25 avril 2023 - 20H21
Présidentielles : Jean-Luc Mélenchon a été désavantagé par les sondages en 2022
Clés: Critique des médias ; Politique
Grâce à la sociologie, on appréhende mieux aujourd’hui les effets des sondages en période électorale. En plus des marges d’erreur parfois trop importantes, les photographies à un instant T proposées par les instituts puis commentées dans les médias fonctionneraient comme autant de prophéties auto-réalisatrices susceptibles d’orienter le vote. De ce point de vue, le cas de Jean-Luc Mélenchon en 2022 pose question.
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Jean-Luc Mélenchon intervenait dans une conférence avec David Harvey organisée par l'Institut la Boétie le 12 avril 2023.
Cette conférence est la seconde organisée par le département de géographie de l’Institut La Boétie, dans le cadre de ses chaires, à l’occasion de la venue exceptionnelle de David Harvey en France.
David Harvey est un géographe britannique. Il est le fondateur de la géographie critique et à l’origine de la première lecture spatiale de la théorie marxiste. Aujourd’hui, géographe le plus cité du monde, il est une référence pour plusieurs générations d’intellectuels à travers le monde entier.
Après avoir présenté dans une première conférence le 8 avril 2023 sa théorie sur la géographie du capital, il dialogue avec Jean-Luc Mélenchon, co-président de l’Institut La Boétie et ancien candidat à l’élection présidentielle.
Dans cet échange exceptionnel et inédit, se mêle pensée critique théorique et de l’action politique transformatrice. Les deux évoque ensemble de nombreux sujets comme leurs conceptions de la ville, la crise du néolibéralisme, la place de l’État, l’état de la gauche et des mouvements sociaux en Europe et dans le monde.
Tr.: ... Céline Gintrac, coanimatrice du département géographie de l'ILB, Nicolas Vieillescase? ? ACT
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L'Institut La Boétie vous invite à participer le 1er avril à 15h à la table-ronde organisée par son département de planification écologique "La planification écologique : histoire, héritages et actualité".
Jusque-là portée lors des campagnes de 2012, 2017 et 2022 par Jean-Luc Mélenchon, la planification se retrouve aujourd’hui jusque dans les discours des tenants d’un modèle néolibéral capitaliste, confronté à l’impasse théorique et pratique où il se trouve après les crises qu’il a générées. En France, en Europe et dans le monde, des formes de « planification verte » ou de « Green New Deal » voient le jour qui tiennent d’avantage du « verdissement » des logiques précédentes que d’une planification : compétition, croissance, productivité et austérité demeurent les maîtres mots et les marchés y gardent leur place centrale.
La planification, elle, vise à changer le rapport entre politique et économique, en substituant à la « main invisible » du marché une coordination explicite, intentionnelle et démocratique des échanges. Elle rompt avec la croyance fondatrice du libéralisme selon laquelle l’autorégulation des marchés ferait à terme tendre le système global vers une forme d’équilibre bénéfique au plus grand nombre. Elle replace ainsi l’État dans un rôle central de décision et de pilotage, là où le paradigme austéritaire le réduit à une fonction de protection de la rente et des conditions de l’accumulation de capital. À l’heure d’une instabilité sociale et écologique croissante – dérèglement climatique, pandémies, crise énergétique … –, elle est l’outil d’une reprise en main politique et démocratique des processus productifs qui apparaît plus qu’urgente.
Mais la mise en œuvre d’une planification écologique soulève de multiples questions philosophiques, techniques, institutionnelles, juridiques, géopolitiques, qu’il s’agit de manière systémique en mettant à contribution tant les apports des sciences humaines et sociales que ceux des sciences naturelles et du climat.
La planification a, en France, une histoire spécifique, liée à celle de la reconstruction politique, matérielle et morale du pays après la Seconde guerre mondiale. Cet héritage, liquidé par des décennies de néolibéralisme, doit être aujourd’hui mis à jour au regard de l’impératif écologique, qui suppose non plus de se contenter de relancer la croissance, mais de refonder notre modèle économique en articulant satisfaction des besoins fondamentaux de chacune et chacun et respect des limites planétaires.
Le département de planification écologique de l’Institut La Boétie vous convie à un temps de réflexion sur l’histoire et l’actualité de cette notion, le premier d’une longue série.
Cet échange associera Michel Aglietta, économiste, fondateur de l’école de la régulation, Martine Billard, ancienne députée, autrice d’une proposition de loi dès 2009 sur la planification écologique, Éric Monnet, économiste et historien spécialiste de l’intervention de l’État dans l’économie, Claire Lejeune, militante écologiste et doctorante spécialiste des questions de planification, Razmig Keucheyan, sociologue et Jean-Luc Mélenchon, co-président de l’Institut La Boétie.
Connu / TG le 06/04/23 à 12:37
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Ce mardi 4 avril, Jean-Luc Mélenchon s’exprimait pour un point politique. Il y commente l’élection de Sophie Binet à la tête de la CGT et fait entendre les nouvelles relations possibles entre partis politiques et syndicats. Il revient également sur l’élection partielle en Ariège, dont le résultat manifeste l’émergence d’une nouvelle forme de la droite, avec les dangers que cela implique.
