Frappé par une mégasécheresse, le Chili multiplie les retenues d’eau depuis 1985. Le but : exporter toujours plus de produits agricoles. Bilan : un cycle naturel de l’eau altéré et un accaparement par les grands agriculteurs. Santiago (Chili), correspondance À Petorca, à 200 kilomètres au nord de Santiago-du-Chili, de grandes bassines d’eau jalonnent les plantations verdoyantes d’avocats destinés à l’exportation. Depuis une dizaine d’années, la province est considérée comme « zone de catastrophe pour (...)
Connu / TG du 27/01/23 à 09:06
Habituellement, le niveau d’eau aux abords du moulin de Bellicou, sur le Bief, se situe a minima aux racines du frêne.
Photo Renaud Joubert
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Par Baptiste RACLOT - b.raclot@charentelibre.fr, publié le 6 janvier 2023 à 19h52.
La Charente connaît un déficit d’eau historique. Les faibles pluies de l’automne et du début d’hiver s’ajoutent à la sécheresse de cet été. Dans le même temps, les bassines se remplissent.
La Charente est à sec. Et les dernières pluies n’ont rien changé. Nappes en large déficit, barrages au plus faible et cours d’eau au débit très ralenti, pas de doute, le changement climatique continue de frapper. En ce début d’année, la situation est « pour le moins préoccupante », selon Michaël Canit, président de Charente Eaux, et fait déjà craindre des problèmes pour l’été.
Aucun indicateur positif
« Tous les indicateurs sont très bas pour la saison », assure le président. La Tourtrat, l’Aume, la Couture, l’Ecly, le Bief - et d’autres cours d’eaux- sont à sec ou s’écoulent à des débits très faibles. Devant ce qu’il reste du Bief, Patrick Rivolet, président de Vigilance OGM et pesticides...
Sécheresse Ecologie Charente Climat Agriculture Rivières Environnement Société Val de Tardoire Actualité
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La guerre des bassines fait rage dans certains territoires. Confrontés à la sécheresse, les agriculteurs veulent sécuriser leurs récoltes. Les opposants ne veulent pas qu’ils s’accaparent la ressource.
Décryptage de ces conflits avec les invités de Florence Roussel : Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres, et André Bernard, président de la chambre d’agriculture du Vaucluse (FNSEA).
Ndlr: D.Batho n'est pas contre les réserves de substitution sous réserve que les agriculteurs changent de pratiques : agroécologie, etc
Frappé par une mégasécheresse, le Chili multiplie les retenues d’eau depuis 1985. Le but : exporter toujours plus d’avocats, de noix... Bilan : un cycle naturel de l’eau altéré et un accaparement ...
Manifestation à Sainte-Soline le 29 octobre 2022 - PHOTOPQR/LE COURRIER DE L'OUEST/MAXPPP
Le débat sur la construction des réserves d'eau agricoles enflamme la scène politique depuis quelques jours. Derrière ce sujet, un autre débat, par Hugo Clément, journaliste et présentateur de l’émission « Sur le front » sur France 5.
Ces immenses réservoirs, destinées à l’irrigation, sont soutenues par le gouvernement et combattues par les écologistes. Ce matin Hugo, vous nous dites qu'un sujet se cache derrière ce débat…
Oui, car il y a un éléphant au milieu de la pièce et personne ou presque ne semble le voir
On entend d’un côté les hydrologues, qui doutent de l’efficacité de ces bassines pour lutter contre la sécheresse.
De l’autre, des élus et certains agriculteurs, qui estiment qu’elles sont la solution pour ne pas manquer d’eau.
Mais on ne se pose pas assez la question suivante : comment est utilisée l’eau stockée dans ces réservoirs ? Qui en profite ? Ou plutôt, quelle culture en profite ?
La réponse, je vous la donne : c’est surtout le maïs.
Cette plante est très gourmande en eau pendant l’été, au moment où il fait le plus chaud, et a donc besoin d’être arrosée pour pousser correctement dans certaines régions.
A tel point que le maïs représente à lui tout seul près de la moitié de toutes les surfaces irriguées dans notre pays.
