Dans le contexte de crise climatique d’une part, mais également dans celui de la guerre en Ukraine, Greenpeace souhaite-t-elle la réouverture des centrales à charbon ?
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vraies avancées vers une transition énergétique durable et juste socialement : mettre en avant la sobriété en régulant les écrans publicitaires lumineux ainsi que l’éclairage par exemple, ou bien l'efficacité en accélérant la rénovation thermique des bâtiments et le développement massif des renouvelables.
A contrario, certaines solutions représentent des régressions dans la lutte contre le réchauffement climatique, comme le recours au charbon ou aux terminaux méthaniers, et dans la transition énergétique, comme le nucléaire, une industrie trop lente et trop dangereuse.
En France, face aux conséquences de la guerre en Ukraine et à la défaillance du parc nucléaire, les premières mesures prises par le gouvernement vont malheureusement dans le sens d’une aggravation de la crise climatique avec la réouverture d’une centrale à charbon à Saint-Avold et le soutien à la construction d’un terminal méthanier au Havre.
En Allemagne, Greenpeace est extrêmement mobilisée pour le développement des énergies renouvelables qui ont remplacé progressivement l’énergie nucléaire et réduit l'utilisation des fossiles, ainsi que pour une sortie totale du charbon d’ici 2030. Comme tous les bureaux de Greenpeace, partout dans le monde, Greenpeace Allemagne milite pour une sortie du charbon la plus rapide possible.
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En augmenter la production est un retour en arrière tragique dans la lutte contre le réchauffement climatique.
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1364032118303897
- https://ieeexplore.ieee.org/document/9837910
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0016328722000076
Dernière mise à jour le 05/09/22
Clés : #Charbon #Climat #Energies fossiles #énergies renouvelables #gaz fossile #Rénovation énergétique #Sobriété énergétique #Transition énergétique
*Connu / tg 30/8/22 à 19:03
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ce message suite à une attaque en règle qu'a subi Greenpeace ces dernières 24h.
Vous avez peut-être vu circuler sur Twitter l'information selon laquelle Greenpeace était pour le charbon. Il s'agit d'une énième tentative pour nous discréditer, en sortant de son contexte une déclaration de Greenpeace Allemagne, de la part des comptes qui n'en sont pas à leur 1ere tentative.
Nous avons donc décidé de répondre à ces attaques par le biais de cet article qui précise notre position sur le charbon et plus globalement sur les énergies fossiles.
Seb
"
Comment réduire nos consommations au-delà des petits gestes quotidiens, utiles mais insuffisants, qui sont à la portée de tous ? La sobriété énergétique doit devenir un projet collectif, mis en œuvre rapidement, avec des mesures réalistes, qui tiennent compte des inégalités et évitent l’exclusion des ménages les plus modestes. Exemplarité, application des textes, incitations, responsabilités mais aussi contraintes : tout l’éventail des mesures publiques doit être déployé, avec des initiatives de court, de moyen et de long termes.
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Le vrai du faux Antoine Krempf, Joanna Yakin, Emilie Gautreau, Thomas Pontillon et Gérald Roux Du lundi au vendredi à 6h11, 7h34, 9h35, 11h36 et 22h32
Alors qu'Emmanuel Macron appelle les Français à un effort collectif pour plus de sobriété énergétique, Adrien Quatennens dénonce une autre forme d'injustice sociale. D'après le député LFI, les plus favorisés consomment beaucoup plus que les plus démunis et sont davantage responsables des émissions de gaz à effet de serre. A l'échelle mondiale, plusieurs études le confirment.
Radio France Temps de lecture : 1 min.
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En 2019, le Laboratoire des inégalités mondiales https://wid.world/news-article/climate-change-the-global-inequality-of-carbon-emissions/ a mis en évidence que les plus riches avaient émis 110 tonnes de CO2 en moyenne par an et par habitant, contre 1,6 tonne par an et par habitant chez les 50% les plus pauvres.
... la sobriété. Changer nos modes de vie, éviter le gaspillage, réduire collectivement notre consommation, que recouvre cette notion de sobriété ? ... individuelle, ou découler de politiques d’Etat ?
avec :
Yves Marignac (Chef du Pôle énergies nucléaire et fossiles de l’Institut négaWatt, Porte-parole de l’association NegaWatt), Valérie Guillard (Professeure à l’université Paris-Dauphine, auteure de « Comment consommer avec sobriété » (Éditions De Boeck, 2021) et co-auteure du rapport « Penser la sobriété matérielle » publié par l’ADEME (2019)).
