La Chine a été prise au dépourvu par l’apparition de ChatGPT aux États-Unis, mais a vite tenté de combler son retard sur les Américains. Mais hier l’administration chinoise a publié sa régulation, qui impose aux services d’IA de défendre les « valeurs socialistes »…
C’est Vladimir Poutine qui a sorti un jour de 2017 cette phrase inquiétante : « Le pays qui sera leader dans le domaine de l’intelligence artificielle dominera le monde ». Une chose est sûre, ça ne sera pas la Russie, car au lieu de suivre cette voie, il s’est lancé dans une guerre à l’ancienne dans les tranchées ukrainiennes : il s’est perdu en route.
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En Occident, on se demande comment développer une IA éthique, qui ne reproduirait pas les biais de la société ; en Chine la problématique est différente : comment ne pas perdre le contrôle de l’information, comment éviter une brèche dans le contrôle social absolu que Pékin a réussi à préserver en trente ans d’innovation technologique.
Six ans après la prophétie de Poutine, la compétition internationale dans l’IA s’est assurément accélérée, dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes. L’IA a de multiples facettes et usages : la domination politique en fait assurément partie.
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