La convention citoyenne pour le climat n’a pas d’existence juridique, explique l’avocat Arnaud Gossement. Choix des membres, rôle des garants, objectivité de l’information environnementale, force de loi des décisions… tout dépend de la volonté présidentielle. Pendant ce temps, les instruments de la démocratie environnementale sont affaiblis par le gouvernement.
Arnaud Gossement est docteur en droit, avocat spécialisé dans le droit de l’environnement et professeur à l’université Paris 1.
*La réponse de Mathilde Imer https://reporterre.net/Pour-une-fois-qu-on-remet-les-citoyens-au-centre-du-jeu-osons-leur-faire-confiance i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?uZ7MTQ
TV5MONDE Info @TV5MONDEINFO · 27 janv. @Charles1045, journaliste et auteur, revient par ailleurs sur ce que l'on peut attendre du plan préparé par Trump pour le Proche-Orient. #PO
55 minutes
Selon Jean-Pierre Dupuy, les collapsologues se revendiquent du "catastrophisme éclairé", qui consiste à faire comme si la catastrophe était une fatalité pour que l’inéluctable ne se produise pas. Ils avancent que tout système complexe est destiné à s’effondrer, ce qui est conceptuellement faux selon le philosophe.
Invité du jour
Jean-Pierre Dupuy est professeur émérite de philosophie sociale et politique à l'Ecole Polytechnique, et professeur de philosophie et de sciences politiques à l'université Stanford en Californie.
Le philosophe Jean-Pierre Dupuy est notamment le penseur de « Pour un catastrophisme éclairé » (Seuil, 2002), une notion référence pour les collapsologues. Mais il regrette aujourd’hui la façon dont ces derniers ont compris cette idée.
Pour aller plus loin :
Philosophie Magazine (février) : Collapsologie : et vous, croyez-vous à la fin du monde ?
Autres ouvrages de l'auteur : L’Avenir de l’économie (Flammarion, 2012) La Guerre qui ne peut pas avoir lieu. Essai de métaphysique nucléaire (Desclée de Brouwer, 2019)
Vos solutions pour la planète
Simon Tarabon est ingénieur-doctorant en écologie, il a créé avec sa sœur Chloé le LabMadeleine : une jungle nourricière, une forêt comestible à Retournac en Haute Loire.
Simon et Chloé ont récemment hérité d'un terrain au pied du Mont Madeleine, sur la commune de Retournac en Haute-Loire. En mémoire de leur père ils ont voulu réinvestir ce terrain, patrimoine local et familial, et le faire vivre. Ce terrain a un intérêt pour la permaculture et l’apiculture.
Ils voulaient ainsi trouver une solution pour atténuer le changement climatique et surtout trouver des moyens à notre hauteur pour s’y adapter avec le LabMadeleine.
Invité découverte
C’est au cours d’une tournée commune en Chine avec Témé Tan, à l’arrivée à Shanghai, lorsqu’elle découvre l’état écologique de la ville, que se déclenche chez Suzane le besoin d’écrire cette chanson, « On a cassé la planète, il est où le SAV ? ».
Après plusieurs refus d’autorisation de tournage à travers le monde (comme par exemple aux Maldives sur l’île de Thilafushi, « île poubelle »), c’est en Afrique que Gregory Orhel et Suzane obtiennent l’autorisation de filmer un décor qu’ils veulent authentique et éloquent, et travaillent avec le créateur sénégalais Doulsy pour le stylisme et ses tenues faites de déchets et de recyclage.
Dakar, Sénégal. A quelques kilomètres du centre-ville, la décharge de Mbeubess, 114 hectares d’immondices et de déchets, un décor naturel post-apocalyptique comme il en existe partout à travers le monde. Une virée dystopique et un appel à une prise de conscience collective.
La série de reportages de la Terre au Carré, signée Agnès Faivre
Guinée : répercussions environnementales de la ruée sur la bauxite et l’or
►►► Episode 1 : mission d’inspection des sites miniers avec Aboubacar Kaba https://www.franceinter.fr/environnement/guinee-main-basse-sur-les-ressources-minieres
Qui sommes-nous ?
né à la faveur de la crise des Gilets jaunes qui lui a donné son nom, non comme un héritage à faire perdurer, mais comme le symbole d’une insurrection populaire salutaire et nécessaire. aventure d’amis, de frères et de sœurs de luttes antérieures à celles menées depuis le 17 novembre mais qui ont trouvé en cet événement l’occasion et la nécessité de se réunir et d’agir collectivement.
