurs de celles et ceux qui pensent encore pouvoir "changer" le monde mais qui ne prennent jamais en compte le pétrole "caché", c'est-à-dire celui qui est nécessaire à la fabrication de tout objet, en tant que matière première et pour l'extraction de ses minerais, métaux et métalloïdes.
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Transcription :
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Quitte à changer, autant le faire franchement => adaptation radicale de nos modes de vie
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c'est pas une question technique. C'est d'abord une question sociale et de choix de société... au coeur des travaux de Temoti Michel livre "carbon democracy" paru ya 3 ou 4 ans aux éditions la découverte ??? VÉRIF ACT
À l’université d’été des mouvements sociaux, impulsée par Attac, des ateliers ont montré comment la philosophie des communs prend sa place dans les revendications démocratiques. Reportage.
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L’animateur propose donc dix minutes de retour d’expérience en petits groupes pour accueillir les néophytes : mains agitées au-dessus de la tête pour signifier l’approbation, poignets en croix pour exprimer une opposition radicale. L’assemblée valide sa proposition et se reforme dix minutes plus tard pour entamer un éprouvant travail de mise en commun des propositions de la salle et répondre à la question du jour : comment réaliser la « reliance » entre les acteurs locaux du mouvement des « communs ».
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petits groupes de travail qui partent entamer, chacun, leur propre travail de « coconstruction ».
Bienvenue dans une assemblée des « communs ». Florilège de couleurs et de gestes au service de l’intelligence collective, réapprentissage permanent de l’écoute et de la parole, en partage. La scène peut paraître déroutante, mais elle devient ordinaire dans le paysage militant, comme les références à ce mouvement aux contours flous, parfois difficile à rendre concret. Les « communs », c’est le nom que se donnent les partisans d’une troisième voie, entre la propriété privée (qui conduit à la confiscation d’une richesse) et la gestion publique des biens (souvent vécue elle aussi comme une dépossession). Un local partagé, une régie gérant l’eau potable, Wikipédia ou une monnaie complémentaire : un « commun » peut prendre des formes très variables. Ce qui compte, c’est l’exigence démocratique de chaque instant.
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Connu /
[echanges] Université solidaire et rebelle article Politis sur les communs - 29/08/2018 18:10
"
Bonjour les commoneur.e.s
Un bel article d'Erwan Manac'h sur les communs à l'université d'été Attac-Crid de Grenoble
https://www.politis.fr/articles/2018/08/universite-dete-des-mouvements-sociaux-un-bon-point-communs-39245/
Salutations à celleux qui étaient présent.e.s (et aux autres aussi), c'était une réussite. A refaire.
Bernard
"
Afin d'entretenir nos sagesses d'été, des réflexions sur le spirituel, le religieux, l'agnosticisme, l'athéisme... dans des sociétés capitalistes à idéaux démocratiques menacées par l'absolu djihadiste : deux courts entretiens avec la rédaction du site Oumma.com et une conférence à la MJC de Mâcon...et quelques restaurants gardois pour l'été !
1 commentaire 2 recommandés
mots-clés : agnosticisme athéisme capitalisme Démocratie Djihadisme laïcité Oumma.com religions restaurants Gard spiritualité
Entretiens vidéo avec la rédaction du site Oumma.com
Partie 1 : "Le spirituel est-il nécessairement associé au religieux", 13 juillet 2018, https://oumma.com/le-spirituel-est-il-necessairement-associe-au-religieux/ (environ 2 mn 45)
Le spirituel est-il nécessairement associé au religieux? © Oumma
couv-spiritualites-et-engagements-dans-la-cite
Partie 2 : "Le spirituel est-il opposé à l'engagement citoyen?", 20 juillet 2018, https://oumma.com/le-spirituel-est-il-oppose-a-lengagement-citoyen/ (environ 2 mn 30)
Le spirituel est-il opposé à l'engagement citoyen? © Oumma
"Face à l’argent-roi et au djihadisme, quels enjeux spirituels dans notre société à idéaux démocratiques ?"
