Les nouveaux réacteurs nucléaires EPR2 pourraient coûter deux fois plus que ce qu’annonce EDF. C’est la conclusion ...
Connu / TG le 19/03/24 à 6:26
Connu / https://wegreen.fr/post/198099 Il y a 22 hours
et par https://twitter.com/greenpeacefr/status/1770000625134162171
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Nous publions aujourd'hui notre rapport sur le coût des nouveaux EPR. Sans surprise, nous dévoilons des chiffres bien plus élevés que ceux annoncés par le gouvernement et EDF. Au lieu des 67,4 milliards officiellement prévus par le gouvernement début mars, notre estimation va de 90 à 124 milliards d'euros (pour 6 réacteurs EPR 2) ! 🔥
Vous pouvez retrouver :
- Le rapport (ici)
- Le résumé du rapport : https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2024/03/Resume-Rapport-Cout-du-nouveau-nucleaire-linsoutenable-legerete-dEDF.pdf
- L'article sur notre site : https://www.greenpeace.fr/edf-hors-sol-le-cout-du-nucleaire-senvole/
- Notre CP : https://www.greenpeace.fr/espace-presse/rapport-entre-fiasco-industriel-et-fantasme-politique-le-nouveau-nucleaire-coutera-beaucoup-plus-cher-quil-ny-parait/
"
a indiqué dans une interview à la Tribune Dimanche la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, à quelques semaines de la présentation du projet de loi relatif à la souveraineté énergétique.
Depuis le discours de Belfort de février 2022, dans lequel Emmanuel Macron avait acté la relance du nucléaire, le gouvernement porte un programme de six nouveaux réacteurs EPR et huit en option. Le chef de l'Etat avait déjà ouvert la porte en décembre à une annonce sur ces huit réacteurs supplémentaires "dans les prochains mois".
La ministre enfonce ainsi le clou, près d'un mois après cette sortie: "Il faut du nucléaire au-delà des six premiers EPR puisque le parc historique ne sera pas éternel", a-t-elle déclaré à l'hebdomadaire, selon lequel le texte qui sera présenté en Conseil des ministres acte ces huit réacteurs mais ne donne pas d'objectifs précis de développement des énergies renouvelables d'ici à 2030.
La rédaction du texte "reste neutre technologiquement", a assuré Mme Pannier-Runacher, selon qui, pour faire passer en France de plus de 60% à 40% en 2035 la part des énergies fossiles dans le mix énergétique, "il s'agit d'engager, après 2026, +des constructions supplémentaires représentant 13 gigawatts+".
... "rompt avec la précédente loi de programmation, qui réduisait à 50% la part du nucléaire dans le mix électrique d'ici à 2025"
... deux volet consacrés à la "régulation des prix" et à la "protection des consommateurs", qui prévoient notamment l'obligation pour les fournisseurs de "transmettre un échéancier mensuel et une estimation annuelle à chaque changement de contrat", ainsi que des sanctions plus rapides pour "les fournisseurs voyous".
Par ailleurs, la ministre a indiqué que la question des infrastructures de recyclage des combustibles nucléaires serait au menu du prochain Conseil de politique nucléaire (CPN), prévu en janvier, n'excluant pas de "construire de nouvelles capacités".
Connu / http://phplist.amisdelaterremp.fr/lists/?m=16862&uid=5b2727fbbd0a8039239380e41efb8d71&p=view&pi=ViewBrowserPlugin
Connu / TG le 07/01/24 à 14:28
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Connu / TG le 13/11/23 à 20:22
Lyon - Villeurbanne - Caluire Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, assistera à la conférence annuelle organisée par l’association industrielle européenne Nucleareurope. |
mis à jour hier à 16:43 - Temps de lecture : 2 min |
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La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher sera à Lyon ce mardi. Photo Progrès /Richard MOUILLAUD
Le gouvernement s’engage dans la relance du nucléaire en Europe. C’est dans ce cadre que la ministre de la Transition Énergétique, Agnès Pannier-Runacher, se rendra à Lyon, ce mardi. Elle assistera à la conférence annuelle organisée par l’association industrielle européenne « Nucleareurope », au Centre de congrès de Lyon.
Un partenariat pour soutenir le développement de nouveaux réacteurs
Après une réunion de travail en présence d’une trentaine de dirigeants d’entreprises de la filière nucléaire européenne, la ministre assistera à la signature d’un partenariat d’ingénierie entre les entreprises Assystem, VUJE et IDOM visant à soutenir le développement de nouveaux réacteurs nucléaires en Europe aux côtés d’EDF.
A lire aussi
- 100 % nucléaire, Robatel Industries surfe sur la relance du secteur
- La start-up Newcleo va investir 3 milliards d’euros pour le renouveau du nucléaire
Une visite de l’entreprise Edvance à Gerland
Agnès Pannier-Runacher se rendra ensuite sur le plateau d’ingénierie des EPR seconde génération d’Edvance, à Gerland, où elle ira à la rencontre des équipes qui travaillent sur la conception des réacteurs EPR2 pour faire un point sur l’avancement du projet. Le site de Gerland d’Edvance abritera une équipe d’ingénieurs et de techniciens qui atteindra 1000 à 1200 personnes d’ici 2025.