En savoir plus
Dimanche dernier, les dirigeants de trois grandes entreprises énergétiques, EDF, Engie et Total Energie ont lancé un appel aux Français pour qu’ils réduisent immédiatement leur consommation de carburant, de gaz et d’électricité. Un appel à la sobriété justifié selon eux par le risque de pénurie et de flambée des prix qui présenterait une menace pour la « cohésion sociale » l’hiver prochain.
« La meilleure énergie est celle que nous ne consommons pas » ajoutaient les trois énergéticiens. Et ils ne sont pas les seuls à en parler. Quelques jours plus tôt, les entreprises de l’eau lançaient un appel similaire compte tenu de la sécheresse, et hier, le Haut Conseil pour le Climat estimait qu’on n’en faisait pas assez en matière de sobriété.
-> https://rf.proxycast.org/3f11ee94-d8fe-4aa1-965a-7b34abe64044/11176-01.07.2022-ITEMA_23076792-2022F4170S0182-22.mp3
Connu / tg 28/06/22 12:59
La sobriété est l’un des trois piliers fondamentaux de la démarche promue par l’Association négaWatt depuis sa création en 2001. Elle est un élément incontournable du scénario de transition énergétique porté par l’association.
Cette notion est inscrite à l’article 1 de la loi sur la transition énergétique depuis 2015. Elle est progressivement reconnue et prise en compte par de nombreux acteurs mais reste trop souvent mal comprise et suscite certaines idées reçues freinant son acceptation et sa mise en œuvre.
Ce document présente les principales hypothèses de sobriété retenues dans le scénario négaWatt 2017-2050, et propose plusieurs mesures clés à mettre en place.
Cette brochure est également disponible en version imprimée / contact@negawatt.org
[Commandée ATT]
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Commentaire de Jancovici sur cet échange : "La sobriété énergétique et la religion : amies ou ennemies ? C'était le thème d'un échange entre Jean-Francois Mouhot, directeur de l'association A-Rocha France (https://lnkd.in/eBiDnk2y ), une organisation chrétienne internationale de conservation de la nature, et auteur d'un livre intitulé "Des esclaves énergétiques" (https://lnkd.in/ePxHvyie ), et votre serviteur.Comme je l'ai précisé en ouverture de mon propos introductif, ma fréquentation des lieux de culte s'est promenée quelque part entre faible et nulle depuis ma naissance (je suis un agnostique revendiqué). Mais j'ai trouvé très intéressant de pouvoir discuter avec un représentant de la sphère chrétienne de la place de la religion - ou plus exactement d'une religion, car il a été peu question d'islam ou de bouddhisme dans l'échange - dans le débat sur la sobriété énergétique - donc en fait la sobriété au sens large - qui monte actuellement.En effet, les préceptes chrétiens ont historiquement fait une large place aux invitations à se contenter de peu, qu'il s'agisse du voeu de pauvreté des prêtres, ou des ressorts de la société de consommation qui tombent pour beaucoup dans les péchés capitaux (la gourmandise, la luxure, l'envie ou la paresse par exemple). Du coup, qu'est-ce qui empêcherait les chrétiens de se faire d'ardents défenseurs de l'environnement ? La fameuse phrase de Staline "le Pape combien de divisions" était peut-être de mise dans une vision du monde basée sur les rapports de force militaire, mais lorsqu'il s'agit d'entraîner la population sur le terrain des valeurs, il faut se rappeler que l'Eglise catholique revendique 1,3 milliards de fidèles dans le monde. Si sa parole devient sincèrement verte, ca changera peut-être un peu la face du monde."
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=G4aeTvN0KIk&t=0s
Vidéo mise en ligne par Joëlle Leconte
326 commentaires
Tr.: animé par Joseph Gotte ... 27:45 JMJ désir, communion, non-marchand, spiritualité, éthique, morale, projet de société, élan collectif autour de valeurs partagées ... écconomie de guerre => changer de paradigme, gourmandise, luxure, ...
37:10 JFM ... une crise pour que ça change ... rationnement plus efficace ...
JMJ : ya un souci d'équité, le pouvoir politique ne travaille pas assez, exemplarité, mesures réglementaires plus efficaces maintenant car on a trop attendu pour la taxe carbone ...
JFM : après le PDEF que faire ?
JMJ : ça va arriver tout seul, poussés par les circonstances ... mvt sociétal ? religieux utilitariste ... ressort émotionnel, ce qui fait sens pour tout le monde
JFM : au moins, j'aurai essayé
Les auditeurs :
de quoi il se prive ? ses successeurs vont payer la note ... exemplarité ... ya pas assez de ressources pour tous ...
