L’hydrogène (H2) est largement et depuis longtemps utilisé dans l’industrie notamment pour la désulfurisation de carburants pétroliers et la synthèse d’ammoniac. Il est de plus en plus envisagé, en combinaison avec la pile à combustible, comme vecteur énergétique pour la mobilité, l’alimentation énergétique de bâtiments, le stockage d’énergie renouvelable…
Téléchargements
Connectez-vous pour télécharger les documents protégés
TPM 2025 : Hydrogène, Pile à Combustible (Comptes Membres)
Retrouvez le replay du webinar du 3 avril 2020 ci-dessous
-> https://www.youtube.com/watch?v=u--S2VMcF6I
"
TPM 2025 - Webinaire 4 : batteries hautes performances et hydrogène - •10 avr. 2020 / Cetim France
223 vues - 0 - 0 - 1,12 k abonnés
Le Cetim, avec l’appui de la FIM et d’un groupe de travail représentatif d’industriels mécaniciens, d’académiques et de technologues, publie tous les cinq ans les Technologies prioritaires en mécanique. Les 51 technologies identifiées sur l’exercice 2020-2025 sont présentées sous forme de fiches synthétiques accessibles pour la première fois sur un site internet dédié : www.tpm2025.fr.
Ce webinaire est l'un des quatre organisés par le Cetim en complément de ce site. Il présente la démarche et s'attarde sur deux technologies phare dans la thématique Développement durable.
Plus d'infos sur www.tpm2025.fr
0 commentaire
"
Ndlr : McPhy cité en premier mais pas un mot sur l'hydrogène solide :-(
Tags: Hydrogène
...
initiative conjointe soulignant le rôle crucial des énergies renouvelables pour assurer une reprise économique saine, alignée sur le Green Deal européen.
L’initiative «Choose Renewable Hydrogen» rassemble actuellement 10 entreprises et associations: Akuo Energy, BayWa r.e., EDP, Enel, Iberdrola, MHI Vestas, SolarPower Europe, Ørsted, Vestas et WindEurope.
Les signataires ont appelé la Commission européenne à faire les bons choix pour la future stratégie européenne d’intégration des systèmes énergétiques et de l’hydrogène, en exploitant tout le potentiel de l’électricité renouvelable pour décarboniser complètement le système électrique européen.
...
L’électrification directe sera le principal moyen de décarboniser le chauffage et le transport routier, mais il existe d’autres secteurs difficiles à réduire – comme les produits chimiques, l’industrie lourde, le transport routier longue distance, l’aviation et le transport maritime – où l’électrification directe est insuffisante, soulignent les signataires. Ici, l’hydrogène renouvelable peut jouer un rôle clé en tant que solution la plus rentable et la plus durable pour une décarbonisation complète.
...
L’hydrogène produit en Europe via des électrolyseurs alimentés à 100% en électricité renouvelable, comme l’énergie solaire et éolienne, n’a aucune émission de gaz à effet de serre, augmente la sécurité énergétique de l’UE et, lorsqu’il est produit par des énergies renouvelables connectées au réseau, présente une forme optimisée de couplage sectoriel.
« Les technologies des énergies renouvelables sont prêtes à former l’épine dorsale de l’accord vert européen. Elles sont compétitives en termes de coûts, hautement évolutives et peuvent fournir des solutions d’hydrogène entièrement durables pour atteindre le dernier kilomètre de la décarbonisation de l’Europe. Les prochaines «stratégie d’intégration du système énergétique» et «stratégie de l’hydrogène propre» seront essentielles pour garantir les bonnes voies de décarbonisation pour l’Europe: elles doivent tirer parti de l’immense potentiel de l’électricité renouvelable, qui renforcera l’intégration sectorielle, créera des millions d’emplois et fournira les l’hydrogène durable est nécessaire pour moderniser et décarboniser les industries européennes », commente Aurélie Beauvais, CEO par intérim de l’association SolarPower Europe.
« Les énergies renouvelables représentent actuellement près de la moitié de notre électricité. Mais l’électricité ne représente qu’un quart de notre consommation totale d’énergie. Le reste est principalement fossile. Nous ne pouvons pas électrifier tout. Certains processus industriels et transports lourds devront fonctionner au gaz. Et l’hydrogène renouvelable est le meilleur gaz. Et ce sera l’énergie produite en Europe qui créera des emplois et la croissance en Europe. L’hydrogène dans le Recovery Package ? Oui, mais faites-en de l’hydrogène renouvelable ! », ajoute Giles Dickson, CEO de WindEurope.
Plus d’infos sur la campagne « Choisir l’hydrogène renouvelable »
Lettre ouverte à Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne, en charge du Green New Deal européen.