Ainsi, Madame Sophie Binet était élue ce vendredi 31 mars secrétaire générale de la CGT. Jean-Luc Mélenchon explique que cette élection est l’occasion d’établir des relations plus décontractées entre le syndicat et les partis politiques. Le point central est d’être chacun dans son rôle tout en examinant les points de convergences possibles selon le moment. Il remercie Sophie Binet de s’être également exprimée en ce sens. Il adresse ses pensées au courage des grévistes, en rappelant qu’il n’appelle pas, lui, à la grève générale, mais qu'il converge avec la CGT, qui propose à l’ensemble des salariés de faire grève, ce jeudi 6 avril.
L’élection partielle en Ariège, dont le résultat a été donné ce dimanche 2 avril, atteste du grave danger qui pèse sur les libertés publiques. Il s’agit de l’union de l’ensemble des organisations politiques de la droite autour de thèmes habituellement réservés à l’extrême droite. Jean-Luc Mélenchon explique que le mécanisme mis à l’œuvre pour faire élire la dissidente du Parti socialiste Martine Froger, contre la députée insoumise de la NUPES Bénédicte Taurine, exprime pour la première fois une conjonction des droites. Il fustige la diabolisation permanente des insoumis, en Ariège et sur toute la scène politique, comme une action méthodique pour faire émerger en France une nouvelle voie politique, comme ce fut le cas avec Orbán en Hongrie, Bolsonaro au Brésil ou Trump aux États-Unis. Enfin il lie cette situation aux traquenards violents, comme ce fut le cas à Sainte Soline, qui font partie de l’irresponsabilité gouvernementale pour servir le Darmanisme.
Pour finir, Jean-Luc Mélenchon rappelle que la clé sera la victoire dans la lutte contre la réforme des retraites. Il partage la nouvelle position de la CGT : il n'est plus question ni de médiation ni de pause. Ainsi, il formule une proposition, de convergence entre partis politiques et syndicats, comme ce fut déjà le cas par le passé. Il appelle à se rassembler dans un comité de défense des libertés, pour regrouper tous les défenseurs du droit constitutionnel à manifester, du droit de s'opposer sans être insulté, du droit d'être traités d'une manière correcte et correspondant aux normes de l'Etat de droit et de la démocratie. La défense de la Liberté peut être le point qui nous rassemble et nous permette de penser avec audace aux droits nouveaux qu'il faut introduire.
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Le mercredi 5 avril se tenait une discussion entre Jean-Luc Mélenchon et Geoffroy de Lagasnerie à l'occasion de l'évènement « Tout Refonder 2 ».
Connue / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1643614454024749057
Samedi aux bassines de Sainte-Soline l’industrie agricole gorgée de subventions a bénéficié d’une présence policière hors de prix. Il ne se serait rien passé de violent, si Darmanin n’avait pas déployé 3000 policiers et gendarmes pour « protéger » un trou dans la terre et un tuyau. Une marche dans les champs s’est donc transformée en un exercice de répression policière aveugle, ultra violente. Pour 6000 présents d’après la préfecture, 4000 grenades ont été tirées, soit plus d’une par manifestant en moyenne. Résultat hélas, plusieurs blessés entre la vie et la mort et des dizaines de blessés à la clef ! Depuis Paris, Darmanin poussait au pire en dénonçant « l’ultra gauche et l’extrême gauche » accusation gratuite destinée à banaliser son incapacité à apprécier les situations au foot, dans les rues de manifs comme dans les champs. A moins qu’une fois de plus il s’agisse de cibler les huit députés insoumis en écharpe, présents sur place : Gabriel Amard, Ségolène Amiot, Clémence Guetté, Murielle Lepvraud, Marianne Maximi, Manon Meunier, René Pilato, Loïc Prud’homme, Anne Stambach-Terrenoir ! La veille déjà, Darmanin avait glapi pour « condamner l’extrême-gauche et les factieux ». Sa campagne présidentielle de 2027 est commencée.
Pourtant, selon le site « Rue89 », il semblerait par exemple que l’incendie de la mairie de Bordeaux soit le fait de l’extrême droite ...
Connu / TG le 26/03/23 à 13:48
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Jean-Luc Mélenchon était dans l’émission Le Grand Jury sur RTL, LCI et Le Figaro le 19 mars 2023.
Il revient dans un premier temps sur l'augmentation des tensions partout dans le pays suite à l'utilisation du 49.3 en soulignant que si Macron ne veut pas de violence, il faut accepter la démocratie. Il déplore l’utilisation du 49.3 par Elisabeth Borne sur la réforme des retraites en soulignant son extrême brutalité. Il insiste sur le fait que le texte n’a aucune légitimité parlementaire. Il déclare que la Ve République est à bout de souffle et qu’il est grand temps de convoquer une Constituante.
Il déclare également que Conseil Constitutionnel peut annuler toute la procédure parlementaire de la réforme des retraites étant donné que son rôle est de protéger les institutions en les faisant respecter.
Jean-Luc Mélenchon appelle à poursuivre et amplifier cette lutte pour la rendre victorieuse. Il appelle à se joindre aux rassemblements syndicaux qui auront lieu à partir du jeudi 23 mars.
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Dans ce 1er numéro de “Jean-Luc fait le point”, Jean-Luc Mélenchon revient sur la mobilisation sociale face à la réforme des retraites et plus particulièrement sur la grève générale appelée par l’ensemble des syndicats à compter du 7 mars, ainsi que sur la crise du cycle de l’eau qui frappe le pays.
