Guillaume Deloison a retweeté Gregoire Simpson @GregoireSimpson · 11 août
Qu’est-ce que les sciences sociales nous disent du mouvement des gilets jaunes ?
Un gros thread qui vous propose un bilan sur la question, ce qui vous permettra peut-être de comparer en connaissance de cause les GJ avec les mouvements anti-pass actuels. Triangle pointant vers le basTriangle pointant vers le basTriangle pointant vers le bas
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@GregoireSimpson · 11 août
Le premier truc frappant, c'est à quel point ces lieux de politisation sont venus combler un manque de sociabilité, en particulier dans le monde rural où ce genre de lieux de rencontre se fait de plus en plus rare. - Image - 2 - 2 - 51
Du coup, les ronds-points emblématiques du mouvement ont été des lieux restauration de l'estime de soi, de revalorisation sociale et politique grâce aux liens et aux solidarités qui s'y sont noués.
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En tout cas qui s'est construit ce sont bien des agoras hors des institutions politiques. Ou autrement dit, des pratiques politiques autonomes et autogérées, dans lesquelles les aspirations à la démocratie était très fortes.
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Si vous voulez lire l’article en entier, vous pouvez cliquez ici pour le télécharger : https://www.docdroid.net/6UUq34i/pox-132-01771-pdf
LES SCIENCES SOCIALES EN GILET JAUNE Deux ans d’enquêtes sur un mouvement inédit Zakaria Bendali, Aldo Rubert De Boeck Supérieur | « Politix ». © De Boeck Supérieur | Téléchargé le 11/08/2021 sur...
Clés : GJ, mouvements sociaux, politisation, recension
mots-clés AstraZeneca COVID-19 déni effets indesirables graves janssen Moderna Mortalité vaccinale Pfizer pharmacovigilance tabou Vaccination générale Vaccins anti-covid
La pharmacovigilance des vaccins anti-covid est déniée car elle menace l’idéologie de la vaccination intégrale portée par les industries pharmaceutiques, les gouvernements et les principaux médias. Cette vaccination de masse conduit pourtant à une mortalité inédite dans l’histoire de la médecine moderne. Il y a urgence à la suspendre pour évaluer la balance bénéfice/risque au cas par cas.
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prouver que la vaccination ne protège pas de la contamination et de la transmission du Sars-Cov-2, en particulier de l’actuel variant Delta (ou indien), ce qui contredit massivement les déclarations répétées des représentants du pouvoir exécutif français relatives à la « protection vaccinale ». Aux États-Unis, le directeur du NIAID, Antony Fauci, vient du reste de le reconnaître publiquement, recommandant même le port du masque en intérieur par les personnes vaccinées.
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la pharmacovigilance fonctionne presque partout de façon passive ... la sous-estimation de l’état réel des problèmes est à la fois permanente et massive. Les premières études françaises, au début des années 2000, estimaient qu’environ 95% des effets indésirables des médicaments n’étaient pas rapportés
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Conclusion
La question des effets indésirables graves des vaccins anti-covid fait l’objet d’un déni et d’un silence de la part du gouvernement et des principales agences sanitaires (Agence nationale de sécurité du médicament, Haute autorité de santé, Haut conseil de santé publique, etc.). Tout se passe comme s’il s’agissait d’un véritable tabou, en France comme dans la plupart des autres pays occidentaux.
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Connu / https://twitter.com/bloginfo/status/1422064156656689152
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Denis Szalkowski @bloginfo · 14h #TousVaccines Et au final, combien de morts de la #Vaccination ? - 3 - 0 - 1
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Ndlr : remis en cause par certains commentaires et par https://twitter.com/Mediapart/status/1422234753055531012
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https://twitter.com/OlivierSchneid/status/1422592315856654336
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Olivier Schneid @OlivierSchneid · 5h Dérive intellectuelle du sociologue @LMucchielli, qui cite pour référence le site #complotiste @france_soir : #illustration - 0 - 0 - 0
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= CONTROVERSE
124 commentaires 87 recommandés Épisode 56
mots-clés contagiosité COVID-19 Dynamique épidémique épidémiologie mortalité Passe sanitaire Saisonnalité Vaccination obligatoire vaccins génétiques variant delta
A en croire le discours politico-médiatique, seule la vaccination protègerait de l’épidémie et permettrait de «retrouver une vie normale». Or les campagnes vaccinales ont débuté depuis plus de 6 mois dans le monde. Délai trop court pour évaluer pleinement l’impact de la vaccination sur les formes sévères, mais qui suffit déjà à montrer que le «passe sanitaire» n’a pas de fondement épidémiologique.