Ndlr : ne sont-ils pas d'un optimisme "béat" (pour ne pas dire des usurpateurs) ? En effet :
- "reprise économique, rentabilité, compétitivité, croissance" : tous les marqueurs néolibéraux de l'ancien monde sont présents.
- "électrolyseurs alimentés à 100% en électricité renouvelable, hydrogène propre" ? J'ai des doutes sur les deux car il y a besoin de métaux et que les panneaux solaires sont essentiellement fabriqués en chine avec du charbon.
- "ENR aucune émission de GES" : on sait que c'est faux car elles ont besoin de matières qui nécessitent beaucoup d'énergie fossile pour être traitées pour l'instant, sans parler de leur raréfaction et de leur aspect social.
- aucune entreprise française ? Alors qu'il convient de réindustrialiser et relocaliser
- selon JMJ, pour fabriquer l'hydrogène, on consomme plus d'énergie que ce qu'il peut redonner. Et pour l'instant l'hydrogène en europe est quasi complètement carboné. Questionner poiur avoir des preuves ACT
CONCLUSION : cette initiative "verte" est loin d'avoir PLPDLA : RECALÉE jusqu'à preuve du contraire :-(
Général|Commentaires fermés
Dans le cadre d’un projet européen (Hyflexpower), piloté par ENGIE solutions en coopération avec Siemens et Centrax, un démonstrateur de « Power-to-X-to-Power » à l’échelle industrielle va être déployé en France en Haute-Vienne sur 4 ans. L’idée est d’utiliser une turbine à hydrogène sur le site d’une société spécialisée dans le recyclage du papier (Smurfit Kappa). L’hydrogène serait issu d’énergies renouvelables et mélangé à du gaz naturel, en attendant de devenir la source principale d’énergie en 2023.
La turbine en question sera fournie par Siemens, qui fera évoluer son modèle SGT-400 pour qu’elle puisse convertir de l’hydrogène en électricité.
Le projet Hyflexpower vise à utiliser des EnR stockées sous forme d’hydrogène vert pour réduire l’empreinte carbone. Il associe des partenaires exclusivement européens, comme le centre allemand d’aérospatiale, des universités (Athènes, Duisburg-Essen, Londres, Lund) ainsi que la société Arrtic. Il est doté d’un budget de 15,2 millions d’euros, dont 10,5 financés par le programme Horizon 2020.
ENGIE Solutions sera en charge de la production d’hydrogène et du stockage.
À propos de l'auteur : Laurent Meillaud, Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives. Sur l'hydrogène, j'ai co-écrit un ouvrage en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également à la newsletter de l'AFHYPAC.
Le scénario Négawatt mise sur la complémentarité de l'électricité et du gaz pour décarboner le mix énergétique. Il s'agit de privilégier, pour chaque usage, le vecteur le plus approprié. Détails avec Christian Couturier, président de l'association.
Actu Environnement : Le scénario Négawatt donne une place importante au gaz dans la transition énergétique, plus équilibré que les autres scénarios qui confèrent une place essentielle à l'électricité… Pour quelle(s) raison(s) ?
Christian Couturier : Ce qui fait l'originalité de notre scénario, c'est en effet que nous ne misons pas tout sur le vecteur électrique. Nous estimons que le vecteur gaz a un rôle à jouer, en complémentarité. Généralement, dans les scénarios sans fossiles, la tendance est à électrifier tous les usages. Pourtant, une électrification massive pose différentes questions. La gestion de la pointe électrique et de son impact sur les réseaux en est une. Pour la mobilité, les questions d'autonomie, de batteries, mais aussi de réseaux, sont importantes. C'est pourquoi nous pensons qu'il n'est pas prudent de miser sur le tout électrique, alors qu'il existe des infrastructures pour le gaz (réseaux, stockage…) et une alternative au gaz d'origine fossile.
Le gaz est très complémentaire de l'électricité : absorber les surplus de productions éoliennes et photovoltaïques, faire un stockage de longue durée et gérer les appels de puissance.
AE : Cependant, les usages du gaz devront fortement évoluer…
C. C. : En passant aux gaz renouvelables, changement total d'usages et, au-delà, un changement complet de modèle de l'industrie du gaz. On change de fournisseurs, en s'appuyant sur le monde agricole plutôt que sur la Russie, l'Algérie, le Nigéria… On change de niveaux de prix également. Le gaz renouvelable est au même niveau que l'électricité décarbonée, c'est-à-dire plus cher que le gaz naturel. pas judicieux de continuer à l'utiliser pour le chauffage de bâtiments à 20°C par exemple. réserver le gaz aux usages pour lesquels le vecteur électrique est moins intéressant : les transports, l'industrie ou la production de pointe. >>moins de gaz dans les bâtiments, les usages sont réduits. Le gaz remplace surtout les usages actuels du pétrole.