Les Gilets jaunes ne sont pas pour nous une classe sociale, un électorat ou un pré-carré à conserver et à préserver de toute critique. Les Gilets jaunes constituent un sursaut historique puissant et inattendu. A partir de cet instant, tout ce qui était enfoui surgit ; tout est légitime et aucun aspect de la vie humaine et sociale ne saurait être évacué ou oublié.
Ce pourquoi le M17 porte sa critique sur notre société bien au-delà de la question des Gilets jaunes qui n’en sont qu’un superbe témoignage. Rien ne saurait être épargné car l’existence est une totalité complexe où chaque élément doit être appréhendé dans sa relation avec l’ensemble.
Ainsi, notre cible prioritaire ne peut se cantonner à un homme, à un gouvernement, ou à un parti ; nous pointons le système qui a rendu l’existence de cet homme, de ce gouvernement, ou de ce parti possible. Notre ennemi ne se prénomme donc pas Emmanuel Macron, Christophe Castaner ou LREM, mais Capitalisme, Néolibéralisme, Marchandisation du monde et des êtres vivants, pour lesquels ces personnes ne sont que des employés.
Parce que notre combat est total, notre engagement doit être sans faille, digne et honnête. Nous appelons de nos vœux la mort de l’ancien monde et de ses idoles : le profit, le marché, l’individualisme, et l’érection d’un monde nouveau où l’utilité, le partage des richesses et la solidarité seraient les maîtres-mots.
“Il y a crise quand l’ancien monde ne veut pas mourir et que le nouveau monde ne veut pas naître.” Antonio Gramsci
Nous écrire: contact@m17-11.fr
Presse: presse@m17-11.fr
il y a l'article de wikipedia qui à son paragraphe "Critiques", écrit, je cite :
"Aux États-Unis, en Allemagne et en Italie notamment, Change.org est un temps critiqué pour l'exploitation des données personnelles des signataires de pétitions sponsorisées : elles sont transmises contre paiement au commanditaire de la pétition^15 https://fr.wikipedia.org/wiki/Change.org#cite_note-lemonde.fr-15 ^, ^16 https://fr.wikipedia.org/wiki/Change.org#cite_note-16 . L'utilisation du nom de domaine .org https://fr.wikipedia.org/wiki/.org, généralement utilisé par les organisations à but non lucratif, fait également l'objet de critiques^15 https://fr.wikipedia.org/wiki/Change.org#cite_note-lemonde.fr-15 ."
la note 15 renvoyant à : "Audrey Fournier, « Change.org, des pétitions qui valent de l’or », /Le Monde https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Monde/, 9 décembre 2014 (lire en ligne https://lemonde.fr/pixels/article/2014/12/09/change-org-des-petitions-qui-valent-de-l-or_4537059_4408996.html [archive http://archive.wikiwix.com/cache/?url=https%3A%2F%2Flemonde.fr%2Fpixels%2Farticle%2F2014%2F12%2F09%2Fchange-org-des-petitions-qui-valent-de-l-or_4537059_4408996.html])"
Cet article du Monde m'avait alerté en son temps : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/12/09/change-org-des-petitions-qui-valent-de-l-or_4537059_4408996.html
Il faut lire également l'article de Framasoft : https://framablog.org/2019/10/25/framapetitions-est-mort-vive-pytition/ qui aborde le sujet.
Il faut citer aussi cet autre article, du Nouvel Obs : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20131014.RUE9396/avec-change-org-la-petition-est-devenue-un-business.html
Cet article, très complaisant laisse deviner entre les lignes, "en creux" comme on dit des trucs pas bien clairs !
Il y a aussi encore à lire, cet article : https://coquelicausse.fr/appel-au-boycott-davaaz-et-de-change-org-ceci-nest-pas-une-petition/
et surtout à lire le document cité en intégralité : https://coquelicausse.fr/wp-content/uploads/2014/02/Avaaz-et-Change.org_.pdf bon, le problème, le doc fait 15 pages... mais on en apprend de belles !
