by Un GN sécurisant - Publication date 2020-03-31
Topics gn, larp, jeu de rôle, jdr, safe, safety, conflict, conflit, abus, justice restaurative, justice transformative, table ronde
Language French
Table ronde exploratoire concernant la rédaction du manuel « Mieux gérer nos conflits : Un manuel pour faire face à la violence intracommunautaire » du collectif Un GN sécurisant.
Ndlr : >12:29 terminer ACT
A Ruffec, le siège de la Scachap par la Conf’ va se poursuivre toute la nuit
Une poignée d’agriculteurs et des tracteurs. La Confédération paysanne bloque la Scachap depuis ce jeudi matin. Pour réclamer des prix justes et la reconnaissance du travail. Bon, ben on va ...
Connu / TG le 1/02/24 à 21:19
Fracas est un collectif queer et féministe d’aide à la gestion de conflits interpersonnels, de violences et d’agressions au sein de collectifs.
Cause commune avec le mouvement des agriculteurs - 25.01.2024 / Melenchon.fr
La mobilisation actuelle des agriculteurs me vaut des questions posées en mode privé par de nombreux amis dans l’expectative.
Il est frappant de voir de quel soutien bénéficie le mouvement dans l’opinion. Mais la récupération de la parole publique sur les chaines d’info, pour réclamer « moins de normes » en agriculture crée du doute chez mes interlocuteurs. Car souvent, ils expriment à leur manière la demande inverse, par exemple contre la diffusion de l’empoisonnement par le glyphosate et les autres pesticides. Sans oublier la dernière décision de l’Union européenne « libérant » de toute contrainte la propagation des OGM. Bref l’opinion générale a bien intégré les exigences écologiques qui s’imposent de façon vitale à notre époque. Mais à mon avis c’est justement sur ce point que se trouve actuellement l’opportunité politique la plus grande avec le mouvement paysan contrairement à la crainte qui peut s’exprimer.
Commençons par le plus simple. Les agriculteurs demandent à être payés suffisamment pour vivre dignement de leur travail. Comment le monde salarial pourrait-il contester une telle revendication ? Ne formule-t-il pas exactement la même pour lui ? Plus de 8 français sur 10 partagent ce ras-le-bol d’un monde où tout augmente, de l’essence à l’électricité, sauf les salaires. Le mouvement actuel contribue donc directement à la diffusion de l’exigence du juste partage qui est à la racine de la pensée insoumise en économie.
Il faut bien comprendre qu’une telle aspiration ne se résume pas à une question de survie. Elle touche plus profond. C’est l’exigence de reprendre le contrôle sur son existence. La misère, l’impasse économique sont vécues à juste titre comme des confiscation de soi, des soumissions à des contraintes injustes imposées de force. Ici est en jeu un fondamental des processus de révolutions citoyennes partout dans le monde. Le mouvement des gilets jaunes avait la même racine : reprendre le contrôle de son existence. Revendication moderne s’il en est.
Mais cela n’est pas la seule conjonction à observer. Il y a des raisons très profondes de soutenir et même de prendre appui sur le mouvement paysan pour porter et faire avancer très loin des objectifs généraux de grande portée en matière d’idéal de société. Nous sommes dans l’ère des mouvements opposés aux aspects fondamentaux du libéralisme. Au-delà des apparences il faut savoir le discerner pour construire du futur collectiviste. Le libre-échange, la « concurrence libre et non faussée », le marché en tout et pour tout sont ici mis en cause de plein fouet avec les mots simples de la vie quotidienne d’un double point de vue autant écologique que social. Les deux dimensions fusionnent en un processus unique dans cette mobilisation au-delà des mots, des postures, des modes d’action.
Les campagnes se vident à force de maltraitances sociales contre la partie la plus menacée du monde agricole soumis délibérément à la concurrence sauvage du marché mondial pour ses productions. La population totale des agriculteurs a été réduite à quatre cent mille personnes, 1,5 % de la population active…. Ce nombre s’interprète mieux par comparaison du nombre des autres catégories de population, quand on est dans un pays qui compte par exemple trois millions d’étudiants. Le retour à une agriculture vivrière, produisant les fruits et légumes dont nous avons besoin (pour ne citer que cela), est une urgence. La relocalisation de ces productions de fruits et légumes est le moyen essentiel d’une politique d’exigence sanitaire. Mais aussi une question de souveraineté et de sécurité des approvisionnements. Car en période de risque de guerre généralisée et de coupure des chaînes d’approvisionnement mondialisées (on l’a vu pendant l’épidémie de Covid-19) notre sécurité collective passe aussi par notre souveraineté alimentaire. Cela nécessite une classe agricole assez expérimentée et nombreuse pour être capable de porter cette bifurcation de la production. Liquider le monde paysan actuel comme le font les politiques européennes néolibérales est un contre sens.
Pourtant la politique néolibérale en cours y conduit directement. Le lobby agro-industriel n’y voit que des avantages. La libre disposition d’espaces arables immenses dédiés aux productions vers le marché mondial et complètement intégrée au commerce et la finance mondiale est la « révolution verte » dont le lobby agroalimentaire a besoin. L’Union européenne y travaille sans trêve. Ce n’est donc pas un hasard si le mouvement paysan est en cours sur tout le territoire de l’Union. Les gouvernements français ont laissé faire comme ils l’ont déjà fait pour l’industrie. Parce que cela coïncide avec les intérêts de la finance qui domine tous les secteurs d’activité aujourd’hui.
L’Union européenne aggrave volontairement la situation. Elle prépare une catastrophe supplémentaire avec l’adhésion prévue de l’Ukraine à l’Union européenne. Nous y sommes déjà opposés pour protéger les salariés de nos pays. En effet ils seraient soumis à une compétition salariale insupportable quand on sait que le SMIC ukrainien est de moins de 150 euros mensuels. Il en irait de même aussi brutalement dans l’agriculture. Les coûts de production sont déjà trois à cinq fois moindre qu’ici. On a déjà une assez ample expérience des résultats de ce contraste. Le miel de là-bas sort à 3,50 euros, contre 6 euros en France. On consomme donc davantage de miel importé que de miel des terroirs locaux. L’apiculture en déroute vide la population active des zones qu’elle anime. Depuis l’ouverture du marché à leur volaille, la consommation de celle-ci a été multipliée par cinq en France, au détriment des productions locales. Avec le système actuel de la politique agricole commune l’Ukraine absorberait une énorme part des subventions agricoles européennes pourtant financées d’abord par la France.
Le fléau de la politique libérale européenne rapproche donc de fait dans un combat commun possible, salariés des villes et des champs. Une convergence tout à fait décisive est possible entre les deux non seulement dans la situation présente mais dans des revendications communes sur le fond du projet de société. Le libéralisme n’a aucune réponse positive possible face à la demande des agriculteurs. Au contraire. La logique du libre-échange promet de nouvelles concurrences, et donc de nouvelles baisses des rémunérations.
À l’inverse, seule la politique de désobéissance européenne prônée par les Insoumis ouvre une issue. Dommage que les partis de centre gauche de la NUPES y aient renoncé et brisé l’union pour cela. Ils l’avaient pourtant adoptée dans le programme partagé de l’Union populaire. Il faut comprendre l’ampleur de cette idée. Elle crée un contexte. Cela commence déjà par le changement des objectifs de production agricole. Pour nous la production vivrière doit avoir la priorité. Je viens de le rappeler. Mais cet objectif ne peut pas être dissocié des mesures qui l’accompagnent nécessairement. Je parle ici de la « clause de sauvegarde sanitaire » mise en avant dans nos rangs par Aurélie Trouvé députée insoumise ingénieure agronome. La relocalisation de l’agriculture vivrière est le premier moyen dont nous disposons pour pratiquer une politique intense de prévention sanitaire contre la marée de pesticides, et des autres raisons de dégradation de la santé des populations. Aucune marchandise agricole ne pourrait être vendue en France si elle n’est pas conforme aux normes sanitaires que fixerait notre pays.
Ainsi, on voit que la lutte « contre les normes » portée par l’agrobusiness libéral serait le contraire de ce qu’il faut faire. Sans norme sanitaire, pas de protectionnisme sanitaire possible. Et surtout ce protectionnisme sanitaire ne pourrait plus s’adosser sur les normes et règles internationales qui le rendent possible et légal. Les agriculteurs se tireraient une balle dans le pied s’ils suivaient les revendications des libéraux en agriculture. Cela les conduirait au contraire de leurs objectifs. Et ils se couperaient de surcroit du monde des familles qui ne veulent plus subir la loi des consommations actuellement imposées par l’agroalimentaire. Le principal dirigeant du syndicalisme agricole dominant étant lui-même un dirigeant de l’agroalimentaire, il illustre certes l’évolution constante depuis des années des élites dirigeantes du monde agricole. Sur ce point, dans une autre profession, on parlerait de conflit d’intérêts. Car l’agro-alimentaire a une responsabilité non négligeable dans la détresse actuelle des agriculteurs. Cette industrie a augmenté de plus de 50 % ses marges de profit. Elle porte la responsabilité quasi-totale de l’inflation sans cause du prix de l’alimentation. Et cela se paie sans discussion possible à un bout de la chaîne sur le dos des producteurs, et à l’autre bout sur celui des consommateurs.
Ce lien qui unit la politique agricole des Insoumis et les revendications du monde paysan, a été magnifiquement établi par la proposition de loi défendue par Manuel Bompard, député insoumis des Bouches-du-Rhône et coordinateur de notre Mouvement. Il avait fait adopter avec le groupe parlementaire insoumis à la majorité de l’Assemblée nationale deux mesures directement impliquées dans le dénouement possible de la crise actuelle. C’est le blocage des marges de profit de l’agroalimentaire, d’une part, et la fixation de prix planchers pour les produits agricoles, d’autre part. La majorité obtenue sur ce plan en novembre au cours de notre niche parlementaire était un événement dont nous avons beaucoup parlé à l’époque. Comme on le sait pour finir, il a manqué six voix pour le vote final de cette loi. Les macronistes et LR avaient remobilisé leurs députés pour voter contre nous. Mais l’absence des leaders de la « gauche d’avant », comme Fabien Roussel du PCF, par exemple, avait permis à cette manœuvre d’aboutir.
Dans la lutte actuelle la Confédération paysanne joue un rôle positif ou elle cherche à faire le lien entre les revendications écologiques et sociales. On voit alors comment une bataille de cause commune est possible unifiant la population. A l’inverse du corporatisme affiché par le syndicat dominant qui ne tient aucun compte des demandes de la société dans son ensemble en réclamant l’abolition des normes anti-pesticides ou des restrictions des gaspillages de l’eau, ou l’extension des zones d’épandage de produits contestés par exemple. Mais si l’on met de côté ces demandes qui ne font nullement l’unanimité, on peut dire que du point de vue des objectifs comme du point de vue des moyens gouvernementaux pour régler les problèmes, il peut n’y avoir aucune contradiction entre les revendications du mouvement social agricole actuel et notre programme écologique et social. La question d’actualité posée au gouvernement par Mathilde Hignet député insoumise en a fait la démonstration. Dans ces conditions, le moment est donc bien celui où faire cause commune avec le mouvement des agriculteurs et construire une convergence citoyenne.
Ensuite, le mouvement agricole a permis de faire une démonstration politique de masse. On se souvient des accusations « d’écoterrorisme » contre les militants et la tentative de dissolution des « Soulèvements de la terre » à propos des bassines ! Ici, rien de semblable. Le gouvernement, les médias, les chroniqueurs ne pipent mot. Donc le mouvement des agriculteurs a fait reculer les appels à la violence policière et judiciaire habituels du pouvoir macroniste comme on les avait constatés face aux Gilets jaunes et aux révoltes urbaines. Tout le monde voit des autoroutes bloquées, un bâtiment public explosé, des voies de chemin de fer comme l’accès à une centrale nucléaire bloqués, des arbres coupés. Ni les médias ni les responsables politiques « n’appellent au calme ». Ainsi la raison et le droit à la dignité des gens commencent à être prioritaires dans la parole publique pour régler une crise. Ou bien faudrait croire que les donneurs de leçons de morale d’hier, leurs leçons, la classe médiatique qui les a relayés sans limite et qui se tait à présent, est faite de manipulateurs sans vergogne. Faisons le pari de croire à leur bonne foi et à leur compréhension désormais de la vigoureuse stratégie de la conflictualité portée par les agriculteurs. D’ailleurs le pouvoir macroniste recommande publiquement « la plus extrême modération » à la police. Comment ne pas approuver cette consigne. Personne ne doit être abattu pour « refus d’obtempérer ». Pas d’œil crevé non plus, pas de comparution immédiate, pas de recommandations pour condamner à de la prison ferme. Comme je l’avais fait avec mes camarades à l’époque des révoltes urbaines, il faut faire triompher d’abord la justice sociale si l’on veut retrouver la concorde civile.