Il revient tout d’abord sur le rejet massif du projet de retraite à 64 ans avec notamment 93% des salariés qui n’en veulent pas. Il dénonce le passage en force d’Emmanuel Macron et du gouvernement Borne et appelle l’ensemble du pays à se mobiliser le 7 mars et les jours suivants pour tout bloquer et faire plier Macron.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite détaillé le projet du programme partagé de la NUPES à savoir un retour à la retraite à 60 ans pour 40 annuités. Au-delà de son caractère finançable, il a souligné qu’il s’agit d’une mesure utile et bienfaisante pour l’ensemble de la société. Il a notamment donné comme exemple les 830 000 postes de travail que les jeunes pourraient occuper si la retraite à 60 ans était rétablie.
Il est revenu sur les différentes mobilisations de la France insoumise face à cette contre-réforme des retraites : réunions publiques et caravanes insoumises à travers toute la France, caisses de grève pour soutenir les salariés etc.
Dans un deuxième temps, Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé une nouvelle fois sur la crise du cycle de l’eau. Il est revenu sur ses premières alertes pendant la campagne présidentielle de 2022 en soulignant que personne n’y a fait attention, et sur les différentes mobilisations de la France insoumise sur la question avec notamment la votation citoyenne sur l’eau menée par Mathilde Panot (présidente du groupe LFI-NUPES) et les différentes initiatives de Gabriel Amard (député LFI-NUPES).
Il a détaillé les conséquences déjà actuelles de la perturbation du cycle de l’eau entre incendies et pluies diluviennes. Pour finir, il a appelé le gouvernement à prendre des mesures d’urgence dès maintenant pour lutter contre le gaspillage de l’eau et pour prépositionner suffisamment d’eau pour faire face aux feux de cet été.
Vous pouvez retrouvez les différentes alertes de Jean-Luc Mélenchon :
- Participez à la caisse de grève insoumise : https://lafranceinsoumise.fr/les-caravanes-populaires/
- L’alerte Maximum du 8 août : https://melenchon.fr/2016/08/09/lalerte-maximum-8-aout/
- Ne jamais lâcher le fil de l’eau : https://melenchon.fr/2017/10/09/ne-jamais-lacher-le-fil-de-leau/
- À l’eau ! Tout est en cause : https://melenchon.fr/2020/09/23/a-leau-tout-est-en-cause/
- Août au mois de mai : https://melenchon.fr/2022/05/10/aout-au-mois-de-mai/
- VLOG - Une rivière... sans eau ! : https://www.youtube.com/watch?v=05mGHxiQzDs&t=0s
- VLOG - Ces bassines perturbent le cycle de l'eau : https://www.youtube.com/watch?v=Cg_33lfsfcw&t=0s
- Meeting sur l'eau : «La Terre est notre patrie commune» : https://www.youtube.com/live/AaEbLU4kF4I
SOMMAIRE :
00:00 : Introduction
00:17 : Le 7 mars on bloque tout !
08:28 : Crise du cycle de l'eau
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Le 16 février 2023, Jean-Luc Mélenchon était en meeting pour défendre nos retraites à Montpellier avec les députés LFI-NUPES Sébastien Rome, Nathalie Oziol et Sylvain Carrière.
Retrouvez également cet événement dans une version accessible aux personnes sourdes et malentendantes : https://youtube.com/live/HyZgLDVrbss?...
Jean-Luc Mélenchon a débuté son discours en rappelant que les néolibéraux étaient arrivés au bout de leur folie, et que la France était scrutée dans le monde entier lors de cette bataille des retraites. Il est donc primordial de tenir bon et de les faire reculer. Il est ensuite revenu sur le sommes considérables données par l'état aux grandes entreprises sans contrepartie. Ce sont 220 milliards qui ont été versés alors que le déficit de l'Etat est de 160 milliards, ce sont donc eux les responsables du déficit, pas les travailleurs. Dans le même temps, le capitalisme permet l'enrichissement des actionnaires sans augmenter l'investissement. Tout l'argent accumulé ne profite qu'aux mêmes.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite souligné quelques chiffres marquants : En 2017, 550 personnes mourraient sur le poste de travail. En 2018, avec l'application de la loi Macron, 562 morts. 2019, 733 morts. 2021, 645 morts. La France est donc record d'Europe des accidents du travail. Pourtant, Macron a supprimé plusieurs critères de pénibilité : charges lourdes, vibrations mécaniques, exposition à des produits chimiques dangereux... Tout ça sous prétexte que cela fait trop de paperasse à remplir.
Il a ensuite rappelé qu'aujourd'hui, un seul actif produit trois fois plus qu'en 1979. Pourquoi faudrait-il travailler plus longtemps ? À l'inverse, il faut travailler moins. La planète est en train d'être détruite mais nous produisons toujours plus et mal. Par ailleurs, en mettant tout le monde à la retraite à 60 ans, cela fait 830 000 postes de travail libérés.
Jean-Luc Mélenchon est ensuite revenu sur le passage de la réforme des retraites à l'Assemblée et le travail des députés pour faire reculer le gouvernement. Il a indiqué qu'il n'y avait jamais eu d'obstruction parlementaire. Les parlementaires sont libres de choisir par quels moyens ils veulent lutter et le rôle des députés LFI-NUPES est d'être l'opposition, pas les larbins de la macronie. Il a rappelé que tous les articles de la loi comptent : s'il y en a 20, il faut pouvoir discuter des 20.