Alors qu’ils avaient explicitement promis aux Français qu’ils ne le feraient jamais (note 1), le président de la République, le Premier ministre, le ministre de la Santé et tout le gouvernement ne cessent d’appeler par tous les moyens à la vaccination intégrale
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Conclusions
... l’examen de ces quelques données statistiques de base (la vaccination, les cas positifs, la mortalité) suffit à montrer que la réalité de la dynamique des épidémies suscitées par les différents variants du Sars-Cov-2 n’a pas grand-chose à voir avec les discours politico-médiatiques vantant le miracle vaccinal. En réalité, la vaccination ne semble pas avoir davantage d’impact sur cette dynamique que les mesures de confinement. En clair : elle ne protège pas de la contamination (et bien moins que l’immunité naturelle acquise par les anciens contaminés). Si c’est « la circulation du virus » qui inquiète, alors, à la question-piège « vaut-il mieux la vaccination ou le reconfinement ? » posée par le pouvoir exécutif français, la seule réponse sérieuse est : ni l’un, ni l’autre. Et le simple fait que la vaccination ne protège pas d’une contamination (note 2) suffit également d’emblée à discréditer le projet de « passe sanitaire » qui discriminerait les vaccinés des non-vaccinés
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Reste la deuxième question, celle de la possible réduction des formes sévères de la Covid ... trois hypothèses ... dans presque tous les pays occidentaux, le nouveau variant dit Delta provoque une reprise épidémique tandis que la mortalité n’augmente pas ... H1 effet de la vaccination ... H2 la bien moindre dangerosité de ce variant ... H3 la saisonnalité des maladies infectieuses ... Certains généticiens (voir notre entretien avec Christian Vélot) préviennent d’ailleurs du risque que la vaccination générale (avec des vaccins génétiques à ARN ou ADN) contribue elle-même au développement de variants qui pourraient échapper à l’immunité acquise lors de la première épidémie.
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?UjqtQA
T&E's report analyses Oil World data for 2020 to assess current biofuels consumption and to evaluate the impact of the Renewable Energy Directive 10 years since it was introduced. It paints a sobering story of a policy that has driven up demand for cheap crop-based biodiesel leading to deforestation, habitat loss and greater CO2 emissions than the fossil diesel it replaces.
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Suren Rangaraju +32 (0) 465 14 29 08
https://twitter.com/ReveilEcolo/status/1413430337749803012
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Pour un réveil écologique @ReveilEcolo
Les biocarburants, vantés pour être une alternative aux énergies fossiles seraient la cause de la déforestation d’une zone grande comme les Pays-bas ces 10 dernières années !
On fait le point avec une nouvelle étude de @transenv
Revers de main avec index pointant vers le bas [1/20]
Image 11:30 AM · 9 juil. 2021·- 25 Retweets 3 Tweets cités 32 J'aime
Paradoxalement, l’étude suggère que les efforts visant à remplacer les carburants polluants comme le diesel par des biocarburants (soja, palme et autres huiles) augmentent les émissions de GES.
Les biocarburants, pas si bons pour la planète ? [2/20]
L'UE a pour objectif de couvrir environ 1/4 de ses besoins en énergie pour les transports d'ici à 2030 grâce à des sources renouvelables, dont les biocarburants.
En 2020, jusqu’à 5,1% des carburants utilisés provenaient d'agro-carburants d’origine agricole (1ère génération)
Pourtant, selon T&E qui a réalisé une analyse de cycle de vie complète des biocarburants de 1ère génération, en raison notamment de la déforestation, nous avons émis 80% de GES de plus avec des biocarburants depuis 2011 que si nous avions utilisé du pétrole fossile ! [4/20]
Si l’UE maintient ses politiques actuelles en matière de biocarburants, elle émettra 173 Mt supplémentaires de CO2eq d'ici à 2030, soit l'équivalent de 95 millions de voitures supplémentaires sur les routes en un an (soit aussi +75% qu’une scénario au pétrole) ! [5/20]
A qui la faute ?
Au changement d’usage des terres : des forêts tropicales sont converties en plantation d’huile de palme, de soja, détruisant la biodiversité (décimant par ailleurs les populations de certaines espèces comme les grands singes)... [6/20]
...et les puits de carbone naturel que sont les forêts. En effet, la plantation de palme est terriblement efficace et très rentable. [7/20]
Néanmoins, certains biocarburants n’ont d’ailleurs pas vraiment le vent en poupe : @TotalEnergies vient d’annoncer qu’ils cesseraient l’utilisation d’huile de palme dans toute leur chaîne de production d’ici 2023, en particulier dans leur raffinerie de la Mède ! [8/20]
Celle-ci faisait l'objet d'une plainte par plusieurs ONG environnementales. L’UE a par ailleurs accepté en 2018 de supprimer progressivement l'utilisation de l'huile de palme dans les carburants de transport d'ici 2030. [9/20]
Mais attention aux effets rebond !
L’augmentation de l'utilisation de l'huile de soja dans le biodiesel européen qui résulte de l’interdiction de l’huile de palme menace désormais de déplacer la déforestation de l'Asie du Sud-Est à l'Amérique du Sud. [10/20]
L'huile de soja utilisée dans la production de biodiesel a en effet connu un pic de + 17 % en 2020, alors que les volumes d'huile de palme n'ont augmenté que de 4,4 %, selon les données du rapport. [11/20]
L’huile de soja pourrait ainsi devenir la nouvelle huile de palme ! Pourtant, si ses émissions sont légèrement inférieures à l’huile de palme, elles restent deux fois plus élevées que celles du diesel si l'on tient compte de la perte directe et indirecte de forêts. [12/20]
Bref, passer de l’huile de palme à l’huile de soja ne résoudrait absolument pas le problème, ni des émissions, ni de la perte de biodiversité. A ce rythme, autant brûler du pétrole car c’est plus efficace. [13/20]
La solution réside peut être dans l’utilisation des biocarburants de seconde génération (déchets verts) et de troisième génération (algues).
