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[Série documentaire disponible jusqu'au 14 août 2019]
Sur les traces de l'archéologue belge Peter Eeckhout, une exploration des plus grands chantiers récents et leurs extraordinaires découvertes. Dans ce volet : au Brésil, une équipe d'archéologues dirigée par Éric Boëda pense avoir découvert un nouveau chapitre dans l'histoire du peuplement de notre planète.
En cherchant à retracer la longue marche d’Homo sapiens, la science avait établi que celui-ci, parti d’Afrique, avait d’abord gagné l’Europe et l’Asie puis rejoint l’Amérique via le détroit de Béring, alors sous les glaces, treize mille ans avant notre ère. Selon Éric Boëda et son équipe, l’homme aurait en fait posé le pied sur le continent américain bien plus tôt, soit vingt-cinq mille ans avant notre ère. Cette découverte modifie totalement l’acte de naissance des premiers Américains.
.#Archéologie #Américains #Peuples
Série documentaire (France, 2016, 26mn)
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Manuel Bompard a été élu député européen de la France insoumise le 26 mai dernier. On fait le point avec lui sur les critiques qui émergent au sein de son mouvement quant à son avenir, sur la Fédération populaire, sur la gauche et sur le peuple. Il est l’invité de #LaMidinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur les critiques au sein de la France insoumise
« C’est légitime qu’on puisse avoir un débat et des discussions notamment après des élections qui n’ont pas été à la hauteur de nos espérances. »
« La France insoumise est un mouvement qui est un jeune mouvement et qui a besoin d’améliorer et de progresser dans ses modalités de fonctionnement. »
« Il ne faut pas tout réinventer tout le temps, il faut fonctionner par améliorations successives. »
« Il y a eu des critiques qui ont été exprimées : je regrette quand elles se traduisent par un départ surtout quelqu’un comme Charlotte Girard que j’apprécie beaucoup. »
« Je ne vois pas d’autres meilleurs outils dans le paysage politique que la France insoumise aujourd’hui. »
Sur la priorité de la France insoumise
« La priorité, c’est de repartir de l’avant. »
« On a subi un revers électoral, personne ne peut le contester. »
« On a encore besoin d’une France insoumise. En tout cas, on a besoin d’une force politique qui contribue à construire un pôle face au duopole qui a émergé. »
« La France insoumise n’a jamais considéré qu’elle était toute seule la solution politique à tous nos problèmes. »
« La question qui se pose, c’est la question stratégique et elle est un peu caricaturée. »
Sur la stratégie de la France insoumise
« On oppose deux termes dans le débat stratégique qui ne sont pas à opposer. »
« Ce n’est pas vrai que, dans l’élection européenne, on aurait abandonné une ligne de populisme de gauche. Ce n’est pas vrai non plus de dire qu’on aurait tourné le dos à toute possibilité de travailler avec d’autres. »
« On doit d’abord s’adresser aux citoyennes et aux citoyens qui ne se retrouvent pas dans les organisations politiques et qui constituent le plus grand parti de France : les abstentionnistes. »
« [Notre stratégie] ne nous empêche pas de converger avec des organisations politiques. »
« La gauche s’est coupée du peuple et il faut reconstruire ce lien. Il faut fédérer le peuple mais fédérer le peuple, c’est aussi ramener la gauche au peuple. »
« Le populisme ne tourne pas le dos aux organisations politiques si elle sont d’accord pour se mettre au service des constructions politiques nouvelles. »
« Il faut tourner le dos avec la formule de l’union de la gauche, c’est-à-dire des accords entre organisations politiques au sommet. »
Sur la Fédération populaire
« L’idée de la Fédération populaire, c’est de partir d’abord des revendications populaires et ensuite de permettre aux organisations politiques qui le souhaitent de se mettre en appui et en soutien des ces dynamiques-là. »
Sur les municipales