AE : / programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), le Gouvernement conditionne développement biométhane à trajectoire de baisse des coûts…
C. C. : Le coût du biométhane restera élevé car les technologies sont déjà matures. Il ne faut pas s'attendre à des baisses importantes dans les coûts de production. L'approche du Gouvernement est budgétaire et cette logique conduit à avoir moins de volumes si les prix ne sont pas bas. Selon nous, il faut plutôt pousser les solutions qui sont incontournables et déterminer, en fonction des volumes nécessaires, l'enveloppe globale qui doit être consacrée au biogaz.
AE : Quels sont les usages prioritaires du biogaz selon vous ?
C. C. : Le principe est d'injecter le biogaz dans le réseau dès que c'est possible. solution la plus simple car on s'affranchit de l'équilibrage entre la production et la consommation. Mais, en fonction des volumes produits, des investissements nécessaires dans le réseau, ce n'est pas toujours pertinent. Par défaut, quand l'injection n'est pas possible, la cogénération apparaît intéressante. Mais il faut qu'il y ait un usage important de la chaleur cogénérée, et ce, tout au long de l'année. Par exemple, une industrie qui a des besoins de chaleur importants et non saisonniers. C'est la difficulté liée à la cogénération. Selon l'étude Solagro sur un gaz 100 % renouvelable, en 2050, l'essentiel de la ressource potentielle pour la méthanisation aura accès au réseau, à un coût raisonnable.
AE : À moyen terme, le scénario Négawatt mise également sur la méthanation. Pour quels usages ?
C. C. : Selon nous, la méthanation doit intervenir pour valoriser l'électricité excédentaire, quand tous les autres usages ont été mobilisés au préalable. Soit ces surplus d'électricité seront transformés en hydrogène pour être consommés immédiatement, soit cet hydrogène devra être converti en méthane pour pouvoir être injecté sur le réseau ou stocké. Dans notre scénario, on mobilise donc peu l'hydrogène pour un usage final.
AE : La mobilité hydrogène ne fait donc pas partie des usages envisagés ?
C. C. : La mobilité hydrogène présente de nombreux inconvénients. Si le vecteur hydrogène est utilisé pour stocker les surplus de production d'électricité renouvelable, sa production est, par nature irrégulière. Or, pour développer les usages de mobilité, il faut une offre permanente d'hydrogène. Comment assurer cette production permanente ? Par le nucléaire ? Ce n'est pas notre parti-pris. C'est pourquoi nous envisageons plutôt l'hydrogène comme un moyen de gérer les pics de production d'électricité, sur le concept du power-to-gas. Mais les besoins ne devraient pas intervenir avant 2030.
AE : De nombreux projets pilotes sont pourtant lancés sur la mobilité hydrogène. Est-ce une fausse route selon vous ?
C. C. : actuellement course au projet pilote sur l'hydrogène ! ~prématuré, pas de modèle économique pour l'instant. besoin de quelques démonstrateurs pour sortir des laboratoires et expérimenter en grandeur réelle, pour voir comment cela s'insère dans un écosystème local, au niveau des infrastructures, des usagers… On ne sait pas de quoi l'avenir sera fait et qui, du bioGNV, de l'électricité ou de l'hydrogène, se développera finalement. expérimenter, dans un cadre sécurisé, différentes configurations de mobilité.
Vidéo sur le même thème
Le biogaz fait recette à Expobiogaz Florence Mompo, directrice du salon, dresse un premier bilan d'Expobiogaz qui s'est tenu les 12 et 13 juin dernier. La filière de la méthanisation reste dynamique malgré l'expectative provoquée par le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie. - 21/06/2019
https://www.actu-environnement.com/ae/news/biogaz-salon-expobiogaz-bilan-florence-mompo-33657.php4
Connu / https://twitter.com/nWassociation/status/1261268951192997888
"
Association négaWatt @nWassociation
Dans une interview de @Actuenviro @ChrisCouturier1 président de @nWassociation revient sur la complémentarité des vecteurs #gaz #électricité proposée dans le scénario négaWatt 100% #renouvelables - 2:15 PM · 15 mai 2020· - 9 Retweets 6 J'aime
"
=> https://twitter.com/JulienDelalande/status/1261512870879203331
" Julien Delalande @JulienDelalande · 31 min
En réponse à @nWassociation @Actuenviro et @ChrisCouturier1
Promoteur du #ScénarioNégawatt, vous n'évoquez pas la #SobriétéÉnergétique dans ce fil. N'est-ce plus le volet majeur?