Ceux-là sont néanmoins beaucoup plus chers, non compétitifs ou tout simplement encore à l’état de R&D pour être commercialisés. [14/20]
La question est donc complexe : il faut réduire les carburants fossiles, mais ne pas les remplacer par les biocarburants les plus facilement disponibles (première génération) car plus délétères encore pour l’environnement. [15/20]
De même, les remplacer par des biocarburants plus avancés couterait cher et serait aujourd’hui lourdement répercuté sur le portefeuille des consommateurs. [16/20]
Quelqu’un a parlé de besoin de sobriété ? C’est par ici !
En effet, une autre solution pour la réduction des émissions résiderait dans l'utilisation moindre de voitures et le développement de voitures plus légères, moins consommatrices. [17/20]
Les véhicules électriques sont évidemment également une solution mais cette mésaventure dans les biocarburants rappelle que vouloir réduire les émissions sans changer ses habitudes risque d'être très difficile, voire impossible. [18/20]
La sémantique en elle-même est d’ailleurs intéressante, voire trompeuse : quand les industriels parlent de biocarburants pour mettre en avant l’aspect naturel du produit, les ONG préfèrent le terme d’agrocarburants, plus restrictif.
[19/20]
Quoi qu'il en soit, la prochaine fois, vous saurez être vigilant quand une multinationale vantera les vertus de ses agrocarburants sur l’environnement ou quand l’UE fera valoir son utilisation des agrocarburants pour montrer son engagement pour la durabilité ! [20/20]
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Abstention records, recul du RN, échec du parti présidentiel, une droite qui s'impose et une gauche qui résiste : quels sont les enseignements de ce premier tour des élections régionales et départementales 2021 ? Décryptage de la rédaction de Regards, avec Catherine Tricot, Pierre Jacquemain et Pablo Pillaud-Vivien.
http://www.regards.fr
81 commentaires
Fabien Bordes il y a 3 heures
"Les gilet jaune, c'était des gens qui ne votaient pas..."
Ça sort d'où ce genre d'affirmation?
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Tr.: ... éloge de Clémentine Autain qui réussit à avoir les voix populaires ainsi que celle de l'élite intellectuelles en idf ++ ...
RESUME
Les 32 réacteurs nucléaires de 900 MW de puissance électrique qui équipent 8 des 18 centrales en fonctionnement d'EDF vont atteindre 40 ans de durée de fonctionnement sur la période 2019-2027 et auraient dû, selon les prévisions du début des années 2000, connaître alors leur arrêt définitif. Mais EDF a annoncé en 2008 son intention de prolonger cette durée de 10 ans, voire 20 ans.
... La quatrième visite décennale revêt une importance particulière car l'autorisation de la poursuite au-delà de 40 ans ne sera possible que si chaque réacteur respecte les exigences de l'ASN : assurer la conformité du réacteur au référentiel de sûreté, assurer la mise en œuvre complète des mesures « post-Fukushima » définies après la troisième visite décennale et apporter des améliorations au dispositif de sûreté afin de le rapprocher de celui de l'EPR.
Par rapport à ces enjeux, la présente note étudie le cas de la centrale du Tricastin dont le réacteur n°1 a été le premier à effectuer sa quatrième visite décennale (VD4) de juillet à décembre 2019.
Afin de permettre un jugement sur « l'état de santé » des réacteurs du Tricastin avant le « saut dans l'inconnu » que représenterait la poursuite du fonctionnement au-delà de 40 ans, la note dresse un inventaire des incidents de niveau 1 et 2 sur l'échelle INES advenus sur la période 2010-2020 et procède à leur analyse : 84 incidents ont été recensés, dont 2 de niveau 2, avec une pointe de 15 incidents en 2019. Un incident de niveau 2 est grave car il peut aboutir à une fusion du cœur et par conséquent à un accident grave ou majeur. La prise en compte du fait que certains incidents sont communs à plusieurs réacteurs porte le décompte total à 147 couples « incident-réacteur », dont l'incident de niveau 2 de 2011 pour les réacteurs 3 et 4 et celui de 2017 pour les 4 réacteurs. Le réacteur le plus touché est Tricastin 1, avec 43 incidents.
Les incidents sont de natures diverses et sont classés en cinq catégories : exploitation, maintenance, incident de radioactivité pour des travailleurs, équipements défaillants sans agression extérieure et équipements défaillants en cas de séisme. Les incidents d'exploitation sont les plus nombreux, chacun relatif à un seul réacteur et d'une régularité inquiétante, 3,5 en moyenne chaque année, la cause étant très généralement le non respect des règles d'exploitation. Viennent ensuite les incidents sans agression extérieure, les incidents de maintenance, de radioactivité et de défaillance d'équipements.