Il a ensuite expliqué que si le gouvernement voulait trouver de l'argent, il n'avait qu'à rétablir l'ISF. En le faisant plus progressif, cela rapporterait 8 milliards d'euros. Sur cette questions, le Rassemblement national s'est abstenu et a montré une nouvelle fois que c'est une opposition de pacotille : dès qu'il s'agit de l'argent des puissants, ils ne sont plus là.
Jean-Luc Mélenchon a enfin rappelé que nous étions engagés dans une lutte historique, la plus importante mobilisation populaire sociale des 50 dernières années. C'est un phénomène énorme, une prise de conscience gigantesque qui va marquer toutes les générations. Il a donc appelé à tout bloquer le 7 mars, à mettre partout le pays à l'arrêt en participant à la grève générale pour montrer la force immense du peuple français, capable de renverser des montagnes.
Tr.: ... élargir le front des luttes sociales ... caisses de grève ... mettre 5 noms de personnes, les appeler pour rejoindre la rue le 7 mars ...
Meeting pour nos retraites avec J.-L. Mélenchon, S. Carrière, N. Oziol, S. Rome |version accessible]
Rendez-vous ce jeudi 16 février à 19h30 pour suivre en direct le meeting pour nos retraites avec les député·es LFI-NUPES de l’Hérault
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Le 11 février 2023, Jean-Luc Mélenchon intervenait depuis la manifestation marseillaise contre la réforme des retraites du gouvernement.
Il est revenu sur cette nouvelle journée de mobilisation historique organisée partout en France. Il a notamment souligné les chiffres de participants impressionnants dans les petites et moyennes villes, qui démontrent que le mouvement s’élargit. C’est le cas également des familles et de la jeunesse qui se mettent en mouvement contre M. Macron et son gouvernement. Jean-Luc Mélenchon a expliqué que l’organisation d’une journée de mobilisation le samedi permettait justement à de nombreuses personnes de venir manifester pour la première fois puisqu’ils ne peuvent pas le faire en semaine.
Il a indiqué que l’amplification de la mobilisation démontrait que les gens ne voulaient pas travailler 2 années supplémentaires et qu’ils souhaitent avoir le droit de choisir leur vie, avoir le temps libre suffisant de pouvoir disposer de soi et de sa famille. Les Français rejettent majoritairement la vision du monde de M. Macron et il existe une très grande détermination du peuple à remporter cette bataille. Face à cela, la seule réponse du président et du gouvernement est l’autoritarisme et la confrontation brutale.
Concernant le futur de la mobilisation contre la réforme des retraites, Jean-Luc Mélenchon a indiqué que la bataille se mènerait à l’Assemblée nationale d’un côté et dans la rue de l’autre aux côtés de syndicats. Il a souligné que s’il fallait durcir le ton pour faire reculer le gouvernement, cela se ferait. En effet, les grands moments sociaux dans le pays ont toujours généré des réponses politiques fortes. M. Macron a donc déjà perdu moralement au vu de la contestation massive des Français et il n’aura d’autres choix que de retirer son projet. Jean-Luc Mélenchon a conclu son intervention en rappelant que les insoumis, s’ils étaient au pouvoir, mettraient la retraite à 60 ans car le but de la vie n’est pas de travailler nuit et jour mais de pouvoir disposer de soi.
Ndlr : terminer >28:00 ACT
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Le 9 février 2023, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de BFM TV pour l’émission « Face à BFM spécial retraites ». À cette occasion, il était interrogé par Emmanuel Lechypre, Natacha Polony, Philippe Corbé et Laure Closier.
Interrogé sur de possibles livraisons d’armes à l’Ukraine, Jean-Luc Mélenchon a rappelé que la France devait avant tout être une puissance diplomatique et politique. Elle doit donc tout faire pour que les négociations de paix reprennent et pas à n'importe quelle condition : il faut tout d’abord que les Russes s’en aillent d’Ukraine.
Jean-Luc Mélenchon est ensuite revenu sur les super profits réalisés par Total. Il a souligné que ces profits exorbitants permettraient de payer 3 ans de cantine pour tous les élèves de primaire et 222 ans de repas à 1 euro pour les étudiants. Il a appelé à mieux taxer les très grosses multinationales, qui payent aujourd’hui moins d’impôts que les petites sociétés et qui n’investissent par leurs bénéfices mais les donnent aux actionnaires.
Jean-Luc Mélenchon s’est ensuite exprimé sur la réforme des retraites du gouvernement. Sur la forme, il a dénoncé le comportement autoritaire d’Emmanuel Macron qui a décidé d’utiliser une procédure parmi les plus violentes de la Cinquième République, qui limite les débats à 20 jours. Sur le fond,il a démontré que les chiffres utilisés par le gouvernement pour défendre la retraite à 64 ans étaient faux. En effet, cette réforme ne va faire que des perdants. Sur la question de la démographie, il a expliqué que ce n’était pas le nombre de gens qui importait mais la manière dont était répartie la richesse qu’ils produisent. À la fin des années 1970, trois personnes prenaient en charge un retraité. Aujourd'hui, une personne produit trois fois plus qu'à cette époque.
