C dans l'air Renault tourne la page Carlos Ghosn
diffusé le jeu. 17.01.19 à 17h50 magazines d'actu - 64 min - tous publics
Nouveau rebondissement dans l'affaire Carlos Ghosn. L'État français, principal actionnaire de Renault, a officiellement lâché le PDG du groupe automobile français mercredi 16 janvier et a demandé la nomination d’un successeur dans les prochains jours pour prendre la tête du constructeur automobile. Le conseil d’administration de Renault doit donc rapidement trouver un remplaçant à M.Ghosn. Un choix qui pourrait être révélé dimanche 20 janvier, selon plusieurs médias. Inculpé pour abus de confiance et pour avoir minoré ses revenus dans plusieurs rapports boursiers du groupe Nissan entre les années 2015 et 2018, Carlos Ghosn va donc perdre son dernier titre -, Nissan et Mitsubishi l'ayant révoqué du poste de président du conseil d'administration dès la fin novembre. Le 10 décembre dernier, Carlos Ghosn avait déjà été mis en examen pour avoir dissimulé une partie de ses revenus sur les cinq années précédentes. Parmi les dernières accusations révélées, Carlos Ghosn aurait reçu une rémunération de plus de sept millions d’euros en 2018 de la part d’une filiale hollandaise détenue à égalité par Nissan et Mitsubishi (NMBV), et ce sans l’approbation des patrons de Nissan et Mitsubishi, rapporte Les Échos. Mardi 15 janvier, le quotidien nous apprend que selon une lettre datée du 27 mars 2003 Carlos Ghosn payait des sommes fastueuses aux frais de Nissan pour ses dépenses personnelles ou celles de ses proches. Adhésion à un yacht-club, travaux d’une luxueuse villa, il aurait largement contourné les règles de déontologie chez le constructeur japonais pour financer son train de vie. L'avenir de Renault et de son alliance avec Nissan et Mitsubishi commence déjà à s'écrire sans Carlos Ghosn, qui vient de voir sa demande de libération rejetée en appel. Une alliance qui n’est « absolument pas en danger », a assuré Hiroto Saikawa, directeur général de Nissan, à l’AFP. Il a néanmoins évoqué un possible rééquilibrage de l’alliance, dont les participations croisées datent de la création de l’union en 1999, alors que le constructeur japonais était au bord de la faillite. Aujourd’hui dominant, Nissan détient seulement 15 % de Renault, sans avoir un droit de vote et 34 % de Mitsubishi Motors. Le groupe français possède 43 % de son partenaire et aucune part de MMC. « Dans l'immédiat, nous n'avons rien à changer, mais peut-être à l'avenir, pour les futurs dirigeants, il faudra s'interroger sur la pérennité du système actuel. Nous devrions peut-être le revoir », a-t-il estimé. À l'instar de Carlos Ghosn, l'ancien dirigeant d'Alstom Frédéric Pierucci a été arrêté à la sortie de son avion le 14 avril 2013 à New York par le FBI pour une affaire de corruption en Indonésie. Un an plus tard, il apprend en prison la vente de son entreprise à l’américain General Electric. Pour lui, il ne fait aucun doute que les deux affaires sont liées. Son livre, écrit avec le journaliste Matthieu Aron et publié le 16 janvier, raconte les coulisses de la guerre économique que les États-Unis livrent à l’Europe. Il y dénonce notamment le « racket » mené par la justice américaine contre les entreprises européennes. « Depuis près de vingt ans, l'Europe s'est laissé rançonner », précise-t-il. Et d’ajouter que les entreprises françaises « ont déjà été ponctionnées de plus de treize milliards de dollars » par les amendes infligées par la justice américaine. Quel avenir pour le constructeur automobile Renault ? Que peut-on attendre d’un possible rééquilibrage de l’alliance Renault - Nissan - Mitsubishi ? Qui remplacera Carlos Ghosn et quelles sera l’étendue de ses responsabilités?
Invités :
Christophe Barbier – Editorialiste à L’Express
Dominique Seux – Directeur délégué de la rédaction des Échos
Fanny Guinochet – Journaliste en charge des questions économiques et sociales à L’Opinion
Isabelle Raymond – Journaliste au service économie de France-Info
Quand l’indignation feinte essaie de masquer l’inutilité politique
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Je souhaite que les dernières déclarations du ministre B. Le Maire actent cette nécessité impérieuse. En tout état de cause elles confirment que nos propositions politiques sont les seules actuellement valides pour faire face à la financiarisation de l’économie.