Leviers d'épanouissement : les valeurs, la sécurité, mensonge de la consommation, la richesse ne fait pas le bonheur ... moins de biens, plus de liens ... le père noel a remplacé jésus-christ ! (la consommation) ... débat sur le minimum vital matériel ... excès de dénuement ... désir de se contenter de moins
JFM : les chrétiens pas à la hauteur / églises se sont fourvoyées ... se repentir par la prière ... piège faustien ... implore la clémence ...
Le plan fédère la communauté ... travail en commun ... en parler ... assez rapide ? ... la pédagogie sur le pb ... voir le pb dans son ensemble aide ... appeler à l'action ... Amener le constat, la solution, la mobilisation avec un pouvoir de nuisance ...
Enquête — Nucléaire - Durée de lecture : 7 minutes
Portés par un puissant lobbying, les pronucléaires tentent de séduire l’opinion publique. « Le nucléaire n’émet pas de gaz carbonique », vraiment ? L’atome n’est ni anodin pour le climat, ni pour les citoyens. Enquête [1/5]
[1/5 — Le nucléaire n’est pas bon pour le climat] Face aux lobbies qui présentent le nucléaire comme LA solution au défi climatique, Reporterre a mené l’enquête. Comment l’atome s’est-il imposé dans le débat public ? Un accident grave est-il possible en France ? La sobriété n’est-elle pas la meilleure solution à l’urgence climatique ?
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analyser comment les solutions proposées répondent à des critères autres que l’émission de gaz à effet de serre, paramètre pour lequel elles sont à égalité. Ces critères vont porter sur la dangerosité éventuelle des solutions, sur leur faisabilité, sur leur coût, sur ce qu’elles impliquent pour la vie quotidienne, sur le type de société qu’elles impliquent.
C’est ce que nous allons explorer dans les parties suivantes de l’enquête de Reporterre :
• L’accident qui ne doit pas arriver
Le propre d’un accident grave est qu’il est toujours imprévu, et que son ampleur dépasse les protections envisagées. Les catastrophes nucléaires sont ainsi rares, mais bouleversantes. Et leurs conséquences sont gigantesques, tant sur le plan humain qu’économique. Elles se font sentir sur des décennies en raison de la contamination radioactive des territoires. Le scénario d’un accident grave en France a été étudié par l’IRSN. Il est tragique.
• Un accident nucléaire peut-il se produire en France ?
Guerres, cyberattaques, dérèglement climatique... Les causes possibles d’accidents graves sont nombreuses. Et en France, les réacteurs vieillissants gérés par une entreprise en difficulté financière soulèvent la crainte qu’un accident majeur puisse se produire. Les responsables de la sûreté nucléaire lancent des avertissements répétés sur la fragilité de la filière.
• Relancer le nucléaire ? Une mauvaise affaire pour le climat
Dans le monde, le nucléaire est en déclin, largement supplanté par les énergies renouvelables. Car celles-ci ont énormément progressé techniquement et économiquement, quand le nucléaire stagnait dans une technologie très datée. Pourtant, la France prévoit de relancer le nucléaire. Le scénario sur lequel se base cette relance repose sur des hypothèses fragiles. Le nucléaire risque fort de nous coûter cher.
• Nucléaire ou sobriété, il faut choisir - en ligne jeudi 14 avril
L’obsession des conservateurs pour le nucléaire permet de repousser le débat sur la sobriété. Celle-ci est pourtant le moyen prioritaire pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Mais la sobriété suppose une réduction forte des inégalités, et donc une vision de la société tout autre que l’imaginaire nucléariste.
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?aJhkmw
Ndlr : "nucléaire ou sobriété" sortira jeudi ACT
Comprendre nos vulnérabilités et construire la résilience
L’actualité internationale nous rappelle brutalement la vulnérabilité des pays européens aux risques de conflit armé, et leur exposition aux tensions géopolitiques. Cette résurgence des enjeux de sécurité et de souveraineté énergétiques ne doit pas nous faire oublier l’urgence climatique et le cri d’alarme des scientifiques du GIEC.
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Construire la résilience à court, moyen et long terme
Les potentiels de maîtrise de la demande sont clés pour réduire, à court terme comme de façon structurelle, nos dépendances et nos vulnérabilités. La sobriété énergétique permet de réduire significativement et à très court terme les consommations de gaz, pétrole et électricité quasiment sans investissement. Ainsi :
- À très court terme, il est possible de se passer d’une quantité de carburant équivalente aux importations de pétrole russe : limitation de la vitesse sur autoroute à 110 km/h, généralisation de l’éco-conduite, réduction des déplacements inférieurs à 2 km en voiture…
- Différentes mesures permettent de réduire rapidement la dépendance au gaz russe : abaissement de 1°C de la température de chauffage pour 15 TWh et réalisation de projets de biométhane en attente d’autorisation pour 25 TWh, sur 126 TWh d’importations.