Le #BioGaz est une cata écolo aux USA selon #MichaelMoore docu #PlanetoftheHumans
https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?hrNVfQ
Qu'en pensez-vous? Merci #BioMéthane #GazRenouvelable
"
Rép obtenue confirme la sobriété ++
|Général|Commentaires fermés
Selon un rapport de BloombergNEF, la baisse des prix de l’éolien et de l’énergie solaire vont favoriser la montée en puissance de l’hydrogène vert. Et le déploiement de cet hydrogène pourrait contribuer à faire baisser de 34% les émissions de CO2. Le rapport estime qu’il pourrait être utilisé dans des secteurs très dépendants des produits fossiles comme la production d’acier, le transport lourd, la navigation maritime et la production de ciment.
Bloomberg entrevoit un prix au kg compris entre 0,8 et 1,6 $ avant 2050, ce qui le rendrait compétitif face au gaz naturel dans des pays comme l’Allemagne, le Brésil, la Chine et l’Inde.
Toutefois, pour être déployé massivement, l’hydrogène vert nécessite un soutien clair des gouvernements et l’application de règles strictes concernant la neutralité carbone.
131 590 vues - 3,3 k - 55 - 64 k abonnés
Rencontre avec l’équipe française qui a probablement réussi à produire pour la première fois de l’hydrogène métallique. Sujet éminemment technique, nous vous conseillons de visionner en complément le reportage que nous avions réalisé avec cette même équipe en 2017 : « Transformer l’hydrogène en métal ».
https://www.youtube.com/watch?v=f3RT_0Bkjus
Réalisation : Olivier Boulanger - Production : LeBlob.fr 2020
Retrouvez toutes nos vidéos sur https://leblob.fr
Le blob, c'est quoi ? Une nouvelle vidéo à la une chaque jour, un fonds VOD en accès libre, un fil d’actualité scientifique quotidien et des enquêtes mensuelles sur les grands sujets contemporains.
Catégorie Science et technologie 458 commentaires
Connue / https://twitter.com/lamethodeFC/status/1232687858705731586
"
Méthode Scientifique @lamethodeFC · 6h
29/01 > L’hydrogène enfin transformé en métal ? http://bit.ly/37vFqy5 via @lemondefr #LaMethSci Image
[#Podcast] 6/02 > Historique : de l'hydrogène métallique http://bit.ly/3bg9Zv1 par @NatachaTriou via @franceculture #LaMethSci Image
Reportage de @CelineLoozen > Itw de Florent Occelli #CEADAM : Quelles sont les conditions expérimentales requises pour arriver à transformer de l’hydrogène gazeux en métal ? @synchroSOLEIL #LaMethSci Image
[#Dossier] La cellule à enclumes de diamant http://bit.ly/39Qloju #LaMethSci Image
[#Infographie] Principe de la cellule à enclumes de diamant, dérivé de celui des enclumes de Bridgman http://bit.ly/39Ho56U #LaMethSci
16/02 > L'hydrogène métallique bouleversera-t-il notre technologie ? Réponses de #FlorentOccelli http://bit.ly/37xMafc via @futurasciences #LaMethSci
[#Vidéo] 16/02 > Une étape décisive vers l’hydrogène métallique http://bit.ly/2HxvWYE via @leblob #LaMethSci
Une étape décisive vers l’hydrogène métallique | Interview
Rencontre avec l’équipe française qui a probablement réussi à produire pour la première fois de l’hydrogène métallique. Sujet éminemment technique, nous vous...
2018 > Comment l’hydrogène devient métal au cœur des géantes gazeuses ? http://bit.ly/37uwZTM via @CEA_Officiel
[#LaRechercheMontreEnMain] par Jean-Baptiste Charraud > Recherche de superhydrures par méthodes ab-initio et #machinelearning : applications au stockage d'#hydrogène et à la #supraconductivité @UnivParisSaclay
4 - 5
"
Transcription : ...
Enjeu : pousser l'expérimental et le théorique ... effets quantiques importants ... existent aussi dans les planètes ... les propriétés de l'H sont exceptionnelles : stocke une quantité d'énergie inégalée ... supraconductivité, mobilité du proton ... matériau spectaculaire à pression ambiante
Connu / https://twitter.com/INERIS_fr/status/1206940527482023940
"
Ineris @INERIS_fr · 3h
[A lire] #Energie et déploiement #hydrogène : entretien dans Hydrogen+ avec notre expert @RemyBouet
chargé des relations avec les industriels sur le secteur de l'énergie "L'important est de maîtriser les risques qui sont propres à chaque énergie"
1 111 - 0 - 0 - 1
Infographic animation demonstrating the vision and technology behind this revolutionary energy source, pioneered in Canada by Proton Technologies.
