98.990 signatures
Par Liberté, Egalité, Fraternité et le collectif “article35DH”
Pétition adressée à Cour Pénale internationale, ONU
Mise à jour
Attendu que 500 plaintes contre M. Castaner, Ministre de l'intérieur de la France ont été classées sans suite, nous citoyens Français, soucieux de la préservation des libertés publiques, horrifiés par les mutilations extrêmement graves infligées à des manifestants pacifiques ou à des passants, saisissons les procureurs de la Cour Pénale Internationale pour des faits graves, sans précédents en France depuis des décennies.
ONU Info
...
Sur le terrain judiciaire, l'Etat a demandé la plus grande sévérité. La justice a suivi l'injonction. 1 796 condamnations ont été prononcées par la justice. 1 422 personnes sont encore en attente de jugement.. Plus de 1 300 comparutions immédiates ont été organisées et 316 personnes ont été placées sous mandat de dépôt,
"Gilets jaunes" : la justice a prononcé près de 1 800 condamnations depuis le début du mouvement, annonce le Premier ministre
Le procureur de la République de Paris : le maillon faible des garants de la liberté individuelle ?
En conséquence, nous vous demandons d'ouvrir une enquête, nous accusons M. Christophe Castaner et M. Emmanuel Macron, Président de la République de crime contre la population civile au titre de l'article 7 crime contre l'humanité : Emprisonnement - persécution d'un groupe pour motifs d’ordre politique - atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique.
Commentaires
Le premier : 11.027 commentaires
Ont peu plus continuer comme sa c est plus une vie d etres traiter en France comme des ani ont peu plus sortir sans voir cette violence gratuite jusqu a gazer des enfants sa suffit stop nôtres jolie France des annee. 60 .70.80 ou est t elle le sourire des français a disparus plus joie de vivre la ont se croirait en guerre comme dans les camps allemands les CRS frappe gaze les gens et frappes les citoyens français sa peu plus continuer comme sa on est dans la misères ont peu plus sortir en famille même si on est pas gilet jaune on se fait gazer
Nathalie - La bocca Le 26/02/2019 à 00:27:38
Nous sommes en 1957 à Alger et Djamila Bouhired, résistante, membre du FLN, est à la barre des accusés. Après avoir été torturée, elle est ici jugée par le tribunal militaire du régime colonial français pour « terrorisme ». Le juge demande le silence, il va rendre son verdict, la sentence tombe, Djamila Bouhired est condamnée à mort. Contre toute attente, Djamila Bouhired éclate de rire. ... Son rire explose littéralement dans la face des magistrats effarés. ... Djamila Bouhired rit au nez des juges français, comme Ali La Pointe crache au visage des colons qui le bousculent avec mépris dans les rues d'Alger. Le nif par le crachat, le nif par le rire. Djamila Bouhired incarne plus que quiconque le nif à l'algérienne. Elle rit malgré la peur, malgré la terreur qui s'empare d'elle à l'idée que demain, après-demain peut-être, on va lui trancher la tête. Elle rit aux éclats. A l'heure où « militer » se résume souvent à être en sueur parce qu'on met une photo d'Angela Davis ou une citation d'Abdelmalek Sayad sur les réseaux sociaux, le militantisme de Djamila Bouhired calme l'orgueil. ... de retour en cellule, elle s'active à rédiger la déclaration qu'elle projette de lire devant la guillotine, juste avant qu'on ne la décapite. Servir la cause et se battre jusqu'au bout. ... Immensément populaire dans les pays du Tiers-monde, le monde arabe en particulier, Djamila Bouhired est libérée en 1962 grâce à une campagne de soutien internationale orchestrée par son avocat Jacques Vergès. ... l'avocat de Georges Ibrahim Abdallah, combattant libanais anti-impérialiste et pour la libération de la Palestine. Lors de son procès en 1987, comme l'avait fait Djamila Bouhired, Georges Ibrahim Abdallah rit de la mascarade qui se joue dans les tribunaux français dès lors qu'il s'agit de combattants arabes jugés pour « terrorisme ». Moquant les juges, il leur lance : « Je suis ici, Messieurs, pour vous demander simplement de bien vouloir laver vos mains maculées de notre sang et du sang de nos mômes, avant de prétendre nous juger ».