- Plus largement, les mesures proposées par le scénario négaWatt 2022 permettent de se passer totalement des importations de gaz russe en seulement 7 ans
- D’autres mesures permettent de réduire rapidement les dépendances et vulnérabilités relatives à l’électricité : isolation systématique des ballons d’eau chaude, extinction nocturne de l’éclairage, plus de 20 GW de projets solaire et éolien en file d’attente
- À plus long terme, la démarche de sobriété, d’efficacité et de recours aux renouvelables du scénario négaWatt fournit le plan le plus robuste de réduction globale et durable de l’ensemble des impacts et des risques associés à notre système énergétique.
Connu / https://twitter.com/YvesMarignac/status/1501174045898903556
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Yves Marignac @YvesMarignac·8h 1/10 - Urgence écologique et climatique d’un côté, sécurité énergétique et stabilité géopolitique de l’autre : l’actualité nous rappelle aussi brutalement que tragiquement la nécessité d’articuler ces deux agendas.Citer le Tweet Association négaWatt@nWassociation · 10h [Nouvelle analyse de @nWassociation disponible] 🧐 3 - 6 - 11"
Source : négaWatt
Dans le scénario négaWatt, les mesures de sobriété énergétique permettraient de « réduire de 28% nos consommations d’énergie en 2050 par rapport à 2015 »(1). Ces mesures constituent un des trois grands axes de la démarche négaWatt, avec l'efficacité énergétique et la promotion des énergies renouvelables.
Dans la note ci-après publiée le 17 février, l'association négaWatt dénonce les caricatures « ciblant les hypothèses de sobriété de son scénario [...] pour effrayer et chercher un effet repoussoir ». Elle y explique ses mesures et les chiffres associés « pour tenter de mettre fin aux erreurs d’interprétation et aux procès d’intention récurrents qui en découlent ».
L'association négaWatt y dément entre autres le fait de « vouloir interdire les maisons individuelles » : son scénario intègre une hypothèse de seulement 19 000 maisons individuelles construites en 2050 mais ce chiffre se justifie notamment par le tassement de la population envisagé par l'Insee à cet horizon(2). Au total, « le nombre de maisons individuelles en résidence principale passe de 16,5 millions en 2020 à 17,1 millions à 2050, soit une légère contraction de leur part dans le parc total de logements de 56,3 % en 2020 à 55,2 % en 2050. On est donc très loin de l’interdiction supposée ».
Publié : 31 octobre 2021 à 11 h 45 min
Auteur : Philippe Gauthier
Catégories : Idées et références, Transition énergétique
Les discussions sur la transition énergétique se terminent souvent sur le constat que la sobriété est importante. L’ennui, c’est que ce concept n’est pas défini. Quel serait un mode de vie compatible avec les limites planétaires ? Faut-il retourner à civilisation purement agraire? Ou à l’âge de pierre? Une étude publiée en 2020 s’est intéressée à la question de l’énergie nécessaire au maintien d’un mode de vie « décent ». Leur conclusion : il est aujourd’hui possible d’avoir des frigos et des téléphones tout en consommant moins d’énergie que des paysans du XIXe siècle.
1 vue - 1 - 0 - 161 abonnés - 0 commentaire
FR - Macron sur sa stratégie France 2030: interview de Julien Bayou, Secrétaire National d'Europe Écologie-Les Verts sur le nucléaire, les énergies renouvelables et la sobriété énergétique - 12.10.2021 - Paris, France.
"Ça ressemble à une fuite en avant ; sur le nucléaire, le prix de l'énergie est toujours plus cher, alors qu'il baisse sur les énergies renouvelables.
On nous parle maintenant depuis des décennies de cet EPR ou de ces mini-réacteurs,
© Frédérick Moulin 2021 - BFMTV2021 - Tous droits réservés.
Enquête — Alternatives - Durée de lecture : 11 minutes
[1/4] Le débat sur la politique énergétique se focalise en France sur une question secondaire : nucléaire ou renouvelables ? Car l’enjeu crucial est celui de la consommation énergétique. Et on ne pourra pas enrayer le changement climatique sans une politique déterminée pour économiser l’énergie et transformer nos modes de vie.
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Sans sobriété, « on n’y arrivera pas », avertissait pourtant en juillet dernier Jean Jouzel, paléoclimatologue et ancien vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).
Le concept de sobriété, prisé des philosophes antiques qui l’associaient au bonheur et à la sagesse, connaît aujourd’hui un regain d’intérêt. Un nombre croissant d’intellectuels, d’associations et d’institutions (comme l’Ademe, l’Agence de la transition écologique) y voient l’un des éléments centraux d’une transition énergétique réussie, permettant de rompre avec « l’ébriété » de nos sociétés de surabondance.
