l'interview @France2tv de notre expert sur les conditions de stockage du nitrate d’ammonium - INERIS
Marie-Astrid Soenen, responsable du pôle « Substances et produits » de la direction des risques accidentels, a été interrogée par France 2 (journal de 13h), sur les conditions de stockage du nitrate d'ammonium, qui serait l'origine des explosions à Beyrouth (2 750 tonnes de produit).
Près de 20 ans après l'accident [AZF], quelles leçons la France a-t-elle tirée ? Selon cette spécialiste, les conditions de stockage du nitrate d'ammonium se sont améliorées dans notre pays :
L'interview en replay (à partir de 10mn26) : https://www.france.tv/france-2/journal-13h00/1863089-edition-du-mercredi-5-aout-2020.html
Résumé : stocker en gros sacs (big bag) et non pas en tas pour limiter la propagation en cas d'explosion par point chaud. La couleur est typique du nitrate d'ammonium qui est instable aux alentours de 200°C
Connue / https://twitter.com/INERIS_fr/status/1291009273699368960
La majorité des sources actuelles d’approvisionnement en pétrole de l’Union européenne menacent de décliner d’ici à 2030, selon une analyse du Shift Project https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf s’appuyant sur des données exclusives. Une raison de plus pour mettre en oeuvre sans tarder et de manière ambitieuse les politiques publiques et mesures proposées par l’European Green Deal, la Convention citoyenne pour le climat, etc.
- Téléchargez l’étude : L’Union européenne risque de subir des contraintes fortes sur les approvisionnements pétroliers d’ici à 2030 – Analyse prospective prudentielle (The Shift Project, 2020) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf
- La vidéoconférence de présentation de l’étude, ce jeudi 25 juin à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?PQTbaA
...
L’UE risque de connaître une contraction du volume total de ses sources actuelles d’approvisionnement en pétrole pouvant aller jusqu’à 8 % entre 2019 et 2030, selon une analyse offrant un détail sans précédent https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf dans une étude publique, s’appuyant essentiellement sur les estimations des capacités futures de production mondiale de brut de l’agence d’intelligence économique norvégienne spécialisée Rystad Energy.
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l’enjeu du « pic pétrolier » constitue une raison supplémentaire forte pour entreprendre d’urgence la planification de la sortie du pétrole, sans compter pour cela sur une croissance économique mondiale qui demeure jusqu’ici proportionnelle à la consommation de pétrole.
Au regard de sa gravité, le problème du « pic pétrolier » ici posé reste pour l’heure radicalement sous-documenté et mal compris.
Contact : petrole@theshiftproject.org | 06 95 10 81 91
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Transcription : ... licenciements, rémunération des actionnaires, risque de pénurie de médicaments ...
État d'urgence - Écologie ; Nucléaire
" 40 ans ça suffit, débranchez la centrale nucléaire du Tricastin !" La formule claque sur les banderoles des anti-nucléaires rassemblés dans trois villes. A Lyon, Paris et Pierrelatte, à l'occasion de l'anniversaire du premier réacteur du Tricastin, des représentants des collectifs et associations écologistes sont venus protester contre un éventuel prolongement de son activité. Le Média était sur place.
Ils sont venus se rassembler simultanément, à Paris devant le siège d'EDF, à Lyon devant les locaux de la division territoriale de l'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) et à Pierrelatte devant la centrale nucléaire.
Une quinzaine de personnes, représentant chacune un collectif, une ONG ou une association, se retrouvent sur chaque site pour prendre de surprise les autorités et exiger l'arrêt du réacteur numéro 1 de la centrale du Tricastin. Vieille de 40 ans, elle est la première à avoir fait l'objet d'une quatrième visite décennale de l'ASN.
Ces rassemblements coïncident avec l'audition de l'ASN, qui présente à l'Assemblée Nationale les conclusions de son rapport annuel 2019. Le gendarme du nucléaire est revenu sur sa visite des installations du Tricastin et rappelle qu'il existe un risque spécifique lié aux tremblements de terre.
Ce risque, l'ASN l'exprimait déjà dans ses précédents documents, écrivant que "s'agissant de la digue protégeant la centrale nucléaire du Tricastin, EDF a mis en évidence, en 2017, un risque de rupture d’une de ses parties en cas de séisme de niveau SMS (Séisme Maximum de Sécurité) . L’inondation en résultant pouvait conduire à un accident de fusion du combustible nucléaire des quatre réacteurs de la centrale du Tricastin et aurait rendu particulièrement difficile la mise en œuvre des moyens de gestion d’urgence internes et externes." Des craintes qui poussent l'institution à exiger d'EDF le renforcement de la digue.
Sauf qu'il n'y a pas que les séismes qui menacent la sécurité du site nucléaire. La centrale du Tricastin, qui produit 5% de l'électricité du parc nucléaire français, est pointée du doigt pour sa vétusté et une mauvaise maintenance. Plusieurs enquêtes mettent en évidence des fuites, notamment du tritium. Des doses infimes de ce radio-élément sont présentes à l'état naturel. Or là, ce sont des doses plus importantes, reversées par la centrale, que détectent des experts de la radioécologie dans l'environnement Tricastin.
Autant d'éléments motivent les écologistes à exiger l'arrêt du plus vieux réacteur Tricastin. Mais leur revendications semblent inaudibles dans un climat tendu où les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) chargées de la protection des installations nucléaires sont intervenues lors du rassemblement devant la centrale.
Ces unités de contre-terrorisme sous contrôle tactique du GIGN ont même empêché les journalistes, dont Le Média, de réaliser des images de l'action ou des interviews sur place.
