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"Mercredi, la commission des mines a réuni les services de l'État mais aussi des exploitants miniers pour la prolongation de deux concessions minières de la tristement célèbre Montagne d'or. Un projet pharaonique, écocidaire, destructeur de l'environnement, qui serait responsable de la déforestation d'un pan de l'Amazonie."
.#Écologie #MontagneDor #Amazonie
Catégorie Actualités et politique 78 commentaires
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Cet été, alors qu'Emmanuel Macron pointait du doigt la déforestation amazonienne, la France a délivré de nouveaux permis miniers en Guyane. 360 000 hectares de forêt ont ainsi été offerts à l’appétit des industriels.
.#Amazonie #Climat #Écologie #ClimateStrike
Catégorie Actualités et politique 169 commentaires
Transcription : ... CLIMAX Bordeaux ... nature rigths ... code minier ... valérie Cabanes juriste en droit international ... communs planétaires ...
Consultation sur la demande d’octroi du permis exclusif de recherches d’or, argent, platine, métaux de la mine du platine, cuivre, cérium, scandium et autres éléments de terres rares, zinc, plomb, chrome, nickel, bismuth, tellure et diamant et de substances connexes, dit « permis Espérance Nord » en Guyane, présentée par la société Takari Mining
Période de la consultation du 9/07/2019 au 24/07/2019 inclus
Descriptif
La société Takari Mining a déposé une demande d’octroi du permis exclusif de recherches d’or, argent, platine, métaux de la mine du platine, cuivre, cérium, scandium et autres éléments de terres rares, zinc, plomb, chrome, nickel, bismuth, tellure et diamant dit « permis Espérance Nord », d’une superficie d’environ d’environ 175,31 km² situé sur les territoires des communes de Saint-Laurent-du-Maroni et d’Apatou, en Guyane.
Emmanuel Macron encourageait l’industrialisation de la filière aurifère en Guyane en tant que ministre de l’économie en 2015. Et notamment le projet Montagne d’Or destiné à devenir la plus grande mine de France. Outre ses graves impacts humains et environnementaux, il ouvrirait la porte aux autres multinationales minières en attente…
Mises à jour
succès | 4 juin 2019
Montagne d'or « ne se fera pas » annonce le gouvernement
Pour le sénateur de Guyane, la France a les moyens d’assurer un suivi pointilleux des projets industriels du département d’Amérique latine. Il rappelle que le cyanure est présent dans l’industrie pharmaceutique, pas seulement dans l’industrie minière et aurifère.
© Nordine Bensmail Georges Patient, sénateur de Guyane
Alors que le gouvernement doit se prononcer sur les demandes de renouvellement des autorisations des exploitations aurifères du département, le sénateur LREM de Guyane, Georges Patient, entend rationaliser le débat. Un autre parlementaire, le député Gabriel Serville, demande l’interdiction générale de l’utilisation des technologies à base de cyanure dans l’industrie minière en Guyane. "Les experts n’ont pas dénoncé le cyanure" rappelle Georges Patient, qui poursuit : "prôner l’interdiction du cyanure dans l’exploitation minière, c’est quasiment mettre un coup d’arrêt à cette industrie en Guyane, à toute valorisation des ressources. Pas de décollage économique ? C’est suicidaire..." déclare le sénateur du grand département d'Amérique du Sud.
Contexte
La bataille pour ou contre l’industrie minière en Guyane, prend chaque jour un peu plus d'ampleur. Après la dénonciation du projet aurifère de Montagne d’Or, auquel s'ajoute désormais celui du groupe Auplata par les écologistes du collectif Or de Question, c’est désormais l’ensemble de l’industrie aurifère du département qui est concerné par une proposition de résolution déposée à l’Assemblée nationale. Elle demande l’interdiction du procédé d’extraction de l’or par cyanure alcalin en circuit fermé. S'agit-il de répondre voire de surenchérir à l'adhésion récente de la compagnie Montagne d'Or au Code International du Cyanure sous l'égide du programme des Nations Unies pour l'Environnement (UNEP) ?
Face à un chômage de masse, l'exploitation industrielle et minière serait créatrice d'emplois en Guyane et de retombées économiques et fiscales importantes. Mais la mine verte n'existe pas et les risques environnementaux, bien réels, rendent les positions difficilement conciliables. Rencontre à Paris avec Georges Patient. Le sénateur de Guyane, originaire de Mana dans l'Ouest Guyanais, soutient la Charte mine responsable et l'industrie minière de Guyane.