Nous allons voir à présent comment le Waouuuu super Premier ministre va faire face au problème grâce à son jeune âge et ses talents de communicants déjà mille fois célébrés par les médias enamourés. Macron ferait bien de se préparer à trouver une idée de « grand débat » supplémentaire ou des « chèques survie agricole » selon son inépuisable habitude des pratiques cosmétiques. Mais ce temps-là est passé, je crois bien. Et je m’en réjouis. Le pays regarde et réfléchit. Il finira par comprendre ce que veut dire le libéralisme, la concurrence « libre et non faussée », le libre échange sans règles sanitaires, l’élargissement sans fin de l’Union européenne et la financiarisation de l’agriculture : le chaos. Un ordre nouveau est à construire et il peut faire un avenir en commun pour notre pays.
Connue / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1750483102814629917
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Jean-Luc Mélenchon @JLMelenchon
La CGT voit juste. La convergence est possible et nécessaire avec la lutte des agriculteurs. Un front écologique et social peut s'exprimer. Voir ma note de blog.
12:37 PM · 25 janv. 2024 · 97,4 k vues
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Comment s’affirmer sans agresser et accueillir l’autre sans s’oublier ?
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signe de la vivacité et de la richesse potentielle de nos relations qu’elles soit familiales, amoureuses, professionnelles, associatives… Mais bien souvent cela augmente surtout les tensions, les risques de clash et les séparations douloureuses, si je n’apprends pas à les dépasser.
Cette formation est un espace privilégié pour :
- Mieux connaître mes réactions face à l’agression que je subis ou que je fais subir malgré moi.
- Découvrir les ressources intérieures dont nous disposons pour transformer la situation.
- Prendre du recul en comprenant mieux les divers mécanismes inconscients qui se mettent en place lors d’une tension relationnelle.
- Mettre des mots sur nos ressentis et mettre du ressenti dans nos mots.
Grâce à une pédagogie basée sur l’expérimentation, nous découvrirons et pratiquerons :
- Plusieurs modèles d’analyse de la relation conflictuelle : le Triangle infernal de la relation, Méthode Thomas-Kilman, + en version 3 jours le Modèle « Majeur mineur », Équivalence et la Théorie Polyvagale
- Plusieurs outils pratiques : la Communication Non-violente (M. B Rosenberg), l’intelligence émotionnelle, l’écoute empathique, le ProcessWork.
- Plusieurs notions fondamentales : l’assertivité, les différents types d’écoutes et de paroles, l’accueil de soi…
Et nous le mettrons en pratique avec des mises en situations et du théâtre-forum en partant de cas réels amenés par les membres du groupe. La version 3 journées laissera encore plus place à la pratique !
Notre objectif : appréhender plus sereinement ces situations de conflits, parfois explosives, grâce aux techniques de régulation pour s’affirmer sans se défiler, faire face sans s’écraser, accueillir sans s’oublier… bref développer une aptitude à être "Ni hérisson, ni paillasson" !
Ce sont des compétences précieuses pour nous et pour notre entourage. Mais pas si faciles à acquérir.
De nombreuses techniques sont diffusées dans les livres, en conférence ou sur Internet, comme la Communication Non-violente, l’écoute empathique, la psychologie positive, la médiation, les notions de justice restaurative ou réparatrice… Cela semble simple en théorie et pourtant…
Avant de se lancer pour de vrai, il est précieux de pouvoir pratiquer et s’entraîner dans un cadre bienveillant, grâce à des mises en situations réelles. Cela permet de mieux intégrer les changements d’habitudes et de cultiver de nouveaux réflexes, tout en préservant nos proches et nous-même. Pour un jour parvenir à réguler des situations qui semblaient incontrôlables, ou à calmer des émotions qui arrivaient trop fortes.
Échouer, faire des erreurs, recommencer, nous entraider… C’est le chemin que je vous propose d’expérimenter pour transformer les conflits en opportunités, pour que les reproches rapprochent et que les différences deviennent diversités.
Connu / mel
Sujet : [Journal Oasis]
Date : Fri, 15 Dec 2023 15:08:58 +0000
De : Coopérative Oasis
Nous nous rebellons pour remplacer le système actuel qui mène à l’extinction du vivant par un système qui mette en son cœur le vivant et sa régénération. C’est pourquoi nous voulons créer une culture au service du vivant sous toutes ses formes et de ce qui est vivant en chacun·e de nous. Nous pensons que culture du soin et changement de système vont de pair car il ne suffit pas de demander à le changer, il faut en construire un nouveau, sain, résilient et adapté aux chocs des effondrements écologiques et sociaux à venir.
... nous travaillons ainsi à :
- Permettre à chacun‧e de se sentir inclus‧e dans le mouvement et de trouver sa place
- Prendre soin les un·es des autres
- Régénérer nos rapports au pouvoir
- Prévenir et guérir les conflits
- Encourager la reliance des un·es aux autres, à la nature et à plus grand que soi
Au sein d’XR, un groupe de travail s’attelle à faciliter l’émergence et le développement de ces cultures régénératrices.
Du développement durable aux cultures régénératrices
Le modèle du développement durable reste bloqué dans le récit du progrès technologique et de la maîtrise de la nature par les humain‧es.
... notre place est au sein de la nature, non à côté, et que nous avons notre part à faire pour permettre sa régénération, sa stabilité dans le futur.
... la croissance, les extractions des ressources naturelles, leur « consommation » inévitable dans le cadre d’un développement, qu’il soit appelé « durable » ou « vert », met en danger la capacité de la nature à se régénérer, autant que notre vie, notamment la vie de celles et ceux qui sont exploité‧es par ce modèle de développement économique.
... remplacer la notion de développement par celle de cultures, c’est-à-dire des manières radicalement différentes de vivre et de penser notre rapport à la nature, rendant possible la régénération et la stabilité des systèmes naturels.
En fondant nos cultures sur ce modèle de la régénération, nous choisissons un mode de vie en harmonie avec la nature fondé sur une économie et des techniques régénératrices, qui répondent à nos besoins essentiels dans tous les domaines d’activité humaine, de l’alimentation au transport, de l’habitat aux outils, de la santé à la sécurité, tout en prenant en compte les limites planétaires.
De la séparation à la réunion
La séparation, en nous-mêmes, et d’avec la nature est une violence que nous nous infligeons. Elle est portée et transmise par notre modèle économique, social, culturel et politique. L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations. Cette opposition stérile a abouti à une série de séparations à l’origine de notre inaction écologique, et plus largement de toutes les violences et oppressions systémiques.
... nous revendiquons la réunion de la nature et de la culture : nous ne sommes pas en dehors de la nature, nous en faisons partie. Nous ne sommes pas indépendant‧es de la nature, nous en avons un besoin vital. Nous ne sommes pas supérieur‧es à la nature, mais nous en sommes égaux‧ales, et nous y avons une responsabilité particulière. Nous sommes interdépendant‧es. Nous dépendons des autres, de la nature et réciproquement.
En nous-mêmes, la séparation est celle d’avec nos émotions, nos intuitions, nos élans, ce qui est vivant et dialogue avec le vivant en nous. Toute fermeture en nous sépare, et fait obstacle à ces cultures régénératrices qui nous invitent à nous relier à nous-mêmes, aux autres, à la nature et au monde.
Vers un militantisme relié
La culture régénératrice est un acte politique. En travaillant à prendre soin au sein même du militantisme, nous cherchons à tester et incarner une nouvelle façon de « vivre ensemble » de l’intérieur. Nous portons une attention soutenue aux moyens utilisés tout autant qu’aux buts poursuivis. Nous pensons que les sociétés durables et joyeuses que nous voulons voir advenir naîtront du soin que nous portons aux blessures de notre société actuelle.
Extinction Rébellion n’est pas un mouvement isolé de la société et souffre des mêmes maux, que ce soit le burn-out qui touche aussi les militant·e·s, les relations de domination entre groupes sociaux divers ou encore les troubles de l’éco-anxiété qui affecte les personnes sensibles à l’effondrement écologique et sociétal.
Les cultures régénératrices proposent une diversité de moyens de soigner ces maux, en posant la question de ce qui nous relie – plutôt que de ce qui nous sépare – et de comment le partager : nos émotions comme nos « communs », nos conflits comme nos besoins, nos rapports de pouvoir comme nos vulnérabilités.
Nous voulons agir maintenant, à travers une non-violence active, une culture régénératrice et un activisme radical dans le sens où il prend les problèmes à la racine.
Les 5 grandes questions auxquelles nous cherchons des réponses :
- Comment aider les personnes à s’engager dans un collectif et passer de la sidération ou de l’impuissance à l’action juste pour chacun·e ?
- Comment avoir un mouvement dont le militantisme est « soutenable », dans lequel les militant·es prennent soin d’eux et elles, sans s’épuiser, comme on épuise les ressources de cette Terre ?
- Bien que les tensions soient inévitables et normales dans un groupe, comment aider aux gestions de celles-ci pour passer des conflits interpersonnels à un apprentissage qui fait grandir et émerger l’intelligence collective ?
- Comment éviter de reproduire les systèmes d’oppression, les déconstruire et apprendre une nouvelle manière d’être ensemble ?
- Comment nous reconnecter et resserrer la toile du vivant qui a été distendue afin de pouvoir faire face aux impensables effondrements actuels et à venir ?
Connu / TG le 20/10/23 à 16:00
Ndlr : super sauf pour :
- "Prévenir et guérir les conflits" : le conflit, c'est la vie, il y a donc une contradiction avec le propos général ici centré sur la vie et sa régénérescence. Le souci ne serait-il pas "Comment accueillir les conflits en maintenant une posture non-violente ?" Je propose donc de travailler ici "Prévenir et guérir les passages à actes violents" plutôt ? PROPOSER ACT
- "Encourager la reliance" : encourager ou questionner la reliance ? avec qui être en lien et pourquoi et pour quoi ? Quel sens donner au lien que j'ai ou non avec autrui ? PROPOSER ACT
Et des questions sur :
- "L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations" : quels sont les éléments historiques qui le prouvent ? ACT
Présentation
Les groupes humains ont, de tous temps, cherché à rendre justice à celui qui a vécu un préjudice. Dans notre société, un système de justice punitif prévaut actuellement dans la résolution des conflits.
Dans d'autres cultures, le dialogue cherche à trouver un arrangement qui respecte les protagonistes tout en clarifiant leur inclusion dans la communauté, ou leur exclusion.
Parmi ces pratiques de justice restaurative figure l'approche initiée par Dominic Barter depuis les années 90. Les systèmes restauratifs et les Cercles Restauratifs qui en découlent, ont vu le jour dans les favelas de Rio et ont été diffusés au Brésil en lien avec le ministère de la justice et celui de l'éducation, avec le soutien de l'UNESCO.
Lors de séjours en Europe, Dominic Barter a partagé son expérience et invite ceux qui le souhaitent à accompagner la mise en place de systèmes restauratifs dans leur communauté.
Cette forme de prise en compte collective des conflits présente de nombreux atouts et fait preuve, dans les établissements scolaires, les entreprises et associations, d'une efficacité très encourageante.
Actuellement, des groupes ou personnes contribuent à la diffusion de ces pratiques restauratives, chacune à leur manière, et avec leur compréhension du processus initial. Dominic Barter n'a pas souhaité que l'on voit dans ce processus un outil abouti qui empêcherait les personnes de se l'approprier et de l'incarner au plus près de leur réalité. Il n'a pas souhaité non plus professionnaliser le processus ni l'accompagnement du processus. Il a transmis une expérience avec ses particularités et son universalité. Il invite à l'expérience et sa relecture afin de ne jamais s'éloigner d'un essentiel commun.
... expérience du co-apprentissage, d'un nouveau regard sur le conflit, et ainsi à participer au mieux vivre ensemble.
En France ...
À la recherche d'une justice restaurative
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Système restauratif
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accompagné par des facilitateurs expérimentés pour s'interroger collectivement :
- Comment voulons-nous prendre soin de nos conflits ?
- Quelle est la taille que nous voulons donner à notre système ?
- Quelles ressources humaines et matérielles sont nécessaires ?
- Quels temps et espaces sont dédiés à cela ?
- Comment faire connaître le système et le processus au sein du groupe concerné ?
- Comment initier le processus ?
- Comment bonifier le système au fur et à mesure de son expérimentation ?
Cette réflexion peut constituer un préalable pour une communauté en création, ou une étape réflexive pour améliorer un processus de régulation des conflits existant.
Cercle Restauratif
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Efficacité de la Justice Restaurative
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Médiation et Cercles Restauratifs
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5 min Opinion
Israël-Palestine : quatre leçons d’un automne de sang - Le 11/10/2023 / Jean-François Bayart
Professeur d'anthropologie et de sociologie à l'Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID)
Les événements tragiques qui surviennent en Israël-Palestine nous obligent à un effort d’intelligence politique, au-delà des légitimes émotions qu’ils soulèvent.
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Les extrémistes n’apportent aucune solution à des problèmes qu’ils se font forts de régler mais qu’ils ont souvent eux-mêmes créés. Les éditorialistes israéliens ne trouvent plus de mots pour stigmatiser l’invraisemblable incompétence d’un gouvernement pris en otage par les religieux, les suprémacistes et les colons, et qui se targuait de garantir la sécurité et la prééminence d’un Etat devenu constitutionnellement juif, à leur initiative et à l’encontre du projet sioniste initial. Bravo les artistes !