1 commentaire Proton Il y a 2 ans
Phase two is coming soon - Geothermal Energy. Learn how Hygienic Earth Energy produces so much heat deep under ground that oil and gas reservoirs can be transformed into geothermal power stations, providing green electricity and low cost heat for decades after hydrogen extraction. Check the web site: energy.proton
Connue / https://twitter.com/michaelsquest6/status/1163897371672997889
"
mike @michaelsquest6 - 22h
Wow!!! Watch “Hygenic Earth Energy - Green Clean Hydrogen from Proton Technologies Inc.” on #Vimeo
Infographic animation demonstrating the vision and technology behind this revolutionary energy source, pioneered in Canada by Proton Technologies.
"
Selon une dépêche de l’AFP (Agence France Presse), des scientifiques ont mis au point une technique pour extraire à grande échelle et à bas coût de l’hydrogène à partir de sables bitumeux et des champs pétrolifères. C’est ce qu’affirme Proton Technologies, une société canadienne qui développe ce processus et qui vient de le présenter à Barcelone, à l’occasion de la conférence Goldschmidt qui réunit 4.000 scientifiques. L’entreprise aurait mis au point une méthode économique et à grande échelle pour extraire de l’hydrogène à partir de sables bitumeux et de champs pétrolifères.
« Les champs pétrolifères, même ceux n’étant plus exploités, contiennent toujours des quantités significatives de pétrole », explique Grant Strem, PDG de Proton Technologies. « Les chercheurs ont trouvé qu’injecter de l’oxygène dans ces champs augmente la température et libère l’hydrogène, qui peut être séparé d’autres gaz à travers des filtres spécifiques », affirme-t-il.
Si cette technologie était mise en place à une échelle industrielle, les coûts de production se situeraient entre 10 et 15 cents par kilo, contre deux dollars le kilo actuellement. Elle permettrait d' »extraire d’importantes quantités d’hydrogène en laissant le carbone sous terre », assure Proton Technologies.
Auteur Laurent Meillaud : Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives. Sur l'hydrogène, j'ai co-écrit un ouvrage en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également à la newsletter de l'AFHYPAC.
Catégories Mobilité électrique et autonome
L’avenir appartient-il vraiment aux véhicules électriques? Le gouvernement chinois, lui, n’y croit plus. Il a adopté, en mars dernier, une nouvelle politique qui coupe l’aide accordée jusqu’ici aux véhicules électriques pour la réorienter vers les véhicules à hydrogène munis d’une pile à combustible. Pour la Chine, les VÉ ne sont officiellement plus qu’une solution de transition et l’avenir appartient à l’hydrogène. Cette réorientation, restée inaperçue en Occident, rend l’avenir de la mobilité alternative encore plus incertain.
Cette décision s’inscrit dans un contexte d’incertitude sur l’avenir des VÉ. Si une firme comme Tesla a démontré qu’on pouvait construire une voiture électrique performante, ses difficultés financières persistantes ont jeté le doute sur la possibilité de réaliser des profits dans ce domaine. Les fabricants chinois de voitures électriques ne font pas exception. En 2018, BYD, le géant chinois des VÉ, a vu ses profits fondre de 32 %, alors que l’étoile montante NIO a enregistré des pertes nettes de 1,44 milliards de dollars avant d’annoncer l’annulation de son projet de nouvelle usine à Shanghai. L’entreprise n’a connu que des déficits de 2016 à 2018.
...
on fait le plein d’un véhicule à hydrogène aussi rapidement que celui d’un véhicule à essence, ce qui élimine les problèmes liés à l’autonomie et au temps de recharge des VÉ. Ceci rend l’hydrogène particulièrement attrayant pour le camionnage. Les piles à combustible qui transforment l’hydrogène en électricité utilisent aussi moins de métaux, évitant les problèmes d’approvisionnement en cobalt, lithium, nickel et cuivre. La pile elle-même n’émet pas de gaz à effet de serre pendant son fonctionnement.
Du côté des inconvénients, les piles à combustible restent coûteuses et fragiles. La vulnérabilité aux vibrations (qui réduit leur espérance de vie) a mené à leur quasi-abandon à la fin des années 2000. Ces problèmes ont été atténués par la recherche, mais la technologie ne peut toujours pas être considérée comme 100 % éprouvée. Par ailleurs, les piles à combustible utilisent du platine comme catalyseur, un métal rare et très coûteux. La recherche vise à s’en passer ou à réduire les quantités nécessaires, mais ces technologies n’en sont toujours pas au stade commercial.
Reste ce qui est sans doute la principale faiblesse, la chaîne de l’hydrogène lui-même. Sa fabrication et sa distribution sont extrêmement énergivores, ce qui rend le rendement énergétique de l’ensemble du système très peu attrayant. De plus, 95 % de l’hydrogène commercial actuellement utilisé dans le monde est dérivé du gaz ou du charbon, de sorte que cette production est fortement émettrice. On peut produire de l’hydrogène à partir d’électricité renouvelable, mais en pratique cela se fait peu.
...