La note met en évidence l'importance particulière pour la centrale du Tricastin du risque d'accident en cas de séisme, révélé par des incidents répétés touchant un large éventail de dispositifs vitaux pour la sûreté des réacteurs : défaillance des diesels de secours (incident de niveau 2 en 2011 sur les réacteurs 3 et 4), de vannes, pompes, tuyauteries, ancrages, alimentation en eau et en électricité et même des matériels de contrôle-commande. En septembre 2017, un incident particulièrement grave de niveau 2, le risque de rupture de la digue du canal de Donzère-Mondragon, a conduit l'ASN à imposer l'arrêt des 4 réacteurs, le temps de réaliser les travaux nécessaires. L'ASN a imposé à EDF en septembre 2019 de nouveaux travaux de renforcement de la digue.
Les risques liés au séisme constituent une vulnérabilité inacceptable de la centrale du Tricastin d'autant plus que depuis le séisme du Teil en novembre 2019, de fortes incertitudes pèsent sur le niveau du séisme de référence sur lequel élaborer les exigences de sûreté.
La conjonction d'un mauvais état des réacteurs confirmé par l'analyse des incidents sur les dix dernières années, de la complexité technique et organisationnelle des quatrièmes visites décennales et d'un risque sismique majeur conduit à la conclusion que la centrale du Tricastin devrait être arrêtée après 40 ans de fonctionnement.
Connu / https://www.stop-tricastin.fr/actions-actus/ et https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?1KsOug
Ndlr : lire et valo ACT
« Jadot, Hidalgo, Montebourg : ambiances de campagne. »
...
« Europe : Le Pen rejoint la niche. Jusqu’au bout. »
...
« Montebourg c'est utile. »
...
nous sommes à l’heure où, de l’extrême droite à Macron, un champ extrêmement large d’idées communes menacent de submerger la société. Élargir l’audience des mots et d’idées comme l’entraide, les biens communs, la planification écologique, la sixième République et ainsi de suite est l’enjeu. Peu importe qui vole nos mots ! Le plus important est qu’ils circulent, imprègnent, changent les tours d’esprit.
Connu / https://twitter.com/L_insoumission/status/1351115396871565313
Entretien Territoires zéro chômeur de longue durée : « Il faut assumer que ça coûte plus cher que prévu » Olivier Bouba-Olga économiste, professeur à l'université de Poitiers - 17/09/2020
Mercredi, la proposition de loi de la majorité pour étendre l’expérimentation « Territoire zéro chômeur de longue durée » (TZCLD) a été adoptée en première lecture par les députés. Lancée pour cinq ans sur dix territoires pilote, elle devrait être ouverte à 50 territoires de plus.
Le postulat porté par ATD Quart Monde reste le même : « Personne n’est inemployable, il y a du travail et il y a de l’argent ». Et le principe est simple : l’argent déboursé par les pouvoirs publics pour les allocations chômage ou les prestations sociales comme le RSA peut être utilisé pour embaucher ces personnes en CDI, dans des entreprises à but d’emploi (EBE) dont l’activité ne doit pas être en concurrence avec les services marchands sur un territoire. Sans obligation pour les personnes privées d’emploi toutefois, car on tomberait alors dans une logique de workfare, soit l’obligation d’effectuer des tâches d’intérêt général pour toucher une aide sociale.
...
Les premiers résultats, qui ont fait l’objet d’un rapport intermédiaire fin 2019 https://www.alternatives-economiques.fr/avenir-territoires-zero-chomeur-de-longue-duree/00091113, sont encourageants, et près de 800 personnes sont aujourd’hui employées dans une EBE. Mais certains, comme l’économiste Pierre Cahuc https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-le-vrai-cout-des-territoires-zero-chomeur-1241532, membre du comité scientifique, dénoncent le coût du dispositif, plus élevé que prévu.
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Le rapport Igas-IGF http://www.igas.gouv.fr/IMG/pdf/2019-050R.pdf met en évidence que, contrairement à ce qui était anticipé, l’expérimentation coûte plus cher à l’Etat que prévu. Les porteurs de l’expérimentation avaient calculé un coût par poste créé de 18 000 euros et un gain de dépenses sociales non réalisées (prestations comme le RSA, allocations chômage et externalités2 négatives résorbées) identique, de 18 000 euros. L’opération était donc censée être neutre pour les finances publiques. Le rapport Igas-IGF, lorsqu’il fait la somme de ce qui a été dépensé par les acteurs publics et le rapporte au nombre de salariés, obtient le chiffre de 25 000 euros par personne.
...
Autre comparaison : le coût des emplois créés par le Crédit impôt compétitivité emploi (CICE), transformé en exonération pérenne : à 40 milliards d’euros, cela signifie 200 000 et 300 000 euros par emploi créé. On est loin du coût (même majoré) des emplois territoires zéro chômeur de longue durée.
...
que ces territoires arrivent à mettre autour de la table tous les acteurs locaux, c’est-à-dire les autres agents économiques qui peuvent se sentir en concurrence, comme les acteurs de l’insertion par l’activité économique (IAE). Et ne pas oublier les représentants des entreprises privées car il y a un enjeu à ce que certaines personnes des EBE aillent ensuite vers l’emploi classique. Et enfin les collectivités locales, communes, intercommunalités, départements et régions qui peuvent répondre aux besoins de formation et d’accompagnement. On pourrait imaginer par exemple qu’un territoire candidat ait des lettres d’intention de la région sur le financement de la formation.
