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P26 "Ceux qui parlent d’écologie sans aborder frontalement la question de la vie quotidienne sous tous ses aspects, ceux qui n’ont à la bouche que les mots « compensation », « bilan carbone », « développement durable », « green tech », « transition », « empreinte écologique », ceux-là parlent une langue morte, celle de la comptabilité du désastre.
Pour esquisser les fondements d’une écologie communale et révolutionnaire, ancrée dans la vie quotidienne, peut être faudrait-il repartir de la notion d’écosophie de Félix Guattari. Pour lui, la question écologique se situe à la lisière de trois registres : « celui de l’environnement, celui des rapports sociaux, et celui de la subjectivité humaine ». Dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes s’expérimentent des formes de vie commune à même de tenir inséparés ces trois registres de l’écologie, comme en témoigne notre relation à la forêt."
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un bien commun dont les habitants jouissent simultanément, apprenant laborieusement à concilier, à superposer et à ménager leurs multiples usages, apprenant aussi à prendre soin du bocage comme s’ils prenaient soin d’eux mêmes, à réparer le monde pour les prochaines générations d’habitants. Cette expérience
vécue est à rapprocher de la définition du communisme que donnait Karl Marx dans « l’idéologie allemande » comme le dépassement « de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme. »
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p30 ... seule une forme de propriété collective peut garantir une dimension intergénérationnelle qui dépasse l’espérance de vie des usagers actuels. Tant que nous n’aurons pas renversé la propriété privée de la terre et des moyens de productions pour y substituer une propriété d’usage ... C’est dans cette tentative d’invention coutumière, plus que les stratégies de détournement d’outils juridiques existants (bail de fermage, fonds de dotation) que réside tout l’intérêt de ce qui se vit dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes ... Pour que l’absence de l’État ne reconduise ni le règne libéral du chacun fait ce qu’il veut, ni la loi du plus fort, ni la guerre de tous contre tous, encore faut-il constituer les germes d’une autonomie communale ... L’État se pose comme le garant de l’absence de guerre civile tout en s’adonnant bel et bien à des formes plus ou moins euphémisées de guerre civile contre sa population. La dimension la plus explicitement visible de ce double-jeu est la militarisation du maintien de l’ordre. Aurait-on seulement imaginé il y quelques années, qu’un tank puisse faire face à des manifestants sur lesquels il est devenu banal de tirer avec des armes de guerre ?
Jusqu’où nous mènera l’extension illimitée de l’état d’exception dans les démocraties occidentales ? ... Renverser le pouvoir en place est absolument nécessaire mais notoirement insuffisant. Pour que la destitution signifie plus qu’un simple renversement du régime, voire même pour qu’un tel renversement soit possible, encore faut-il constituer, ou plutôt faire consister autre chose localement.
La ZAD nous a confronté de plein fouet à l’extrême difficulté de retisser de la communauté politique, de réinventer des us et coutumes, de substituer à la loi républicaine des règles communes élaborées par et pour une communauté d’habitants suffisamment soudée, solide et puissante pour les faire appliquer.
Pendant cinq années entre 2013 et 2018, l’apparente absence du pouvoir institué nous a cruellement mis face à tout ce qu’il reste en nous de pouvoir incorporé : libéralisme existentiel, individualisme, recroquevillement dans les identités et les idéologies, incapacité à faire communauté sans tradition. ... Ou pour le dire plus subtilement : d’une communauté d’abord fondée sur un refus (même si elle portait en elle une positivité), à une communauté avant tout soudée autour d’une affirmation, d’un devenir ... L’une de nos erreurs, c’est d’avoir laissé dire que la diversité de la communauté négative était une force en soi et pour soi. C’est aussi d’avoir eu besoin du mythe de l’unité dans la diversité au point de faire passer les six points pour l’avenir de la ZAD comme la position du mouvement anti-aéroport. Or si toutes les composantes du mouvement ont validé le texte, c’est au forceps. En réalité, les six points incarnaient plutôt la position d’une frange active de chaque composante.
Trop longtemps, nous avons occulté les violents conflits qui ont toujours traversé le mouvement afin de donner à l’ennemi l’apparence d’une indéfectible unité. Nous nous sommes efforcés de ne rien laisser transparaître des batailles internes qui nous ont traversées entre 2013 et l’abandon du projet. Celles-ci venaient toucher des questions extrêmement sensibles : les conséquences pratiques de la vie sans police; l’accès aux champs et aux parcelles agricoles; l’usage des routes, chemins et sentiers; la cohabitation de rapports antagonistes à la nature et à l’agriculture; certains comportements individualistes et actes de malveillance envers nos voisins des bourgs alentours ou envers d’autres habitants de la ZAD, etc ... Ce que nous apprend l’expérience de la ZAD, c’est que si la communauté négative recèle une considérable puissance de destitution, construire une commune depuis une simple juxtaposition de différences, une addition d’identités antagonistes est en revanche impossible. La commune exige un liant bien plus consistant que la diversité tactique face à l’ennemi commun. ... En l’absence de tradition séculaire comme au Chiapas, c’est dans l’avènement de nouvelles formes contemporaines de créolisation que se situe l’assise culturelle des nouvelles communalités à venir. ... Ce que la créolisation recèle de magique et de sublime, c’est qu’elle relie ensemble des identités absolument hétérogènes. Elle leur offre un langage commun, sans pour autant les fondre et les confondre. ... une forme de créolisation politique qui reste à inventer.
