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FR - Réforme des retraites, 49.3, droit de grève, conférence de financement, coronavirus, Chine, industrie, clause sociale/OIT, Alstom/Bombardier, malaise à l'hôpital et Covid-19 - Interview de Philippe Martinez, Secrétaire général de la CGT: "Ce 49.3 est une façon de continuer à se moquer des Français, et de l'opinion publique qui est depuis des mois et des mois CONTRE cette réforme très majoritairement" - 23.02.2020 - Paris, France.
"Vous avez noté qu'il y a déjà un prochain rendez-vous, le 31 mars, j'en profite pour le rappeler, de l'intersyndicale (...)
Il y a une remise en cause du droit de grève, il y a une remise en cause du droit de grève, et puis il y a des sanctions contre les grévistes ; vous voyez demain on a deux camarades, dont une dirigeante nationale de la CGT qui est convoquée pour licenciement, elle travaille dans une crèche qui a une délégation de service public, et elle est convoquée parce qu'elle a fait grève et qu'elle a dénoncé les conditions de travail dans son établissement. (...)
Dans le privé la répression est encore plus forte que dans le public.(...) Et puis c'est pas un secret, je pense que le patronat préfère avoir comme interlocuteur quelqu'un de la CFDT ou de la CFTC ou je ne sais quoi, que quelqu'un de la CGT. Vous savez, quand quelqu'un, par exemple dans le commerce, prend un mandat CGT, 3 mois après, il a une lettre de licenciement. (...)
Sur un tel sujet, première réunion de la conférence de financement; pas de ministre ! (...) On nous accuse souvent de faire la politique de la chaise vide, je pourrais retourner le compliment à certains ministres. (Rires) (...)
Le gouvernement n'arrive pas à s'en sortir pour expliquer sa réforme, et donc ça l'arrange bien - enfin, je pense que c'était prévu depuis un petit moment - ce 49.3 est une façon de continuer à se moquer des Français, et de l'opinion publique qui est depuis des mois et des mois CONTRE cette réforme très majoritairement. (...) Oui, oui, c'est un aveu de leur échec. (...)"
© Frédérick Moulin 2020 - BFMTV2020 - Tous droits réservés.
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Connu / https://wegreen.fr/post/185374
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De nombreux chanteurs et humoristes se sont produits sur la scène du cirque Phénix, à Paris, pour un concert de soutien aux grévistes et à leur famille. Une soirée organisée par la CGT spectacle.
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Avec : François Hommeril, président confédéral de la CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres) ; Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT (Confédération générale du travail) ; Yves Veyrier, secrétaire général de FO (Confédération générale du travail - Force ouvrière).
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Nous demandons le retrait de cette réforme sexiste. Nous voulons une réforme des retraites féministe qui repose au contraire sur la réduction du temps de travail, l’égalisation des salaires, le renforcement de l’activité professionnelle des femmes, et permettre aux femmes comme aux hommes d’avoir une retraite complète tout en ayant du temps pour leur vie sociale et familiale.
Premières signataires
Agathe, collectif “Nos retraites” ; Manon Aubry, eurodéputée ; Clémentine Autain, députée ; Ana Azaria, Femmes égalité ; Marion Barbeau, 1ère danseuse à l’Opéra de paris ; Sophie Binet, CGT
Hélène Bidart, adjointe à la mairie de Paris ; Laurence Cohen, sénatrice ; Eva Darlan, comédienne ; Laurence De Cock, historienne ; Caroline De Haas, #Noustoutes ; Genevieve Fraisse, philosophe ; Sigrid Gerardin, FSU ; Murielle Guilbert, Solidaires ; Juliette, auteure musicienne ; Cherifa Khiari, femmes gilets jaunes, collectif des femmes du Palais ; Sophie de La Rochefoucault, comédienne ; Mathilde Larrère, historienne ; Séverine Lemière, économiste ; Mélanie Luce, UNEF ; Christiane Marty, Copernic
Céline Picques, OLF ; Sophie Pochic, sociologue ; Audrey Pulvar, militante écologiste ; Sandra Regol, EELV ; Suzy Rojtman, CNDF
Rachel Silvera, économiste ; Sophie Taillé, Génération.s
Assa Traoré, comité Justice pour Adama ; Catherine Tricot, directrice de Regards ; Céline Verzeletti, CGT ; Malika Zediri, collectif chomeu.se.r.s et précaires
Selon https://laretraite.lol/grandesgagnantes/
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Désintox
« Il y aura un minimum de retraite à 1000€ pour une carrière complète »
40% des femmes n’ont pas de carrière complète (et le minimum à 1000€ était prévu depuis 2003 dans la loi)
« Les régimes spéciaux c’est fini »
Pour les 400 000 aides-soignantes, infirmières, sage-femmes… qui partaient à 57 ans, la retraite ce sera au mieux à 62 ans
« Pour les fonctionnaires, la retraite sera calculée sur toute la carrière au lieu des 6 derniers mois »
63% des fonctionnaires sont des femmes
« Pour les fonctionnaires, les primes seront prises en compte pour le calcul de la retraite »
2/3 des primes de la fonction publique sont attribuées aux hommes
« ¼ des aides-soignantes pourront avoir un départ anticipé au titre de la pénibilité [et partir à 62 ans sans décode]»
Aujourd’hui 100% des aides-soignantes partent à 57 ans
« Il faudra être à la retraite pour pouvoir toucher la réversion de son conjoint décédé »
Pour les 100 000 femmes qui touchent aujourd’hui une pension de réversion entre 55 et 64 ans, ce ne sera plus possible
« La pension de réversion ne sera plus accessible après un divorce »
45% des mariages finissent par un divorce.