Allez, un autre, pour la route : https://www.france24.com/fr/20170216-changeorg-mesopinionscom-implique-vraiment-le-fait-signer-une-petition-internet
Ndlr : sources APRIL
Alors que la France peine à déployer les énergies renouvelables, des citoyens se regroupent pour tenter d’accélérer la transition énergétique à l’échelle de leur territoire.
... président de l’association Energies citoyennes en Pays-de-Vilaine (EPV), Michel Carré. C’est donc en Bretagne que s’est lancée, une vingtaine d’années plus tard, la première expérience d’énergie citoyenne. Ses trois piliers ? « Développer une énergie décarbonée, reprendre la main sur un système centralisé et s’insérer dans une gouvernance originale », explique Carine Sebi, professeure d’économie et coordinatrice de la chaire « Energy for Society » à Grenoble Ecole de management. « Les projets citoyens sont financés et maîtrisés pour tout ou partie par des collectifs de citoyens et des collectivités locales », ajoute Marion Richard, animatrice nationale du réseau Energie partagée, qui accompagne les porteurs de projets dans leurs démarches depuis sa création en 2010. ... Eolien, photovoltaïque, mais aussi unités de méthanisation, chaufferies bois ou petit hydraulique ... « Le constat de départ est l’incapacité des pouvoirs publics à assurer le développement des renouvelables », détaille Frédéric Bally, doctorant en sociologie spécialiste des initiatives citoyennes ... Prônant une approche plus inclusive et globale, TNE-Occitanie Environnement a élaboré un scénario énergétique alternatif http://bit.ly/2HvFLH5 à celui de la région préconisant plus d’efforts de sobriété énergétique, un moratoire sur l’éolien terrestre, éventuellement de l’éolien offshore hors du parc naturel marin ainsi qu’un renforcement de l’hydraulique, pour laquelle la région dispose d’un important potentiel.
Les premières assises nationales des énergies renouvelables citoyennes auront lieu à Montpellier en décembre prochain. L’occasion d’une mise au point ?
Par l’association du Manifeste pour l’industrie :
- Pierre Agha Membre,
- Gabriel Colletis Economiste, Président de l'association et animateur du site Manifestepourlindustrie.org
...
quelques intentions louables, il repose sur des constats erronés, des méthodes d’inscription politique critiquables et, en définitive, prône des actes qui vont aggraver la situation économique de notre Pays.
...
Ce Pacte procède d’une technique politique de fabrication du consentement de validation par élimination des alternatives
...
Chers amis, revenons à l’essentiel et mettons nos pas au service du bien commun : décidons ensemble, travaillons, produisons, échangeons pour nos besoins essentiels et notre intérêt supérieur, le tout en cessant de prélever un butin sur la nature.
L’agribashing n’existe pas, défend l’auteur de cette tribune. Ce ne sont pas les agriculteurs mais le système agricole qui est critiqué. Et vouloir interdire une telle critique est dangereux, nous explique-t-il.
François Veillerette est directeur de l’association Générations futures https://www.generations-futures.fr/
...
« dénigrement » ou « lynchage médiatique » dont serait victime l’agriculture, est sur les lèvres de tous les représentants de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA, majoritaire), sa présidente, Christiane Lambert, en tête.
Générations futures publie une carte de vente des pesticides en France fondée sur des chiffres officiels ? Agribashing ! Les émissions Envoyé spécial ou Cash Investigation diffusent des programmes montrant les conséquences des pesticides ou sur le glyphosate ? Agribashing encore ! Le quotidien Le Monde révèle le dessous du scandale des « Monsanto Papers » ? Agribashing toujours ! Les riverains des zones cultivées demandent à être protégés des pulvérisations de pesticides ? Agribashing plus que jamais !
...
Sur la question des pesticides, les critiques ont été légitimées sur le fond par la reconnaissance de la réalité scientifique de la dangerosité des pesticides (selon une expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale [Inserm] de 2013). L’usage excessif de pesticides a même été officiellement reconnu par l’État et un plan de réduction de leur usage a été adopté il y a plus de dix ans (malheureusement, faute de volonté politique il n’a produit qu’une augmentation de l’usage des pesticides).