La 1ere.fr : l’industrie aurifère utilise du cyanure en circuit fermé, à raison de 0,001 %, quelles seraient selon vous les conséquences de l’interdiction évenutelle du cyanure comme le souhaitent Gabrielle Serville et une soixantaine de députés ?
Georges Patient : je réagis à cette proposition avec beaucoup de stupéfaction. J’ai toujours dit que j’étais favorable à l’industrialisation minière en Guyane. On sait que le cyanure est ou sera utilisé dans de bonnes conditions et je ne vois pas pourquoi, n’étant ni expert ni scientifique, je devrais subitement préconiser l’interdiction du cyanure. La production de cyanure va, à 94 %, dans les produits pharmaceutiques, cosmétologiques, et même dans le sel de table que nous consommons, donc oui à l’exploitation minière, mais sous deux conditions : s’il y a un risque, je ne suis pas d’accord, s’il n’y a pas de retombées pour le territoire, je ne suis pas d’accord, mais nous devons laisser aux experts, comme ceux du BRGM, le soin de s’exprimer. Je vais les rencontrer très prochainement et je vais leur poser la question.
Je reviens sur l’éventuelle interdiction du cyanure utilisé par l’industrie minière guyanaise, quelles en seraient les conséquences ?
Ce serait presque un point d’arrêt. Même les artisans locaux utilisent du cyanure (…) je me pose la question de savoir s’il n’y a pas une volonté de non-développement de l’industrie minière en Guyane, tout simplement. Notre industrie minière fait partie de la France, elle est soumise à tous les contrôles qu’on puisse avoir dans le cadre de l’Etat français. Elle peut permettre de juguler, en partie, l’orpaillage illégal. Ce sera une activité transparente avec un certain nombre de retombées économiques pour le Territoire.
L’industrie minière guyanaise qui n’utiliserait plus de cyanure n’est-ce pas pourtant une perspective écologique intéressante ?
On a l’impression que la Guyane devient la variable d’ajustement pour tous les combats écologiques. Faute de mener ces combats dans l’hexagone, on utilise la Guyane. Maintenant, c’est Montagne d’Or, après, ce sera le pétrole. Mais alors que la situation économique continue de s’enliser, que va-t-on faire des 40.000 chômeurs, alors même que la population passera dans les prochaines années à 570.000 habitants ? Quelles perspectives offrir à tous ces jeunes ?
Le 7 février prochain, un débat doit avoir lieu à l’Assemblée nationale sur l’orpaillage illégal, quelle est votre sentiment ?
Un débat de plus, sans doute utile, mais ça n’arrêtera pas l’orpaillage illégal, qui lui, on le sait très bien pollue la Guyane avec le mercure. D’ailleurs, j’entends peu les écologistes parler de l’orpaillage illégal, et pourtant, c’est une réalité négative sur le territoire. Malgré des forces policières et militaires très présentes, l’orpaillage illégal est le vrai danger.
La lutte contre l’industrie minière en Guyane est devenue la mère de toutes les batailles pour les écologistes ?
Oui, la Guyane est devenue une aubaine pour les écolos, une occasion de se gargariser sur la mise en péril écologique de la Guyane. Je dirai simplement que j’aime mon pays et peut-être davantage que tous ces gens qui pour la plupart ne connaissent même pas la Guyane. S’il y avait des risques (à l’utilisation du cyanure NDLR) si des scientifiques me disaient qu’il faut arrêter et ne pas compter sur l’industrie minière pour le décollage économique, je n’irai pas sacrifier ma terre, parce que j’y vis, moi.
Clé : économie, industrie, orpaillage, politique
Vice-Président de la commission des finances
Membre de la délégation sénatoriale aux outre-mer
Membre du groupe La République En Marche
Groupes d'études
Membre du groupe d'études Aviation civile
Groupes interparlementaires d'amitié ou de liaison
Président délégué du groupe France-Brésil (Surinam)
Contact g.patient@senat.fr
http://www.georgespatient.fr/
Historique
élu de la commune de Mana
ancien pdt de la Communauté de communes de l'Ouest guyanais
partie prenante du projet Montagne d'Or https://blogs.mediapart.fr/or-de-question-guyane/blog/200119/montagne-dor-en-guyane-or-de-question-repond-au-senateur-georges-patient
ndlr :
connu / https://twitter.com/GeorgesPatient/status/1131983237172146182
"
HDF Energy a retweeté
Georges Patient
Compte certifié @GeorgesPatient
24 mai
Les #lobbys #écolonialistes préfèrent sauver les arbres plutôt que de sauver les hommes. Où doit porter l’effort de développement ? Où doit porter l’effort de protection ? Quelle doit être la priorité en #Guyane ?