Il a également rappelé qu’une des premières mesures de M. Macron arrivé au pouvoir avait été de supprimer 4 des plus importants critères de pénibilité : les postures pénibles, les manutentions manuelles de charges, les vibrations mécaniques et les agents chimiques dangereux. Il a expliqué dans le même temps que les accidents du travail après 60 ans étaient les plus incapacitants et les plus mortels. Mais aussi les plus nombreux dans cette catégorie d’âge. Il a donc appelé à travailler moins pour travailler tous et mieux.
Face à la réforme des retraites injuste et inutile du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon a indiqué que la jeunesse devait entrer en action. En effet, ceux-ci ont compris que cette réforme les concernait et ils ne veulent pas de ce monde où on se tue au travail à produire n’importe quoi, pour consommer n’importe quoi.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite pu développer ses propositions sur les retraites : retraite à 60 ans avec 40 annuités, pas une retraite en dessous du SMIC pour une carrière complète ou encore son opposition aux plans épargne-retraite. Il a expliqué qu’en défendant la réduction du temps de travail dans la journée, la semaine et la vie, il s’inscrivait dans la ligne historique du mouvement ouvrier. Il a enfin rappelé qu’il ne défendait pas le droit à la paresse mais le temps de vivre, avec un temps non contraint où l’on fait ce qu’on veut. En somme, le droit pour les êtres humains d’être libres.
Jean-Luc Mélenchon a appelé à participer en nombre à la manifestation du samedi 11 février pour en faire l’une des plus grandes mobilisations sociales depuis un demi-siècle, dans la continuité des grèves et manifestations historiques des dernières semaines contre la réforme des retraites.
Ndlr : excellente prestation de JLM qui rend coup pour coup et défend de tout son coeur A.Quatennens dans une émission consacrée aux retraites
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Rendez-vous le 28 janvier 2023 à 14h30 pour suivre en direct les vœux de Carlos Martens Bilongo en présence de Jean-Luc Mélenchon à Villiers-le-Bel.
Tr.: ... Ophélie Saugé? ...
Ndlr : JLM discours++ à valoriser ACT
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Le 31 janvier 2023, Jean-Luc Mélenchon intervenait depuis la manifestation marseillaise contre la réforme des retraites.
Il a indiqué que cette mobilisation était d’ores et déjà historique et que c’était une nouvelle phase qui s’ouvrait. Il a également souligné que de nouvelles formes de luttes avaient émergées, prenant l’exemple de la CGT énergie de Marseille qui a réduit les prix de l’énergie aux boulangers en difficulté. C’est donc une forme d'insurrection citoyenne qui se met en mouvement contre l’attaque du gouvernement sur les retraites à travers une solidarité interprofessionnelle remarquable.
Jean-Luc Mélenchon a réitéré son souhait qu’une nouvelle journée de mobilisation soit organisée par les syndicats un samedi afin que d’autres personnes puissent se mobiliser plus facilement, notamment la jeunesse.
Jean-Luc Mélenchon s’est ensuite exprimé sur M. Macron en indiquant que celui-ci était certain de perdre la bataille des retraites. En effet, l’opposition dans le pays monte crescendo contre cette réforme et cela donne une situation intenable pour le président et sa Première ministre. Il a appelé M. Macron à mettre sa menace de dissolution à exécution afin qu’il y ait un vrai vote des Français pour ou contre leur projet sur les retraites.
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Le 21 janvier 2023, Jean-Luc Mélenchon prenait la parole lors de la manifestation à l'initiative des organisations de jeunesse contre la réforme des retraites du gouvernement d'Emmanuel Macron.
Retrouvez ci-dessous la retranscription de son discours :
"La vérité, c'est qu'ils n'ont pas compris pourquoi nous sommes là. Nous ne défendons pas seulement, mais ce serait suffisant, le droit de marquer la pause dans l'existence, mais surtout, nous disons le temps de la vie, celui qui compte, ce n'est pas seulement celui que vous croyez utile parce qu'il produit. Le temps n'est pas seulement le temps contraint qui est socialement utile, celui du travail, c'est aussi le temps libre.
Et le temps libre c'est le temps de la vie non pas inactive, mais de la vie dont on dispose soi même, où l'on décide soi même de ce que l'on va faire. C'est-à-dire vivre humainement et socialement pour y faire non pas ce que d'autres ont décidé, mais que ce que soi même on a décidé de faire : vivre, aimer, ne rien faire si l'on veut s'occuper des siens, lire de la poésie, faire de la peinture, chanter ou ne rien faire.
Le temps libre est celui où nous avons la possibilité d'être totalement humains. Voilà de quoi nous parlons et eux ils disent : “il faut travailler davantage”. Mais alors nous nous demandons pour quoi faire ? Pourquoi ? Quand la tendance générale du siècle passé a été de diviser le temps de travail nécessaire par deux et qui ont augmenté ce que l'on appelle la richesse par 50 ?
Pourquoi faudrait-il travailler davantage ? Pourquoi faudrait-il produire davantage ? Non. La clé de l'avenir et du futur, ce n'est pas de produire davantage parce que ça, c'est la mort assurée de la planète. Ce qu'ils produisent, en plus, c'est du jetable. Ce qu'ils produisent en plus, c'est du gâchis quand 30 % de la production agricole s'en va en gâchis, quand chaque personne dans sa vie est conduite involontairement à détruire tant de kilos de nourriture.