Contacté par Le Média, EDF n'a pas répondu à nos sollicitations.
Connu / https://twitter.com/RemikenzoPages/status/1272203744726462464
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Le Média a retweeté
Rémi-Kenzo @RemikenzoPages · 9h
Dernier reportage #etatdurgence de @LeMediaTV. Je suis parti dans le Tricastin, rencontrer différents acteurs de la filière nucléaire. J'ai couvert un rassemblement d'opposants au site nucléaire. Depuis longtemps je souhaite me pencher sur ce site décrié.
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Ndlr : /tritium cf https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?9MTgBQ
Émissions L'invité du Week End 17 minutes
Le psychanalyste Roland Gori, auteur de "Et si l’effondrement avait déjà eu lieu ? L’étrange défaite de nos croyances" (Les Liens Qui Libèrent), est l'invité d'Eric Delvaux
aussi sur https://www.youtube.com/watch?v=AJj4B8N30FE
Transcription : ... catastrophisme éclairé, livre actualisé avec le covid-19. réflexion critique sur les manières de pensées qui organisent le champ social ... société thermo-industrielle ... notion de progrès démenti par les boucheries du 20ème siècle. Reconstruire un nouveau langage. /libéralisme ... nous fonctionnons encore avec des mots comme "concurrence, compétition, sélection" qui sont caduques ... la notion d'adaptation perd le sens même de l'humain. ... Nous sommes dans une conception d'un rapport à la nature réduite à un stock d'énergie à exploiter à l'infini. C'est de la même manière dont l'humain de traite lorsque on lui demande justement d'être performant, concurrent, compétitif, c'est-à-dire lorsqu'on l'isole de ses semblables et sans doute de lui-même et de l'histoire. ... La pandémie a mis en évidence que nos logiques de profit économique à court terme - je fais allusion par exemple aux masques , la fabrique des respirateurs on bien les réactifs de test. Il va de soi qu'on a regardé quel était le profit économique qu'on pouvait tirer à court terme. Et ça, c'est typique également des civilisations qui s'effondrent. C'est un conflit d'intérêt entre ce que décident les élites et ce qui constitue l'intérêt général. Donc on voit bien par exemple comment l'économie de quelques millions - on va dire ... Ya aussi un appel à la vigiance face à un risque fasciste. Il vient sur les ruines d'une capacité de penser. C'est-à-dire que quelque part, Il y a un lien étroit avec une technicisation de la possibilité de penser, de parler, de vivre. ... il n'y a pas un développement moral, psychologique, culturel à la hauteur de ce développement technique. Et la tentation à partir de ce moment là de réunir justement le vivant - que ça soit l'humain ou la nature - à une pure mécanique, même si elle prend l'allure d'algorithmes ou de configurations digitales. IL FAUT RECONNAÎTRE UNE SPÉCIFICITÉ DU VIVANT. et de pas le réduire aux mécaniques quand bien même elles nous ont apporté des conditions matérielles meilleures. ... enlever la capacité à l'homme de décider. C'est parce qu'il y avait une incapacité à penser et à décider que le fascisme apparaissait. Ne pas confondre causes et conséquences. Retrouver les conditions sociales et culturelles de la pensée, et pouvoir penser le monde en dehors d'une taylorisation de l'esprit qui aboutit à cette cacophonie des experts que nous avons connus justement au temps de la pandémie. L'art est vraiment important et je suis désespéré de voir la place mineure que l'on accorde aujourd'hui aux humanités, la philosophie, l'histoire, la psychanalyse, l'art, etc. Alors que c'est peut-être là que nous avons la possibilité de saisir à tout instant quelque chose d'imprévu pour développer une véritable nouveauté. ... Le discours des collapsologues est le symptôme d'une maladie qui a déjà eu lieu, c'est-à-dire que nous n'avons pas aujourd'hui une nouvelle manière de penser le monde et de faire face aux défis ... Q ...
Nous aimions nous croire invulnérables. La réalité nous a rattrapés.
La crise sanitaire que nous traversons a interrompu brutalement le cours de nos vies. Elle a imposé le confinement de la moitié de la planète et perturbé toutes nos habitudes. Des millions de personnes ont perdu leur emploi. Beaucoup ont dû dire adieu à des proches. Avec la crise, nos préoccupations ont profondément changé.
Aujourd'hui, le gouvernement prend des mesures extraordinaires pour sauver des entreprises. Demain, il organisera la relance de l’économie. Mais la grande erreur serait de reconstruire notre monde en conservant les méthodes d’hier. Notre société s’est révélée fragile, alors que nous sommes face à de nombreux autres périls. En plus des crises sanitaires, les désastres écologiques nous menacent et les inégalités sociales nous rendent toujours plus vulnérables.
Regardons en face nos vulnérabilités.
La destruction de la biodiversité augmente considérablement le risque de pandémie. La déforestation et le braconnage créent une proximité forcée avec des animaux sauvages et nous exposent à des crises sanitaires. Nos systèmes de santé ne peuvent pas y faire face.
Certaines activités économiques conduisent à d’autres désastres environnementaux qui nous menacent directement. Les bouleversements climatiques, l’épuisement des ressources, les pollutions entraîneront inévitablement des situations parfois plus meurtrières que le Covid-19: pénuries alimentaires, canicules, catastrophes naturelles plus fréquentes, raréfaction de l’eau douce, mais aussi augmentation des inégalités, migrations climatiques, etc.
Nous appelons donc nos décideuses et décideurs à revoir nos priorités dans la reconstruction qui s’annonce pour éviter les catastrophes à venir.
Le temps est venu de garantir la pérennité des activités essentielles assurées par nos services publics.