Catégories Mobilité électrique et autonome
...
Sources :
Quartz, The man who ushered in China’s battery vehicle boom wants to do the same for fuel cells https://qz.com/1597577/architect-of-chinas-ev-boom-now-backs-hydrogen-fuel-cells/
Global Times, China needs to identify hydrogen vehicles as the main direction in NEV development http://www.globaltimes.cn/content/1142777.shtml
Reuters, China to support hydrogen and fuel cell vehicles to go green https://www.reuters.com/article/us-china-autos-hydrogen/china-to-support-hydrogen-and-fuel-cell-vehicles-to-go-green-idUSKCN1RZ17X
China Daily, Hydrogen vehicles on their way http://global.chinadaily.com.cn/a/201904/11/WS5cae817fa3104842260b5819.html
The Epoch Times, China’s Electric Vehicle Industry Hit Hard by Policy Shift as Beijing Turns Toward Hydrogen Fuel https://www.theepochtimes.com/chinas-electric-vehicle-industry-hit-hard-by-sudden-policy-shift-as-beijing-turns-toward-hydrogen-fuel_2865743.html
Les piles à combustible de type « PEM » - Proton Exchange Membrane – capables de générer de l’électricité à partir d’hydrogène, recourent à du platine – un catalyseur très performant – qui permet d’améliorer les rendements et un fonctionnement à basse température, généralement 70°C.
...
pour une pile de 100 kW, il faut un peu moins de 30 grammes de platine. A un prix d’environ 25 €/gr, le platine représente donc un coût de 750 à 800 € par véhicule soit environ 1 % du prix total. Par ailleurs, un objectif de 0,125 g/kW est même annoncé pour 2020.
Du véhicule thermique au véhicule à pile à combustible : une substitution des usages du platine
Un recyclage à 95% déjà maîtrisé
Des alternatives à l’étude
graphène, cobalt, tungstène, polymères, nanoparticules et même catalyseurs bio-inspirés à partir d’enzymes.
Également, les piles à combustible dites « à haute température » font l’objet d’importants développements, particulièrement en France. Ces piles présentent l’avantage de ne pas nécessiter de platine car la réaction à l’intérieur de la pile est accélérée par un apport important en chaleur (entre 500 et 1 000°C). Ces piles, notamment celles SOFC (Solid Oxyd Fuel Cell), sont dédiées à des applications résidentielles ou tertiaires voire des mobilités de très forte puissance comme pour le maritime.
Les acteurs de la filière hydrogène se doivent de rester vigilant : il serait réducteur naïf ? de prétendre que l’industrialisation des technologies hydrogène n’engendrera pas un besoin accru en platine. Cependant, dans une trajectoire globale de sortie du véhicule thermique et d’investissements continus sur cette problématique, le platine ne devrait pas constituer un point d’achoppement pour le déploiement des technologies « piles à combustible » dans les années à venir.
Sources :
« Impacts des normes antipollution sur la demande mondiale en platinoïdes : cas du platine, du palladium et du rhodium », Mineralinfo / BRGM, 07 décembre 2018. Lien.
« Définition d’orientations prioritaires de R&D pour le développement de compétences françaises de recyclage des métaux critiques », ADEME, juin 2017. Lien.
« International platinum group metals association ». Lien.
« Platine, palladium et autres platinoïdes », Société Chimique de France, juin 2018, Lien.
Fiches « Tout savoir sur… », notamment celle 5.2.2 « La pile à combustible de type PEM », AFHYPAC, Lien.
La filière platine : acteurs et marchés
A l’échelle mondiale, L’Afrique du Sud concentre plus de 70 % des activités mondiales d’extraction de platine. Nous trouvons ensuite la Russie (12 %), le Zimbabwe (7 %), le Canada (4 %) et les Etats-Unis (2 %). Ces activités minières sont principalement assurées par AngloAmerican (Angleterre), Impala Platinum (Afrique du Sud), Sibanye Stillwater (Afrique du Sud), Lonmin (Angleterre) et Norilsk (Russie).
Aujourd’hui, le platine est principalement utilisé dans deux domaines d’activités : l’automobile avec 41 % du marché et la joaillerie à 29 %. La chimie, la verrerie, l’électronique ou l’industrie pétrolière consomment également du platine.
Souvent présentée en France comme une solution d’avenir, la voiture à hydrogène a été totalement mise de côté par le constructeur Volkswagen au nom de l’efficacité énergétique. L’auteur de cette tribune explique pourquoi l’hydrogène n’est pas la solution à l’urgence climatique.
Olivier Daniélo est rédacteur énergie.
...
indicateur particulièrement intéressant pour tenter d’y répondre : la quantité d’énergie consommée pour réaliser par exemple 200.000 kilomètres. Energie non seulement pour propulser la voiture, mais aussi pour fabriquer la voiture elle-même et extraire dans les mines les matières premières nécessaires.