La question posée n'est pas celle de produire davantage, c'est de produire mieux. Et pour le faire, il faut travailler moins.
La clé du futur écologique, c'est qu'il faut travailler mieux, donc travailler moins. Et en travaillant moins, la peine pourra être répartie plus également entre tous. Si bien que travailler moins, c’est travailler tous et c'est peiner moins. Ce que nous sommes en train de faire, nous sommes en train de défendre le droit de vivre pleinement, humainement, dans un temps libre, dans un temps auto choisi.
Et eux, que veulent-ils faire ? Ce qu'ils font toujours, c'est-à-dire essayer de transformer toute chose vivante ou inanimée, la transformer en marchandise. Eh bien, les deux années qu'ils veulent vous prendre ne feront pas travailler une seule personne de plus, je le sais bien, ce sera des chômeurs de plus, ce sera des malades de plus, mais ce sera surtout de la vie en moins.
Et cette vie qu'ils veulent marchandiser : “allez travailler, disent-ils”. Mais alors, qui va faire ce qui est fait aujourd'hui dans le temps libre, dans le temps gratuit ? Vous autres qui vous occupez de vos petits enfants à cette occasion, même quand ils vous énervent. Eh bien, ce temps de vie qui leur permet à eux les petits d'être pleinement humains parce qu'ils ont ce rapport avec vous, qui va le faire ?
Vous allez donc payer quelqu'un pour le faire ? C'est-à-dire que vous aurez transformé en marchandise ce qui était avant de l'amour gratuit, du don de soi, du partage, de la construction humaine d'une génération à l'autre. Voilà ce que vous voulez faire monsieur Macron, soyez maudits de vouloir transformer toute notre existence en marchandise, comme vous l'avez fait avec la santé, comme vous êtes en train de le faire dans l'éducation au prix de cette monstrueuse grossièreté qui s'appelle Parcoursup. A bas Parcoursup ! Soyez maudits pour vouloir tout transformer en marchandise, tout salir, tout gâcher, tout réduire, tout quantifier. Laissez ce grand souffle que l'on voit ici, dans ces rues, de ces gens magnifiques qui viennent de tous les horizons et pour toutes les raisons, vous dire le seul slogan qui vaille : vive la vie, à bas la mort !"
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Dans ce 165e numéro de la Revue de la Semaine, Jean-Luc Mélenchon revient tout d'abord sur son déplacement en Guyane. Il explique qu'il s'est rendu en Guyane pour des raisons politiques et médiatiques. Il a en effet participé de là-bas à l'émission de France 2 "L'événement" où il a pu aborder de nombreux sujets en lien avec la Guyane : forêts, accords possibles avec le Brésil ou encore le thème de la santé et de l'immigration. Il a souligné que cette émission avait permis de mettre en avant de nombreux problèmes des Guyanais. Ceux-ci sont dans une situation d'exaspération inquiétante et vivent dans un sentiment d'abandon énorme. Une situation qui touche tous les Outre-mer français. C'est pourquoi Jean-Luc Mélenchon raconte qu'il a pu être témoin d'une rencontre historique en Guyane entre les élus ultramarins pour interpeller le gouvernement.
Le co-président de l'Institut La Boétie aborde ensuite la bataille des retraites qui va franchir une nouvelle étape cette semaine avec les grèves et manifestations à l'appel de l'intersyndicale le 19 janvier suivies de la marche du 21 janvier à Paris à l'appel des organisations de jeunesse. Il détaille pourquoi la réforme annoncée du gouvernement qui va reculer l'âge de départ à la retraite est injuste et inutile puisque la vraie question est celle de la répartition de ce que produisent les gens. En effet, Jean-Luc Mélenchon indique qu’il est temps que la richesse soit davantage partagée du côté des gens qui produisent réellement des choses plutôt que des actionnaires qui ne produisent rien.. Il revient ensuite sur la diminution du temps de travail dans la vie et la répartition entre temps contraint et temps utile. Il explique que le temps utile socialement ne doit pas être réduit au seul temps contraint, celui du salariat.
Jean-Luc Mélenchon présente également le nouveau rapport d'Oxfam sur les inégalités mondiales. Celui-ci démontre une nouvelle fois que les richesses sont accaparées par les plus riches. Un chiffre ressort particulièrement de ce rapport d'Oxfam : il suffirait d'une taxe de 2% sur les 42 milliardaires français pour régler le déficit annoncé des retraites. Le gouvernement choisit donc de s'attaquer une nouvelle fois au travail en faisant travailler les gens plus longtemps plutôt qu'au capital.
Il conclut en expliquant pourquoi il est primordial de jeter toutes nos forces dans la bataille des retraites et pourquoi celle-ci s'annonce historique. En effet, le 19 janvier c'est l'ensemble des syndicats qui appellent à se mobiliser contre cette réforme et le 21 janvier ce sont 10 organisations de jeunesse qui organisent une marche pour sauver nos retraites. Une marche soutenue et appuyée par plusieurs organisations politiques dont La France insoumise. Jean-Luc Mélenchon explique que le gouvernement souhaite engager un véritable bras de fer avec le peuple concernant les retraites alors qu'une majorité de Français est contre. Il est donc possible de sortir victorieux de cette opposition et de sauver nos retraites.