Investissons massivement dans notre système de santé, dans l’éducation et dans la recherche. Revalorisons enfin ces métiers, plus que jamais nécessaires.
Le temps est venu de développer les activités et métiers nécessaires à une reconstruction écologique et sociale.
Investissons massivement, formons et créons des emplois dans les activités écologiquement et socialement responsables, comme la rénovation thermique des bâtiments et les transports décarbonés. Passons à des modèles industriels, agricoles et alimentaires de proximité accessibles à tous. Relocalisons les activités utiles à notre société sans pour autant bannir nos échanges avec le reste du monde.
Le temps est venu d’imposer le ralentissement des activités qui nous mènent à des désastres écologiques et sociaux.
Conditionnons strictement le sauvetage de certains secteurs, comme l’automobile, à l’alignement de leurs activités avec nos objectifs écologiques. Engageons les secteurs incapables d’y parvenir suffisamment rapidement, comme l’aviation et le tourisme de masse, à suivre des impératifs écologiques et sociaux très forts, et à réduire progressivement leur activité. Mettons en place ces mesures dans le respect des engagements climatiques pris par la France. Accompagnons également la formation et la reconversion des salariés qui ne doivent pas subir les conséquences des choix industriels effectués par le passé.
L’État vient de montrer qu’il est capable d’écouter la communauté scientifique et de mobiliser des moyens financiers exceptionnels lorsque la situation l’impose. En tant que citoyens, nous montrons que nous sommes capables d’accepter de changer radicalement notre mode de vie quand l'intérêt général est en jeu. Depuis 2019, la Convention Citoyenne pour le Climat prouve qu’un collectif réunissant des citoyens tirés au sort qui se forment aux questions écologiques peut faire des propositions constructives.
L’État doit désormais intégrer les enjeux écologiques et sociaux dans la reconstruction de notre société. Il est de son devoir d’associer la société civile aux débats et aux prises de décision qui vont avoir un impact décisif sur notre futur. Nous sommes nombreuses et nombreux à vouloir participer à la construction d’un avenir désirable.
Décideuses, Décideurs, il est temps d’agir !
Ils portent l'appel
Alter'Actions - Animafac - APF France handicap - Association Nationale des Etudiants en Médecine de France - Association négaWatt - Association pour la Protection des Animaux Sauvages - ATD-Quart Monde - Avenir Climatique - B.A.-BA FAEAP - Campus de la Transition - Citoyennes.ens Lobbyistes d'Intérêts Communs - Citoyens Pour Le Climat - CliMates - Colibris - Collège des Directeurs de Développement Durable - Comité 21 - Confédération Nationale des Junior-Entreprises - Convergence Infirmière - COP2 étudiante - Earth Uprising France - Emmaüs - Enseignant.e.s Pour La Planète - Entrepreneurs d'Avenir - Extinction Rebellion - Groupe ACR - FAGE - Fédération Nationale des Etudiant.e.s en Soins Infirmiers - FIDL - Filière Paysanne - Fondation Nicolas Hulot - Football et Ecologie - Forum Français de la Jeunesse - France Nature Environnement - Gilets Citoyens - Greenlobby - Groupe SOS Transition écologique - Il est Encore Temps - Institut Rousseau - Institut Veblen - Jeunes Ambassadeurs pour le Climat - La Fresque du Climat - Labos 1.5 - Latitudes - Les Greniers d'Abondance - Les Shifters - Low Carbon France - Makesense - Miramap - Mycelium - NOISE - Notre Affaire A Tous - On Est Prêt - Paris-Bascule - Pour un réveil écologique - Printemps Ecologique - Profs en Transition - REFEDD - Réseau Action Climat - Réseau Environnement Santé - Resilience - Sciences Citoyennes - SOS Maires - Together For Earth - Terra Nova - The Shift Project - UNEF - UNICEF France - Unis Pour La Planète - URIOPSS Nouvelle-Aquitaine - WARN - WWF - Yon A Lot - L'Un à l'Autre - Youth For Climate France
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L’Appel commun à la reconstruction est porté collectivement par les organisations listées dans le bandeau “Ils portent l'appel” du site.
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4 mai 2020
Texte relayé par https://blogs.mediapart.fr/patrickloiseleur/blog/070520/appel-commun-la-reconstruction
Aux États-Unis, ce 20 avril, le prix du baril de pétrole est passé sous la barre hautement symbolique du… zéro dollar. Mais l’anomalie n’est pas là où on le croit : on peut en effet considérer que le pétrole a atteint son juste prix. Décryptage.
Par Maxime Combes et Nicolas Haeringer - 3 commentaires 2 recommandés
version courte d'une note plus longue à https://static.mediapart.fr/files/2020/04/27/pe-trole-mis-en-page-vfin.pdf
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C’est en effet du “pétrole de papier” qui s’est effondré : le cours du pétrole WTI brut n’est qu’une cotation sur un marché financier, parmi d’autres d’autres cotations sur d’autres marchés, d’un type de pétrole spécifique, produit aux États-Unis. Depuis que le pétrole est devenu un produit financier comme un autre, des investisseurs achètent et revendent des titres financiers, portant sur du pétrole à venir : avant qu’il ne soit extrait, un baril est échangé plusieurs milliers de fois sur les marchés, par des investisseurs qui n’ont nullement l’intention de prendre livraison des litres de pétroles qu’ils échangent : pour la plupart, ils n’ont pas la possibilité, encore moins la compétence, leur permettant de transporter, stocker et raffiner du brut.