« La première étape, c’est d’être ensemble dans les mobilisations. »
« L’élection municipale est une bonne élection pour mettre en place la Fédération populaire. »
« Il faut partir des forces vives qui existent et qui se battent dans la société. »
Sur le rôle de Jean-Luc Mélenchon
« La prise de parole de Jean-Luc Mélenchon est attendue. Il est l’une des figures importantes de la vie politique aujourd’hui et il est identifié comme une des figures principales de l’opposition à Emmanuel Macron. »
« Jean-Luc Mélenchon est un militant politique infatigable (…) et je ne crois pas qu’il abandonnera le combat politique. »
« Sa prise de parole sera importante pour nous donner sa lecture des élections européennes et pour nous communiquer de l’énergie pour avancer. »
Sur la présidence de la délégation au France insoumise au Parlement
« Rien ne va de soi parce qu’on doit en discuter collectivement. »
« On recherche juste la manière avec laquelle nos six parlementaires européens seront les plus utiles et les plus efficaces dans le combat politique qu’ils veulent mener dans les cinq prochaines années. »
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Elaliel Kimba il y a 8 heures (modifié)
ah donc FI ne serait pas un mouvement enterré, disparu, moribond comme j'ai pu l'entendre sur la plupart des ondes ? Résistance ! Résistance ! Et aussi Référendum !
.#BFMTV #19hRuthElKrief
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Le 5 juin 2019, Adrien Quatennens était l'invité de Ruth El Krief sur #BFMTV. #19hRuthElKrief
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Stea Dy il y a 7 heures
Que les éditocrates veuillent à ce point la tête de JLM est somme toute très rassurant sur les qualités politiques de cet homme...
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Au programme de l'Autre 20h ce soir présenté par Dolores Bakèla :
⏩ THÉORIE DU RUISSELLEMENT : UNE FABLE QUI NE PROFITE QU'AUX RICHES
La fameuse théorie du ruissellement n'est-elle qu'un immense enfumage pour rendre les riches plus riches ? Réponse d'Henri Sterdyniak dans sa chronique eco.
⏩ LVMH : 500 MILLIONS D'EUROS PAYÉS PAR VOS IMPÔTS
La fondation Louis Vuitton est un cadeau fait par Bernard Arnault aux parisiens. Payé à 60% par le contribuable, mais un cadeau quand même...
⏩ PEUT-ON ÊTRE PROCHE DU PEUPLE ET PRO-EUROPÉEN ?
Théophile Kouamouo interview Virginie Rozière. Députée européenne sortante, elle revient sur le rôle de l'Europe dans la préservation, ou la destruction, des acquis sociaux des européens.
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Les écoles-usines « reprogramment » les enfants autochtones et tribaux pour les intégrer à la société dominante. Cela fait partie d’une politique délibérée des gouvernements d’effacer l’identité autochtone et de voler les terres autochtones.
Des vies sont détruites et des familles déchirées quand les enfants sont séparés de leur communauté et dépouillés de leur identité.
Piégées entre deux mondes et n’appartenant à aucun d’eux, de nombreuses victimes du système des écoles-usines souffrent de dépression, d’addiction, de violence et se suicident.
Je pense que l’éducation des peuples autochtones doit :
être enracinée dans leurs terres, leur langue et leur culture.
susciter leur propre fierté et celle qu’ils ont en leur peuple.
se trouver sous leur contrôle.
Signatures : 5.160 le 12/8/19
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Partez avec nous dans la France des "mères célibataires, des gens qui habitent à 45 kilomètres de leur travail, des retraités modestes !", que Macron découvre aujourd'hui...
Bon visionnage !
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Alexis Corbière, député la France insoumise de la Seine-Saint-Denis, était l'invité de la matinale de France Inter, présentée par Ali Badou et Alexandra Bensaïd. Il a notamment été interrogé sur la longue interview accordée par Jean-Luc Mélenchon à Libération, ce jour.
