Pour défendre des zones sauvages ou agricoles, des citoyens créent des ZAD pour occuper ces terres ou des collectifs pour les racheter. Ici, tout un village s'est mis à racheter des terres de façon collective.
Habitants de Trémargat membres de la SAGA (Société Autogérée d'activités)• Crédits : Inès Léraud
A Trémargat, dans les Côtes-d’Armor, un village où les quelque deux cents habitants sont âgés en moyenne de trente ans, la mairie a initié en 2013 une SCI (Société Civile Immobilière) pour acquérir les terres dans et autour de la commune.
La terre va appartenir aux habitants et ils pourront donc la gérer de façon collective. Ça a un sens idéologique assez fort.
Les producteurs locaux peuvent ainsi continuer leurs activités, souvent de l’agriculture biologique, et écouler leur production localement.
Nous distribuons tous nos légumes dans les alentours : l’épicerie et les restaurants du village les achètent et les enfants les mangent dans la cantine du village voisin.
Habitants de Trémargat membres de la SAGA (Société Autogérée d'activités)
Habitants de Trémargat membres de la SAGA (Société Autogérée d'activités)• Crédits : Inès Léraud
Merci à Bruno Jégou, Alain le Flohic et Claude, Baptiste Gilbert et Anne-Marie, Marilia Petite et Pauline. Ainsi qu’Éric Hamon, conseiller municipal.
En savoir plus
Lien vers le site de l'association "Terre de liens" https://terredeliens.org/-un-mouvement-trois-piliers-.html
Lien vers un article du site Reporterre Les zadistes veulent acheter les terres de Notre-Dame-des-Landes https://reporterre.net/Les-zadistes-veulent-acheter-les-terres-de-Notre-Dame-des-Landes
Transcription : ... un squatt a permis de proposer un projet pour valoriser un local d'entreprise abandonnée, aux habitants. Ça a permis à chacun d'incuber ses idées et des réaliser ses projets réparation de voiture, etc
Reportage
Tribune
Publié le 08/10/2019 à 08:00 / Modifié le 08/10/2019 à 12:19
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Sécurité, Société, Saint-Victor-et-Melvieu
Cela fait plus de quatre ans que les militants anti-éoliens militent pour la préservation de cet espace à Saint-Victor-et-Melvieu. Ce mardi 8 octobre au matin, une oépration d'explusion est en cours.
1) Il serait le 19° ouvrage électrique sur la commune : en plus de 13 lignes
Haute Tension, de la ligne Très Haute Tension, du transformateur régional, de la centrale hydroélectrique, des deux barrages.
...
17) La majorité des sud aveyronnais et de nombreux français ne veulent pas voir en sud aveyron, nord de l’hérault et est du tarn, se renouveler le saccage de l’environnement naturel créé par les 74 éoliennes plantées en Levézou et
les souffrances durables qu’elles ont engendrées.
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amassada@riseup.net
Nous écrire par voie postale:
L'Amassada, parcelle 1591, La Plaine, 12400 Saint-Victor
Pour les urgences, prévenir les occupants au numéro:
06 56 83 56 27
L’activiste Juliette Rousseau parle des limites de la non-violence, de son attachement à la Zad de Notre-Dame-des-Landes, et des nécessaires solidarités entre féministes, antiracistes, écologistes... Et rappelle la « sacrée dose d’amour » qui rend le combat et la joie possibles.
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autrice de Lutter ensemble. Pour de nouvelles complicités politiques (Éd. Cambourakis, 2018) et ancienne porte-parole de la Coalition climat 21, collectif de la société civile créé en 2014 pour préparer la Cop 21. Elle est aussi membre du conseil d’administration d’Attac.
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a grandi À Martigné-Ferchaud, en Bretagne. Cette commune enclavée est la plus pauvre d’Ille-et-Vilaine. De plus en plus de familles monoparentales y arrivent par dépit, attirées par les loyers peu chers. C’est une campagne très endommagée par l’agriculture conventionnelle.