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BlackRock, auquel le gouvernement s’apprêtait à ouvrir grand les portes de l’épargne retraite des salarié.e.s basé.e.s en France, détient par exemple 5,3 milliards d’action Total (au cours de l’action à la mi-avril). Et les investisseurs publics ne sont pas en reste : en France, la Caisse des dépôts et consignations est un soutien majeur des entreprises pétrolières françaises.
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Le pétrole est à son juste prix, laissons le à sa juste place : dans le sol
... Le juste prix du pétrole au regard de la contrainte climatique, c’est donc le prix actuel du pétrole de papier. Cela tombe bien : le moyen le moins onéreux (et coûteux pour le climat) de stocker le pétrole, c’est de le laisser là où il est, à savoir : dans le sol ; et le meilleur moyen de ne plus investir dans l’exploration et l’exploitation de nouveaux gisements, à défaut d’une interdiction par les pouvoirs publics, est d’avoir un prix du pétrole complètement déprécié.
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opportunité historique de définanciariser l’économie, de tourner enfin la page des énergies fossiles, pour entamer la reconstruction d’une nouvelle économie, juste et durable. Si l’on met dans la balance des plans de relance hautement carbonés d’un côté, de l’autre des mesures permettant d’engager enfin la grande transition vers une économie libérée de l’extractivisme, il est difficile de surestimer l’importance de ce qui se joue actuellement. Les politiques qui sont en train d’être élaborées vont largement déterminer ce à quoi ressemblera notre devenir climatique pour des dizaines, sinon des centaines d’années. C’est donc un moment de vérité pour le mouvement pour la justice climatique. On a souvent glosé sur le fait qu’il était plus difficile d’imaginer l’après capitalisme que la fin du monde - nous voici expressément invité.e.s à penser et construire un avenir libéré du capitalisme fossile, sous peine de voir notre monde finir de tomber en ruine.
Société
Jérémie Cornet-Vuckovic, Spécialiste des nouvelles technologies et employé chez IBM, il est co-auteur de Les enfants de la déconstruction : Portrait d'une jeunesse en rupture (Marie B).
Notre société est mue par une volonté de rentabilité dont les deux pans sont l’aversion au risque et la foi immodérée dans l’expert, estime Jérémie Cornet-Vuckovic.
Depuis le début d’avril, des études confirment le lien entre obésité et risque de développement de la forme grave de l’infection au Covid-19. Le virus se greffe sur une autre épidémie qui, elle, agit à bas bruit et touche aujourd’hui près de 17 % des Français.
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C'est désormais une vérité scientifique : l'obésité est le facteur de risque le plus important pour le déclenchement de la forme sévère du Covid-19
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article reservé aux abonnés. Il vous reste 80% à lire.
voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?mLlLjg
« Pour l’instant, personne ne sait quand la crise sanitaire va se résorber complètement. Et une sortie de crise en France ne veut pas dire une fluidité des approvisionnements au niveau global. Etant donné que l’alimentation est maintenant considérée comme n’importe quel produit, elle est soumise aux échanges mondiaux, de la mécanisation, au pétrole et aux bras. Même si elle a encore de grosses capacités de production, l’agriculture française dépend de perfusions étrangères à de nombreux niveaux. Et le coronavirus est une petite vague par rapport à la grosse vague de la crise climatique. » rappelle le locavore Stéphane Linou, auteur du livre « Résilience Alimentaire et Sécurité Nationale »
Rassurant, le Ministre de l’Agriculture Didier Guillaume le promet : il n’y aura pas de pénurie alimentaire en France. Pourtant, cette affirmation fait abstraction d’un fait primordial : le coronavirus ne fait qu’exacerber les dysfonctionnements de nos sociétés, et vient se rajouter à tous les risques auxquels nous faisons déjà face en terme de sécurité alimentaire. Il ne s’agit pas d’être catastrophiste, mais réaliste. Une crise alimentaire est possible voire imminente, et l’urgence de la situation actuelle ne doit pas empêcher les populations de s’y préparer.
Les alertes des Nations Unies sur les risques d’un système alimentaire mondialisé
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Autre organisme à avoir alerté les autorités : le Programme alimentaire mondial (PAM) qui fournit une assistance alimentaire à 87 millions de personnes à travers le monde. Inquiet de la fermeture des frontières, le PAM a déjà commencé à faire des stocks de nourriture pour trois mois dans les pays les plus fragiles en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale et au Moyen-Orient.
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La situation en France
la panique populaire qui avait fragilisé la chaîne d’approvisionnement des supermarchés ...
des initiatives solidaires se sont mises en place pour favoriser les circuits courts et la vente directe à la ferme, et aider les paysan.ne.s en difficulté.
Le gouvernement, qui avait d’abord privilégié la grande distribution pour l’approvisionnement, a fait volte-face et s’est finalement déclaré favorable à la réouverture des marchés de plein air et des halles alimentaires. ... d’abord exclus de la liste, les graines et les plants potagers sont devenus des produits de première nécessité suite à une mobilisation parlementaire.
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Tout autour de moi, les gens se mettent au jardin parce qu’ils ont vu quelques annonces et qu’ils réfléchissent. Si on veut avoir un minimum d’approvisionnement alimentaire de proximité, la base de notre alimentation quotidienne, il faut qu’on s’en occupe nous-mêmes. » explique Philippe Desbrosses, agronome et auteur de la tribune « assurer la sécurité alimentaire des populations » ... près d’un fruit et légume sur deux consommés en France est aujourd’hui importé, principalement d’Espagne et du Maroc ... 1400 tonnes acheminés chaque jour de Perpignan à Rungis https://lareleveetlapeste.fr/si-le-train-des-primeurs-est-supprime-il-y-aura-25-000-camions-en-plus-sur-les-routes-par-an/
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L’impact de la crise climatique sur la production agricole
... les chaînes d’approvisionnement du système alimentaire ne concernent pas seulement la distribution de nourriture, mais aussi les échanges de biens et services nécessaires au bon fonctionnement de l’agriculture, et tout particulièrement de l’agriculture industrielle : importations de soja américain et brésilien pour nourrir l’élevage industriel, énergies fossiles et phosphate pour les pesticides, les herbicides et les engrais chimiques.