...
la voiture aux carburants synthétiques (eFuel et eCNG) consomme trois fois plus d’énergie primaire que la voiture électrique. Et celle à l’hydrogène, 1,7 fois plus. Ces 70 % supplémentaires représentent un impact à la fois économique et carbonique. La fabrication de la pile à combustible et du réservoir capable de résister à une pression de 700 atmosphères est énergivore. La voiture à hydrogène la plus vendue au monde (quelques milliers d’exemplaires) pèse 1.850 kg, soit 3 kilos de plus que la Tesla Model 3 Long Range (100 % batterie), qui a la même autonomie. Mais, c’est surtout le mauvais rendement de la chaîne hydrogène qui plombe le bilan global.
« Avoir reconnu que le moteur thermique n’est pas compatible avec l’Accord de Paris constitue une réelle rupture »
...
« C’est le premier plan climatique crédible de la part d’un constructeur automobile », a commenté William Todts, le directeur exécutif de l’ONG Transport et Environnement, celle-là même qui avait révélé les tricheries géantes de Volskwagen sur ses émissions diesel. « L’attention portée par Volkswagen sur les voitures à batterie abordables est sensée.
...
Carl-Friedrich Elmer, de la Fondation européenne pour le climat, a la même analyse : « La demande de neutralité technologique s’accompagne du risque d’empêcher ou du moins de retarder la transition depuis les technologies actuellement dominantes vers les technologies supérieures respectueuses du climat à long terme », souligne l’expert. « Cela peut conduire à des inefficacités économiques, et la réalisation d’objectifs climatiques ambitieux peut également être mise en danger. »
...
La sénatrice Angèle Préville a résumé par cette phrase la conclusion principale de la note : « Il est excessif de présenter [le stockage] comme une condition nécessaire de l’essor des EnR variables, car il n’est qu’un levier de flexibilité parmi d’autres. » ... Toyota, qui était complètement allé sur l’hydrogène, est d’ailleurs revenu sur l’électrique ». Selon lui la France n’a pas les moyens de financer deux réseaux de charge, électrique et hydrogène. L’association négaWatt, de son côté, estime que la voiture à hydrogène « n’est pas une solution d’avenir ». https://reporterre.net/L-hydrogene-est-il-une-solution-pour-la-transition-energetique
... lesdits « surplus » peuvent être utilisés de façon bien plus pertinente, par exemple pour charger des batteries, pour alimenter des pompes à chaleur ou pour produire de l’hydrogène servant non pas à rouler en voiture mais comme matière première dans l’industrie chimique. Ou, peut-être, à l’avenir, pour alimenter les gros paquebots transocéaniques, même si les solutions à base de méthane seront préférées à court et à moyen terme.
[1] Le terme français de « voiture électrique » est vague, car la voiture à hydrogène est électrique. L’anglais est explicite, distinguant les BEV (battery electric vehicule) — les véhicules à batterie — des FC-EV (fuel cell electric vehicule), « fuel cell » signifiant « pile à combustible » — comme les véhicules à hydrogène.
[2] Preuve de l’engagement du constructeur en faveur du véhicule à batterie, VW a noué le 21 mars 2019 un partenariat stratégique avec NorthVolt, entreprise suédoise fondée par un ancien de Tesla, afin de développer puis produire des batteries européennes.
Des chercheurs belges développent un panneau solaire qui produit de l’hydrogène
L’équipe de Johan Martens, professeur de Chimie à la Faculté des bioingénieurs de la KUL, travaille depuis dix ans au développement d’un panneau solaire très spécial.Date de publicationvendredi 01 mars 2019 à 09h47
Source : RTBF http://www.rtbf.be/info/societe/detail_des-chercheurs-belges-developpent-un-panneau-solaire-qui-produit-de-l-hydrogene?id=10156960
... technologie d’électrolyse basée sur l’électrochimie du zinc, lauréate du concours mondial de l’innovation, se singularise par un découplage dans le temps des dégagements d’Oxygène et d’Hydrogène gazeux.
Les domaines d’application sont des stations de distribution d’hydrogène pour la mobilité décarbonée et des systèmes de conversion/stockage d’énergie pour des besoins stationnaires.
...
ERGOSUP sur le marché des drones électriques à hydrogène
Lors du salon international Singapore Airshow 2018, ERGOSUP, concepteur et fabricant d’électrolyseurs haute pression, a officialisé son partenariat commercial avec HES Energy Systems, filiale de H3 Dynamics spécialisée dans les piles à combustible ultra légères.
... Ces acteurs proposent une solution énergétique complète et clé en main rendant possible l’usage de drones professionnels électriques de longue endurance pour des applications industrielles d’inspection et de surveillance.