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... ma proposition de « fédération populaire » ... une idée neuve. En effet une telle formule n’a jamais été mise en œuvre. Neuve mais pas nouvelle venant de moi car il s’agit de constituer ce que dans de nombreux textes antérieurs et dans le livre L’Ère du peuple j’avais appelé « le front du peuple », puis il y a un an dans le même journal Libération le « nouveau Front populaire » ... l’implosion des anciennes structures sociales de notre pays sous la pression des politiques néolibérales s’est combinée avec l’effondrement des formes traditionnelles de la représentation politique populaire. L’idée est donc que ce n’est pas en partant des anciens partis et de leur coalition que l’on parviendra à construire une majorité populaire sur un projet alternatif pour notre société. En tous cas pour un projet à la hauteur des transformations du mode de production et d’échange que la crise climatique, notamment, met à l’ordre du jour. L’idée centrale tourne autour du mot « fédérer ». ... le processus visé n’est pas seulement électoral. Il engage pour les élections, certes. Mais le reste du temps, il engage pour l’action concrète dans la société en appui aux mouvements sociaux qui travaillent celle-ci. C’est donc en partant du travail de fédération des revendications écologiques et sociales et des mouvements qui les portent que l’on construit une nouvelle majorité. Les partis qui le veulent se mettent au service de la réussite de ce processus. Ils aident à sa construction, ils se rassemblent sous un label commun en vue de le soutenir.
Prenons un exemple de ce processus de fédération populaire. Les élections municipales. Le programme doit venir de l’action des collectifs citoyens dont les revendications doivent être réunies et inscrites dans la perspective globale écologique et sociale qui lui donne son sens. Les partis sont présents à travers leurs militants de terrain agissant dans ces collectifs et non « au nom du parti ». Ils se fédèrent sous un label commun pour appuyer la liste et soutenir sa campagne. La liste n’est donc pas celle des partis ou du personnage providentiel qui est tête de liste mais une fédération populaire de collectifs et de citoyens notoirement engagés dans les mouvements sociaux urbains. Voila pour les élections. Au fond c’est la méthode qui a prévalu pour la formation de la liste insoumise aux élections européennes : un mix de personnalités engagées syndicalistes, associatifs et militants politiques.
Autre versant de la construction d’une fédération populaire : l’action. La encore, le modèle est dans la vie elle-même. C’est la participation personnelle d’une part et le soutien collectif d’autres part à des actions comme celle des assises de Commercy ou l’appel à la marche du 27 avril prochain par des organisations syndicales, des gilets jaunes et des organisations politiques.
gilets jaunes et marche pour le climat manifestation du siècle
La journée de double mobilisation le 16 mars qui a vu dans les rues les gilets jaunes et la mobilisation pour le climat était impressionnante. Ce fut un succès et il sera contagieux. Elle atteste de la profondeur de ce qui travaille les consciences dans le pays. Car le régime macroniste et ses soutiens se réconforteraient à tort s’ils croient que les manifestations pour le climat sont inoffensives pour l’ordre en place. Et les ministres qui ont été faire les malins dans les cortèges ont eu l’occasion de s’en rendre compte. Le niveau d’exigences et la demande de sincérité n’est pas moins grande là que dans les rangs des gilets jaunes.
Un message de Lula, prisonnier politique de l’Empire
Les 16 pieds-de-nez d’Annegrett Kramp-Karrenbauer
...
En Allemagne comme en France, la crainte des « populistes » signifie la crainte du peuple. La renaissance dont l’Europe a besoin est celle de la souveraineté de ses peuples.
55 minutes
Au nombre de 370 à 400 millions, les peuples autochtones représentent plus de la moitié de la diversité culturelle du monde.
Peuple d'Amazonie © Getty / Kim Schandorff
Les peuples autochtones, appelés également « peuples premiers » ou aborigènes, constituent au moins 5 000 groupes humains qui vivent dans 90 Etats. Alors que nombre d’entre eux ont été marginalisées, exploitées et assimilées par la force, ces peuples résistent de plus en plus pour faire valoir leurs droits. Ils revendiquent la reconnaissance de leur identité, de leur langue, de leur culture, de leur mode de vie et de leur terre.