J’y suis très attachée. Mes parents, soixante-huitards, s’y sont installés à la fin des années 1970 pour expérimenter un mode de vie plus autonome. C’était, avec le recul, une démarche peu politique : une envie de travailler moins, de cultiver ses légumes, d’avoir des animaux mais ils n’étaient pas tellement engagés dans des luttes et peu en lien avec le territoire. Ils ont vécu en communauté un moment et, quand je suis née, ils commençaient à rentrer dans le moule.
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Les Gilets jaunes se sont mobilisés à partir de leur expérience du quotidien, parce qu’ils n’acceptaient plus ce qui se passait dans leur vie.
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La lutte a été gagnée parce que toutes ses composantes, toutes les façons de lutter étaient là et ont cohabité, même si cela ne s’est pas fait sans difficultés.
Après la Cop 21, vous vous êtes vous-même tournée vers Notre-Dame-des-Landes...
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organisation des luttes sous l’angle des rapports de domination
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l’écoféminisme, avec des amies comme Jade Lindgaard, Laurence Marty, Isabelle Cambourakis ou encore Émilie Hache. L’écoféminisme m’a permis de considérer que le féminisme pouvait être un terrain de lutte. Il a été un outil dans ma réflexion sur l’imbrication des dominations, de la dichotomie nature-culture et du patriarcat. Ça a aussi été pour moi une façon de me situer en tant que femme dans les luttes écolos. De dire que ce que je vis au quotidien en tant que femme, les conditions faites aux femmes dans ce monde, ne sont pas dissociables de la lutte qu’on mène pour l’écologie, tout cela tient de l’écrasement et de l’annihilation du vivant.
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se reconnaître mutuellement, et quand on est d’une lutte plus visible, partager cette visibilité avec d’autres. Après il y a évidemment la solidarité concrète. Pour ce qui est de la répression par exemple, des centaines et des centaines de personnes ont été jugées en comparution immédiate dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes. Elles ont été beaucoup moins visibles que celles qui ont perdu un œil ou une main. Or, elles ont aussi besoin d’un accompagnement pour trouver un avocat, d’argent pour le payer, ainsi que d’éventuelles amendes… C’est aussi le cas de nombreux collectifs Vérité et Justice à travers le pays, tous appellent au soutien du mouvement social, et certains souffrent beaucoup d’être tenus dans l’invisibilité.
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plus de complicité interpersonnelle, comme organiser des actions ensemble et assumer de prendre des risques, ce qui ne peut venir que dans un second temps.
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Il y a un enjeu très fort à s’opposer aux multiples systèmes d’oppression, et à ne jamais oublier qu’ils se renforcent les uns les autres. On peut débattre pour savoir qui du capitalisme, du colonialisme ou du patriarcat a engendré les autres. Mais négliger de les voir dans l’ensemble pour ne s’intéresser qu’à un seul revient à perdre à la fin. Il suffit de voir comment le féminisme ou l’écologie peuvent être repris à leur compte par des groupes ouvertement racistes et réactionnaires. Il nous faut construire des espaces de lutte et des solidarités politiques qui reflètent cette conscience des multiples dominations. Je ne crois pas qu’on puisse attaquer l’ensemble du système depuis une seule position, mais que nous devons nous lier pour l’attaquer ensemble depuis nos différentes positions.
Il vaut mieux ne pas essayer d’aller soutenir les autres si on n’en est pas convaincu et qu’on est dans une logique universaliste – cette tendance extrêmement forte dans le mouvement social en France à être persuadé que partant d’où on part, on est en capacité d’avoir une lecture globale de ce qui se passe dans le monde, de ce qu’il faudrait faire en matière de lutte et de ce à quoi ressemblerait l’émancipation.
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ces espaces ont compris la question des oppressions. Parmi les personnes les plus marginalisées se trouvent celles qui ont l’intérêt le plus fort et le plus immédiat à changer la société et en ont souvent une lecture plus fine que les personnes en position de centralité.
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rompre, dans nos façons de lutter et de vivre, la dichotomie entre espace public et espace privé. D’amener plus de justice, d’autonomie et d’émancipation dans les communautés humaines et les territoires que nous habitons. À travers les luttes, j’ai côtoyé des personnes qui subissent des choses très difficiles : homophobie, transphobie, racisme, violences des frontières et de la police, violences sexuelles… C’est pourtant dans ces espaces-là que j’ai trouvé le plus de joie.