C’est colossal : on arrose CINQ FOIS plus de terres pour cultiver du maïs que pour faire pousser TOUS les légumes frais que nous consommons.
A-t-on besoin de ce maïs ?
C’est ça la question centrale ! En a-t-on vraiment besoin ?
Pour cela, il faut savoir ce que devient ce maïs qui pompe nos ressources en eau.
Si vous pensez qu’on le mange en salade, vous êtes très loin de la réalité.
Moins de 2% des cultures de maïs en France sont du maïs doux, destiné à l’alimentation humaine.
98% sont soit du maïs fourrage soit du maïs grain, qui servent en très grande majorité à nourrir les animaux d’élevage.
Ces animaux nourris au maïs sont principalement issus d’élevages intensifs de porcs et de volailles, mais aussi d’exploitations laitières.
Eh oui, derrière la question de l’irrigation et des méga-bassines se cache en fait l’industrie de la viande et du lait.
Construire de grands réservoirs agricoles permet, à court terme, de perpétuer le règne du maïs et de nourrir les trois millions d’animaux que nous envoyons à l’abattoir chaque jour en France.
Mais à long terme, cela nous conduit dans le mur.
Car la surproduction de viande, rendue possible grâce au maïs, aggrave le changement climatique, qui lui-même aggrave et multiplie les sécheresses… ce qui nous conduit à manquer toujours plus d’eau.
Bref, c’est un cercle vicieux !
Si l’on veut s’adapter efficacement aux sécheresses à venir, la priorité c’est surtout de réduire la part des cultures nécessitant d’être irriguées en plein été, notamment le maïs.
Sauf si on est prêt à fragiliser nos ressources en eau pour soutenir l’élevage intensif…
La fin de la sécheresse en Charente ? La réponse en une minute avec CLa Question - Charente Libre.fr
Connu / BAUDRILLART Agnes via Fabien Nouvène (qui ?) ACT
Présentée par Ludmilla Guignard, Benjamin Dolo, Jade Bihan
Actualité, reportage, interviews par la rédaction de RCF Poitou Vienne.
*Tr.: ... Bernard Legube?, professeur emmerite à l'université de Poitiers et pdt du conseil scientifique de l'agence de l'eau Adour-Garonne ; Mohamed Tani, maître de conférence à l'université de Poitiers en géographie. Et dans une seconde partie, Julien Legay, porte-parole de BNM et Nicolas Fortin, représentant de la Confédération paysanne. ... ou retenues de substitution ... Acclimaterra Acclimatera? ... moratoire en 2013 ...
Sécheresse : les chambres d'agriculture misent sur l'adaptation de 100 000 agriculteurs dès 2024
« L'urgence, c'est l'adaptation au changement climatique, a affirmé Sébastien Windsor, président des chambres d'agriculture de France, ...
Connu / TG 9/09/22 À 22:14
Les méga-bassines, comme beaucoup de solutions techniques lorsqu’elles sont envisagées en dehors de toute approche globale et
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Connu / TG 9/10/22 à 23:08
Sur les antennes de France Bleu et France 3 Limousin, le président de la chambre d'agriculture de la Haute-Vienne Bertrand Venteau (Coordination Rurale) a qualifié, ce mercredi, les écologistes de "terroristes", quelques heures avant une visite organisée à Fromental avec la préfète du département. Les agriculteurs réclament des mesures d'urgence.
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"Non aux pyromanes de l'agriculture" réagit EELV
Dans un communiqué intitulé "Rentrée des clashs : non aux pyromanes de l'agriculture", le conseiller régional EELV de Haute-Vienne Jean-Louis Pagès affirme qu'"en faisant un tel parallèle, Monsieur Venteau insulte les victimes du récent procès des terroristes du Bataclan et de celui de l'attentat de Nice ", croyant "justifier par l'invective son combat passéiste en faveur d'une agriculture qui pollue la planète, confisque les ressources en eau et dont les pesticides empoisonnent les populations, en premier lieu les agriculteurs".
Jean-Louis Pagès dénonce une prétendue « vision » cauchemardesque de M. Venteau qui serait "encouragée par les lobbies de la pétrochimie et du business de la grosse industrie agroalimentaire qui favorise l'agriculture intensive et veut confisquer au bénéfice de quelques-uns cette eau si précieuse, construire des usines à viande au mépris du bien-être animal, et enfin détruire la biodiversité".