Conférence-débat organisée par l’Université Populaire de Mâcon, MJC Héritan, Mâcon, 9 mars 2017
LES QUESTIONS SPIRITUELLES DE NOTRE SOCIÉTÉ Jeudi 9 mars à 18h30 Conférencier PHILIPPE CORCUFF © Mjc Héritan
pour-une-spiritualite
Bonnes vacances spirituelles, anticapitalistes, libertaires!
Post-scriptum : Les sens avec le sens : restaurants autour de Nîmes pour l'été
https://www.youtube.com/watch?v=n1iihxx6yWk
"
Le spirituel est-il nécessairement associé au religieux?
376 vues - 6 - 1 - Oumma - Ajoutée le 13 juil. 2018
Rencontre avec Philippe Corcuff, maître de conférences de science politique à l’IEP de Lyon et co-auteur avec Jérôme Alexandre, Haoues Seniguer et Isabelle Sorente du livre “Spiritualités et engagements dans la cité “ (Ed. Le bord de l’eau). Dans cette première partie, il répond à la question suivante : Pourquoi le spirituel est-il fréquemment associé au religieux ?
Catégorie Actualités et politique 2 commentaires
spartacus spa il y a 1 semaine
La spiritualité et la religion sont comme les deux roues d un vélo, l une a besoin de l autre pr fonctionner.
Malheureusement, la majorité des religieux n atteignent jamais la spiritualité. .......!!!!!!
La spiritualité libére l homme alors que la religion emprisonne ce dernier...
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Mh D
Mh D
il y a 1 semaine
Dans les Écritures nous apprenons qu'il faut discerner l'esprit de la lettre, une différence existe bel et bien entre lui qui vivifie et l'autre qui tue, ce sont le témoignage de nos fruits qui atteste d'au service de qui l'ont est prisonnier, l'on ne saurait se tromper a moins de témoigner contre soin de sa mauvaise foi et, ou, de sa stupidité.
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ndlr : est agnostique donc acroyant ?, dialogue transpirituel => créer un espace commun de tolérance permettant le dialogue entre différentes spiritualités ++
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LIRE son livre et valoriser ce concept de dialogue transpirituel
ACT
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https://www.youtube.com/watch?v=7sKrQRANzdo
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Le spirituel est-il opposé à l'engagement citoyen?
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Oumma
Ajoutée le 20 juil. 2018
Seconde partie de l'entretien avec Philippe Corcuff, maître de conférences de science politique à l’IEP de Lyon et co-auteur avec Jérôme Alexandre, Haoues Seniguer et Isabelle Sorente du livre "Spiritualités et engagements dans la cité " (Ed. Le bord de l'eau).
Catégorie
Actualités et politique
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https://www.youtube.com/watch?v=XFuodTgg_AQ
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LES QUESTIONS SPIRITUELLES DE NOTRE SOCIÉTÉ Jeudi 9 mars à 18h30 Conférencier PHILIPPE CORCUFF
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Mjc Héritan
Ajoutée le 13 mars 2017
Face à l’argent-roi et au djihadisme, quels enjeux spirituels dans notre société à idéaux démocratiques et laïcs ? « La loi de l’argent-roi propre au capitalisme provoque un dessèchement spirituel; le spirituel n’étant pas réservé au religieux mais concernant l’exploration individuelle et collective du sens et des valeurs de l’existence. Face à cela les gauches et les mouvements sociaux critiques peinent à répondre aux enjeux proprement spirituels de l’époque. Dans ce vide spirituel viennent notamment se nicher les absolus meurtriers du djihadisme. Comment réagir dans le cadre d’une société comme la nôtre à idéaux démocratiques et laïcs? »
Catégorie
Actualités et politique
Musique utilisée dans cette vidéo
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Titre
Foule sentimentale
Artiste
Alain Souchon
Album
C'est déja ça
Auteurs-compositeurs
Alain Souchon
Fourni par :
WMG (au nom de PLG France); UMPG Publishing, UBEM, ASCAP, SODRAC et 6 sociétés de gestion des droits musicaux
Titre
Et si en plus y'a personne
Artiste
Alain Souchon
Album
Et Si En Plus Y'a Personne
http://www.fmsh.fr/fr/college-etudesmondiales/24240
http://www.fmsh.fr/fr/college-etudesmondiales/24240
Fourni par :
WMG (au nom de PLG France); SODRAC, UBEM, UMPG Publishing et 4 sociétés de gestion des droits musicaux
