Alexis Spire, sociologue et auteur de "Résistances à l'impôt, attachement à l'État", était l'invité de Gilles Bornstein vendredi 30 novembre dans l'instant politique.
Transcription : ... exaspération profonde ... pas de leader charismatique, mouvement hétérogène, contradictoire ... ça reste ouvert.
Marcel Aiphan @AiphanMarcel · 9 juil.
Alors qu’on a balancé plus de gaz lacrymogène en 3 ans qu’entre 1945 et 2017, Alexandre Samuel, biologiste, parle de ses effets
Ils laisseront des traces... #Macron nous fait la guerre (chimique) #ViolencesPolicières #GiletsJaunes - 31 - 1100 - 1100
Dans la capitale girondine, une alliance inédite de militant.e.s politiques, associatif.ves et de Gilets Jaunes entend bien porter la colère populaire entre les pierres cossues de la mairie, dirigée sans interruption par la droite de Chaban et Juppé depuis 1945. Bordeaux, d’ordinaire calme et bourgeoise, s’est embrasée avec le mouvement des Gilets Jaunes, attisée par la répression d’un désormais célèbre préfet : Didier Lallement.
Née de ce réveil social, la liste Bordeaux en Luttes a réussi l’impensable : réconcilier le NPA et la France Insoumise derrière elle. A sa tête, un ouvrier de l’usine Ford Blanquefort récemment licencié. Au compteur : 20 années de boîte, un combat de 15 ans pour empêcher le géant automobile de sacrifier les travailleurs, et 2 élections présidentielles. Le Média a suivi Philippe Poutou et ses camarades dans le grand bain de la politique électorale, entre débats, tractages et réunions stratégiques. En face : le maire sortant juppéiste, un challenger du parti présidentiel, et un écologiste soutenu par le PS. Poutou et ses acolytes réveilleront-ils la Belle Endormie ?
.@clemovitch
« Christophe Castaner continue de relayer une parole mensongère, selon laquelle il n’existe pas de violences policières »
Des gilets jaunes aux banlieues : violence politique et racisme systémique. Ma chronique, dans @cliquetv, en présence d’Assa Traoré.
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9:07 PM · 8 juin 2020·/ Clément Viktorovitch - CLIQUE, 20h25 en clair sur C+
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668 ont signé
Maxime RENAHY a lancé cette pétition adressée à maxime.renahy@gmail.com
La crise sanitaire actuelle nous le rappelle : la vigilance pour la sauvegarde des libertés fondamentales est un combat plus important que jamais.
Nous sommes des militants associatifs, auteurs, avocats, journalistes, syndicalistes, élus, citoyennes et citoyens. Nous estimons qu’il est de notre devoir, moral et civique, de faire connaître la situation inacceptable rencontrée par Marie et Frédéric Vuillaume, gilets jaunes de Besançon. Nous appelons à les soutenir alors que des intimidations et des procès visent à réduire leur liberté d’expression et de manifestation. Plus généralement, nous entendons défendre la liberté d’expression face à un gouvernement, défaillant dans ses responsabilités, qui tend à la restreindre.
...
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| LES GROSSIERS DE L'ECRAN 2019 |
Et s'ils avaient raison ? On ne comprend peut-être tout simplement pas ce qu'ils essayent de faire !?
Découvrez trois nouveaux candidats à la palme de plomb dans ce 2ème épisode consacré au mépris de classe.
Dernier épisode et début des votes le 7 janvier prochain !
Revisionnez la vidéo 1 sur l'assurance chômage :
➡ https://www.mncp.fr/grossiers-ecran-2019/
Venez assister à la cérémonie de remise des prix le 15 janvier prochain :
➡ https://www.facebook.com/events/27486...
Soutenez nos actions :
➡ https://www.mncp.fr/nous-soutenir/
Précision extrait vidéo :
01:39 : voir la vidéo complète de l'analyse de Karl Marx à propos des classes sociales sur la chaîne @Super-Bac by digiSchool : https://youtu.be/1pYmqDnvTh8
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Apprendre d’hier pour agir demain
« Au printemps 1943, trois ans après l’invasion de la France et la capitulation vichyste, des résistants s’élevaient contre l’envahisseur. Certes, contrairement au siècle dernier, nous ne sommes pas à proprement parler « en guerre ». Cependant, les analogies sont frappantes : les résistants d’aujourd’hui – qu’il s’agisse du personnel soignant, des artisans de la vie quotidienne ou des citoyens-militants – se battent.
Les années de Résistance pourraient donc nous inspirer pour nous conduire à la Libération. Dès lors, comment organiser ce changement ? Pour y réfléchir, les grands penseurs, artistes et figures militantes de notre pays (écrivains, sociologues, politiques, économistes, réalisateurs) se sont rassemblés dans un Conseil National de la Nouvelle Résistance.