Ce sont bien plutôt les écologistes qui alertent avec lucidité depuis plus de 30 ans sur les catastrophes que nous allons vivre et proposent des solutions : retour à une agriculture paysanne, respect des agriculteurs et du vivant, circuits courts, etc. Et chacun s'accorde depuis les catastrophes de cet été à reconnaître que nous avions raison. Jean-Louis Pagès, conseiller régional EELV de Haute-Vienne
L'élu régional cite ensuite la récente étude de l'AREC (Agence Régionale d'Evaluation Environnement et Climat) selon laquelle "notre agriculture est responsable d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre émis en Nouvelle-Aquitaine, soit plus que les émissions cumulées de l'industrie du logement résidentiel". prévoir l'avenir pour le monde agricole ne consiste donc pas à allumer des incendies médiatiques, à insulter violemment les défenseurs de la vie, mais à envisager l'urgente et nécessaire transformation écologique de façon constructive et apaisée. Les écologistes vont continuer à y participer sereinement par leurs propositions.
La préfète de Haute-Vienne prône le consensus
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La retenue d’eau que les agriculteurs lui ont montrée sert notamment à irriguer le maïs, elle a coûté 130 000 euros, financés à 60% par l’Etat, les collectivités mais aussi l’Europe. Il existe 80 projets d'irrigation de ce type en Haute-Vienne ... Pour ce qui me concerne, a poursuivi Fabienne Balussou, je travaille dans une approche consensuelle qui vise à mettre l'ensemble des acteurs autour de la table. Sur des sujets aussi importants que ceux-là, on ne peut pas traiter les choses de façon linéaire et en ayant une approche qui n'est que partielle. Ce sont des enjeux qui sont importants, stratégiques, qui touchent à la fois à l'alimentation en eau potable, à la capacité à subvenir aux besoins alimentaires de la population. Il faut qu'on voit ce qui est possible et ce qui ne l'est pas dans le respect de la réglementation. C'est ma mission de veiller au bon respect de la loi et des textes qui régissent l'ensemble des points d'urbanisme".
Clés : sécheresse météo agriculture économie polémique société
État d'urgence
Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
Clés : Changements climatiques; Nucléaire
Depuis le début de l’été, des périodes de sécheresse se succèdent dans toute l’Europe. Les centrales nucléaires qui nécessitent de l’eau pour refroidir leurs réacteurs voient leurs moyens de prélèvement limités aux abords des fleuves. Pénurie d'électricité ou accidents nucléaires sont envisageables dans les scénarios les plus catastrophiques.
Des fleuves toujours plus secs et celà dans toute l’Europe. Un phénomène, conséquence du dérèglement climatique toujours plus inquiétant. Outre les conséquences sur la biodiversité, le manque d’eau est un aspect inquiétant concernant les centrales nucléaires. En effet, ces dernières ont besoin d’eau pour refroidir leurs réacteurs. Une eau qui est ensuite rejetée en mer ou dans les fleuves à des températures élevées.
Ce fonctionnement induit deux inquiétudes quant au manque d’eau dans les fleuves. D’un côté, une incapacité à refroidir les réacteurs, de l’autre une eau rejetée trop chaude en comparaison à l’environnement qui la reçoit, ce qui impacterait la biodiversité qui y vit.
Face au premier problème, Cécile Laugier, Directrice Environnement et Prospective à EDF énonçait pouvoir y faire face lors d’une conférence de presse sur la résilience de installations nucléaires face aux sécheresses et aux canicules le 5 juillet 2022 : “Ces échangeurs de chaleur peuvent fonctionner dans des situations qui peuvent être très chaudes, voire fonctionner dans des situations où il y aurait peu d’eau. On a en effet adapté de façon très précautionneuse les prises d’eau, et notamment les prises d’eau de sûreté.”.
Face au second, les solutions ne sont pas les mêmes. Le 6 août, l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) a prolongé les dérogations autorisant 4 centrales nucléaires sur les 18 en activité en France (celles du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Golfech (Tarn-et-Garonne) et de Saint-Alban-Saint-Maurice (Isère)) à rejeter des eaux plus chaudes.