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Gérer l’urgence et organiser la résilience
Le confinement provoque déjà des drames, avec des enfants qui ne disposent plus de la cantine scolaire pour se nourrir une fois par jour, et des personnes privées de l’accès à leurs jardins familiaux alors qu’ils constituent parfois une ressource essentielle pour pouvoir les nourrir, ... pensée et encouragée collectivement, à différentes échelles, pour que chacun ait accès à une alimentation saine, quels que soient ses revenus. ... l’agroécologie https://lareleveetlapeste.fr/oui-une-europe-agroecologique-qui-nourrit-tous-ses-citoyens-est-possible/
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d’abord regarder nos besoins alimentaires, puis ensuite penser l’aménagement du territoire en cohérence avec ces besoins. En France, un tel état des lieux est proposé à travers le « Projet Alimentaire Territorial » créé par la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13 octobre 2014.
« Les PAT ont le mérite d’exister mais ils ne sont pas obligatoires et il n’y a pas d’argent alloué
... la surface agricole dédiée à l’agriculture a chuté en France de –17% depuis 1961, soit près de –60000 km², c’est-à-dire l’équivalent de la région Grand-Est. ...
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⚠️ Dernière audition de cette journée, le Syndicat des avocats de France (SAF) avec Estellia ARAEZ, Présidente du SAF, pour une courte introduction, David VAN DER VLIST secrétaire général, sur la justice civile et prud’homale, Elisabeth AUDOUARD co-responsable de la commission mineurs, Yannis LANTHEAUME membre du bureau, sur le droit des étrangers et le délit de non-respect du confinement, Florian BORG co responsable commission droit public et ancien président du SAF, sur l’hospitalisation d’office, Catherine GLON membre du bureau, sur la justice familiale et les procédures collectives.
Cette audition s’inscrit dans le travail initié par les parlementaires de la France insoumise à l’Assemblée nationale et au Parlement européen qui ont mis en place une commission d’enquête de suivi du Covid-19, coordonnée par Mathilde Panot et Éric Coquerel, député·es, et Manuel Bompard pour le Parlement européen.
Cette audition sera organisée autour des trois objectifs suivants :
- Comprendre les dysfonctionnements qui ont amené à un tel niveau de crise
- Étudier la gestion de la crise et ses répercussions à tous les niveaux (continuité des services de l’État, conditions de travail des fonctionnaires et salarié·es du secteur privé, respect de l’État de droit en période d’État d’urgence sanitaire…)
- Préparer l’après crise
.#ENQUETECOVID19
Catégorie Actualités et politique 4 commentaires
Politique
Chloé Morin, Expert associé à la Fondation Jean-Jaurès
Marie Le Vern, Conseillère en stratégie, Societing
Tout le monde parle déjà de la fin du confinement. Mais la phase politique de "l’après" comporte bien des dangers : la fin du consentement. Le capital de confiance dans l’exécutif et au-delà dans les institutions semble épuisé.
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Les « élites » dansaient sur un volcan
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5% de sacrifiés
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Jusqu'où la chute ?
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Depuis trois semaines, les études qui mesurent la confiance dans le gouvernement se succèdent et empruntent une courbe à la fois classique (la côte de confiance des deux têtes de l’exécutif fait un bon spectaculaire – comme en 2015 pendant la gestion des attentats) et inquiétante : tous les indicateurs de confiance citoyenne en la capacité de ce gouvernement à faire face à cette crise sont au plus bas, et ne cessent de chuter au grès des interrogations et des polémiques nouvelles. Nous sommes en train d’épuiser un capital de confiance que nous ne savons plus comment régénérer, et la question qui se pose à nous est la suivante : jusqu’où la chute, et donc la désagrégation, peut-elle aller ? Et quelles en seraient les conséquences concrètes ?
La conviction que l’imprudence a régné
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Un exécutif fragilisé, une défiance au plus haut
En parallèle, l’idée qu’aucun camp politique n’aurait fait, ni ne ferait, mieux que le gouvernement actuel, est elle aussi bien ancrée. Elle neutralise – pour partie – les oppositions. Le Rassemblement National a quant à lui décidé de sortir les armes lourdes – « le gouvernement ment » - mais sa crédibilité de gestionnaire est trop faible pour qu’il ait un écho au-delà de son socle à ce stade du débat, alors que beaucoup sont encore dans la survie, et non dans l’autopsie et la recherche de responsables et de sanctions.
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Le sentiment d’un « deux poids, deux mesures »
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La polémique née des métropolitains (surtout les franciliens) gagnant leur résidence secondaire « en dispersant le virus » ; celle de la cagnotte du ministre de Darmanin, ravivant une colère sociale qui couve depuis des mois, voire des années ; celle du refus d’autoriser l’utilisation de l’hydroxychloroquine ; la simple envie, maladroitement réprimée, de profiter des premiers jours ensoleillés du printemps sur les berges de la seine ou dans les parcs fermés… ; ou encore la multiplication des images de ces ministres, souriants sur les réseaux sociaux, en indiquant qu’ils avaient pu bénéficier d’un test, ravivant le sentiment d’un « deux poids, deux mesures » entre premiers de cordée et premiers de tranchée… autant d’étincelles, de gouttes qui pourraient faire déborder un vase déjà bien plein.