Il n’y a pas de réponse sécuritaire à un conflit politique, quelle que soit la sophistication des technologies employées. Les va-nu-pieds du Hamas ont saturé le Dôme de fer, franchi la coûteuse barrière électronique, déjoué les oreilles de la start-up nation si fière de son logiciel Pegasus.
Il n’y a que des solutions politiques à des conflits politiques. Il ne sert à rien de traiter les ennemis de « terroristes », et moins encore d’« animaux humains » car il faudra un jour négocier avec eux faute de possibilité d’une victoire militaire susceptible de rendre inutile un règlement pacifique.
La France a traité de « terroristes » les combattants algériens avec lesquels elle a fini par négocier. Les Etats-Unis ont traité de « terroristes » les talibans afghans et ont fini par négocier avec eux. Israël a traité « d’organisation terroriste » l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) avant de négocier avec elle.
Les tenants de l’apartheid ont qualifié de « terroristes » les militants de l’ANC (Congrès national africain) avec lesquels ils sont en définitive entrés en pourparlers. Il en sera inévitablement de même avec le Hamas, ou le mouvement qui lui succédera après son écrasement militaire. Le plus vite sera le mieux ou, dirons-nous quitte à écorcher la langue française, le moins pire.
Ne pas se tromper de responsable
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l’Iran n’est pas à l’origine du problème palestinien
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Entre le Hezbollah et la République islamique d’Iran, le grand frère n’est pas forcément celui que l’on croit.
Les khomeynistes ont appris leur métier de révolutionnaires dans les rangs d’Amal – le mouvement armé dont est issu le Hezbollah – et le chiisme iranien s’est constitué au 16e siècle grâce au concours du chiisme libanais, les deux clergés ayant depuis lors entretenu des relations très étroites, y compris d’ordre matrimonial.
Revenir à une compréhension politique du conflit
... la seule manière de sortir par le haut de cette tragédie, ne serait-ce que par considération pour les victimes civiles, israéliennes et palestiniennes, est d’en revenir à une compréhension politique du conflit, à son traitement diplomatique et au respect du droit international que violent allègrement les deux parties, chacune dans son style.
Pour ce faire, certaines voix disparues nous manquent comme les historiens Pierre Vidal-Naquet et Maxime Rodinson, le philosophe Etienne Balibar ou encore, sur un registre politique, le Général De Gaulle, Jacques Chirac, et peut être François Mitterrand, qui, au moins, auraient su jeter l’opprobre sur l’instrumentalisation politicienne hexagonale de la crise, rappeler l’impératif catégorique d’une paix, sinon juste, du moins porteuse d’avenir, et poser dans les termes exigeants de la philosophie politique la double question nationale, juive et palestinienne.
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dernier ouvrage de Bruno Karsenti, La Place de Dieu (Fayard, 2023) qui reprend la vieille question spinozienne du théologico-politique. Mais sans doute est-ce faire preuve d’un optimisme vraiment désespéré que d’inviter à l’étude les petites mains criminelles de la bêtise identitaire.
1.Mouvement islamiste chiite basé au Liban
Clés : Économie Entreprises - Temps de Lecture 4 min.
La croissance de la structure associative a récemment engendré des conflits entre salariés et avec la direction, qui dit reconnaître des dysfonctionnements.
Le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard, lors d’une réunion du Medef, au complexe hippique de Longchamp, à Paris, le 27 août 2020. ERIC PIERMONT / AFP
« Je me mets à la place de Patrick Pouyanné [PDG du groupe TotalEnergies], qui va bien se marrer à la lecture de l’article… » Lundi 25 septembre, en réunion hebdomadaire et dans une ambiance tendue, le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard, regrette l’attitude des salariés qui ont parlé au Monde, arguant qu’un article à charge contre la structure nuira à la collecte de dons. « Je leur ai dit que j’étais triste et en colère, et que parler à la presse était un exercice risqué », se justifie Jean-François Julliard.
Une vingtaine de témoignages de salariés, ex-salariés et militants font état d’une charge de travail élevée et d’un climat social très difficile dans le bureau français de l’ONG internationale, qui compte 150 personnes en CDI. La quasi-totalité d’entre eux ont souhaité garder l’anonymat, de peur de conséquences sur leur carrière.
La colère gronde aussi du côté des bénévoles, qui estiment ne plus avoir voix au chapitre : Karine Michils, militante et membre démissionnaire de l’assemblée statutaire − qui représente les adhérents −, devait envoyer mercredi 4 octobre une lettre à l’ensemble des adhérents, pour dénoncer un « déni de démocratie ». Elle déplore notamment l’opacité de la direction à chaque question posée en assemblée : « On me rétorquait que j’étais agressive et pas bienveillante. J’ai rejoint Greenpeace pour combattre des multinationales, mais j’ai combattu une multinationale pour l’instant, c’est Greenpeace. »
Davantage de syndiqués
La difficulté à s’exprimer en interne révèle un paradoxe, entre l’illusion d’évoluer dans une grande famille, où l’on « lave son linge sale en famille », et la réalité de la direction de l’association, jugée tantôt absente, tantôt brutale, et n’appréciant pas vraiment les critiques. Un salarié présent dans la structure depuis plusieurs années évoque « une gêne » quand des membres de la direction discutent dans les parties communes du siège. « On est embauchés car on est des personnes vindicatives, qui veulent agir… Mais dès qu’on fait remarquer quelque chose en interne, on nous agresse et nous fait comprendre qu’on est des privilégiés par rapport à d’autres assos », déplore une employée.
Or, depuis vingt ans, les effectifs de Greenpeace France n’ont cessé de croître, et sa structure de se rapprocher d’une entreprise classique : naissance d’un service RH, création de postes de management intermédiaire et délimitation stricte des périmètres de chacun en 2015… Ce qui a généré des conflits fréquents entre pôles ou salariés, parfois arbitrés de manière autoritaire par la direction, ainsi qu’une multiplication des réunions et des processus de validation avant de réaliser une action ou de produire un rapport.
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Ndlr : la réponse de GPF : https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?-9ogJQ
Le conflit est un phénomène sociétal normal dans la mesure où il résulte de la rencontre d’opinions et de positions opposées et incompatibles. Il devient problématique quand il génère de la violence mais sans cela, il a tout intérêt à émerger et à s’exprimer pour réclamer d’être traité. À ce titre, cet ouvrage se propose de décrire le conflit comme un fait social porteur d’opportunités. Il s’appuie sur une approche, théorisée dans la littérature anglo-saxonne sous le nom de Conflict transformation, qui vise à transformer les relations et les structures à la base du conflit. Elle est ici étudiée et mise en pratique par les auteurs sur différents terrains : les violences dans la ville, les violences produites par les politiques publiques sur l’asile et les migrations ou encore les réponses politiques aux menaces du terrorisme.
Ecrit en collaboration avec Nathalie Cooren et Cyril Musila.
Mots-clés : Immigration, Médiation, Non-violence, Paix, Violence
Prix : 19 € Date de parution : 2017 Nombre de pages : 204 Partenaires de diffusion Modus Operandi
-> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?t0gZfg
Dekha Ibrahim Abdi, Simon Fisher, Jawed Ludin, Richard Smith, Steve et Sue Williams. Institut International pour l’Environnement et le Développement (IIED)1, 2002
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Le livre constitue non une recherche fondamentale mais une sorte de recherche appliquée collective synthétisée a posteriori par six auteurs britanniques. Simon Fisher a été directeur de Responding to conflict depuis 1991. Jawed Ludin est l’Administrateur du Projet pour l’Afghanistan au Conseil Britannique pour les Réfugiés à Londres. Sue Williams a été entre autres Directrice de la cellule politique et évaluation d’INCORE (Initiative pour la Résolution des Conflits et l’Ethnicité) à l’Université d’Ulster/Université des Nations Unies. Steve Williams est un consultant qui a travaillé sur l’Irlande du Nord et de nombreux autres pays. Dekha Ibrahim Abdi est une médiatrice chevronnée dans les conflits communautaires notamment au Kenya et dans toute l’Afrique. Richard Smith enfin est membre de la coalition pour la paix en Afrique. Il intervient dans de nombreux processus de réconciliation et de reconstruction.
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s’appuyer sur l’expérience de quelques trois cents praticiens qui sont intervenus depuis une quinzaine d’années à travers le monde pour tenter de désamorcer des conflits latents ou de permettre, qu’une communication et des projets soient à nouveau envisageables entre d’anciens belligérants. Ils ont tous travaillé à un moment ou à un autre dans le sillage de Responding to conflict, organisme international à but non lucratif dont le siège est à Birmingham au Royaume Uni. Cette organisation offre un appui à de nombreux partenaires à travers le monde aussi bien à la base, dans des villages ou des quartiers urbains, qu’au niveau gouvernemental ou international. Les situations de confrontation et de crise sont légion sur la planète et les processus à mettre en œuvre doivent sans cesse s’adapter à des contextes particuliers plus ou moins dramatiques (cf. Rwanda).
« Cheminer avec le conflit » propose quatre étapes : analyse, stratégie, action et apprentissage.
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la prise en compte frontale d’une situation conflictuelle pour tenter de la dépasser objectivement avec les protagonistes paraît sinon peu fréquente du moins constituer plus rarement un objet d’observation et de conceptualisation. L’approche proposée ici est très dépaysante car elle se veut à la fois synthétique et détaillée, pragmatique et théorique avec une dimension interculturelle. Elle vise non à effacer ou à juger, non à privilégier la victime ou bannir l’émotion mais à permette l’émergence d’une parole qui, à son tour, ré-enclenchera des projets et permettra pour tous une remise en route, d’où l’idée de cheminement proposée par le titre français
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1 L’édition française est distribuée par Earthprint Ld Po box 119 Stevenage Herts S G 17 T P Royaume Uni (copyright Responding to Conflict / IIED 2002).
=> contacter pour racheter ce livre ACT
https://asksource.info/organisations/earthprint-ltd
"Telephone +44 1438 748 111"
La prise d'eau des Ricous. C'est là que le canal de Gap récupère l'eau du Drac ©Radio France - Célia Quilleret
Les nouvelles vagues de chaleur qu'ont connu plusieurs régions françaises cet été et les niveaux très faibles de nombreuses nappes phréatiques font de l'eau une denrée de plus en plus rare et de plus en plus convoitée.
Le 25 mars 2023, à Saint Soline, dans les Deux-Sèvres, les forces de l’ordre s'opposaient à des manifestants rassemblés contre la construction de bassins artificiels au milieu de champs. Des stockages d’eau puisée en hiver dans la nappe phréatique, pour irriguer les terres agricoles du département pendant l’été. Une hérésie au service d’un modèle agricole productiviste pour les uns… une solution inéluctable face au changement climatique pour les autres.
Ces bassines seraient même le symbole d’une "guerre de l’eau" dans laquelle la France a basculé alors que cette eau de pluie, de neige, de nappe autrefois abondante et régulée par des saisons stables, est devenue incertaine, soumise aux aléas d’une météo imprévisible.
Eau agricole, eau à boire, eau de confort, eau industrielle… Comment gérer cette source de vie qui devient source de conflit ? Quel partage entre tous les usages ? Comment concilier la préservation de la ressource et de l’environnement avec des intérêts économiques dont dépendent aussi les territoires ?
Interception vous emmène aujourd’hui dans trois lieux représentatifs d’une France où l’enjeu du partage de l’eau est en train de s’imposer.
Dans les Hautes-Alpes, où l’eau de neige et des glaciers n’est plus une évidence…
Dans la plaine vosgienne, où l’eau minérale de Vittel est menacée...
Dans les Pyrénées-Orientales, qui connaissent une sécheresse historique et où les vendages ont commencées mi-août, de nuit et par 32°.
"L’eau, source de conflit", un reportage de Célia Quilleret, Marie Roussel et Antoine Giniaux.
Prise de son : Thibault Nascimben et Romain Luquiens
Réalisation : Jérôme Chélius, assisté de Martine Meyssonier
Mixage : Delphine Bodet
Vidéo : L'eau en Héritage - Le partage de la ressource, Association de Protection, d'Information et d'Etudes de l'Eau et de son Environnement https://veille-eau.com/videos/l-eau-en-heritage-le-partage-de-la-ressource
France Nature Environnement : De Caussade à Vittel, contre-exemple d'un juste partage de l'eau https://fne.asso.fr/actualites/de-caussade-a-vittel-contre-exemples-d-un-juste-partage-de-l-eau
Porteur d’aide publique - Organiser et gérer le partage de l'eau entre les usages https://aides-territoires.beta.gouv.fr/aides/927e-aide-organiser-et-gerer-le-partage-de-leau-en/
En quoi consiste la Médiation ?
Nos Médiateurs interviennent en cas de litige à la demande d'un sportif/ve, association, club privé, professionnel, ligue, comité, pour régler toute difficulté dans les relations en lien direct ou indirect avec le sport
La médiation est un processus de résolution des différends à l'amiable dans les situations suivantes :
- Contrats et accords commerciaux, agents, sponsors, conflits de vestiaires,
- Organisation et production d'événements - Immobilier, CGP, bâtiments sportifs,
- Conflits au sein de la gouvernance ou gestion d'un équipement ou d'un Club,
- Relations entre les différents acteurs du sport, prestataires, ou dans un vestiaire,
- Implantation, agrandissement ou gestion d'un site sportif, aménagements etc...
