L'entretien d'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Clés : Agriculture
Les grandes entreprises sont-elles en train de monopoliser les terres agricoles françaises ? Non contents de monopoliser quasiment tous les secteurs de la société, les entreprises du CAC 40 et les géants de l’agro-alimentaire veulent désormais s’accaparer pour eux seuls la terre qui est censée nous nourrir. Ce « hold-up » organisé, généralisé, à propos duquel le gouvernement ne dit mot, prend du terrain. Personne n’en parle et pourtant le phénomène existe. Les grandes entreprises s’accaparent des terres agricoles, les concentrent. De leurs côtés, les paysans sont non seulement sont « expropriés », mais sont aussi prolétarisés, et surtout précarisés. De petits propriétaires terriens, ils deviennent de simples salariés ou deviennent carrément des sous-traitants.
Au-delà du désastre social, au sein d’une profession déjà fortement mise à mal par des décennies d’industrialisation à marche forcée, c’est aussi un désastre écologique. A l’heure où l’urgence climatique devrait pousser vers un retour à une agriculture paysanne et aux circuits courts, cette même agriculture continue de s’industrialiser, au détriment de l’environnement et de la qualité des produits, et au profit des géants de l’industrie agro-alimentaire.
C’est la raison de cet ouvrage, Hold-up sur la terre, paru aux éditions du Seuil, qui est le fruit d’une longue enquête de terrain menée par Lucile Leclair. Elle est venue nous en parler sur le plateau du Média.
Tr.: ... SAFER ... opacité ... on est face à une nouvelle agriculture industrielle ... export ...
3,545 personnes ont signé
Soutenez la protection de leur demeure arctique
Dans quelques semaines, le ministre des Affaires du Nord, Dan Vandal, prendra une décision concernant l'expansion d'une mine de fer au Nunavut, un projet auquel s'opposent fermement les défenseur·ses des terres inuit. La compagnie minière Baffinland est à l'origine de cette expansion, et va de l'avant avec cette dangereuse proposition concernant sa mine de fer. [1]
Cette expansion minière constitue une grave menace pour les Inuit de la région et la faune dont ils et elles dépendent pour leur alimentation, leur subsistance et leur culture.
En fait, la propre agence d'évaluation environnementale du gouvernement du Nunavut a recommandé de pas donner feu vert à cette expansion en raison du potentiel d'effets négatifs importants sur la faune et les Inuit. [2]
Les Inuit dénoncent vigoureusement ce projet. [3] L'année dernière, des défenseur·ses des terres inuit ont bloqué pacifiquement la mine pour s'opposer aux plans d'expansion, et des manifestations de solidarité ont eu lieu dans tout le Nunavut. [4]
Les Inuit ont maintenant besoin de votre voix pour les soutenir. Il est CRITIQUE que le plus grand nombre possible de personnes s'expriment en faveur des droits des Inuit et de la faune arctique.
Dites au ministre Vandal d'écouter les défenseur·ses des terres inuit, de protéger la faune arctique et de dire NON à cet dangereux projet d'expansion minière.
[1] Le projet d’expansion de la mine Mary River cause toujours des divisions au Nunavut
[2] Nunavut Impact Review Board rejects proposed Baffinland expansion
[3] Community reps oppose mine expansion at final day of Baffinland hearing
[4] Les manifestants ont quitté le site minier de Mary River, au Nunavut
Clément Sénéchal a aimé
Astropierre @astropierre · 19h
C'est maintenant officiel, les 5 bases servant à la construction de l'ADN et l'ARN (adénine, guanine, cytosine, thymine et uracile) sont bien toutes présentes dans les météorites.
nature.com
Identifying the wide diversity of extraterrestrial purine and pyrimidine nucleobases in carbonace...
Nature Communications - All DNA/RNA nucleobases were identified in carbonaceous meteorites. Having been provided to the early Earth as a component in carbonaceous meteorites, these molecules might...
46 - 621 - 1873
5 minutes
C'est le phénomène cinéma des fêtes : le film "Don't Look Up" (sur Netflix). L'histoire de scientifiques qui découvrent qu'une comète géante se dirige droit vers la Terre, mais personne ne prend au sérieux la catastrophe à venir ! Le parallèle avec les spécialistes du climat est évident et voulu.