Quelles activités doit-on développer, créer ou relocaliser ? Quels moyens pour former à de nouveaux comportements ? Chacun d’entre eux livre ici, en quelques pages, son analyse pour une société plus juste. Ensemble, ils lancent un nouvel « Appel pour des jours heureux » et réclament la mue d’un système périmé que nos dirigeants, dans leur obsession du profit, ont engendré. » (Claude Alphandéry, résistant)
Cet ouvrage contient une préface de Denis Robert et la contribution d’une quarantaine de personnalités.
Collectif : Claude Alphandéry, Sabrina Ali Benali, Ludivine Bantigny, Clotilde Bato, Anne Beaumanoir, Brigitte Boréale, François Boulo, Dominique Bourg, Juan Branco, Valérie Cabanes, Aymeric Caron, Hugues Charbonneau, Pauline Londeix et Jérôme Martin, Samuel Churin, Alain Damasio, Cyril Dion, Marc Eichinger, Bernard Friot, Bruno Gaccio, Caroline Guy, en collaboration avec Julien Le Provost et Héloïse Pierre, Yannick Kergoat, Philippine Leroy Beaulieu, Priscillia Ludosky, Virginie Martin, Florent Massot, Dominique Méda, Raymond Millot, Julie Moulier, Agnès Naudin, Fabrice Nicolino, Fatima Ouassak, Antoine Peillon, Benoît Piédallu, Thomas Piketty, Monique et Michel Pinçon-Charlot, Régis Portalez, Denis Robert, Coline Serreau, Pablo Servigne, Pacôme Thiellement, Marie Toussaint.
EXTRAITS
- Le Passage Par Caroline Guy, Julien le Provost et Héloïse Pierre ... choix de l’autonomie, du local et de l’éthique : nous avons monté un « Chatons ». La coopérative regroupe des serveurs qui nous permettent d’héberger quasiment tous nos services et besoins de communication !
Hébergement de sites Internet, cloud, protection digitale. Les réseaux sociaux que nous utilisons sont décentralisés : diaspora, mastodon et peertube. Pas de collecte de données personnelles chez nous ! - page 140 Yannick Kergoat est monteur et réalisateur. Il est membre de l’association Action-Critique-Médias. Il a coréalisé le film Les nouveaux chiens de garde.
- page 148 Finissons-en avec les inégalités sociales Par Priscillia Ludosky
- page 153 ... Qu’est-ce que la politique, quand elle se dit « neutre » idéologiquement, et profère dans cette affirmation un mensonge, visiblement. ... Virginie Martin est politologue et sociologue, professeure chercheuse à Kedge Business School. Elle est coprésidente du conseil scientifique de la Revue politique et
parlementaire. Elle a été créatrice et présidente du « Think tank different », laboratoire politique créé en 2012. Elle est par ailleurs auteure de plusieurs essais : Ce monde qui nous échappe, pour un universalisme des différences ; Talents gâchés, le coût social et économique des discriminations liées à l’origine (éditions de l’Aube, 2015); Toulon la noire : le Front national au pouvoir (Denoël, 1996). - page 158 ... Éditeur depuis plus de 35 ans (on lui doit notamment la publication de Baise-moi de Virginie Despentes), Florent Massot a lancé en 2017 Massot Éditions, dont la ligne éditoriale est d’accompagner le changement de société.
- page 160 Tirer vraiment les leçons de la crise sanitaire24 Par Dominique Méda
- page 164 Le jour d’après concerne-t-il nos enfants ? Par Raymond Millot ... se définit lui-même comme libertaire, féministe, internationaliste, autodidacte. Il a été charpentier, électricien, agent technique, instituteur (école expérimentale), conseiller pédagogique, coordinateur de la recherche-action (école ouverte/société éducatrice) à La Villeneuve de Grenoble. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels : Une voie communautaire ; Émancipation, avenir d’une utopie, et co-auteur de : À la recherche de l’école de demain ; Écoles en rupture ; Vivre à l’école en citoyen.
- page 174 Protéger et servir... deux mots qui font rêver Par Agnès Naudin Policier, c’est un rêve de gamine, que j’ai poursuivi malgré les embûches. Une intuition suivie depuis toujours qui a trouvé sa réalisation une fois le concours d’officier en poche. Dix ans après ? Je suis en disponibilité de la Police nationale. En disponibilité parce que je n’ai pas eu le courage de démissionner. Parce que je ne sais pas si j’arriverai à gagner ma vie autrement et que je dois nourrir mon fils que j’élève seule. Disponibilité parce qu’« au cas où », je pourrai toujours y retourner. Mais retourner où et pour quoi faire ? Revenir dans cet enfer ? Ces derniers mois m’ont permis de ne plus avoir peur, d’oser dire ce que je pense depuis que je suis entrée dans la police. ... Agnès Naudin est capitaine de police à la brigade territoriale de protection de la famille. Elle est l’autrice de plusieurs documents au Cherche-Midi comme Affaire de famille : immersion au sein de la brigade spéciale et Affaire d’ados.
