Brengues et Carayac (Lot), reportage
Dans le Lot, l’électricité solaire est produite par une coopérative citoyenne. Portée par le désir d’autonomie et de limiter les conséquences environnementales de sa production, Céléwatt a séduit près de 500 sociétaires. Et les projets se multiplient. https://celewatt.fr/
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Chaque année, la centrale villageoise produit 320.000 kWh, soit la consommation de 250 habitants, hors chauffage électrique [1].
... président de Céléwatt, Bertrand Delpeuch ... le capital social culmine à plus de 300.000 euros. ... produire l’électricité de nos communes. ... Céléwatt a investi 260.000 euros à Brengues et 220.000 euros à Carayac, sans aucun prêt. ... 862 panneaux monocristallins reçoivent le soleil du causse ... Les panneaux photovoltaïques sont désormais portés par des petits chênes du causse, coupés à trente kilomètres du site. ... diminue l’empreinte carbone du projet ... mailler le territoire de petites centrales villageoises ... soutien d’Enercoop ...
[1] Selon les évaluations, la consommation énergétique moyenne par foyer en France (hors chauffage électrique) est comprise entre 2.500 et 5.000 kWh.
Les reportages
On les connait plus souvent sous le nom de surveillant, surveillante, pion ou pionne. Les assistants d’éducation, les AED, étaient en grève mardi 1er décembre.
Rassemblés devant le métro Solférino dans le 7ème arrondissement de Paris - à proximité du Ministère de l’Education Nationale - ils réclament de meilleures conditions de travail, un meilleur salaire, et une reconnaissance de leur statut. Ce statut créé depuis 2003 est jugé trop précaire. Employés en CDD pour un an, renouvelable six fois, ils réclament également la titularisation des AED, pour ceux qui souhaiteraient continuer sur cette voie. La crise du COVID-19 n’a évidemment rien arrangé à leurs conditions de travail. Travaillant dans des établissements exigus et au contact des élèves au moment où ces derniers ne portent pas leurs masques, les AED semblent particulièrement exposés au virus. Le Média TV s’est rendu sur place pour rencontrer ces assistants d’éducation et couvrir leur mouvement.
Reportage
Info et société Enquêtes et reportages 91 min Prochaine diffusion le mercredi 10 juin à 09:25
Face à l’engouement croissant de la population mondiale pour le saumon, les fermes d’élevage jubilent, celles de Norvège en tête. Enquête sur une industrie florissante responsable d’importants problèmes environnementaux et sociétaux.
La consommation du saumon, réputé pour sa forte teneur en oméga-3, a triplé dans le monde depuis les années 1980. Pour répondre à la demande, l’aquaculture norvégienne s’est rapidement structurée, hissant le pays au sommet de la production mondiale. Sur le mois de janvier 2020, les recettes de ses exportations ont battu un record en s’établissant à 677 millions d’euros. Mais cette industrialisation massive pèse sur les écosystèmes. L’importation par cargo du soja amazonien, l’un des composants des granulés d’élevage, accentue la déforestation tandis que les déchets alimentaires et les excréments engendrent une importante pollution aquatique. Les "évasions" de poissons des fermes, notamment lors des tempêtes, compromettent aussi le patrimoine génétique du saumon sauvage, dont la population souffre déjà de maladies et de la surpêche. Face à ces défis, certains acteurs misent sur la technologie pour contrôler leur empreinte carbone quand d’autres parient sur les fermes aquacoles terrestres en circuit fermé, réputées plus respectueuses. Cela suffira-t-il à redorer le blason de l’élevage ? Pas si sûr. Au Chili, deuxième producteur mondial de saumon, les ouvriers dénoncent les cadences infernales imposées par la puissante industrie locale.
Juteux business
Des côtes norvégiennes aux cuisines françaises, des fjords chiliens aux rivières allemandes – terrain d’expérimentation d’une réintroduction du saumon sauvage –, cette enquête décortique les ressorts de ce juteux business en analysant ses conséquences environnementales et sociétales. Nourri d’infographies didactiques, d’immersions rares dans des fermes d’élevage et de nombreux témoignages (pisciculteurs, activistes, mais aussi le chef étoilé Michel Troisgros), ce documentaire d’Albert Knechtel (Génération jihad) explore également les efforts menés pour rendre la salmoniculture durable et plus respectueuse du bien-être animal.