SOMMAIRE
00:00 : Introduction
00:24 : Déplacement en Guyane et L'évènement
05:17 : Bataille des retraites et rapport Oxfam
19:25 : Manifestations du 19 et 21 janvier
22:21 : Conclusion
LES LIENS
- Ma note "Retour au royaume des riches" : https://melenchon.fr/2023/01/16/retour-au-royaume-des-riches/
- Replay de l'émission de France "L'événement" : https://www.youtube.com/watch?v=Uu9n7hikPSw&t=0s
- La rapport Oxfam sur les inégalités mondiales : https://www.oxfamfrance.org/rapports/nouveau-rapport-la-loi-du-plus-riche/
- Revue de la Semaine sur le krach financier à venir : https://youtu.be/d6fwDYcgR0U
- Les députés des Outre-mer s'unissent pour porter un projet commun : https://la1ere.francetvinfo.fr/les-deputes-des-outre-mer-s-unissent-pour-porter-un-projet-commun-1356622.html
- Toutes les infos sur la marche du 21 pour nos retraites : https://marche21janvier.fr/
- Toutes les infos sur la campagne pour sauver nos retraites : https://lafranceinsoumise.fr/campagne-retraites/
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Retrouvez l’intervention de Jean-Luc Mélenchon en conclusion de l’événement organisé par l’Institut La Boétie sur les retraites le 16 janvier 2023.
Pour voir l’événement en intégralité : https://youtu.be/AQ-z2VnLFbQ
Jean-Luc Mélenchon explique tout d’abord pourquoi la majorité des Français ne croient pas à la légitimité de la réforme des retraites du gouvernement. Il démontre pourquoi l’argument sur le nombre d’actifs et de retraités n’est pas un bon argument puisque les gens produisent trois fois plus qu’un actif en 1979. La vraie question est celle de la répartition de ce que produisent les gens. En effet, Jean-Luc Mélenchon indique qu’il est temps que la richesse soit davantage partagée du côté des gens qui produisent réellement des choses plutôt que des actionnaires qui ne produisent rien et ne prennent aucun risques.
Le co-président de l’Institut La Boétie revient ensuite sur la diminution du temps de travail dans la vie et la répartition entre temps contraint et temps utile. Il explique que le temps utile socialement ne doit pas être réduit au seul temps contraint, celui du salariat.
Il pointe du doigt le fait que le gouvernement voulait faire rentrer les 330 milliards du système des retraites dans la capitalisation en poussant les gens à chercher des régimes complémentaires, surcomplémentaires ou assurantielles dans le privé.
Il explique que la question qui est posée avec la réforme des retraites est la même que pour l’inflation, c’est-à-dire qui va payer à la fin : est-ce que c’est le capital ou le travail ?. En effet pour l’instant c’est toujours le travail et les plus pauvres qui sont impactés. Jean-Luc Mélenchon revient notamment sur le dernier rapport d’Oxfam dont les chiffres sont terrifiants concernant la répartition de la richesse. Il suffirait par exemple d’une taxe de 2% sur les 42 milliardaires Français pour résoudre le “problème” des retraites qui va pourrir la vie de millions de personnes.
Jean-Luc Mélenchon a conclu son intervention en soulignant à quel point la réforme du gouvernement sur les retraites serait un recul social immense. Il démonte l’argumentaire : “il faudra travailler plus parce qu’on vit plus” alors que justement les gens vivent plus longtemps puisqu’ils travaillent moins.
Tr.: ... André Gorz ...
france-2 politique 1 h 30 min tous publics Vidéo sous-titrée - Présenté par : Caroline Roux
Après s'être présenté pour la troisième fois à l'élection présidentielle en 2022 et obtenu 21,95 % des voix qui l'ont placé à la troisième place mais en tête à gauche, Jean-Luc Mélenchon, en Guyane, au coeur de la forêt amazonienne française, revient sur les neuf mois écoulés après scrutin. En compagnie de la journaliste Caroline Roux, il évoque notamment la création de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) et la place de son parti La France insoumise (LFI) au sein de ce collectif, avant de commenter l'actualité politique et sociale française et internationale, de même que la vie interne de LFI. La guerre en Ukraine, la crise énergétique et les mouvement sociaux s'inviteront, à n'en pas douter, à la discussion.
diffusé le 12/01/23 à 21h07 disponible jusqu'au 12/08/23
résumé par JLM à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?zeRj8A
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Dans cette vidéo, Jean-Luc Mélenchon revient tout d’abord sur le début d’année 2023 très particulier au niveau climatique. En effet, certaines températures en France atteignent entre 16 et 20 degrés. Une nouvelle démonstration que le changement climatique est particulièrement avancé et irréversible. Il aborde à ce sujet les vœux d’Emmanuel Macron, notamment lorsque celui-ci indique qu’il ne pouvait pas prévoir les conséquences catastrophiques du réchauffement climatique alors que de nombreux scientifiques alertent depuis des années.