Il est donc tout à fait légitime de mettre ces sujets dans le débat public, qu’on soit une ONG ou un média. Cela ne constitue en aucun cas une volonté d’agresser l’agriculture mais l’expression d’une exigence croissante sur les questions sanitaires et environnementales. D’ailleurs, la journaliste de L’Opinion Emmanuelle Ducros, peu suspecte d’agribashing car se considérant elle-même comme un « relais de parole du monde agricole », le reconnaît : « L’agribashing n’existe pas », a-t-elle déclaré lors d’un récent débat à la Maison de la chimie, à Paris. Et d’indiquer qu’il s’agit plus d’un problème de ressenti des agriculteurs face aux critiques dont le système agricole fait l’objet.
...
vers une indispensable agroécologie si toute critique un peu sévère des pratiques actuelles devenait taboue ... indispensable à l’émergence d’un nouveau contrat entre la société et le monde agricole, afin d’élaborer un nouveau modèle intégrant les préoccupations sociales, économiques, sanitaires et écologiques pour le bien-être de tous.
Ce n’est ni en chassant sur les terres nationalistes du RN, comme la France insoumise, ni en se contentant de discours vaguement réformistes, comme le PCF, Génération.s ou EELV que l’on réussira à faire reculer libéraux et extrême-droite ensemble.
...
Devant ces nuages noirs qui s’amoncellent au-dessus de l’Europe, face au racisme, à l’islamophobie grandissante, à la haine des migrant-es, à la casse de nos droits sociaux, c’est une véritable alternative révolutionnaire qu’il faut proposer. Il est de la responsabilité des anticapitalistes, des libertaires, de toutes celles et ceux qui veulent lutter pour construire une autre société de proposer un projet ambitieux de partage des richesse et de justice sociale, assorti d’une stratégie réaliste de contre-pouvoirs. C’est en construisant ces contre-pouvoirs, avec les syndicats de lutte, avec les associations et les organisations politiques progressistes, que nous pourrons faire naître un troisième possible : celui de la révolution sociale et libertaire.
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Au programme de l'Autre 20h ce soir présenté par Romain Mahdoud :
⏩ GRAND DÉBAT : COMMENT MACRON ESPÈRE PIÉTINER LA VOLONTÉ DES FRANÇAIS
Baisse des prestations sociales, accroissement des inégalités… Pour répondre au mécontentement des Gilets jaunes, Emmanuel Macron a lancé le Grand débat national. Il s’est soldé par un véritable fiasco, raconté par Henri Sterdyniak. C’est la chronique éco !
⏩ NOTRE-DAME : DU MOYEN AGE À 2019, UN INSTRUMENT D'UNION NATIONALE AU SERVICE DU POUVOIR
Hier soir la cathédrale Notre-Dame de Paris s’est embrasée. Julien Théry, historien spécialiste du Moyen-Age et animateur de "La Grande H.", l'émission d'histoire du Média, revient sur l’histoire de ce monument; C’est son face cam.
⏩ ELECTIONS EUROPÉENNES : LES POLITIQUES MONÉTAIRES DES CANDIDATS
Dans 40 jours se tiennent les élections européennes. Et les candidats dévoilent leurs programmes. Hier, lundi 15 avril c'était le parti de Marine Le Pen qui présentait son projet, remanié sur les questions monétaires. Pour cette deuxième chronique de J moins, on vous décrypte les positions de chacun sur la politique monétaire européenne et l’euro.