Avec Irène Bellier, Anthropologue au Laboratoire d’Anthropologie des Institutions et des Organisations Sociales (EHESS), Directrice de recherches CNRS
14h10
Illustration pour la chronique "La Une de la science"
La une de la science
Les canicules marines dévastent la faune et la flore
Par Axel Villard
Programmation musicale JEANNE ADDED FALLING HEARTS 2018 EDDY DE PRETTO Sensible 2018
L'équipe
Fanny Bohuon Réalisatrice
Chantal Le Montagner Chargée de programmes
Lucie Sarfaty Chargée de programmes
Irène Ménahem Attachée de production
Mots-clés : Sciences
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Le 21 février, Jean-Luc Mélenchon intervenait à l'Assemblée nationale pour défendre la proposition de loi de la France insoumise visant à inscrire le RIC (référendum d'initiative citoyenne) dans la Constitution. Il a expliqué que cette mesure visait à créer un droit de proposer une loi, d'abroger une loi, de révoquer un élu en cours de mandat ou de changer la Constitution. Face à l'opposition des députés LREM à cette proposition, il a défendu en toute matière la souveraineté du peuple et a expliqué que c'était le sens de l'Histoire républicaine de notre pays.
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Actualités et politique
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Fabiola luna il y a 18 heures (modifié)
Bravo Mon Président nul.autre ,un discours que j'aimerai que beaucoup puisse écouter ,la Belloubet ose parler de conspiration ,s'il y a des conspirateurs c'est vous madame la sinistre ,votre président et toute sa cour de sinistres et autres qui mangent dans leurs gamelles êtes des despotes qui se passent de l'avis du peuple et lui impose une politique inégalitaire ,anti sociale et ne servant que l'oligarchie, ces parasites vivent sur le dos des premiers de corvées et des plus modestes ...France lèves- toi et vire Macron et toute sa clique ,libérons les médias de la propagande des néolibéraux ,c'est insupportable..Votez aux européennes FI Maintenant le Peuple ,donnez une raclée à macron et à tous les conspirateurs contre le peuple LREMPSRNUPR .....vive la 6 ème république et la constituante (RIC)
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Michelle Tirone il y a 19 heures
Merci pour cette belle intervention et cette leçon d'histoire et de démocratie que méconnaissent résolument ces macronistes incultes et anti-démocrates.
J'ai regardé le direct sur Canal FI. La ministre Belloubet a été odieuse, méprisante et en gros, reprochant aux Insoumis de vouloir s'opposer... ben oui, on s'oppose et on veut la fin de cette 5ème République. A l'entendre, vouloir une nouvelle République serait anti-républicain !
Merci à Stéphane Peu d'avoir, en introduction, rappelé que le RIC était défendu par vous-même, monsieur Mélenchon depuis au minimum les présidentielles de 2012.
Le peuple aux commandes
La France insoumise présente dans le cadre des élections européennes une initiative inédite. Quatre « Holovans » parcourront la France du mercredi 6 février au vendredi 24 mai 2019 et associeront des actions déjà expérimentées (porte-à-porte, accès aux droits sociaux et civiques, prises de parole) à des interventions holographiques des candidat·e·s. Une première mondiale !
471 étapes sont aujourd’hui prévues. Animées sur le terrain par les groupes d’action, celles-ci permettront de créer un espace de discussion politique sur les places pour redonner la parole aux habitant·e·s de ces territoires. Parallèlement, ces initiatives innovantes présenteront notre programme ainsi que les candidat·e·s aux élections européennes, sous forme d’hologramme, dans toutes les villes et villages traversés.
A partir du 31 janvier 2019, le peuple prend les commandes !