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réduire notre consommation d’énergie et de biens matériels par un changement en profondeur de nos comportements et de nos modes de vie. Elle s’inscrit dans une démarche collective, dans la mesure où elle remet en cause les habitudes de consommation qui « structurent » aujourd’hui nos sociétés industrialisées, comme l’écrit Luc Semal dans Sobriété énergétique — Contraintes matérielles, équité sociale et perspectives institutionnelles (éd. Quae). En nous affranchissant de désirs superflus, nous limiterions la pression que nous exerçons sur l’atmosphère et le vivant.
« Évidemment, elle s’adresse à ceux qui ont des modes de consommation irraisonnés et peuvent les réduire » , précise Anne Bringault, coordinatrice des opérations au Réseau Action Climat (RAC). Alors que 3,8 millions de personnes en France sont en situation de précarité énergétique, la sobriété est une affaire d’équité sociale, selon Barbara Nicoloso, directrice de l’association Virage Énergie et autrice du Petit traité de sobriété énergétique (éd. Charles Léopold Mayer). « L’idée, c’est de rééquilibrer les choses, d’arriver à une juste consommation : que les personnes consommant trop arrêtent de le faire, et que celles étant dans une situation délicate puissent satisfaire leurs besoins essentiels, dit-elle à Reporterre. Il faut penser l’énergie comme une ressource vitale devant être accessible à l’ensemble de la population. »
L’ingénieur énergéticien Thierry Salomon, également vice-président de l’association Négawatt, définit la sobriété comme une « intelligence de l’usage ». Il distingue quatre leviers d’économies d’énergie. La sobriété structurelle consiste à réorganiser nos activités et l’espace de manière à favoriser des usages peu énergivores (comme en réduisant la distance entre les lieux de travail, les commerces et les habitations). La sobriété dimensionnelle vise à réduire autant que possible la taille de nos équipements — faire ses courses avec un véhicule d’une tonne n’est par exemple pas indispensable, dans la mesure où un vélo cargo peut souvent faire l’affaire. La sobriété d’usage, elle, invite à modérer notre utilisation desdits équipements — éteindre les écrans publicitaires, limiter la vitesse sur la route ou réparer son téléphone plutôt que de le jeter sont autant de manières de réduire notre consommation, explique-t-il. La sobriété conviviale, enfin, relève d’une logique de « mutualisation des équipements et de leur utilisation » : partager sa tondeuse avec ses voisins, par exemple, permet de diviser par deux les nuisances environnementales que sa production génère.
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1 vue Avatar de la chaîne Avatar du compte La France insoumise
Retrouvez la conférence des AMFIS 2021 : « Pour sortir du carbone et du nucléaire, 100% d’énergies renouvelables », avec :
• Jean-Marie Brom, groupe thématique Énergie LFI
• Mathilde Panot, députée LFI
• Gilles Reynaud, sous-traitant du nucléaire et lanceur d’alerte, association Ma zone contrôlée
Visionnez toutes les conférences sur : https://amfis2021.fr/videos
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Publié originellement 22 septembre 2021
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais
Étiquettes amfis, énergie, france insoumise, nucléaire, renouvelable
Durée 46min 54sec
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Aussi à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?OmpWhQ
Ndlr : vidéo qui ne va pas jusqu'à la fin (notamment ne reprend pas une q sur la m) :-( Questionner ACT
... Une équipe de chercheurs autrichiens vient d’élaborer une technique pour l’extraire sobrement de cette ressource.
L’hydrogène ne se fabrique pas https://www.revolution-energetique.com/dossiers/tout-savoir-sur-lhydrogene-ses-bons-et-ses-moins-bons-usages/. Il faut donc l’extraire des éléments qui en contiennent pour s’en procurer. De nos jours, la précieuse molécule est principalement obtenue à partir d’hydrocarbures comme le gaz naturel. Elle est aussi extraite par électrolyse de l’eau https://www.revolution-energetique.com/le-plus-grand-site-de-production-dhydrogene-vert-de-france-bientot-lance/, la seule méthode renouvelable actuellement industrialisée à grande échelle. Un procédé cependant gourmand en électricité et dont le rendement est assez médiocre.
...
En parallèle, d’autres alternatives sont en cours de développement . https://www.revolution-energetique.com/produire-de-lhydrogene-a-partir-de-dechets-plastiques-cest-possible/
... A Strasbourg, l’entreprise française Haffner Energy construit même la première unité commerciale de production d’hydrogène à partir de la biomasse. Toutefois, l’inconvénient des procédés classiques de thermolyse utilisés pour cette conversion est qu’ils nécessitent un processus de purification complexe et très énergivore.