RadioPeyi, France Guyane, Outremers360 et 4 autres
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https://twitter.com/JulienDelalande/status/1132964571034075136
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Julien Delalande @JulienDelalande 36 minil y a 36 minutes
En réponse à @GeorgesPatient @HDF_Energy et
.#GeorgesPatient, vs êtes 1 élu depuis 1983 d'1 territoire où la #riziculture est en déroute. Plutôt que de critiquer je ne sais qui pour je ne sais quoi, aidez la #Guyane à retrouver 1 #DéveloppementEndogène adapté à l'#Anthropocène
Ne vs laissez pas entraîner/#LREM #UltraMarché
0 réponse 0 Retweet 1 j'aime
"
ATT
par Giv Anquetil , Antoine Chao , Charlotte Perry - 53 minutes
Comme un bruit qui court retourne en Guyane, avec celles et ceux qui font de la forêt un champ de bataille.
Les Amérindiens se battent pour défendre la forêt dont ils vivent
Les Amérindiens se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil
Nous vous avions fait entendre le mois dernier les voix de guyanais mobilisés contre des grands projets extractivistes qui menacent l’environnement.
Et si la mine industrielle Montagne d’or (en plein cœur de la forêt tropicale) est toujours dans le collimateur de 70% des habitants, on célèbre ces jours-ci en Guyane la victoire par abandon sur Total et son forage off-shore, qui vient de jeter l’éponge après 100 millions d’euros dépensés en prospection.
On retourne cette semaine dans ce paradis vert, cette fois avec les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent.
Les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil
Dans son abattis, sa parcelle cultivée sur brûlis avant d’être rendue à la forêt pour 30 ans, Franck Nénesse pratique l’agroforesterie en utilisant les cycles naturels et les savoir-faire traditionnels pour que les sols ne s’épuisent pas. Cécile Kouyouri, première femme devenue chef coutumier voilà 21 ans, nous reçoit dans son petit village de Bellevue, où elle a réussi à imposer une « Zone de droits d'usage collectifs » (ZDUC) pour un autre usage communautaire de la forêt et du monde.
C’est aussi le message que porte une nouvelle génération d’Amérindiens réunis dans les Jeunesses Autochtones de Guyanes (JAG), dont fait partie Christophe Yanuwana Pierre que l’on retrouve près de Saint Laurent du Maroni.
Pour la reconnaissance officielle des peuples autochtones
Pour la reconnaissance officielle des peuples autochtones © Radio France / Giv Anquetil
Alors qu’environnement et climat peinent à devenir des priorités pour le monde développé, toutes et tous partagent –comme Jean Paul Fereira, le maire Kali’na d’Awala-Yalimapo, l’idée que le « retard » en développement de la Guyane est peut-être une chance pour prendre d’autres voies. Plutôt que de répéter les mêmes erreurs - climaticides - qui ont échoué ailleurs.
Un reportage de Giv Anquetil
Programmation musicale
16h40
Le focus de la semaine
Martelage et syndicalisme forestier
Mots-clés : Société
Guyane française :
Le méga projet de la gigantesque mine de la “montagne d'or”
Pour situer le lieu du projet de ce qui pourrait être la plus grande mine de France, voici une carte.
Le site se situe sur la commune de Saint-Laurent-du-Maroni, au lieu-dit Boeuf-mort en Guyane française.
Une pétition citoyenne est actuellement en ligne pour refuser ce projet de la méga “montagne d'or” de Guyane, ainsi que tous les autres projets de ce genre dans ce département français.
Voir la pétition ici !
https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1084/president-macron-non-a-la-mine-dor-industrielle-en-guyane
...
L'écologie gouvernementale était morte-née dès la prise de fonction du Président Emmanuel Macron.
La question que l'on peut maintenant se poser concernant le méga projet de la gigantesque mine d'or de Guyane, est de savoir si M. Emmanuel Macron aura le culot d'imposer sa réalisation contre l'avis général d'ONG, d'associations écologiques, des populations guyanaises concernée et en premier lieu les peuples Amérindiens de Guyane.
...
Votre serviteur, Pierre Sarrramagnan-Souchier, le 28 août 2018.