Rejoignez l'étape la plus proche de chez vous en cliquant sur le parcours correspondant :
Parcours Nord
Parcours Est
Parcours Ouest
Parcours Sud
Voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?mn-2TQ
Une discussion intime sur les livres avec ceux qui les ont écrits et ceux qui les ont construits
54min
Notre invité est un acteur majeur de la vie politique française... Sa trajectoire lui a fait croiser les différents courants de la gauche, socialiste hier, chef de file des insoumis aujourd'hui ... Il s'agit de Jean Luc Mélenchon. Nous partirons à la découverte des livres qui ont jalonné le parcours et construit politiquement celui que les commentateurs qualifient de « tribun ». Rejoint en 2ème partie par l'historien Gérard Noiriel qui fait paraître aux Éditions Agone, « Une histoire populaire de la France », une discussion s'engagera entre eux dans un contexte de tensions autour de l'actualité des Gilets jaunes.
Présenté par Adèle Van Reeth
Invités
Jean-Luc Mélenchon, Député - Leader de la France Insoumise
Gérard Noiriel, Historien
« Quand on parle d’amour ou de lutte on parle de la même chose ! »
En pleine crise des « gilets jaunes », période de forte contestation, Jean-Luc Mélenchon a accepté de participer à Livres &...
Par Benjamin Bataille
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L’exigence de justice fiscale est le cœur des revendications des Gilets Jaunes. La place de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune dans ce débat est extrêmement forte. La suppression de l’ISF par Emmanuel Macron a consisté à distribuer 1 million d’euros à chacun des 100 français les plus riches ! Cela ne peut pas être accepté par celles et ceux qui travaillent pour qui la fin du mois commencent dès le 10. Le rétablissement de l’ISF apparaît comme l’exigence d’abolir les privilèges fiscaux. Car derrière le « rends l’ISF ! », il y a tout un arsenal de mesures exigées pour la justice fiscale : augmentation du nombre de tranches d’impôt pour mieux répartir l’effort entre tous, impôt universel, lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, baisse de la TVA sur les produits de premières nécessités et augmentation sur les produits de luxe etc… Plutôt que l’inutile prélèvement à la source, il faut une révolution fiscale.
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L’Avenir en Commun a été construit avec le peuple lui-même. Rien d’étonnant donc à ce que nos propositions soient récupérées. Les Gilets Jaunes ne font rien d’autre que de la politique. En effet, se rassembler sur des ronds-points, organiser l’action collective, débattre pour établir des cahiers de doléances, ce n’est que de la politique. L’action des Gilets Jaunes réhabilite la politique comme étant l’affaire de tous. Dès lors, chacun s’en mêle. La République En Marche suggère maintenant aux Gilets Jaunes de monter une liste pour les élections européennes, espérant mettre ainsi la contestation populaire sous le tapis. J’observe avec amuse-ment que, même si la décision revient intégralement aux Gilets Jaunes, ils ne semblent pas prêts à tomber dans le piège ! Ils sont nombreux à avoir compris qu’une telle liste ferait principalement les choux gras du parti de celui dont ils réclament la démission ! Mais leur mouvement n’est pas près de s’éteindre. Il va prendre d’autres formes et nous devons l’accompagner.
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Parmi les revendications qui ont émergé figure le référendum d'initiative citoyenne (RIC). Les députés LFI ont déposé une proposition de loi à ce sujet. La souveraineté populaire est notre boussole. Nous devons donc trouver tous les mécanismes qui permettent de conjuguer la stabilité des institutions avec la capacité d’intervention populaire. Emmanuel Macron confond mandat et blanc-seing.
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La France Insoumise a fait savoir dès le mois d’Août qu’elle entendait faire des élections européennes du 26 mai prochain un grand référendum contre Macron. En effet, la politique de Macron en France consiste à suivre avec zèle les injonctions de la Commission Européenne. ... Reste un défi : la participation au scrutin. L’une des tâches politiques prioritaires est de réhabiliter le bulletin de vote comme moyen le plus efficace de traduire positivement cette colère populaire.
