Pierre-Michel Périnaud présentera demain soir son appel et les différents travaux sur «santé et pesticides». Repro CL
Vingt-six médecins charentais ont signé l’appel « Alerte des médecins sur les pesticides » lancé par un généraliste de Limoges. L’initiative sera présentée demain soir lors d’une conférence à Soyaux.
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Thierry Cerf, à Blanzac depuis vingt-six ans. « Tous mes patients qui ont un cancer de la lymphe sont des agriculteurs à la retraite qui ont été exposés aux pesticides. Dont un qui était en parfaite santé et qui l’a développé quelques mois après sa retraite. C’est peut-être un hasard, mais je ne le crois pas. »
Ce groupe de travail, auquel participent Jean Louis Lévesque et Louis Adrien Delarue, 2 membres charentais de l’AMLP, vient de publier 83 propositions pour une sortie des pesticides et pour protéger citoyens et agriculteurs.
Comment éviter au quotidien pesticides et perturbateurs endocriniens?
Salle Casino à 20h30 Organisé par Culture et Partage et AMLP
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La sécheresse continue de s'étendre sur la France. Ce sont désormais 55 départements qui sont concernés par des restrictions d'eau. Parmi les territoires les plus touchés, on retrouve la Vendée, la Creuse, le Loir-et-Cher ou encore le Tarn-et-Garonne. Dans les vingt départements où l'alerte « Crise » a été déclarée, les prélèvements d'eau non prioritaires, comme pour irriguer des cultures, sont strictement interdits. Seuls les prélèvements pour assurer « l'exercice des usages prioritaires : santé, sécurité, civile, eau potable, salubrité » sont autorisées. Un manque de précipitations et d'irrigation qui rend la végétation très inflammable. Plusieurs départs de feu ont déjà eu lieu ce week-end, notamment en Ardèche. Face au risque d’incendies, le commandant Sylvain Besson, pompier dans les Bouches du Rhône et porte-parole de la Fédération des Pompiers de France en appelle à la prudence et à la vigilance. Dans le massif vosgien, où la forêt est parsemée de tâches rouges de plus en plus nombreuses, certaines communes ont dû faire abattre en urgence des centaines de sapins secs. Quand dans de nombreuses communes, comme dans le Territoire de Belfort, les propriétaires de maisons fissurées par la sécheresse de 2018 attendent inquiets la publication imminente de l’arrêté de catastrophe naturelle. Mais est-on dans une situation exceptionnelle ? Malheureusement « c'est une situation qui se répète ces dernières années » a déclaré ce lundi Marillys Macé, directrice générale du centre de l'information sur l'eau. « La sécheresse pourrait devenir chronique. Tous les experts sont d'accord avec cette façon de voir les choses. Il n'y a pas de quoi être optimiste. On pense que les débits des cours d'eau vont se réduire dans les cinquante ans qui viennent, entre 10 % et 40 %. On va avoir des températures qui vont s'élever et une baisse des précipitations en été ». Un constat partagé par le ministre de la Transition écologique François de Rugy qui, dans le sillage des conclusions des Assises de l’eau, au début du mois, a présenté une vingtaine de mesures afin de mieux préserver et économiser l'eau douce en France. Celles-ci vont d’une modulation du prix de l’eau en fonction de la consommation et des saisons à l’augmentation des zones humides protégées, en passant par la récupération de l'eau de pluie. Des mesures qui sont toutefois jugées insuffisantes par de nombreuses associations. Ainsi Alain Bazot, président d’UFC-Que Choisir, dit regretter qu' « il n’y a absolument rien d’obligatoire, de contraignant, les agences de bassin étant seulement « invitées » à prendre en compte les incitations aux économies d’eau dans leurs taux de redevance » pour l’agriculture et l’industrie. « Le financement de la politique de l’eau (est) actuellement payé à 86 % via la facture des consommateurs », rappelle-t-il. L’association demande que les agriculteurs paient pour la dépollution d’eau potable. Florence Denier-Pasquier, vice-présidente de France Nature Environnement (FNE), a salué, de son côté, la volonté de « mettre la sobriété au cœur de la politique », mais a relevé des « déceptions et des oublis complets » sur la répartition du financement de la politique de l’eau ou encore la cartographie des cours d’eau. Alors peut-on manquer d’eau cet été ? Quels sont les départements en état d'alerte ou de crise ? Comment économiser l’eau potable qui devrait se faire plus rare dans les prochaines décennies ?