« Il faudra attendre 64 ans pour partir sans décote »
Aujourd’hui, 60% des femmes (et 70% des hommes) partent à la retraite avant 62 ans
« Il faudra travailler plus longtemps »
Aujourd’hui, 40% des femmes (et 32% des hommes) partent à la retraite avec une carrière incomplète
« La retraite sera calculée sur l’ensemble de la carrière »
Pour les femmes, les périodes de temps partiel, de congé parental ou de chômage se paieront cash
L'impact de la réforme pour les femmes
- Les femmes seront obligées de travailler beaucoup plus longtemps avant de partir à la retraite.
- Il faudra travailler beaucoup plus longtemps pour pouvoir maintenir son niveau de vie une fois parti.e à la retraite, ce qui est très discriminant pour les femmes. Elles ont en effet des durées de carrière beaucoup plus courtes du fait des charges familiales et risquent d’être toujours plus nombreuses à se retrouver au minimum de pension.
- Les conditions d'accès à la pension de réversion vont se durcir.
En cas de décès du conjoint, les femmes seront obligées d’attendre 64 ans et d'être parties en retraite pour toucher la pension de réversion, alors qu’aujourd’hui ce droit est ouvert dès 55 ans. Si elles divorcent, elles n'auront plus de pension de réversion. Enfin, le changement du mode de calcul pénalisera beaucoup de femmes. - 5% La compensation des périodes de maternité remise en cause
La validation de 2 ans de cotisations par enfant qui existe aujourd’hui sera supprimée, ainsi que la majoration de pension de 10% pour celles et ceux qui ont 3 enfants ou plus. A la place, une majoration de pension de 5% par enfant sera attribuée, mais pour l’un des deux conjoint.e.s au choix. Conséquence : si ce complément était attribué à des hommes, certaines femmes pourront ne plus avoir aucune compensation de leur maternité, ralentissement et interruptions de carrière alors que les écarts avec les carrières des hommes restent très importants ! - 1000€ Un minimum de pension qui n'est qu'un trompe l'oeil
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La France court-elle vers une pénurie de carburant ? Même si le gouvernement se veut rassurant, la question se pose, alors que les grèves et blocages s’amplifient dans les raffineries. Pour en parler ce soir, dans le treizième numéro de Marche ou Grève, Théophile Kouamouo recevra en direct Emmanuel Lépine, secrétaire général CGT Chimie. L’occasion aussi de revenir sur la manifestation d’hier, les caisses de grève qui atteignent des record, l’état général de la mobilisation, et la com gouvernementale qui prend l’eau.
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Alors que l'ex-filiale d'emballage de verre de Saint-Gobain vient d'officialiser son introduction sur les marchés, le premier syndicat de Verallia en France défend un projet alternatif « socialement responsable ». Il propose une inclusion des salariés dans la gouvernance et le doublement de la part de la bpiFrance au capital.
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« Nous voulons un actionnariat pérenne, qui associe davantage les salariés, dans une démarche sociale et environnementale, afin de garantir l'avenir de ce fleuron industriel », expliqueDominique Spinali, le secrétaire du comité économique européen (CEE) de Verallia.