⏩ DÉTOURNEMENT DE FONDS : LA LANCEUSE D'ALERTE QUI MET EN CAUSE NATHALIE LOISEAU
Nathalie Loiseau, actuelle tête de liste LREM pour les élections européennes, était DRH au ministère des Affaires étrangères lorsque Françoise Nicolas, fonctionnaire détachée à l’Ambassade française au Bénin, a été victime de violences physiques et psychologiques. Elle dénonçait alors la mise en place d’un système de dépenses fictives. T
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Critique de la transition énergétique - Publiée il y a 1 jour - 354 vues - PeerTube on Mastodon.host
Critique de la transition énergétique
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Conférence présentée dans le cadre du premier Festival de la décroissance, Montréal le 6 octobre 2018
Conférencier : Philippe Gauthier
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Pour que le débat démocratique puisse avoir lieu, le désembuage idéologique semble devoir passer par une clarification sémantique. Dans un contexte de résurgence de l'antisémitisme et alors qu'il est question de pénaliser l'antisionisme, nous recevons Alain Dieckhoff, directeur du CERI-Sciences Po, et Esther Benbassa, sénatrice EELV.
Pour en savoir plus : https://www.franceculture.fr/emissions%2Flinvite-des-matins/antisionisme-critique-de-letat-disrael-de-quoi-parle-t
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Annie Lagarde il y a 14 heures
Si vous ne décrivez pas chaque jour ce que vivent les Palestiniens dans la Bande de Gaza, dans les Territoires occupés, mais aussi les expropriations à Jérusalem ou ailleurs comme le faisait Charles Enderlin, qui a eu les pires ennuis pour faire très honnêtement son travail de journaliste, ou les conséquences de la dernière loi suprématiste, interdire l'antisionisme, en tant que critique des colonisateurs et de leurs exactions, revient à légitimer les atrocités commises sur tout un peuple. C'est sans le nommer permettre le racisme, dont la forme la plus abjecte fut au 20e siècle la Shoah. Il serait bon de s'interroger là-dessus. Tout le reste n'est que sémantique, arguties et billevesées.
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Alain il y a 20 heures
Qu'elle objectivité peut ont accorder
A France culture sur ce sujet
Alors que vous avez interdit Pascal Boniface sur votre radio
Parce-que il a osé critiquer la politique d'Israël , contre la Palestine.
Transcription :
... sion est une colline de jérusalem ... complotisme
sociologue française...
La recherche de Gisèle Sapiro a pour objet le champ intellectuel, la circulation internationale des œuvres et des idées en ce qui concerne notamment les écrivains et la littérature.
Directrice de recherche au CNRS dont elle a reçu la médaille de bronze en 2000, elle est depuis 2011 directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), et membre du Centre de sociologie européenne (CSE)1, devenu Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP), dont elle a assuré la direction de 2010 à 2013. Ses travaux s'inscrivent dans la continuité de l'œuvre de Pierre Bourdieu.
...
Dans son essai, Les écrivains et la politique en France, publié en 2018, Gisèle Sapiro étudie le rôle de l'écrivain dans la société française. Au XIXe siècle, la littérature et le journalisme permettent d'accéder à la politique. A partir de 1871, date de la création de l'école libre des sciences politiques, les fonctions politiques se professionnalisent et la littérature se politise. En 1900, avec l'affaire Dreyfus, deux camps politiques s'opposent au sein du jury pour le prix Goncourt. Avec le Nouveau roman, dans les années 1950, politique et littérature se dissocient. Toutefois la littérature contemporaine est un lieu de de critique sociale et politique3.
...
....
Principales publications
La Guerre des écrivains, 1940-1953, Paris, Fayard, coll. « Histoire de la pensée », 1999, 814 p., 23,5 cm (ISBN 2-213-60211-5, présentation en ligne [archive])
Johan Heilbron et Gisèle Sapiro (dir.), « Traduction: les échanges littéraires internationaux », dans Actes de la recherche en sciences sociales, n°144, 2002. [lire en ligne [archive]]
...
Les Ecrivains et la politique en France : De l'Affaire Dreyfus à la guerre d'Algérie, Paris, Le Seuil, 2018
ndlr :
- => apprendre https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bourdieu ACT
.#LaMidinale
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Alors que l’INSEE vient d’annoncer une croissance en berne pour 2018, la croissance peut-elle rester un indicateur d’avenir ? L’économiste Liêm Hoang-Ngoc (ex-France insoumise), est l’invité de #LaMidinale.