- page 186 Luttons contre les violences policières, défendons nos libertés fondamentales Par Fatima Ouassak ... politologue, fondatrice du Réseau Classe/Genre/Race qui travaille sur des projets en lien avec les enjeux d’égalité et d’intersectionnalité et porte-parole du Front de mères, syndicat de parents des quartiers populaires. Elle est aussi l’auteure de La puissance des mères, pour un nouveau sujet révolutionnaire, à paraître prochainement aux éditions La Découverte.
- page 203 ... Antoine Peillon, grand reporter à La Croix, a travaillé, auparavant, pour de nombreux quotidiens et magazines. Son livre Ces 600 milliards qui manquent à la France. Enquête au cœur de l’évasion fiscale (Le Seuil, 2012) lui a valu le prix Éthique ANTICOR 2012 pour l’investigation). Il a aussi publié Corruption (Le Seuil, 2014), Résistance ! (Le Seuil, 2016), « Voter, c’est abdiquer ! ». Ranimons la
démocratie (Don Quichotte, 2017) et Cœur de boxeur. Le vrai combat de Christophe Dettinger (Les Liens qui
libèrent, 2019). - page 204 Crise du Covid-19 : la technopolice profite de la stratégie du choc Par Benoît Piédallu ... de la pandémie, personne à La Quadrature du Net n’avait imaginé à quel point elle nous forcerait à mobiliser nos forces. Mobilisé·es ... jours après le début du confinement officiel (le 17 mars), Orange a informé les médias que 17 % des Parisien·ne·s avaient quitté la capitale au début du confinement, ce que l’opérateur n’avait pu savoir qu’en utilisant des données de bornage de téléphones mobiles, pourtant non prévues à cette fin. Puis c’est la mise en place d’un système de traçage total de la population dont il a très ... Benoît Piédallu, membre et bénévole de La Quadrature du Net depuis 2011. Ingénieur en informatique et titulaire
d’un master 2 en Intelligence artificielle, il apporte son expertise technique aux sujets défendus par l’association. Ses thèmes de prédilection sont, parmi d’autres, les données personnelles et données de santé, l’intelligence artificielle, le fonctionnement technique d’Internet et la neutralité du Net, ou encore les outils de surveillance. - page 210 Après la crise, le temps de la monnaie verte59 Par Thomas Piketty
- page 214 Mai 2020, rendez-vous historique : que faire ? Par Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon
- page 224 Régis Portalez, Gilet jaune, est cofondateur de X-Alternative, groupe de polytechniciens attaché à la République Sociale.
- page 232 L’entraide, pour résister Par Pablo Servigne ... L’entraide comme récit ... autonomie ...
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Huitième épisode de notre tour de l’actualité bi-hebdomadaire, enregistré et diffusé ce vendredi 22 mai 2020. Une émission habituellement diffusée les lundis et les vendredis.
Au sommaire :
- Le déconfinement des colères est enfin là en France, et de la solidarité envers les soignants se manifeste dans les rues. Les manifestations se multiplient devant les hôpitaux.
- Les solutions ou des non-solutions d’Emmanuel Macron face au malaise de l’hôpital public. Le grand plan d'investissement se fait attendre.
- Le fichage de salariés à la RATP, et ce qu’il nous dit sur l’atmosphère détestable qui règne dans les entreprises publiques de transports en commun.
- Enfin faut-il laisser mourir la presse française qui est dans le coma après le confinement et ses conséquences ? Altice, le groupe de Patrick Drahi se sépare de Libération et Nextradio annonce un plan de départs volontaires.
.#Déconfinement #Crise #Média
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Le Média a retweeté Bellaciao @bellaciao34 · 5h
Encore une bonne émission de @LeMediaTV avec Théo @kouamouo qui a trouvé la bonne formule
Pouce levé #ActuDéconfinée 1 - 14 - 24
"
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Le site: https://monde-dapres.com/
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Essai - Société
Loin d’être sans leader, le mouvement des gilets jaunes est constamment traversé par des luttes de leadership. L’ethnographie d’un rond-point de mobilisation et des tensions qui traversent différents groupes de l’agglomération lyonnaise permet de mieux comprendre l’inscription dans le temps de ce mouvement.
Après plus de quatre mois de mobilisation, l’heure semble être au bilan du « Grand débat ». Réel effort de concertation du gouvernement pour les uns, mascarade pour les autres, la controverse médiatique et politique place les revendications des gilets jaunes au cœur de l’actualité. Elle focalise ainsi l’attention sur les dimensions délibérative et nationale du mouvement (qu’il s’agisse du « Grand débat », de son alternative, le « Vrai débat », porté par d’autres gilets jaunes, ou encore de l’ « Assemblée des assemblées » réunie à Saint-Nazaire), au risque de faire oublier que la pratique des assemblées ne va pas de soi, mais aussi que les mobilisations locales, nées sur les ronds-points, se poursuivent.