Mais d’après Martial Chateau, porte-parole du collectif Sortir du nucléaire, cette décision n’est pas sans conséquences : “Si on rejette une grande quantité d’eau chaude dans un débit faible, ça va échauffer l’eau de la rivière globalement (...) C’est très dommageable pour la vie aquatique”. Martial Chateau explique que “Le premier consommateur d’eau ce sont les centrales nucléaires”, pour lui “Quand il n’y en a plus, la seule chose qu’il faut faire c’est les arrêter”.
Connue / https://twitter.com/JBourrieau/status/1561659314049261569
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Le Média a retweeté Jean Bourrieau @JBourrieau · 22 août
Clair, net et précis... - 0 - 7 - 9
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ÉCONOMIE
Agriculteurs et éleveurs demandent des réserves d'eau pour faire face aux sécheresses qui menacent la survie de leurs exploitations. Mais les oppositions sont virulentes autour des plus grands projets, les accusant de s'accaparer la ressource en eau pour un modèle d'agriculture intensive néfaste. Pour les Agences de l'eau, le stockage doit être utilisé avec parcimonie, après de nombreuses concertations et d'autres actions d'adaptation.
La "méga bassine" de Mauzé-sur-le-Mignon dans le département des Deux-Sèvres soulève de nombreuses oppositions, comme en février 2022, pour un partage plus juste de la ressource en eau.
@AFP / PHILIPPE LOPEZ
La longue et intense sécheresse de cet été ... collectif "Bassines, non merci" ... L'agriculture consomme 45% de l'eau en France, selon l'OFB et BNPE ... risque d'évaporation, estimé entre 20% et 40% par l'hydrologue Emma Haziza ... les bassines ne se remplissent pas suffisamment et des algues vertes, les cyanobactéries, peuvent se développer et rendre l'eau impropre à la consommation
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Thomas Pelte, chef de service à l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse. Par exemple, le projet des 16 bassines de la Sèvre Niortaise est estimé à 60 millions d'euros, financé entre 70% et 80% par des aides publiques. Un montant critiqué en comparaison des aides pour d'autres solutions au changement climatique.
"Il faut éviter le modèle espagnol, qui a tout misé sur le stockage. Avec l'illusion de se préserver, ils ont aggravé le problème" juge Thomas Pelte. L'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse a accepté plusieurs projets de réserves d'eau, mais avec de nombreuses conditions. Thomas Pelte évoque ainsi d'autres priorités comme la lutte contre les fuites d'eau, qui peuvent représenter 30% de pertes, un choix judicieux de modes d'irrigation, en privilégiant les tuyaux aux canaux ou à la dispersion aérienne, l'adaptation des cultures à des climats secs, et des méthodes permettant de désimperméabiliser les sols, afin de conserver l'eau de la manière la plus efficace possible.
magazines 66 min tous publics - Vidéo sous-titré - présenté par : Bruno Duvic
Tr.: ... 329 l d'eau/jour/foyer ...
Avec
- Emmanuelle Souffi, Journaliste
- Amandine Richaud-Crambes, ingénieure urbaniste, Directrice de La Fabrique des Mobilités
- Emma Haziza, Hydrologue
- Philippe Dessertine, directeur de l'Institut de Haute Finance
- Jean Valadier, maire d'Argences en Aubrac, pdt communauté de communes Aubrac-Cartadez et Viadène
... traditionnelle traversée du Clain organisée par EELV pour dénoncer l’inaction climatique face à la sécheresse. Mais cette traversée se fait de plus en plus tôt dans l’année, signe qu'elle gagne du terrain.
La Préfecture de la Vienne, comme dans 21 autres départements, a déjà pris des arrêtés pour réduire l’utilisation de l’eau y compris au niveau agricole.
La nouveauté cette année c’était aussi cette belle unité des deux candidates de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES) Lisa Belluco et Valérie Soumaille des circonscriptions 1 et 2.