Réalisation : Albert Knechtel Pays : Allemagne Année : 2020
Clés : Coronavirus ; Travail
Les reportages
Il aura fallu une crise sanitaire et la propagation d’un virus invisible pour que nos regards s’arrêtent sur celles et ceux que l’on croise pourtant tous les jours. Ces “invisibles” qui depuis le début de l’épidémie se mettent en danger pour faire tourner l’économie. Et parfois pour notre confort aussi. INVISIBLES est un série documentaire qui donne la parole à celles et ceux qu’on entend peu et qui n’ont souvent pas d’autre choix que de sortir travailler pour continuer à vivre en temps de pandémie. Sans manichéisme, on y découvre la diversité de leurs expériences, de leurs questionnements et des épreuves qu'ils et elles traversent. Ce sont leurs voix et leurs photos qui nous transportent dans leur quotidien. Une invitation à se questionner plus largement sur ce que cette crise révèle de notre système et des valeurs de notre société.
Depuis le début de l’épidémie, le personnel d’entretien (métier composé essentiellement de femmes) est en première ligne pour ralentir la propagation du virus. L’équipe d’agentes de service hospitalier (ASH) de l’hôpital Saint-Denis, Muriel, Hicham (les prénoms ont été modifiés) et Sofia Carvalho nous racontent en toute sincérité la diversité de leurs expériences pendant, mais aussi avant cette crise sanitaire. D’un centre de rétention, aux bureaux d’une banque, en passant par les couloirs et les chambres d’un hôpital, leur quotidien est cependant tristement similaire : des conditions de travail précaires, une forte pénibilité physique et psychologique, une faible reconnaissance sociale et très souvent, peu de perspectives d'évolutions.
Réalisation et montage : Caroline Delboy - Rédaction en chef : Paloma Moritz - Photos générique : Benjamin Girette - Photos reportage : Caroline Delboy, équipe ASH hôpital Saint-Denis, Muriel, Hicham, Sofia Carvalho
Réalisation et mix son générique : Rafaël Carosi
Dans le parc naturel des monts d’Ardèche, la construction d’une église de 4.000 places pour une congrégation laisse pantois. Sans que personne n’ait été consulté, l’État a donné sa bénédiction pour artificialiser les sols et détruire la biodiversité. Les opposants à ce projet tentent le tout pour le tout.
Saint-Pierre-de-Colombier (Ardèche), reportage
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la commune fait partie du Parc naturel régional (PNR) des Monts d’Ardèche. « On a découvert le projet au printemps 2019 via des habitants », dit la présidente du parc, Lorraine Chenot. « Le permis de construire a été délivré sans nous consulter. Ni la commune, ni la communauté de communes, ni l’État n’ont respecté la charte du parc. »
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En 2001 déjà, le journal Libération avait estimé que la communauté religieuse avait fait basculer le scrutin à Saint-Pierre de Colombier. C’était, à l’époque, la première élection remportée par Gérard Fargier. Depuis, le même scénario s’est reproduit à chaque élection et il n’a jamais quitté le fauteuil de maire.
Cette année pourtant, l’association Pour l’Avenir de la Vallée de la Bourges a tenté de résister. Elle a contesté en justice 98 noms inscrits sur les listes, tous membres de la congrégation de la Famille missionnaire Notre-Dame.
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le cours d’eau est un habitat sensible pour plusieurs espèces : l’écrevisse à pattes blanches, la loutre d’Europe, le sonneur à ventre jaune, entre autres.
Reportage Florence Aubenas, grande reporter au « Monde », a passé les onze premiers jours de confinement avec des personnes âgées à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis. Face à la progression du coronavirus, le personnel tente de faire face.
[Les Quatre-Saisons, où vivent 65 résidents, fait partie des quelque 7 000 Ehpad que compte la France. Dans cette maison de retraite de Bagnolet, en banlieue proche de Paris, le quotidien a été totalement bouleversé, à partir de la mi-mars, par les mesures de protection contre le virus. Les visites étant interdites, récit de la vie confinée.]