Aujourd'hui, Djamila Bouhired ne renie rien, et elle continue le combat. Quant à Georges Ibrahim Abdallah, il est toujours emprisonné en France, parce qu'il ne renie rien, et qu'il continue le combat. Les deux militants travaillent au même destin. D'Alger à Gaza, en passant par Paris. Leurs trajectoires individuelles impressionnantes de cohérence et de constance politique, montrent que l'Histoire de nos luttes a un sens, un socle commun et partagé.
En ce vendredi 1er mars 2019, la grande Djamila Bouhired manifeste avec les siens à Alger contre le 5ème mandat de la honte, contre la mascarade, contre la résignation, contre l’injustice, pour que le peuple algérien retrouve sa souveraineté et surtout des perspectives d’espoir!
Tahia Djazaïr
Fatima Ouassak, Front de mères
mots-clés Algérie Colonisation Indépendance moudjahidates
5 février 2019
Condamné en comparution immédiate à une peine de 4 mois de prison ferme, Abdel Zahiri est depuis le 18 janvier 2019 incarcéré au Centre pénitentiaire du Pontet (84).
Lors de ce procès, il a longuement été question de l’engagement militant (aussi bien associatif que politique) d’Abdel Zahiri, et notamment des nombreuses vidéos qu’il réalise et diffuse en direct sur les réseaux sociaux.
Les magistrats ont soumis Abdel à un odieux chantage : soit il s’engage à cesser ses activités militantes, soit il va en prison. L’incarcération d’Abdel témoigne de la réponse qu’il a apportée à ses juges.
Cette incarcération témoigne surtout de la fuite en avant répressive de l’autorité judiciaire. Le cas d’Abdel s’inscrit dans un mouvement continu de criminalisation de la contestation.
Abdel Zahiri
Jeudi 7 février 2019 à partir de 8h30, Abdel sera de nouveau jugé au Palais de justice d’Avignon. Il est reproché à Abdel d’avoir participé à une opération de blocage des « gilets jaunes » dans la région. Abdel est poursuivi pour délit d’« entrave à la circulation » et pour celui de « mise en danger de la vie d’autrui ».
L’acharnement des autorités locales vis-à-vis d’Abdel Zahiri ne fait aujourd’hui plus aucun doute. C’est la deuxième fois qu’il est jugé en moins d’un mois pour avoir manifesté publiquement ses opinions politiques.
Le comité de soutien d’Abdel Zahiri, composé de sa famille et de ses proches, s’inquiète de l’issue de ce nouveau procès qui aura lieu dans un contexte de répression judiciaire jusqu’ici inédit dans la région.
Nous appelons les magistrat.es avignonnais.es à revenir à un peu plus de mesure. Nous tenons à leur rappeler que le fait d’exprimer ses opinions politiques est une liberté fondamentale dont les juges doivent être les garants et non les fossoyeurs.
Nous appelons toutes les personnes, toutes les organisations politiques et syndicales, tous les collectifs révoltés par le sort infligé à Abdel Zahiri à partager ce communiqué et à manifester leur soutien à Abdel avant la date du 7 février et au-delà.
Nous appelons également toutes les personnes qui le peuvent à venir assister à l’audience.
Pour qu’Abdel ne soit pas jugé en catimini à l’abri des regards et une nouvelle fois condamné.
.#FreeAbdel Comité de soutien d’Abdel Zahiri liberte.abdel@gmail.com
Environnement Juriste
Au moment où l’humanité devient une force tellurique capable d’influencer l’avenir de la planète, elle semble impuissante à influencer son propre avenir : tel est le « paradoxe de l’Anthropocène ». Face au présent de l’urgence environnementale, rien ne semble changer dans la vision nationaliste et souverainiste qui sous-tend les systèmes de droit conçus et pensés à partir des États. Seulement, pour s’adapter à cette nouvelle ère, une pensée juridique ouverte, en mouvement et moins dogmatique apparait nécessaire.