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C’est le retour de la Revue de la semaine ! Dans ce 151e numéro, le premier après l’élection présidentielle de 2022, Jean-Luc Mélenchon revient sur l’élection présidentielle et le fait que celle-ci n’a rien réglé des problèmes sociaux, environnementaux et démocratiques posés dans l’élection. Il explique qu’alors que l’accord de la NUPES (nouvelle union populaire écologique et sociale) a été signé, le système oligarchique se défend par l’intermédiaire des médias. Il dit qu’on retrouve les attaques habituelles contre les forces du progrès sociale, comme les procès en islamogauchisme.
Jean-Luc Mélenchon revient aussi sur la nomination d’Elisabeth Borne comme Première ministre du nouveau gouvernement d’Emmanuel Macron. Il en trace le parcours politique et rappelle qu’elle est celle qui s’en est pris aux chômeurs, mais aussi qui a ouvert la SNCF et la RATP à la concurrence. Il explique qu’on peut bloquer ce gouvernement en votant massivement pour les candidats de la NUPES aux élections législatives de 2022 les 12 et 19 juin.
Alors que les médias concentrent en ce moment leur attention sur des polémiques politiciennes, Jean-Luc Mélenchon appelle à s’intéresser de près à la crise de l’eau qui existe dans notre pays. Il parle ainsi de la sécheresse et des conséquences qu’elle va avoir sur l’alimentation. Il dit combien ce problème est urgent à traiter.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon parle des élections législatives elles-mêmes. Il appelle les jeunes à se mobiliser et à mobiliser leurs aînés, y compris en leur expliquant comment faire pour voter s’il le faut. Il explique le sens du « V » de la victoire qui sert de symbole à la NUPES.
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Le 15 mai 2022, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de France 3 pour l’émission « Dimanche en politique ».
Interrogé sur les élections législatives des 12 et 19 juin, il a expliqué que si les gens votent et élisent une majorité de députés de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale, il serait Premier ministre. Dans ce cas, comme le prévoit la Constitution, ce sera le Premier ministre qui dirigera la politique de la nation, pas le président de la République.
Jean-Luc Mélenchon a souligné que Monsieur Macron avait été élu par défaut puisqu’il y a eu plus de gens qui ont voté pour lui au second tour pour voter contre Marine Le Pen, que par conviction. Il a donc appelé les Français à trancher les questions qui n’avaient pas été réglées lors du troisième tour que seront les élections législatives.
Sur le thème de l’Europe, il a rappelé sa position ainsi que celle de la nouvelle Union populaire : lorsqu'il y a contradiction entre une mesure prévue par le programme que les Français ont adopté et un traité européen, c'est le programme qu'on applique, quitte à désobéir aux traités. Il a cité quelques exemples de points qui seraient concernés comme la cantine bio pour les enfants ou encore la baisse du prix de la TVA sur les transports.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite abordé la question de sa relation avec M. Macron notamment sur les questions de diplomatie ou de relations extérieures. Il a expliqué que la Constitution confie au Premier ministre le pouvoir sur les questions de défense et d'affaires étrangères. Le chef de l'État, lui, est chef des armées et il négocie et signe les traités. Il a une compétence, mais il a une compétence dans des domaines bien définis.
Concernant le pouvoir d’achat, le candidat au poste de Premier ministre a indiqué qu’il fallait augmenter le point d'indice des fonctionnaires, mais aussi augmenter le SMIC. Puisque le SMIC est maintenant à 1300 euros du fait de l'inflation, il a précisé qu’il le passerait à 1500 euros net par mois.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a évoqué les sécheresses importantes qui ont lieu actuellement. Il a rappelé qu’il avait mis très tôt le thème de l’eau au centre de ses discours. Alors que seize départements sont en alerte sécheresse, que les nappes phréatiques se vident et que le débit des fleuves baisse, il a appelé à traiter d’urgence deux problèmes majeurs : les mauvais usages de l’eau et son gaspillage.
Les méga-sécheresses dans le monde ...
