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Officiellement, l’uranium français de retraitement est envoyé en Russie pour être “retraité”. Officieusement, il est plus probable qu’il soit simplement entreposé en Sibérie, et ce pour une durée illimitée, dans des conditions de stockage inconnues. Ce qui serait illégal, conformément à la loi européenne qui interdit d'exporter des déchets nucléaires.
La lutte doit continuer
Greenpeace France demande que l’État français, actionnaire majoritaire d’Orano et d’EDF, impose immédiatement à ces deux entreprises de cesser tout transport ou projet de transport d’uranium de retraitement vers la Russie. Ces trafics sont un non-sens à la fois environnemental de par la pollution liée aux conditions de stockage des déchets, social au regard des conditions de travail et de la protection sociale des travailleurs russes, et économique puisque dans les faits la majeure partie de l’uranium usé reste inutilisée en Sibérie, stockée dans une décharge à ciel ouvert, à quelques centaines de mètres seulement des habitations.
L'industrie nucléaire française doit laver elle-même son linge sale. Le dissimuler en Russie est inacceptable.