Un autre signe de « maturité » est que le territoire soit dans des logiques de coopération, que les acteurs travaillent bien ensemble, qu’il n’y ait pas de conflits.
La question du financement doit aussi être prise en considération.
...
Enfin, il y a la question de l’encadrement intermédiaire, qu’il faut là aussi anticiper. Nous sommes de ce point de vue un peu en désaccord avec le fonds d’expérimentation qui était sur une logique très horizontale, sans hiérarchie et donc sans management intermédiaire. Sur le terrain, ce schéma ne fonctionne pas très bien. Nous plaidons pour des modes d’organisation moins innovants.
...
On pourrait expérimenter contre le chômage un ensemble de réponses, et on obtiendrait ainsi une palette de solutions où piocher. C’est très puissant en termes de fabrique de la politique publique. Evidemment, on peut objecter qu’il y a rupture d’égalité entre les territoires. Néanmoins, je trouve cela pertinent à l’heure actuelle d’insister sur les possibilités de différenciation territoriale.
- Inspection générale des affaires sociales et Inspection générale des finances.
- Un agent exerce une externalité lorsqu’il crée, par son activité, un effet externe en procurant à autrui, sans contrepartie monétaire, une utilité ou un avantage de façon gratuite (externalité positive), ou au contraire une nuisance, un dommage sans compensation (externalité négative).
Propos recueillis par Céline Mouzon
3 Commentaires
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L’état d’avancement du Plan de Transformation de l’Economie Française (PTEF) du Shift Project a été publié et présenté au public le jeudi 16 juillet lors d’un webinaire.
Nous mettons dès maintenant à votre disposition la vingtaine de fiches qui composent l’État d’avancement du Plan de transformation de l’économie française (PTEF). Chacune peut se lire séparément. Ensemble, elles donnent un bon aperçu de l’avancement de notre travail depuis son lancement, et une vision globale, systémique de l’économie française. Ce premier jalon du travail annoncé le 6 mai 2020 a pu être initié grâce au succès de sa campagne de financement participatif – merci aux plus de 3700 donateurs ! (https://bit.ly/3fEPKZI)
Après une introduction de Jean-Marc Jancovici (Président du Shift) et un point d'étape général par Nicolas Raillard (méthodologiste en chef du projet), les chefs de secteurs présentent successivement les avancées dans leur secteur (Industrie, Numérique, Mobilité longue distance, Culture, Logement, Energie, Administration publique, Fret, Automobile, Chantier Emploi, Macroéconomie et impacts, Chantier Résilience...). Mélanie Cosnier, membre de la Convention citoyenne pour le climat, a réagi à ces travaux.
👉 Retrouvez le rapport complet et les fiches sectorielles : https://bit.ly/3jdJ07q
👉 Lien vers le programme complet du webinaire et les supports de présentation : https://bit.ly/3fPKFxy
47 commentaires
Esther FR il y a 1 mois
Je n'ai pas trop envie d'en rajouter sur la forme, car ce que fait le shift project est passionnant. J'ai avalé sans problème les cours des mines de JMJ. La longueur de la vidéo ne me gène donc pas.
En revanche, ça me semble plus une vidéo de travail "brute" entre les différents spécialistes qu'un contenu à destination de la population générale, voire même pour un public très averti. A minima, couper les moments sans info. Je mesure le travail accompli et la volonté de mettre en avant tous ceux qui ont bossé dur, et vraiment, je ne remets pas ça en cause. En s’accrochant bien, on apprend beaucoup, mais c'est difficile à suivre, et du coup encore plus compliqué de donner son avis sur les différents sujets.
Il faut avouer que les conditions du webinaire, avec des passages son inaudibles ne facilitent pas les choses.
Mais peut-être serait-il possible d'ajouter parmi vos spécialistes un conseiller en com pour le rendu final ? histoire de ne pas endormir même les plus accros à votre travail. Bubbly Bull, vous ne voulez pas leur donner un coup de main ?!
Je me suis quand même accrochée et j'ai été très intéressée par le sujet culture, qui est rarement abordé.
12
Bubbly Bull / il y a 1 mois (modifié)
Comme je suis un ancien spécialiste com‘, je vais vous faire un retour de com‘ (sur la forme donc, pas sur le fond).
Surtout ne le prenez pas mal, car ce n‘est pas une critique sur le travail effectué ni sur vos personnes.
Je comprends bien que c‘est un effort collectif mais malheureusement, si vous voulez emporter l‘adhésion et ré-enchanter les gens il faut parler d‘une seule voix et il me semble que Jean-Marc Jancovici, avec sa gouaille naturelle, sa vision d‘ensemble et sa notoriété serait un bien meilleur porte-parole pour le projet qu’un kaléidoscope de visages inconnus qui ne font que lire les slides...
Qu‘on le veuille ou non, il est votre champion, le visage du projet et son meilleur ambassadeur. Sa capacité à rendre les choses digestes est sans égal et il serait vraiment terriblement dommageable que vous ne lui laissiez pas le micro sous prétexte que c‘est un travail collectif. Il faudrait donc trouver un autre format de présentation où JMJ tient le crachoir, pour le bien du projet.