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Sophie M a partagé un post dans le groupe Climat - Il y a 4 heures Public - 1 like
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Biodiversité - 3 mn
Clés : épigénétique ; adaptation epigénétique ; adaptation à la sécheresse
COMMUNIQUE DE PRESSE - Avec le changement climatique, la fréquence des sécheresses est amenée à augmenter. Afin de freiner le dépérissement des forêts déjà observé, il est essentiel de mieux comprendre les mécanismes de tolérance des arbres face à ce phénomène. C’est pourquoi des scientifiques d’INRAE, de plusieurs Universités, dont Orléans et Oregon (USA), du CEA et de l’IRD ont étudié le rôle de l’épigénétique dans la tolérance du peuplier à la sécheresse. Leurs résultats, publiés le 1er juillet dans la revue New phytologist, montrent que les modifications épigénétiques au cours d’une sécheresse ciblent des gènes impliqués dans la réponse hormonale à cette sécheresse et peuvent induire des mutations génétiques.
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Référence
Mamadou Dia Sow, Anne-Laure Le Gac, Régis Fichot, Sophie Lanciano, Alain Delaunay, Isabelle Le Jan, Marie-Claude Lesage-Descauses, Sylvie Citerne, Jose Caius, Véronique Brunaud, Ludivine Soubigou-Taconnat, Hervé Cochard, Vincent Segura, Cristian Chaparro, Christoph Grunau, Christian Daviaud, Jörg Tost, Franck Brignolas, Steven H. Strauss, Marie Mirouze, Stéphane Maury. (2021) RNAi suppression of DNA methylation affects drought stress response and genome integrity in transgenic poplar. New Phytologist https://doi.org/10.1111/nph.17555
Connu / https://twitter.com/Canopee_asso/status/1454911497805647874
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Canopée Forêts Vivantes @Canopee_asso · 5h
Visage songeurCertes, la vitesse de migration des arbres est < rapidité du changement climatique.
Immobile par nature, et si les arbres s’adaptaient aux changements enviro. comme sécheresse par l’epigenetique plutôt que par la migration: un biai d’anthropocentrisme?
L’épigénétique, un nouveau levier pour améliorer la tolérance à la sécheresse des arbres
COMMUNIQUE DE PRESSE - Avec le changement climatique, la fréquence des sécheresses est amenée à augmenter. Afin de freiner le dépérissement des forêts déjà observé, il est essentiel de mieux compre...
9:41 PM · 31 oct. 2021·- 2 J'aime
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/ Jennifer Gallé, Cheffe de rubrique Environnement + Énergie
Auteurs
- Géraldine Picot-Colbeaux, Hydrogéologue, BRGM
- Marie Pettenati, Hydrogéologue, BRGM
- Wolfram Kloppmann, Chercheur en géochimie isotopique, chargé de mission, expert scientifique, BRGM
Les eaux souterraines françaises sont de plus en plus sollicitées pour l’eau potable, l’agriculture, l’industrie et les loisirs, au point que la situation devient critique dans certains départements en été et que des préfets recourent à des restrictions d’usage de l’eau (73 départements concernés en août 2020).
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la ville du Cap a frisé la catastrophe en 2018 quand ses réservoirs, après trois ans de sécheresse, étaient tombés à 11 % de leur capacité ... « gestion intégrée de la ressource en eau », qui vise à préserver le niveau des nappes d’eau souterraine, les débits des cours d’eau et à lutter contre les inondations et la salinisation des eaux en milieu côtier.
Parmi ces solutions, on trouve la recharge maîtrisée des aquifères à laquelle nous allons nous intéresser.
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les « aquifères », terme désignant les formations rocheuses ou sédiments qui contiennent ces eaux
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Près de la moitié de cette eau souterraine est saline, impropre à la consommation et à son usage le plus « gourmand », l’irrigation. L’eau souterraine exploitable est ainsi rare et répartie de façon inégale sur la planète.
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En France, cela se traduit par une baisse du niveau des nappes de 0,5 à 10 mètres selon les aquifères et les scénarios climatiques considérés.
Sachant qu’avec le niveau marin qui monte sous l’influence du réchauffement climatique, les nappes littorales seront davantage menacées par des intrusions salines.
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Toutes les ressources en eau et technologies doivent être prises en compte dans la gestion intégrée des ressources en eau. La recharge maîtrisée des aquifères constitue en cela un outil précieux.
Clés : changement climatique eau sécheresse ressources naturelles nappes phréatiques