À l’issue de cette visite, la ministre rejoindra à nouveau la conférence annuelle de Nucleareurope pour la conclure.
Connu / article papier
La demande d'autorisation, par EDF, de la mise en service du réacteur à eau pressurisée (EPR2) constituant la troisième ...
Connu / TG le 05/06/23 à 16:39
Environnement Nucléaire centrale nucléaire Changement climatique
Introduction
Les risques engendrés par le réchauffement climatique et les restrictions d’usage de l’eau qui en résultent ont envahi la préoccupation et les esprits de l’opinion.
Nos civilisations machinistes se sont accompagnées depuis deux siècles d’émissions et d’accumulations croissantes dans notre atmosphère de gaz à effet de serre comme les gaz carbonés (notamment dioxyde de carbone CO2 et méthane CH4). Elles se sont accompagnées aussi d’émissions de chaleur très conséquentes qui se sont accumulées dans l’air, l’eau et les sols, et qui restent encore bien peu prises en considération.
...
L’époque a changé au vu des conséquences. Les travaux du GIEC depuis 30 ans ont progressivement contribué à une prise de conscience des limites des effets physiques et climatiques de ces consommations et modes de production. Petit à petit s’est imposée la nécessité de prendre en considération les limites des ressources naturelles, d’analyser les mises en œuvres scientifiques dans leurs risques et conséquences, de mieux contrôler les implications des choix technologiques.
Le texte complet https://www.global-chance.org/IMG/pdf/gc_eau_et_production_d_e_lectricite_20230520.pdf
Lire aussi
- Histoires d’eau : centrales thermoélectriques et environnement | 28 juin 2021
- La commission orientations du PNGMDR et ses avis | 5 mai 2021
- La triple dépendance française en combustible nucléaire | 30 mai 2023
- L’EPR, un fiasco international | 31 mars 2023
- Débat public CNDP #EPR2-Penly : Quelle prise en compte des incertitudes climatiques et géopolitiques ? | 2 février 2023
- Une application du potentiel de réchauffement du méthane à un horizon donné TH | 12 août 2021
- Débat public CNDP #EPR2-Penly : le cahier d’acteur de Global Chance | 26 décembre 2022
- Débat public CNDP #EPR2-Penly : déclaration de Bernard Laponche | 26 décembre 2022
Connu / https://twitter.com/global_chance/status/1663456841232269316
Ndlr: la consommation d'eau par les centrales nucléaires, avant le plan macron, représente environ 1/3 de la consommation d'eau des ménages (Vérifier ACT)
Ramené à la moité par https://www.edf.fr/sites/default/files/contrib/groupe-edf/producteur-industriel/nucleaire/ENVIRONNEMENT/guide_2020_-_centrales_nucleaires_et_environnement.pdf
"
... si les 500 millions de m3 annoncés représentent 12% de la consommation tous types d’usages d’eau, alors => 693 millions de m3 représenteraient de l’ordre de 17% de cette consommation totale.
On n’est pas très loin du 21% qui était généralement admis … à l’époque où le facteur de charge des réacteurs était de l’ordre de 90% … ce qui est loin d’être le cas ces dernières années.
"
En vue de construire au moins six nouveaux EPR, le texte allège les normes entourant leur construction ...
Connu / TG le 19/05/23 à 15:33
Industrie nucléaire: Comment les États-Unis et la Russie "tiennent" la France
Ces derniers mois, le nucléaire s'est réinvité dans le débat parlementaire. La commission mixte paritaire se réunit le jeudi 4 mai 2023, pour statuer sur la loi relative à l'accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes. Mais fin Mars, un rapport parlementaire pointait la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France.
Après l'adoption de la loi relative à l'accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes, à l'Assemblée Nationale le 21 mars 2023, la commission mixte paritaire se réunit ce jeudi 4 mai. Le projet du gouvernement aura fait couler beaucoup d'encres, défrayant les chroniques, entre la publication des conclusions de la Commission nationale du débat public (CNDP) sur la relance du nucléaire et la construction de six EPR (EDF a trois mois pour répondre), mercredi 26 avril, puis la diffusion d'un rapport du Groupement des industriels français de l'énergie nucléaire (Gifen) sur les besoins et capacités industrielles de la filière. Fin mars, une commission d'enquête parlementaire rendait également un rapport visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France.
Un sujet qui rappelle la formule célèbre du général De Gaulle : "le nucléaire garantit l'indépendance énergétique de la France". La phrase répétée depuis par les politiques et les éditorialistes cache la réalité d'une industrie dépendante de filières étrangères, qui alimentent le nucléaire français. Le Média décrypte.
Retrouvez l'article complet : https://www.lemediatv.fr/articles/2023/le-nucleaire-une-menace-pour-la-souverainete-de-la-france-3nKmyWhkSrKjKTgke0ulQA
Connu / TG le 7/05/23 à 16:09
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Février 2022. A Belfort, le président Emmanuel Macron officialise la nouvelle stratégie énergétique française. Avec l'annonce de la construction de 6 réacteurs EPR nouvelle génération, c'est le grand retour de l'atome. Mais la France a-t-elle encore les moyens humains et les compétences techniques pour réaliser ces ambitieux chantiers ? C'est la question que pose ce 52 minutes en allant à la rencontre des industriels de la filière, des jeunes ingénieurs et soudeurs, de l'autorité de sureté nucléaire mais aussi des opposants.