... Epaulée par les conseils Descartes Legal et NewCode
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« Nous aurions pu coécrire les propositions du projet « Jeroboam », affirme Michel Giannuzzi, le PDG du groupe. « Mais leur mise en oeuvre n'est pas forcément justifiée, car ces objectifs sociaux et environnementaux sont déjà au coeur de notre démarche », dit-il en citant la part de l'actionnariat salarié (2.000 personnes et 3 % du capital), l'investissement dans l'économie circulaire et d'autres initiatives qui interviendront lors de l'introduction en Bourse : la nomination de deux salariés au conseil d'administration et la création d'un comité RSE.
Blog : Le blog de XipeTotec
Ancien responsable du département international de la CGT, Jean-Pierre Page s'entretient avec l’éditeur Aymeric Monville (PRCF) des évolutions de la Confédération à la veille du Congrès de Dijon. Parfois avec émotion, il rappelle vocation et principes de la CGT, décrit son virage dans les Années 1990, l’alignement sur le syndicalisme d'accompagnement et les politiques des pays occidentaux.
mots-clés CES CGT CISL congres CSI guerre froide histoire réformisme Union européenne
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https://www.youtube.com/watch?v=q2BmwsQsWI4
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CGT : pour que les choses soient dites (Jean-Pierre Page) - Ajoutée le 10 janv. 2019 / Aymeric Monville
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CGT et gilets jaunes
congrès de la CGT en mai 2019 à Dijon
la CGT et l'internationale
CGT / Lacroix-Riz
SKF : un conflit mythique des années 80
livre de Jean-Pierre Page : "CGT : pour que les choses soient dites" (2018)
Catégorie People et blogs 6 commentaires
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Monsieur le ministre de l’Intérieur, retirez votre plainte contre la libre expression d’Info’Com-CGT
Une affiche d’Info’Com-CGT (ci-contre) mériterait la censure immédiate et une condamnation, selon la plainte que vous avez déposée en personne en qualité de ministre de l’Intérieur. Cette affiche relève pourtant de la liberté d’expression.
La répression dont vous faites usage est d’une telle violence qu’elle est condamnée par l’Union Européenne et les organisations de défense des droits de l’Homme.
Elle s’accompagne de condamnations à la chaîne contre des centaines de manifestants dont la seule culpabilité est de manifester.
Pire, la récente loi nommée « anti-casseurs » confère à l’État des pouvoirs comparables à l’état d’exception. Par vos actes, vous voulez en fait étendre ce pouvoir discrétionnaire à la liberté d’expression.
Au nom de droit absolu qu’est la liberté d’expression, nous signons cette pétition pour que vous retiriez immédiatement votre plainte.
JE VOUS HAIS, COMPRIS ? / LBAJ #28
Pendant que la troupe tire au flashball sur les manifestants, la destruction de l’industrie continue de plus belle : Ascoval Fonderies du Poitou Ford Blanquefort... La France de Macron, bronze-cul de l’Europe, est le pays de la banque et de la précarité.
► Pour télécharger la vidéo :
https://youtu.be/GAt1IRj-kVE
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Interprofessionnel Précarité
Dans le contexte actuel, plus que jamais, l'action est à l'ordre du jour. Denis Gravouil, dirigeant de la CGT, nous fait le point sur la négociation assurance chômage en ce début d'année 2019. Dans cette entretien, il trace les perspectives de la mobilisation à venir.
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https://www.youtube.com/watch?v=KCVL1OwqsGY
Samedi, la vindicte populaire portée par les gilets jaunes a multiplié les feux partout en France et notamment à Paris, où plusieurs cortèges ont défilé : Justice pour Adama et étudiants, CGT, cheminots…
Paris, reportage
« Pour moins que cela, on a coupé des têtes. » Un tag sur l’Arc de triomphe résume l’ambiance révolutionnaire et irréelle qui flottait sur Paris samedi 1er décembre lors de « l’acte III » des gilets jaunes. Voitures calcinées, boutiques de luxe pillées, véhicules de police attaqués, tractopelle réapproprié, lampadaires à terre, avenues chics barricadées, affrontements place de l’Étoile… : ce n’est pas le drapeau rouge mais le jaune fluo de la sécurité routière qui est devenu l’étendard d’une colère quasi-insurrectionnelle.
Le gouvernement, en bunkérisant les Champs-Élysées par 4.000 gendarmes mobiles contrôlant sacs et identités, croyait priver le mouvement du foyer principal de sa révolte : il a multiplié les feux partout à Paris et en France. En immobilisant les gendarmes autour d’un seul symbole de la République, il a offert le reste de la ville à la vindicte populaire.
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