Photo Léonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence © Niko Tavernise / Netflix
... Valérie Masson-Delmotte ... co-présidente du GIEC ... le cynisme des puissants et la folie médiatique ... Peter Kalmus, climatologue de la NASA, dans une tribune publiée dans Le Guardian, intitulée "Don't Look Up capte la folie que je vois tous les jours".
D'autres chercheurs sont un petit peu moins emballés par le film, comme par exemple le sociologue Stéfan Aykut, de l'Université de Hambourg, spécialiste des politiques climatiques : "Comme métaphore pour le problème climatique, il fonctionne moyennement parce que la comète, finalement, il suffit de prendre une décision à un moment donné pour la stopper. Or, pour le climat, c'est des centaines de décisions, sur des longues années. Il me semble que l'image de l'astéroïde gomme un peu cette diversité sociétale qu'il faut mobiliser pour vraiment faire face au changement climatique."
Écouter la science, c'est une base, mais ce n'est pas une solution. Il faut construire des alliances, dit le chercheur, qui rend tout de même hommage au film : "Il faut plus de films comme ça parce que finalement, ça nous fait discuter. Et c'est ce qui est important."
Ce film titille aussi certains scientifiques, les vrais, quant au cri que bon nombre s'empêchent de pousser.
Are you fucking kidding me ?
"C'est le truc que je n'arrive pas à dire confesse Valérie Masson-Delmotte, quand je suis devant des gens qui manifestent une indifférence totale ou un déni total. On voit bien qu'ils ne captent pas les choses ou qu'ils font exprès de ne pas les capter."
Ndlr: "construire des alliances" selon le sociologue Stéfan Aykut, n'est-ce pas convoquer la médiation ? questionner, contacter? (dans le cadre de la médiation de l'urgence) ACT
créée en 2016 par le CCFD-Terre Solidaire pour apporter des solutions à cette crise qui touche tous les pans de la société.
... favorise et valorise des alternatives citoyennes qui agissent en faveur d’une transition vers des sociétés durables c’est-à-dire plus respectueuses de la nature, des femmes et des hommes et de notre Bien Commun, la Terre.
Pour cela elle soutient financièrement des expérimentations, des projets concrets, des études, des recherches ou des partages d’expériences qui à leur niveau cherchent à inventer de nouvelles façons de produire, de consommer, de travailler et de vivre ensemble. Ces projets peuvent être par exemple le développement de l’agroécologie, la promotion d’activités d’économie circulaire, la promotion des énergies renouvelables et citoyennes, des actions de mobilisations ou de plaidoyer en faveur de la transition écologique et solidaire, etc. Les projets soutenus en France et à l’international ont pour caractéristique commune leur capacité à être inspirants et transposables dans d’autres régions du monde.
Reconnue d’utilité publique, la Fondation Terre Solidaire est également abritante. Son ambition est de rassembler des donateurs et des mécènes soucieux de trouver des solutions concrètes en faveur de la transition écologique, économique et sociale.
Notre vision du changement
Une crise systémique qui révèle les limites de notre modèle de développement
Hausse des températures et du niveau des océans, érosion des sols, disparition de la moitié des espèces sauvages en 40 ans : partout, la pression que nous exerçons sur la nature est visible. L’Homme pâtit également de ce développement incontrôlé et les inégalités se creusent : aujourd’hui, 1 % de la population mondiale possède plus que les 99 % restants. Parallèlement, nous traversons une véritable crise de société comme en témoignent l’accroissement des inégalités ou la crise des institutions.
Agir pour construire un avenir durable pour toutes les générations
Nous sommes convaincus que nous pouvons, tous ensemble, inverser cette spirale. Les actions humaines peuvent s’additionner les unes aux autres, s’entraîner pour faire émerger un nouveau modèle de développement, respectueux des femmes, des hommes et de la planète. Pour mener à bien cette ambition, nous croyons au pouvoir de l’initiative citoyenne (collectifs, associations, acteurs économiques, etc.) et à la diversité des solutions qui doivent être imaginées et expérimentées au plus près des réalités locales.
