Démarrage sur une très petite surface
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Les buttes selon la technique de Richard Wallner, un choix inapproprié
Si nous étions très enthousiastes à la lecture du « Manuel de culture sur buttes » de Richard Wallner et avions hâte d’expérimenter ce type de buttes dans le jardin, ce choix s’est avéré au fil des ans inapproprié. En effet, la mise en oeuvre de buttes structurées en bambou de 10,30m x 1,70m sur 0,70m de hauteur est titanesque surtout sur un sol lourd et argilo-calcaire comme le notre. La richesse d’associations de plantes potagères, aromatiques et de fleurs comme les propose Wallner sur ses buttes tuteurées et leur esthétisme sont indéniables. Elles conviennent pour un petit jardin et pour un sol « facile » ou peu à travailler. Notre sol nécessite un travail au motoculteur sur les 10 à 20 premiers centimètres tous les ans – au moins pendant 4 à 5 ans avant de pouvoir s’affranchir du motoculteur et de les travailler uniquement à la grelinette en surface - afin de le décompacter, de l’aérer et d’y incorporer de la matière organique sur les 10 premiers centimètres. Le passage de notre engin (pourtant petit et très maniable) est très difficile sur ce type de buttes qui compacte vite. Avec l’augmentation des surfaces cultivées au fil des ans, nous avons abandonné la butte Wallner que nous ne recommandons pas dans un design permacole de type maraîcher.
permac(o)(u)l(tur)(e)(l)(le)(s)
*Qui sommes-nous ?
... a été créé par :
François Mulet (Maraîcher, membre fondateur de Maraîchage Sol Vivant)
Konrad Schreiber (Agronome, IAD, La Vache Heureuse)
Vincent Levavasseur (Maraîcher & président de Maraîchage Sol Vivant Normandie)
Son but est d’aider à former le plus possible d’agriculteurs dans leur transition agroécologique vers les sols vivants et fertiles.
L’équipe
François
Président
est un des membres fondateurs du réseau Maraîchage Sol Vivant au sein duquel il a participé au développement des techniques de sol vivant adaptées au maraîchage. Il est aussi président de la société Ver de Terre Production et expert du projet Pour Une Agriculture du Vivant. Il accompagne de nombreux agriculteurs dans le développement de leurs projets.
Vincent
Co-directeur
Maraîcher dans l’Orne, Président de Maraîchage Sol Vivant Normandie. Vincent accompagne l’équipe dans la production de formation et le développement d’outils informatiques pour faciliter la diffusion des savoirs. Il anime également des formations à destination des maraîchers.
Konrad
Agronome, Institut de l’agriculture Durable, La Vache Heureuse
Luis
Communication
Amandine
Production
est chargée de mission à Ver de Terre Production. Elle s’occupe plus particulièrement du suivi des formations digitales, et des formations concernant les microorganismes (bactéries, mycorhizes…), le sol, les plantes (indicatrices)…. Elle est également responsable de la coordination pour les évènements de type colloque et rencontres.
Simon
Production
chargé de mission et illustrateur de l’entreprise, en charge des formations dans les domaines de l’agroforesterie, de la viticulture et de l’arboriculture. Il fait également partie de l’équipe production et participe à l’élaboration des contenus pour les formation digitales ainsi qu’aux recherches sur des sujets d’agronomie innovants.
Sibylle
Production
Après avoir découvert le réseau Maraîchage Sol Vivant durant sa césure et suite à une première expérience en Argentine, elle rejoint l’équipe de Ver de Terre Production début 2018. Elle est en charge de l’organisation des formations en grandes cultures et élevage ruminant. Au sein de l’équipe production, elle participe à l’élaboration de contenus de formation digitale et aux recherches sur des sujets d’agronomie innovants.
Alexandre
Production
est chargé de mission chez Ver de terre Production. Il est responsable de l’organisation et de la coordination des formations sur la thématique du maraîchage. Il fait également partie de l’équipe production et participe à l’élaboration des contenus pour les formation digitales ainsi qu’aux recherches sur des sujets d’agronomie innovants.
Dylan
Tournage / montage
est le responsable vidéo de Ver de Terre Production. Il s’occupe de la gestion de la chaîne YouTube, des nombreux tournages à planifier et à superviser, des directs et du montage vidéo.
Eponine
Informatique
Martin
Rencontre 2019
Ayant découvert le sol vivant lors d’un stage sur une ferme du réseau MSV, je me suis dès lors passionné d’agriculture de conservation et de semis direct. Mon passage avec chez céréaliers de l’APAD nord-est en tant que stagiaire-animateur de réseau m’a conforté mon objectif de devenir agriculteur un jour. Actuellement étudiant ingénieur agronome en césure chez ver de terre production, j’ai pour rôles la captation vidéo et le montage, ainsi que la co-organisation de la première édition des Rencontres Internationales du Vivant.
Pauline
Rencontres 2019
Intéressé par la botanique dès le début de mes études supérieures, je me suis tournée vers des études d’ingénieur agronome. Très vite, il m’est apparu que le maraîchage me passionnait. Cette orientation s’est retrouvée renforcée lors de mon passage dans diverses fermes du réseau MSV au sein desquelles j’ai pu me former aux techniques de sol vivant. Etant actuellement en césure chez ver de terre production, mes missions consistent à être camérawoman-monteuse et de co-organisatrice des Rencontres Internationales de l’Agriculture Du Vivant.
Ver de terre production
13, chemin des Peltier
27160 BRETEUIL-SUR-ITON
ndlr :
- coïncidence que la gilet jaune passée à F5 ce di soir politique https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?iSMUxA
se nommait Ingrid Levavasseur ? je parierais sur la sœur vu comme ils se ressemblent... (annecdotique)
Ferme Biologique du Bec Hellouin
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Le second programme de recherches, qui a démarré au Bec en 2015, s’attachera entre autres à évaluer la séquestration de carbone (et donc la contribution apportée à la lutte contre le réchauffement climatique), et l’impact sur la biodiversité de ce type d’agriculture – deux enjeux essentiels pour notre devenir commun.
En conclusion, cette étude va peut être bien au delà de son objectif initial : elle laisse imaginer une nouvelle forme d’agriculture qui concentrerait une part importante de la production vivrière sur de petits territoires intensément soignés, et libérerait d’immenses espaces qui pourraient être plantés de forêts comestibles, ou rendus à la nature sauvage. Il deviendrait alors possible de concilier durablement les besoins des humains et ceux de la planète. Mais ça, c’est une autre histoire !
Pour l’équipe de la ferme,
Charles HERVE GRUYER
Le Bec Hellouin, le 19 novembre 2015.
Source : http://www.sad.inra.fr/Toutes-les-actualites/Ferme-du-Bec-Hellouin-la-beaute-rend-productif