http://www.regards.fr
Sur la croissance en berne
« Il y a un trou d’air dans la zone euro et dans l’économie française. »
« L’alignement des astres est terminé : c’était un climat de bas taux d’intérêts, un euro faible par rapport au dollar, une reprise américaine qui tirait la croissance mondiale, les prix du pétrole relativement bas, tout ça a boosté la croissance mondiale depuis deux ans. »
« On s’attend à ce qu’en 2019 la situation soit extrêmement dégradée avec une forte reprise du chômage. »
Sur l’indicateur de croissance
« Le débat est mal posé parce que les politiques d’austérité tuent la croissance. »
« Les trois décennies libérales qui se sont écoulées sont des décennies où on a eu du profit, on a eu des dividendes versées aux entreprises mais comme elles n’ont pas investi il n’y a pas eu de croissance. »
« Le vrai sujet c’est pas croissance ou décroissance, le vrai sujet c’est d’engager les dépenses utiles à la transition écologique, au bien être social et c’est de faire décroitre les dépenses inutiles. »
Sur les gilets jaunes
« C’est le retour de la question sociale qui avait été minimisée par certains à gauche. »
« Le salariat traditionnel, révolutionnaire, a subi des défaites importants au cours de ces trente dernières années. Et malheureusement, c’est pas le salariat traditionnel organisé qui est dans la rue et c’est sans doute ça qui manque aujourd’hui au mouvement des gilets jaunes. »
« Les revendications des gilets jaunes sont parfois ambigus. »
« Sur les manifestations des retraites et de la loi travail il y avait autrement plus de monde que les gilets jaunes tous les samedis dans Paris. »
« Je trouve les syndicats étrangement absents d’un conflit où est posé la question du salaire minimum et de la répartition des richesses. »
Sur la France insoumise
« Le vrai sujet c’est que la France insoumise n’a pas de ligne, elle n’a même pas une ligne populiste. Elle adopte des postures en fonction des clientèles électorales qu’elle cherche à caresser en vue de 2022. »
« On ne sait pas quelle est la ligne. »
« Sur l’Europe, le sommet du plan B était un axe central au moment de la constitution de la FI, aujourd’hui il n’y a plus de plan B - ne serait-ce comme menace pour obtenir un plan A convenable. Et ça parce que le FN ne parle plus de sortie de l’euro donc la FI ne parle plus de sortie de l’euro. »
« La FI n’est pas structurée de façon horizontale contrairement à ce qui est vendu aux militants. Tout est décidé par trois personnes, au sommet : Jean-Luc Mélenchon, la directrice de communication et Manuel Bompard. »
Sur la gauche et les européennes
« Tout le monde va s’entretuer au moment des élections européennes et ce qu’on peut espérer c’est que les gens de bonne intelligence se mettent autour d’une table après pour déplacer les clivages traditionnels et à faire autre chose qu’un cartel. »
« Il faut faire ce que la FI aurait du faire, aurait pu faire - parce qu’elle avait commencé à le faire - en dépassant la logique du cartel qu’a été le front de gauche, et ça avait donné son succès à l’élection présidentielle. Elle ne le fait plus. Ça se fera sans doute en dehors du cadre de la FI qui va finir par se déliter. »
« Il y aura sans doute un Épinay des opposants à Emmanuel Macron. Il faudra que ça se fasse en dépassant les partis tels qu’ils existent aujourd’hui. »
Sur Place Publique
« Glucksmann défend clairement ce qu’il appelle un pacte girondin avec un revenu universel au milieu ce qui n’est pas forcément la tasse de thé de la FI ou ceux qui appartiennent au mouvement syndical pensant que le modèle social doit resté centré sur le travail. »
« Raphaël Glucksmann n’est qu’une infime partie de ce que pourrait être le gros regroupement que tout le monde appel de ses voeux. »
« Le Parti socialiste n’existe plus. Il va sans doute être un condamné par les électeurs eux-mêmes. »
« Quand je dis dépasser les frontières traditionnelles ça veut dire dépasser l’existence même des partis traditionnels. »
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Actualités et politique
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Connu /
https://twitter.com/Regards_fr/status/1090578804525944837
Priscillia.L a retweeté
Brut FR Compte certifié @brutofficiel 21 déc. 2018
Elle est critiquée par de nombreux gilets jaunes. Voilà comment la privatisation des autoroutes s’est déroulée. En jeu : des sommes d'argent colossales.