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XI COMMUNISATION ? ... la communisation des terres ne peut être octroyée par l’État. La communisation est un processus. Elle ne se décrète pas. C’est une mise en partage en acte par et pour les habitants de chaque localité. La communisation se construit. ... Le temps que l’inconséquence libérale-libertaire ne fragmente absolument tous les liens. ... Que l’on se penche par contraste sur les communes rurales aragonaises de 1936, ou sur le mouvement révolutionnaire zapatiste, alors on découvrira des tentatives de communisation des terres. Un processus qui commence par une prise et répartition des terres à l’échelle de chaque localité, et qui ménage toujours de l’espace pour une multiplicité d’usages collectifs, individuels et familiaux. Le commun ne s’impose pas mais s’appose à des expériences et des solidarités qui se tissent au long cours. On pourrait même dire qu’il s’apprend. ... nous avons la naïveté de nous réjouir que le bocage de Notre-Dame-des-Landes abrite de telles expériences de communisation des terres plutôt que des parkings, une tour de contrôle et un duty-free. Là réside notre victoire. ... souligner comment la ZAD, du 22 Février 2014 aux émeutes de 2016 contre la loi travail en passant par celles pour Rémi Fraisse, a contribué à sa mesure au retour de l’offensivité dans les rues de Nantes. Elle a apporté une pierre à l’émergence du contexte politique agité que nous connaissons aujourd’hui, comme en témoignent les cabanes de palettes qui ont fleuri l’année dernière sur tous les ronds-points de France. ... situation insurrectionnelle » une situation dans laquelle il y a une vacance du pouvoir en un lieu et un temps donné ... Depuis le mouvement contre la loi travail jusqu’au surgissement des gilets jaunes, la combativité dans la rue est remontée d’un cran, renouant avec des formes de conflictualité dont tout laissait à croire qu’elles appartenaient à un passé historique révolu.
Mais si nous ne voulons pas que ces insurrections en puissance continuent de « s’étrangler au stade de l’émeute », si nous désirons qu’elles accouchent d’un moment révolutionnaire, il s’agit de commencer partout à préfigurer localement le monde que nous voulons voir advenir. Nul besoin d’attendre le renversement total de l’économie ou la destitution de l’État républicain pour s’auto-organiser dans et contre le monde capitaliste. ... Aucun village, aucune ville moyenne n’a été épargné par la fièvre jaune ... stratégie d’encerclement qui débute aux portes des hypercentres métropolitains. ... Si notre époque n’est pas pré-révolutionnaire, alors elle est sans avenir.
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Prendre de la hauteur, du recul. Sortir de la médiocrité sentencieuse du commentaire
Comment faire prospérer les projets collectifs quand le système n’entend que la propriété privée individuelle ? À Notre-Dame-des-Landes comme à Clayrac (commune de Bio, Lot), en passant par le Réseau pour les alternatives forestières, de multiples projets communs se sont emparés d’un outil juridique né sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le fonds de dotation. ... petit bijou du libéralisme : une structure juridique, aussi facile à créer qu’une association, qui peut ensuite recevoir sans aucune limite des dons de biens ou d’argent, avec une déduction fiscale de 66 %, afin de les redistribuer à des initiatives d’intérêt général. ... c’est les pouvoirs d’une fondation avec la facilité de gestion d’une association. ... pensé comme un outil de défiscalisation massive et un levier du désengagement de l’État.