Car il y a urgence. Pour tenir les chantiers à venir, il faut recruter dans les 5 ans qui viennent 50% des besoins de la filière. L'enjeu de la relance du nucléaire, c'est donc aussi celui de la réindustrialisation de la France.
Mercredi 15 juin 2022, par Bernard Laponche, Jean-Claude Zerbib, Jean-Luc Thierry
Clés: Nucléaire centrale nucléaire Sûreté nucléaire Rapports
L’information d’EDF à l’ASN, le 21 octobre 2021, de la détection de fissures sur un circuit de refroidissement de secours du réacteur n°1 de la centrale de Civaux, puis de l’arrêt des trois autres réacteurs de 1500 MW de puissance électrique nette (palier N4 [1]) et du réacteur de Penly n°1 (1300 MW) pour le même motif, réduisant la capacité théorique du parc de 10% environ, suivis de la découverte des mêmes défauts sur un nombre important de réacteurs à l’occasion de leurs arrêts programmés, a plongé le monde des « observateurs » dans la sidération, la perte de production entraînée par cette décision étant la preuve même de la gravité de cette découverte.
...
En tout état de cause, si la vulnérabilité des 900 MW était confirmée, la question de l’allongement de la durée de fonctionnement de ces réacteurs au-delà de 40 ans devrait être réexaminée. Il faudrait également examiner la possibilité que les réacteurs EPR de Flamanville, Olkiluoto et Taïshan, ainsi que ceux en construction à Hinkley Point, soient eux-mêmes concernés, dans la mesure où ils ont été conçus sur la base du palier N4 de 1500 MW.
Lire le rapport complet : https://www.global-chance.org/IMG/pdf/gc_fissures_analyse_historique_20220619.pdf
[1] Les documents émanant de l’IRSN et de l’ASN font systématiquement référence aux « réacteurs de 1450 MW » pour les réacteurs du palier N4, deux à Civaux et 2 à Chooz B. En réalité, la puissance électrique nette de ces réacteurs est de 1495 MW pour Civaux et 1500 MW pour Chooz B (source : CEA - Elecnuc). Nous avons donc indiqué une puissance nette de 1500 MW pour ces 4 réacteurs dans l’ensemble de ce rapport.
Lire aussi
- Fiches du cycle 1 de la phase « Controverses » du débat CNDP EPR2-Penly de 2022 | 8 mars 2023
- Nouvelles demandes d’analyses de l’IRSN sur le vieillissement de Fessenheim | 27 février - https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/1979-les-calculs-du-president-d-edf-et-le-risque-de-fissure-dans-les-centrales-nucleaires |textebrut|couper{200})"]>1979 : les calculs du président - Commentaires sur l’avis de l’IRSN Sur le rapport d’EDF sur la VD4 de Tricastin 1 | 8 février 2022
- Débat public CNDP #EPR2-Penly : le cahier d’acteur de Global Chance | 26 décembre 2022
- Débat public CNDP #EPR2-Penly : déclaration de Bernard Laponche | 26 décembre 2022
- État des lieux des projets d’enfouissement des déchets radioactifs | 31 octobre 2022
Connu / TG le 11/03/23 à 11:49
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3 sortes de fissures... celles de 2022 : corrosion sous contrainte, et en 2023 fissures sur soudage de réalignement, et enfin fatigue thermique...
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Réservé aux abonnés - 2 min. de lecture
Poussée par le programme de nouveau nucléaire français, Framatome prévoit 100 millions d’euros d’investissements pour son site du Creusot (Saône-et-Loire). Cette enveloppe comprend notamment un nouveau bâtiment pour réaliser les internes de cuves à partir de l’été 2026 et un centre d’usinage et de soudage. Elle s’accompagnera de 70 nouveaux emplois directs sur le site.
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Laurent Gless, directeur du site Framatome au Creusot (Saône-et-Loire)
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Le site fabriquait déjà les composants carbone et inox des îlots nucléaires pour les générateurs, les pompes ou encore le circuit primaire. Avec les internes de cuves, ensemble d’équipements pour maintenir les éléments combustibles dans la cuve du réacteur, le site du Creusot assurera la chaîne de production d’un bout à l’autre. «Les nouveaux équipements nous amèneront à fabriquer près de 8 000 articles par EPR, à les usiner, les souder, les assembler… depuis le Creusot», détaille le responsable.
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6143 personnes ont signé
Le gouvernement s’entête chaque jour un peu plus dans l’absurdité de vouloir construire au moins 6 nouveaux réacteurs nucléaires EPR dans la décennie qui arrive.
🤔 Problème : il faut trouver 51 milliards d’€
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trouver l’argent nécessaire en le ponctionnant sur le livret A des français 😡
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vous seriez prêts à retirer vos fonds du livret A
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Connu / TG le 06/03/23 à 14:43
Le groupe des Insoumis de Bagnols-sur-Cèze réclame des référendums dans les quatre départements concernés, dont le Gard, ...