4:01 / 4:01
Comment la privatisation des autoroutes s'est déroulée
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gouv Jospin, Raffarin, De Villepin, Sarkozy, Hollande/Marcon/Valls, etc
S'y sont opposés Bayrou, etc
Gérald Elbaze Pro @ElbazePro 4 hil y a 4 heures
Mille urgences auxquelles affecter une telle recette.
Mais probablement utile d'en affecter une part pour traiter l'effet des GAFAM : la médiation numérique pr dev usages critiques
cc @mounir @MissionSoNum @DominiqueDavid_ @PaulaForteza @CNNum @SalsaHayek
0 réponse 0 Retweet 4 j'aime
/Taxe GAFAM
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Co-réalisateur des Nouveaux chiens de garde en 2012 (plus de 200 000 entrées au cinéma), Gilles Balbastre vient de réaliser (avec la CGT énergie) Main basse sur l’énergie (www.mainbassesurlenergie.com), un documentaire sur le mode narratif de la série télévisée des années 60 Les Incorruptibles. Dans ce film en six épisodes, Balbastre enquête sur les énergies renouvelables et fait le lien avec le démantèlement du service public de l’énergie. Dans le second épisode de cet entretien en deux parties, Gilles Balbastre revient sur les événements catastrophiques de cet été 2018 (incendies géants en Suède, en Californie, en Grèce et au Portugal ; effondrement d’un viaduc routier à Gênes, etcetera) et place l’ultralibéralisme comme point commun à ces catastrophes présentées comme des faits divers. Balbastre revient également sur la Marche pour le climat, qui avait eu lieu quelques jours après la démission de Nicolas Hulot - démission annoncée en direct à la radio et qui avait donné lieu à des concertinos de satisfecit chez les fins limiers du Parti de la presse et de l’argent. En fin d’entretien, le réalisateur des Nouveaux chiens de garde (qui prépare la suite de ce film : Ceux qui tiennent la laisse pour laquelle une souscription populaire est lancée : www.ceuxquitiennentlalaisse.info) fait une série de propositions originales pour en finir avec le règne des « médias qui mentent, des patrons qui plastronnent et de la gauche qui capitule ».
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Transcription :
...
6 millions de morts au travail dans le monde !
...
a fait film transport de marchandises fret ferrofiaire ++
journaliste
choix des poids-lourds au détriment de la sncf
ya une désinformation. que les poids-lourd fouttent en l'air la planète; les autoroutes saturées de poids lourds et c'est nous qui payons les routes. pb d'orga capitalistes, de renoncement politique
/état de destruction de notre planète : incendies, effondrement du viaduc de gènes,
Nous avons reçu ce texte qui nous semble une contribution indispensable en plein mouvement des gilets jaunes. « Il y a une marche pour le climat le 8 décembre dans pas mal d’endroits. On ne parle pas au nom de tout le monde, évidemment, mais on pense que ce serait bien qu’il y ait des gilets jaunes à ce moment-là, pour montrer qu’on peut discuter et qu’on peut s’unir. Pour rappeler qu’au fond on a le même problème, et que les vrais pollueurs sont aussi ceux qui rendent notre vie invivable. »
De toutes les vacheries qu’on entend sur notre mouvement, il y en a une qui nous énerve particulièrement : certains disent qu’on ne peut pas être « gilets jaunes » et écologistes, voire pire, que notre combat serait anti-écologique. On a vu un gros Goupil faire le perroquet de Macron et nous donner des leçons d’écologie sur BFM. Ce serait ceux d’en haut qui se soucieraient de l’environnement, et ce serait nous la foule stupide et égoïste qui voudrait polluer tranquille. La fin des taxes sur les yachts, la suppression de l’ISF, la réforme de la SNCF et sa privatisation rampante, l’interdiction avortée du glyphosate, le maintien des vieux réacteurs nucléaires, l’invitation de Trump le 11 novembre, c’est du travail d’écologiste, c’est sûr. Alors quand on a appris que le gouvernement voulait prendre 577 millions d’euros de recettes de la taxe sur les carburants, et finalement les mettre dans le budget général plutôt que dans la transition écologique, on s’est dit que c’était logique.