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Lire aussi : Jade Lindgaard : « Un journalisme de transformation sociale me paraît vital » https://reporterre.net/Jade-Lindgaard-Un-journalisme-de-transformation-sociale-me-parait-vital
Suite à une matinée complète, passée à répondre aux questions des juges, à défendre leur conception du monde, et de l’importance de défendre les libertés humaines et l’environnement, les zadistes sont sortis satisfait du tribunal. Satisfait d’avoir eu droit à la parole, d’exposer l’injustice du projet, de la nature détruite, et la conviction profonde que leur place était sur cette butte le 19 avril. Cette terre n’appartient pas à Vinci, et, la petite cabane construite montre l’alternative que ce lieu aurait pu connaitre : une longue ligne verte boisée, occupée de cabane respectueuse de l’environnement, et à l’opposé de l’autoroute stérile.
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Nous appelons à un rassemblement de soutien pour le 20 novembre, jour du verdict au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg. Soyons présent pour soutenir celles et ceux qui se sont engager pour dénoncer des travaux qui menacent l’ensemble des êtres vivants autour.
Une soirée de soutien est également organisé ce mercredi 25 septembre au Molodoï !
Nous ne défendons pas la nature, c’est elle qui se défend au travers de nousù !
La Zad Du Moulin
Comment vivre dans des villes privatisées, où notre attention est contrôlée et sollicitée en permanence, et nos corps pistés à chaque instant ? Le dernier roman d’Alain Damasio, dont l’action se déroule en 2040, explore ce monde possible, avec justesse, de manière sensible et réaliste. Il nous invite à sortir d’urgence de nos « techno-cocons », à expérimenter de nouvelles manières d’être au monde et de résister, pour reprendre le contrôle sur nos vies. Attention, entretien décapant.
Photo (une) : Alain Damasio en visite sur la Zad de à Notre-Dame-des-Landes, dans l’ancienne bibliothèque du Taslu, celle qui était accessible aux handicapés / © ValK
2040, en France. Dans une société ultra-libérale où les villes ont été rachetées par des multinationales, où l’attention de chacun est sans cesse captée et sollicitée au risque de rendre fou, on découvre l’existence des Furtifs, des créatures à la vitalité hors norme, qui vivent dans l’angle mort de la vision humaine. Toujours en métamorphose, elles métabolisent les éléments sur leur passage, transformant l’espace dans lequel elles vivent – et les gens qui croisent leur route. Dans ce monde qui ressemble au nôtre dans ce qu’il peut produire de pire, Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l’éducation nationale a abandonné, partent à la recherche de leur fille disparue, et à la rencontre de ces créatures.
Avec Les Furtifs (La Volte, 2019), Alain Damasio signe une critique fine et acerbe du capitalisme cognitif, de notre capacité d’auto-aliénation, du confort de nos techno-cocons où l’on se sent si protégés. Avec un langage créatif qui se renouvelle sans cesse, il trace des lignes de fuite possibles, des modes de résistance, dans une grande fresque magique, magnifique et émouvante, qui invite à changer radicalement notre regard sur le monde et sur le vivant.
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Basta ! : Que pourraient incarner ces drôles de créatures, les « Furtifs », dans la société d’aujourd’hui ?
Alain Damasio : Ce sont des poches de liberté, des brèches dans un monde de plus en plus contrôlé, pas seulement par les multinationales ou les gouvernements, mais aussi par nous-mêmes : un père demandant à sa fille d’être « ami » sur Facebook pour voir ce qu’elle y poste, un enfant qui regarde l’historique de navigation de ses parents, un patron employant un hacker pour regarder quel salarié il embauche, ou réciproquement le salarié qui « googlise » le futur patron avant un entretien d’embauche… Nous sommes tous dans ces logiques de panoptique, où nous essayons d’avoir un maximum d’informations.
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Le philosophe Byung-Chul Han l’explique très bien : le stade avancé du pouvoir libéral actuel, c’est de permettre aux gens de maximiser leur auto-aliénation. L’aérodynamique du pouvoir est géniale : les gens viennent eux-mêmes prendre dans l’armurerie proposée par les GAFA.