- Coaching et gestion humaine de sportifs, rapports hiérarchiques, ou contractuels,
- Fournitures de produits ou services, annulation d'évènements, Etc...
Nos Médiateurs n'interviennent pas dans les cas de différends aux règles fédérales...
Médiateurs du Sport se conforme au Code de déontologie européen de la Médiation.
https://www.mediateursdusport.com/_files/ugd/07b735_3118481a1a0340898063d73e3f8c5e8a.pdf
Commissions
... pour mieux répondre aux demandes et aux objectifs fixés. 6 groupes de travail inter-dépendants
- Commission Communication : Sensibiliser tous les acteurs du sport à la médiation
- Commission Formation : Faire découvrir la médiation aux étudiants et futurs managers.
- Commission Médiateurs : Animer un réseau national de médiateurs liés au sport
- Commission Membres d'Honneur Associer des personnalités à nos actions
- Commission Territoire S'associer aux événements sportifs
Maillage territorial via des délégations régionales
Normandie, Pays-de-Loire, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Rhône-Alpes, Centre, Grand-Est, Paris-Ile-de-France
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Les Membres
Adrien PUJOL, Co-Président
Brigitte DEYDIER, Co-Présidente
Patrick BRIGNOLI, Co-Fondateur, Président Honneur
Gabrielle PLANES, Vice Présidente
Thierry ARMILHON, Co-Fondateur, Président Honneur
Guillaume FAVEY, Secrétaire Général
Alexandre ARGENTON, Lucas BIOLLEY, Michèle COLLET, Christophe FAGET, Thierry HALLOT, Farid HAMMOUDI, Hugues LINYER, Jean HESS, Stéphane LOPEZ, Henry HIGUET, Leonor MAHE, Dadou KEHL, Sylvie MARTIN, Virgile RENAUDIE, Sandrine SALIOU LASCOUX
Tel : 06 45 80 69 40
Siège social : PARIS UNIVERSITE CLUB - PUC - 75000
Adresse de Gestion : 11, rue Gustave Drouineau 17000 LA ROCHELLE
contact@mediateursdusport.com
Mentions légales
Association loi de 1901, déclarée à la Préfecture de La Rochelle le 15 janvier 2016 modifiée
par la Préfecture de Police de Paris le 9 août 2019.
Siège social : 62 rue Tiquetonne – 75002 PARIS
Directeur de la Publication : Adrien PUJOL
Responsable de la Rédaction : Patrick BRIGNOLI
Hébergement : Nom de domaine : OVH - Site internet : WIX
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?eufNHA
Ravageur, malfaisant, vermine, proliférant, puant, envahissant …rampant. Parlons "nuisibles", avec de gros guillemets !
Quand l’Homme s’est sédentarisé, il a commencé à se protéger des petites et grosses bêtes qui dévoraient les récoltes et attaquaient le cheptel.
La notion de nuisible vient de loin, mais elle n’apparait clairement qu’au XIXème siècle. Et on lui opposait la notion d’utile.
Il y a eu depuis beaucoup de discussions scientifiques et éthiques, de conflits entre protecteurs de la nature et groupes socioprofessionnels.
Le débat est loin d’être clos, car on continue à chasser des animaux, à les enfermer, à les tuer.
Pourtant, on partage avec toutes les espèces un territoire, nous dira Rémi Luglia.
Invités :
- Rémi Luglia, professeur agrégé d’histoire, auteur de Sales bêtes ! Mauvaises herbes ! "Nuisibles", une notion en débat, paru aux Presses Universitaires de Rennes en 2015
- Mathieu de Flores, entomologiste, chargé de mission à l’Office pour les insectes et leur environnement
Clés : Sciences et Savoirs Sciences Science et vie
L'équipe Fabienne Chauvière Production
Tr.: ... le renard ... "que l'homme arrête de prendre toute la place" ...
Ndlr : Valoriser ACT
Sujets relatifs :
Management, Bienveillance, Changement
Les conflits, ça coûte cher, en temps et en énergie. La meilleure manière de les éviter, c'est de prendre les devants en adoptant des modes de communication pacifiés. Emilie Baudet, coach et conseil en management, vous explique en trois vidéos les méthodes de communication non violente qui vont grandement améliorer votre quotidien au travail et celui de vos équipes.
Pourquoi se préoccuper de communication non violente dans le monde du travail ? Pas par une sorte de revival baba-cool... mais parce que les conflits au travail prennent du temps, qu'ils mangent notre énergie et que vous auriez donc tout à gagner à les réduire au minimum dans vos équipes et dans votre collectivité. Cette vidéo est là pour[…]
Sujets relatifs : Management, Boîte à outils, Communication
Photo MEDIATION © Gajus - adobestock
Nous savons tous qu’un conflit enterré ou mal réglé ressurgit un jour, nourri par des semaines ou des mois d’insatisfaction, voire d’humiliation. Rétablir la relation, redonner la parole et rétablir de la confiance réciproque, tels sont les objectifs de la médiation qui recrée de la valeur dans nos organisations. Isabelle Ruisseau et Hervé Chavas la pratiquent dans leurs activités quotidiennes.
Ah si tous les êtres humains avaient lu Marc Aurèle et ses « Pensées pour moi-même »… La grande thèse du philosophe stoïcien qui, dans le civil, fut empereur romain, reposait entre autres sur cette idée simple en apparence mais tellement profonde à l’analyse : la résolution des conflits relève uniquement de l’écoute et tout homme est amendable à partir[…]
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Alors que l'Allemagne met aujourd'hui le nucléaire derrière elle, la France n'a pas abandonné son projet de ...
Connu / TG le 15/04/23 à 22:12
Nucléaire : rififi à LFI
Le nucléaire divise la gauche. Le vote récent à l’Assemblée Nationale de la loi visant à accélérer les procédures administratives en vigueur pour la construction d’une installation nucléaire l’a montré. Un vote par 402 voix contre 130 – écologistes, LFI et PS – tandis que la majorité des députés PCF se sont prononcés pour. En revanche, le gouvernement, c’est heureux, n’a pas trouvé de majorité pour voter son amendement cavalier sur une fusion précipitée et non préparée de l’IRSN et de l’ASN (lire ici une analyse de cette question délicate).
Mais le nucléaire divise aussi à l’intérieur des partis de gauche qui s’y opposent. Une division mesurable dans leur électorat, dont diverses enquêtes, comme ce sondage de l’IFOP de septembre 2022, montrent qu’ils ne suivent pas nécessairement le discours des leaders.
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A l’intérieur de ces partis, les discussions sont officiellement closes sur le sujet, mais… existent tout de même. Non sans mal, comme en témoignent les péripéties affrontées par Philippe Velten, qui fut candidat aux élections municipales à Caen pour LFI, puis aux élections départementales, et qui relate ici comment il n’a jamais pu obtenir de son mouvement que ce sujet, comme celui de la planification écologique, soit correctement débattu.
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Physicien (au GANIL, Grand accélérateur national d’ions lourds et auparavant au CERN, le Laboratoire de physique des particules européens installé près de Genève), aujourd’hui vous êtes spécialisé dans les applications médicales (Protonthérapie pour le traitement du cancer).
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Fin janvier 2023, j’ai été exclu du groupe Planification Écologique et, très peu de temps après, le groupe Énergie a été verrouillé, les outils de discussions ont été fermés et limités aux personnes acceptant de reconnaître que la sortie du nucléaire est non discutable. Il est autorisé “que l’on questionne et discute sur le comment en sortir (des énergies fossiles et du nucléaire), à quel moment, par quoi on les remplace”, d’après les mots d’Angélique Huguin, animatrice du groupe et par ailleurs militante anti-nucléaire revendiquée. Mais pas pourquoi il faudrait en sortir et sous quelles conditions.
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Connu / TG le 27/03/23 à 18:55
Ndlr : communiqué de presse de lfi ? ACT
Durée de lecture : 4 CLÉS : Luttes ; Mégabassines
Édito — Luttes
Une manifestante samedi à Sainte-Soline, raquette de tennis à la main. Cet ustensile sportif est parfois réutilisé pour éloigner les palets des grenades lacrymogènes. - © Caroline Delboy / Reporterre
Le message de Sainte-Soline est limpide : le pouvoir est prêt à tuer pour défendre son modèle mortifère. Une violence étatique dont le mouvement social doit tenir compte pour ne pas se laisser enfermer dans la confrontation.
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l’écologie génère le conflit, et non le consensus ... Les gouvernants savent très bien que les bassines ne répondront pas aux sécheresses à venir. Ils savent très bien que le dossier scientifique supposé les légitimer est hautement douteux. Ils savent très bien que plusieurs de ces projets sont illégaux, comme l’a rappelé Stéphane Foucart.
Ils le savent, mais ils ont choisi d’imposer les mégabassines pour maintenir à tout prix l’agriculture industrielle, aux effets sanitaires, climatiques et humains désastreux.
Clarification
De même, en ce qui concerne le climat
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la colère populaire déborde face à ce gouvernement obtus, « abject », comme l’a dit Julien Le Guet, porte-parole de Bassines non merci.
Surprendre l’adversaire
... « Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’a d’autre choix que de répondre par la violence », écrivait Nelson Mandela.
... monte incessamment le flot de la révolte et le désir d’insurrection, la tentation est grande d’aller à la frontalité militaire que désire le gouvernement. Mais c’est un piège ... sortir des ornières de la confrontation, surprendre, allier l’énergie du courage et l’énergie de la joie, déplacer le terrain où l’adversaire veut nous enfermer. La révolte sera inventive ou échouera.
Le sujet de l'hydrogène d’origine nucléaire continue de diviser l’Europe. Alors que la France souhaite que l’hydrogène rose soit classé ...
Connu / TG le 20/02/23 à 16:34
Un conflit autour de deux projets d'hôtels ... tensions dans les stations ...
Connue / TG 15/01/23 à 18:11
Agriculture et alimentation Entretien
La mobilisation contre les mégabassines reprend jeudi à Orléans, à l’occasion du conseil d’administration de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. De nombreux scientifiques considèrent que ce type de réservoir est une « maladaptation ».
Entretien avec l’hydrogéologue Florence Habets, directrice de recherche au CNRS.
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Ces bassines sont une adaptation à un problème qui date des années 1980-1990, sur la base des études du BRGM [Bureau de recherches géologiques et minières – ndlr], établissement public spécialisé dans les sous-sols. Ce bureau de recherches a fait une modélisation très fine, très détaillée du Poitou-Charentes, mais sans intégrer du tout le changement climatique dans ses études. Cela pose question : on règle le problème des années 1990, mais avec quelle efficacité pour les années à venir ?
Il y a pourtant eu des choses innovantes : en 2018, le protocole des Deux-Sèvres avait mis autour de la table tous les agriculteurs irrigants d’un même bassin versant, et était parvenu à faire diminuer la quantité d’eau prélevée à 80 % des volumes précédents, sans qu’il y ait de conflit.
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Autre problème : si l’eau, en sous-sol, est fraîche et de qualité, quand elle est prélevée et se retrouve en surface dans les bassines, il y a de fortes pertes par évaporation. Se produit un phénomène d’eutrophisation : développement des cyanobactéries et des algues vertes. Cette eau risque de devenir inexploitable. Au Canada, où les températures se réchauffent plus vite que chez nous, de nombreux lacs sont touchés par ce phénomène d’eutrophisation.
Enfin, le fonctionnement de ces mégabassines, avec leurs pompes, a un coût énergétique non négligeable.
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Les conflits apparaissent déjà lorsque différents usages entrent en concurrence : agriculture, hydroélectricité, canons à neige… On l’a vu dans les Alpes récemment [dans la station de ski de La Clusaz, une mobilisation s’oppose à la construction d’une nouvelle retenue d’eau artificielle ; les travaux sont actuellement suspendus – ndlr].
Comment résoudre ces conflits ?
Nous avons besoin aujourd’hui d’intelligence collective. Nous n’y arriverons pas sans écoute, ni sans données.
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ces mégabassines bénéficient d’un important financement public. Des agriculteurs font financer par l’État une structure pour leur usage propre… Ce schéma ne pourra pas durer longtemps avec la raréfaction de la ressource.
Il y a quelque chose de scandaleux à observer cela, tandis que des métropoles comme Poitiers cherchent à développer le bio et le local dans les cantines. Mais comment de nouvelles installations agricoles pourront-elles se faire s’il n’y a plus d’eau disponible ?
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?1lMvQA
Les concepts d’ouverture, d’universalité, et de libre circulation de l’information ont été au cœur des récits pour promouvoir le progrès technologique et la croissance sur Internet et le Web. Bien que ces concepts aient été instrumentalisés pour défendre les logiciels libres et la culture du libre, ils ont aussi été cruciaux dans le développement des médias sociaux
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Cependant, ces systèmes ouverts étaient également ouverts à leur accaparement par le marché et exposés à la culture prédatrice des méga-entreprises. Dans le cas du Web, cela a conduit à des modèles lucratifs qui exploitent à la fois les structures et le contenu circulant11 dans tout le réseau.