Mise à jour du 14 septembre 2018 :
C'est mal parti pour la reconnaissance des intérêts des Amérindiens (il fallait s'y attendre !) :
Montagne d’or : des industriels injurieux envers les peuples autochtones
(Lire ici !)
https://www.sciencesetavenir.fr/politique/les-industriels-du-projet-montagne-d-or-denient-aux-amerindiens-le-droit-de-s-exprimer_127480
13h21
Jacques Monin - Secrets d’info
Clés : écologie Guyane Environnement ou écologie nature Amazonie
ndlr :
- est un GPII
Myrtille Delamarche DOM - TOM , L'Usine de l'Energie , Energies renouvelables , Photovoltaïque
Bonne nouvelle Hydrogène de France (HDF Energy) a annoncé le 28 mai un projet de centrale solaire couplée à une unité de stockage à l’hydrogène d’une capacité plus importante que la batterie géante de Tesla en Australie. Elle sera installée en Guyane, à Mana près de Saint Laurent du Maroni.
...
Avec sa future Centrale électrique de l’Ouest guyanais (CEOG), prévue pour 2020, HDF Energy sort le stockage hydrogène de la R&D pour l'industrialiser. Accompagné par des investisseurs privés, le groupe français veut investir 90 millions d’euros dans une centrale solaire d'une capacité de 55 MW en pointe, dont l’intermittence sera presque effacée par une unité de stockage de 140 MWh, plus que la batterie géante construite par Tesla en Australie (129 MWh) suite à un pari d’Elon Musk pris sur Twitter.
Cette unité de stockage fonctionnera à base d’hydrogène mais sera "couplée à un étage de batteries lithium-ion pour augmenter la disponibilité de l’énergie", précise Sylvain Charrier, directeur du développement Outre-mer d’HDF. Ce projet est développé sur un procédé Renewstable de HDF Energy. Consommant de l’eau et du soleil, la centrale ne rejettera que de l’oxygène et de la vapeur d’eau.
...
Aujourd’hui, la capacité du parc électrique guyanais est de 286 MW pour une production moyenne de 910 GWh. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) actuelle prévoit pour 2023 une production de 1375 GWh, répartie entre 1075 GWh d’énergies renouvelables et 300 GWh de thermique (fuel), qui représente aujourd'hui près de 45% du mix énergétique guyanais. Avec 10 MW en en heures de pointe (50 GWh par an) d’énergie verte, la CEOG réalise seule la moitié de l’objectif assigné à l’ouest guyanais de développer 20MW. Objectif qui devrait être revu à la hausse (à 40 ou 45 MW) pour intégrer les nouveaux besoins, notamment ceux de Montagne d'Or (20 MW en continu). Et HDF ne compte pas s’arrêter là : "nous avons d’autres projets en Guyane", confirme Sylvain Charrier. D'autres projets sont portés par des concurrents de HDF pour des unités additionnelles de production dans la région.
"Ce projet ne répond pas à nos besoins, mais il y en a d'autres en cours. Cela démontre comment des projets industriels comme le nôtre créent des emplois induits. L'ouverture d'un corridor avec une ligne à haute tension et une route élargie financée par Montagne d'Or entre Saint Laurent du Maroni et le site va créer des opportunités de développement économique qui créeront des besoins énergétiques", relève Pierre Paris, président de la Compagnie Montagne d'Or.
Créé en décembre 2012 par Immosun Solutions, bureau d’études spécialisé dans les énergies renouvelables, HDF Energy construit son usine de piles à combustible près de Bordeaux. Elle devrait êre opérationnelle en 2019.
2 commentaires
30/05/2018 - 22h25 - JO
tesla a fai sa ferme de panneaux et stockage en moins de 100 jours sinon il l offrait... donc dire "le Français HDF Energy plus fort que Tesla en Australie" il faudrait qu il est finit avant le 15 aout 2018 et a priori pas avant 2019 donc nul.. zero... out HDF Energy ..., tesla winner
04/06/2018 - 05h41 - Dimitri
Incroyable niveau de grammaire, JO. Donc si le titre de cet article est un peu trompeur, cela signifie que la société HDF est nulle ? Cerveau... Au fait, vous faites quoi dans la vie ? Vous créez des emplois ? Vous construisez des centrales énergétiques ? Que faites vous pour vous octroyer le droit d'insulter une entreprise qui jusqu'à présent, n'offre pas vraiment le flanc aux critiques ?
26/06/2018 - 06h34 - Bolo
Ah...cette implantation prévoit seulement de déboiser 200ha de foret amazonienne qui jouxtent un village amérindien, rien de grave n'est ce pas...
Ndlr : le pj montagne d'or ayant été arrêté, quid de ce pj qui a tout d'un GPII ? ACT