... Bernard Stiegler, quand il parle des psychopouvoirs ... Lorsque les gens vivent un manque affectif et émotionnel, cela génère des forces réactives assez mauvaises. Le transhumanisme vient se connecter à cela, comme toutes les religions avant lui. C’est un mouvement para-religieux très fort ... la prophétie, le moment où les machines vont faire advenir l’intelligence artificielle (IA) ... Le mythe de « l’IA toute-puissante » vient répondre à un bordel que nous avons créé : aujourd’hui, la technostructure est tellement dense que personne ne comprend ce que font réellement les IA, même ceux qui en créent la boîte noire. Et aucun être humain n’est évidemment capable de traiter les données du « big data ». On crée des systèmes qui échappent complètement à l’être humain, que personne n’arrive à maîtriser. C’est une dépossession. Une fois que ça a bien purulé et bien enflé, qu’on est noyé sous tout ça, intervient le mythe. Les mythes sont des symptômes.
...
comprendre comment le vivant s’interconnecte et comment nous sommes en symbiose avec lui. C’est aussi renouer avec les « ancestralités animales », qui sont consubstantielles à ce que nous sommes, et communes à plein d’espèces.
L’humain est habité par des affects, des percepts et des concepts. ... Tout ce que je décris dans mon livre est déjà là, c’est simplement hypertrophié. ... rendre furtives nos existences
...
Aujourd’hui, on est en « démocrature » – c’est-à-dire avec des éléments de démocratie et des éléments de dictature, mais globalement plutôt en démocratie
...
Conseil pour le maintien des occupations (CMDO)
...
Les Gilets Jaunes, heureusement, ont renouvelé le mode « manifestation », qui était complètement exsangue. Ne plus déposer les trajets de manifestation en préfecture pour les rendre imprévisibles pour la police, et investir les ronds-points, c’est un coup de génie, franchement ! C’est très intuitif : un rond-point est à la fois le carrefour de tout, et en même temps c’est un symbole de l’horreur des zones péri-urbaines. ... Acter qu’ils ne voulaient pas de représentants ... Je crois que la solution, c’est l’auto-organisation
...
revenir à de l’action directe, assumer une part de violence et « d’irruptivité ». La limite, c’est la mort, car je défends le vivant. Mais, à tous ces gens qui vivent dans une espèce de forteresse absolue, il faut faire retrouver un sentiment de vulnérabilité, leur faire ressentir cette violence systémique qu’ils exercent du haut vers le bas et dont ils ne voient jamais le retour…
Je ne fais pas de la lutte violente une valeur en soi. C’est conjoncturel. Mais la négociation ne suffit pas, les manifs ne changent rien : on en est à X semaines de manif des Gilets jaunes, que faut-il faire ? Macron ne bougera pas d’un iota, il s’abrite derrière la Constitution. Pendant cinq ans, il va tout massacrer : les retraites, les hôpitaux, l’éducation. Il s’en fout.
Propos recueillis par Barnabé Binctin et Agnès Rousseaux
Tags Altermondialisme ; Politique ; Surveillance et biométrie ; ZAD
Ndlr :
- Pourquoi se priver de la "carte" politique élective s'il est acté que Macron ne bougera pas en s'appuyant sur la constitution ? Ne faut-il pas AU CONTRAIRE JOUER TOUTES NOS CARTES y compris l'élection et le changement de constitution ?
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Témoignages des zadistes et des z'habitant-e-s de Kolbsheim, petit village alsacien situé non loin de Strasbourg.
Ici tout le monde lutte contre Vinci et son projet d'autoroute (le GCO) un grand projet inutile et couteux qui détruira forêts et terre agricole fertile. Tout ça pour faciliter le trafique des camions marchandises, qui finiront dans nos poubelles.
Ici on a décider de lutter tout en expérimentant une autre façon de vivre, dans la paix, l'amour, le respect, la confiance et la conscience.
Et malgré la répression de plus en plus violentes que l'on subit, on y vie des moments magiques. On se sent utile..
Voici donc ou j'ai vécu, lutté, construit, dessiné, aimé, pendant ces 5 dernier mois. Tu peux toi aussi venir y vivre, ou juste y passé quelques jours, quelques heures.. Les ZADs sont des zones libres.