Dans l’agglomération lyonnaise, le campement de Corsieux
fut ainsi occupé de jour comme de nuit dès le début du mouvement. Il a constitué le point de départ de nombreuses actions, et notamment des multiples tentatives de blocage d’un vaste site industriel situé à deux pas de là. Pour les observateur.rice.s ou les militant.e.s qui ont suivi la mobilisation sur ce territoire, le site est ainsi devenu une référence incontournable. Certes, depuis le 17 novembre, plusieurs ronds-points à Givors, Villefranche, Saint-Quentin-Fallavier ou encore Vénissieux, ont été occupés chaque week-end. Dans cet entrelacs de mobilisation, Corsieux a néanmoins constitué le seul point de rassemblement quasiment permanent, jusqu’à ce que la police impose sa destruction fin décembre. Le nom n’a toutefois pas disparu des esprits. D’une part, si le point de rassemblement a disparu, une importante partie de ses habitué.e.s ont continué à se mobiliser. D’autre part, aujourd’hui encore, se réclamer de Corsieux dans une assemblée générale de gilets jaunes à Lyon, revient à s’inscrire dans l’histoire d’une lutte politique locale prestigieuse, mais, aussi, clivante.
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Comme vous, Alain Delambre a un très fort caractère non ?
Ça n’est pas un ange. Ça m’a plu parce qu’on est tous ange et démon, avec une part d’ombre. Il tourne le système en dérision. Plus il y a d’humanité, plus l’humour est efficace. Comme dans les films de Ken Loach, avec qui j’ai tourné Looking for Éric en 2009. Delambre est un type qui subit des humiliations à répétition. On parle souvent de la violence physique mais il y a aussi celle des mots. Il est au bord du suicide et il part seul au combat au lieu de se retrouver dans la rue avec des millions de personnes.
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la colère, la révolte, l’injustice
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Maintenant, les gens réagissent plus. Et il n’y a pas que les gilets jaunes, toutes les corporations sont descendues dans la rue. C’est ça la différence : maintenant, c’est un peu tout le monde.
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Lire aussi "Dérapages" : Eric Cantona prêt à tout dans la nouvelle série d'Arte
@BouloGiletJaune Avocat et porte-parole des Gilets jaunes de Rouen, il vient de publier La ligne jaune (Indigènes).
Pour François Boulo, la crise actuelle constitue une deuxième alerte systémique, après les "gilets jaunes". Il en appelle au rassemblement de ceux qui souhaitent en finir avec le "système" actuel dont Emmmanuel Macron est le représentant.
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Que ferait Macron s’il avait face à lui une large majorité du peuple soudée et fédérée au sein d’une seule et même représentation politique ? Rien. Il ne pourrait plus rien car le pouvoir et les "élites" qui le soutiennent se retrouveraient instantanément disqualifiés. Les institutions, aussi légales soient-elles, ne sont rien sans la légitimité. Sauf qu’en l’état, si la légitimité du pouvoir en place est très largement contestée, il faut se rendre à l’évidence : il n’existe aucune force politique alternative majoritaire dans le pays pour s’y substituer.
Sans appui politique, nous nous condamnons donc à l’impuissance. Les gilets jaunes l’ont appris à leurs dépens. En décembre 2018, ils étaient soutenus par 75% de l’opinion publique. Le pouvoir a tremblé ; les institutions ont vacillé. Mais que s’est-il passé finalement ? Rien.
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Du plus haut sommet des partis politiques d’opposition aux citoyens, le temps des divisions bien souvent artificielles, dérisoires, ou secondaires, doit prendre fin. Pouvons-nous encore privilégier le confort matériel ou psychologique que nous procure l’appartenance à un camp ou la défense d’une identité au détriment de l’intérêt général ? N’est-il pas temps de se parler et de se comprendre avec attention et bienveillance pour faire jaillir nos points d’accord plutôt que de se concentrer sur nos différences ? N’avons-nous pas trop longtemps été les idiots utiles du système qui n’a cessé de nous diviser pour mieux régner ? Avoir raison tout seul, c’est avoir tort.
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le compromis est un passage obligé pour quiconque souhaite dépasser la théorie pour agir concrètement dans le sens du bien commun. Les conditions d’un tel compromis sont à portée de main si tant est que chacun se montre ouvert à dépasser les clivages traditionnels, les appartenances partisanes, et les étiquettes qui nous enferment et nous coupent les uns des autres. Il faudrait aussi que chacun accepte de dépasser les égos et les intérêts boutiquiers. Seul doit compter les idées. Qui osera s’opposer à l’idée que le politique doit reprendre le contrôle sur l’économie, que le libre-échange est une impasse en ce qu’il nous empêche de relocaliser la production, que l’indépendance de la banque centrale européenne nous privant du contrôle démocratique sur le pouvoir de création monétaire nous asservit aux marchés financiers, que les ultra-riches doivent payer leurs impôts à proportion de leurs revenus pour instaurer une répartition équitable des richesses, et que la nécessité impérieuse de la transition écologique est à ce prix ?