Et si le confinement est plus long que prévu ?
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Mais prenons garde aux signaux faibles, et tentons à toute force de préserver ce capital précieux, ce bien commun primaire que nous ne savons plus comment régénérer mais savons trop comment épuiser : la confiance. Confiance en nous, confiance en nos institutions, confiance en l’avenir. Et puis, au bout du chemin, nous pouvons aussi nous rassurer en espérant qu’en dernier recours, la dernière soupape de décompression politique saura encore fonctionner correctement : l’élection.
Lire aussi
Confinement : "Ce qui définit la démocratie, c’est la possibilité de se côtoyer" https://www.marianne.net/politique/confinement-ce-qui-definit-la-democratie-c-est-la-possibilite-de-se-cotoyer
Traduit en fr / https://www.facebook.com/notes/jean-marc-jancovici/les-%C3%A9conomies-ne-pourront-pas-se-redresser-apr%C3%A8s-les-arr%C3%AAts-de-production/10157466062803191/
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Les économies ne pourront pas se redresser après les arrêts de production / Jean-Marc Jancovici·Mercredi 1 avril 2020·Temps de lecture estimé : 18 minutes Public
Article de Gail Tverberg publié sur son blog Our Finite World le 31 Mars 2020
Les citoyens semblent réclamer des fermetures pour empêcher la propagation de COVID-19. Il existe cependant une difficulté majeure. Une fois qu'une économie a été fermée, il est extrêmement difficile pour elle de revenir au niveau qu'elle avait atteint auparavant. En fait, plus l'arrêt dure longtemps, plus le problème risque d'être critique. La Chine peut fermer son économie pendant deux semaines au cours du Nouvel An chinois, chaque année, sans trop de dommages. Mais, si l'arrêt est plus long et plus étendu, des effets néfastes sont probables.
L'une des principales raisons pour lesquelles les économies du monde entier auront du mal à redémarrer est que l'économie mondiale était en très mauvaise posture avant le choc du COVID-19 ; la fermeture de pans entiers de l'économie pendant un certain temps entraîne un nombre encore plus important de personnes à bas salaires ou sans emploi. Il sera très difficile et très long de remplacer les entreprises en faillite qui ont fourni ces emplois. ... Les règles de distanciation sociale ont un impact beaucoup plus négatif sur l'économie d'aujourd'hui que sur celle d'il y a 100 ans. ... Les fausses informations (en réalité de la propagande) publiées par la Chine tendaient à renforcer l'attente que les fermetures pourraient vraiment être utiles. Mais si l'on regarde la situation réelle, les travailleurs chinois se retrouvent nouvellement licenciés alors qu'ils tentent de retourner au travail. Cela entraîne des protestations dans la région de Hubei. ... Un problème très grave est le fait que les prix de nombreux produits de base (dont le pétrole, le cuivre et le lithium) vont tomber bien trop bas pour les producteurs, ce qui entraînera une rupture des approvisionnements. On peut s'attendre à ce que des chaînes d'approvisionnement brisées entraînent la perte de nombreux produits auparavant disponibles. En fin de compte, l'économie mondiale pourrait s'effondrer.
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Atteindre les limites des ressources est parfois décrit comme "La population a dépassé la capacité de charge de la terre". Le groupe de personnes vivant dans la région ne pouvait pas cultiver suffisamment de nourriture et de bois de chauffage en utilisant les ressources disponibles à l'époque (telles que les terres arables, l'énergie du soleil, les animaux de trait et la technologie de l'époque) pour leur population croissante.
Les effondrements ont été étudiés par de nombreux chercheurs. Dans leur livre Secular Cycles, Peter Turchin et Sergey Nefedov analysent huit économies agricoles qui se sont effondrées.
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Les économies ont tendance à croître pendant de nombreuses années avant que la population ne devienne suffisamment élevée pour que la capacité de charge des terres qu'elles occupent soit approchée. Une fois la capacité de charge atteinte, elles entrent dans une phase de stagflation, au cours de laquelle la croissance de la population et du PIB ralentit. La dette croissante devient un problème, tout comme les disparités de salaires et de richesses.
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le cycle économique actuel a commencé avec l'utilisation des combustibles fossiles dans les années 1800. L'économie mondiale a connu une période de stagflation dans les années 1970, lorsque l'approvisionnement en pétrole a été limité pour la première fois. La Grande Récession de 2008-2009 semble marquer le début de la période de crise dans le cycle actuel. Si j'ai raison dans cette évaluation, l'économie mondiale est dans la période où nous devrions nous attendre à ce que des crises, telles que des pandémies ou des guerres, se produisent.
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La plupart des économistes n'ont pas compris que les économies sont, en termes physiques, des structures dissipatives. Il s'agit de systèmes auto-organisés qui se développent, du moins pendant un certain temps. Les ouragans (alimentés par l'énergie de l'eau chaude) et les écosystèmes (alimentés par la lumière du soleil) sont d'autres exemples de structures dissipatives. Les êtres humains sont également des structures dissipatives ; nous sommes alimentés par le contenu énergétique des aliments. Les économies ont besoin d'énergie pour tous les processus que nous associons à la génération du PIB, tels que le raffinage des métaux et le transport des marchandises. L'électricité est une forme d'énergie.
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La croissance de la consommation d'énergie est en corrélation avec la croissance de l'économie mondiale
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Les fermetures ont temporairement réduit les protestations, mais elles ne règlent certainement pas les situations sous-jacentes. Au contraire, les fermetures augmentent le nombre de personnes ayant des salaires très bas ou aucun revenu. Les fermetures réduisent également la quantité totale de biens et de services disponibles à l'achat, quel que soit le montant ajouté au système. De nombreuses personnes finiront par s'appauvrir réellement.