...
Contact
145 chemin de la Roche du Guide - RN7 Espace Combelière Sud - 26780 Malataverne - Tél : +33 (0)4 26 51 52 78
Mentions Légales
Société Anonyme , au capital de 50 868 €
Président : M. Patrick PAILLERE
Directeur Général Délégué : M. Jean-Edmond CHAIX
Directeur de publication : M. Stéphane PAILLERE
SIREN : 521 588 236 – RCS Romans
Code APE : Ingénierie, études techniques (7112B)
Gestion des données personnelles :
Les données personnelles collectées sur ce site sont exploitées uniquement dans le cadre d’une éventuelle relation commerciale.
Vos données personnelles ne sont transmises à aucun tiers.
Vous avez un droit de consultation, de modification et de suppression de vos données personnelles, pour exercer vos droits, veuillez nous contacter par téléphone au 04 26 51 52 78 ou à l’adresse suivante :
Hébergement / OVH
Producteur d’hydrogène décentralisé, Ergosup accompagne les collectivités prêtes à adopter une mobilité propre sans rejets en passant au carburant renouvelable.
...
La décarbonation est complète lorsque l’électricité utilisée pour l’électrolyse vient d’une source énergétique renouvelable et locale : le solaire, l’hydraulique ou l’éolien, les énergies de la mer…
Conférence internationale (link is external) IEEE VPPC’2017 que je préside et qui va réunir des centaines d’experts de la mobilité électrique. Notons que l’hydrogène peut alimenter tout ou partie de bien d’autres sortes de véhicules électriques
Keynote presentations are available upon request: email vppc2017@femto-st.fr
Quels sont les atouts de l’hydrogène pour devenir un acteur phare du futur mix énergétique ? Quels sont les obstacles à lever ? Grand spécialiste de l’hydrogène et récent lauréat de la prestigieuse médaille Blondel, Daniel Hissel fait le point à l'occasion d'un Congrès international sur les véhicules électriques qui se tient à Belfort du 11 au 14 décembre.
...
Nous sommes nombreux à penser que la production d’hydrogène à partir d’énergies renouvelables est LA solution.
Sur ce point, les détracteurs évoquent souvent le rendement de cette filière de production d’hydrogène qui serait mauvais… Bien entendu, le rendement de l’électrolyse se situe aux voisinages de 70%, ce qui peut sembler faible, par rapport à des sources énergétiques fossiles qui sont immédiatement disponibles. Mais ceci est à nuancer par l’excellent rendement électrique des systèmes piles à hydrogène : ce dernier peut dépasser les 50% ce qui est beaucoup en comparaison du rendement des machines thermiques. Et surtout, si nous nous plaçons d’un point de vue financier, la source primaire (vent, soleil, etc.) est gratuite… Bref, la question du rendement ne saurait constituer un argument sérieux contre le candidat hydrogène. Passons au critère suivant, l’accessibilité en tout point de la planète.
Inaugurée en 2009 à Prenzlau (Allemagne), cette centrale hybride produit de l'électricité, de la chaleur et de l'hydrogène à partir de sources d'énergie renouvelables.
JOHANNES EISELE / AFP
Du groupe électrogène aux applications spatiales
...
Mes principales activités de recherche se concentrent sur l’augmentation de l’efficience énergétique et de la durabilité des systèmes hydrogène-énergie. En travaillant à la fois sur l’identification de l’état de santé de la pile à hydrogène, sur le temps restant de bon fonctionnement (eu égard à un cycle d’usage donné ou estimé), sur l’optimisation du pilotage du système grâce à ces informations, il nous a été possible de faire progresser significativement la maturité technologique de l’hydrogène-énergie, d’accompagner les industriels du secteur au niveau international, et de lancer également nos propres start-ups. Ces recherches se mènent avec les équipes évoluant au sein de la fédération de recherche CNRS FCLAB (link is external) et constitue un travail collectif interdisciplinaire. Une dimension indispensable, peut-être plus ici qu’ailleurs compte-tenu de la nature de notre objet d’étude qui requiert des compétences en génie électrique, mécanique, thermique, électrochimie ou matériaux mais aussi en économie et dans les autres sciences humaines et sociales. C’est ce travail collectif qui permettra assurément à l’hydrogène de jouer le rôle qu’il mérite dans le paysage énergétique de demain.
Les points de vue, les opinions et les analyses publiés dans cette rubrique n’engagent que leur auteur. Ils ne sauraient constituer une quelconque position du CNRS.
Notes
1.
Voir notamment la société H2SYS (http://www.h2sys.fr (link is external)), start-up issue de la recherche du CNRS
Mots-clés :
Hydrogène énergie climat Énergies renouvelables Pile à combustible voiture électrique