Partout dans le monde, des milliers d’hommes et de femmes inventent déjà de nouvelles façons de produire, de consommer et de vivre ensemble : promotion d’une production alimentaire durable, locale et accessible, développement des circuits courts, défense des « communs » et d’une gestion équitable et pérenne des ressources naturelles, coopératives citoyennes pour investir dans les énergies renouvelables, etc.
Nos objectifs
... s’engage dans trois domaines à forte valeur ajoutée sociétale :
Penser des alternatives à notre modèle de développement
Accélérer l’innovation sociale Construire une communauté d’engagement
...
quatre grands enjeux :
– Favoriser des systèmes alimentaires durables
– Soutenir une économie sociale, solidaire et écologiquement responsable
– Développer l’énergie renouvelable par et pour les citoyens
– Promouvoir l’engagement citoyen en faveur de la transition (rapprochement des acteurs de la transition pour favoriser l’émergence de nouveaux modèles et idées, et inviter le plus grand nombre à agir)
Mentions légales
Directeur de publication : Lydie Bonnet-Semelin, présidente de la Fondation Terre Solidaire
Tél : 01 44 82 80 80 - 8, rue Jean Lantier 75001 Paris
Coordonnées de l’hébergeur : OVH
Logiciels : solution open source WordPress.
Conception graphique et développement Nums Site Internet : www.nums.fr
Michèle Rivasi Globe terrestre Europe-Afrique @MicheleRivasi · 7h
Découvrez mon rapport sur la #biodiversité et l'Agenda 2030 Revers de main avec index pointant vers le bas
Alors que la COP15 discutera des Solutions basées sur la Nature et l'objectif 30 % de la Terre sous statut de conservation, il appelle à mettre fin à l'accaparement des terres #autochtones.
Stop au #colonialismeVert - 1 - 6 - 10
Tr.: ... Le rôle de la politique de développement face à la perte de biodiversité dans les pays en développement ...
Ndlr : elle PLPDLA sur ce sujet. Quel est le point de vue des autres eurodéputés dont LFI ? ACT
Durée de lecture : 7 minutes - Agriculture Culture et idées
L’agriculture industrielle nourrit mal la population, et ses alternatives inoffensives ne sont destinées qu’aux classes aisées, défendent les auteurs du livre « Reprendre la terre aux machines ». Pour eux, les alternatives (bio, Amap) doivent s’inscrire dans un projet politique dépassant la seule question agricole : rompre avec les logiques de marché et de technologisation.
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ouvrage collectif de L’Atelier paysan paru pendant la crise du Covid-19. Avec une explosion du nombre de demandeurs d’une aide alimentaire — en octobre 2020, 26 millions de personnes déclaraient ne pas avoir les moyens de manger comme elles le souhaitent —, celle-ci a dramatiquement mis en lumière un problème structurel : l’agriculture industrielle ne nourrit pas les gens.
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les revenus dérisoires, la chute drastique de fermes et les suicides ... « clivage de classe autour de l’alimentation » plus marqué que jamais. D’un côté, les classes aisées peuvent consommer une nourriture de qualité chez Biocoop ; de l’autre, les classes populaires doivent se contenter d’Aldi, quand ce n’est pas des Restos du cœur.
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viser au contraire « des communautés paysannes technologiquement autonomes », à l’abri des banques et des industriels. En second lieu, rompre avec les logiques de marché auxquelles ont souscrit bon nombre d’alternatives agricoles en initiant une véritable socialisation de l’alimentation. S’inspirant de la Sécurité sociale telle qu’elle existait aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, les auteurs ambitionnent une Sécurité sociale de l’alimentation allouant à chaque citoyen une somme lui permettant de se nourrir décemment et, surtout, de leur donner le choix de ce qu’il mange et de la manière dont on le produit. Une telle mesure permettrait, au bout du compte, la réorganisation complète de la filière agricole, en accord entre citoyens et paysans.
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Nourrir enfin les personnes, et non plus les banques.
Reprendre la terre aux machines. Manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire, de L’Atelier paysan, aux éditions du Seuil, collection Anthropocène, mai 2021, 288 p., 20 €.