Mon prochain docu sera certainement sur la ZAD de Casteljaloux (entre Bordeaux et Agen) donc si vous voulez decouvrir en vrai le mode de vie zadistes et rencontrer des gens qui pense et vive différement des masses, rendez-vous a Casteljaloux ! (attention controle de gm fréquent autour de Casteljaloux en ce moment)
N'hésites pas à me suivre sur Facebook et Youtube, et surtout n'hésites pas a venir sur une ZAD !
Si vous voulez diffuser mon film dans une salle associative/skouate ou autres, je peux me déplacer. Contactez moi !
Je reponds a toutes les questions en commentaire (dès que j'ai le temps et l'électricité)
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La fin de l'événement, le début de nouvelles rencontres et la consolidation des liens existants pour soutenir et poursuivre l'avenir de la zad en vies.
A très vite !
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Connue / http://www.zadenvies.org/images-de-la-semaine/
Transcription :*
... tissage sur une méthode africaine
... VOILÀ MACRON QUI FAIT SON BACHAR A LA ZAD ...
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Intervention d'Hervé KEMPF (fondateur & directeur du journal REPORTERRE - Le quotidien de l'écologie) lors de l'Assemblée "Fin du grand débat, début du grand débarras !" à la Bourse du Travail de Paris le jeudi 14 mars 2019.
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Dans la recherche de mode de vies alternatifs, les ZADs se présentent à nous comme évidente, organisation rapide et avec le minimum jusqu'à la désobéissance citoyenne. Presque hors-système les zadistes cherchent à s’en émanciper. Pour filmer comment il se logent et se nourrissent c’est compliqué. C’est toujours un peu borderline. On va cibler ici sur leurs combats et leurs organisations.
La musique d’introduction nous est prêtée par Luciole pour l’épisode : https://youtu.be/JjLjbPjOzCA
Merci à Au-delà des routes pour les plans drones.
https://www.youtube.com/channel/UChas...
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Connue / http://zaddumoulin.fr/video-ca-commence-dun-sac-episode-2-la-zad-du-moulin-hiver-2019-pret-action
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Avec « Nos cabanes », l’auteure réfléchit sur le vivre ensemble dans un essai pensé comme un poème empreint de philosophies et d’engagements écologiques, pour être au plus près de la nature.
Une militante répare sa hutte en bois dans la "zad" (zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes, à l'extérieur de Nantes, le 9 janvier 2018.
Une militante répare sa hutte en bois dans la "zad" (zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes, à l'extérieur de Nantes, le 9 janvier 2018. © AFP / LOIC VENANCE
Vite, des cabanes, en effet. Pas pour s’isoler, vivre de peu, ou tourner le dos à notre monde abimé ; mais pour braver ce monde, l’habiter autrement : l’élargir.
Ce livre est une grande aventure littéraire, comme souvent chez Marielle Macé, mais aussi une ode à l’optimisme et au lyrisme. Autour de cette figure qu’est la cabane, montée sur les ZAD, les places et les rives, c’est surtout l’idée d’habiter le monde autrement qui fait de la cabane un lieu de liberté.
Ecouter la nature autrement, s’extraire au monde par la pensée, la poésie, la philosophie, mais aussi et surtout un moyen de vivre dans un monde abimé, telles sont les pistes de recherche de Marielle Macé.
L’auteure écrit dans Nos Cabanes toute l’admiration et le respect qu’elle éprouve pour la jeune génération, cette jeunesse devant braver la précarité et trouver sa place dans le monde.