Connu / TG le 02/03/23 à 08:56
Panique chez les groupes locaux d'EELV en Aquitaine après un article de presse qui a annoncé l'inscription par EDF du "site du Blayais ...
Connu / TG le 22/02/23 à 12:33
340 signatures
Soutenez Catherine F. en signant cette pétition.
Destinataire(s) : Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs
Campagne lancée par FNE Normandie, Stop EPR, Sortir du Nucléaire, ATTAC Dieppe, Enercoop Normandie
Vous allez prochainement vous positionner sur le futur énergétique de la France dans le cadre de la révision de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) début 2023, et donc sur la relance ou non de la filière nucléaire française.
Les raisons de refuser l’implantation de ces EPR2 sur notre territoire et partout ailleurs sont nombreuses :
⚠️ Le nucléaire est hors délai, impuissant et fragile face au dérèglement climatique : au moins 15 ans à 20 ans pour construire un réacteur alors que nous devons agir dès maintenant.
...
⚠️ Ne misons pas sur une énergie dont l’approvisionnement en uranium nous fait dépendre de pays comme la Russie à qui on continue d’acheter de l’uranium enrichi en temps de guerre en Ukraine.
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nous exigeons :
✔️ L’abandon du projet EPR2 : ni à Penly ni ailleurs,
✔️ Le respect de la Convention d’Aarhus, pour que le public puisse exercer une RÉELLE influence sur les décisions en matière d’environnement,
✔️ Une vraie indépendance énergétique grâce à l’abandon des énergies fissiles et fossiles remplacées par de la sobriété, de l’efficacité énergétique et des renouvelables pour favoriser une transition énergétique respectueuse de notre environnement et inséparable de la justice sociale.
Connue / https://actionpopulaire.fr/messages/3f011e4b-1ac9-4bca-803b-ffa6896ef2dd/
Connu / TG le 20/02/23 à18:37
SudOuest.fr (https://www.sudouest.fr/gironde/braud-et-saint-louis/nucleaire-edf-a-inscrit-le-site-du-blayais-dans-la-liste-des-sites-etudies-pour-l-implantation-d-epr2-14039126.php)
Nucléaire : « EDF a inscrit le site du Blayais dans la liste des sites étudiés » pour l’implantation d’EPR2
Le comité de suivi de la candidature du Blayais pour l’implantation de réacteurs ...
Connu / TG le 13/02/23 à 14:35
Grâce au progrès technique, le solaire est de moins en moins cher. Le nucléaire, lui, est une énergie du passé et « investir dans des EPR2 nous expose à un désastre financier
...
Connu / TG du 24/01/23 à 11:29
Communiqué de presse de Chantal Jouanno, Présidente de la CNDP, et de Michel Badré, Président du débat public "nouveaux réacteurs nucléaires et projet Penly".
Connu / TG le 20/01/23 à 13:20
Lors de la 3e réunion du débat public autour de la construction de nouveaux réacteurs, les pronucléaires ont vanté les mérites des EPR2. Les anti, eux, ont rappelé que d’autres réponses à la crise ...
Connu / TG 24/11/22 À 10:29
Clés : Enquête EDF Framatome Organisation industrielle
Comment EDF a remis sur les rails la filière nucléaire française... et la prépare à bâtir des EPR2
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En trois ans au lieu de deux, le plan Excell de reconquête dans la confiance dans la filière nucléaire d’EDF a presque atteint son objectif: être prêt à construire de nouveaux réacteurs en France. Retour sur cet immense chantier, et les défis qu'il reste à relever.
Réservé aux abonnés
Aurélie Barbaux
18 Novembre 2022 \ 08h00
7 min. de lecture
Comment EDF a remis sur les rails la filière nucléaire française... et la prépare à bâtir des EPR2
© EDF Energy
Le plan Excell d'EDF ne vise pas seulement à remettre la filière nucléaire française sur les rails pour construire les EPR2 en France, mais à éviter de nouveaux dérapages sur le chantier d'Hinkley Point C au Royaume-Uni.
Trois ans après son lancement en décembre 2019 par Jean-Bernard Levy, c’est l’heure du bilan pour le plan Excell d’EDF, qui vise à assurer la reconquête de la confiance dans la filière nucléaire. Et il semble plutôt positif. «Malgré le contexte énergétique, qui pourrait rendre mes propos décalés, Excell, c’est puissant et progressivement, cela délivre», assure Alain Tranzer, un ancien de PSA (désormais Stellantis) arrivé fin avril 2020 au poste, nouvellement créé alors chez EDF, de délégué général à la qualité industrielle et aux compétences nucléaires. Seuls quatre des 30 objectifs fixés ne sont pas complètement atteints. «Un coup de collier reste à donner», convient celui qui assure sa mise en oeuvre d'Excell.
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Chercher quelqu'un qui l'est ACT
Durée de lecture : 6 minutes - Nucléaire
Pro et antinucléaires se sont emparés du débat public sur la construction des nouveaux réacteurs nucléaires. L’enjeu : « éclairer les parlementaires » appelés à voter la loi de programmation énergie climat.