« Le droit français est réactionnaire, il ne reconnaît pas la propriété collective »
... Société civile immobilière ou groupement foncier agricole restent « des structures capitalistiques, où chacun a des parts qu’il peut vendre ». ... la foncière Antidote, « un fonds de dotation qui aide à la collecte de fonds pour racheter des lieux collectifs, dans différents endroits, et qui les met en réseau », selon Nico. Dans leur ligne de mire, l’achat d’un café associatif, d’un centre social autogéré, ou d’un tiers lieu en milieu rural comme la Talvère. ... le terrain ou la maison remis à un fonds de dotation devient un bien commun ... L’ensemble de l’économie ayant payé pour ce bien, il appartient alors à la communauté, laquelle en confie l’usage à une ou plusieurs personnes ». Et quand ces personnes s’en vont, d’autres arrivent, sans avoir à payer le ticket d’entrée de l’achat immobilier. La propriété privée se change alors en propriété d’usage. Autrement dit, celles et ceux qui habitent et usent du lieu ont des droits, une forme de propriété, mais qui prend fin dès lors qu’ils ne l’utilisent plus. Ainsi, une fois la Talvère achetée, les habitants de la fermette signeront un bail emphytéotique de 99 ans avec le fonds de dotation, un contrat qui leur donnera des droits d’usage et un devoir d’entretien contre un loyer symbolique. ... Fin 2017, le Réseau pour les alternatives forestières a lancé son fonds, Forêts en vie, « pour préserver les forêts sur le long terme ». Cette année, Mediapart a choisi de placer « 100 % de son capital dans une structure à but non lucratif qui, en le sanctuarisant, le rendra inviolable, non cessible et non achetable ». ... à Notre-Dame-des-Landes ... dès début 2017, bien avant l’abandon de l’aéroport, se rappelle Geneviève Coiffard-Grosdoy, activiste historique de la lutte. Nous voulions pérenniser la Zad, ce qui signifiait préserver les terres, afin qu’elles ne retournent pas à l’agrandissement et permettent au contraire de nouvelles installations paysannes ... les « 6 points pour l’avenir de la Zad » https://reporterre.net/IMG/pdf/6pointszad-a3-2.pdf ... Les statuts de ce fonds baptisé « La terre en commun » https://encommun.eco/ ... de nombreuses critiques, auxquelles les défenseurs de La terre en commun ont répondu dans un texte, Prise de terres https://reporterre.net/IMG/pdf/ete_livret_nb.pdf, publié cet été ... des gens se rendent compte que la logique capitalistique est nuisible à nos constructions collectives et qu’il faut s’en défaire ... moyen de « gagner en citoyenneté active » ... On va aller chercher des particuliers qui ont envie de mettre des petites et des moins petites sommes, qui se retrouvent dans les valeurs du fonds, mais on a aussi une ambition de publicité assez large, pour chercher des mécènes, des soutiens au-delà du lieu lui-même
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Prise de terre(s), Notre-Dame-des-Landes, été 2019 - i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Z_qRoQ
Lire aussi : Autour de la Zad, la bataille politique de la propriété privée https://reporterre.net/Autour-de-la-Zad-la-bataille-politique-de-la-propriete-privee
Par l’association du Manifeste pour l’industrie :
- Pierre Agha Membre,
- Gabriel Colletis Economiste, Président de l'association et animateur du site Manifestepourlindustrie.org
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quelques intentions louables, il repose sur des constats erronés, des méthodes d’inscription politique critiquables et, en définitive, prône des actes qui vont aggraver la situation économique de notre Pays.
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Ce Pacte procède d’une technique politique de fabrication du consentement de validation par élimination des alternatives
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Chers amis, revenons à l’essentiel et mettons nos pas au service du bien commun : décidons ensemble, travaillons, produisons, échangeons pour nos besoins essentiels et notre intérêt supérieur, le tout en cessant de prélever un butin sur la nature.
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Editeur
Le Mouvement, 22 bis rue des Taillandiers 75011 Paris, contact@lemouvement.ong
Nom administratif de l’association : OPEN France
Directeur de la publication Elliot Lepers
Hébergement / Gandi SAS
299 ont signé
EAU BIEN COMMUN Lyon-Métropole a lancé cette pétition adressée à M. le Président de la Métropole de Lyon
L’eau est un bien commun indispensable à la vie.
L’eau ne peut être une marchandise, soumise aux intérêts privés d’une grande entreprise qui l’utilise comme source de profits (Veolia).
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En tant qu’habitant, usager de l’eau de la Métropole de Lyon, je demande que chaque euro que je paie serve à :
• Economiser cette précieuse ressource
• Préserver les cours d’eau et nappes souterraines, empêcher les pollutions, protéger les espaces eau / biodiversité (zones humides, trames vertes et bleues …)
• Garantir un accès gratuit aux premiers m3 indispensables pour vivre, mettre en place une tarification progressive des petits aux gros consommateurs privés
• Revenir à une régie publique, pour la production et la distribution de l’eau potable, en lien avec l’assainissement qui est déjà en régie publique
ouvrage collectif qui vise à améliorer la compréhension de la dynamique des Tiers-Lieux de manière à diffuser ses valeurs et à démultiplier son impact sur la société.
"Un Tiers Lieux ne se définit pas par ce que l'on en dit mais par ce que l'on en fait..." - #TourTT
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COLLECTIF mots clés : #Gens #Communautés #Cultures #IntelligenceCollective #BiensCommuns
Le Tiers-Lieu est un bien commun révélé, délimité, entretenu par et avec un collectif. ...
