24 854 vues - 2,6 k - 52 - 519 k abonnés
Discours de Jean-Luc Mélenchon prononcé à La Paz (Bolivie) le 23 avril 2021 en présence notamment du président de Bolivie, Luis Arce, et du vice-président de Bolivie, David Choquehuanca.
« Je remercie les autorités boliviennes, et en premier lieu vous, Monsieur le Président Luis Arce, et vous, Monsieur le vice-Président Choquehuanca, pour l’honneur d’avoir été invité à intervenir devant vous. Pour le plaisir de voir le drapeau de ma patrie, ici, aux côté de ceux des peuples représentés dans cet évènement.
Le moment de notre rencontre est grave.
Un objectif nous était fixé par la première enquête du GIEC en 1990 et en 1992 au premier Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Il s’agissait d’empêcher le changement climatique dont on voyait apparaître les prémisses. Déjà l’humanité entrait en dette écologique dans des délais qui se réduisaient de façon claire. Cet objectif est mis en échec et il faut l’admettre pour savoir comment reprendre l’action.
L’alerte n’a pas été prise au sérieux. Le résultat est là.
Le changement climatique est commencé.
Il est irréversible.
...
Je voudrais aborder un autre thème. Nous convergeons souvent pour parler de « biens communs » de l’humanité. Le mot désigne bien les composantes des cycles fondamentaux qui rendent possible la vie de notre espèce. L’eau, l’air, le sol, la biodiversité comme totalité, la génération forment des cycles interdépendants. Ces cycles sont planétaires et globaux. Mais nos peuples sont organisés en nation. Ce cadre est le plus pertinent pour produire des décisions acceptées car il permet un contrôle des citoyens. Cependant, le mot « bien commun » désigne un régime de la propriété collective qu’une majorité ne sera pas prête à accepter aujourd’hui. »
Lire la suite sur le blog : https://melenchon.fr/2021/04/24/je-plaide-pour-la-reconnaissance-des-biens-communs-du-peuple-humain-2/
921 commentaires