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construction de deux réacteurs nucléaires supplémentaires de type EPR2 dans la centrale nucléaire de Penly, près de Dieppe, en Seine-Maritime (76)
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Xavier Ursat, directeur de l’ingénierie et des projets du nouveau nucléaire chez EDF
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associations environnementales, notamment Greenpeace à Dieppe, le Réseau Action Climat à Paris, ou encore Sortir du nucléaire. La section normande d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) a également pris position contre le projet dans un communiqué de presse. À Dieppe, Véronique Bérégovoy, conseillère régionale d’EELV a insisté sur l’importance d’un débat démocratique et mis en garde contre la puissance des lobbies du nucléaire. Elle s’est attachée à déconstruire tous les « mythes » du nucléaire, notamment celui sur l’indépendance énergétique qu’il permettrait, « puisque nous importons 100 % de notre uranium ». Le mythe de l’énergie bas-carbone aussi, qui « occulte toute la chaîne industrielle depuis l’extraction jusqu’à la gestion des déchets, en passant par la construction des centrales ». Le mythe d’une énergie nécessaire à la transition écologique, qui « masque la réalité qu’il faudrait en fait quinze ou vingt ans voire plus pour construire ces réacteurs ».
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Dominique Boutin, président du réseau énergie de France Nature Environnement, a enchaîné : « Je refuse d’être complice de la poursuite de cette filière qui a démontré son incapacité à répondre économiquement, socialement, techniquement et environnementalement aux enjeux du siècle. Je refuse d’être complice de l’incroyable gabegie économique qui va retomber sur le dos du contribuable. Je refuse de… » À Dieppe, sa tirade qui dépasse le temps de parole réglementaire reçoit un tonnerre d’applaudissements.
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Notes
[1] Lors du mandat de Nicolas Sarkozy.
[2] Il était aussi retransmis en direct sur la chaîne youtube de la CNDP.
[3] En 2005, le débat sur le projet d’EPR de Flamanville était parallèle à l’examen du projet de loi qui l’actait.
Durée de lecture : 8 minutes
Reportage — Nucléaire
L'équipe d'Homonuclearus durant l'enregistrement de l'entretien avec Barbara Pompili, à Paris, le 21 septembre 2022. - © Sarah Lefèvre / Reporterre
Alors que le gouvernement prévoit de construire de nouveaux réacteurs nucléaires, Reporterre est allé à la rencontre d’« Homonuclearus », le site qui veut faire comprendre le nucléaire civil aux citoyens.
Paris, reportage
Paris, 3ᵉ arrondissement. Dans cette galerie d’art vide en plein Marais, deux fauteuils en cuir noir se font face ; braquées sur l’un d’eux, trois caméras et deux projecteurs. À l’extérieur, de l’autre côté des vitres de l’ancienne boutique prêtée pour l’occasion, l’équipe d’Homonuclearus a une heure d’avance et prend l’air en attendant l’ancienne ministre de l’Écologie, Barbara Pompili. David Lurinas, l’intervieweur, ainsi que Mickaël, Hugo et Alain, les trois chefs opérateurs, avalent leurs expressos.
— « C’est un projet collectif ! » lance David Lurinas.
— « Mais tu le portes », rétorque Mickaël Royer.
— « Oui je le porte, mais c’est collectif, car le projet vit avec les interviews filmées que l’on a déjà réalisées, et pour ça on est plusieurs ! » insiste le Parisien au crâne rasé.
— « Oui, au sens aussi où ça [le nucléaire] nous concerne tous », ajoute Mickaël.
De la Télé libre à Fukushima
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Après Bernard Laponche, ancien ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique devenu antinucléaire, ou le dessinateur Étienne Davodeau, auteur de la BD Le Droit du sol, Barbara Pompili se prête ce jour-là avec attention à l’exercice de l’entretien.
« La vraie question, c’est jusqu’où je vais pouvoir aller ? »
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Connu / TG du 16/10/22 à 13:33
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Alors que le gouvernement prévoit de construire de nouveaux réacteurs nucléaires, Reporterre est allé à la rencontre d’Homonuclearus, le site qui veut faire comprendre le nucléaire civil aux citoyens. Paris, reportage Paris, 3ᵉ arrondissement. Dans cette galerie d’art vide en plein Marais, deux fauteuils en cuir noir se font face ; braquées sur l’un d’eux, trois caméras et deux projecteurs. À l’extérieur, de l’autre côté des vitres de l’ancienne boutique prêtée pour l’occasion, l’équipe d’Homonuclearus a (...)
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La CNDP a décidé d'organiser un débat public sur un programme proposé par EDF de 6 réacteurs nucléaires de type "EPR2", dont les deux premiers seraient situés à Penly, en Normandie. Le débat ...
Connu / https://twitter.com/ContexteEnergie/status/1493508495081197569
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Contexte Énergie@ContexteEnergie·19h
Document - @Contexte publie les travaux "en voie de finalisation" de l’ @ademe sur le mix électrique d'ici 2050👉 Des conclusions qui contredisent la communication présidentielle de Belfort sur les projets d'EPR
par @AnneC_Poirier
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Durée de lecture : 7 minutes
Clés : Nucléaire Présidentielle
Emmanuel Macron a annoncé la construction de six nouveaux EPR, et huit autres en projet, le 10 février à Belfort. Cette annonce traduit l’incapacité de la classe dirigeante de ce pays à penser le monde actuel.