À Graz (Autriche), une équipe de l’institut Bioenergy and Sustainable Technologies (BEST) est parvenue à extraire l’hydrogène de cette ressource avec un faible apport énergétique. Les chercheurs ont élaboré un réacteur expérimental baptisé « ROMEO » (Reactor optimization by membrane enhanced operation) http://www.romeo-h2020.eu/
...
Lire aussi :
- Produire de l’hydrogène avec le grisou des anciennes mines : c’est possible ! https://www.revolution-energetique.com/produire-de-lhydrogene-avec-le-grisou-des-anciennes-mines-cest-possible/
- L’hydrogène vert, bientôt moins cher que les énergies fossiles ? Oui, mais … https://www.revolution-energetique.com/lhydrogene-vert-bientot-moins-cher-que-les-energies-fossiles-oui-mais/
- Hydrogène : vous le voulez vert, bleu, gris, jaune ou nature? https://www.revolution-energetique.com/hydrogene-vous-le-voulez-vert-bleu-gris-jaune-ou-nature/
Le Comité de pilotage s’est réuni le 12 avril 2018 pour procéder à la sélection des projets à financer dans le cadre du programme Cit'in. Pour chacun des 22 projets présélectionnés par le Copil ... Chacun des 21 projets déposés (une équipe présélectionnée n'a pas déposé de projet) a fait l’objet de trois rapports d’évaluation, l’un par un·e évaluateur·trice externe ... Compte tenu de l’enveloppe globale du programme, soit 350.000 euros maximum pour le financement des projets ... onze des vingt-et-un projets sélectionnés.
Nom du porteur - Labo porteur et équipes associées au porteur - Nom du projet
- Akermann Gregori, Chiffoleau Yuna et autres - UMR Innovation-Inra - REALISTE - Reconnexion Agriculture-aLimentation : l’Innovation Sociale comme levier pour la Transition vers des pratiques alimentaires plus Ecologiques ? Une approche interdisciplinaire de systèmes « mixtes »
- Ballet Jérôme et Anne Goudot - GREThA (Univ. Bordeaux) - MSHA Écopiste - Contribution des expérimentations citoyennes à la transition écologique : étude comparative et pluridisciplinaire d'écovillages
- Bocquet Bertrand et équipes du GDR Parcs, Brossaud Claire, David Vallat et Alain Mille - HT2S Cnam, CERAPS, CEFE et LIRDEF, EVS-LAURE, Triangle, LIRIS, Coexiscience, coll. « Lyon en communs » - ACTE : Appropriation et communs de la transition énergétique par la recherche action participative
- Bucolo Elisabetta - LISE (UMR 3320-CNAM) - Les zones de gratuité : des expérimentations citoyennes de réemploi et de partage pour agir en faveur de la transition écologique et démocratique
- Candau Jacqueline et Ludovic Ginelli - ETBX-Irstea et Epicène (Université de Bordeaux-Inserm) - CITTEP : Capacités d’initiative et d’expression des travailleurs agricoles sur la transition écologique relative aux pesticides
- Eliçabe Rémi, Amandine Guilbert, Yannis Lemery - GRAC - Explorer la dimension infra politique de la TEE. Trois modalités d'expérimentations démocratiques en milieu urbain
- Granchamp Laurence, Claire Lamine, Karim Berthomé, Emmanuelle Sultan - DynamE (UMR 7367-Univ. Strasbourg), Écodev-Inra, ISIVE (AgroParisTech), CRESCO-MNHN - EXCIPIENT : EXpérimentations CItoyennes, Passeurs d’Initiatives, et ENgagements dans la Transition agricole et alimentaire
- Hourcade Renaud, Wokuri Pierre, Patrice Diatta - CRAPE/ARENES (UMR 6051-IEP de Rennes) - Démocratiser la transition énergétique ? Sobriété et précarité énergétiques dans les initiatives de transition : Émergence, diffusion et impact des expériences citoyennes dans trois pays européens (France, Espagne, Royaume-Uni)
- Lamarche Thomas, Noémie de Grenier (Coopaname) ; Geneviève Fontaine et Nathalie Lazaric - Ladyss (UMR 7533-Univ. Paris Ouest-Nanterre), Manufacture coopérative, SCIC TETRIS, SCIC MES, Institut Godin, UMR-GREDEG - Formes de travail et de coopération, une citoyenneté économique pour la transition écologique
- Mabi Clément et autres - Costech-UTC et coopérative de recherche (Fing, THC, Datactivits, Eclectic Experience) - NUMACTT : Numérique, acteurs publics et Transition(s)
- Villalba Bruno, Caroline Lejeune, Vincent Boutry - Université Populaire et Citoyenne de Roubaix, Ceraps-Lille 2 et Unil - Transition écologique et quartiers populaires
- Girard Sabine, Prune Missoffe - Mairie de Saillans et UMR-GEAU (Irstéa) - Planification urbaine, participation et transition écologique. Enseignements du suivi-évaluation de la révision du Plan Local d’Urbanisme de Saillans.