Connu / https://twitter.com/Reporterre/status/1430150407905595489
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Les Soulèvements de la Terre a aimé
Reporterre @Reporterre · 8h - 33 - 58 - 81
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Larzac : 50 ans de luttes et d'inventions (2/6) Reportage
Mots-clés agriculture brebis Chantal Alvergnas Christian Roqueirol fermage Justine Wojtyniak La Cavalerie Larzac Marion Renoud-Lias Mathilde Schlaeflin Patrick Mayet Paule Finiel Pierre Bruguière SCTL
C’est un cas unique en France : sur le Larzac, paysannes et paysans peuvent lancer une activité agricole sans être propriétaires des terres ni des outils de production. Ce système de bail attire de nombreuses candidatures. A contrario d’un monde agricole qui se vide partout ailleurs.
...
la SCTL, la Société civile des terres du Larzac. Fondée en 1985, cet office foncier gère les 6 300 hectares de parcelles qui avaient été rachetées par l’État pour l’extension du camp militaire. Elles sont attribuées, sous la forme d’un « bail de carrière », à une paysanne ou un paysan, pendant toute la durée de son travail sur place. À sa retraite, les parcelles sont remises dans le circuit.
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Connu / https://twitter.com/TrouveAurelie/status/1421149074611376138
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GCO NON MERCI a retweeté Aurélie Trouvé @ · 30 juil.
En ces temps de moisson, rappelons que la destruction du monde paysan n'est pas une fatalité. La preuve avec la Société civile des terres du Larzac (propriété collective des terres et moyens de production), issue des luttes du Larzac. Un très bel article ! - 2 - 30 - 66
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« Notre terre, notre nature » est le premier congrès à aborder la manière de décoloniser la protection de la nature. #DecolonizeConservation
L’objectif de l’industrie de la conservation visant à transformer 30 % de la planète en « aires protégées » et l’argument selon lequel les « Solutions fondées sur la nature » empêcheront la perte de biodiversité et le changement climatique sont infondés.
Ce congrès alternatif montrera qu’il s’agit de solutions trompeuses et colonialistes à ces crises, et que ces approches détruisent les meilleurs gardiens du monde naturel : les peuples autochtones, qui préservent 80 % de la biodiversité de la planète.
LES INTERVENANTS INCLUENT :
Norberto Altamirano Zárate, Militant communautaire binniza (zapotèque), Mexique : Les fausses solutions au changement climatique
Guillaume Blanc, Historien et maître de conférence à l'université de Rennes 2, France - Qu’est-ce que la « conservation forteresse » ?
Archana Soreng, Groupe consultatif de la jeunesse sur les changements climatiques auprès du Secrétaire Général de l’ONU, Inde 30X30
John Vidal, Ancien rédacteur en chef des questions environnementales au Guardian, Royaume-Uni - Le rôle des médias et des bailleurs de fonds
Lottie Cunningham Wren, Centro por la Justicia y los Derechos Humanos de la Costa Atlántica de Nicaragua CEJUDHCAN, Nicaragua - La terre, notre avenir. Les peuples autochtones et leur rôle dans la protection de l’environnement
Pranab Doley, Activiste mising, membre fondateur et conseiller du JKSS, Inde - La militarisation de la conservation et son impact sur les peuples autochtones
Connu / https://twitter.com/survivalfr/status/1415686787788197898
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Survivalfr @survivalfr
Fatigués d'entendre parler de "solutions" au changement climatique de la part de ceux-là mêmes qui ont causé ce désordre ?
Venez écouter plus de 30 experts, activistes, autochtones et non autochtones parler d'alternatives qui respectent les droits humains et l'environnement. Image
Leeladhar Tokala 4:56 PM · 15 juil. 2021·- 5 Retweets 5 J'aime
· 2h
"Notre terre, notre nature" est le premier congrès à discuter de la manière de décoloniser la conservation de la nature et une alternative au congrès de l'#IUCN où les voix autochtones sont trop souvent réduites au silence.
http://svlint.org/OLON-FR #OurLandOurNature
MOgada et 4 autres personnes - 0 - 6 - 5"
Cités englouties, zones désertées, lacs au milieu de déserts... C'est ce à quoi pourrait ressembler la Terre quand la glace aura fondu. 😱🌊 5.8M 28.4K 3.2K
Tr.: ... montée des eaux de 65 m ...