« Vous seriez en droit de m’engueuler »
Mardi 17 mars, 1er jour de confinement. Le couple s’est planté sur le trottoir, juste devant la façade. Ils doivent avoir la cinquantaine, et c’est elle qui se met à crier la première, mains en porte-voix : « Maman, montre-toi, on est là ! » Aux fenêtres, rien ne bouge. Alors le mari vient en renfort, mimant une sérénade d’une belle voix fausse de baryton : « Je vous aime, je suis sous votre balcon ! » Un volet bouge. « Maman » apparaît derrière la vitre ; ses lèvres remuent, mais elle parle trop doucement pour qu’ils l’entendent. « Tu as vu ? Elle a mis sa robe de chambre bleue », constate madame. Puis ils ne disent plus rien, se tenant juste par les yeux, eux en bas et elle en haut, qui agite délicatement la main, façon reine d’Angleterre. Quand le couple finit par s’en aller, elle fait pivoter son fauteuil roulant pour les apercevoir le plus longtemps possible.
Cela fait près d’une semaine que les visites des proches sont interdites aux Quatre-Saisons, un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) public situé à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis. Face à la pandémie, cette maison de retraite – un immeuble de trois étages construit dans les années 2000 – fonctionne désormais à huis clos, comme les 7 000 autres de France. Les animations extérieures – sophrologie, chorale, coiffeur ou pédicure – étaient déjà suspendues, mais le confinement général vient d’être déclaré de l’autre côté des portes aussi : plus de 60 millions de Français sont bouclés chez eux à travers le pays.
Il est 11 heures aux Quatre-Saisons, la décision vient d’être prise de mettre maintenant les administratifs à distance. Même l’accueil sera fermé. « De toute façon, on n’accueille plus personne. » La gestionnaire remet son manteau, la responsable des ressources humaines aussi. Elles devraient déjà être parties, mais elles grappillent quelques instants encore. Sale impression d’abandonner le navire. Il faut presque les pousser dehors.
Désert, le hall prend des sonorités de cathédrale. Réunion dans la salle à manger pour ceux qui vont se relayer auprès des 65 résidents : les soignants, la cuisine, l’entretien, la direction, soit une petite quarantaine de personnes par rotation. Au stade 3, le plus haut de la pandémie, un masque de protection est obligatoire en Ehpad. La raison est double : le coronavirus s’attaque aux voies respiratoires, et les personnes âgées sont les premières victimes.
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... et, avec elle, l’élection des maires par ces conseils. Une mesure de sûreté sanitaire annoncée au Sénat ce jeudi 19 mars et confirmée par le ministre en charge des Relations avec le Parlement.
D’ici-là, les conseils municipaux antérieurs et les maires sortants sont donc maintenus dans leurs fonctions et leur autorité.
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Dans un contexte où les politiques n’ont jamais suscité autant de rejet et de défiance, de nombreuses listes citoyennes et participatives ont essaimé à l’occasion des élections municipales. À Montpellier, la liste Nous Sommes s’est invitée dans la campagne. Au delà de Montpellier, des centaines de listes citoyennes ont émergé à travers le pays, signe d’une forte prise de conscience des citoyens, de la nécessité de se réapproprier les leviers du pouvoir. #Municipales #Montpellier #Citoyens
Catégorie Actualités et politique 82 commentaires
Transcr : ... Alenka Doulain, jeune trentenaire, est leur tête de liste, elle travaille dans la transition énergétique, ex eelv ... Raphaëlle Anginot ingénieure agroéconomiste, animatrice de projets collaboratifs dans la recherche publique : on n'a plus le temps ... effondrement systémique dans lequel on est ...
2:02 Nous sommes nés d'une dispute justement entre les gens issus des quartiers populaires et des gens de classe moyenne, qui n'arrivaient pas à se comprendre, alors qu'on avait l'impression qu'on voulait aller dans le même sens. ... très tôt on a eu des rapports avec l'organisation qui gère la mairie de Barcelone ... plateforme en ligne ouverte, beaucoup de candidats, 65 gardés / comité de désignation composé de gens qui ne seraient pas sur les listes. avec des critères objectifs, dt représentativité. Et à partir de ça, c'est la liste qui a élu la tête de liste avec une méthode, l'élection sans candidats. On a pris la personne qui représentait le mieux le mouvement. Accrd sur Alenka, comm personnalisée sur elle car nom qui accroche bien et la population vote pour un maire
7:43 Rhany Slimane Candidat NousSommes, militant Lfi, médiateur [travailleur associatif], fait cu community organizing - de l'auto-organisation ... horizontalité / leadership ...
Tête de liste divers gauche aux élections municipales du Havre, Jean-Paul Lecoq mise sur le terrain pour conquérir les électeurs. En position de challenger, le député communiste a engagé un tour des quartiers. Nous l’avons suivi, ce jeudi 27 février 2020, à la Mare-Rouge, où bon nombre d’habitants se sentent oubliés face à une palette de difficultés.