Loïc Prud’homme
Député de Gironde -France insoumise
QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES – GILETS JAUNES
http://giletsjaunes.e-monsite.com/pages/presentation.html
- Comment a démarré le mouvement ?
o Pétition lancée le 29/05/2018 par Priscillia Ludosky pour dénoncer la hausse des prix du carburant qui selon le gouvernement est nécessaire à la transition écologique MAIS SURTOUT pour dénoncer le faux argument écologique avancé pour justifier cette sur-taxation :
§ Il est demandé aux citoyens de délaisser leur véhicules -> Sans leur proposer d’autres alternatives de transports, notamment dans les zones qui en sont totalement dépourvues (zones rurales, connexions inter-banlieues etc..)
§ Il est avancé que l’on doit « sortir du pétrole pour avancer vers l’électrique » alors qu’on continue de laisser les constructeurs vendre des véhicules diesel et essence, que sur tout son cycle de vie le véhicule électrique est plus polluant qu’un véhicule conventionnel et qu’on autorise Total à forer du pétrole en Guyane ET qu’on ne nous propose pas d’autres carburants plus propres et donc moins ou quasi non polluants à Le Gouvernement se soucie-t-il vraiment de la transition écologique et donc de la protection de l’environnement ?
§ Il est précisé qu’il y a urgence à sauver la planète, que les pollueurs doivent payer et qu’il nous faut assainir l’air à L’automobiliste (pollueur) paie déjà 60% de taxes, pourquoi les autres pollueurs (secteur aérien et maritime) ne paient AUCUNES taxes sur le fioul et sur le kérosène ??
§ Qu’ont financé ces taxes jusque aujourd’hui ? Pourquoi pas des projets de bio-carburants ?
o Mouvement de manifestation planifié au 17/11/18 en Ile De France par Eric Drouet, également pour dénoncer la hausse des taxes sur le carburant puis progressivement pour dénoncer la hausse des taxes en général qui semble être la « solution » systématiquement appliquée par le Gouvernement avant même de réfléchir à des solutions plus constructives et plus bénéfiques.
RESULTAT : 2 citoyens apolitiques et non syndiqués ont réuni leurs forces pour faire entendre leurs arguments, ce qui a donné lieu à un mouvement NATIONAL mettant en lumière les difficultés des français systématiquement touchés au portefeuille par le gouvernement qui n’envisage jamais d’autres solutions que celles de faire payer les citoyens au profit des industriels et lobbies.
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Pourquoi les « Gilets Jaunes » ?
C’est un manifestant qui, via une vidéo publiée sur Facebook, au départ, nous a tous invité à poser le gilet jaune sur le tableau de bord du véhicule en signe de soutien au mouvement. Il représente parfaitement le véhicule (même si cela va bien au-delà) ainsi que l’urgence de la situation ! -
Qui sont les portes paroles du Mouvement ?
De par l’initiation de leurs actions, Priscillia Ludosky et Eric Drouet retranscrivent le message des citoyens ayant signé la pétition, ayant participé à la manifestation ou ayant soutenu le mouvement de quelque manière pacifique que ce soit.
ndlr :
- "officiel" renvoie à une auto-institution d'un mouvement citoyen qui se veut sans chefs (horizontalité).
- ne confondent-ils pas "apolitique" et "a partisan" (le fait qu'ils veuillent maintenant se présenter aux élections européennes est questionnant) ?
- gilet jaune, symbole de l'automobile et de l'urgence, rend visible dans l'espace public.
Clés : Compétition, Voiture hydrogène
Révélant sa feuille de route 2020-2024, l’Automobile Club de l’Ouest a annoncé la création d’une catégorie dédiée à l’hydrogène à compter de l’édition 2024 des 24 Heures du Mans.
Constructeurs ou équipementiers, sept multinationales sont regroupées dans un groupe de travail coordonné par des responsables de l’ACO et de la FIA appuyés techniquement par les équipes du CEA.
« De tout temps, le laboratoire de recherches que constitue le sport automobile a initié des développements en terme technologique et en matière de sécurité qui ont eu un bénéfice direct pour nous tous. La FIA a été à la pointe de ces développements, et la création d’une catégorie hydrogène dans le Championnat du Monde d’Endurance dès 2024, représente le prochain pas important vers un futur plus responsable et plus durable » a commenté Jean Todt, Président de la FIA.
A propos de l'auteur
Michaël TORREGROSSA
Passionné de technologies et d’innovations, Michaël s'intéresse aux véhicules électriques et hybrides depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, il élargit son spectre à l’ensemble des énergies alternatives (GNV, GPL, hydrogène, éthanol etc…) et à tous les enjeux liés à la mobilité.