Jean-Luc Mélenchon traite ensuite de la réforme des retraites que le gouvernement et M. Macron ont décidé de lancer dès ce début d’année. Il rappelle en quoi reculer l’âge de départ à la retraite n’est pas une nécessité ni une bonne idée puisque la tendance historique est à la baisse du temps de travail. Il appelle à s’opposer de toutes nos forces à cette réforme, en soutenant l’action des députés LFI-NUPES à l'Assemblée, en appuyant la démarche des syndicats qui sont tous opposés à cette mesure et en marchant le 21 janvier prochain aux côtés des organisations de jeunesse. Plus d’informations sur : https://marche21janvier.fr/
Jean-Luc Mélenchon évoque ensuite son déplacement en Guyane à partir du 5 janvier. Il explique en quoi cette région de la République française est importante. D’abord par son emplacement géographique et sa frontière avec le Brésil qui en fait la plus longue frontière de France. Ensuite par sa biodiversité et ses activités humaines uniques du fait de la présence de la forêt amazonienne. Enfin la Guyane possède le 3ème port spatial du monde avec la base de lancement de Kourou. Ce déplacement est également un moyen de parler des nombreux problèmes qui touchent cette région notamment sur le manque d’eau ou encore les hôpitaux qui ne fonctionnent plus. La population se sent abandonnée et le gouvernement et Macron délaissent totalement les Outre-mer.
Jean-Luc Mélenchon termine en expliquant à quel point la Guyane est fascinante, qu’il y a d’énormes possibilités pour cette région et qu’il communiquera sur ses futures actions sur place lors des prochains jours.
SOMMAIRE
00:27 - Changement climatique et vœux de Macron
02:00 - Le projet de réforme des retraites du gouvernement
13:35 - Déplacement en Guyane
LIENS
- « Qui aurait pu prédire la crise climatique ? » : Macron accusé de « déconnexion » sur l’écologie : https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/01/03/emmanuel-macron-et-le-climat-un-discours-qui-rate-sa-cible_6156389_823448.html
- Crise de l'hôpital. La Protection civile en renfort des urgences du Centre hospitalier de Saint-Nazaire : https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/saint-nazaire/crise-de-l-hopital-la-protection-civile-en-renfort-des-urgences-du-centre-hospitalier-de-saint-nazaire-2683840.html
- Assurance chômage : pourquoi Élisabeth Borne a reculé : https://www.leparisien.fr/politique/assurance-chomage-pourquoi-elisabeth-borne-recule-03-01-2023-6M3KRZEKTJCMJIQL5LBLODJW5Y.php
Catherine Couturier a été agressée pour la quatrième fois. Cette fois-ci, les murs sont affichés, la porte a été murée et des inscriptions d’extrême droite ont été taguées de toute part autour. L’une d’elles dit clairement « ferme-là ». Les voyous d’extrême droite s’adressent […]
⚠️ La permanence de la députée insoumise de la Creuse Catherine Couturier a été agressée pour la quatrième fois https://www.lamontagne.fr/gueret-23000/actualites/les-syndicats-fdsea-et-ja-de-la-creuse-murent-la-permanence-de-la-deputee-catherine-couturier-on-veut-des-excuses-publiques_14237373/. Il est temps que paix et sûreté soient clairement garanties par l’État républicain. Sinon une escalade est à redouter.
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ils annoncent leur but : la faire taire. Ce type de menace en direction d’un parlementaire est puni sévèrement par la loi. Comme on le sait, depuis l’antiquité puis depuis les États généraux de 1789, la personne d’un parlementaire est « sacrée », inviolable, in-menaçable. Il y a donc de lourdes amendes (jusqu’à quinze mille euros) et de la prison ferme prévue pour ceux qui tentent d’obtenir un vote ou une action d’un député sous la menace. Ce n’est donc pas une affaire personnelle que celle-ci. C’est alors au procureur de la République de se saisir pour que la démonstration soit faite que la liberté d’expression d’un parlementaire est une cause d’intérêt général en République. Des relevés d’identité ont été faits. La procureure peut donc se saisir sans erreur.
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ce sont ses propos tenus dans l’hémicycle qui lui valent la vindicte de l’extrême droite « paysanne ». Elle a déjà été attaquée pour la même intervention dans le débat sur les énergies renouvelables et la méthanisation. L’ancien député LREM de la circonscription s’est aussitôt indigné et exprimé par tweet et vidéo contre elle
https://twitter.com/moreaujb23/status/1605322211963072512
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Cette nuit a eu lieu une première opération de collage contre la permanence. Ce matin, le murement de la porte sous les yeux des policiers présents. Mais sans réaction… « pour ne pas attiser » ! On en est là. Des policiers regardent murer une permanence parlementaire sans rien faire. N’est-il pas urgent de voir l’État affirmer son existence en Creuse ? Surtout pour défendre les bases élémentaires de la démocratie républicaine quand elle est mise en cause comme ici de façon ouverte et délibérée contre la liberté de parole d’une députée.
Il est urgent que la macronie condamne ces comportements et que son ancien député, monsieur Jean-Baptiste Moreau, le fasse lui aussi pour distinguer son droit à polémique de la méthode de l’agression physique. Il est urgent que le garde des Sceaux donne des instructions générales pour réprimer les actes qui mettent en cause la sécurité et la liberté des parlementaires. Il est temps que les voix républicaines s’expriment venant de tous bords. Il est temps que paix et sûreté soient clairement garanties par l’État républicain. Sinon une escalade est à redouter et il est prouvé qu’une telle pâte, quand elle sort du tube, n’y revient plus ensuite. La défense de Catherine Couturier, députée de la Creuse, est un avant-poste et peut être la dernière station avant le royaume de la violence d’extrême droite banalisée et donc autorisée.