Pendant près de deux heures, Jean-Paul Lecoq s’est prêté aux échanges sur le marché du quartier de la Mare-Rouge.
Pendant près de deux heures, Jean-Paul Lecoq s’est prêté aux échanges sur le marché du quartier de la Mare-Rouge. | OUEST-FRANCE
Ouest-France Bastien BOCQUEL. Publié le 27/02/2020 à 16h57
« Je vous ai regardé, vous avez été très bon hier soir ! » Quelques heures après le débat qui l’a opposé à trois autres prétendants à la mairie du Havre, Jean-Paul Lecoq était de retour sur le terrain ce jeudi 27 février 2020. Dans son tour des quartiers, il s’est arrêté à la case « Mare-Rouge ».
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Reportage
« Ne volons pas aux Havrais leur élection : il s’agit bien d’élire les 15 et 22 Mars prochains le maire du Havre », tient à préciser Agnès Firmin-Lebodo, la n°2 sur la liste d’Edouard Philippe. Mais quand la tête de liste se trouve être le Premier ministre, les enjeux nationaux ont du mal à sortir du tableau.
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Le 15 et 22 mars prochains, ce sera avant tout un vote pour ou contre la politique du gouvernement d’Édouard Philippe. Ce dernier est pourtant en avance dans les sondages, mais le contexte national pourrait remobiliser la gauche, notamment incarnées par les listes de Jean-Paul Lecoq (PCF, LFI, Génération.s) et Alexis Deck (EELV, PS). Mais doivent-ils s’unir pour espérer l’alternative municipale dans cet ancien bastion communiste ?
Pour Pierre Bouysset, n°3 sur la liste de Jean-Paul Lecoq, il est déjà trop tard pour imaginer une fusion avec les Verts malgré leurs nombreuses discussions : « une logique de compatibilité politicienne empêche tout accord » : « Nous nous désisterons si nous arrivons derrière eux, reste à voir s’ils feraient la même chose », conclue-t-il.
Réponse le 15 mars prochain, mais qui soulève encore bien d’autres questions. Car si l’alternative a lieu, Édouard Philippe restera-t-il à la tête du gouvernement ? Ce dernier a en tout cas annulé son dernier meeting au Havre ce jeudi 12 mars pour cause de gestion de crise du coronavirus, une aubaine pour éviter les manifestations musclées contre la réforme des retraites.
Aussi dispo à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?vjq0mw
2 Channel avatarAccount avatar Les Enquêtes du Media
L’ampleur des écoutes est sans précédent. C’est un micro qui capte tout, en permanence. J’ai décidé de témoigner à visage découvert pour dénoncer l’exploitation et la surveillance de masse".
Pour Le Média, un ancien employé lève le voile sur les pratiques intrusives d’une multinationale tentaculaire.
Notre enquête intégrale : https://www.lemediatv.fr/emissions/les-enquetes/comment-apple-vous-ecoute-en-permanence-63EZI7ruTIqUPIhk7ZqPHA
.#Enquête #Apple #Surveillance
Confidentialité Publique
Publié originellement 10 mars 2020
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Inconnu
Étiquettes : apple ; enquête ; entretien ; média ; reportage
Durée 31 min 19 sec - 4 Comments
Avatar thepanpiperthepanpiper@mamot.fr il y a 3 heures
@lemediatv
Ça me rappelle le témoignage d'une employée d'un autre sous-traitant #microsoft en l’occurrence qui use des mêmes méthodes.
https://peertube.nogafa.org/videos/embed/9772f4a0-c025-4238-bfff-2ca473eceb54
.#gafam #vieprivée
Transcr : ... employé par globe tech irlande ... siri ... donner les attributs de la divinité, relève du transhumanisme ... cf ouvrage antonio gasilli ... /féminsme être impartial refus absolu de prendre parti ... invisibles, les travailleurs du clic ... quelle est ler conception de l'état, de l'éthique, de la vie privée ? espionnage de masse ...
Reportage – Vidéo 30’03
Macron, quand tu tires la chasse, pense à eux !
« Misérables égoutiers ! » C’est comme ça que l’avocat Richard Malka qualifie ceux qui ont publié les photos de son client Benjamin Griveaux [1]. Une insulte pour les égoutiers, au moment même où ils se battent contre la réforme des retraites qui va repousser l’âge du départ, alors que les risques et la pénibilité de leur métier sont depuis longtemps reconnus. Un reportage avec les égoutiers en lutte contre ce mépris révoltant.