Ndlr : TEE ? ACT
L'auteur·e jeanpaulcoste, Retraité 13600 - La Ciotat - FR
...
une transition énergétique est possible ... comment on peut satisfaire les exigences techniques qui s'imposent
...
Point de départ de l'analyse:
➔Dans leur fonctionnement et dans leur développement, nos sociétés (capitalistes et productivistes) ont utilisé la croissance comme moteur pour créer toujours plus de richesses et de profit. ... ont consommé toujours plus de ressources naturelles et d'énergie, sans prendre en compte le fait que notre Terre est finie et qu'elle ne peut pas assurer une croissance infinie.
➔Le réchauffement climatique constitue une véritable menace pour notre écosystème, c’est à dire pour notre vie sur Terre. Tel qu’il se manifeste déjà actuellement, le réchauffement climatique doit être pris comme un rappel à l'ordre sérieux.
➔La question fondamentale est donc de changer cet ordre du monde, dans lequel la consommation mondiale d'énergie est à 80% d'origine fossile, alors que les énergies fossiles sont la principale cause de la production de CO2 et que le CO2 est l'un des principaux Gaz à Effet de Serre... qui sont eux-mêmes largement responsables de ce réchauffement climatique.
➔Le besoin fondamental d’énergie doit donc être contenu et nous devrons remplacer les énergies fossiles par des sources d’énergies renouvelables (EnR), moins polluantes.
➔On admet également la nécessité de planifier la sortie de l’énergie nucléaire, à mesure que les centrales nucléaires arrivent au bout de la durée pour laquelle elles ont été conçues: pour des raisons de sureté, de sécurité et d’envahissement par les déchets nucléaires.
Dans ce qui suit :
- Nous poserons d'abord la question des ressources énergétiques renouvelables ...
- Il faut donc s'assurer d'un «foisonnement» des EnR, qui assurera une production relativement stable par un effet de moyenne sur l'ensemble des sites répartis sur le territoire, et en connexion avec nos pays frontaliers.
- Ensuite élaborer un (ou des) scénarios de transition, précisant les objectifs de sobriété et d'efficacité énergétiques, tenant compte de la nature des consommations énergétiques et des secteurs de consommation.
- Au passage, il faudra donc considérer le système énergétique dans sa complexité pour prendre en compte les liens entre différents domaines (diagrammes de Sankey)
- Partant des chiffres clefs de l'énergie en France, on verra (sur deux domaines d'efficacité énergétique) comment il serait possible, quantitativement, de s'engager sur une trajectoire fortement décroissante des consommations énergétiques.
- Enfin, il faudra étudier précisément la question de l'équilibre du réseau électrique
...
Contenu intégral accessible ici http://commente.free.fr/transition/bifurquons.pdf
Mots-clés bifurcation ENR fossiles Nucléaire transition énergétique
CACTUS is a project on energy sufficiency and its integration into climate and energy strategies in the Central and Eastern European context funded by the European Climate Initiative EUKI. It sensitises key scenario builders, policy makers and wider EU and climate and energy stakeholders on energy sufficiency, and explores its integration in Hungarian and Lithuanian scenario models.
Since the Summer 2020, the négaWatt association has been coordinating the implementation of the Cactus project with its partners REKK, LEI and the Fraunhofer ISI, and with the financial support of the EUKI fund of the German Ministry of the Environment BMU.
Introduction to the CACTUS project
Lead by the négaWatt association in France and in collaboration with Fraunhofer ISI (Germany), REKK Foundation (Hungary) and the Lithuanian Energy Institute (Lithuania), the project aims to sensitise key scenario builders, policy makers and climate and energy stakeholders to energy sufficiency and to explore its integration in Hungarian and Lithuanian scenario models.
CACTUS is part of the European Climate Initiative (EUKI) of the German Federal Ministry for the Environment, Nature Conservation and Nuclear Safety (BMU). It is the overarching goal of the EUKI to foster climate cooperation within the European Union (EU) in order to mitigate greenhouse gas emissions.
Energy sufficiency as a key mitigation lever
...
Connu / https://twitter.com/nWassociation/status/1361610685063512064
"
Association négaWatt @nWassociation Visage songeur
Et si la #sobriété énergétique était LE levier supplémentaire pour permettre à l'Europe d'atteindre la neutralité carbone au plus tard en 2050 ?