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tous ensemble ou chacun pour soi. Par sa devise, la République française a déjà tranché depuis longtemps : Liberté, Égalité, Fraternité. Serons-nous à la hauteur ? L’Histoire nous regarde.
Écologie - Entretiens
TAGS Anthropologie écologie relationnelle néolibéralisme philippe Descola transition écologique
Damien Deville est géographe et anthropologue de la nature. Il est l’auteur, avec Pierre Spelewoy, du récent Toutes les couleurs de la Terre – Ces liens qui peuvent sauver le monde paru aux éditions Tana. Il y développe plusieurs concepts, parmi lesquels celui « d’écologie relationnelle », qui s’oppose notamment à l’uniformisation du monde par le néolibéralisme. Dans ce riche entretien, nous avons demandé à ce jeune héritier de Philippe Descola comment il analysait les processus de destruction écologique, sociale et culturelle que nous traversons, et comment construire concrètement une autre approche de la relation, compatible avec la préservation de nos biens communs, a fortiori environnementaux. Réalisé par Clément Molinier et Pierre Gilbert, retranscrit par Manon Milcent.
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parti 6 mois travailler pour le ministère de l’Environnement du Queensland, dans une équipe de rangers, sur la protection des populations de koalas. Pour les protéger, les politiques publiques d’alors consistaient à les parquer dans des zones dédiées à la protection. Grillagées dans des forêts de protection, loin des activités humaines, le koala s’en porterait mieux. ... j’ai remis en cause mes acquis, car ce système de protection se confrontait à plusieurs biais. Un biais écologique d’abord, au sens scientifique du terme, dans le sens où parquer des koalas dans des zones spécifiques participait, sur du long terme, à limiter l’expression de la diversité génétique de la population. Une diversité pourtant nécessaire au renouvellement de l’espèce. Deuxième biais : on observait que certains koalas préféraient s’établir en zone péri-urbaine.
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dernier biais, davantage culturel, m’est apparu : les koalas sont énormément représentés dans les symboles australiens alors que la coexistence est refusée. C’était pour moi une instrumentalisation du vivant doublée d’une hypocrisie anthropologique. Cette expérience m’a dynamité l’esprit. D’ailleurs, je le découvrirai plus tard, la violence infligée aux koalas n’était que le miroir d’une pluralité de violences qui émergent des mondes occidentaux et qui fait de nombreuses victimes : les populations autochtones qui décident de vivre autrement, dont les aborigènes d’Australie – les violences faites aux koalas et les violences faites aux humains sont les deux faces d’une même médaille – mais aussi les territoires oubliés de l’économie monde, les violences faites aux femmes, aux Tsiganes, aux roms, les DOM-TOM marginalisés dans les démarches républicaines… Bref, par notre incapacité à penser la diversité, nous avons laissé sur le carreau nombre d’individus, de collectifs et de territoires.
De ce fait, contourner l’uniformisation des mondes demande, je crois, une réponse citoyenne et politique forte : remettre la diversité, qu’elle soit humaine ou non humaine, au cœur des modèles sociaux. Cette démarche peut offrir des dynamiques d’innovation majeures aux crises que nous connaissons tout en nous permettant de remettre de la poésie dans nos vies. En puisant dans la singularité de chaque être, de chaque imaginaire, de chaque territoire, des voies citoyennes et politiques se dégagent pour emmener le social et l’environnement dans un seul et même horizon.
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??????????? [TOUT ou RIEN copier ?!]
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En Cévennes par exemple, il y a beaucoup de conflits entre les néoruraux et les archéos cévenols. ... La culture de la résistance d’une part, et l’amour des montagnes d’autre part ! Deux symboles sur lesquels construire de l’inclusivité. Le lien au paysage comme projet territorial a également pour avantage de ne pas être anthropocentré. Il emmène anciens comme nouveaux, humains comme non humains dans un seul et même bateau. J’ai tendance à militer actuellement pour des politiques du symbole, au sens littéral du terme. Ça me fait penser à cette fameuse phrase de l’anthropologue Jean Malaurie : « sans symbole nous ne sommes rien, qu’un peuple de fourmis manipulées par le verbe, l’information et l’image ».
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tension très forte dans les milieux écolos, entre l’urgence climatique et sociale et les manières de cultiver des réponses qui demandent nécessairement du temps. Ce conflit, nous y sommes tous confrontés. Néanmoins, il reste impératif de cultiver le sens !