Ça commence à se savoir : 70% des émissions de gaz à effet de serre proviennent de 100 entreprises. Un autre rapport montre que plus on est riche, plus on pollue. On peut toujours éteindre la lumière quand on sort d’une pièce ou fermer le robinet quand on se brosse les dents. Vous me direz que la voiture ce n’est pas pareil. C’est vrai, mais ce n’est pas par plaisir qu’on fait des kilomètres pour aller travailler, faire les courses ou aller chez le médecin. Pour beaucoup, c’est une nécessité. Et pardon si certains aiment la prendre pour les vacances quand on peut s’en offrir.
Mais on n’est pas si bêtes qu’on le dit dans les médias. On voit bien ce qui se profile derrière ce genre d’attaques, derrière les snobs qui se pincent le nez en parlant de nous. On voit bien qu’on veut opposer les personnes qui luttent pour l’environnement et les personnes qui luttent contre des conditions de vie indignes, comme si ce n’était pas les mêmes qui polluaient la planète et qui exploitaient les gens, comme si ce n’était pas la même religion du fric qui les poussaient. On voit bien qu’on veut recréer de la division alors que la force principale de notre mouvement, c’est l’unité de gens différents, venus avec des colères différentes, pour exprimer un ras-le-bol général.
Il faut être absolument débile pour croire que, parce qu’on refuse d’être taxés à nouveau, on rêve d’un monde sans animaux, sans air pur, peut-être même sans vie du tout. Je pense qu’on connaît mieux le nom des arbres et des oiseaux que ceux qui nous gouvernent. Mais ça n’empêche pas de vouloir vivre décemment. A l’inverse, certains écolos professionnels n’ont rien à faire du SDF qui crève en bas de chez eux. On voit pas bien comment on pourrait faire de l’écologie sans s’occuper des gens, sans changer l’économie, sans que les riches paient. Il faudrait peut-être nous expliquer.
Les verts sont peut-être finalement, verts de jalousie, jaloux de ne pas avoir su déployer la même énergie que nous samedi dernier : la terre va si mal que de lever des barricades pour la défendre serait sûrement le minimum.
Mais comme on est pas rancuniers on s’est dit une chose : il y a une marche pour le climat le 8 décembre dans pas mal d’endroits. On ne parle pas au nom de tout le monde, évidemment, mais on pense que ce serait bien qu’il y ait des gilets jaunes à ce moment-là, pour montrer qu’on peut discuter et qu’on peut s’unir. Pour rappeler qu’au fond on a le même problème, et que les vrais pollueurs sont aussi ceux qui rendent notre vie invivable.
Des gilets jaunes.
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Tenir tête, fédérer, amorcer
Ballast est une revue, créée en novembre 2014, d’une quarantaine de militants/bénévoles (de France et de Belgique), indépendante de tout groupe de presse et parti politique. Sans publicité, elle est disponible en librairie ; le site est quant à lui alimenté chaque semaine en articles et entretiens inédits et autonomes.
Casser les vases clos, ouvrir les petites cases. Faire se croiser les mouvements d’émancipation : les espaces critiques ont l’art des querelles intestines — guéguerres de clans, vanités de chapelles, puretés de papier. Mêler la « pensée » et le ras de terre, l’analyse et le plan serré sur l’ordinaire. Tramer théorie et reportage, économie et musique, philosophie et poésie. Faire front, contre les puissants, les bien pourvus, les dominants. Chercher les mots et les pratiques à même d’articuler, tant bien que mal, les identités contestatrices fragmentées.
Nous sommes, partageux de tout poil, les premiers à n’être pas toujours d’accord avec nous-mêmes ; nous n’en aimons pas moins nous asseoir à la même table, avec nos étiquettes, nos stratégies ou nos partis désaccordés, pour tenter de la renverser ensuite — et ensemble.
Ballast entend être une boîte à outils, sans jargon inutile ni folklore d’initiés, et s’adresser à tous ceux, têtes dures ou seulement curieuses, activistes aguerris ou simples passants, qui ne peuvent se conformer au cours des choses.
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Lire Ballast Debout (français, anglais, espagnol, italien — avril 2016)
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