Ndlr : 60 m selon le GIEC => Trouver référence (Cette présentation ne cite pas ses sources :-( ) vérifier ACT
Bruno David imagine comment nous pourrions, malgré tout, continuer à vivre et habiter avec éthique cette planète qui nous devient de plus en plus hostile.
Plus qu’un cri d’alarme, À l’aube de la 6ᵉ extinction est un plaidoyer pour le vivant sous toutes ses formes et un guide pratique, à hauteur d’homme, pour éviter le naufrage, posant ainsi les jalons d’une éthique pour la planète, sans moralisme ni culpabilisation. Est-il trop tard ou pouvons-nous éviter le pire ? La réponse est entre nos mains.
Président du Muséum national d’Histoire naturelle, Bruno David a été chercheur au CNRS et directeur de l’unité Biogéosciences. Paléontologue et biologiste marin de formation, ses recherches l’ont conduit à explorer l’évolution de la biodiversité à partir de modèles actuels comme les fossiles. Il tient, depuis septembre 2020, une chronique quotidienne sur France Culture, le Monde vivant.
À l’aube de la 6e extinction, de Bruno David, éditions Grasset, janvier 2021, 256 p, 19,50 €.
Lire aussi : La sixième extinction de masse s’accélère à un rythme vertigineux https://reporterre.net/La-sixieme-extinction-de-masse-s-accelere-a-un-rythme-vertigineuxlivr
FRANCE - 2019 - 1h50
sorti en France le 30 septembre 2020
documentaire - film francophone
de François Bégaudeau
mardi 29 - 20 h 30
séance spéciale :
avant-première en présence du réalisateur François Bégaudeau
La projection sera suivie d'une rencontre et d'une vente/dédicace de livres
synopsis
Ici et là, hors des radars de la représentation majoritaire, des gens, parfois seuls, parfois associés, cultivent des modes de vie, de production, de pensée, de croyance, de soin, en rupture au moins relative avec les manières certifiées conformes. Autonomes se tient dans la compagnie de quelques-uns de ceux-là, en Mayenne et alentours.
- voir la bande annonce http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19588058&cfilm=281171.html i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?31fNwg
Transcription : ... la terre, des paysans différents, ...
Ces hommes de Khadia ont été chassés de leur terre après qu'elle ait été transformée en réserve de tigres. Ils ont vécu pendant des mois sous des bâches en plastique. Des millions d'autres sont confrontés à ce sort si le projet des 30% se réalise.
Lors du prochain sommet de la Convention sur la diversité biologique, les dirigeants mondiaux prévoient de s'accorder à transformer 30 % de la Terre en "zones protégées" d'ici 2030.
Les grandes ONG de protection de la nature affirment que cela permettra d'atténuer le changement climatique, de réduire la perte d'espèces sauvages, d'améliorer la biodiversité et donc de sauver notre environnement. Elles se trompent.
Les zones protégées ne sauveront pas notre planète. Au contraire, elles augmenteront la souffrance humaine et accéléreront ainsi la destruction des espaces qu'elles prétendent protéger, car l'opposition locale aux zones protégées augmentera. Elles n'ont aucun effet sur le changement climatique et il a été démontré qu'elles ne parviennent généralement pas à empêcher la disparition de la faune sauvage.
...
Pourquoi devrions-nous nous y opposer ?
En doublant les aires protégées pour couvrir 30 % du globe, ces problèmes ne feront qu'empirer. Les régions les plus riches en biodiversité étant celles où vivent encore des peuples autochtones, elles seront les premières zones ciblées par l'industrie de la conservation de la nature. Il s'agira du plus grand accaparement de terres de l'histoire humaine et cela privera des centaines de millions de personnes de leurs terres et les réduira à la pauvreté – tout cela au nom de la conservation de la nature. La création d’aires protégées a rarement été réalisée avec le consentement des peuples autochtones ou dans le respect de leurs droits humains. Rien n'indique qu'il en sera autrement à l'avenir. Augmenter le nombre d'AP risque d'entraîner une militarisation accrue et des violations des droits humains.