...
.#Droit #Mondialisation #Anthropocène #Mirellle_Delmas_Marty
*Connu / https://seenthis.net/messages/756279
37 minutes
Les lanceurs d'alerte modernisent la démocratie?
Antoine Deltour, chez lui dans les Vosges, raconte comment il a participé à lancer l'alerte sur le scandale des LuxLeaks. Ana Garrido, elle, a contribué à faire tomber le gouvernement espagnol et Zuzana Hhavkova qui a 28 ans, a dénoncé la corruption dans son ministère.
La semaine dernière dans cette émission qui raconte la vie des jeunes du continent, on parlait de la place des journalistes d’investigation et leur travail notamment en Allemagne.. On disait qu’ils avaient besoin de l’aide des citoyens, de sources et aussi des lanceurs d’alerte. Cette semaine, on parle d'eux : ils ont été témoin d'abus et ont pris des risques pour dénoncer et faire bouger les choses.
Avec Antoine Deltour dans les Vosges, qui a faire fuiter des documents révélant l’existence de centaines d’accords fiscaux très avantageux conclus par son cabinet d'audit avec l'administration fiscale luxembourgeoise pour le compte de clients internationaux. Il sera avec nous au European Lab le 31 janvier à Paris. https://winterforum.europeanlab.com/speaker/antoine-deltour/
Ana Garido a aidé à mettre au jour un vaste réseau de corruption en Espagne.
Zuzana Hhavkova, jeune lanceuse d’alerte en Slovakie a fait tomber le gouvernement slovaque. Elle avait déjà témoigné dans 'Foule Continentale'. https://www.franceinter.fr/emissions/foule-continentale/foule-continentale-18-aout-2018
Programmation musicale : Balthazar, Entertainement
Pour aller plus loin :
Une émission d'Interception consacrée aux lanceurs d'alerte en décembre 2018 sur France Inter https://www.franceinter.fr/emissions/interception/interception-16-decembre-2018
Les archives de l'émission 'Lanceurs d'alerte' de Claire Nouvian également sur France Inter. https://www.franceinter.fr/emissions/lanceurs-d-alerte
La page Facebook de Foule Continentale
L'équipe
Caroline Gillet productrice
Anne Weinfeld Réalisatrice
Martine Meyssonnier Attachée de production
Mots-clés : Monde Union Européenne Justice manifestations démocratie lanceurs d'alerte journalisme
Transcription :
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32:20
voilà ce que pense Antoine Deltour de l'Europe :
faut se méfier des interprêtations un peu simplistes "voilà, c'est la faute à Bruxelles" là en l'occurrence, c'est pas vrai. Les frontières nationales n'ont plus rien à voir avec les multinationales. Il faut s'adapter à ça. Et la Commission Européenne le propose. C'est un peu timide, ça ne va pas assez loin. Mais ce n'est pas la CE qui freine tant que ça. C'est plutôt les États Membres. Et le parlement européen a très largement renforcé la position de la Commission européenne. Et là dessus aussi, je pense que c'est un message important.
À quelques mois des élections européennes, c'est que le Parlement européen, c'est quand même la plus belle institution européenne. C'est celle qui représente le peuple. Alors, ya beaucoup d'opacité dans les institutions européennes, ya beaucoup de choses trop lentes, qui n'ont pas été construites dans le bon ordre
...
36:20
ya un très fort risque pour les lanceurs d'alerte de s'enfermer dans son sujet ... nous coupe de nos proches ... important de préserver un équilibre si possible ... conserver une activité professionnelle, une vie de famille. Quand on ne croit pas à son travail, il vaut mieux le quitter. Quand yaura plus personne qui voudra produire des armes, il n'y en aura plus ... en France, une Maison des lanceurs d'alerte qui peut vous conseiller
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Au programme de l'Autre 20h, présenté par Virginie Cresci :
▶ EDITO - ÉRIC DROUET ET MAXIME NICOLLE, LES ENNEMIS PUBLICS ?