Info
À Notre-Dame-des Landes, avec les zadistes qui sont restés
Christophe Laurens architecte, paysagiste et enseignant, viendra aussi parler des ZAD avec Notre-Dame-des-Landes ou le métier de vivre
Pour aller plus loin : le site du DSAA (diplôme supérieur d'arts appliqués), ALT-U / alternatives urbaines
Choix musical : Après Quoi Nous Avons Ri de Arlt
Archives : Francis Ponge lit son poème Les Lilas Archive Ina de 1973 : Roland Barthes à propos du plaisir de la lecture Archive Ina du 29 décembre 1997 (au micro d’Alain Veinstein) : Jacques Derrida à l’occasion de la sortie de son livre De l’hospitalité
Générique : Veridis Quo des Daft Punk
Les invités Marielle Macé
L'équipe Laure Adler Productrice Lilian Alleaume Réalisateur Anne-Sophie Dazard Chargée de programme web / radio Elodie Royer attachée de production Jean-Baptiste Audibert Programmateur musical
Mots-clés : Culture Livres
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Aux côtés d'ATTAC, de Mediapart, de Politis, de la fondation Copernic, et l'Université des Grands Voisins, débat "Les gilets jaunes : ouverture des possibles" avec la participation de plusieurs chercheurs, militants et gilets jaunes.
L'événement consistait à ouvrir un grand débat public et non institutionnel sur les questions soulevées par le mouvement : l’épuisement de la démocratie dite représentative, la globalisation et l’accroissement de l’inégalité sociale, la mondialisation et la déstructuration du territoire.
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Transcriptilon :
...
assemblée des assemblée, démocratie directe ... enquête des sociologues pouvoir d'achat ... 8% des GJ prônent l'écologie 2% migrants ... capitalisme d'expulsion écologie sociale résistance convivialisme municipalisme libertaire désobéissance civile / légitimité des formes de résistance, rapport entre production et circulation des marchandises (on bloque par les flux) ... médiation a échoué, retour à l'essence de la démocratie n'anticipons pas, le pire ou le meilleur, écoutons, pensons ... la zad de nddl ... la clé est économique : toucher au coeur du pouvoir économique ... alternatives, réfléchir, comprendre comment ... monnaies locales complémentaires, en partant du bas ...
Organisation du débat :
Bertrand Dumenieu, Maurizi Gribaudi, Julien Perret, Michèle Riot-Sarcey, Alessandro Sarti.
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A tous les Gilets Jaunes. A toutes celles et ceux qui ne portent pas encore le gilet mais qui ont quand même la rage au ventre.
Cela fait désormais plus de six semaines que nous occupons les ronds-points, les cabanes, les places publiques, les routes et que nous sommes présents dans tous les esprits et toutes les conversations.
Nous tenons bon !
Cela faisait bien longtemps qu’une lutte n’avait pas été aussi suivie, aussi soutenue, ni aussi encourageante !
- Encourageante car nos gouvernants ont tremblé et tremblent encore sur leur piédestal
- car ils commencent à concéder quelques miettes.
- car nous ne nous laissons désormais plus avoir par quelques os à ronger.
- car nous apprenons toutes et tous ensemble à nous respecter, à nous comprendre, à nous apprécier, dans notre diversité. Des liens sont tissés. Des modes de fonctionnement sont essayés. Et ça, ils ne peuvent plus nous l’enlever.
- aussi, car nous avons compris qu’il ne faut plus nous diviser face à l’adversité. Nous avons compris que nos véritables ennemis, ce sont les quelques détenteurs d’une richesse immense qu’ils ne partagent pas : les 500 personnes les plus riches de France ont multiplié par 3 leur fortune depuis la crise financière de 2008, pour atteindre 650 milliards d’€ !!! Les cadeaux fiscaux et sociaux faits aux plus grandes sociétés s’élèvent également à plusieurs centaines de milliards par an. C’est intolérable !
- enfin, car nous avons compris que nous étions capables de nous représenter nous mêmes, sans tampon entre les puissants et le peuple, sans partis qui canalisent les idées à leur seul profit, sans corps intermédiaires davantage destinés à amortir les chocs, à huiler le système, plutôt qu’à nous défendre.
Nous pleurons aujourd’hui les victimes de la répression, plusieurs morts et des dizaines de blessés graves. Maudits soient ceux qui ont permis cela, mais qu’ils sachent que notre détermination est intacte, bien au contraire !
Nous sommes fiers de ce chemin accompli si vite et de toutes ces prises de conscience qui sont autant de victoires sur leur système écrasant.
Et nous sentons très bien que cette fierté est partagée par énormément de gens.
Comment pourrait-il en être autrement, alors que ce système et ce gouvernement qui le représente n’ont de cesse de détruire les acquis sociaux, les liens entre les gens, et notre chère planète ?