L'idée de la "conservation-forteresse" – qui est que les populations locales doivent être chassées de leurs terres afin de protéger la nature – est coloniale. Elle est nuisible à l'environnement et s'enracine dans des idées racistes et écofascistes qui consistent à déterminer quelles personnes valent plus, lesquelles valent moins et lesquelles peuvent être expulsées et appauvries, ou attaquées et tuées.
L'industrie de la conservation de la nature cherche à obtenir 140 milliards de dollars chaque année pour financer son vol de terres.
Que proposons-nous ?
Nous devons lutter contre ce grand mensonge vert.
Si nous voulons vraiment freiner la perte de biodiversité, la méthode la moins chère et la mieux éprouvée consiste à soutenir autant de terres autochtones que possible. Quatre-vingt pour cent de la biodiversité de la planète s'y trouve déjà.
Pour les peuples autochtones, la nature et toute l'humanité. #BigGreenLie
Plus d'informations sur l'accaparement de 30 % des terres :
- Mapping For Rights: Le « cadre mondial pour la biodiversité pour l'après-2020 » https://www.mappingforrights.org/MFR-resources/mapstory/cbddrive/300_millions_menac%C3%A9s_par_le_lecteur_CBD
- Les mirages de la conservation de la nature https://blogs.mediapart.fr/marie-ndenga-hagbe/blog/250620/les-mirages-de-la-conservation-de-la-nature-par-stephen-corry
- .#DecolonizeConservation: Voix autochtone https://survivalinternational.fr/textes/voixautochtoneconservation
- Déclaration commune https://assets.survivalinternational.org/documents/1962/fr-ngo-concerns-over-the-proposed-30-target-for-protected-areas-and-absence-of-safeguards-for-indigenous-people-and-local-communities-200901.pdf
Mathilde Panot a retweeté
Association LESA @AssociationLesa · 4 sept. Cœur Maison avec jardin
Merci à @Cemil pour la vidéo, à @ConstructPaille @VexinZone109 @PatriceBideau @FOWaste @ImmobilierEcolo @collectifpaille @Atelier_amaco pour tout, à @Simonnet2 d'avoir porté cette réflexion à Paris,à @MathildePanot de l'avoir portée à l'A.N, à @mbompard, @MarinaMesure à l'UE
Citer le Tweet Cemil Choses A Te Dire Triangle pointant vers la droite @Cemil
Alors que Lafarge pollue la Seine avec son béton-ciment à Paris, et si on parlait de la vraie révolution écologique?
La construction moderne en bois-terre-paille.
Avec Michel de l'@AssociationLESA , je suis allé voir tout ça de près à Lyon.
En vidéo ici: https://youtu.be/NQs6aU-aMSs
Image
Association LESA et 3 autres personnes 5:44 PM - 43 Retweets 6 Tweets cités 67 J'aime
C’est une crainte très fréquemment exprimée : les parcs photovoltaïques (PV) au sol soustraient des terres agricoles à leur vocation première ou principale - selon les visions - qui est de produire des aliments, pour les humains et les cheptels. Quelle est la part de responsabilité des parcs photovoltaïques au sol dans la perte de terres agricoles aujourd’hui ? Quels sont les besoins d’espaces pour les parcs au sol dans les années à venir ?
... deux dynamiques différentes. L’urbanisation au sens large, c’est-à-dire la construction de bâtiments et la création d’infrastructures (routes, transports collectifs, zones d’activités, équipements) est le phénomène le plus connu, le plus visible. Il a affecté et affecte encore des terres agricoles, en ceinture des villes et des aires urbaines et en périphérie de villages. Phénomène moins connu, la perte de terres agricoles dans les arrière-pays et dans les zones de montagne. Abandonnées par l’agriculture, ces terres retournent peu à peu à la forêt.
... besoin cumulé de surfaces de l’ordre de 30 000 à 40 000 hectares d’ici à 2030. Ces surfaces peuvent être des friches industrielles, des friches militaires, des parkings, etc.
Par ailleurs, des projets plurifonctionnels qui concilient production d’énergie et activités agricoles commencent à voir le jour, et leurs performances analysées.