Dès que les fermetures prendront fin, il sera évident que l'économie mondiale est en plus mauvais état qu'elle ne l'était avant la fermeture. Plus les fermetures dureront, plus l'économie mondiale sera en mauvais état. Ainsi, lorsque les entreprises redémarreront, nous pouvons nous attendre à encore plus de protestations et à des politiques de division. Certains gouvernements peuvent être renversés ou s'effondrer sans être poussés. Je crains que l'économie mondiale ne s'effondre encore davantage.
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Ndlr : approche "business as usual" sans UN MOT sur l'URGENCE CLIMATIQUE :-(
Fait mesurer le défi que nous avons devant nous pour PLPDLA...
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.#Coronavirus #Confinement #Épidémie
Catégorie Actualités et politique 1 794 commentaires
Transcription : ... en france, sous-estimation des risques, rapatriement des fr de chine, les militaires n'ont pas été testés ni confinés ; manque d'anticipation aggrave la crise sanitaire (masques, moyens de protection, tenues, fermeture des commerces, confinement ambigü, ...) guidé par l'idéologie plus que par le pragmatisme. Même l'allemagne ... légèreté de nos dirigeants. Le 6 mars Macron se rend au théâtre, le 15 mars Brigitte macron se promène sur les quais ... DÉCISION ABSURDE de maintenir le 1er tour des élections municipales ... décisions fondées sur la science : cela ne veut rien dire (11 experts nommés par le gouv) manière de ne pas assumer et de s'en dédouaner sur les scientifques. ... Regrets d'Agnès Buzyn. Les oppositions n'ont pas été consultées. ... Se poser les bonnes questions mais après la crise.
128 080 signataires au 14/5/21
Mise à jour 28/01/2020 – L’Agence nationale de sécurité sanitaire vient de publier un pré-rapport regrettant le manque de données sur les effets sanitaires de la 5G… raison supplémentairement pour signer et faire signer la petition « stop à la 5G »
5G : CA VA CHAUFFER !!!
Mélangeant vitesse et précipitation, le gouvernement a publié, le 30 décembre 2019, en catimini, l’arrêté fixant les conditions de mise aux enchères des fréquences de la 5G en France.
Malgré les demandes répétées des associations, cet arrêté n’a été précédé ni d’un débat public ni d’une évaluation environnementale et sanitaire.
Pourtant, les fréquences utilisées par la 5G vont conduire les opérateurs à tripler le nombre de nouvelles antennes-relais par rapport à la 4G. Pire, selon un document de l’Agence nationale des fréquences, le nombre de points « atypiques » où l’exposition aux ondes des riverains dépasserait les 6 V/m pourrait être multiplié par 8 !
Au-delà de l’exposition aux radiofréquences, la question des usages numériques est également posée : l’hyper-connexion généralisée induit des effets psycho-sociaux délétères. ... Incidemment, la quasi-totalité des mobiles actuels ne sont pas compatibles avec la 5G. Le feu roulant des « nouvelles » technologies vont entraîner un immense gaspillage; les équipementiers pariant sur l’obsolescence technique pour renouveler l’ensemble du parc de téléphones portables.
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le gouvernement n’a pas hésité à casser les prix. L’attribution des fréquences a rapporté 6,55 milliards d’euros en Allemagne et ne devrait rapporter que 2,17 milliards en France; trois fois moins ! L’utilisation de la bande hertzienne, patrimoine public, a, une nouvelle fois fait l’objet d’une grande braderie.
MAIS AU FAIT… A QUOI CA SERT ?
L’essentiel des débits 5G sera réservé à la vidéo en ligne et à l’intrusion inquiétante et mal régulée des objets connectés
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Alors que les crises écologiques devraient nous conduire à allonger la durée de vie de nos appareils, cette énième « révolution » numérique doit faire l’objet d’un vaste débat social et d’une évaluation environnementale.
Priartem et Agir pour l’Environnement demandent au gouvernement d’adopter un moratoire sur l’attribution des enchères 5G.
Tout commence par une invitation à une journée exceptionnelle organisée par Google à destination de chômeurs. Mais pourquoi le géant américain s’intéresse-il aux demandeurs d’emploi ?
Organisée par Google, en coopération avec Pôle emploi, cette journée commence par une séance proposant de connecter les chômeurs à leur "wifi intérieur". Cette journée s'annonce finalement moins formatrice et moins désintéressée que prévue.
Françoise, conseillère à Pôle emploi dans un quartier populaire d’île de France s'interroge et ne reconnaît plus son métier.
Je me demande est-ce que Google recrute ? Je suis atterrée de savoir que dans mon agence Pôle emploi, on propose à cent chômeurs cette pseudo journée de formation. En fait **on est dans une boutique Google !**
L’organisatrice de l’événement Google confie :
'Chromebook' c’est l’ordinateur prétexte de cet événement, il est rapide, pas cher, tu peux en avoir un à partir de 250 euros, c’est vraiment une bonne option !
Les agences privées prennent de plus en plus de place dans la réinsertion des chômeurs. Depuis la création des prestations telles Activ’emploi, les conseillers Pôle emploi reçoivent même l’ordre d'inscrire impérativement un certain nombre de demandeurs d'emploi. Ce recours à des entreprises privées ampute le travail des conseillers Pôle emploi de l'aspect humain. Les chômeurs sont directement envoyés en atelier sans rendez-vous individuel préalable.