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Tout l’arc de la droite, auquel se raccroche un parti communiste qui n’en finit pas de mourir de son passéisme, promet donc de construire des EPR [1] à qui mieux mieux, M. Macron lançant le bal officiel jeudi 10 février à Belfort.
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« Un accident nucléaire est toujours possible, a rappelé Bernard Doroszczuk, président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le 19 janvier dernier, et ceux qui prétendraient le contraire prennent une grande responsabilité. https://reporterre.net/L-ASN-envisage-l-abandon-du-retraitement-des-dechets-nucleaires
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les difficultés financières d’EDF et les pressions du gouvernement sur l’ASN permettent de craindre que ce ne soit pas le cas.
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aucun pays n’a trouvé de solution satisfaisante à ces produits radioactifs pendant des milliers d’années, que la filière française en a multiplié les catégories, compliquant encore le problème, que le projet de Bure, imposé par la répression et l’achat des consciences, est techniquement biaisé, que les installations de La Hague (Manche) sont saturées et dangereuses, et qu’EDF et Orano accumulent des déchets aux quatre coins de la France sans savoir qu’en faire.
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EPR2 aux caractéristiques de sûreté allégées par rapport à l’EPR, ... dossier de réalisation technique loin d’être prêt, qu’une étude de l’administration d’octobre 2021 estimait que ces EPR2 ne pourraient pas être mis en service avant 2040 et que leur coût serait de l’ordre de 9 milliards d’euros, selon les révélations du site Contexte.
Autre « détail » embarrassant : la France ne sait en fait plus construire de réacteurs, la politique de mondialisation sans frein conduit par les néolibéraux ayant vidé l’industrie du pays d’une partie de sa substance. C’est ce que même le nucléariste Jean-Marc Jancovici https://reporterre.net/Qui-est-Jean-Marc-Jancovici-L-enquete-de-Reporterre est obligé de reconnaître, indiquant dans Le Journal du dimanche https://jancovici.com/publications-et-co/interviews/une-interview-sur-le-site-du-jdd-sur-la-taxonomie-europeenne/ : « Si les Français ne savent plus les construire, nous pouvons envisager de nous faire aider par d’autres ! Les Chinois et les Russes seraient sûrement ravis. » Ce n’est pas une idée farfelue : comme le montre Marc Endeweld dans L’Emprise (Seuil, 2022), les liens forgés depuis une décennie par EDF en Chine ont conduit nombre de responsables français à penser que les partenaires chinois pourraient faire des constructeurs de centrales très acceptables. Pour la fameuse indépendance, on repassera.
Le plus absurde est qu’au niveau mondial, l’industrie nucléaire est en déclin, et que toute la dynamique de production d’électricité se fait autour des renouvelables. Sans doute pour une raison économique simple : elle est plus rentable. Comme le constate le World Nuclear Industry Status Report, « entre 2009 et 2020, les coûts du solaire ont baissé de 90 % et ceux de l’éolien de 70 %, tandis que les coûts de construction des réacteurs nucléaires ont augmenté de 33 % ». En s’obstinant à vouloir relancer une industrie dépassée qu’elle ne maîtrise plus vraiment, la classe dirigeante française est en train d’enfoncer le pays dans une impasse, qui va l’enfoncer dans le déclin — même si un accident nucléaire ne vient pas mettre un terme définitif aux fantasmes français. Relancer le nucléaire est une stratégie industrielle dépassée.
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M. Macron et d’autres s’appuient sur UN scénario de RTE (Réseau du transport d’électricité) présenté en octobre. Cette publication a eu lieu à une date qui convenait au calendrier politique de M. Macron, mais pas à la rigueur méthodologique. Car ce scénario de référence, présenté par tous les médias comme le plus fiable, prend comme hypothèse centrale une trajectoire de maintien de la consommation matérielle. Un autre scénario, imaginant une vraie politique de sobriété, est lui attendu pour fin février — après que les annonces de M. Macron auront fait le buzz.
Cette médiocre entourloupe de communication vise à biaiser le débat, à empêcher que l’on discute vraiment de l’avenir. Mais entre changement climatique, pic de pétrole et industrie nucléaire de plus en plus sénile, il est pour le moins incertain que l’actuelle structure de consommation et d’inégalités pourra se maintenir durablement. Il vaudrait mieux poser sur la table cette question cruciale : comment allons-nous réduire fortement consommations matérielle et énergétique pour empêcher le délitement du monde ? C’est cette question que refuse d’aborder et que nous cache la classe dirigeante française. Mais on ne bâtit rien sur les mirages et les mensonges. Cette élite est un naufrage. Et le nucléaire une chimère.
Notes
[1] Des réacteurs à eau pressurisée.
Le président de la République devait initialement présenter avant la fin 2021 le détail de sa stratégie de relance de nouveaux réacteurs. Des atermoiements qui rappellent que sa position a souvent varié sur le sujet.
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Connu / tg du 16/01/22 à 9h45
Par un communiqué du 22 octobre 2021, Mme Christelle Morançais, présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, se prononce en faveur de l'implantation d'une "petite centrale nucléaire" (SMR, acronyme de Small Modular Reactor) à Cordemais, entre Nantes et Saint Nazaire. Mais a-t-elle conscience de l'absurdité et de la dangerosité de sa proposition?