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Propos recueillis par Christiane Chombeau et Matthias Tavel
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Au programme de l'Autre 20h, présenté par Yanis Mhamdi :
▶ UN P’TIT COUP DE BOURBON - MACRON : L’ORDRE PAR LA PEUR
Par Serge Faubert
▶ FACE CAM - UNE COLLECTE DE LIVRES POUR LE ROJAVA
Par Yunus et Ebru
▶ LA GRANDE H. - L’HISTOIRE DES GAUCHES - PEUPLE, RÉPUBLIQUE, LUTTE DES CLASSES, DE LA RÉVOLUTION À NOS JOURS
Avec Jean-Numa Ducange
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ndlr :
- analyse historique avec mise en perspective du présent des forces de gauche en europe et amérique => valoriser ACT
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La première de la pièce Kanata, du metteur en scène canadien Robert Lepage a été donnée le 15 décembre 2018 au Théâtre du Soleil, que dirige Ariane Mnouchkine. Rebaptisée épisode 1- La Controverse, elle a dérangé jusqu'aux populations autochtones du Canada, qui sont sujets de la pièce. Maya Cousineau-Mollen, poétesse et activiste autochtone, est l'une des figures qui a impulsé le débat. En France pour voir la pièce, elle est venue parler de cette histoire, de son histoire et de son peuple.
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Transcription :
... je me sens bien à être intermédiaire entre mes deux cultures
Entretien – Vidéo 14’12
Depuis quelques jours, une idée émerge du mouvement des Gilets jaunes : le référendum d’initiative citoyenne, ou RIC. Enfumage ou révolution démocratique ?
Les médias dominants ne parlent plus que de ça. Le référendum d’initiative citoyenne semble être plébiscité comme le remède miracle à la colère des Gilets jaunes. Exit les revendications de justice sociale, de justice fiscale ou d’augmentation des salaires, c’est la démocratie directe que les Gilets veulent. Ainsi ce référendum d’initiative citoyenne, sorti inopinément du chapeau, semble également beaucoup plaire au gouvernement. Le Premier ministre Édouard Philippe, dans un entretien donné aux Échos, n’a pas fermé la porte :
« Je ne vois pas comment on peut être contre son principe. Le référendum peut être un bon instrument dans une démocratie, mais pas sur n’importe quel sujet, ni dans n’importe quelles conditions. [1] »
Alors faut-il se battre pour obtenir ce référendum d’initiative citoyenne ? Et veiller à ce qu’il ne soit pas vidé de sa substance par le pouvoir et sa « peur du peuple » ? Possible enfumage, ou changement démocratique à potentiel révolutionnaire ? La France insoumise, qui avait des propositions équivalentes dans son programme « l’Avenir en commun », a déposé mardi 18 décembre un projet de loi constitutionnelle sur le référendum d’initiative citoyenne.
Un entretien de Gaylord Van Wymeersch avec Charlotte Girard, maîtresse de conférences de droit public à l’université Paris Nanterre et membre de Le France insoumise.
journaliste : Gaylord Van Wymeersch
réalisation : Jonathan Duong et Cécile Frey
son : Sylvain Richard et Julien Ar Coz
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Pour éclairer le mouvement des gilets jaunes à la lumière de l’histoire très récente des mobilisations populaires, « La grande H. » reçoit Ludivine Bantigny, historienne de Mai 68 et de la société française depuis les années 1980, spécialiste aussi de l’histoire contemporaine de la jeunesse et des femmes.
Tout en soulignant les spécificité de chacun des contextes historiques, L. Bantigny met en lumière les nombreux liens et similitudes entre les événements de 1968 et ceux que nous vivons actuellement. Dans les deux cas, les mobilisations ont suscité une politisation (en apparence) soudaine de populations qui pouvaient sembler jusque là résignées ou passives. Des revendications matérielles précises, liées aux conditions de vie et aux conditions de travail, ont débouché sur une critique générale et radicale de la représentation politique et sur l’exigence de démocratie réelle. Le mouvement de 2018 tire peut-être des leçon de l’expérience de 1968 et d’autres moments de lutte depuis cette date en maintenant une profonde méfiance à l’égard des porte-paroles.