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se développent à Paris des fermes verticales, sans eau, sans sol. Elles sont très subventionnées au nom de l’autonomie alimentaire des villes. Elles entrent alors en concurrence avec l’agriculture des campagnes où les paysans cultivent pourtant les valeurs de la terre et n’arrivent plus à vivre de leurs métiers. Autrement dit, au nom de l’écologie à Paris, on détruit ce dont l’écologie est censée être la gardienne : la diversité des mondes.
Une deuxième clé de réponse se situe dans le dialogue entre la valorisation de la diversité à l’échelle locale et le sentiment d’appartenance à l’humanité. Il y a un imaginaire auquel j’aime me relier, même si en l’état il peut paraître de l’ordre de l’utopie. Le géographe Augustin Berque, qui a été très influent pour moi, propose dans ses travaux de penser la diversité via trois échelles à partir desquelles on pourrait déployer de nouvelles compétences politiques. La première est l’échelle de l’atmosphère, le matériau physico-chimique de la Terre. Cela correspondrait à des politiques internationales relevant d’un sens commun de l’humanité telle que la lutte contre le réchauffement climatique. Ajouter la vie sur terre permet de déployer une deuxième échelle : l’échelle écosystémique. C’est une échelle biorégionale en somme à partir desquelles se pensent et se préservent les grands équilibres de la vie. Il y a enfin l’échelle de l’habité, celle des symboles et de l’expérience partagée. Augustin Berque l’appelle « l’écoumène ». C’est une échelle beaucoup plus fine qui construit pourtant le vivre ensemble au quotidien. Un universel par-delà l’humain, se situe peut être dans un dialogue pertinent entre ces trois nouvelles échelles politiques et citoyennes.
...
La crise du coronavirus montre à quel point nous avons besoin de relation et que l’expérience territoriale est tout ce qui compte face au présent. Y compris pour lutter contre la solitude qui est une bien grande maladie. Toute relation n’est pas physique, il y a également des espaces symboliques dans lesquels nous pouvons trouver des voies d’émancipation malgré le confinement qui a été mis en place. La crise sanitaire invite également à orienter des politiques décentralisées qui donnent les moyens à chaque lieu de faire face aux réalités qu’il traverse. Les relations entre individus laissent place ici à des relations de coopération entre territoires. Pendant des décennies nous les avons opposés. Peut-être arriverons-nous maintenant à les faire dialoguer ! Il y a une bataille culturelle à mener autour de cette égalité territoriale. Je crois même que cette bataille culturelle est mère de toutes les batailles, car, lorsque notre projection au monde change, tout change, à commencer par la vision politique d’une nation. Le coronavirus place l’humanité devant un tel choc qu’il permet ce pas de côté dans l’opinion.
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une feuille de route gouvernementale en deux temps : une rapide transition vers une économie décarbonée sur du court terme, demandant des arbitrages politiques nationaux assez forts tout en amorçant un retour aux territoires sur du moyen terme. Pour qu’il soit pertinent, le vivre ensemble ne peut pas être du ressort des états nations : il demande de placer au cœur des décisions des échelles d’action facilement appropriable par le tout citoyen, c’est-à-dire des échelles plutôt locales. L’un dans l’autre, face à l’uniformisation des mondes et aux précarités qui en émerge, il me semble inévitable de questionner non pas simplement le rôle de l’état, mais bien la place qu’il occupe dans les régimes démocratiques. Sur du long terme, je pense qu’il devra nécessairement s’effacer en partie pour laisser place à de nouvelles modalités d’interventions citoyennes et politiques. Expérimentons.
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réassumer notre propre vulnérabilité. Chaque être vivant a en commun d’être vulnérable, et pour s’adapter à cette condition, il a besoin des autres. Humains comme non humains sont interdépendants. Nous avons besoin des autres, et ce sont bien ces liens d’interdépendances qui doivent mobiliser l’action citoyenne. La deuxième, c’est la rencontre avec l’autre. La rencontre positionne les relations dans une dynamique créatrice. Un plus un, en géographie, ça n’a jamais fait deux. Lorsqu’on réussit à comprendre l’autre pour ce qu’il est vraiment, la rencontre ouvre des trajectoires d’innovations majeures.
Je me permets de préciser que rencontrer l’autre ce n’est pas nécessairement l’apprécier. Vivre la relation revient à accepter également les antagonismes, la différence, le refus. Enfin, puisque qu’on peut rencontrer l’autre en le dominant voir en le détruisant, il convient d’ajouter une troisième étape à cette société de la relation : la justice. Pour que les relations soient émancipatrices pour les deux parties prenantes, il est important d’exercer justice dans la coexistence. Ces trois thèmes sont suffisamment larges pour être mobilisés de manière extrêmement plurielle en fonction des réalités de chaque espace, de chaque communauté voir de chaque individu.