Cette délicate comparaison a beaucoup choqué les égoutiers. Et nous aussi : rarement le mépris de classe s’est montré aussi franchement, sans retenue.
Les égoutiers, ou « agents d’assainissement », sont 4 700 en France, dont 2 000 dans la fonction publique. Ils ont pour mission d’assurer le bon écoulement de l’eau dans les égouts, qu’ils nettoient le plus souvent à la pelle et au seau, dans une odeur pestilentielle, au milieu des cafards, des rats et des bactéries. Selon une étude de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, la surmortalité est importante chez les égoutiers, à cause des gaz mortels, des produits chimiques, et des déchets radioactifs qu’ils respirent.
Du fait de cette insalubrité, les égoutiers du secteur public ont obtenu de partir à la retraite à partir de 52 ans, c’est-à-dire dix ans avant l’âge minimum, à condition qu’ils aient travaillé au moins vingt ans dans les égouts.
Depuis début décembre, ils se battent pour garder leur système de retraite
Avec la réforme des retraites, ils vont devoir travailler 8 ans ou 10 ans de plus ! Un amendement précise que les égoutiers recrutés avant le 1er janvier 2022 pourront partir à la retraite à 52 ans. Mais avec une retraite de quel montant ? Sous quelles conditions ? Et à l’avenir, qui acceptera de faire ce métier s’il n’y a plus de contreparties, si les égoutiers sont condamnés à mourir au travail ?
Les égoutiers travaillent de 6h30 à 13h, dont 4 heures dans les égouts, les pieds dans la merde. Nous espérons qu’au moins, après avoir regardé notre reportage avec les égoutiers du Val-de-Marne, Emmanuel Macron y pensera à chaque fois qu’il tirera la chasse.
reportage : Anaëlle Verzaux et Jonathan Duong
montage : Aurélie Martin - mixage : Jérôme Chelius
Flics, profs, infirmiers...
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Ensevelis sous cette « e-paperasserie », ces travailleurs découvrent le mal qui les frappe : la fameuse « gouvernance par les nombres » présentée par Alain Supiot au Collège de France*.
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Alors que la mobilisation continue contre la réforme des retraites, des militants, rejoints par des cheminots ont protesté vendredi 31 janvier contre la disparition des guichets de gare. Selon eux, le numérique contribue à dégrader les services publics. Il favorise les logiques marchandes et supprime des postes.
Toulouse (Haute-Garonne), reportage
... Il y a urgence. Rien que ces derniers mois, la CGT cheminots https://www.cheminotcgt.fr/wp-content/uploads/2019/07/20190710_CDP_GUICHETS_docx.pdf déplore 900 suppressions de postes aux guichets. À la gare de Lyon à Paris, le groupe ferroviaire a supprimé 40 guichets, c’est-à-dire les 2/3 des points de vente. L’horizon d’une suppression totale des guichets est désormais ouvertement évoqué par la direction https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/sncf/sncf-la-fin-des-guichets_3221095.html, qui assume la mutation.
Mais cette politique ne se résume pas seulement à la SNCF. Elle touche l’ensemble des services publics : la Poste, les Impôts, la Caisse d’allocations familiales, etc. Le gouvernement veut basculer tous les services publics sur internet d’ici la fin du quinquennat. « Le plan Action publique 2022 » https://www.vie-publique.fr/dossier/18966-transformation-numerique-de-letat vise ainsi à dématérialiser 100 % des démarches administratives d’ici deux ans.
Info et société - Enquêtes et reportages
93 min - Disponible du 21/01/2020 au 27/03/2020
Les mégapoles côtières sont de plus en plus exposées aux inondations. Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? De New York à Bangkok en passant par Tokyo, une ambitieuse enquête.
29 octobre 2012 : la moitié de New York, envahie par les eaux, est plongée dans l'obscurrité après le passage de l’ouragan Sandy. Après Katrina et ses 1 800 morts, ce nouveau cataclysme alerte sur la vulnérabilité des mégapoles côtières face aux ondes de tempête (raz-de-marée) et aux inondations. Dans le monde, quelque 136 villes portuaires, riches ou pauvres, sont menacées, en particulier celles situées sur des deltas. À l’origine de ce phénomène : le réchauffement climatique et la montée des eaux bien sûr, mais aussi l’affaissement des sols (la subsidence) et leur liquéfaction, liés à l’urbanisation chaotique et au pompage excessif des nappes phréatiques, ainsi que la multiplication des barrages (45 000 à la surface du globe). Shanghai, Bangkok, Tokyo, Dacca ou Djakarta... : les cités asiatiques, à la croissance foudroyante, sont les plus exposées.