Il nous faut donc continuer, c’est vital. Il nous faut amplifier ces premiers résultats, sans hâte, sans nous épuiser, mais sans nous décourager non plus. Prenons le temps, réfléchissons autant que nous agissons.
Nous appelons donc toutes celles et ceux qui partagent cette rage et ce besoin de changement, soit à continuer à porter fièrement leur gilet jaune, soit à l’enfiler sans crainte.
Il faut désormais nous rassembler partout, former des assemblées citoyennes, populaires, à taille humaine, où la parole et l’écoute sont reines.
Des assemblées dans lesquelles, comme à Commercy, chaque décision est prise collectivement, où des délégués sont désignés pour appliquer et mettre en musique les décisions. Pas l’inverse ! Pas comme dans le système actuel. Ces assemblées porteront nos revendications populaires égalitaires, sociales et écologiques.
Certains s’autoproclament représentants nationaux ou préparent des listes pour les futures élections. Nous pensons que ce n’est pas le bon procédé, tout le monde le sent bien, la parole, notre parole va se perdre dans ce dédale ou être détournée, comme dans le système actuel.
Nous réaffirmons ici une fois de plus l’absolue nécessité de ne nous laisser confisquer notre parole par personne.
Une fois ces assemblées démocratiques créées, dans un maximum d’endroits, elles ouvriront des cahiers de revendications.
Le gouvernement a demandé aux maires de mettre en place des cahiers de doléances dans les mairies. Nous craignons qu’en faisant ainsi nos revendications soient récupérées et arrangées à leur sauce et qu’à la fin, elles ne reflètent plus notre diversité. Nous devons impérativement garder la main sur ces moyens d’expression du peuple ! Pour cela, nous appelons donc à ce qu’ils soient ouvert et tenus par les assemblées populaires !
Qu’ils soient établis par le peuple et pour le peuple !
Depuis Commercy, nous appelons maintenant à une grande réunion nationale des comités populaires locaux.
Fort du succès de notre 1er appel, nous vous proposons de l’organiser démocratiquement, en janvier, ici à Commercy, avec des délégués de toute la France, pour rassembler les cahiers de revendications et les mettre en commun.
Nous vous proposons également, d’y débattre tous ensemble des suites de notre mouvement.
Nous vous proposons enfin de décider d’un mode d’organisation collectif des gilets jaunes, authentiquement démocratique, issu du peuple et respectant les étapes de la délégation.
Ensemble, créons l’assemblée des assemblées, la Commune des communes.
C’est le sens de l’Histoire, c’est notre proposition.
VIVE LE POUVOIR AU PEUPLE, PAR LE PEUPLE, ET POUR LE PEUPLE !
Si vous êtes intéressés par notre démarche, nous proposons que l’assemblée des assemblées se tienne le samedi 26 janvier à 14h à Commercy (ou endroit proche, selon la disponibilité des lieux).
L’ordre du jour, le lieu, et les modalités pratiques seront bientôt annoncés sur sur la page Facebook "Les Gilets Jaunes de Commercy " : https://www.facebook.com/Les-Gilets-Jaunes-de-Commercy-440617629803047/
https://www.youtube.com/watch?v=GB1-Sg4jt7Y
[https://manif-est.info/Second-Appel-des-Gilets-Jaunes-de-Commercy-L-assemblee-des-assemblees-895.html]
durée : 00:20:03 - Le Journal de 19h - La cagnotte en ligne pour Christophe Dettinger est fermée face à la polémique. D'autres sont lancées pour les forces de l'ordre
http://rf.proxycast.org/1523097354171850752/11736-08.01.2019-ITEMA_21944980-0.mp3
Extrait
Renaud Muselier Président Les Républicains de la région PACA
(Cagnotte pour le boxeur qui a agressé les policiers)... face à la polémique, d'autres cagnottes sont lancée pour les forces de l'ordre cette fois dont une à l'initiative du pdt Les Républicains de la région PACA, Renaud Muselier, dont le montant grimpe lui aussi rapidement - près de 90 000 € :
je ne peux pas accepter de voir matin, midi et soir, des images d'un pays saccagé. La France, ça n'est pas une vaste ZAD. Et quand j'étais traumatisé quelques part par ces trois policiers fuir devant la horde sur les Champs Élysées, je suis bouleversé par ces feux de voitures, ces commerces qui ne peuvent plus travailler en centre-ville, et alors, cerise sur le gâteau quand je vois que un individu se permet de frapper des policiers, à mettre des coups de pied dans la tête avec la volonté de les tuer, et que une cagnotte se met en place pour l'aider, alors là, mon sang n'a fait qu'on tour et j'ai décidé de faire cette cagnotte. Et globalement un très gros succès. Où va aller cette cagnotte ? Pour les familles policiers, gendarmes et pompiers, ça part à l'amicale de la police nationale qui est le comité d'entraide et d'action sociale et ça ira directement à la police nationale.