...
la diversité que je projetais ailleurs est également présente ici, dans les moindres recoins de l’espace. Nous n’arrivons néanmoins plus à la voir et encore moins à la mettre au cœur de nos vies. Je crois que c’est lié en grande partie à nos modèles éducatifs qui ne valorisent pas assez les territoires. À la lumière de la relation, l’éducation devient également un objet de réforme. Philippe Descola milite effectivement pour davantage d’anthropologie à l’école. J’ajouterais pour ma part davantage de géographie et d’éthologie ! ... construire davantage de liens entre ce que l’on pense et ce que l’on fait de ses mains. Il n’y a presque plus d’activités manuelles dans les programmes pédagogiques et universitaires. Pourtant expérimenter un territoire passe également par le mouvement du corps et par les sens. ... dans les moments de bonheurs comme de malheurs, tout ce qui compte au final, c’est le vivre ensemble. La crise du coronavirus le confirme. Remettre ce vivre ensemble, par-delà l’humain, par-delà l’Occident et par-delà le visible, au cœur de l’action me semble être un beau chemin à suivre.
Ndlr : revisiter, approfondir, questionner notamment sur le lien entre république, fédéralisme et régionalisme / TdM ACT
intégrée dans https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?d4e9BQ
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Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, les forces de l'ordre n'ont de cesse d'utiliser de manière excessive du gaz lacrymogène face aux manifestants. Le gouvernement a même prévu un diffuseur lacrymogène à l'intérieur des vehicules blindés de la gendarmerie. Troublant, quand on sait que les effets de ce gaz sur le corps humains sur le long terme ne sont pas connus. Alors, est-ce dangereux pour la santé ? Et peut-on parler d'arme chimique utilisée contre les gilets jaunes ? Yanis Mhamdi à enquêté pour Le Media.
Confidentialité Publique
Publié originellement le 26 janvier 2019
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : armes chimiques ; gaz lacrymogènes ; gilets jaunes ; répression ; violences policières
Durée : 9 min 21 sec
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Militant de la première heure des Gilets Jaunes, originaire de Haute-Savoie, Stéphane Espic a passé plus de 170 heures en garde à vue depuis le début du mouvement. On lui reproche des dégradations de permanence LREM et divers outrages. Anar cultivé et gouailleur, il explique aujourd'hui sa démarche sur QG face à David Libeskind, et revendique une défense de rupture.
Catégorie Actualités et politique 230 commentaires
Transcription : ... est pour la sortie de l'union européenne, cautionne Juan branco ... a voté / asselineau aux européennes ...
François Boulo, avocat au barreau de Reims, devient lors du mouvement des Gilets jaunes l’une des principales figures médiatiques. Le 3 octobre 2019 est sorti son manifeste La ligne jaune aux éditions Indigènes. Nous l’avons interviewé pour établir un panorama de la situation politique actuelle et à venir.
Par N. Publié in #2 L’Ère des Révolutions 21 min de lecture
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Macron a tout pris aux gens. En plus d’abaisser leur niveau de vie, par exemple avec la réduction des APL, il leur a volé leur dignité. Une partie des Français n’a même plus le droit au respect.
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Pour la première fois, en 2017, nous nous sommes retrouvés avec deux France coupées en deux à parts égales. Macron a été élu dans ce contexte-là par une France extrêmement divisée, notamment en termes de classes sociales.
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Nous avons même vu le 14 juillet les forces de l’ordre crever des ballons gonflables parce qu’ils étaient jaunes. Cette couleur est devenue insupportable pour le pouvoir. Phénomène d’usure psychologique et répression d’Etat, ce sont pour moi les deux grandes raisons expliquant la décrue progressive du mouvement.
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Pour arriver à une véritable convergence des luttes, il faut accéder à une véritable conscience politique. Or, c’est ce qui fait encore défaut aujourd’hui à la société française. Il y a toute une partie de la population qui est ignorante, dépolitisée, et qui saisit mal la dynamique néolibérale qui est à l’œuvre. C’est ce qui explique que tout le monde soit replié sur ses intérêts personnels ou ceux de sa corporation sans réussir à saisir la logique globale qui est à l’œuvre, qui atteint tout le monde, et qui participe de l’abaissement du niveau de vie de 99 % des Français.
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Sortir du capitalisme, c’est donc opérer une révolution du système de propriété des moyens de production en adoptant par exemple la théorie de la propriété d’usage de Bernard Friot. Mais comme Piketty, je doute qu’un tel modèle soit adapté aux petites unités de production. C’est pourquoi plutôt que de trancher la question de la sortie ou non du capitalisme, il faudrait déjà réussir à soumettre le marché à la loi, l’économie à la règle politique.
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Le dernier chemin qui nous reste, c’est l’insurrection. Mais très franchement, en l’état actuel de la société française, je ne crois absolument pas à une insurrection violente qui renverserait les institutions en place.
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La politique conduite qui contribue à l’abaissement du niveau de vie va produire des contestations et des crises de manière exponentielle, propices au réveil d’un nombre grandissant de citoyens.