Quant à la présentation elle-même, elle est malheureusement rébarbative et très très longue. Trop longue pour Youtube...
Sans compter les problèmes techniques qui ne font pas super super pro.
Bref, c‘est un bel effort mais ça reste très largement inaudible et pas assez „sexy“ pour intéresser les jeunes, qui devraient être votre cœur de cible, au moins sur cette plateforme mais aussi plus généralement, car c‘est bien de leur avenir dont il s‘agit.
Avec toute mon amitié et ma solicitude, et malgré la critique (que j‘espère constructive) : bravo à tous pour ce début de travail !
Ndlr :
- terminer le dépouillement ACT
- accompagnement est cité dans quasiment tous les secteurs...
- très gros travail effectué, ouvert, mérite d'être valorisé et soumis à confrontations pour donner encore pluis d'ampleur ACT
Nucléaire
Neuf ans après la catastrophe, 80 % des habitants évacués ne sont pas revenus, selon un bilan publié par l’IRSN. Le coût de la décontamination des sols a déjà atteint 25 milliards d’euros.
L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) vient de publier un état de la situation autour de la centrale de Fukushima http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/IRSN_NI-Fukushima9-20200309.pdf, neuf ans après la catastrophe du 11 mars 2011. Environ 95 000 personnes avaient alors été évacuées de la zone dite de décontamination spéciale (Special Decontamination Area, SDA), où il était considéré que la dose annuelle de radioactivité pouvait atteindre...
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Retour en images de quelques temps forts de la mandature du député La France insoumise de la Seine-Saint-Denis Alexis Corbière :
réforme des retraites, Loi Avia, privatisation de la FDJ et d'ADP, casse de l'hôpitalpublic, traité CETA, violences policières.
Le combat n'est pas terminé face à la politique de Macron !
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79 commentaires
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On a besoin de vous pour nous aider à être plus fort et à révéler les turpitudes et les corruptions de ces pouvoirs que plus grand monde ne dérange. Même si la loi Avia nous inquiète beaucoup, on ne va rien lâcher. Nous œuvrons parce que l’information est un bien public, grâce à vous. Merci.
.#Média #Indépendance #Socios
1 303 commentaires
Mots clés : énergie ; bilan ; consommation d'énergie ; production d'énergie ; compte satellite
-> détails à https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/bilan-energetique-de-la-france-pour-2018?rubrique=19&dossier=170
Connu /
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Paul Neau @PaulNeau 11:14 AM · 25 avr. 2020 - 28 Retweets 31 J'aime
+
1 sur 3.
Tout d'abord pour le volet électricité, la "production" nucléaire primaire est de 104 Mtep ;
mais les deux tiers (la faute à Carnot) sont des pertes (dans les fleuves, l'atmosphère, la mer),
et seulement un tiers est utilisable.
Un système pas très efficace.
2 sur 3.
De façon globale, 258 Mtep de ressource primaire ont été prélevés dans la nature
pour une consommation finale de 152 Mtep,
soit des pertes égales à 41% :
2 unités d'énergie sur 5 sont gaspillées.
3 sur 3.
Le vrai taux d'indépendance énergétique en énergie primaire est de 11,7% (total des renouvelables et des déchets). Le taux officiel est lui de 54,7% car l'énergie nucléaire est supposée "produite domestiquement" et car il intègre les pertes des réacteurs nucléaires !
duahcim niala @symbollum · 12h En réponse à @PaulNeau
Bonjour, tableau intéressant mais pourriez vous nous communiquer les sources et si possible un lien vers ces informations. Merci
Mathilde Tessier @MathildeTessie1 · 7h
Ça vient du bilan énergétique de la France, ça se trouve très facilement dans n'importe quel moteur de recherche :)
duahcim niala @symbollum · 6h Merci, j'ai trouvé
Bernard Martin @bernardmartin86 · 4h En réponse à @PaulNeau
Sauf qu'on s'en fout des rendements du nucléaire quand la consommation en ressource non-renouvelables est 10 à 20x inférieur aux "renouvelables" (d'ailleurs pourquoi ne pas parler de leurs "rendements" ?)...
C'est pas fameux, les "experts" dans le lobby anti-nucléaire.
"
53 minutes - Rediffusion i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?zgJmfA
Des chênes bretons enracinés sur le toit d’un colombier, des tilleuls auvergnats âgés de quatre siècles aux troncs creux mais aux feuillages denses et vigoureux. Aujourd'hui, nous partons à la découverte des arbres de France : leurs stratégies de survie, leurs modes de communication et autres capacités insoupçonnées.
Le marronnier de Wissous dans le parc Arthur Clark (Essonne) © Georges Feterman (botaniste)
On peut croiser, dans nos régions au détour d’un chemin des arbres exceptionnels. Des êtres vivants immobiles qui nous impressionnent en défiant la gravité, le temps et les éléments. Ces quelques spécimens hors du commun cachent une forêt d’individus moins spectaculaires mais aux capacités tout aussi prodigieuses.