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ndlr : /agnosticisme, espace de dialogue trans-spirituel, élimine croyants et athées intégristes
laïcité = liberté de conscience + séparation des églises et de l'état + pluralisme des croyances et des incroyances, incarnée / Jean Jaurès en 1905
le spirituel apparaît dans les cultures populaires sans pose philosophique
ex alain souchon foul sentimental 1993
approche critique et compréhensive de la spiritualité et des religions, vue comme ambivalents
= prudence agnostique ++
explore contraintes et chausses-trappes et laisse ouverte une interrogation
/cadre intellectuel /lumières au 18è siècle : des lumières tamisées contre des lumières aveuglantes
les philosophes ont contribué et promu des valeurs cardinales : raison critique, progrès, émancipation ~la modernité
les lumières telles quelles ou l'abandon ? manichéisme comme Élisabeth Badinter
dénégation dogmatique, mythologie militante des lumières évacue les pardons des lumières
dont 1 partie a cohabité avec l'esclavage, a exclu les femmes pendant un temps
le masculin associé à la raison et les femmes aux sentiments
ex. sylvain maréchal rédacteur du manifeste des égos de 1793
projet portant défense d'apprendre à lire et écrire aux femmes !
les guerres, les prédations, les crimes coloniaux issus de la rationnalité
apport de la théorie critique de l'école de Franckfort a pointé le nazisme issu des lumières dans la dialectique de la raison
dialectiques négatives, progrès cynique, échec de la culture au auchwitz
part d'ombre des lumières, mais éteindre les lumières ? non !
défend des lumières tamisées pour sauves les lumières ++
auto-réflexion du pensé processus d'auto-réflexion critique des lumières
chemin des lumières tamisées, à relancer avec plus d'humilité, admettent fragilité et pluralité
réactivent la critique émancipatrice de la société capitaliste ++
substituer une universalisation possible ou un universalisable adossé à des acquis partiels comme les droits humains reconnus par l'onu et aussi une inquiétude éthique, chausses-trappes toujours possibles
dans un processus interculturel et pas d'arrogance civilisatrice
cadre ++
comment réagir face aux meurtriers djihadistes ?
criminels qui usent de références religieuses
pb + global mis en évidence dans birembaum un silence religieux
fait le parallèle avec la guerre d'espagne dans les années 30
islam politique, islamisme = réalités composites
utiliser "violences fondamentalistes"
une des rares cause pour les jeunes de vouloir mourrir
pb de la spiritualité, quête du sens
symptôme d'une léthargie spirituelle, une des réponses au déssèchement du sens
montée de formes d'intégrismes, de sectes, etc
morales traditionnalistes et autoritaires
les réponses politiques éludent le spirituel
valeurs humanistes construites sur anticléricalisme, athéisme, laïcité
n'a pas de réponses spirituelles du côté politique
enjeu tel que éthique de la fragilité assumée +++
se débarrasser de l'ass ???
paradoxe : respiritualiser mais le déreligioser, le désabsolutiser
+de spiritualité, moins d'absolu
fragilités humaines ancrées dans l'expérience quotidienne ++
états de solitude et mises en commun
présentes dans nos vies mais ne constitent pas un chemin
nous sommes forts de nos faiblesses, endosser nos failles non pas pour s'en défaire mais pour développer une mélancolie joyeuse
"sentiment habituel de notre imperfection" ++++
féminin exploratoire, tatonnant plutôt que virilité
Bernard Lavilliers 1980 "attention fragile" ++
le sommeil, c'est presque la mort
tendresse contre le virilisme de la force (masculin classique, dominant dans notre société)
pbt d'espace trans-spirituel, pluraliste et laïque
échange entre croyants et athées et agnostiques sur des bases démocratiques
repères qui nous aident à nous orienter
substituer l'idée de boussole ou de repère à l'idée d'impératif, par rapport au caractère absolu de la valeur et de la morale chez Kant, cet impératif catégorique nous dit où il faut aller, catégoriquement, la boussole nous aide à nous orienter mais ne dit pas où aller ++
puiser de manière critique dans les traditions morales du passé mais qui sont révisables en chemin, qui sont, disons, sensibles à l'expérience, ouvertes à l'inédit, c'est-à-dire ce qui n'existe pas encore.