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Proposée par Sortir du nucléaire Pays nantais
En partenariat avec Au 2 novembre 2021: Comité Bure en Retz, NDDL Poursuivre ensemble, Sortir du nucléaire 49, Sortons du nucléaire Mayenne, Sortir du nucléaire 72, Association pour la cohérence environnementale en Vienne (ACEVE), Stop nucléaire 56 Trawalc'h, Fédération antinucléaire Bretagne (FAN Bretagne), Collectif anti-nucléaire Ouest (CAN ouest), Collectif Loire Vienne Zéro nucléaire (Collectif LVZn), Réseau Sortir du nucléaire, Tchernoblaye-ADN33, Collectif Arrêt du nucléaire
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ne verrait le jour, au mieux, qu'en 2035 :
- bien trop tard pour assurer la continuité de l'activité de production électrique de la centrale thermique à flamme de Cordemais dont la fermeture est programmée plus tôt (2024 ou 2026),
- bien trop tard face à l'urgence climatique.
Par ailleurs, le coût du kWh issu de SMR serait hors de prix par rapport au coût du kWh issu des énergies renouvelables.
Mme Morançais, dans son communiqué (https://www.paysdelaloire.fr/sites/default/files/2021-10/cp_21-10-22_region_une-petite-centrale-cordemais.pdf ), prétend de façon irresponsable que ce type de réacteur nucléaire serait, entre autres, “utile pour l'environnement” et “propre”. Elle semble ignorer l'existence des déchets radioactifs ingérables et de la production continue d’effluents radioactifs liquides et gazeux, nocifs pour la santé, tout comme elle semble ignorer les risques de catastrophe nucléaire rendant la vie impossible sur un territoire.
Cette annonce s’ajoute à un subventionnement scandaleux aux industriels du nucléaire (Naval Group, CEA, etc.) par le Conseil régional des Pays de la Loire qui dure depuis plus de 10 ans!
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Entretien EDF Organisation industrielle Ain - 5 min. de lecture
Emmanuel Macron a annoncé le 9 novembre vouloir lancer de nouveaux réacteurs nucléaires en France. Quelques jours auparavant, le directeur exécutif en charge de la direction ingénierie et des projets nouveau nucléaire d’EDF, Xavier Ursat, revenait pour L’Usine Nouvelle sur l’avancée des projets EPR2 et SMR, les calendriers et les coûts prévus.
Pour les futurs EPR français, EDF entre seulement dans "la phase de « detailed design », où l'on fait les plans détaillés", explique Xavier Ursat, directeur Ingénierie et nouveau nucléaire d'EDF.
Edition du 01 octobre 2021
Le dernier numéro
L'Usine Nouvelle - La France va construire de nouveaux réacteurs nucléaires. De quoi parle-t-on exactement ?
Xavier Ursat - A partir d'une demande politique exprimée en 2018, EDF a travaillé sur une proposition de construction de trois paires de réacteurs de type EPR en France, avec une première paire sur le site de Penly en Normandie, une deuxième sur le site de Gravelines près de Dunkerque, et la troisième dans un site en Rhône-Alpes, soit à Bugey (Ain), en amont de Lyon, soit à Tricastin (Drôme). Le choix de ces sites, tous des sites nucléaires existants, reste à confirmer par le pouvoir politique. Mais nous sommes prêts à lancer la construction de ces réacteurs, grâce au travail réalisé depuis plusieurs années avec Framatome et les autres entreprises de la filière, dans le cadre du plan excell.
Quel est le calendrier envisagé ?
Nous sommes à un niveau d'études techniques très avancé sur le modèle que l'on appelle l'EPR 2, qui est au même niveau de sûreté que l'EPR et utilise les mêmes composants. Nous avons tout fait pour que l'EPR 2 ne soit pas une tête de série. Mais nous avons intégré tout les retours d'expérience des EPR précédents, en standardisant le plus possible le modèle, y compris en s’appuyant sur les fournisseurs, pour faciliter la construction et réduire les coûts. Nous devons poursuivre ce travail technique et continuer d’embarquer la filière en préparant les appels d'offres. Des projets de cette taille nécessitent également de consulter les citoyens, au travers de la Commission nationale du débat public. Il faut compter six à huit mois de préparation des dossiers entre la saisie et le début des débats. Un troisième train d'actions, très important, concerne le financement, la régulation et les autorisations européennes. Nous sommes en discussion depuis plusieurs mois avec les différentes administrations, notamment celles du ministère de l'Économie et des Finances pour définir le financement le plus adapté, qui impliquerait probablement à la fois l'État et EDF. Plusieurs options sont en cours d'étude, il faudra choisir la plus adaptée. Il faudra aussi une régulation car, pour définir un financement, il faut savoir à quel prix l'électricité produite sera vendue. Sur l'EPR 2, nous avons atteint les cibles de coût de production au mégawattheure que nous nous étions fixées dans la proposition remise aux pouvoirs publics [soit 65 euros par MWh, ndlr].