Contrairement à celle de Mai 68, la mobilisation actuelle ne s’appuie pas, pour l’instant, sur la grève, et n’est pas clairement soutenue par les centrales syndicales, même si des sections locales ou sectorielles sont souvent engagées dans la lutte. Ludivine Bantigny revient aussi sur l’histoire des mouvements de protestations et leurs effets depuis 1968, en particulier sur les manifestations de 1986 contre la loi Devaquet et sur celles – accompagnées de grèves – de 1995 contre le « Plan Juppé ». Elle rappelle aussi que, comme dans le cas de Mai 68, le déclenchement du mouvement des gilets jaunes a été précédé de toute une série de mobilisations, des grandes manifestations contre la loi El Khomri en 2016 à une longue série de luttes localisées.
La montée des violences policières est très nette depuis le quinquennat de François Hollande : si la mort de Malik Oussekine, tué par la police en 1986, et la protestation massive qui s’en est suivie ont ouvert une période de relative modération de la part des forces de l’ordre, la politique de Manuel Valls et Bernard Cazeneuve a inauguré une stratégie de la brutalité dont la mort de Rémi Fraïsse a Sivens a été l’effet le plus marquant (sans grande réaction de la part de la classe politique), et dont les violences disproportionnées infligées aux gilets jaunes constituent clairement la continuation.
L’entretien avec de Ludivine Bantigny avec Julien Théry est suivi par une longue discussion avec le public.
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Après les annonces du chef de l’Etat et une mobilisation en forte baisse pour l’« acte V », les dirigeants de la majorité reconnaissent que les problèmes soulevés par le mouvement des Gilets jaunes sont loin d’être réglés. Pour y répondre, Emmanuel Macron entend ouvrir un dialogue avec les Français grâce à « grande concertation nationale » dont les contours et la méthode devraient être précisés dans la semaine. Parallèlement, le Premier ministre a détaillé ce lundi dans les colonnes des Echos les mesures du gouvernement en faveur du pouvoir d'achat, dont la hausse de 100 euros net pour les salariés proches du Smic.
On apprend ainsi que le premier versement de cette hausse interviendrait dès le 5 février, « pour compléter le salaire de janvier », via une prime d’activité élargie. Cette hausse ne concernera donc pas tous les salariés au Smic car la prime d’activité tient compte de l’ensemble des revenus du ménage, mais « nous allons élargir le nombre de foyers éligibles à la prime d’activité, qui passera de 3,8 millions à 5 millions » a précisé le Premier ministre.
« Nous avons fait des erreurs » a par ailleurs reconnu le chef du gouvernement, qui estime que le déficit devrait augmenter à 3,2 % du PIB en 2019 en tenant compte des mesures prises face à la crise des Gilets jaunes (SMIC, CSG, heures supplémentaires défiscalisées).
Mais les mesures détaillées par Edouard Philippe suffiront-elles à répondre à la crise ? Et quid du « référendum d’initiative citoyenne » réclamé par les Gilets jaunes ? « Je ne vois pas comment on peut être contre son principe. Le référendum peut être un bon instrument dans une démocratie, mais pas sur n’importe quel sujet ni dans n’importe quelles conditions. C’est un bon sujet du débat que nous allons organiser partout en France. Comme l’est le vote blanc », a expliqué le Premier ministre.
Après une mobilisation en baisse samedi, l’exécutif entend tourner la page en favorisant le dialogue avec les Français. Les appels à libérer les ronds-points et à passer du combat au débat se multiplient du côté du gouvernement, alors que les Gilets jaunes les plus radicaux entendent tenir leurs positions et que certains appellent déjà à un acte VI le 22 voire le 21, jour des 41 ans du président de la République.
Alors un mois après les premières manifestations, quel avenir pour les Gilets jaunes ? Quand seront mises en œuvre les mesures annoncées par le chef de l’Etat ? Qu’est-ce que le « référendum d’initiative citoyenne » ? Verra-t-il le jour en France ?