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Historiquement, des projets de médias sociaux alternatifs tels que GNU Social, et plus précisément Identi.ca/StatusNet, ont cherché à s’extirper de cette situation en créant des plateformes qui contrevenaient à cette forme particulière d’ouverture sur-commercialisée.
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le Fédiverse de l’époque n’avait pas beaucoup dévié du projet d’origine d’un logiciel libre de média social fédéré, lancé une décennie plus tôt.
Par conséquent, le Fédiverse était composé d’une foule très homogène, dont les intérêts recoupaient la technologie, les logiciels libres et les idéologies anti-capitalistes. Cependant, alors que la population du Fédiverse s’est diversifiée lorsque Mastodon a attiré des communautés plus hétérogènes, des conflits sont apparus entre ces différentes communautés
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En cherchant la déconnexion sélective et en contestant l’idée même que le débat en ligne est forcément fructueux, les communautés qui se battaient pour la défédération ont aussi remis en cause les présupposés libéraux sur l’ouverture et l’universalité sur lesquels les logiciels précédents du Fédiverse étaient construits. Le fait qu’en parallèle à ces développements, le Fédiverse soit passé de 200 000 à plus de 3,5 millions de comptes au moment d’écrire ces lignes, n’est probablement pas une coïncidence. Plutôt que d’entraver le réseau, la défédération, les communautés auto-gouvernées et le rejet de l’universalité ont permis au Fédiverse d’accueillir encore plus de communautés. La présence de différents serveurs qui représentent des communautés si distinctes qui ont chacune leur propre culture locale et leur capacité d’action sur leur propre partie du réseau, sans être isolée de l’ensemble plus vaste, est l’un des aspects les plus intéressants du Fédiverse. Cependant, presque un million du nombre total de comptes sont le résultat du passage de la plateforme d’extrême-droite Gab aux protocoles du Fédiverse, ce qui montre que le réseau est toujours sujet à la captation et à la domination par une tierce partie unique et puissante13. Dans le même temps, cet événement a immédiatement déclenché divers efforts pour permettre aux serveurs de contrer ce risque de domination.
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étendre le protocole ActivityPub, l’un des protocoles les plus populaires et discutés du Fédiverse, en ajoutant des méthodes d’autorisation plus fortes à base d’un modèle de sécurité informatique qui repose sur la capacité des objets (Object-capability model). Ce modèle permet à un acteur de retirer, a posteriori, la possibilité à d’autres acteurs de voir ou d’utiliser ses données. Ce qui est unique à propos du Fédiverse c’est cette reconnaissance à la fois culturelle et technique que l’ouverture a ses limites, et qu’elle est elle-même ouverte à des interprétations plus ou moins larges en fonction du contexte, qui n’est pas fixe dans le temps. C’est un nouveau point de départ fondamental pour imaginer de nouveaux médias sociaux.
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?1lMvQA
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On oublie trop souvent que de façon cruciale, les mèmes ne peuvent exister ex nihilo. Il y a des systèmes qui permettent leur circulation et leur amplification : les plateformes de médias sociaux.
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Dans une situation où la censure ou l’exil en isolement étaient les seules options, la fédération ouvre une troisième voie. Elle permet à une communauté de participer aux échanges ou d’entrer en conflit avec d’autres plateformes tout en restant fidèle à son cadre, son idéologie et ses intérêts.
Dès lors, deux nouveaux scénarios sont possibles : premièrement, une culture en ligne localisée pourrait être mise en place et adoptée dans le cadre de la circulation des conversations dans un réseau de communication partagé. Deuxièmement, des propos mémétiques extrêmes seraient susceptibles de favoriser l’émergence d’une pensée axée sur la dualité amis/ennemis entre instances, au point que les guerres de mèmes et la propagande simplistes seraient remplacés par des guerres de réseaux.
Nouvelle journée de mobilisation (avec pique-nique sur place) contre la ferme-usine de Coussay les Bois. Une trentaine de personnes étaient présentes ce lundi 26 septembre à 11 h sur le site où les travaux de terrassement vont bon train. Les camions rentrent et sortent du site amenant des gravats pour constituer le socle des 3 bâtiments, qui seront recouverts de panneaux solaires pour gagner un peu plus d’argent…
Entre colère, détermination et écœurement devant l’impossibilité (actuelle) de stopper les travaux sont intervenus Michel Favreau, maire de Coussay les Bois, Dominique Brunet, co-président d’ASPECT et François Bigot, pdt de VGCA (Vals de Gartempe Creuse Anglin) pour refaire le point sur l’ensemble des questions posées par le projet. Que ce soit sur le plan environnemental (pollution de la nappe phréatique, destruction de zones humides,…) ou administratif et réglementaire (permis de construire, configuration des bâtiments, conditions d’élevage,…) les raisons de stopper les travaux sont nombreuses et l’Etat ne fait pas son boulot
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journée-débat « Eau secours ! Or bleu en péril » .
Sur les antennes de France Bleu et France 3 Limousin, le président de la chambre d'agriculture de la Haute-Vienne Bertrand Venteau (Coordination Rurale) a qualifié, ce mercredi, les écologistes de "terroristes", quelques heures avant une visite organisée à Fromental avec la préfète du département. Les agriculteurs réclament des mesures d'urgence.
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"Non aux pyromanes de l'agriculture" réagit EELV
Dans un communiqué intitulé "Rentrée des clashs : non aux pyromanes de l'agriculture", le conseiller régional EELV de Haute-Vienne Jean-Louis Pagès affirme qu'"en faisant un tel parallèle, Monsieur Venteau insulte les victimes du récent procès des terroristes du Bataclan et de celui de l'attentat de Nice ", croyant "justifier par l'invective son combat passéiste en faveur d'une agriculture qui pollue la planète, confisque les ressources en eau et dont les pesticides empoisonnent les populations, en premier lieu les agriculteurs".
Jean-Louis Pagès dénonce une prétendue « vision » cauchemardesque de M. Venteau qui serait "encouragée par les lobbies de la pétrochimie et du business de la grosse industrie agroalimentaire qui favorise l'agriculture intensive et veut confisquer au bénéfice de quelques-uns cette eau si précieuse, construire des usines à viande au mépris du bien-être animal, et enfin détruire la biodiversité".
Ce sont bien plutôt les écologistes qui alertent avec lucidité depuis plus de 30 ans sur les catastrophes que nous allons vivre et proposent des solutions : retour à une agriculture paysanne, respect des agriculteurs et du vivant, circuits courts, etc. Et chacun s'accorde depuis les catastrophes de cet été à reconnaître que nous avions raison. Jean-Louis Pagès, conseiller régional EELV de Haute-Vienne
L'élu régional cite ensuite la récente étude de l'AREC (Agence Régionale d'Evaluation Environnement et Climat) selon laquelle "notre agriculture est responsable d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre émis en Nouvelle-Aquitaine, soit plus que les émissions cumulées de l'industrie du logement résidentiel". prévoir l'avenir pour le monde agricole ne consiste donc pas à allumer des incendies médiatiques, à insulter violemment les défenseurs de la vie, mais à envisager l'urgente et nécessaire transformation écologique de façon constructive et apaisée. Les écologistes vont continuer à y participer sereinement par leurs propositions.
La préfète de Haute-Vienne prône le consensus
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La retenue d’eau que les agriculteurs lui ont montrée sert notamment à irriguer le maïs, elle a coûté 130 000 euros, financés à 60% par l’Etat, les collectivités mais aussi l’Europe. Il existe 80 projets d'irrigation de ce type en Haute-Vienne ... Pour ce qui me concerne, a poursuivi Fabienne Balussou, je travaille dans une approche consensuelle qui vise à mettre l'ensemble des acteurs autour de la table. Sur des sujets aussi importants que ceux-là, on ne peut pas traiter les choses de façon linéaire et en ayant une approche qui n'est que partielle. Ce sont des enjeux qui sont importants, stratégiques, qui touchent à la fois à l'alimentation en eau potable, à la capacité à subvenir aux besoins alimentaires de la population. Il faut qu'on voit ce qui est possible et ce qui ne l'est pas dans le respect de la réglementation. C'est ma mission de veiller au bon respect de la loi et des textes qui régissent l'ensemble des points d'urbanisme".
Clés : sécheresse météo agriculture économie polémique société
ÉCONOMIE
Agriculteurs et éleveurs demandent des réserves d'eau pour faire face aux sécheresses qui menacent la survie de leurs exploitations. Mais les oppositions sont virulentes autour des plus grands projets, les accusant de s'accaparer la ressource en eau pour un modèle d'agriculture intensive néfaste. Pour les Agences de l'eau, le stockage doit être utilisé avec parcimonie, après de nombreuses concertations et d'autres actions d'adaptation.
La "méga bassine" de Mauzé-sur-le-Mignon dans le département des Deux-Sèvres soulève de nombreuses oppositions, comme en février 2022, pour un partage plus juste de la ressource en eau.
@AFP / PHILIPPE LOPEZ
La longue et intense sécheresse de cet été ... collectif "Bassines, non merci" ... L'agriculture consomme 45% de l'eau en France, selon l'OFB et BNPE ... risque d'évaporation, estimé entre 20% et 40% par l'hydrologue Emma Haziza ... les bassines ne se remplissent pas suffisamment et des algues vertes, les cyanobactéries, peuvent se développer et rendre l'eau impropre à la consommation
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Thomas Pelte, chef de service à l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse. Par exemple, le projet des 16 bassines de la Sèvre Niortaise est estimé à 60 millions d'euros, financé entre 70% et 80% par des aides publiques. Un montant critiqué en comparaison des aides pour d'autres solutions au changement climatique.
"Il faut éviter le modèle espagnol, qui a tout misé sur le stockage. Avec l'illusion de se préserver, ils ont aggravé le problème" juge Thomas Pelte. L'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse a accepté plusieurs projets de réserves d'eau, mais avec de nombreuses conditions. Thomas Pelte évoque ainsi d'autres priorités comme la lutte contre les fuites d'eau, qui peuvent représenter 30% de pertes, un choix judicieux de modes d'irrigation, en privilégiant les tuyaux aux canaux ou à la dispersion aérienne, l'adaptation des cultures à des climats secs, et des méthodes permettant de désimperméabiliser les sols, afin de conserver l'eau de la manière la plus efficace possible.
Durée de lecture : 7 minutes - Corinne Morel Darleux Culture et idées Politique Luttes
Défenseurs des causes environnementales et mouvements autonomes tissent des réseaux, se réjouit notre chroniqueuse Corinne Morel Darleux. Qui prône une « archipélisation de nos îlots de résistance ».
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J’ai souvent dit, sous forme de boutade, pour illustrer ce que j’entendais par « archipéliser nos îlots de résistance », que je rêvais de voir un jour des black blocs [1] aux procès des décrocheurs de portraits et des Colibris au chevet de Gilets jaunes mutilés. Mais dans les différentes galaxies de l’écologie sociale, nous n’avons pas toujours de vécu commun face aux violences policières, pas les mêmes contraintes matérielles, pas les mêmes possibilités d’action ni de culture politique partagée. Et la logique intrinsèque des réseaux sociaux ne nous aide pas, qui incite par le pouvoir des algorithmes à la lucrative polémique et aux postures d’indignation [2]. L’heure est au conflit survalorisé et je ne parle même pas du pouvoir de séduction du romantisme révolutionnaire ou du jugement de purisme qui nous pendent toujours au nez.
Dans ce contexte, les conflits ont été âpres entre véganisme et élevage paysan, entre « intellos », « bobos » et activistes, entre militants « déters » et non-violence, entre les partisans de l’action directe et ceux qui croient dur comme fer à la sensibilisation.
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Notes
[1] On appelle black bloc un rassemblement éphémère, informel et décentralisé d’individus masqués et vêtus de noir lors d’une manifestation, selon La Toupie.
[2] Parfaitement illustrés par David Snug, dans la redoutablement punk et efficace bande dessinée Ni web ni master.
[3] Voir par exemple, sur la manière dont la lutte et l’occupation permettent de gagner du temps pour les actions juridiques : Recettes de Tasmanie pour faire transpirer la machine.
[4] Voir par exemple ce débat mouvant Sauvages, naturelles, vivantes, en libre évolution… quels mots pour déprendre la terre ?.
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Le 27 janvier 2022 Jean-Luc Mélenchon était l’invité de l’émission présentée par Cyril Hanouna, Face à Baba. Pendant plus de 3 heures, il a présenté son programme face à de nombreux intervenants.
Il était tout d’abord opposé à Éric Zemmour. Il a souligné qu’ils incarnaient deux visions du monde radicalement opposées. Alors que M. Zemmour ne cesse de pointer du doigt les musulmans, Jean-Luc Mélenchon a souligné qu’il évite le vrai problème : la pauvreté dans laquelle est plongée une grande partie du peuple.
Il a également rappelé ses propositions pour les retraites. Il s’est dit favorable à la retraite à 60 ans avec 40 annuités. Pour la financer, il a proposé d’utiliser le surcroît de cotisation qu’on pourrait obtenir en payant les femmes comme les hommes et en créant des emplois. Des mesures présentes dans son programme L’Avenir en commun.