ndlr :
- en convoquant la notion de ZAD (supposément "zone à défendre"), RM confirme l'impression vécue sur les ronds-points. En effet, les citoyens gilets jaunes se sont appropriés un bout de territoire pour reconquérir leur dignité et leurs droits bafoués selon eux, de la même manière que les zadistes, mais à partir d'une autre culture pour la plupart d'entre eux => creuser, questionner, valoriser, confronter (car pour de nombreux GJ, la notion de ZAD est rejetée à cause de l'image que les médias en avaient donné) ACT
- Par ailleurs, cette notion de zad est une dualité avec aussi "zone à développer". Et sur les ronds-points a émergé cette idée de développement (voir aussi https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?rLkLwQ) : humain d'abord par les liens qui se créent, sociaux par les dynamiques d'actions produites, et politiques par les revendications comme le pouvoir d'achat, le départ de Mr Macron, le RIC (souveraineté populaire à développer, justement car elle n'a pas encore réellement existé en France) ! valoriser ACT
- Enfin, la ZAD de NDDL n'a-t-elle pas servi de champ d'expérimentation à la Police Nationale pour mettre au point ses méthodes d'intervention que les GJ ont subies notamment à Paris (avec gaz lacrimogènes, véhicules blindés bleus, flashball, etc, ce qui créé des liens implicites entre zadistes et GJ dont certains ont aussi été zadistes). Ce fait n'a-t-il pas joué dans le mental de RM pour qu'il convoque à nouveau le concept de ZAD, lui qui est si attaché à l'ordre et à la discipline, donc la soumission ? ACT
- il est à noter que la zad nddl relaie les infos de GJ comme https://zad.nadir.org/spip.php?article6295
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Tranche d'Anar, compile sur la ZAD 10/04/2018
by Tranche d'Anar avec des amies
Publication date 2018-04-10
Usage Attribution-Noncommercial-Share Alike 3.0
Topics Tranche d'Anar, Radio Air Libre, NDDL, ZAD, violence policière
Language French
L'équipe de Tranche d'Anar n'a pas été au studio pour cette émission, nous l'avons préenrégistrée, et nous avons volé gentiment des morceaux sonores de Radio Klaxon et Radio Zinzine. Merci à tout le monde!
L'émission sera/ a été sur l'antenne de Radio Air Libre à Bruxelles le 11 avril 2018 à partir de 20h30.
Identifier 20180404Tranche_201804
Scanner Internet Archive HTML5 Uploader 1.6.3
Connu / https://twitter.com/KlaxonRadio/status/983828409707937792
Depuis 10h du matin, plus de 200 personnes se sont rassemblées dans et devant les locaux de la DDTM pour obtenir des baux pour les projets, la transparence du diagnostic foncier, une plateforme de répartition équitable des terres et des garanties sur le plan écologique. 3 banderoles ont été disposées sur la façade de l’immeuble « ZAD-NDDL, on est là pour un bail ! », « Pour un bocage sans glyphosate ! », « Pour l’accès à la terre : répartition équitable ». Une délégation du mouvement devait être reçue et l’a été à 9h30. Des habitant.e.s, paysan.ne.s de la zad et soutiens sont directement allés échanger dans les bureaux avec les employé.e.s de la DDTM sur la précarité dans laquelle l’absence d’engagement de l’Etat les maintient.
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