Etre contraint d'insister pour inscrire un maximum de demandeurs d'emploi à ses prestations... l'objectif étant de les faire sortir des chiffres pendant quatre mois... on ne leur donne pas plus de chance que ça de s'en sortir… Je ne comprends plus le sens de ce que l'on me demande... [...] L’Etat ne fait pas d’économies. Il a renforcé les brigades de contrôle par cinq, mais rien proposé au niveau de l'accompagnement.
Le marché des demandeurs d’emplois représente deux milliards d’euros en France. Les entreprises privées, comme Google, ne comptent pas passer à coté.
Reportage : Rémi Dybowski-Douat
Montage : Thomas Jost
Connu / https://twitter.com/Federation_MNCP/status/1228265124567355392
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MNCP @Federation_MNCP · 3h | REVUE DE PRESSE | 📻
Des formations Google soutenues par l'Etat et par Pôle emploi ?! Une édifiante enquête sur @franceculture
! A écouter de toute urgence !
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Transcription : ... Françoise conseillère pôle emploi, risque suicidaire important ...
Dans Ecologie / Electrique / Autre actu écologie
... une industrie du brut qui se pose la question de la rentabilité des réserves.
Le gouvernement finlandais a publié une étude intéressante et bien documentée sur l'avenir de l'industrie du pétrole à l'échelle mondiale. Les géologues finlandais, qui ont travaillé avec une multitude de paramètres et variables, tendent à montrer que la santé de l'industrie pétrolière pourrait s'effondrer dans les années à venir.
... Le EROEI (taux de retour énergétique), d'abord, qui chute inexorablement ... ~90 % de la chaîne d'approvisionnement de la totalité de l'industrie manufacturière (tous secteurs confondus) mondiale dépend de la disponibilité de dérivés du pétrole ... ~70 % de nos besoins journaliers en pétrole viennent de champs découverts avant 1970 ... 81 % de la production liquide de pétrole est déjà en déclin ... En janvier 2005, l'Arabie Saoudite a augmenté son nombre de forages opérationnels de 144 %, simplement pour augmenter sa production de pétrole de 6,5 %
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Globalement, le long rapport ne dit pas qu'il n'y aura bientôt plus de pétrole, mais plutôt qu'il va devenir de moins en moins rentable à l'extraction. Et ce n'est probablement pas une hausse des prix qui compensera les pertes engendrées par les poids lourds de l'industrie pétrolière. L'étude est assez alarmiste avec la prévision d'un choc dans les "cinq ans à venir". Affaire à suivre ?
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1227699400287379464
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 1h
Une étude du ministère des affaires économiques finlandais, à l'origine destinée au gouvernement finlandais, explique qu'une crise sur le pétrole est à venir, avec une industrie du brut qui se pose...
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... les fréquences radio autour de 3,5 gigaHertz (mises aux enchères en premier avant un début de commercialisation cet été) ... fréquences plus élevées, dites « millimétriques », qui seront utilisées plus tard et pour lesquelles les données sont « plus nombreuses ». ... « Aujourd’hui, personne n’est capable de prévoir avec certitude combien de personnes et quand utiliseront ces réseaux 5G », a commenté Olivier Merckel, expert de l’Anses.
Info et société - Enquêtes et reportages
93 min - Disponible du 21/01/2020 au 27/03/2020
Les mégapoles côtières sont de plus en plus exposées aux inondations. Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? De New York à Bangkok en passant par Tokyo, une ambitieuse enquête.
29 octobre 2012 : la moitié de New York, envahie par les eaux, est plongée dans l'obscurrité après le passage de l’ouragan Sandy. Après Katrina et ses 1 800 morts, ce nouveau cataclysme alerte sur la vulnérabilité des mégapoles côtières face aux ondes de tempête (raz-de-marée) et aux inondations. Dans le monde, quelque 136 villes portuaires, riches ou pauvres, sont menacées, en particulier celles situées sur des deltas. À l’origine de ce phénomène : le réchauffement climatique et la montée des eaux bien sûr, mais aussi l’affaissement des sols (la subsidence) et leur liquéfaction, liés à l’urbanisation chaotique et au pompage excessif des nappes phréatiques, ainsi que la multiplication des barrages (45 000 à la surface du globe). Shanghai, Bangkok, Tokyo, Dacca ou Djakarta... : les cités asiatiques, à la croissance foudroyante, sont les plus exposées.
"Résilience urbaine"
Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? Faudra-t-il un jour abandonner ces grandes métropoles qui sombrent inexorablement ? Aujourd’hui, les habitants du littoral fuient ou s’adaptent, en surélevant leurs maisons, tandis que des digues édifiées dans l’urgence tendent à protéger les quartiers des nantis, au détriment des plus démunis. À Tokyo, le pompage des eaux souterraines est interdit et des zones rurales tampons ont été aménagées. Shanghai, dont les gratte-ciel ne cessent de s’élever toujours plus haut, met en œuvre un ambitieux programme de surveillance de la subsidence. Mais la prise en compte du phénomène relève en réalité du choix de société. Repenser l’urbanisme et vivre avec l’eau plutôt que la combattre : le modèle séculaire des Pays-Bas inspire désormais d’autres démarches de "résilience urbaine". Ainsi, à Hambourg, l'audacieuse "HafenCity" revisite le concept de pilotis, tandis qu'à New York un programme collaboratif, "Rebuild by design", reconstruit dans le respect de la nature. À travers témoignages sur le terrain et avis d’experts, cette passionnante enquête fait le point sur les inondations et les solutions qui s’ébauchent pour y répondre.
Réalisation : Marie Mandy Pays : France Année : 2015