Jean-Luc Mélenchon était ensuite opposé à Charles Consigny sur les questions de fiscalité. Il a expliqué au soutien de Valérie Pécresse que les prélèvements obligatoires en France étaient associés à des avantages pour les Français comme la retraite et la Sécurité sociale. Il a rappelé qu’il proposait de mettre en place un impôt universel pour faire en sorte que personne ne puisse fuir l’impôt, mais aussi un héritage maximum à 12 millions d’euros pour financer l’allocation d’autonomie pour les jeunes.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite parlé de la souffrance animale et de l’urgence écologiste avec Aymeric Caron. Il a notamment défendu la fermeture des fermes-usines afin de mettre fin aux pratiques les plus cruelles.
Dans la foulée, face à Eugénie Bastié, le candidat de l’Union populaire a indiqué que s’il était élu il inscrirait des droits nouveaux dans la Constitution comme le changement de genre mais aussi le droit à l’avortement et le droit de mourir dans la dignité.
Sofia Chouviat, fille de Cédric Chouviat, décédé suite à un contrôle de police, est ensuite intervenue. Avec elle, Jean-Luc Mélenchon a parlé des violences policières et de la refonte de la police républicaine. Un sujet également évoqué avec le policier Yannick Landurain. Jean-Luc Mélenchon a proposé de rétablir la police de proximité et de démanteler les BAC. Il a défendu une police républicaine, au service des Français.
Jean-Luc Mélenchon a également échangé avec le docteur Sabrina Ali Benali sur l’urgence absolue dans l’Hôpital public, alors que 5 700 lits d’hôpitaux ont été fermés en 2020 en plein covid et que des coupes budgétaires à hauteur de 1 milliard d’euros ont été réalisées par ce gouvernement cette année sur le budget de l’hôpital alors que 86% des Français sont favorables à la réouverture des lits hospitaliers fermés depuis 2010.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle de 2022 était ensuite opposé à l’économiste Éric Revel. Les deux hommes ont pu débattre notamment de la dette publique, de l’austérité, du partage des richesses, de l’investissement dans nos services publics et de l’intervention de l’État dans l’économie.
Jean-Luc Mélenchon a conclu en insistant sur la souffrance du peuple français et sur l’urgence de mettre en place la 6ème République en refondant la Constitution. Des thématiques défendues par Raquel Garrido, tout comme le droit de révoquer les élus avec le Référendum d’initiative citoyenne.
SOMMAIRE
00:00:00 : Échange avec Cyril Hanouna
00:08:57 : Débat avec Éric Zemmour
01:16:47 : Débat avec Charles Consigny sur les questions de fiscalité
01:41:21 : Dialogue avec Aymeric Caron sur l'écologie et la condition animale
02:00:52 : Débat avec Eugénie Bastié sur les questions de genre
02:13:09 : Échange avec Sofia Chouviat sur les violences policières
02:25:12 : Débat avec le policier Yannick Landurin sur la refondation de la police
02:39:11 : Échange avec la médecin urgentiste Sabrina Ali Benali sur la situation de l'hôpital
02:53:13 : Analyse du programme économique de Jean-Luc Mélenchon avec l'économiste Éric Revel
03:09:30 : Conclusion avec Raquel Garrido
Chapitres
Échange avec Cyril Hanouna
0:00
Débat avec Éric Zemmour
8:57
Débat avec Charles Consigny sur les questions de fiscalité
1:16:47
Dialogue avec Aymeric Caron sur l'écologie et la condition animale
1:41:21
Débat avec Eugénie Bastié sur les questions de genre
2:00:52
Échange avec Sofia Chouviat sur les violences policières
2:13:09
Ndlr : je n'aurais pas imaginé qu'un jour je me féliciterai d'une émission d'Hanouna... VALORISER ACT
25 minutes
Bruno Latour, sociologue, ethnologue et philosophe des sciences, auteur de "Mémo sur la nouvelle classe écologique" (La découverte), est l'invité du Grand entretien de France Inter. Le livre tire un constat de faiblesse de l'écologie politique.
C'est un texte vif, stimulant, polémique. Un texte d'intervention sur l'écologie, en pleine période de campagne électorale. "Mémo" livre un constat de la faiblesse de l'écologie politique. "Elle réussit l'exploit de paniquer les esprits et faire bailler d'ennui".
Bruno Latour cherche à faire réfléchir mais surtout analyser, interroger sur ce qu'est l'écologie aujourd'hui. "Il n'y a pas un sujet sur lequel nous sommes consensuel : les éoliennes, les plastiques, les manières de se déplacer... c'est une particularité de l'écologie."
Un message adressé aux écologistes
D'après le sociologue, Mémo "est entièrement pour les écologistes et leur dire : retrouvez votre capacité de vous battre comme les libéraux et socialistes se sont battus avant contre les autres classes qui les empêchaient de prendre le pouvoir". Il ajoute également que c'est aux écologistes de dicter la manière dont "_on doit définir les concepts écologiste_s." "Les écologistes ne peuvent pas espérer mobiliser sans faire le travail idéologique important de trouver exactement les termes qui suscitent des affects d'adhésion".
"La lutte idéologique, c'est une base de la lutte politique. L'extrême droite le fait depuis 50 ans, on ne peut pas dire que l'écologie le fasse avec autant d'énergie. Les masses suivraient-elles des décisions difficiles si l'écologie était au pouvoir ?"
"Aujourd'hui, tout le monde est conscient mais on ne sait pas quoi faire"
A travers ce livre, Bruno Latour souhaite faire réfléchir toute la population. "Je m'adresse à nous tous qui regardons ce débat entre écologistes et libéraux, et nous ne soutenons pas les écologistes dans les mesures qu'ils vont devoir prendre." S'il reconnaît que beaucoup ont désormais pris la mesure de l'urgence écologique, l'anthropologue estime que l"'on nous envoie un message qui nous embarrasse. Aujourd'hui tout le monde est conscient mais on ne sait pas quoi faire."
Il faut, d'après Bruno Latour, mettre en avant d'autres termes comme la "prospérité". "Prospérer, c'est un terme admirable qui ne doit pas être réduit à un sens de développement absurde, comme on essaye de nous le vendre." Le mot "dépendance" est également fondamental selon lui et nous devons apprendre à avoir une "liberté de dépendance par rapport aux être dont on a besoin."
Est-ce que nous sommes encore capable de rendre la terre habitable ?"
Etant donné la situation, "Mémo" interroge sur l'avenir, notre avenir. "La question qui intéresse tout le monde n'est pas : est-ce que vous voulez produire plus de bien mais est-ce que voulez vivre dans un monde habitable ? Est-ce que nous sommes encore capable de rendre la terre habitable ?"
Cependant, l'un des objectifs du livre, "qui n'est pas un essai mais bien un mémo", est d'évoquer la manière dont on peut faire émerger "une classe écologique". "Nous, la classe écologique, nous reprenons la question essentielle du sens de l'histoire : où allons-nous vivre ? avec qui on va vivre ? qui sont nos adversaires ?"
Concernant la nouvelle génération, Bruno Latour estime qu'il y a "une espèce d'inversion du mouvement des générations. Les jeunes disent à notre génération 'vous êtes des enfants, et vous nous privez d'avenir. Il y a un bouleversement complet des relations au sein même des générations."
Don't look up : "un film utile car il ne fait pas rire"
Enfin, il était impossible de ne pas évoquer avec Bruno Latour le film événement de Netflix, "Don't look up", avec Leonardo DiCaprio. Il raconte l'histoire de deux scientifiques qui tentent d'alerter comme ils peuvent, le monde et notamment les puissants, qu'une comète se dirige tout droit vers la Terre et va tout détruire d'ici six mois.
"Je l'ai vu deux fois et la deuxième fois, je l'ai beaucoup apprécié." Il considère ce film comme intéressant de part "la critique des politiques, des médias et des scientifiques." "Les scientifiques et écologistes n'arrivent pas à faire bouger les esprits, au sens massif." "C'est un film utile car il ne fait pas rire."
Les invités Bruno Latour, Anthropologue des sciences
Connu / https://twitter.com/FBonnifet/status/1479853272382984197 -> https://twitter.com/MALHERBEL/status/1480101078154854400
"
MALHERBE Laurence @MALHERBEL · 10h
Peut-être un début de réponse dans cette interview excellente de Bruno LATOUR
Prospérité, habitabilité, dépendance, le début d’un nouveau récit.
franceinter.fr
Bruno Latour, sociologue, ethnologue et philosophe des sciences, auteur de Mémo sur la nouvelle classe écologique (La découverte), est l'invité du Grand entretien de France Inter.
"
Ndlr : à moins de 3 mois de la présidentielle, crtitique cinglante de EELV qui selon lui n'a pas fait le travail idéologique :-( A-t-il raison ? Questionner ACT
classe écologique sans parler explicitement de lutte des classes ???
Personne sur le plateau pour lui dire que LFI a fait ce travail et que la lutte des classes est devenue tri-dimensionnelle (sociale, écologique, démocratique) ?
dommage. Dénoncer ACT
Écologie Enquête
Ancien commandant du GIGN et acteur du drame d’Ouvéa en 1988, Philippe Legorjus veut créer dans le Finistère la plus grande exploitation industrielle d’algues en Europe. Avec l’aval des autorités, ce projet labellisé bio se développe en dépit des risques et contre l’avis de nombreux habitants.
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Algolesko, une start-up finistérienne qui y produit principalement en bio deux algues brunes comestibles : du wakamé et de la laminaire sucrée
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Au large de Plobannalec-Lesconil, village portuaire du sud du Finistère, 3 000 habitants, des centaines de bouées constellent plus de 154 hectares en pleine mer. Et sous chaque bouée, des cordes, lestées par des blocs de béton posés sur le sol marin, supportent des plantules d’algues. ... Timothée Serraz, directeur général d’Algolesko ... à destination d’entreprises agroalimentaires qui les intègrent dans des plats préparés ou vendues au secteur cosmétique ... en pleine réserve de biodiversité Natura 2000 ... Algolesko a déposé, cette même année 2013, une autre demande d’exploitation au large de Moëlan-sur-Mer
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Le code de l’environnement ne prévoit pas de monoculture d’algues d’une telle ampleur, explique à Mediapart Brieuc Le Roch, chargé de mission juridique à Eau & Rivières de Bretagne ... privatisation du domaine maritime public et les associations ont estimé que, face à une si grande emprise sur la mer, cela nécessiterait, a minima, une étude environnementale poussée et une étude d’impact sur les espèces avicoles et marines
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Des algues dangereuses pour l’écosystème
... algue invasive https://www.researchgate.net/publication/269393400_Les_especes_marines_invasives_en_Bretagne ... Jean-Pierre Roullaud, de l’association Bretagne vivante-Quimperlé ... Maire sans étiquette de Moëlan-sur-Mer de 2014 à 2020, qui a saisi la justice contre Algolesko, Marcel Le Pennec était auparavant enseignant en biologie marine à l’université de Bretagne occidentale
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la journaliste Catherine Le Gall a publié un livre-enquête https://www.editionsladecouverte.fr/l_imposture_oceanique-9782348059360 au long cours intitulé L’Imposture océanique - Le pillage « écologique » des océans par les multinationales. Elle rappelle pour Mediapart que les velléités industrielles d’Algolesko sur le domaine maritime public s’opèrent dans un contexte de « ruée vers les océans ». « Les entreprises privées, ayant épuisé les ressources terrestres, dirigent désormais leur appétit sur un nouveau continent à exploiter : les mers. Et les algues attisent toutes les convoitises »
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« Les conflits d’usage pour l’accès au littoral – logements, loisirs, activités de production, etc. – sont énormes en Bretagne, confie Maëlle Turriès, chargée de mission « mer et littoral » pour Eau & Rivières de Bretagne. En Finistère, c’est vraiment la guerre. Donc, forcément, cela pose question… »
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Le commandant du GIGN a ensuite fondé, dans les années 1990, une des plus importantes sociétés d’intelligence économique française, Atlantic Intelligence, qui a œuvré pour Vivendi, Total ou Arcelor. Puis au début années 2010, Philippe Legorjus s’est reconverti dans le business écolo en lançant le groupe Vuelto, une société spécialisée dans le photovoltaïque, depuis mise en liquidation judiciaire.