Aude Lancelin
▶ FACE CAM - RÉPRESSION JUDICIAIRE : L’AVOCAT D’UN GILET JAUNE TÉMOIGNE
Maître Bena
▶ DIXIT - MARINE LE PEN : ALLIÉE DES GILETS JAUNES, OU PLAN B DU SYSTÈME ?
Théophile Kouamouo
▶ L’AUTRE INTERVIEW - L’ÉPOQUE : DE CHARLIE HEBDO À MACRON, UNE JEUNESSE DÉSENCHANTÉE
Matthieu Bareyre
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Actualités et politique
97 commentaires
Julien Delalande @JulienDelalande 6 min il y a 6 minutes
Julien Delalande a retweeté L'affaire du siècle
.#JusticeClimatique #JusticeSociale @AudreyPulvar #LAffaireDuSiecle
Accompagnons cette démarche juridique++/#ChangementDéchelle #PressionSociale
ex.#Jaune+#Vert #JauneVert #VertJaune #GiletsVertsJaunes #GiletsJaunesVerts=>#zadPARTOUT+#GILETJaune #ToutLeTEMPS symbole de l'#Urgence
Julien Delalande ajouté,
L'affaire du siècle
@laffairedusiecl
« Climat et justice sociale même combat car le changement climatique amplifie les injustices sociales. » @AudreyPulvar #LAffaireDuSiecle 🌍
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Reconnu journaliste par le conseil des prud'hommes d’Angoulême (octobre 2015) puis par la cour d'appel de Bordeaux (mai 2017), alors que le quotidien La Charente Libre cantonnait Jason Herbert, 25 ans à un statut de précaire, de correspondant local de presse (CLP), il avait attaqué son ex-employeur pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. Et obtenu gain de cause. La Charente Libre et Jason Herbert se sont pourvus en cassation. L'affaire suit son cours.
...
Durant l'instruction de son dossier, Jason trouve appui auprès de la CFDT, qui l'accompagne à tous les échelons, local comme national. Il franchit le pas et adhère début 2016. Dans la foulée, il intègre le conseil national des Journalistes CFDT où ses connaissances et son sérieux sont vite appréciés. Il apprend que les règles de nomination des conseillers prud’homaux sont modifiées. Les candidatures sont désormais présentées par les organisations syndicales. Il tente sa chance à l'Union départementale CFDT de la Charente. Le postulant est mis à l'épreuve. Il participe aux permanences juridiques, met la main à la pâte. Et convainc : sa candidature est entérinée, suivie d'une formation en droit de 4 jours.
ndlr :
- voir aussi
. https://participons.cfdt.fr/profile/jasonherbert
. https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente/angouleme/jason-herbert-nomme-delegue-communication-gilets-jaunes-charente-1582693.html - personnalité remarquable et singulière ++
Débattre Répression
Dénonçant l’enquête pour « association de malfaiteurs » à Bure comme un « scandale d’État », plus de 100 personnalités, parmi lesquelles Marie-Monique Robin, Jean-Luc Mélenchon, Émilie Hache, Eduardo Viveiros de Castro, Isabelle Stengers, Ludivine Bantigny, Olivier Besancenot ou José Bové appellent à mettre fin aux contrôles judiciaires qui ciblent les personnes mises en examen, à la veille d’une audience en Cour de cassation le 28 novembre.
...
Nous dénonçons un scandale d’État. Cette « affaire Bure » constitue une nouvelle attaque sur les libertés publiques, une entrave à toute possibilité de contestation politique à l’aide des outils hérités de l’antiterrorisme, une menace de trop à l’encontre de fondements démocratiques.
C’est pourquoi nous, intellectuel.le.s, artistes, comédien.ne.s, élu.e.s, avocat.e.s, éditeurs.trices, cinéastes, humoristes, militant.e.s associatifs... :
nous déclarons solidaires des « malfaiteur-e-s de Bure »
appelons à stopper la criminalisation aberrante de cette lutte
exigeons de mettre fin immédiatement aux contrôles judiciaires intolérables qui pèsent sur les personnes mises en examen.
Pour les « personnalités publiques », la tribune est toujours signable sur stopcriminalisationbure@riseup.net .