"Résilience urbaine"
Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? Faudra-t-il un jour abandonner ces grandes métropoles qui sombrent inexorablement ? Aujourd’hui, les habitants du littoral fuient ou s’adaptent, en surélevant leurs maisons, tandis que des digues édifiées dans l’urgence tendent à protéger les quartiers des nantis, au détriment des plus démunis. À Tokyo, le pompage des eaux souterraines est interdit et des zones rurales tampons ont été aménagées. Shanghai, dont les gratte-ciel ne cessent de s’élever toujours plus haut, met en œuvre un ambitieux programme de surveillance de la subsidence. Mais la prise en compte du phénomène relève en réalité du choix de société. Repenser l’urbanisme et vivre avec l’eau plutôt que la combattre : le modèle séculaire des Pays-Bas inspire désormais d’autres démarches de "résilience urbaine". Ainsi, à Hambourg, l'audacieuse "HafenCity" revisite le concept de pilotis, tandis qu'à New York un programme collaboratif, "Rebuild by design", reconstruit dans le respect de la nature. À travers témoignages sur le terrain et avis d’experts, cette passionnante enquête fait le point sur les inondations et les solutions qui s’ébauchent pour y répondre.
Réalisation : Marie Mandy Pays : France Année : 2015
10 752 vues - 1,5 k - 20 - 251 k abonnés
Il y a longtemps qu’une manifestation intersyndicale n’avait réuni autant de monde à Paris. Très longtemps. Des dizaines et des dizaines de milliers de salariés du public, mais aussi, dans une moindre mesure du secteur privé.
C’est un peuple en colère qui s’est élancé de la Gare de l’Est. Contre le projet de réforme
des retraites. Et plus largement contre la politique sociale du gouvernement.
.#5Décembre #GrèveGénérale #Reportage
Catégorie Actualités et politique 169 commentaires
Reportage
Reportage
Taillecavat (Gironde), reportage
Au cœur de la campagne bordelaise, une famille d’éleveurs laitiers a décidé de ne plus fournir l’industrie agroalimentaire et de nourrir les vaches intégralement à l’herbe. Ce changement de modèle de production vaut au Château Le Pis de produire aujourd’hui un lait d’exception.
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Dans les années 1980, il y avait 2.500 éleveurs laitiers en Gironde, il n’en reste que 63 aujourd’hui. ... la famille Mazière fait reproduire une race ancienne, la bordelaise, autrefois réputée pour les qualités gustatives de son lait. Dans les années 1890, elle est élue meilleure laitière de son époque. ... seule exploitation du département à pratiquer la monotraite, c’est-à-dire une seule traite par jour contre trois ailleurs. Nos vaches n’en ont pas besoin. On ne les pousse pas. On ne leur donne pas d’ensilage, ni de soja, pour qu’elles produisent plus », explique Lysiane Mazière. Les premières années, l’exploitation a vu ses chiffres chuter. La production moyenne par vache en Aquitaine est de 8.000 L par an et par vache , au Château Le Pis, c’est 3.600 L. « Si on parle quantité, on est les plus mauvais élèves d’Aquitaine ; en qualité, on est les meilleurs ! » assume fièrement Lysiane Mazière. Pour s’en sortir économiquement, la famille est passée à la vente directe et valorise par ailleurs son lait en fabricant des desserts. ... lait dit « cru » est en effet un lait simplement réfrigéré à 4 °C après la traite. Il ne se conserve que trois jours ... L’ensilage acidifie le lait. Quand les éleveurs ont commencé à nourrir leurs bêtes avec cet aliment (ici, c’était dans les années 1980), le lait est devenu imbuvable ... selon le docteur Dominique Angèle Vuitton, de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), le risque de contracter ces maladies est aujourd’hui quasi nul en raison des nombreux contrôles vétérinaires et de l’amélioration des conditions d’hygiène dans les élevages. La présence d’une flore lactique est en revanche nécessaire pour la santé. Par ailleurs, c’est aussi elle qui donne au lait ses qualités gustatives. ... L’exploitation est en conversion bio. Les résultats d’analyse sont tellement bons que l’organisme de certification leur a permis de gagner une année ...