En 2013, l’ex-militaire débarque dans le Finistère avec l’entreprise Algolesko : « Il y a une tradition marine dans ma famille ... »
« La première impression que donne Philippe Legorjus, c’est qu’il est très sûr de lui, témoigne Yannick (prénom changé), un ancien salarié d’Algolesko. C’est une personne qui se vante d’avoir le bras long ... « Philippe Legorjus m’a asséné que le projet se ferait malgré mon opposition car il avait des appuis, déclare pour sa part Marcel Le Pennec, l’opposant et ancien maire de Moëlan-sur-Mer. Cela se voyait qu’il avait la DDTM [Direction départementale des territoires et de la mer] dans la poche ... L’octroi des concessions en mer se réalise sous l’égide de la DDTM, un service préfectoral où les fonctionnaires sont affiliés au corps d’officiers de carrière de la marine nationale ... commission des cultures marines, composée essentiellement de professionnels de la conchyliculture et de représentants de services de l’État ... Dominique Gontier, animateur local d’Eau & Rivières de Bretagne, siégeait ... « Cette commission se présente avant tout comme un “facilitateur de projets”. C’est un entre-soi sidérant où l’État est au service des intérêts privés
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Une entreprise biberonnée aux aides
L’algoculture industrielle explose ... plus de 30 000 tonnes d’algues sont importées de Norvège ou du Chili chaque année ... “croissance bleue” ... la journaliste Catherine Le Gall ... logique d’accaparement ... « Philippe Legorjus a une capacité à ramener beaucoup de fonds alors que l’activité à Lesconil n’est pas rentable, affirme Yannick ... beaucoup de dépenses car le matériel s’arrache sans cesse à cause des vents ... socialiste Jean-Yves Le Drian ... Breizh’Alg https://ceser.bretagne.bzh/jcms/preprod_169085/fr/le-programme-breizh-alg?current_category=preprod_118873&portal=wcrb_173564
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Un manque de consultation publique
L’ex-patron du GIGN compte parmi ses réseaux l’Institut de Locarn, un think tank libéral niché au cœur de la Bretagne réunissant les grands dirigeants économiques de la région et les décideurs politiques bretons. L’institut a ainsi été fréquenté par Jean-Yves Le Drian à l’époque où il présidait la région. Philippe Legorjus a certifié à Mediapart « bien évidemment » connaître des personnes de ce lobby patronal breton à l’origine du célèbre label « Produit en Bretagne ». Avec son fils, Éric Legorjus, directeur d’une firme fournisseuse de gaz en Bretagne, ils ont été plusieurs fois conviés pour intervenir au sein de l’Institut de Locarn.
Coprésident de l’association Rivière et Bocage Belon Brigneau Merrien (RBBBM), Antoine Champlon révèle pour sa part : « Le Parti socialiste local était favorable à l’implantation de ce projet. Or les rapports entre Philippe Legorjus et le PS sont très bons, notamment via Louis Le Pensec, un proche de Jean-Yves Le Drian, une figure socialiste qui fait la pluie et le beau temps dans le Finistère. » ... Le président de la communauté de communes et maire de Moëlan-sur-Mer jusqu’en 2014 est alors le socialiste Nicolas Morvan, ancien attaché parlementaire de Louis Le Pensec ... Parlementaire de la circonscription de Moëlan-sur-Mer entre 1973 et 2008, Louis Le Pensec a été, en tant que ministre des départements et territoires d’outre-mer de 1988 à 1993, acteur de la signature du traité de paix d’août 1988 à l’issue de la tragédie de la grotte d’Ouvéa
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En septembre 2015, plus de 500 habitants ont été jusqu’à battre le pavé ... Les premières bouées accrochées dans les concessions ont déjà toutes été arrachées par les puissants vents marins du Finistère.
Décider ensemble la chose publique - La médiation dans le champ politique / Arthur Melon
Institut Catholique de Paris IFOMENE - Institut de Formation à la Médiation et à la Négociation
Diplôme Universitaire de Médiateur (2nde partie) - Promotion Paris 2020/2021
Introduction
Les réflexions développées dans ce mémoire prennent leur origine aux printemps 2020 et 2021, dans le contexte des élections municipales et d’une élection législative partielle. Durant les semaines qui précédaient les jours de scrutins, sur les places de marché où se tenaient chaque fois une vingtaine de militants politiques de tous bords distribuant des tracts, il était possible d’adopter deux interprétations du spectacle politique qui se jouait.
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2.3.1. Horizontalité et capital social
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C’est ce qu’évoque A. Galluzzo dans ses travaux, selon lesquels l’ordre traditionnel villageois avait pour principe central la subordination de l’individu à la communauté, en réaction à la précarité des conditions d’existence 74 . Chacun dépendant des autres pour assurer sa propre reproduction matérielle, le contrôle du groupe sur les individus déviants était perçu comme nécessaire, vital. Or, notre siècle affronte justement des périls climatiques, environnementaux et sanitaires contre lesquels la technologie est impuissante ou pour le moins insuffisante. De surcroît, chaque individu expérimente l’altérité de manière croissante, est de plus en plus confronté à d’autres classes, d’autres cultures, d’autres modes de production et de consommation. Il est donc temps, comme le suggère P. Chalvidan — influencé, semblerait-il, par la morale catholique —, de convaincre les individus de revêtir « le “sur-moi” de citoyen qui justifie les médiations et que l’autonomie radicale de la modernité a recouvert », et de « réapprendre la non toute-puissance de l’homme, créature et non créateur 75 ».
71 Citot, op. cit.
72 Perret, C. et Abrika, B. (2014). Les systèmes de gouvernance traditionnels en Kabylie à la lumière du concept de capital social. Mondes en développement, 166, 131-144.
73 Ibid.
74 Galluzzo, op. cit.
75 Chalvidan, op. cit.
2.3.2. Verticalité et axiomes contemporains
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Ces conflits peuvent être accueillis avec espoir ou avec réticence, ils peuvent être féconds ou destructeurs, mais ils ne peuvent pas être évités à court ou moyen terme. Cela étant, dans le but d’apaiser les relations et de favoriser la médiation politique, reste une autre catégorie de régulateurs sociétaux : les procédures, les rites, les rôles, les chefs... bref : les modes d’organisation.
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problèmes d’une façon qui satisfasse tout le monde. La parole a pour fonction de « mettre en place des espaces symboliques permettant aux humains de vivre ensemble82 ». Ceci ne signifie pas nécessairement que les prises de paroles soient aseptisées. Au contraire, les protagonistes peuvent être invités à exprimer sans réserve leurs pensées, et peuvent adopter des positions extrêmes 83 . Cependant, les risques de dérapages verbaux et physiques sont réduits par la présence des tiers, « [résistant] à l’attraction des antagonismes 84 », qui assurent une triangulation dans la relation. La parole des protagonistes ne peut être adressée directement l’un à l’autre, mais suit un itinéraire obligatoire : celui qui passe par le tiers, qui officie comme médiateur.
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81 Muzinga Lola, op. cit.
82 Ibid.
83 Baudry, op. cit.
84 Ibid.
85 Muzinga Lola, op. cit.
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reprend les réflexions d’Hannah Arendt, qui distinguait l’autorité du pouvoir. Quand il y a autorité, selon Arendt, la coercition, donc l’exercice d’un pouvoir, est inutile. En l’occurrence, les Anicinabek faisaient reposer l’autorité des chefs sur leur exemplarité en matière d’autonomie, de bonne gestion et de maîtrise des émotions 124.
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123 Bousquet, op. cit.
124 Ibid.
125 Friedberg, E. (1997). Le pouvoir et la règle. Dynamiques de l’action organisée. Paris : le Seuil.
126 Ibid.
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Conclusion
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L’humour
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C’est le cas, par exemple, de la pratique de la caricature, ou bien des expériences de l’Université du Nous, qui explore de quelle façon la pratique du clown est utile dans un contexte de gouvernance partagée. Comment introduire un peu de légèreté de nature à apaiser les tensions, redonner de la souplesse aux débats et renforcer le sentiment d’appartenance ? De nombreuses expérimentations pourraient être faites dans les assemblées.
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La parole et le silence
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Les symboles et les métaphores
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L’hospitalité, la convivialité et la nourriture
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Le statocentrisme
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lieux de médiation politique qui s’affranchissent du monopole étatique sur la gestion des affaires publiques. En matière de médiation au sens large, J. Faget souligne d’ailleurs que les centres de médiation permettent de produire des règles de droit entre les parties prenantes sans dépendre totalement du droit positif public142 . Faudrait-il alors — et, le cas échéant, comment ? — favoriser des espaces politiques non pas républicains, c'est-à-dire portant sur des affaires publiques, mais — pour reprendre les travaux de F. Lordon — des espaces politiques « récommunaux » (res communa), autrement dit, portant sur des affaires « simplement communes [puisque plus étroites] en nombre et en finalité que la chose publique 143 » ? Ces espaces politiques sont d’ores et déjà occupés en partie par les associations. Dès lors, faudrait-il réfléchir à un approfondissement du pouvoir de médiation politique de ces organisations privées, notamment en ce qui concerne des affaires communes, et non publiques ? Cependant, dans un République « indivisible144 », peut-on vraiment considérer qu’une question politique peut se cantonner à des intérêts communs strictement locaux sans que les institutions publiques aient un droit de regard irréfragable ?
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141 Faget, op. cit.
142 Ibid.
143 Lordon, op. cit.
144 Constitution du 4 octobre 1958, article premier.
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La médiation serait certainement la bienvenue dans nombre de débats politiques et communautaires, et une éducation générale à cette culture du dialogue est nécessaire auprès des nouvelles générations pour améliorer la qualité des débats locaux et nationaux. Cependant, la politique n’est pas uniquement l’art de trouver des réponses aux enjeux et de gérer des affaires publiques. C’est aussi donner un angle, une grille de lecture à une problématique, et donc savoir raisonner dans les bons termes et poser les bonnes questions. De quoi alimenter des réflexions sur les techniques de coaching appliquées à la chose publique.
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Connu / https://grandjardin.jardiniersdunous.org/s/salle-commune/wiki/page/view?title=La+m%C3%A9diation%2C+la+r%C3%A9gulation+des+confits
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Décider ensemble la chose publique. La médiation dans le champ politique.pdf
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Ndlr : l'humour, la légèreté, renvoient à la nécessaire mise à distance du/par le médiateur (par exemple), la recherche de la "bonne distance**"...
la fin intéressante est un peu confuse ? culture du dialogue ou de la médiation ? Et terminer par "coaching"... on se demande ce que ça vient faire là, confusion au final ? ACT
Retrouvé à https://www.jardiniersdunous.org/file/file/download?guid=c5be2692-ba3f-442b-a49c-ecb909e88521
@Ugobernalicis Avec le #PassSanitaire, @EmmanuelMacron
fait le choix du conflit permanent et de l'inefficacité contre la pandémie.
La campagne vaccinale a besoin de soutien, pas de ces conflits, qui divisent le pays et la confiance. @SudRadio
1,3 k vues 1:46 4:36 PM · 6 août 2021·- 59 Retweets 135 J'aime
Marie Fontanarava a retweeté
IsafilProfASH @isafil · 27 juil.
#Top50 : le message clair Cœur rouge
Déminer les conflits en faisant s’exprimer les élèves.
Parfois, quand les é. insultent, c’est parce qu’ils n’ont aucun autre moyen pour dire ce qu’ils ressentent. Enseignons-leur à exprimer leurs émotions avec des mots plutôt qu’avec des cris Pouce levé
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À Beyrouth, une querelle entre un chrétien et un Palestinien rouvre les blessures de la guerre civile... Réalisé par Ziad Doueiri ("Dérapages", "Baron noir"), un film de prétoire efficace, qui a suscité un vif débat au Liban.
Dans le Beyrouth des années 2010, Toni Hanna, garagiste et fervent partisan des Phalanges chrétiennes, claque sa porte au nez de Yasser Salamé, un contremaître palestinien venu lui signaler que sa gouttière se déverse dans la rue. Puis il casse la dérivation opérée depuis l'extérieur sur les instructions de Salamé, lequel, furieux, l'insulte. Hanna exige des excuses auprès du patron du contremaître, qui cherche à arranger les choses, l’incident, dans ce quartier chrétien, pouvant mettre en danger le vaste chantier de remise aux normes dont il a la charge. Mais quand, à contrecœur, Salamé se présente, Hanna lui crache au visage sa haine des Palestiniens. L'autre le frappe, lui brisant deux côtes. Le conflit s'envenime, jusqu'à un procès qui enflamme la ville.
Vérités douloureuses
Avec son chœur d'impeccables acteurs, Kamel el-Bacha (Salamé) et Adel Karam (Hanna) en tête, Ziad Doueiri signe un film de prétoire efficace et tendu, qui a suscité au Liban un débat explosif, mais aussi un engouement public phénoménal. Sur fond de blessures de guerre enfouies et de divisions sciemment entretenues par la classe politique, le réalisateur de Dérapages et de Baron noir traite frontalement de la poudrière communautaire libanaise. Exhumant, entre autres vérités douloureuses, le massacre oublié de villageois chrétiens, en 1976, ce film libère la parole avec une forme de jubilation.
Réalisation : Ziad Doueiri
Scénario : Ziad Doueiri Joëlle Touma
Production : Tessalit Productions Rouge International Ezekiel Films Scope Pictures Douri Films
Producteur/-trice : Antoun Sehnaoui Jean Bréhat Rachid Bouchareb Julie Gayet Nadia Turincev
Image : Tommaso Fiorilli
Montage : Dominique Marcombe
Musique : Eric Neveux
Avec : Adel Karam (Toni Hanna) Kamel El Basha (Yasser Salamé) Camille Salameh (Wajdi Wehbé) Diamand Abou Abboud (Nadine Wehbé) Rita Hayek (Shirine Hanna)
Pays : France Liban
Année : 2017
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Le 16 juillet 2021, Jean-Luc Mélenchon prenait la parole suite à la décision du gouvernement de mettre en place un pass sanitaire.
Le président du groupe La France insoumise à l’Assemblée a rappelé que le groupe parlementaire insoumis, bien que ses membres soient vaccinés ou en voie de l’être, était formellement opposé à la vaccination obligatoire. Une position que les insoumis partagent avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Sur ce sujet, il a appelé le gouvernement à convaincre les Français plutôt que de les contraindre.