ESPACE mots clés : #Territoires #Lieux #Capacitation #Mouvement #Innovation
Sur un territoire identifié, le Tiers-Lieu est une interface ouverte et indépendante permettant l’interconnexion ainsi que le partage de biens et de savoirs. ...
TRAVAIL mots clés : #Coworking #Télétravail #DIY #ModèlesEconomiques #Empowerment
Le Tiers-Lieu est un cadre de confiance où des individus hétérogènes se réunissent pour travailler et explorer des solutions dans une posture de coworking. ...
ORGANISATION mots clés : #Transversalité #Réseaume #Agilité #ProcessusOuvert #RetourPermanent
Le Tiers-Lieu favorise l’apparition de réseaux distribués d’acteurs en préservant un équilibre permanent entre individu et collectif, entre temps de travail et temps d’échange. ...
LANGAGE mots clés : #Expressions #Cultures #Amazing #Village #CommunautésApprenantes
Le Tiers-Lieu génère un langage commun et réappropriable entre des mondes différents et parfois contradictoire. ...
NUMÉRIQUE mots clés : #Web #Mobiquité #OpenSource #DIY #Makers
Les outils et la médiation numérique facilitent l’apparition de situation de travail collective sur la constitution d’un patrimoine informationnel commun ...
GOUVERNANCE mots clés : #Ouvert #Libre #Licences #Règles #Organique
Le Tiers-Lieu développe une approche intelligente de la gouvernance grâce notamment à un rapport transformationnel avec les usagers-clients et aux licences libres ...
SERVICES mots clés : #ModèlesEconomiques #Coopératifs #Mutualisation #Fonctionnalité #Circularité
Les services du Tiers-Lieu s'assemblent pour formaliser un environnement de consommation, de création, de production inédit et incarne ainsi une véritable culture de la transition économique. ...
FINANCEMENTS mots clés : #Collaboratif #Don #Echange #CrowdFunding #FinancementParticipatif #ServicesPublics
Les modèles de financement des Tiers-Lieux se développent entre économie traditionnelle et contributive en se basant sur des partenariats publics, privés et personnels. ...
PROSPECTIVE mots clés : #Politiques #Transition #Actions #Savoirs #OpenSource #SourcesOuvertes
Le Tiers-Lieu est un processus exploratoire de valeurs à l’échelle humaine, sociétale et économique qui vise à devenir un élément central du fonctionnement de la cité. ...
VOTRE SOUTIEN A CETTE INITIATIVE EN SIGNANT CETTE PÉTITION SYMBOLIQUE https://www.change.org/petitions/citoyens-%C3%A9tudiants-associations-collectivit%C3%A9s-et-entreprises-les-tiers-lieux-faites-le-s-vous-m%C3%AAme
Voir auss https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?AF16Nw
Ce samedi 5 janvier se tenait à la salle Paul Garcin, dans le 1er arrondissement de Lyon, le forum de la gratuité, rassemblant plus de 450 personnes. Durant la journée, une trentaine de grand.e.s témoins se sont succèdés, venant du monde associatif, culturel, politique et syndical. Ils et elles ont abordé toutes les formes existantes ou à inventer de gratuité : les expériences de gratuité des transports en commun, des services funéraires, de l’accès l’eau et à l’énergie élémentaires, de la restauration scolaire.
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organisé par l’Observatoire International de la Gratuité (OIG), dirigé Paul Ariès, et la Mairie du 1er arrondissement de Lyon représentée par sa Maire Nathalie Perrin-Gilbert et Elliott Aubin (LFI). Le premier forum avait eu lieu en Essonne il y a dix ans, en présence de Jean-Luc Mélenchon. Les apports conjoints des syndicalistes, politiques et associatifs permettent d’ouvrir des perspectives nouvelles.
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pourquoi nous-nous sommes si souvent mis à payer ce qui auparavant était gratuit ? La raison en est le capitalisme et son fétichisme de la marchandise déjà dénoncé par Marx. Toutes les sphères de l’activité humaine deviennent payantes, jusqu’aux biens les plus essentiels. Sa prédation n’a pas de fin. Déjà les multinationales privatisent massivement l’accès à l’eau, tandis que dans certaines villes très polluées, les plus riches peuvent se payer des dé-contaminateurs d’air et laisser le reste de la population suffoquer. De la naissance à notre mort tout devient achetable pour ceux qui le peuvent, tandis que les biens gratuits se font plus rares. Il est plus que temps de réaffirmer que la gratuité est non seulement possible, comme l’ont montré certaines expériences municipales de gratuité des transports, mais qu’elle est socialement et écologiquement nécessaire. Ce forum sonnait comme un appel à revendiquer davantage de biens communs !