Invités :
- Pascal Perrineau, politologue
- Claude Weill, éditorialiste politique à Nice-Matin / Var-Matin
- Cécile Cornudet, éditorialiste politique aux Echos
- Marion Mourgue, grand reporter au Figaro
Transcription :
...
le gouvernement est coincé entre sa position initiale d'adapter la france à la mondialisation, et les requêtes des GJ qui veulent du pouvoir d'achat et de la reconnaissance.
...
/débat : 50 thèmes potentiellement très conflictuels
...
~thérapie de groupe des entreprises !
...
/GJ pas question de bouger, le compte n'y est pas, volonté de changer complètement la vie politique, RIC, etc
le RIP (référendum d'initiative partagée) en vigueur depuis 2015 n'a jamais été utilisé (185 députés ou 4,5 millions de citoyens)
le RIC défendu par Ségolène Royal (démocratie participative), LFI (inclure le référendum révocatoire) ce que le RN-FN ne veut pas
utilisé >170x en suisse.
On était partis de la taxe sur l'essence. Les groupes locaux d'étienne Chouard ont pesé sur les GJ. Tout est dans les modalités. Posons le principe que consulter le peuple est normal mais le cadrer. vision anarchisante du RIC. Peut être violent dans une société fracturée, alors que suisse apaisée.
...
LREM MACRON N'ONT PAS du tout envie d'aller vers un vrai RIC.
RÉanimer la démocratie représentative, délibération sinon dictature du plébiscite++
...
accentue la france à deux vitesses :-(
ronds-points délogés par la force ? vu le soutien de la population c'est peu probable
...
/concertation Mme Mourraud ok cauchy non, etc
les GJ iront si ont l'impression que c'est sincère, c'est pas dit !
la mairie est légitime pour la plupart des fr & GJ
cahiers de doléances, décentraliser, débats, risque de 1 revendication / personne
GJ variante fr de la >>vague populiste qui balaye toutes les démocraties occidentales (révolte du gueux contre le château !) tous les intermédiaires discrédités.
ça fait ~40 ans on élit l'ardoise magique puis déception >>
la fr des ronds-points et des GJ, les délaissés, ya aussi les foulards rouges
l'hostilité reste minoritaire, le pdt jupiter a concentré l'hostilité
/cadres sup vont payer ? non
/forces de l'ordre appel à mobilisation
ya une confiance dans l'armée et la police, moins des institutions
au delà du pouvoir d'achat / flo aubenas quand le pdt renonce à la taxe carburants les Gj étaient déjà passés à autre chose.
ndlr : rien sur l'écologie, l'urgence climatique :-(
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Le 16 décembre 2018, Jean-Luc Mélenchon était l'invité du «Grand Jury». Une émission au cours de laquelle il a pu revenir sur de nombreux éléments d'actualité. D'abord le mouvement des gilets jaunes, qui entamait la veille son cinquième week-end de mobilisation. Le président du groupe « La France insoumise » a l'Assemblée nationale a expliqué que ce mouvement portait des revendications qui correspondent à 70% au programme « L'Avenir en commun » qu'il a porté pendant l'élection présidentielle. Il a aussi dénoncé les mensonges de Macron et des journalistes sur l'augmentation du SMIC. Jean-Luc Mélenchon a également donné son analyse du pacte de Marrakech et a expliqué que ce texte était non contraignant et respectait la souveraineté des États. Enfin, il a appelé à faire la transition écologique par l'investissement public et par une planification écologique définie par un État redevenu stratège.
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ndlr :
- fier du président des députés insoumis
- info : le personnage présenté comme un «commerçant» qui a interrogé @JLMelenchon en fin d'émission était membre de LREM ! https://twitter.com/ALeaument/status/1074273923070595072 = flagrant compromission organisée / #LeGrandJury #RTL #LCI :-( => dénoncer ACT