Jean-Luc Mélenchon a précisé que le pass sanitaire était une restriction considérable des libertés. Il a dénoncé une société du contrôle et du conflit permanents organisée par Emmanuel Macron et qui va s’amplifier avec la mise en place de ce pass. Il a rappelé que la liberté est notre cause commune, quelles que soient nos opinions politiques et que la liberté de conscience, la liberté individuelle, la liberté d’agir, autant qu’on respecte la loi, est la liberté la plus fondamentale. Il a donc appelé à la défendre.
Il a également dénoncé les mesures absurdes décidées par le gouvernement, comme le fait de demander aux soignants et pompiers de se vacciner alors qu’ils seront eux-mêmes contrôlés par des personnes à qui on ne demandera pas le pass sanitaire. Il a ensuite pointé du doigt l’incroyable coût que va représenter pour les gens les tests PCR à réaliser à la rentrée, puisqu’ils ne seront plus remboursés.
Le président du groupe parlementaire LFI a indiqué que les insoumis, dans cette circonstance comme dans toutes les autres, feront ce que bon leur semble concernant les manifestations organisées contre le pass sanitaire. Il leur a néanmoins demandé de ne pas permettre qu'ils soient confondus, ou que le mouvement soit confondu, avec des expressions inappropriées concernant la vaccination. Il a rappelé que le vaccin librement consenti n’était pas un apartheid et que sa diffusion n’était pas la Shoah. Jean-Luc Mélenchon a annoncé qu’il allait s'adresser aux 100 organisations qui ont déjà organisé une première manifestation de défense des libertés pour les solliciter et leur demander d'organiser à leur tour une marche pour les libertés.
Le candidat à l’élection présidentielle de 2022 a énuméré les nombreuses propositions que le groupe insoumis a fait à l’Assemblée nationale concernant la crise sanitaire, que ce soit pour proposer des alternatives au confinement, pour installer des purificateurs d'air, pour mettre en place une société du roulement, pour un plan de déconfinement économique. Il a rappelé qu’il était primordial que la France porte, comme il l’a proposé avec l’ancien président du Brésil Lula, la levée des brevets sur les vaccins.
Enfin Jean-Luc Mélenchon a indiqué qu’avec les annonces d’Emmanuel Macron de remettre sur la table ses attaques contre les retraites et contre les chômeurs, nous allons entrer dans un moment délicat sur le plan sanitaire de façon extrêmement brutale. Il a donc appelé à l’unité du peuple français.
Tr.: ...Forme de dressage au contrôle permanent ...
Ndlr : particulièrement à propos et pertinent, exprimé avec la plus grande sagesse et hauteur de vue. Une vraie leçon de présidentialité donnée à Macron... MERCI MR JLM
Géopolitique
... Malgré un accord international, la Turquie qui le contrôle en amont en limite le débit, avec des conséquences dramatiques pour la population.
... Ahmed Alheriri, le jeune comaire de Raqqa ... Nicolas Guibert, le responsable du secteur « eau et assainissement » pour la coordination des ONG du Nord-Est syrien ... les deux barrages hydroélectriques de Tishrin et Tabqa, sources d’électricité principales de 3 millions de personnes, ont dû réduire leur puissance, tombée à 125 mégawatts au lieu des 400 habituels. Ce qui entraîne des coupures massives pour les habitants et menace aussi le fonctionnement des stations de potabilisation, de l’irrigation, des hôpitaux, etc
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Connu / https://twitter.com/cmoreldarleux/status/1415934270296805376
"corinne morel darleux @cmoreldarleux · 10h
Reportage sur la guerre de l'eau livrée en amont de l'Euphrate par la Turquie, dont je vous parlais ici https://reporterre.net/Apres-avoir-combattu-Daech-le-Rojava-a-besoin-de-notre-solidarite
. À Hassakeh, plus d'un million de personnes privées d'eau. La Syrie est le 3e pays le plus exposé à la sécheresse selon @UNOCHA
. Why Turkey Is Being Accused Of Using Water As A Weapon In Syria
Turkey is using water shut-offs as a weapon in an ongoing conflict in the Al-Hasakah region in northeast Syria and it’s affecting over a million who live in ...
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Le DJ Fanaya, dont la participation a finalement été annulée, a tenu des propos controversés sur les personnes blanches lors d'une précédente soirée.
Le bal des migrants, organise sur la place Stalingrad a Paris, est en pleine tourmente. (photo d'illustration a la Fete de la musique, a Paris).
Source AFP
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L'union syndicale Solidaires et les élus EELV de Paris ont apporté leur soutien au Bureau d'accueil et d'accompagnement des migrants (BAAM). Cette association organisatrice du bal serait victime, selon les écologistes, « d'une violente campagne de cyber-harcèlement et de dénigrement » depuis vendredi, quand le député LREM François Jolivet a dénoncé sur Twitter la participation du DJ. Pour Fanaya, le dancefloor est « un espace politique où les relations de pouvoir se reproduisent aussi ». Le DJ a imposé aux blancs « d'aller derrière » et aux autres, « surtout les personnes noires », « d'occuper la place et tout l'espace qui (leur) revient de droit ». « Durant mon set, les personnes noires et non-blanches sont prioritaires », avait insisté l'artiste.
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Connu / https://twitter.com/corinnelepage/status/1414696700485246982
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Corinne Lepage @corinnelepage · 5h
Pour ceux qui ne savent pas ce qu’universalisme veut dire .;;;
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éléments clés relevés : intelligence collective, éthique, gauche, espaces de débat, ...
• 7 vues adaptation radicale
Enregistrement de la rencontre mensuelle du mouvement Adaptation Radicale du 26.05.2021 sur le thème "La redirection écologique : un cadre d'action pour des réalisations concrètes en cours". Lors de cette rencontre nous avons recu Alexandre Monnin, Diego Landivar et Emmanuel Bonnet à l'occasion de la sortie de leur livre "Héritage et fermeture".
Un lien direct vers le livre sur le site de son éditeur:
https://www.editionsdivergences.com/livre/heritage-et-fermeture
Les temps en lien ci-dessous vous permettent d'aller directement aux différentes parties de la video :
- 00:00 Présentation du mouvement Adaptation Radicale
- 13:00 Début de la présentation par Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin.
Visibilité Publique Catégorie Militantisme Licence Attribution - Utilisation non commerciale - Partage dans les mêmes conditions Langue Français Étiquettes ras Durée 1h 48min 46s Connue / mel
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Sujet : Replay Adaptation radicale : La redirection écologique Date : Fri, 28 May 2021 09:53:08 +0200 De : JL
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Tr.: ... d'abord se déconnecter de la technosphère donc redirection écologique ... dd concept caduque ... pas techno-solutionnisme ... tenir le diagnostic de l'anthropocène et que des milliards de personnes dépendantes de la technosphère. Donc tenir les deux bouts pour proposer un atterrissage.
EMM Bonnet travail en usine puis thèse en sciences de gestion sur des situations extrêmes où pérennité menacée, critique l'innovation intensive, de rupture, doute installé suite à enquêtes, trouble, clichés effondrés, a renc diego a connecté l'enjeu de l'anthropocène en terme de mutations cosmologiques, effondrement des clichés du capitalisme mondial intégré.
Alexandre Monnin, philosophe thèse sur la philosophie du web, anthropocène, remise en cause du numérique, vecteur de communs, d'utopies, chercheur chez inria,
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à Londres, ville tentaculaire, chealsy, que vont devenir cette ville monde associée à un empire ?
que faire des infrastructures actuelles ?
hériter de l'existant mais refuser de faire parvenir certains projets ?
Élément d'exploration de la réalité.
Diego
/dd transition, resp sociale
- enlever le filtre entre orgas et écologie/effondrement
4 implicites posent pb : - la q écolo, pb à résoudre : l'anthropocène est un changement de trajectoire donc rien à voir ex glacier (discontinu, cumulatif), ne pas penser en solutionnisme et en issue, cad voie de sortie, revenir à situation de départ
- pb écolo, pb de moyens : ça ne suffira pas (effet rebond, etc) penser d'autres finalités strétégiques adossées à l'anthropocène / paradigmes conciliateurs, ne peut se faire automatiquement ni parfaitement /pilotables : ex incitation etc tout ça est caduque. cf le livre /écolo, agroforesterie, etc
- sans arbitrages, idéologie de l'optimisation. Inventer un art de l'arbitrage. process démocratique, nouvelles institutions,
Mr ?? (chem à pois)
/clichés : enraciné dans la vision du monde, dd et rse images sensori-motrices, forcer le possible, ex des stations de ski de moy altitude : absence de neige. épuisement du possible, les clichés ne peuvent plus fonctionner.
Mr mince maillot beige clair :
rse cadre les conséquences, limite les dommages, pas de percolation entre le stratégique et les conséquences. que amoindrir les dommages... les conséquences néfastes rejetées à l'extérieur. Ne pose pas le coeur des orgas ex faire du chocolat qui déforeste.
FAIRE DES enquêtes pour aller au coeur des choses. Des Communs,
/résilience de + en + critiquée now cf anglosaxons cadre discutable émanation néolibérable, laisser faire ex fukushima vivre dans un monde toxique, innovation sociale pour survivre... double épuisement de la nature au nom de la résilience !
Concept critique
/Nos chantiers : collectif de 105 mairies / terminal 4 de roissy / avenir des départements. Grenoble : protocoles de renoncement. Entreprise bâtiment arrêt des constructions neuves en idf. économie de la maintenance/réhabilitation. Sortir de la propriété privée/communs. Eurométropole de strasbourg. démobilité avec l'ademe. Entreprise rse comment aller + loin ? sobriété numérique. Mieux disant écolo dans les filières. ch rég ess de la région nouvelle aquitaine guide régional. Gestion parking. Le travail sous l'anthropocène. cohabitation homme/requins. Les lowtechs et modèle économique. ++
Questions :
Bertrand : /réno logements enjeu co2, artificialisation des terres, ensemble de critères. zéro artificialisation ++
/ résilience du capitalisme : face à un effondrement maintenir une action collective, reconstruire du sens. Inverse du renoncement. Maintenir, quoi ?
Livre antifragiles
idée d'amélioration du monde, son habitabilité. passer au devoir-être pour que les réalités soient souhaitables, désirables. approche du design.
/Destoration : contraire d'instauration. Hériter de l'état actuel, diminuer leur intensité pour passer à des ruines non dangereuses.
/Commun négatif : réalité problématique, politiser des réalités toxiques ou
/protocole de renoncement : /développementisme pensée décoloniale anthropologie dév écon idéologie sur 2 plans - cosmologique, - prises politiques pour agir. Pluraliser. /projet, innovation sociale, inventer une autre anthropologie ex zad. c lévy-strauss. Pas des invariants des peuples humains. Opérer la fermeture. versant de l'imaginaire. Comment l'organiser. ex ferm néolibérale, ferm renoncement au sapin de noel, penser l'écologie depuis les supermarchés, le diesel, etc. le plus difficile à défaire. entités zombies caduques sur le plan écolo mais vivantes par injection de modes de dépendance. Le drame écolo est là. comment on sort de ces dépendances. Prendre soin de cet art de la fermeture. Révéler tous les réseaux. On comprend ensuite. Dénouer ces réseaux de dépendances, penser ces politiques publiques, effet d'accompagnement.
/mvt GJ /taxe carburants : a démontré ce qu'on dit. politiques désincitatives ne marchent pas. Comprendre d'abord les réseaux de dépendances, d'attachement. Penser l'écologie depuis ces situations là. Dépendances socio-matérielles.
/gestion modèle écnomique mettre les mains dans le camboui. Les dépendances du tourisme de masse / ex. Reconsidérer la gestion.
Autre Q / exprimer dans le langage de l'entreprise faisable ?
On se comprend bien en fait, entreprise confrontée à épuisement du possible. Le travail c'est avec la direction.
/ferm usine :
/refus robotisation chaine de production. Monter coalition prouver que bête car crée conflits sociaux, avec chercheurs, ingénieurs inventer un protocole de renoncement.
/effondrisme : sensibilisés /giec ipbes patrons effondrés, faire face à ces murs. ex la mode, etc, les voitures, etc. Mener une réflexion stratégique en interne ++
casser les clichés.
Q /analyse stratégique : revisiter l'instrumentation de gestion. Revisiter au regard du vide stratégique, critique de l'approche managériale. Penser la finitude. sortir du business as usual.
/Elon Musk : comme Trump clarifie les débats. Contrairement à Macron et son en même temps !
assumer la conflictualité. Politiser l'écologie. Ex des patrons effondrés. pret à penser le démentèlement entreprise laitière /relocaliser garder un capitalisme financier. Q ultra politique.
Conclusion.
Nadège.
Sujet au coeur des débats, comment renoncer concrètement, se mettre en mouvement.
CF LE LIVRE HÉRITAGE... ++
Julien Lecaille :
On a progressé. élu, embêté car ne croyait plus au dd, était en peine. Heureux de ces travaux pour cadres actionnables, retrouver décision, autonomie.
/conflictualisation avant penser la réconciliation. Oser le conflit. Assumer.