Avec Georges Feterman, botaniste, professeur agrégé de sciences naturelles, fondateur en 1994 de l'association A.R.B.R.E.S. Arbres Remarquables : bilan, recherche, études et sauvegarde https://www.arbres.org/l-association-a-r-b-r-e-s.htm
Il est l'auteur de L'arbre dans tous ses états http://www.delachauxetniestle.com/ouvrage/arbre-dans-tous-ses-etats/9782603026236, chez Delachaux &Niestlé (2019) ; il a co-réalisé avec Jean-Pierre Duval et Caroline Breton, le documentaire sorti sur les écrans en avril 2019 : Les Arbres Remarquables, un patrimoine à protéger https://vimeo.com/ondemand/arbresremarquables/334630845, disponible chez Museo https://www.museo-films.com/
Pour en savoir plus sur la Déclaration des Droits de l'Arbre proclamée le 5 avril 2019 à l'Assemblée nationale https://www.arbres.org/declaration-des-droits-de-larbre.htm
Et aussi :
Avec Richard Maire, spéléologue, géologue et géographe, directeur de recherche émérite au CNRS et co-directeur scientifique de l'expédition scientifique Ultima Patagonia 2019, sur l'île de Madre de Dios en Patagonie chilienne. Il présentera le documentaire issu de cette expédition le dimanche 17 novembre 2019 à 11h dans le cadre de la 16ème édition du festival international du film et du livre d'aventure de La Rochelle (espace Encan, auditorium Michel Crépeau)
Documentaire Ultima Patagonia accessible en replay sur Arte.tv jusqu'au 10 décembre 2019
Programmation musicale Prisonnière, Stéphane Eicher (2019) Comme un arbre, Maxime Le Forestier (1972) Beautiful, Ayo (2019)
Les invités
- Georges Feterman, Professeur agrégé de Sciences de la Vie et de la Terre, Président de l'association ARBRES
- Richard Maire, Géographe, spéléologue (CNRS)
Les références L'Arbre dans tous ses états écrit par Georges Feterman(Delachaux et Niestlé)
L'équipe Daniel Fiévet Producteur (trice) Rebecca Denantes Attachée de Production Marie-Hélène Fauquet Réalisateur (trice) Murielle Perez Programmatrice musicale
Transcription :
... symbiose ... robinier amené d'amérique a essaimé partout en France. On le nomme acacia ...
=> vérifier, compléter ACT
Synthèse de l’enquête réalisée auprès de 71 stagiaires Animacoop
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Conçue en 2010 par l’association Outils-Réseaux dans le cadre d’un appel à projet de La Délégation aux usages de l’internet (DUI) du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, cette formation a été reconduite 6 fois sur le territoire du Pays de Brest et en Languedoc-Roussillon. Entre l’année 2010 et 2012, 86 stagiaires ont pu en bénéficier.
L’originalité de cette formation consiste à proposer des contenus relativement complets sur un sujet émergeant de l’animation collaborative de projets. Par ailleurs, dans un processus d’innovation pédagogique, cette formation, cherche à explorer les nouvelles potentialités que les technologies de l’information permettent de mettre en œuvre, tels que l’accès illimité à l’information ; la nouvelle temporalité où se complètent l’apprentissage en présence et à distance ; la communication horizontale en réseau qui ré-questionne le modèle éducatif traditionnel et hiérarchisé.
... trois parcours :
- individuel, par l’acquisition progressive des apports théoriques, méthodologiques et pratiques
- en groupe, par des échanges de pratiques de co-développement et la production collaborative des contenus
- dans l’environnement professionnel, par des liens systématiques avec le projet professionnel concret du formé intégré dans le parcours.
...
Ces compétences -qu’on pourrait définir comme « un savoir agir dans un contexte qui nécessite une production collective en mobilisant les ressources internes et externes disponibles » - semblent transversales à de nombreux métiers. Elles seraient un préalable nécessaire à un développement professionnel, assurant plus de flexibilité et élargissant la capacité d’innovation des coordinateurs et animateurs de projets.
Dans cette enquête trois types de compétences sont ressorties plus particulièrement : celles qui sont liées à l’usage des outils (capacités techniques), celles d’ordre méthodologique (la compréhensions et savoir agir dans différentes situations) et celles liées à l’attitude d’ouverture et valeurs de partage ... un « autre état d’esprit ».
Il semblerait que les compétences « techniques » soient les plus faciles à mettre en œuvre : ce sont celles qui obtiennent le plus de réponses à la question de transfert des acquis. Les savoir-agir « méthodologiques » seraient les plus utiles : ce sont les cours les mieux notés et le plus souvent revisités. Et enfin, les compétences qui s’apparentent à l’esprit d’ouverture et l’attitude d’attention aux personnes (liés aux valeurs ) suscitent l’innovation : les personnes qui les ont évoquées ont parlé de nouveaux projets impulsés par ce changement de posture.
Ces interprétations méritent une étude plus approfondie, mais la problématique des compétences collaboratives mieux identifiées serait le prochain chantier de recherche-action d’Outils-Réseaux .