Invités :
• Frédéric Denhez - Journaliste spécialiste des questions d’environnement
• Bernard Barraqué - Directeur de recherches émérite au CNRS sur les ressources en eau
• Marillys Macé - Directrice générale du Centre d'information sur l'eau
• Françoise Vimeux - Climatologue
Catégorie Divertissement
Par Bernard Durand, ancien Directeur de la Géologie-Géochimie à l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles, ancien Président du comité scientifique de l’European Association of Geoscientists and Engineers, ancien Directeur de l’Ecole nationale supérieure de géologie, et Matthieu Auzanneau, Directeur du Shift Project, groupe de réflexion sur la transition énergétique
La préparation de la récente Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a fait l’impasse sur la question de la pérennité de nos approvisionnements futurs en pétrole. Le dernier rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dresse pourtant un diagnostic pessimiste concernant l’évolution de la production mondiale de brut dans les toutes prochaines années. Si ce diagnostic se révèle correct, il aura des conséquences particulièrement sévères pour l’Union européenne. Il y a là une raison vitale supplémentaire, plus pressante encore que celle du climat, pour amorcer enfin une transition énergétique vraiment cohérente et audacieuse.
A lui seul, le pétrole fournit presque la moitié de l’énergie finale consommée en France. ... (a) l’industrie du pétrole ne trouve quasiment plus de pétrole conventionnel, lequel fournit toujours près des trois-quarts de l’offre mondiale de carburants alors que sa production décline dans un grand nombre de zone pétrolifères historiques (la mer du Nord constituant un cas d’école en la matière) ; (b) même le spectaculaire boom du pétrole de schiste américain, principale source de pétrole non-conventionnel grâce à laquelle le déclin du pétrole conventionnel a pu jusqu’ici être compensé, ne suffira pas à combler le déficit.
Il est donc très plausible que la production mondiale de pétrole connaisse un déclin forcé avant 2025, met en garde l’AIE. ... Notre pays doit de toute urgence se doter d’une stratégie réellement à la hauteur de l’accord de Paris sur le climat signé en 2015. Une telle stratégie doit permettre à la France de réduire massivement et rapidement ses besoins en produits pétroliers, notamment dans le transport et l’habitat. Il nous semble qu’une stratégie cohérente nécessite que l’énergie nucléaire et la sobriété systémique jouent chacune un rôle clé dans l’organisation de nos systèmes énergétiques.
Ndlr :
- quel est l'impact de la fin du pétrole sur la sortie du nucléaire ? ACT LAEC/négawatt ont-ils pris en compte ce fait ? ACT (rép obtenue en 2021 : plutôt décorrélé d'après ce que j'ai compris, vérifier)
Le Président de la République souhaite répondre aux mouvements sociaux de ces derniers mois et aux aspirations exprimées lors du Grand Débat National par un projet national, qu’il a présenté hier soir. Les associations de solidarité et de lutte contre la pauvreté réunies au sein du Collectif ALERTE s’inquiètent de l’absence de mesures sociales fortes en faveur de l’amélioration du pouvoir d’achat et des conditions de vie des plus précaires.
... salue plusieurs propositions annoncées ce jeudi 25 avril par le Président de la République, concernant, entre autres, la lutte contre les impayés des pensions alimentaires pour les familles monoparentales ou encore le soutien aux aidants familiaux. La volonté gouvernementale de garantir, pour chaque citoyen-ne, un accès effectif aux services publics et aux soins en moins de 30 minutes, ainsi que le développement de “France Service” -maisons réunissant tous les opérateurs de services publics- sont également des projets positifs, soutenus par les associations. ... manque toutefois de mesures audacieuses et inclusives pour permettre aux personnes en situation de précarité présentes sur le territoire, migrants ou ressortissants français, de vivre dignement et de voir leurs droits fondamentaux garantis, qu’il s’agisse du pouvoir d’achat, de l’accès au logement, à la santé, à l’éducation ou encore à l’emploi. Près de 9 millions de personnes oubliées du discours présidentiel, qui vivent pourtant sous le seuil de pauvreté, certains travaillant, d’autres étant privés d’emploi ou inactifs.
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Contacts presse :
Fédération des Acteurs de la Solidarité : Audrey-Jane Baldi - 06 17 80 03 52, audrey-jane.baldi@federationsolidarité.org
Uniopss/ALERTE : Valérie Mercadal - 01 53 36 35 06 / 07- 06 03 15 43 28 – vmercadal@uniopss.asso.fr
Uniopss/ALERTE : Manon Jullien – 01 53 36 35 09 – 06 15 96 17 85 - mjullien@uniopss.asso.fr
ATD Quart Monde : Hélène Pinazo Canales - 06 18 05 29 83, helene.pinazo@atd-quartmonde.org
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Alexandre Langlois est policier. Menacé par sa hiérarchie pour "déloyauté", il dénonce la gestion du maintien de l'ordre par le gouvernement dans le cadre du mouvement des gilets jaunes, l'instrumentalisation des forces de l'ordre par le pouvoir, et les conditions de travail difficiles dans un contexte de hausse des cas de suicides chez les policiers.
Par Virginie Cresci.
Catégorie
Actualités et politique
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Transcription :
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La première cause de morts violentes en france, c'est le suicide.