Et ces boussoles pourraient être mues par un esprit libertaire de curiosité.
Pourquoi la curiosité ?
C'est le mot curiosité que mettait en exergue dans un très intéressant entretien, Michel Foucault le philosophe en 1982??. Voilà ce qu'il définissait comme la curiosité et ce qui pourrait donner une éthique de la curiosité : "le soin qu'on prend de ce qui existe et pourrait exister, un sens aiguisé du réel mais qui aussi mobilise jamais devant lui. Une promptitude étrange, singulier, ce qui nous entoure. Un certain acharnement à nous défaire de nos familiarités, à nous regarder autrement les mêmes choses. Une ardeur à saisir ce qui se passe et ce qui passe" +++
Applaudissements.
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https://www.youtube.com/watch?v=8MjU70a7Lls
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Philippe Corcuff : une vision du capitalisme [INTERVIEW]
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Histoires populaires
Ajoutée le 10 juil. 2017
Le capitalisme cache un certain nombre de contradictions majeures, qui sont susceptibles de révéler sa fragilité. Philippe Corcuff, sociologue, universitaire, maître de conférences de science politique à l’Institut d'études politiques de Lyon, militant libertaire et altermondialiste, auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, accorde à Histoires Populaires une interview dans laquelle il nous livre les contours de ces contradictions.
REJOIGNEZ-NOUS :
Site web : http://histoires-populaires.org/
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Catégorie
Éducation
Licence
Licence de paternité Creative Commons (réutilisation autorisée)
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ndlr : enjeu d'éducation populaire, renvoie dos à dos LREM et LFI !
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valoriser ACT
Event Time 14:00 - 18:00
Event Start Date 11 July 2018
Atelier sur la Sociocratie : Introduction interactif aux modes de fonctionnement de la sociocratie. La sociocratie est une stratégie de prise de décisions et de résolution des conflits, horizontale et basé sur le consentement (pas consensus !). La première étape est de créer ensembles une vision commune et une culture de la coopération. L’outil permets que nos décisions évoluent avec nous!
En même temps la Sociocratie créé de la compréhension et de la confiance. Le cœur de cet outil clarifie les besoins généraux et de soutien entre les membres du groupe afin de réaliser leur vision commune d’une manière attentif ET efficace.
Le processus structuré, discipliné et basé sur l’information concrète aide a des groupe d’activistes, des projets collectifs, des entreprises et associations de travailler concentré sur leurs sujets.
– VISION -> MISSION -> AIM
– Créer les rôles (Facilitation / Organisation de réunion / Archivage et Documentation)
– Créer des accords sur notre culture de coopération
– Les cercles et double-liens: Base d’une réunion sociocratic
– Faire des Propositions
– ÉLECTION SANS CANDIDAT
– Journal de bord – élaboration des décisions
ndlr : y a-t-il médiation dans la sociocratie ? => apprendre et approfondir pour recherche ACT
La Coredem cultive l’information partagée en tant que catalyseur d’initiatives, de réflexions critiques pour porter et élever des propositions au sein d’un large panel d’associations, de syndicats, de médias indépendants et d’instituts de recherche. Pour la Coredem, il importe de favoriser des liens privilégiés entre ces acteurs.
Lancé en mai 2009 à l’initiative de Ritimo et de la FPH (Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme), la Communauté des sites ressources pour une démocratie mondiale, la (Coredem) rassemble des organisations qui ont décidé de se fédérer, de mutualiser leurs informations et analyses et de faciliter l’accès à leurs ressources documentaires respectives.
Elles sont rassemblées par les constats communs :
- L’information est un bien commun ce qui, dans la tradition des logiciels libres, se traduit dans les concepts d’émancipation et de partage de la connaissance ;
- L’information est un bien stratégique qui se multiplie en se partageant ;
- Les techniques actuelles de l’information et de la communication multiplient l’accès aux connaissances ;
- Le partage des savoirs, l’échange d’expériences nées de l’action, la sélection d’informations pertinentes pour un changement social, tout ceci fait partie sont parties intégrantes des conditions de la démocratie.