10:37 AM · 16 févr. 2021·9 Retweets 1 Citer le Tweet 12 J'aime
· 9h En réponse Avant l’Accord de Paris, les stratégies européennes de décarbonation envisageaient de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 80 à 95 % principalement grâce à l’efficacité énergétique et aux renouvelables.
· Depuis, les gouvernements européens se sont engagés à aller au-delà et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
La sobriété énergétique pourrait s'avérer cruciale pour permettre à l'Europe d'atteindre cet objectif.
· C'est dans ce contexte et sur la base de cette réflexion que @nWassociation coordonne depuis l’été 2020 le projet #CactusSufficiency en partenariat avec #REKK, #LEI et @FraunhoferISI .
Si vous souhaitez en apprendre plus sur le projet, rendez-vous sur le site dédié (en anglais uniquement)
· Financé par le fonds #EUKI du ministère de l’Environnement allemand, ce projet vise notamment à travailler à l'intégration de la sobriété dans les modélisations énergétiques et climatiques des pays d’Europe centrale et orientale.
· Index pointant vers la droite Avec ce projet, l'Association négaWatt a l’ambition de voir au-delà de l'Hexagone et de partager son expertise et ses réflexions avec d'autres acteurs européens de la transition énergétique.
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Le club de la Terre au carré - 55 minutes
du low tech avec Corentin de Chatelperron, on se plonge dans les incroyables capacités cognitives des seiches et on s'intéresse à la sobriété énergétique qui s'avère importante pour répondre à l'urgence climatique.
Petit traité de sobriété énergétique
Dans la proposition Convention Citoyenne le terme de “sobriété” apparait 30 fois.
Dans le projet de loi climat et résilience (qui sera porté la semaine prochaine) le terme apparait une seule fois. Il y a deux poids deux mesures nous dit Barabara Nicoloso, “on demande au citoyen de s’exprimer sur la sobriété environnementale et pourtant dans le texte de loi elle disparait”.
Barabara Nicoloso souhaite faire de la question énergétique une question politique et sociale et pas seulement technique ou technologique. La sobriété énergétique est en fait un enjeu qui traverse tous les besoins de la société, tant à échelle individuelle que collective.
Petit traité de sobriété énergétique (aux éditions Charles Leopold Mayer) avec Barbara Nicoloso auteure, coordinatrice de l’association Virage Energie.
L’Association Virage Energie réalise des scénarios de prospective énergétique et sociétale. Interroge la façon dont on produit de l’énergie et la façon dont elles sont amenées à évoluer si on veut répondre à l’urgence climatique.
Nomades des mers
C'est la saison 2 de Nomade des mers et des escales de l’innovation sur ARTE.
L’ingénieur Corentin de Chatelperron et ses compagnons du Low-tech Lab embarquent à bord du Nomade des mers pour la deuxième partie de leur tour du monde qui les mène de l’Asie à la côte ouest des États-Unis. Chaque escale est l’occasion de rencontres inspirantes avec des inventeurs (étudiants, entrepreneurs, bricoleurs, scientifiques...) qui déploient des low-tech ingénieuses, porteuses d’autonomie et de développement.
Le Low-tech Lab définit le terme low-tech pour qualifier des systèmes, des savoir-faire ou des modes de vie qui intègrent la technologie selon trois grands principes : utile, accessible et durable. Ces solutions ont pour ambition de répondre aux besoins essentiels (accès à l’eau, énergie, alimentation, habitat ou santé), de manière accessible à tous et durable pour le vivant.
Elles valorisent les ressources et savoir-faire locaux, et réduisent leur impact environnemental au maximum. Elles requièrent peu de connaissances ou de savoir-faire particuliers et nécessitent très peu de moyens financiers.
L'intelligence des seiches
Les capacités cognitives des céphalopodes ne cessent de fasciner les scientifiques. De nombreuses expériences sont menées pour mieux comprendre leur capacité d’analyse. La précédente expérience parue dans Biology Letter démontrait que les seiches pouvaient se projeter dans le futur en régulant leur alimentation. Cette fois-ci, il s’agit de reconnaître qu’elles sont capables de parier sur le futur et de se fier à une récompense régulière. L'étude est parue dans Royal Society Open Science.
On parle de ces animaux incroyables avec Laure Bonnaud Ponticelli, spécialiste du développement du système nerveux de la seiche professeur au MNHN dans le labo Borea
Les invités
- Corentin de Chatelperron, navigateur, ingénieur, explorateur
- Laure Bonnaud Ponticelli, Professeure au MNHN et biologiste, chercheur au laboratoire Biologie des organismes aquatiques (BOREA) , spécialiste des céphalopodes
- Barbara Nicoloso, coordinatrice de l'association Virage Energie