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De Gaulle ... on ne peut pas lui ôter le fait qu’il ait pris ses responsabilités lorsqu’il fallait les prendre et que grâce à lui la France ait pu rejoindre le camp des vainqueurs à l’issu de la Seconde Guerre mondiale. C’est aussi une référence en tant qu’instigateur de la Ve République et c’est un homme politique ayant exercé ses fonctions avec une intégrité que l’on n’a jamais retrouvée chez aucun autre depuis. Lorsque l’on observe son choix en 1969 de quitter le pouvoir parce qu’il est mis en minorité lors d’un référendum, à 48 % seulement, on ne peut qu’être admiratif. Il se faisait une haute idée de la démocratie et de la majorité qui devait exister dans le pays en permanence et pas seulement au moment des élections. ... Comme autre source d’inspiration, je pense au Conseil national de la résistance. Dans un moment troublé, nous avons vu certains représentants politiques prendre conscience de la nécessité de dépasser les clivages politiques de l’époque pour se fédérer et sauver la France. Aujourd’hui c’est le même type de raisonnement qui doit être appliqué.
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Connu / https://twitter.com/BouloGiletJaune/status/1240670080960258048
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François Boulo @BouloGiletJaune · 12h
Entretien accordé à @Positions_revue le 2 mars dernier : « Ce monde qui semble s’imposer à nous donne de plus en plus l’impression d’une fin de cycle ».
J’étais loin de me douter que cela arriverait si vite ... #COVID2019france #COVID19
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Que faire quand le pouvoir n’écoute plus rien, passe en force dans les institutions, réprime la protestation ? Adèle Haenel, elle, quitte la cérémonie des César pour dénoncer la complaisance du milieu du cinéma à l’égard des violences sexuelles et sexistes. Mais lorsqu’elle “se lève et se barre”, elle ne fait pas défection : elle accomplit un geste de protestation qui s’inscrit dans une lutte.
De même quand des soignants jettent leurs blouses, quand des pompiers quittent une cérémonie officielle, ou même quand les députés d'opposition de gauche quittent l'hémicycle, ce ne sont pas des désertions : c'est la seule manière qu'il reste de prendre la parole quand on s'adresse à un mur.
.#Stagirite #Protestation #Polanski
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Transcription :
... Hirschman : 3 attitudes : voice (prendre la parole), exit, loyalty
... le voice n'est efficace que si l'organisation veut ou peut entendre. L'exist n'est une option que s'il y a un extérieur, une alternative. ... La scène s'est déplacée et c'est Adèle Haenel qui fait la représentation et non pas ceux qui sont sur la vraie scène ... Tourner le dos, c'est aussi éviter le piège des fausses mains tendues, des invitations hypocrites à "dabattre" -on se souvient à ce sujet de l'arnaque du Grand débat national, destiné en fait à enterrer le mouvement des Gilets Jaunes. Luttes féministes, manifestations, opposition parlementaire, toutes se heurtent à ce que Despentes appelle "les puissant, les boss, les chefs, les gros bonnets. C'est le même message venu des mêmes milieux adressé au même peuple : ta gueule, tu la fermes, ton consentement tu te le carres dans ton cul, et tu souris quand tu me croises parce que je suis puissant, parce que j'ai toute la thune, parce que c'est moi le boss." C'est ça qu'il y a de commun à toutes ces affaires... Ce sont ces installés, ces possédants, qui détiennent les moyens de production, qui sont à la tête de l'État, qui maîtrisent la distribution du prestige et des honneurs dans le milieu de la culture, et ça ça porte un nom ; la bourgeoisie. ... Ce sont eux qui ont les moyens de faire socialement céssession. Et nous, on ne déserte pas. Mais on se lève, on se barre et on les emmerde.
Connue / https://twitter.com/pretalemploi/status/1236588844734132224
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Jean-Marc Le Hunsec @pretalemploi · 14h
.#Photo #Paris Manifestation des #GiletsJaunes Samedi 7 mars | Une illustration parlante... par @outofmychest_
https://flic.kr/p/2iBQtbt La démesure de la présence policière (de sa violence aussi) serait-elle à la mesure de la peur qui sourde parmi les dominants ?
[Paris] Manifestation des Gilets Jaunes - Samedi 7 mars
Explore g.vdb2611's 303 photos on Flickr!
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Gilets Jaunes ; Grève ; Répression ; Violences policières
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https://www.youtube.com/watch?v=EDTHdbhlCl0
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LES TRAUMATISÉS INVISIBLES DES VIOLENCES POLICIÈRES
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D’innombrables arrestations, des milliers de blessés, et des centaines de personnes traumatisées parmi les manifestants : la violence de la répression policière affecte les corps et les esprits. Ceux qui ne sont pas atteints dans leur chair souffrent aussi, tétanisés par la peur, et voient leur existence bouleversée par les cauchemars ou la paranoïa.
#ViolencesPolicières
#Traumatisés
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