Espace ouvert et multiple de partage des savoirs et de pratiques par et pour les acteurs de changement, ouvert aux organisations, réseaux, mouvements et médias qui font de leurs expériences, de leurs propositions et de leurs analyses, des outils libres au service de sociétés solidaires, durables et responsables.
+vidéo de présentation de Suzanne Humberset de RITIMO
Faire vivre la démocratie à Villeurbanne : pas seulement au moment des élections !
Une nouvelle association pour la ville de demain, plus écologique et solidaire.
bureau@agora-villeurbanne.org
136 rue Dedieu 69100 VILLEURBANNE
Réduire la consommation d’énergie peut améliorer le confort de vie et créer des emplois : c’est ce que défendent les experts de l’association négaWatt et les auteurs du rapport Un million d'emplois pour le climat. Pour Mediapart, ils débattent quant à la manière de faire advenir la société de la transition énergétique.
Mots-clés : Climat démocratie emplois énergie negaWatt nucléaire Transition énergétique
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Julien Rivoire, militant syndical à la FSU, évoque les énormes besoins d'accompagnement
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Avec Michel Colombier, directeur scientifique de l'Iddri : quels sont nos intérêts communs ?
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Yves Marignac, porte-parole de negaWatt : accompagnement du changement, besoin d'une cohérence d'ensemble
Si notre pays, pourtant riche, connaît de réelles difficultés sociales, c’est à une façon simplificatrice ou mensongère d’en expliquer les raisons que l’extrême droite doit sa progression. Et si les responsables politiques jouent un rôle central dans la compréhension de la réalité, il revient aux associations de peser davantage dans le débat public et de permettre aux plus précaires de faire entendre leur voix.
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Situés entre décideurs et citoyens, les corps intermédiaires (syndicats, associations) restent des acteurs clés de la vie sociale et démocratique. Ils assurent à la fois une solidarité de proximité que l’État ou les collectivités ne savent pas ou ne veulent pas organiser et, pour certains, un rôle de contre-pouvoir capable de critiquer le pouvoir au niveau local, régional, national et de proposer des solutions alternatives.
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le tissu associatif est appelé à jouer un rôle croissant. Encore faut-il qu’il prenne conscience que ces enjeux, qui dépassent l’objet social de chaque association, exigent de réunir des forces qui d’habitude ne travaillent pas ensemble.
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Une démocratie directe, qui ignorerait l’expertise et l’intelligence collective, se priverait d’une source essentielle de propositions pour répondre aux problèmes de société. Il revient aux corps intermédiaires soucieux que leurs idées soient entendues d’investir ces espaces d’expression, de capter l’attention des citoyens, de montrer aux décideurs qu’ils devront compter sur leur vigilance et leur force de proposition, de donner aux médias de bonnes raisons pour mettre en valeur leur contribution au débat. C’est ainsi que l’État modifiera sa posture, acceptant les critiques constructives et prenant au sérieux les propositions, pour se mettre réellement au service de l’intérêt général.
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clés : Politique Lien social Démocratie Justice sociale Société civile Communication
ndlr : me laisse "sur ma faim"... "réunir les associations => articuler leurs actions autour d'un but commun !
Promouvoir ACT
La place de la médiation dans la cité est devenue un enjeu démocratique et politique au sens noble du terme. Par ses recherches issues des expériences pratiques significatives de ses membres, le COREM entend notamment peser pour que les pratiques éthiques de la médiation soient reconnues et prépondérantes.
(que l'on peut traduire par « Logiciel dans l'intérêt public ») est une association à but non lucratif constituée dans le but d'aider d'autres organismes à créer et distribuer des logiciels open source ou libres, ainsi que du matériel libre. Toute personne peut en devenir membre. Un membership contributif est offert aux personnes qui participent activement à la communauté du logiciel libre.
SPI a été originellement créée pour permettre au projet Debian de recevoir des dons, elle détient notamment la marque Debian. Il lui arrive également de servir d'intermédiaire technique neutre lors de processus démocratiques, par exemple, l'organisation de référendums pour la fondation Wikimedia.