...
Conclusion :
...
Une analyse rigoureuse des projets au cas par cas paraît préférable à une sanctuarisation a priori de toutes les terres abandonnées par l’agriculture, dans la mesure où des synergies entre la production d’électricité et de nouvelles activités agricoles peuvent se créer, avec l’adhésion des agriculteurs et des communautés d’acteurs dans les territoires.
Si effectivement les sols couverts par les parcs photovoltaïques ont changé d’utilisation et peuvent être qualifiés d’artificialisés, cette artificialisation est toute relative : il est bien plus facile de démonter un parc au sol pour la « rendre » si besoin à la biodiversité ou à l’agriculture, que de transformer un lotissement en terre à blé.
Les premiers retours d’expérience devraient nous fournir très prochainement des références nationales sur l’agrivoltaïsme.
Par ailleurs, la récente création de l’observatoire sur l’artificialisation des sols, dans le cadre du Plan biodiversité, fait partie des dispositifs de vigilance qui permettront d’objectiver les enjeux9.
Enfin, de plus en plus de porteurs de projets de toutes tailles font appel à l’investissement participatif et citoyen, ce qui devrait faire monter ces projets en qualité, transparence, et acceptabilité.
...
article est issu d’un travail collectif mené par Enercoop, Energie Partagée et Terre de liens pour comprendre et donner des clés de réponse sur les liens entre transitions agricole et énergétique, en s’appuyant sur le travail de décryptage de l’Association négaWatt et Solagro, et avec le soutien de l’Ademe https://energie-partagee.org/transition-agricole-transition-energetique-les-citoyen-ne-s-font-le-lien/
Sources et références
Service de la statistique et de la prospective et Statistique agricole annuelle : http://agreste.agriculture.gouv.fr/la-statistique-agricole/
Artificialisation : de la mesure à l’action, Ministère de l’Environnement, de l’énergie et de la mer – CCGD Analyse THEMA, janvier 2017, disponible sur : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/Th%C3%A9ma%20-%20Artificialisation.pdf
Données obtenues par extrapolation des surfaces qualifiées de terres agricoles et occupées par les parcs photovoltaïques au sol dans le cadre de l’appel à projet CRE 3 à l’ensemble des appels d’offres.
Tension sur l’espace villageois contemporain. Les mécanismes de prévention des conflits liés à l’implantation de parcs solaires en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Baggioni V., 2017, thèse de sociologie, Aix-Marseille Université, disponible sur : https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-02050292
Tableau de bord : solaire photovoltaïque SDES, Service de la donnée et des études statistiques, 2019, disponible sur : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/
La ruée vers le photovoltaïque, nouvel or bleu, THOMANN S., 2012, in J. Dubois. et S. Thomann (dir.), Tensions sur les champs et les bois. L’essor des énergies vertes en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Éditions de l’Aube, p. 17-91
Programmation pluriannuelle de l’énergie, disponible sur : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/programmations-pluriannuelles-lenergie-ppe
Évaluation du gisement relatif aux zones délaissées et artificialisées propices à l’implantation de centrales photovoltaïques – Ademe Transénergie, avril 2019, rapport et synthèse, disponibles sur : https://www.ademe.fr/evaluation-gisement-relatif-zones-delaissees-artificialisees-propices-a-limplantation-centrales-photovoltaiques
http://www.ign.fr/institut/actus/observatoire-suivi-lartificialisation-sols et https://artificialisation.biodiversitetousvivants.fr/
Clés : photovoltaïque ; artificialisation ; terres agricoles ; agriculture ; panneaux photovoltaïques
Connu / https://twitter.com/decryptenergie/status/1272470762675417090
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@EnergiePartagee et @SolagroFR reviennent sur cette question récurrente dans un #webinaire d'une heure, organisé dans le cadre d'un travail collectif mené par @Enercoop_SCIC @Terredeliens et @EnergiePartagee
avec les contributions de @SolagroFR et de @nWassociation
Décrypter l'énergie @decryptenergie · 10h ➡ Article détaillé - 0 - 1 - 1
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Ndlr : est-ce convainquant ? approfondir ACT