Du point de vue du processus formatif et d’accompagnement, il semble évident que les préoccupations nouvelles liées aux méthodes collaboratives, le potentiel technique de communication nécessitent un dispositif de formation nouveau, à la fois encadrant et ouvrant à des nouvelles possibilités ’ où peuvent cohabiter la simplicité d’usages technologiques et la possibilité des relations multi directionnelles (un espace individuel d’apprentissage, liens avec d’autres apprenant, la facilité de relation avec le formateur/accompagnateur, l’accès « maitrisée » aux ressources abondante des connaissances).
Un dispositif de formation qui donnerait la place à une nouvelle considération :
- du savoir co-construire avec les autres et non simplement transmis
- du formateur dont la fonction première est d’accompagner un processus de construction et non la transmission des connaissances
- des apprenants mis au centre de l’apprentissage dans le but de gagner en autonomie, qui est non seulement bénéficiaire des connaissances proposées mais aussi contributeur de leur production.
Le choix de l’association Outils-Réseaux pour s’adapter à cette nécessité d’innovation pédagogique est une démarche de « formation-action » entendue comme une articulation de l’« action-recherche-action » La pratique de formation concrète est mise en dialogue avec des investigations en sciences humaines et sociales pour être re-injectée ensuite dans de nouvelles action de formation. Les réflexions plus approfondies sur ces nouvelles pratiques formatives feront l’objet d’un prochain article autours de « l’innovation en formation et l’accompagnent de nouvelles pratiques sociales ». (à suivre)
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Dans cette commune de la Drôme, une liste citoyenne mène une expérience inédite entre « municipalisme » et « participalisme », depuis 2014. Sera-t-elle reconduite aux élections de mars ? Ou bien ces pratiques en rupture avec des décennies d'action publiques, certes perfectibles, seront-elles étouffées par les oppositions et la lassitude ? Reportage.
Mots-clés démocratie participative élections municipales liste citoyenne municipalité Saillans
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pour cette chercheuse ayant travaillé sur l’écologie et les nouvelles formes de démocratie, à son envie de documenter ce qui s’est passé ici pendant six ans. « Tout le monde parle aujourd’hui de Saillans à partir de l’idée qu’il s’en fait : municipalisme ou participalisme. ... courage de rompre avec les cadres existants pour faire une révolution lente qui dessine un modèle moins planificateur et plus adaptatif, sans doute mieux à même de répondre à la transition écologique ... contradiction intime qui s’est exprimée notamment lors de la réécriture du Plan local d’urbanisme (PLU), effectuée dans le cadre d’un dispositif innovant marqué en particulier par le tirage au sort de douze habitants pour y travailler en compagnie de quatre élus. Sabine Girard, en tant qu’adjointe à l’environnement, s’était portée garante de la méthode mais s’est retrouvée « prise dans un conflit de valeurs entre le processus et ce qu[’elle] pensai[t]
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abandon des commissions thématiques participatives au profit d’assemblées de village tous les deux ans, « votations » citoyennes fondées sur un nouvel outil numérique, réduction du nombre de réunions et clarification du fonctionnement, « sans tomber dans le maternage des gens, car la participation demande, de toute façon, un investissement… »
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popularité : 24%
LFI voulait faire de ces élections un test pour ou contre la politique libérale de Macron et aussi se présenter comme l’alternative à cette politique. Avec 6,5 % des suffrages exprimés, cet objectif n’est pas atteint. Après 19 % aux élections présidentielles et 11% aux législatives de 2017, c’est un recul qui situe LFI au niveau des résultats du FDG (de 6,5 à 7, 5 % environ), mais cette fois sans le PCF. Les meilleurs résultats de LFI ont été réalisés dans trois départements de la France d’outre-mer : autour de 13 % à la Martinique et à la Guadeloupe et même près de 20 % à La Réunion dont est originaire le député insoumis Younous Omarjee, célèbre pour son action contre la pêche électrique. Le nombre de députés insoumis passe néanmoins de 2 à 6.
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Les gagnants sont les écologistes d’EELV, avec 13,4 % des voix. Les européennes sont un scrutin qui réussit bien à ce courant, qui avait obtenu jusqu’à 16,6 % en 2009. Les Verts ont pourtant participé aux gouvernements si décriés de Hollande, et même pour certains de leurs dirigeants, ils sont allés à la soupe avec Macron... Et prêts à y retourner, quand Jadot déclare que l’écologie est compatible avec le marché. C’est un électorat volatile, inconstant, peu fidèle, très libertaire.
... Les raisons du recul et de l’échec ... Qu’est-ce que le vote de gauche ? Un vote populaire ... Les Gilets Jaunes ...
La mondialisation capitaliste a fait le tour du monde, mais ce n’est pas un mouvement sans fin. Il fait naître plein de contradictions, des déstabilisations. Pour l’instant ça bénéficie à des courants d’extrême droite, voire fascistes. La tendance peut-être inversée, pour un autre monde possible...
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Le 17 juillet 2019, la Commission des Lois auditionnait Christophe Castaner, ministre de l'intérieur sur le "bilan" du gouvernement en matière de sécurité.
L'occasion pour moi de dresser son "bilan" de ministre de l'intérieur : des mutilés, des morts, des policiers à bout, des politiques sécuritaires renforcées, des libertés publiques amoindries... Combien de temps encore devrons nous subir une telle politique !
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