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... « Contexte » s’est procuré un rapport confidentiel du gouvernement qui fait état de doutes sérieux sur la conception, la faisabilité, le coût et les délais de ce qui doit constituer la nouvelle vague de centrales nucléaires françaises. Bercy et EDF ne font aucun commentaire.
https://www.contexte.com/article/energie/info-contexte-nucleaire-pas-encore-lances-les-futurs-epr-deja-en-retard-et-plus-chers_140631.html
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doc pdf à blob:https://www.contexte.com/04a65466-9b9e-4dfc-9149-ab87890b715b
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Y parvenir suppose de pousser la durée d’exploitation de 14 réacteurs nucléaires qui, en 2050, auront plus de 50 ans pour certains et même plus de 60 ans pour d’autres. Compte tenu de l’âge du parc nucléaire français (plus de 60 ans en moyenne, pour une durée de vie initialement prévue de 40 ans), il serait également indispensable de construire trois nouvelles paires de réacteurs de 1650 à 1700 mégawatts, la même puissance que celle des réacteurs EPR vendus par EDF à la Chine, Taishan.
Mais il s’agirait, cette fois, d’EPR de nouvelle génération, les EPR2 (la première devant être construite en Normandie, à Penly). Et c’est là que les informations publiées par « Contexte » révèlent que la route s’annonce déjà cahoteuse. Notre confrère s’est effet procuré un document très détaillé de 12 pages, présenté comme...
Il vous reste 80% de cet article à lire.
Connu / https://twitter.com/dorfman_p/status/1454379852333715456
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Rousselet Yannick a retweeté Dr Paul Dorfman @dorfman_p · 12h
C’est une véritable bombe que vient de publier le site d’information « Contexte » à propos de la nouvelle génération de centrales nucléaires d’EDF. Ces EPR2 qu’Emmanuel Macron s’apprête à commander... - 0 - 5 - 3"
Ndlr : couplage au réseau au plus tôt du 1er EPR2 à l'horizon 2040 (page 9) : confirme que ce serait bien trop tard :-( et donc disqualifie le nucléaire comme moyen de décarboner l'énergie en France :-(
La "messe" était déjà dite avec le scénario négaWatt, là c'est le coup de grâce porté à la filière ingénierie nucléaire française ACT
Enquêtes
17.07.2021 / Thierry Gadault
Nucléaire/EPR2 : le feu rouge de l’institut de sûreté à EDF
Clés : EDF EPR2 IRSN
Alors qu’EDF prépare le chantier de ses nouveaux réacteurs EPR2, le projet est bloqué : l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) exige que le problème des vibrations, qui fragilisent le circuit d’eau primaire, soit réglé. Nouvelle grosse tuile pour l’électricien.
Dans un avis discrètement publié au mois de mars, ... EDF n’a à ce jour aucune idée pour le résoudre. Par conséquent, on peut d’ores et déjà anticiper de nouvelles années de retard supplémentaires dans le développement d’une technologie, censée plus facile à produire et donc plus compétitive, sur laquelle le groupe dirigé par Jean-Bernard Levy joue très gros.
L’alerte finnoise
Ce problème de vibrations a été mis en évidence dès 2018 ... Il affecte en particulier la ligne d’expansion du pressuriseur du réacteur (LEP), un équipement essentiel du circuit d’eau primaire.
Comme le dessin du circuit primaire d’eau est le même sur l’EPR de Flamanville, ainsi qu’en Chine (Taishan) ou en Grande-Bretagne (Hinkley Point), ce problème affecte donc tous les EPR construits ou en cours de construction.
... l’acier des tuyaux pourrait casser et provoquer un accident grave, entraînant potentiellement la fermeture définitive de l’installation !
Sur une jambe...
« Si une rupture intervenait sur la jambe d’expansion du pressuriseur, il y aurait forcément des rejets radioactifs importants à l’extérieur, pour éviter que l’enceinte ne monte en pression, précise une source interne à EDF. Le PPI de la centrale serait aussi activé. »
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« Ce problème n’existe pas sur les réacteurs en exploitation. Est-il une conséquence de la puissance de l’EPR (1650 MW), supérieure à celle des réacteurs en exploitation ? », s’interroge Bernard Laponche, ex-physicien nucléaire au CEA et principal animateur du site Global Chance. Mais pour lui, pas question qu’EDF bidouille une solution bancale, pour faire passer son EPR2 sans avoir résolu ce problème. « L’EPR 2 est un nouveau réacteur. Il serait inacceptable d’un point de vue de la sûreté nucléaire d’autoriser la construction de réacteurs de ce type ayant un tel défaut de conception, même s’il est “limité”. Il ne doit pas y avoir de vibration du tout. »
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Contactées par Blast, ni EDF ni Framatome n’ont répondu à nos questions.
Connu / https://twitter.com/plutonyck/status/1416366105724063750
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Rousselet Yannick @plutonyck · 14h #Nucléaire/ #EPR 2 via @blast_france Alors qu’ #EDF ... 0 - 14 - 19
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Ndlr : encore un exemple de l'opacité de la filière nucléaire : 3 ans pour porter à la connaissance du public grace aux journalistes, 3 ans avec incapacité de résoudre ce pb. EPR1, prototype industrialisé trop vite. Référentiel de r&d incomplet par incompétence ou par perte de compétences ? Valide la thèse que le nucléaire est trop lent pour faire face à l'urgence climatique ACT